WOOKIE ⭐︎ you can't get lost if you don't know where you're going
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WOOKIE ⭐︎ you can't get lost if you don't know where you're going | Mar 4 Avr - 12:30 Citer EditerSupprimer
you can't get lost if you don't know where you're going
Sung Wook & Syu
Ce que je sens, c'est un immense découragement, une sensation d'isolement insupportable, une peur perpétuelle d'un malheur vague, une défiance complète de mes forces, une absence totale de désirs, une impossibilité de trouver un amusement quelconque… Je me demande sans cesse : à quoi bon ceci ? à quoi bon cela ? C'est le véritable esprit du spleen.
Contrairement à la dernière fois, les deux personnes ne sont pas assises au fond d'un café, dans un coin un peu sombre mais cosy, elles sont dehors, sous un beau soleil d'avril à profiter d'une magnifique journée en attendant les giboulées. Malgré l'air frais qui souffle de temps à autres, Syu se promène dans une jolie petite robe à fleurs et des talons hauts. C'est elle qui a appelé son petit frère et confident pour lui parler. Tant de choses se sont passées depuis la dernière fois qu'ils se sont vus. Si elle ne nage pas encore tout à fait dans le bonheur à cause d'un travail mal rémunéré, dès qu'elle rentre chez elle et retrouve son fils ou reçoit un message de ce type qui a toujours le chic pour la faire sourire malgré son attitude bourrue, elle se sent à nouveau presque entièrement heureuse. Si seulement la menace de se voir enlever son fils ne pendait pas au-dessus de sa tête comme une épée de Damoclès prête à la transpercer. Elle a offert une boisson à son ami et sirote sa tasse de thé à la fleur de cerisier avec un petit peu de bonheur. Les oiseaux chantent, les rayons du soleil se reflètent sur le vers des feuilles. Bref, le bonheur du printemps.
Sung Wook la regarde d'un air un peu suspicieux. Il n'a pas l'air de croire totalement en son bonheur. Elle comprend. Bêtement, elle lui a raconté l'histoire avec Jae. Le commencement. Alors elle peut comprendre qu'il ne soit pas particulièrement ravi de la voir si heureuse avec lui. Sur ce point, il lui fait penser à Bom Chan, à la différence près que Sung Wook la laisse faire ses propres choix sans contester. Il ne tente pas de l'en dissuader. Ne me regarde pas comme ça, tu m'angoisses ! Elle laisse échapper un petit rire et secoue la tête avant de replacer une longue mèche de cheveux bruns derrière son oreille. Son regard est attiré par un homme en costume suivi par deux hommes plutôt musclés, tels deux armoires à glace. Il ressemble tellement à un yakuza qu'elle rit sous sa barbe. Il prend bien soin de nous, tu sais. Et puis Shin Bom l'adore, je n'ai même pas à le convaincre. Elle agite la main mais son regard se pose à nouveau sur l'homme accompagné. Il est curieux car il lui rappelle quelqu'un mais elle serait incapable de mettre le doigt dessus. Ça lui parait pourtant tellement proche. Dis, Sung Wook... Elle fait un signe de la tête vers l'homme en question mais avant qu'elle ait pu formuler sa question, son ami a déjà réagi.
Sung Wook la regarde d'un air un peu suspicieux. Il n'a pas l'air de croire totalement en son bonheur. Elle comprend. Bêtement, elle lui a raconté l'histoire avec Jae. Le commencement. Alors elle peut comprendre qu'il ne soit pas particulièrement ravi de la voir si heureuse avec lui. Sur ce point, il lui fait penser à Bom Chan, à la différence près que Sung Wook la laisse faire ses propres choix sans contester. Il ne tente pas de l'en dissuader. Ne me regarde pas comme ça, tu m'angoisses ! Elle laisse échapper un petit rire et secoue la tête avant de replacer une longue mèche de cheveux bruns derrière son oreille. Son regard est attiré par un homme en costume suivi par deux hommes plutôt musclés, tels deux armoires à glace. Il ressemble tellement à un yakuza qu'elle rit sous sa barbe. Il prend bien soin de nous, tu sais. Et puis Shin Bom l'adore, je n'ai même pas à le convaincre. Elle agite la main mais son regard se pose à nouveau sur l'homme accompagné. Il est curieux car il lui rappelle quelqu'un mais elle serait incapable de mettre le doigt dessus. Ça lui parait pourtant tellement proche. Dis, Sung Wook... Elle fait un signe de la tête vers l'homme en question mais avant qu'elle ait pu formuler sa question, son ami a déjà réagi.
