Page 1 sur 2 • 1, 2
sugar baby ☾ ft. yang jun ha
Invité
Invité
sugar baby ☾ ft. yang jun ha | Sam 1 Avr - 23:03 Citer EditerSupprimer
Sugar baby
junha sully ♡ nana bouh
C’était l’idée de ses parents, quoi qu’un peu dictée par le travail de son père et surtout orientée par les origines de sa grande sœur. Plusieurs mois de préparation, des livres de coréen empilés sur son bureau comme on empile des Lego. L’acclimatation se fait en douceur mais Nana sait bien qu’elle a encore beaucoup à apprendre. Ce matin, elle a confondu le gymnase avec les toilettes en demandant son chemin à un groupe de filles. Ou alors, se dit-elle, peut-être leur a-t-elle bien demandé où se trouvait le gymnase, mais qu’elles ont préféré lui faire une mauvaise blague… C’est évident, Nana ne se serait jamais trompée sur quelque chose d’aussi simple. Et ces quelques filles qui lui tournent autour depuis la rentrée ont choisi la victime parfaite. Un peu plus jeune que les autres, cette petite brune à la bouille toute ronde, Nana la silencieuse, Nana la timide.
A l’heure du repas, elle attend sa nouvelle amie qui ne vient pas. Elle avait oublié qu’aujourd’hui, les travaux pratiques de sciences condamnaient une partie de la classe à rester en classe une demi-heure de plus. Alors elle se dirige seule vers le réfectoire, lasse d’être renvoyée sur le répondeur de sa grande sœur qui n’a jamais l’œil sur son téléphone quand il faut. « Regardez-là au milieu du chemin, tu peux pas faire attention ?! » Un coup d’épaule, Nana percute le coin d’une porte avant même de l’avoir passée. « …pa—pardon… » Sa voix se perd au milieu des ricanements de cette bande qui lui mène la vie dure. Elle glisse sa carte dans la borne et passe son plateau sur les étaux en métal. Un bol de riz nature, trois fois rien dans son assiette. Elle trouve une table ronde libre et s’y installe, son sac au pied de sa chaise. « Va t’asseoir ailleurs. » Le plateau en face d’elle fait trembler la table, de nouveau face à ses tortionnaires lorsqu’elle lève le nez de son plateau. « Si vous n’êtes que trois il y a assez de place, ça ne me dérange pas, » elle répond de sa voix innocente, quoi que l’idée de partager son repas avec ces filles-là ne l’enchantent pas beaucoup. « Ya ! A qui est-ce que tu t’adresses comme ça ?! Tu comprends pas quand j’te parle ? » La prendre pour une demeurée suffit à les faire rire et Nana fixe silencieusement son bol de riz. « Allez, prend ton plateau, dépêche-toi avant que je m’énerve ! » L’une d’elle secoue son plateau pour la faire réagir, son verre d’eau se renverse. La gorge serrée, la petite japonaise soupire en silence. Et les mains agrippées aux extrémités de son plateau, elle recule sa chaise d’un air résigné.
A l’heure du repas, elle attend sa nouvelle amie qui ne vient pas. Elle avait oublié qu’aujourd’hui, les travaux pratiques de sciences condamnaient une partie de la classe à rester en classe une demi-heure de plus. Alors elle se dirige seule vers le réfectoire, lasse d’être renvoyée sur le répondeur de sa grande sœur qui n’a jamais l’œil sur son téléphone quand il faut. « Regardez-là au milieu du chemin, tu peux pas faire attention ?! » Un coup d’épaule, Nana percute le coin d’une porte avant même de l’avoir passée. « …pa—pardon… » Sa voix se perd au milieu des ricanements de cette bande qui lui mène la vie dure. Elle glisse sa carte dans la borne et passe son plateau sur les étaux en métal. Un bol de riz nature, trois fois rien dans son assiette. Elle trouve une table ronde libre et s’y installe, son sac au pied de sa chaise. « Va t’asseoir ailleurs. » Le plateau en face d’elle fait trembler la table, de nouveau face à ses tortionnaires lorsqu’elle lève le nez de son plateau. « Si vous n’êtes que trois il y a assez de place, ça ne me dérange pas, » elle répond de sa voix innocente, quoi que l’idée de partager son repas avec ces filles-là ne l’enchantent pas beaucoup. « Ya ! A qui est-ce que tu t’adresses comme ça ?! Tu comprends pas quand j’te parle ? » La prendre pour une demeurée suffit à les faire rire et Nana fixe silencieusement son bol de riz. « Allez, prend ton plateau, dépêche-toi avant que je m’énerve ! » L’une d’elle secoue son plateau pour la faire réagir, son verre d’eau se renverse. La gorge serrée, la petite japonaise soupire en silence. Et les mains agrippées aux extrémités de son plateau, elle recule sa chaise d’un air résigné.
Invité
Invité
Re: sugar baby ☾ ft. yang jun ha | Mar 4 Avr - 13:36 Citer EditerSupprimer
Sugar baby
junha sully ♡ nana bouh
Le lycée, c’est vraiment trop bien. Les filles commencent à avoir de vrais boobs, les mecs ont enfin de vrais pénis et des voix de bonhomme, plutôt que cette espèce de vibration aigu émergeant d’une face de bébé. Quand il se regarde dans le miroir, Jun Ha aimerait quand même avoir un visage moins poupon et innocent, mais bon, tant pis. Ses parents ont quand même pondu un beau gosse, il n’est pas peu fier de son allure. Jun Ha le lycéen n’a d’yeux que pour lui-même de toute façon. Et peut-être pour les petites mignonnes qui croisent son regard. Avec son meilleur pote, ils aiment aller faire du repérage auprès de la chair fraîche. Il y en a plein de bonnes cette année, mais Jun Ha n’apprécie pas le comportement de certaines. Trop pimbêches, trop pestes. Jun Ha peut certes faire preuve de connerie et de pensées parfois un peu bancales quant à sa façon de considérer les autres, mais il n’est pas comme ça. Emmerder des proies faciles, ça, c’est pour les faibles. C’est ce qu’il a déjà constaté à plusieurs reprises, posté dans divers coins de la cour. Toujours les mêmes meufs à emmerder la même fille. Pourquoi ? Jun Ha n’est pas un fin observateur, mais pas besoin d’être très futé pour remarquer que cette fille semble être l’incarnation de la douceur. Elle ne leur répond jamais. Mais pourquoi bon sang ! Cela frustre Jun Ha. Il s’imagine plus méchant qu’il ne l’est. Car malgré l’égoïsme dont lui seul à le secret, voir cette petite se faire malmener, ça l’agace. Il l’aidera, quoiqu’il en dise.