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Re: WOOKIE ⭐︎ you can't get lost if you don't know where you're going | Ven 14 Avr - 23:44 Citer EditerSupprimer
Il lui avait fallu s’armer de courage pour enfin se décider à quitter sa chambre et le confort de son matelas sur lequel il somnolait depuis plusieurs heures. Mais il avait promis à sa noona de la rejoindre et de passer un moment avec elle. Il lui devait bien cette escapade après s’être absenté aussi longtemps. Wook et Syu marchaient tranquillement alors que les timides rayons du soleil venaient caresser leurs visages épuisés par un rythme de travail sans doute trop important pour eux. Cette rencontre était le moyen pour eux de reprendre leur souffle et d’oublier par la même occasion tous les problèmes qui s’accumulaient dans leurs vies respectives. Après avoir trottiné plusieurs minutes, ils prennent finalement place à l’une des tables d’un café qui bordaient la rue. Le coréen écoutait son amie lui assurer une nouvelle fois qu’elle était parfaitement heureuse. Il levait un sourcil dubitatif, après tout ce qu’il a entendu de cette histoire, il doutait encore qu’elle ne finisse avec le cœur brisé. « Si tu le dis… » Il laissa échapper un soupire. « Arrête d’angoisser ! Ce n’est pas ma relation, et si tu estimes que tout se passes bien, je n’ai rien à redire ! » Les mots lui échappaient un peu trop durement, mais l’agacement qu’il ressentait lui donnait l’impression d’une journée qui s’étirait un peu trop. Tout lui semblait inutile, dénué de sens, si bien qu’il tentait de sourire à Syu qui semblait radieuse, mais il n’arrivait pas à penser à autre chose qu’à cette ombre qui planait au-dessus de lui. Cette sensation qui lui glaçait le sang sans réellement savoir pourquoi. Ce ne fut que lorsque son amie attira son attention vers un homme finement habillé, entouré de quelques malabars au regard quelconque mais aux bras suffisamment épais pour que l’on puisse deviner que derrière leurs iris vident se cachaient de redoutables hommes de mains. Il ne laissa pas le temps à son amie de finir sa phrase qu’il l’entrainait déjà par le bras, abandonnant leurs boissons encore intactes. Il n’avait pas fait attention à l’endroit où ils se rendaient, et s’il avait été suffisamment alerte, il aurait entrainé Syu bien loin de ce quartier d’affaire dans lequel son géniteur y avait son bureau. Le coréen avait réussi à éviter son père depuis plusieurs semaines maintenant, si bien qu’il savait pertinemment que leur prochaine rencontre s’annonçait particulièrement douloureuse pour lui. Jamais il n’avait réussi à lui échapper à ce point. Il courrait à grandes enjambées, tirant derrière lui, la coréenne qui n’avait aucune idée de son changement de comportement si soudain. Elle allait ouvrir la bouche, parler et les faire repérer. Non, tais-toi, pas maintenant. Mais il ne pourrait pas lui intimer le silence sans paroles. Il choisit alors une petite ruelle dans laquelle il s’engouffra, obligeant Syu à lui faire face. « Chut ! Ne dis rien, ne pose pas de question, et surtout ne parles pas ! » Sung Wook tenta un regard vers la rue dans laquelle se mêlait la raison de sa terreur et l’agitation banale des passants. Ils ne se rendraient jamais compte à quel point cet homme si bien entouré était un monstre. Un démon qui se repaissait de la douleur et de la violence d’un être qui ne cherchait pourtant que sa libération totale. Se défaire de son emprise était son combat quotidien, mais aussi une cause si difficile qu’il était encore incapable de trouver une solution viable pour se défaire de ses griffes acérées. Au même moment, son téléphone se mit à vibrer dans la poche de son jean. Il n’avait pas besoin de regarder le numéro ou le nom qui s’y afficherait, il savait que c’était lui. D’un geste nerveux, il s’empara de l’appareil, le doigt barrant ses lèvres pour demander à Syu le silence le plus total. « QUOI ? … Je suis sur le campus dans mon dortoir qu’est-ce que ça peut te faire ?... C’est ça oui ! Tu as sans doute encore croisé un sosie, c’est dommage tu aurais presque pu… » Il s’arrêta avant d’en dire plus et raccrocha sans plus attendre. Un nouveau coup d’œil vers la circulation, et il pouvait clairement voir la voiture de luxe de son père. Ils étaient foutus. « Noona … il faut qu’on parte, je ne peux pas t’expliquer pourquoi, mais il faut qu’on se tire d’ici, vite et discrètement ! »
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Sung Wook & Syu
Ce que je sens, c'est un immense découragement, une sensation d'isolement insupportable, une peur perpétuelle d'un malheur vague, une défiance complète de mes forces, une absence totale de désirs, une impossibilité de trouver un amusement quelconque… Je me demande sans cesse : à quoi bon ceci ? à quoi bon cela ? C'est le véritable esprit du spleen.