Le bon moment vient à lui quelques jours plus tard, lorsqu’il est témoin d’une scène qui ne lui semble que trop familière. Encore à emmerder cette fille, c’est une obsession nom de Dieu ! Ok, très bien. Jun Ha va lui même passer sa carte pour récupérer à manger. Un bol de riz, du kimchi, de la soupe, du poisson, du porc, des légumes. Jun Ha se gêne pas pour tout dévaliser, il s’en fout. Après rapidement lâcher à ses potes de déjeuner sans lui, il cherche cette fille du regard et la trouve assise sur une table non loin de là. Bien sûr, les petites catins ne tardent pas à lui rentrer dans le cul. Il lève les yeux au ciel. Encore des petites nouvelles qui essaient de se donner un pouvoir qu’elles n’auront jamais. A mesure qu’il s’approche, le jeune homme entend tout de la petite scène et secoue la tête. Décidément, on dirait un mauvais remix de Mean Girls. Alors que sa future protégée s’apprête à se lever, Jun Ha lui passe une gentille main dans le dos, l’incitant silencieusement à ne pas bouger. « Eh bah alors les filles, on invite pas tonton ? » La voix guillerette, il fait le tour et attrape une chaise qu’il vient glisser entre les deux filles faisant face à la demoiselle. « Allez, poussez vos grosses fesses là, ma chaise passe pas. » Posant un peu brusquement son plateau, quelques gouttes de sa soupe rougeâtre éclabousse les filles à côté de lui. « Oh mince alors j’ai pas fait exprès vous m’excuserez. » Immense sourire hypocrite sur le visage, Jun Ha s’asseoit finalement au milieu de cette belle assemblée avant de dégainer ses baguettes. « J’sais pas vous mais moi j’ai la dalle. Quoi ? Vous voulez pas manger ? Oh p’têtre que vous avez pas faim ? C’est important pourtant, attendez j’vais vous donner la becquée, comme les mamans oiseaux. » Il reposa ses baguettes et, sans crier gare, passa ses mains à l’arrière du crâne des jeunes filles à côté de lui, avant de les enfoncer dans leur plat. « Bon apppééééétiiiiiiiiiiiiiiiiiiit ! » Allez, ça c’est fait. Il se frotte les mains avant de faire un clin d’oeil discret à cette demoiselle qui a déjà été trop ennuyée. Pendant ce temps-là, il jouit. Ca le démangeait tellement, putain !
Le bon moment vient à lui quelques jours plus tard, lorsqu’il est témoin d’une scène qui ne lui semble que trop familière. Encore à emmerder cette fille, c’est une obsession nom de Dieu ! Ok, très bien. Jun Ha va lui même passer sa carte pour récupérer à manger. Un bol de riz, du kimchi, de la soupe, du poisson, du porc, des légumes. Jun Ha se gêne pas pour tout dévaliser, il s’en fout. Après rapidement lâcher à ses potes de déjeuner sans lui, il cherche cette fille du regard et la trouve assise sur une table non loin de là. Bien sûr, les petites catins ne tardent pas à lui rentrer dans le cul. Il lève les yeux au ciel. Encore des petites nouvelles qui essaient de se donner un pouvoir qu’elles n’auront jamais. A mesure qu’il s’approche, le jeune homme entend tout de la petite scène et secoue la tête. Décidément, on dirait un mauvais remix de Mean Girls. Alors que sa future protégée s’apprête à se lever, Jun Ha lui passe une gentille main dans le dos, l’incitant silencieusement à ne pas bouger. « Eh bah alors les filles, on invite pas tonton ? » La voix guillerette, il fait le tour et attrape une chaise qu’il vient glisser entre les deux filles faisant face à la demoiselle. « Allez, poussez vos grosses fesses là, ma chaise passe pas. » Posant un peu brusquement son plateau, quelques gouttes de sa soupe rougeâtre éclabousse les filles à côté de lui. « Oh mince alors j’ai pas fait exprès vous m’excuserez. » Immense sourire hypocrite sur le visage, Jun Ha s’asseoit finalement au milieu de cette belle assemblée avant de dégainer ses baguettes. « J’sais pas vous mais moi j’ai la dalle. Quoi ? Vous voulez pas manger ? Oh p’têtre que vous avez pas faim ? C’est important pourtant, attendez j’vais vous donner la becquée, comme les mamans oiseaux. » Il reposa ses baguettes et, sans crier gare, passa ses mains à l’arrière du crâne des jeunes filles à côté de lui, avant de les enfoncer dans leur plat. « Bon apppééééétiiiiiiiiiiiiiiiiiiit ! » Allez, ça c’est fait. Il se frotte les mains avant de faire un clin d’oeil discret à cette demoiselle qui a déjà été trop ennuyée. Pendant ce temps-là, il jouit. Ca le démangeait tellement, putain !
Invité
Invité
Re: sugar baby ☾ ft. yang jun ha | Jeu 6 Avr - 15:28 Citer EditerSupprimer
Sugar baby
junha sully ♡ nana bouh
Adieu la paix des ménages. Nana ne craint plus que le pire à cette main qui frôle son dos. Le visage empreint de douleur. Les sourcils froncés. Et ses grands yeux levés au plafond qui implorent le ciel de la laisser vivre une journée de plus. C’est la voix d’un garçon qui émerge à ses côtés et à en croire son ton, joueur, malicieux, presque excité à l’idée de se joindre à la fête, elle tressaillit. Un de plus. C’est tout ce qu’il manquait à ses objectifs d’intégration en catimini pour prendre définitivement l’eau. Et puis, elle remarque que les petits sourires vicieux sur leurs visages de pimbêches ont disparus. Elle y voit plutôt un mélange de crainte, de regret, d’admiration surtout. Le lycéen est rapidement à tirer sa chaise en face d’elle, ses remarques désobligeantes n’épargnant personne et malgré la pointe de méchanceté qu’elle y décèle, elle ne peut s’empêche de le trouver vraiment cool. A l’attaque il faut répondre par l’attaque, ce qu’elle ne sait pas faire par elle-même visiblement. Serait-il le chevalier des petites âmes un peu trop douces pour ce monde ? Elle le regarde, ses lèvres légèrement entrouvertes mais qui ne laissent échapper aucun mot. Et au premier eye-contact, elle baisse les yeux, bien trop impressionnée pour se concentrer sur autre chose que son bol de riz. S’il n’est pas le sauveur de la situation, peut-être qu’il est bien pire. Qu’à ses tortionnaires de petit rang, Nana vient malgré elle de s’attirer la sympathie machiavélique du plus tyran d’entre tous. Elle frissonne, s’enfonce à nouveau dans sa chaise et prie pour disparaître. Un grand vacarme, des exclamations, des rires et des expressions de dégoût. L’une d’elle a du riz et de la sauce de son bœuf en mijoté qui lui dégouline sur les joues. « Nante kotta… » Qu’est-ce qu’il se passe. Elle glisse une main devant sa bouche. S’il y avait un moyen de s’enfuir, elle l’aurait déjà emprunté depuis longtemps. Mais elle reste scotchée par la scène absurde et les regards qui convergent sur eux. « YA ! » Elle hausse le ton, agacée mais se radoucit au premier coup d’œil du jeune homme. « Oh, Junha-oppa… on voulait seulement rigoler, rien de méchant ! » Un regard pour Nana. Elles semblent s’excuser mais la plus jeune peut aisément y déceler un désir de vengeance oppressant. Elles s’en aillent avant que Nana n’ait eu l’audace de le faire la première. La laissant seule avec ce chevalier de l’ombre, un peu mystérieux, un peu angoissant quant à ses intentions. « C’est… c’est votre table ? » Ce n’est qu’un soupir, un murmure. Le petit couinement égaré d’une enfant un peu trop formaliste. « Je suis désolée, je ne savais pas, je—je vais m'installer ailleurs. »
Invité
Invité
Re: sugar baby ☾ ft. yang jun ha | Mar 4 Juil - 12:53 Citer EditerSupprimer
Sugar baby
junha sully ♡ nana bouh
Après réflexion - pas une très longue ni une très profonde j’ai envie de vous dire - Jun Ha se dit qu’il y est peut-être allé un peu fort. Les pauvres, elles ne sont encore que des bébés, peut-être aurait-il fallu y aller plus en douceur ? Oui…. Mais non. C’est à l’enfance qu’on les dresse, attendez trop et c’est trop tard. A vrai dire, il ne comprend pas non plus la gêne dont la demoiselle fait preuve. Pourquoi baisser les yeux en le regardant ? Est-il donc si effrayant que cela ? Dire qu’il essaie juste d’être sympa… Peut-être devrait-il repenser ses techniques histoire de ne pas traumatiser ce charmant petit oiseau en face de lui. En attendant, lui préfère s’esclaffer en voyant la mine atterrée des demoiselles qui se tiennent à ses côtés. Toute cette nourriture, c’est quand même du gâchis. Sans vraiment demander l’avis de quelqu’un - on a compris qu’il demande pas trop l’avis des gens de toute façon hein -, il se permet de passer son doigt sur la joue de l’une d’entre elle avant de le mettre dans sa bouche. Beh, pas aussi appétissant que ça en avait l’air. « Oh vous nous abandonnez déjà, c'est con ça ! Ne revenez pas surtout ! » Il leur fait un grand signe de la main accompagné d’un immense sourire, même s’il ne fallait pas être une lumière pour comprendre le sérieux sous-jacent de son avertissement.
Son attention revient finalement faire sa petite protégée, qui ne semble toujours pas plus à l’aise en face de lui. Maintenant qu’ils sont seuls, il aurait cru qu’elle allait enfin se détendre mais il faut croire que non… Comment faire pour qu’elle se sente plus à l’aise avec lui ? Jun Ha s’était pris d’affection pour cette jolie jeune fille et capricieux comme il est, il ne lui laissera sans doute pas d’autre choix que celui de devenir son amie. Chanceuse ? Telle est la question. Aux yeux de Jun Ha, bien sûr qu’elle l’est. Qui ne voudrait pas de son attention ? - Descends de ta stratosphère mon gars c’est bon. « Eeeeh, calme-toi ! Tu peux me tutoyer, j’suis pas si vieux encore ! Et puis t’étais là avant, ce serait à moi de me casser. » Il lui donna une petite tape sur le bras pour accompagner ses paroles, et s’efforça de lui adresser un sourire réconfortant. « Comment tu te sens ? J’suis désolé de pas t’avoir aidée plus tôt, je pensais que ces petites couillasses allaient finir par se calmer un jour. Je te trouve très courageuse. » Il ne sait pas si ce sont les bons mots à employer, mais en tout cas, ce sont ceux qui lui viennent du fond du coeur. « A ta place, j’en connais qui se seraient pas repointés du tout au bahut après s’être fait si souvent emmerdé ! Un vrai coeur de spartiate tu as, bien joué. » Son sourire s’agrandit. Pour une fois, il essaie de bien faire les choses avec quelqu’un. C’est rare.