Il lui avait fallu s’armer de courage pour enfin se décider à quitter sa chambre et le confort de son matelas sur lequel il somnolait depuis plusieurs heures. Mais il avait promis à sa noona de la rejoindre et de passer un moment avec elle. Il lui devait bien cette escapade après s’être absenté aussi longtemps. Wook et Syu marchaient tranquillement alors que les timides rayons du soleil venaient caresser leurs visages épuisés par un rythme de travail sans doute trop important pour eux. Cette rencontre était le moyen pour eux de reprendre leur souffle et d’oublier par la même occasion tous les problèmes qui s’accumulaient dans leurs vies respectives. Après avoir trottiné plusieurs minutes, ils prennent finalement place à l’une des tables d’un café qui bordaient la rue. Le coréen écoutait son amie lui assurer une nouvelle fois qu’elle était parfaitement heureuse. Il levait un sourcil dubitatif, après tout ce qu’il a entendu de cette histoire, il doutait encore qu’elle ne finisse avec le cœur brisé. « Si tu le dis… » Il laissa échapper un soupire. « Arrête d’angoisser ! Ce n’est pas ma relation, et si tu estimes que tout se passes bien, je n’ai rien à redire ! » Les mots lui échappaient un peu trop durement, mais l’agacement qu’il ressentait lui donnait l’impression d’une journée qui s’étirait un peu trop. Tout lui semblait inutile, dénué de sens, si bien qu’il tentait de sourire à Syu qui semblait radieuse, mais il n’arrivait pas à penser à autre chose qu’à cette ombre qui planait au-dessus de lui. Cette sensation qui lui glaçait le sang sans réellement savoir pourquoi. Ce ne fut que lorsque son amie attira son attention vers un homme finement habillé, entouré de quelques malabars au regard quelconque mais aux bras suffisamment épais pour que l’on puisse deviner que derrière leurs iris vident se cachaient de redoutables hommes de mains. Il ne laissa pas le temps à son amie de finir sa phrase qu’il l’entrainait déjà par le bras, abandonnant leurs boissons encore intactes. Il n’avait pas fait attention à l’endroit où ils se rendaient, et s’il avait été suffisamment alerte, il aurait entrainé Syu bien loin de ce quartier d’affaire dans lequel son géniteur y avait son bureau. Le coréen avait réussi à éviter son père depuis plusieurs semaines maintenant, si bien qu’il savait pertinemment que leur prochaine rencontre s’annonçait particulièrement douloureuse pour lui. Jamais il n’avait réussi à lui échapper à ce point. Il courrait à grandes enjambées, tirant derrière lui, la coréenne qui n’avait aucune idée de son changement de comportement si soudain. Elle allait ouvrir la bouche, parler et les faire repérer. Non, tais-toi, pas maintenant. Mais il ne pourrait pas lui intimer le silence sans paroles. Il choisit alors une petite ruelle dans laquelle il s’engouffra, obligeant Syu à lui faire face. « Chut ! Ne dis rien, ne pose pas de question, et surtout ne parles pas ! » Sung Wook tenta un regard vers la rue dans laquelle se mêlait la raison de sa terreur et l’agitation banale des passants. Ils ne se rendraient jamais compte à quel point cet homme si bien entouré était un monstre. Un démon qui se repaissait de la douleur et de la violence d’un être qui ne cherchait pourtant que sa libération totale. Se défaire de son emprise était son combat quotidien, mais aussi une cause si difficile qu’il était encore incapable de trouver une solution viable pour se défaire de ses griffes acérées. Au même moment, son téléphone se mit à vibrer dans la poche de son jean. Il n’avait pas besoin de regarder le numéro ou le nom qui s’y afficherait, il savait que c’était lui. D’un geste nerveux, il s’empara de l’appareil, le doigt barrant ses lèvres pour demander à Syu le silence le plus total. « QUOI ? … Je suis sur le campus dans mon dortoir qu’est-ce que ça peut te faire ?... C’est ça oui ! Tu as sans doute encore croisé un sosie, c’est dommage tu aurais presque pu… » Il s’arrêta avant d’en dire plus et raccrocha sans plus attendre. Un nouveau coup d’œil vers la circulation, et il pouvait clairement voir la voiture de luxe de son père. Ils étaient foutus. « Noona … il faut qu’on parte, je ne peux pas t’expliquer pourquoi, mais il faut qu’on se tire d’ici, vite et discrètement ! »
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Re: WOOKIE ⭐︎ you can't get lost if you don't know where you're going | Mar 25 Avr - 22:33 Citer EditerSupprimer
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Sung Wook & Syu
Ce que je sens, c'est un immense découragement, une sensation d'isolement insupportable, une peur perpétuelle d'un malheur vague, une défiance complète de mes forces, une absence totale de désirs, une impossibilité de trouver un amusement quelconque… Je me demande sans cesse : à quoi bon ceci ? à quoi bon cela ? C'est le véritable esprit du spleen.