Son attention revient finalement faire sa petite protégée, qui ne semble toujours pas plus à l’aise en face de lui. Maintenant qu’ils sont seuls, il aurait cru qu’elle allait enfin se détendre mais il faut croire que non… Comment faire pour qu’elle se sente plus à l’aise avec lui ? Jun Ha s’était pris d’affection pour cette jolie jeune fille et capricieux comme il est, il ne lui laissera sans doute pas d’autre choix que celui de devenir son amie. Chanceuse ? Telle est la question. Aux yeux de Jun Ha, bien sûr qu’elle l’est. Qui ne voudrait pas de son attention ? - Descends de ta stratosphère mon gars c’est bon. « Eeeeh, calme-toi ! Tu peux me tutoyer, j’suis pas si vieux encore ! Et puis t’étais là avant, ce serait à moi de me casser. » Il lui donna une petite tape sur le bras pour accompagner ses paroles, et s’efforça de lui adresser un sourire réconfortant. « Comment tu te sens ? J’suis désolé de pas t’avoir aidée plus tôt, je pensais que ces petites couillasses allaient finir par se calmer un jour. Je te trouve très courageuse. » Il ne sait pas si ce sont les bons mots à employer, mais en tout cas, ce sont ceux qui lui viennent du fond du coeur. « A ta place, j’en connais qui se seraient pas repointés du tout au bahut après s’être fait si souvent emmerdé ! Un vrai coeur de spartiate tu as, bien joué. » Son sourire s’agrandit. Pour une fois, il essaie de bien faire les choses avec quelqu’un. C’est rare.
Invité
Invité
Re: sugar baby ☾ ft. yang jun ha | Jeu 6 Juil - 14:02 Citer EditerSupprimer
Sugar baby
junha sully ♡ nana bouh
Ses yeux tombent sur le sol, elle reste silencieuse. Elle évalue le pire et le moins pire. On ne se rend jamais assez compte de la chance qu’on a, jusqu’à ce qu’il nous tombe quelque chose d’encore plus terrible sur le coin du nez. Ca ne fait aucun doute qu’en termes de repas, Nana représente le bas du bas de la chaîne alimentaire ! Le petit plancton qu’on se réserve en cas d’estomac gribouille. ET SI CE GARCON C’ETAIT LE GRAND REQUIN BLANC DES OCEANS ? Elle aurait sans doute été plus à l’aise avec le groupe d’otaries prédatrices qui vient de s’enfuir… revenez… ne m’laissez pas… courage Nana, il est trop tard. « Non ! Ce n’est pas ce que je voulais dire ! » Il parle beaucoup et en vrai, il parle vite aussi. Elle ne comprend pas assez bien le coréen pour saisir l’étendu des nuances qu’il y met. Elle s’imagine déjà qu’elle s’est mal exprimée et qu’il s’insurge qu’elle puisse lui demander de sang-froid de quitter sa table. Alors que… elle n’y est pas du tout. Son pique de panique soudain semble l’atteindre et les expressions du garçon s’adoucissent, d’un sourire réconfortant qui ferait presque lâcher un sourire gêné à Nana. Le problème, c’est qu’elle comprend pas un traître mot de ce qu’il raconte. « Des… couillasses. » Elle regarde dans son assiette, est-ce que c’est le nom du plat que l’on sert aujourd’hui à la cantine ? Elle se sent tellement bête, pas même capable de s’exprimer, pas même capable de s’asseoir et alors, elle reste debout devant sa chaise, les doigts crispés sur son plateau. « Tu es venu pour m’aider ? » Elle dit de sa petite voix douce et timide. C’est vraiment honteux de savoir que tout le monde voit ça sans jamais réagir. Ca ne fait que quelques jours qu’elle est dans cette école mais alors, est-ce que jusqu’à la fin de sa scolarité ça va se passer comme ça ? Tout ça à cause de trois ou quatre filles qui ne l’aiment pas pour une raison qu’elle ignore. La réalité la frappe comme une lame en plein cœur. « Je ne connais pas ton nom… merci pour cette fois. Je vais aller m’excuser maintenant. Je ne voudrais pas qu’elles se méprennent pour la fin de la journée et… pour le reste de l’année. » Elle dit la gorge nouée. Il l’aide une fois et alors ? Ce sera pire les fois suivantes ! Elles ne lui passeront pas d’être allée se réfugier sous l’aile d’un chevalier mystérieux. Et ce chevalier mystérieux, elle ne le reverra sans doute jamais. Tu parles d’un courage de spartiate.
Mais elle est incapable de bouger. Il y a deux des filles qui attendent devant la porte de la cantine que la troisième (tartinée à la sauce du jour) revienne des toilettes. Nana n’aime pas les regards qu’elles lui lancent. Ils sont méchants et méprisants. Ils la glacent sur place et la seule chose qu’elle voudrait faire, c’est disparaître sous terre pour toujours. Tout ça doit se lire dans ses yeux. Elle n’a jamais été très douée pour cacher ce qu’elle ressent.
Mais elle est incapable de bouger. Il y a deux des filles qui attendent devant la porte de la cantine que la troisième (tartinée à la sauce du jour) revienne des toilettes. Nana n’aime pas les regards qu’elles lui lancent. Ils sont méchants et méprisants. Ils la glacent sur place et la seule chose qu’elle voudrait faire, c’est disparaître sous terre pour toujours. Tout ça doit se lire dans ses yeux. Elle n’a jamais été très douée pour cacher ce qu’elle ressent.