Syu baisse les yeux quand il lui répond de ne pas s'en faire. Elle ne peut pas ne pas s'en faire. Sa relation avec Jae lui procure tellement de bonheur mais à la fois tellement de nervosité et d'angoisse que parfois, elle se réveille au milieu de la nuit pour relire leurs messages ou vérifier qu'il est bien là, allongé à côté d'elle. Souvent, après ça, elle finit recroquevillée dans ses bras alors qu'il est profondément endormi et ne se rend même pas compte qu'elle manipule ses bras jusqu'à ce qu'ils l'entourent afin qu'elle se sente suffisamment en sécurité pour se rendormir. Mais elle voit bien qu'insister avec Sung Wook ne sert à rien et égoïstement, elle se dit qu'elle aimerait bien juste un peu plus d'attention de la part de son ami pour ne pas se sentir complètement seule. Cependant, non seulement la jeune femme sait se rendre compte qu'il n'est pas dans son état normale mais, suite à sa remarque sur l'homme ressemblant comme deux gouttes d'eau à un yakuza, il a tôt fait de l'attraper par le poignet de manière un peu brutale pour l'attirer avec lui dans une ruelle, dissimulée à la vue d'on ne sait qui. Choquée et un peu effrayée, Syu le fixe avec de grands yeux et ouvre la bouche, s'apprêtant à protester, lui demander ce qu'il se passe, quand il lui intime le silence. Un peu à contre-coeur, elle lui obéit et reste silencieuse, plaquée contre le mur de l'immeuble. Elle observe autour d'eux mais ne voit personne en vue, personne que Sung Wook regarde.
Mais quoi ? Ses lèvres bougent pour former des mots d'incompréhension mais aucun son ne s'en échappe. Elle obéit à Sung Wook surtout parce qu'elle a une confiance aveugle en lui et sait qu'il ne lui fera jamais de mal ou ne la mettra jamais en danger. Au moins volontairement. Sans que la jeune femme s'en rende compte, sa main s'est refermée autour de son bras libre et le serre nerveusement. Elle écoute sa conversation téléphonique, un peu sous le choc et sans rien y comprendre. A qui parle-t-il ainsi ? Et voilà qu'il veut l'enlever quelque part, sans lui donner de raison. Non ! Cette fois, elle ne baisse pas la voix et refuse de bouger. Qu'est-ce qu'il se passe, tout d'un coup !? Ce n'est qu'alors qu'elle se rend compte que le café froid — heureusement — s'est renversé sur son haut et son jean. Elle frissonne un peu et lui jette un regard noir mais elle ne le repousse pas. Depuis le temps, elle a appris que ce n'était pas la solution. Pour l'avoir vécu, c'est juste douloureux. Un long soupire échappe ses lèvres rosées. Soit tu m'expliques ce qu'il se passe, soit je hurle à l'aide.