Invité
Invité
Re: sugar baby ☾ ft. yang jun ha | Dim 9 Juil - 23:05 Citer EditerSupprimer
Sugar baby
junha sully ♡ nana bouh
Plus il reste là assis en face d’elle, plus Jun Ha ne peut s’empêcher de penser que cette demoiselle est adorable. Dire qu’il l’a remarquée lors d’une session de repérage avec des potes… Il s’en voudrait presque d’avoir souillé sa délicate image alors qu’il était pris dans des actions aussi impures… D’un autre côté, sans ça, il ne l’aurait peut-être pas vue, et n’aurait pas été en mesure de lui venir en aide… Elle lui fait un peu penser à Togepi, ce pokémon tout petit et tout mignon à peine sorti de son oeuf. Un petit être sur lequel veiller, en somme. Mais comme à son habitude, Jun Ha s’emballe, que ce soit dans ses pensées ou ses paroles, dont le flot continuel semble assommer la demoiselle sans qu’il ne s'en rende compte. « C’est pas grave. C’est moi qui m’excuse, j’ai tendance à dire ce qui me passe par la tête alors, peut-être que je t’ai choquée. » C’est ce qu’il comprend lorsqu’elle répète son splendide couillasse. Jun Ha a tendance à oublier que tout le monde ne fait pas partie de sa bande de potes et que tout le monde n’est pas friand de la vulgarité dans le vocabulaire… Il hoche vigoureusement la tête à sa question. Bien sûr qu’il est venu pour l’aider ! C’est la moindre des choses à faire pour elle. A vrai dire, ça n’a pas trop de sens, dans la mesure où Jun Ha n’est pas le bon samaritain qui viendra en aide à la veuve et l’orphelin… Mais soit. Au final, ce qu’elle rajoute ensuite le choque trop pour qu’il enchaine tout de suite. Ce choc lui permet néanmoins de réaliser ce à quoi il n’avait pas fait attention plus tôt. « Eh. Je suis là maintenant. Tu n’as pas à avoir peur. » C’est un japonais un peu maladroit qui sort de ses lèvres, mais cela n’empêche pas son sourire de rester scotcher sur ses lèvres. L’air gêné, il finit par lever les yeux au ciel en faisant la grimace. « Attends. Tu es bien japonaise pas vrai ? Manquerait plus que je me sois trompé avec ton accent. Je voyage beaucoup avec mes parents donc j’ai appris deux trois trucs comme ça. » Sous ses airs, Jun Ha n’est pas un garçon complètement stupide, il ne fait juste jamais attention à rien. « Du coup, en échange d’un petit sourire, je vais te confier un secret, ok ? Mais tu dois me sourire d’abord. » Son père lui a toujours dit que les sourires allègent les esprits et que les rires soulagent les coeurs meurtris. Peut-être que ça pourrait l’aider à être moins tracassée ? Jun Ha comprend plus le japonais qu’il ne le parle, mais il décide de s’y remettre car peut-être qu’un peu de familiarité et ce qu’il faut à cette petite nouvelle qui doit faire face à bien plus de nouveauté qu’un lycée si on considère son accent. « Ne fais pas attention à ces filles-là. Plus tu leur donnes de l’importance, plus elles auront de l’emprise sur toi. Et puis eh. T’es plus toute seule maintenant. » Son sourire s’agrandit alors qu’il se redresse pour bomber le torse. « Le plus pur des beaux gosses est à tes côtés, rien qu’avec le pouvoir de ma jolie petite tête, tu devrais retrouver le sourire. »
Invité
Invité
Re: sugar baby ☾ ft. yang jun ha | Mer 9 Aoû - 12:56 Citer EditerSupprimer
Sugar baby
junha sully ♡ nana bouh
Je tends l’oreille aux notes nippones qui tombent de ses lèvres, d’un accent maladroit qui m’oblige à cligner des yeux plusieurs fois pour être certaine que je ne rêve pas ce que j’entends. Yi Ming disait que j’avais un super accent coréen ! Que mon japonais ne s’entendait presque plus ! La traîtresse, je savais bien qu’elle m’avait menti. Je me sens presque gênée de parler aussi mal, mon professeur d’histoire lui aussi a un peu de mal avec ma prononciation mais c’est parce qu’il est dur de la feuille… et qu’à ce que j’ai compris il ne porte pas ma patrie dans son cœur pour des raisons purement politiques, historiques et économiques. Comme ces filles qui se moquent de moi et qui me mènent la vie dure au lycée, lui non plus ne m’aime pas beaucoup pour mes origines. Pourtant face à ce garçon… c’est agréable d’entendre ma langue natale à l’école. Je me sens reposée, apaisée et beaucoup plus en confiance tout d’un coup. Personne ne se rend compte à quel point c’est compliqué de suivre des cours, des conversations et des journées entières remplies d’une langue qui n’est pas la sienne. On me prend pour une coréenne, ou ne me fait pas de cadeau sur les prononciations et le débit des phrases qu’on me lance. Pourtant je ne parle activement le coréen que depuis un an, avant je le balbutiais seulement pour impressionner Onee-chan et lui faire se sentir un peu plus comme chez elle, vu que ses parents biologiques étaient coréens et qu’elle a connu le coréen plutôt que le japonais toute sa vie. Alors entendre du japonais au milieu d’une journée aussi rude que celle-ci… ça me fait un bien fou.
J’acquiesce à sa question, les lèvres pincées d’anxiété à l’idée de ce qu’il sera capable de me dire. Un sourire ? Je regarde à droite, puis à gauche. Je me trouve un peu bête, raide comme un piquet et il me demande de sourire. Ma propension à obéir à tout ce que l’on me demande de faire est bien trop grande pour que je lui refuse sa demande. Je mords délicatement dans ma lèvre inférieure, hésitante et les doigts repliés sur le dossier de la chaise devant moi. Je n’ai pas envie de me forcer à sourire… alors je me concentre sur son sourire à lui, sur sa joie de vivre, la manière dont il s’adresse à moi et sur son accent vraiment marrant mais surtout très mignon à mes oreilles. « C’est un véritable secret ? » Je lui réponds en japonais de ma petite voix que l’on croirait tout droit sortie d’un manga et je me mets à imaginer tout ce qu’il pourrait me dire.
Je perds mon sourire quand je l’entends parler parce que franchement, je me sens un peu bafouée. C’est gentil… c’est terriblement gentil de sa part et vraiment, je me dis que c’est un garçon adorable. Mais il a l’air si sûr de lui et moi, je suis incapable d’ignorer les gens autour de moi. Alors si l’on me fait pression dessus, je me gorge du mal que l’on souhaite m’infliger et je me dis qu’avec ça, on me laissera peut-être tranquille. Il a raison, c’est une grossière erreur. Mais ce qui me fait tiquer, c’est la décontraction naturelle avec laquelle il me dit que je ne suis plus seule. Je ne sais plus quoi penser de lui, à mi-chemin entre le héros et l’arrogance, je suis perdue et j’attends un signe de sa part pour savoir s’il est sérieux ou s’il rigole. Je le fixe, bêtement et je relève rien au trou béant de narcissisme dans lequel il s’engouffre. « Comme toi tu as de l’emprise sur ces filles parce qu’elles essayent d’attirer ton attention ? » Je suis jeune mais je ne suis pas stupide et je crois bien avoir saisi le fond de sa pensée. « Les ignorer et les oublier, c’est impossible. Elles sont partout… mais je ne leur ai rien fait, ce sont elles qui s’assoient autour de moi en classe et moi… je… ne veux pas. » Je termine dans un souffle en fixant le bout de mes pieds au sol. « J’aime beaucoup quand tu me parles en japonais… et quand tu me parles en coréen, tu me parles lentement alors je te comprends… c’est agréable. » Je relève le visage et je lui souris, cette fois-ci ça n’a rien de forcé. « Tu n’es pas obligé de rester avec moi si tu n’en as pas envie. Je ne veux pas te retenir, je… je tâcherai d’appliquer tes conseils ! » Je lui parle en coréen cette fois-ci parce que je ne connais pas les limites de son japonais. Je retrouve un air sérieux et puis quelque part entre ma timidité et mes joues rougies, je trouve le courage de répondre à ses remarques fantasques. « Je ne pourrais pas te dire si ta tête est jolie par contre, je suis presque certaine qu’elle n’est pas petite. » D’un coréen un peu maladroit et chancelant, est-ce que je viens de sous-entendre sa grosse tête ? Faites que l’humour marche aussi bien en japonais qu’en coréen… Nana, tu prends beaucoup trop de risques aujourd’hui ! Mais un nouveau sourire, plus discret, plus ténu, perce le voile de mes lèvres.
J’acquiesce à sa question, les lèvres pincées d’anxiété à l’idée de ce qu’il sera capable de me dire. Un sourire ? Je regarde à droite, puis à gauche. Je me trouve un peu bête, raide comme un piquet et il me demande de sourire. Ma propension à obéir à tout ce que l’on me demande de faire est bien trop grande pour que je lui refuse sa demande. Je mords délicatement dans ma lèvre inférieure, hésitante et les doigts repliés sur le dossier de la chaise devant moi. Je n’ai pas envie de me forcer à sourire… alors je me concentre sur son sourire à lui, sur sa joie de vivre, la manière dont il s’adresse à moi et sur son accent vraiment marrant mais surtout très mignon à mes oreilles. « C’est un véritable secret ? » Je lui réponds en japonais de ma petite voix que l’on croirait tout droit sortie d’un manga et je me mets à imaginer tout ce qu’il pourrait me dire.
Je perds mon sourire quand je l’entends parler parce que franchement, je me sens un peu bafouée. C’est gentil… c’est terriblement gentil de sa part et vraiment, je me dis que c’est un garçon adorable. Mais il a l’air si sûr de lui et moi, je suis incapable d’ignorer les gens autour de moi. Alors si l’on me fait pression dessus, je me gorge du mal que l’on souhaite m’infliger et je me dis qu’avec ça, on me laissera peut-être tranquille. Il a raison, c’est une grossière erreur. Mais ce qui me fait tiquer, c’est la décontraction naturelle avec laquelle il me dit que je ne suis plus seule. Je ne sais plus quoi penser de lui, à mi-chemin entre le héros et l’arrogance, je suis perdue et j’attends un signe de sa part pour savoir s’il est sérieux ou s’il rigole. Je le fixe, bêtement et je relève rien au trou béant de narcissisme dans lequel il s’engouffre. « Comme toi tu as de l’emprise sur ces filles parce qu’elles essayent d’attirer ton attention ? » Je suis jeune mais je ne suis pas stupide et je crois bien avoir saisi le fond de sa pensée. « Les ignorer et les oublier, c’est impossible. Elles sont partout… mais je ne leur ai rien fait, ce sont elles qui s’assoient autour de moi en classe et moi… je… ne veux pas. » Je termine dans un souffle en fixant le bout de mes pieds au sol. « J’aime beaucoup quand tu me parles en japonais… et quand tu me parles en coréen, tu me parles lentement alors je te comprends… c’est agréable. » Je relève le visage et je lui souris, cette fois-ci ça n’a rien de forcé. « Tu n’es pas obligé de rester avec moi si tu n’en as pas envie. Je ne veux pas te retenir, je… je tâcherai d’appliquer tes conseils ! » Je lui parle en coréen cette fois-ci parce que je ne connais pas les limites de son japonais. Je retrouve un air sérieux et puis quelque part entre ma timidité et mes joues rougies, je trouve le courage de répondre à ses remarques fantasques. « Je ne pourrais pas te dire si ta tête est jolie par contre, je suis presque certaine qu’elle n’est pas petite. » D’un coréen un peu maladroit et chancelant, est-ce que je viens de sous-entendre sa grosse tête ? Faites que l’humour marche aussi bien en japonais qu’en coréen… Nana, tu prends beaucoup trop de risques aujourd’hui ! Mais un nouveau sourire, plus discret, plus ténu, perce le voile de mes lèvres.
Invité
Invité
Re: sugar baby ☾ ft. yang jun ha | Dim 19 Nov - 16:08 Citer EditerSupprimer
Sugar baby
junha sully ♡ nana bouh
Serait-il en train de trop en faire ? Jun Ha n’est même pas capable de voir cela. Enfin, oui et non. A son sens, il est surtout en train de faire beaucoup plus d’efforts qu’à son habitude, histoire de ne pas trop faire l’excité ou se montrer trop rustre en présence de cette fleur délicate. Mais peut-être n’est-ce encore pas assez ? Comment ne pas se poser la question, alors que la demoiselle lui faisant face ne semble pas trop apprécier l’idée de lui sourire. Bon, à croire que les conseils du père ne sont pas toujours très probants… Jun Ha peut comprendre, maintenant, pourquoi ces filles s’en prennent à elle. Pour une chose aussi insignifiante qu’un petit sourire, il la voit se plier à sa demande malgré le refus apparent que lui crie son corps, son attitude. Le sourire du jeune homme se fait brièvement plus désolé, jusqu’à être remplacé par une expression de choc face aux doutes qu’émet la demoiselle quant à l’authenticité du secret. « Je n’oserais te mentir, mon chère. » Il semble à Jun Ha qui a commis une erreur dans sa phrase, mais qu’importe ; sa cadette nipponne pourrait bien lui pardonner quelques petites fautes d’accord, n’est-ce pas ?