Mais quoi ? Ses lèvres bougent pour former des mots d'incompréhension mais aucun son ne s'en échappe. Elle obéit à Sung Wook surtout parce qu'elle a une confiance aveugle en lui et sait qu'il ne lui fera jamais de mal ou ne la mettra jamais en danger. Au moins volontairement. Sans que la jeune femme s'en rende compte, sa main s'est refermée autour de son bras libre et le serre nerveusement. Elle écoute sa conversation téléphonique, un peu sous le choc et sans rien y comprendre. A qui parle-t-il ainsi ? Et voilà qu'il veut l'enlever quelque part, sans lui donner de raison. Non ! Cette fois, elle ne baisse pas la voix et refuse de bouger. Qu'est-ce qu'il se passe, tout d'un coup !? Ce n'est qu'alors qu'elle se rend compte que le café froid — heureusement — s'est renversé sur son haut et son jean. Elle frissonne un peu et lui jette un regard noir mais elle ne le repousse pas. Depuis le temps, elle a appris que ce n'était pas la solution. Pour l'avoir vécu, c'est juste douloureux. Un long soupire échappe ses lèvres rosées. Soit tu m'expliques ce qu'il se passe, soit je hurle à l'aide.
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Re: WOOKIE ⭐︎ you can't get lost if you don't know where you're going | Jeu 8 Juin - 12:35 Citer EditerSupprimer
Il se doutait bien qu’il lui fait peur, qu’elle devait elle aussi se sentir en danger après l’avoir tiré si soudainement dans une impasse. Mais le coréen ignorait comment réagir, il ne voulait certainement pas que son géniteur ne le découvre, et surtout pas en compagnie d’une autre femme que celle qu’il lui a promise il y a quelques années déjà. Croiser le chemin de son père était un risque trop grand, impliquant un danger auquel Syu ne saurait en aucun cas faire face. Elle ne pourrait rien faire à vrai dire, Wook le savait, puisque lui aussi restait une marionnette entre ses mains. Telle une poupée de chiffon qu’il se plaisait à écraser encore et encore, pour le plier toujours plus à sa volonté, celle de faire de lui un jeune homme docile dont il pourrait se servir jusqu’à l’épuiser. Alors sans prendre la peine de prévenir Syu, sans même chercher à la ménager, il l’obligeait à se terrer et se taire. D’un regard il lui intimait de ne rien dire alors qu’il tentait de couper court à la conversation téléphonique avec son père. Il sentait la main de son amie étreindre son bras, une emprise emplie de frayeur et d’inquiétude. Mais elle refusa le silence. Il n’en fallait pas plus au coréen pour sentir la patience le quitter. « Il ne se passe rien ! Reste tranquille d’accord ? » Les mots étaient brusques, teinté de cette brutalité qui le caractérisait alors qu’il ne tenait pas en place. Comment échapper à son pire cauchemar ? Le coréen tentait de se ressaisir, desserrant la main de Syu toujours accrochée à lui, il faisait les cents pas, l’esprit embrumé, ravagé par des souvenirs qu’il aurait préféré oublier. Des flashs qui s’imposaient à lui, un avertissement qu’il ne connaissait que trop bien. Le fil de ses pensées lui échappait. Il ne pouvait rien dire, il ne pouvait lui avouer que son père menaçait sa vie chaque fois qu’il le croisait. Mais elle se trouvait prise au piège, il l’avait entrainé dans son monde sans le vouloir. « Hurler ne te servira à rien noona… je ne… je ne peux pas t’en dire plus, il faut que tu me fasses confiance ! » Il échappa un soupir lourd de sens, une frustration qu’il était incapable de contenir davantage. Comment fuir ? « Il y a… » commença-t-il. Mais les mots se perdaient, ils n’étaient pas assez fort, pas assez précis pour expliquer cette vie torturée. « Disons que j’ai quelques cadavres dans mes placards… » Il s’arrêta finalement pour lui faire face, las de devoir fuir cette réalité. Mais il ne pouvait en aucun cas la lui imposer, alors, usant de sa capacité à mentir, il préférait lui servir une histoire digne des plus grands films d’action plutôt que de lui avouer sa faiblesse face à son propre sang. « J’ai fait de mauvaises rencontres… et disons qu’il m’en veut, qu’ils m’en veulent. Je ne peux pas courir le risque de t’exposer, alors tu vas attendre ici, le temps que je les éloigne. D’accord ? » La mâchoire crispée trahissait la haine et la colère qui déferlaient dans ses veines, incapable de garder son sang-froid, il ignora royalement l’état de Syu, après tout, la protéger était plus important qu’une tâche de café ! Il fit volte-face, prêt à se jeter dans la gueule du loup pour permettre à Syu de fuir, mais encore une fois, elle le retint, attrapant son bras de justesse. La panique s’empara de lui, et il poussa la coréenne contre le mur, craignant qu’elle n’ait pu être repérée à son tour. « Noona… » Un nouveau soupir, les lèvres tremblantes, il ressemblait à un prédateur à l’affut du moindre mouvement, prêt à fondre sur sa proie.