Quant à la raison qui pousse le sourire de la demoiselle à s’évanouir, ça non plus, Jun Ha n’en a aucune idée. Il paraît que sa voix a viré ultra grave depuis qu’il a mué y’a cinq ans, c’est peut-être ça l’effet que ça fait aux gens ? Mais donc personne lui a jamais dit qu’il parle comme un pompier ? Non, pas possible… Jun Ha met une main distraite sur sa gorge, puis finit par secouer la tête pour se reprendre. Toujours cette déconcentration… Qu’est-ce qu’elle avait dit déjà… Ah, oui. « Eh, j’y avais pas pensé comme ça, mais maintenant que tu le dis… » Il pose une main sur son épaule en la voyant baisser la tête pour fixer ses petits pieds. « Du coup, je peux te dire mon secret : ici, on m’appelle Jun Ha, mais mon vrai prénom, c’est Tao Ling. Comme toi, je ne viens pas de ce pays. » Il s’éclaircit la gorge en retirant sa main de son épaule, pour la cacher dans sa poche cette fois-ci. « Et même après des années à y être, je préfère toujours mon chez moi. Mais… Plutôt que de me laisser écraser parce que je suis étranger ou parce que cet endroit me fait chier, j’ai pris les choses en main. Et regarde, » finit-il en pointant la table du menton, en référence aux événements qui viennent tout juste de se dérouler avec ces bourreaux stupides. « Ca m’a plutôt bien réussi non ? On ne t’embêtera pas pour toujours. Tu viens d’où tu viens, et timide ou excentrique, tu es toi. Y’a pas à se laisser impressionner par des imbéciles. Encore moins par moi. » Ce sont ses lèvres qu’il indique du doigt, en référence cette fois-ci au sourire qu’elle a forcé quelques instants plus tôt pour ne pas le froisser sans doute. Jun Ha quant à lui, à presque envie de bomber le torse, c’est qu’il pourrait carrément être un grand frère en fait, putain que de bons conseils ! Fier de son nouveau talent, son sourire s’agrandit. Ce mélange de langues lui donne quand même un peu mal à la tête, alors il reste sur du coréen pour l’instant, bien qu’il fasse attention à ne pas parler trop vite pour ne pas perdre la demoiselle. Mais peut-être qu’être mort de rire ne va pas trop aider son affaire… « Aaah tu vois, je sens que t’as le potentiel ironique qui sommeille, merci d’avouer que j’ai une grosse tête. La grosse tête. En fait je suis pas trop sûr d’avoir compris, mais ça me fait rire, alors voici une nouvelle raison pour qu’on reste ensemble. »
Quant à la raison qui pousse le sourire de la demoiselle à s’évanouir, ça non plus, Jun Ha n’en a aucune idée. Il paraît que sa voix a viré ultra grave depuis qu’il a mué y’a cinq ans, c’est peut-être ça l’effet que ça fait aux gens ? Mais donc personne lui a jamais dit qu’il parle comme un pompier ? Non, pas possible… Jun Ha met une main distraite sur sa gorge, puis finit par secouer la tête pour se reprendre. Toujours cette déconcentration… Qu’est-ce qu’elle avait dit déjà… Ah, oui. « Eh, j’y avais pas pensé comme ça, mais maintenant que tu le dis… » Il pose une main sur son épaule en la voyant baisser la tête pour fixer ses petits pieds. « Du coup, je peux te dire mon secret : ici, on m’appelle Jun Ha, mais mon vrai prénom, c’est Tao Ling. Comme toi, je ne viens pas de ce pays. » Il s’éclaircit la gorge en retirant sa main de son épaule, pour la cacher dans sa poche cette fois-ci. « Et même après des années à y être, je préfère toujours mon chez moi. Mais… Plutôt que de me laisser écraser parce que je suis étranger ou parce que cet endroit me fait chier, j’ai pris les choses en main. Et regarde, » finit-il en pointant la table du menton, en référence aux événements qui viennent tout juste de se dérouler avec ces bourreaux stupides. « Ca m’a plutôt bien réussi non ? On ne t’embêtera pas pour toujours. Tu viens d’où tu viens, et timide ou excentrique, tu es toi. Y’a pas à se laisser impressionner par des imbéciles. Encore moins par moi. » Ce sont ses lèvres qu’il indique du doigt, en référence cette fois-ci au sourire qu’elle a forcé quelques instants plus tôt pour ne pas le froisser sans doute. Jun Ha quant à lui, à presque envie de bomber le torse, c’est qu’il pourrait carrément être un grand frère en fait, putain que de bons conseils ! Fier de son nouveau talent, son sourire s’agrandit. Ce mélange de langues lui donne quand même un peu mal à la tête, alors il reste sur du coréen pour l’instant, bien qu’il fasse attention à ne pas parler trop vite pour ne pas perdre la demoiselle. Mais peut-être qu’être mort de rire ne va pas trop aider son affaire… « Aaah tu vois, je sens que t’as le potentiel ironique qui sommeille, merci d’avouer que j’ai une grosse tête. La grosse tête. En fait je suis pas trop sûr d’avoir compris, mais ça me fait rire, alors voici une nouvelle raison pour qu’on reste ensemble. »
Invité
Invité
Re: sugar baby ☾ ft. yang jun ha | Ven 15 Déc - 18:38 Citer EditerSupprimer
Sugar baby
junha sully ♡ nana bouh
La main qu’il pose sur son épaule la fait sursauter. Des gestes comme ceux-là, elle n’y est pas habituée et venant d’un garçon encore moins. Pourtant elle le fixe en silence et sans laisser la moindre indication que peut-être, elle retient son souffle à cette subite proximité. « Tao Ling… c’est joli » elle répond simplement.
Il est excentrique, il parle fort et il parle beaucoup. Son repas refroidit mais Nana prend le temps de l’écouter. Il lui en faut du temps pour comprendre qu’il ne lui veut pas de mal. Il est si joyeux qu’il arracherait presque un sourire à son adorable petite bouille. Mais elle reste étonnée. Ses yeux ouverts grands comme des billes et ses joues de hamster qui lui donnent l’air d’une gamine du primaire.
Elle acquiesce. Elle serait incapable de lui faire la promesse qu’à la venir elle ne se laisserait plus intimidée et qu’elle ne se laisserait plus marcher sur les pieds. Mais il parle si vite et tellement qu’elle enchaîne à l’écouter, parfois même sans saisir les pointes d’humour et ses expressions. « Tu veux que toi et moi on reste ensemble ? » Sa petite voix demande et ses yeux clignotent comme des guirlandes de Noël. C’est tout ce qu’elle a retenu de son monologue décousu mais pour la première fois, un véritable sourire nait au coin de ses lèvres. Et celui-là est vrai parce que ses yeux aussi lui sourient timidement. « Est-ce que… Jun Ha… tu veux bien manger avec moi ? » Ses pommettes deviennent toutes roses à cette demande d’amitié soudaine. « Moi je n’ai qu’un seul prénom » elle lui confie en jouant avec ses doigts nerveusement « je m’appelle Miura Nana » elle dit en s’inclinant à lui.
Il est excentrique, il parle fort et il parle beaucoup. Son repas refroidit mais Nana prend le temps de l’écouter. Il lui en faut du temps pour comprendre qu’il ne lui veut pas de mal. Il est si joyeux qu’il arracherait presque un sourire à son adorable petite bouille. Mais elle reste étonnée. Ses yeux ouverts grands comme des billes et ses joues de hamster qui lui donnent l’air d’une gamine du primaire.
Elle acquiesce. Elle serait incapable de lui faire la promesse qu’à la venir elle ne se laisserait plus intimidée et qu’elle ne se laisserait plus marcher sur les pieds. Mais il parle si vite et tellement qu’elle enchaîne à l’écouter, parfois même sans saisir les pointes d’humour et ses expressions. « Tu veux que toi et moi on reste ensemble ? » Sa petite voix demande et ses yeux clignotent comme des guirlandes de Noël. C’est tout ce qu’elle a retenu de son monologue décousu mais pour la première fois, un véritable sourire nait au coin de ses lèvres. Et celui-là est vrai parce que ses yeux aussi lui sourient timidement. « Est-ce que… Jun Ha… tu veux bien manger avec moi ? » Ses pommettes deviennent toutes roses à cette demande d’amitié soudaine. « Moi je n’ai qu’un seul prénom » elle lui confie en jouant avec ses doigts nerveusement « je m’appelle Miura Nana » elle dit en s’inclinant à lui.
Invité
Invité
Re: sugar baby ☾ ft. yang jun ha | Sam 10 Fév - 12:01 Citer EditerSupprimer
Sugar baby
junha sully ♡ nana bouh
Son sursaut le déroute, mais Jun Ha réalise qu’il se montre peut-être un peu trop avenant avec cette petite demoiselle si différente de lui. Sans brusquerie, il ramène sa main contre lui, parant ses lèvres d’un léger sourire. C’est son défaut depuis toujours ; il s’emballe, il s’emballe. Combien de fois avait-il été incompris enfant à cause de son hyperactivité débordante ? Il hausse les sourcils à la courbette, mais la lui rend lui même avec une légère inclinaison du buste. Vu comme elle le fixe, elle doit penser que c’est un ovni. Peut-être que tu devrais songer à te reprendre Jun Ha? Argh, mais c’est si difficile-
Surtout lorsqu’elle se montre si adorable. Il n’est pas habitué lui, à tant de mignonnité. Faut dire qu’entre Olympe et Bao Hai, il n’est pas vraiment servi… La pensée qui lui vient de ces deux demoiselles manque de le faire s’étouffer, alors il s’éclaircit bizarrement la gorge, ce qui doit donner une mauvaise impression au vu des paroles que la demoiselle vient de lui adresser. Mais lorsqu’il la voit sourire, c’est un monde nouveau qui s’éclaire à lui, plein de bonbons et de piou-pious en peluche. « Mais bien sûr ! Attention, c’est la dernière fois que tu me demandes ça, ok. Oui bon… Je suis peut-être ambitieux mais un jour, tu viendras me tirer par le bras sans me demander mon avis, tu verras. C’est ce que font les amis après tout. » Bon ou peut-être les siens, faut dire que Jun Ha n’est pas la personne la plus polie dans ce pays ni la moins pourrie gâtée. Mais vraiment, il va s’évanouir. Même son nom est mignon. Il lui fait un signe de tête en retour, avant de la gratifier d’un immense sourire. « Un seul prénom mais un parfait prénom ! Je suis ravi de faire ta connaissance, Nana. Soyons amis. » En signe de paix, j’attrape la pomme sur mon plateau et la met sur le sien. « Voilà. C’est la pomme de l’amitié. Comme ça, à l’avenir, à chaque fois qu’on mangera une pomme, on pensera à l’un et l’autre. Si t’es triste un jour… Mange une pomme. Ce sera comme être avec moi. » C’est presque mignon comme image.
Surtout lorsqu’elle se montre si adorable. Il n’est pas habitué lui, à tant de mignonnité. Faut dire qu’entre Olympe et Bao Hai, il n’est pas vraiment servi… La pensée qui lui vient de ces deux demoiselles manque de le faire s’étouffer, alors il s’éclaircit bizarrement la gorge, ce qui doit donner une mauvaise impression au vu des paroles que la demoiselle vient de lui adresser. Mais lorsqu’il la voit sourire, c’est un monde nouveau qui s’éclaire à lui, plein de bonbons et de piou-pious en peluche. « Mais bien sûr ! Attention, c’est la dernière fois que tu me demandes ça, ok. Oui bon… Je suis peut-être ambitieux mais un jour, tu viendras me tirer par le bras sans me demander mon avis, tu verras. C’est ce que font les amis après tout. » Bon ou peut-être les siens, faut dire que Jun Ha n’est pas la personne la plus polie dans ce pays ni la moins pourrie gâtée. Mais vraiment, il va s’évanouir. Même son nom est mignon. Il lui fait un signe de tête en retour, avant de la gratifier d’un immense sourire. « Un seul prénom mais un parfait prénom ! Je suis ravi de faire ta connaissance, Nana. Soyons amis. » En signe de paix, j’attrape la pomme sur mon plateau et la met sur le sien. « Voilà. C’est la pomme de l’amitié. Comme ça, à l’avenir, à chaque fois qu’on mangera une pomme, on pensera à l’un et l’autre. Si t’es triste un jour… Mange une pomme. Ce sera comme être avec moi. » C’est presque mignon comme image.
Contenu sponsorisé
Page 1 sur 2 • 1, 2