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Sung Wook & Syu
Ce que je sens, c'est un immense découragement, une sensation d'isolement insupportable, une peur perpétuelle d'un malheur vague, une défiance complète de mes forces, une absence totale de désirs, une impossibilité de trouver un amusement quelconque… Je me demande sans cesse : à quoi bon ceci ? à quoi bon cela ? C'est le véritable esprit du spleen.
Il se doutait bien qu’il lui fait peur, qu’elle devait elle aussi se sentir en danger après l’avoir tiré si soudainement dans une impasse. Mais le coréen ignorait comment réagir, il ne voulait certainement pas que son géniteur ne le découvre, et surtout pas en compagnie d’une autre femme que celle qu’il lui a promise il y a quelques années déjà. Croiser le chemin de son père était un risque trop grand, impliquant un danger auquel Syu ne saurait en aucun cas faire face. Elle ne pourrait rien faire à vrai dire, Wook le savait, puisque lui aussi restait une marionnette entre ses mains. Telle une poupée de chiffon qu’il se plaisait à écraser encore et encore, pour le plier toujours plus à sa volonté, celle de faire de lui un jeune homme docile dont il pourrait se servir jusqu’à l’épuiser. Alors sans prendre la peine de prévenir Syu, sans même chercher à la ménager, il l’obligeait à se terrer et se taire. D’un regard il lui intimait de ne rien dire alors qu’il tentait de couper court à la conversation téléphonique avec son père. Il sentait la main de son amie étreindre son bras, une emprise emplie de frayeur et d’inquiétude. Mais elle refusa le silence. Il n’en fallait pas plus au coréen pour sentir la patience le quitter. « Il ne se passe rien ! Reste tranquille d’accord ? » Les mots étaient brusques, teinté de cette brutalité qui le caractérisait alors qu’il ne tenait pas en place. Comment échapper à son pire cauchemar ? Le coréen tentait de se ressaisir, desserrant la main de Syu toujours accrochée à lui, il faisait les cents pas, l’esprit embrumé, ravagé par des souvenirs qu’il aurait préféré oublier. Des flashs qui s’imposaient à lui, un avertissement qu’il ne connaissait que trop bien. Le fil de ses pensées lui échappait. Il ne pouvait rien dire, il ne pouvait lui avouer que son père menaçait sa vie chaque fois qu’il le croisait. Mais elle se trouvait prise au piège, il l’avait entrainé dans son monde sans le vouloir. « Hurler ne te servira à rien noona… je ne… je ne peux pas t’en dire plus, il faut que tu me fasses confiance ! » Il échappa un soupir lourd de sens, une frustration qu’il était incapable de contenir davantage. Comment fuir ? « Il y a… » commença-t-il. Mais les mots se perdaient, ils n’étaient pas assez fort, pas assez précis pour expliquer cette vie torturée. « Disons que j’ai quelques cadavres dans mes placards… » Il s’arrêta finalement pour lui faire face, las de devoir fuir cette réalité. Mais il ne pouvait en aucun cas la lui imposer, alors, usant de sa capacité à mentir, il préférait lui servir une histoire digne des plus grands films d’action plutôt que de lui avouer sa faiblesse face à son propre sang. « J’ai fait de mauvaises rencontres… et disons qu’il m’en veut, qu’ils m’en veulent. Je ne peux pas courir le risque de t’exposer, alors tu vas attendre ici, le temps que je les éloigne. D’accord ? » La mâchoire crispée trahissait la haine et la colère qui déferlaient dans ses veines, incapable de garder son sang-froid, il ignora royalement l’état de Syu, après tout, la protéger était plus important qu’une tâche de café ! Il fit volte-face, prêt à se jeter dans la gueule du loup pour permettre à Syu de fuir, mais encore une fois, elle le retint, attrapant son bras de justesse. La panique s’empara de lui, et il poussa la coréenne contre le mur, craignant qu’elle n’ait pu être repérée à son tour. « Noona… » Un nouveau soupir, les lèvres tremblantes, il ressemblait à un prédateur à l’affut du moindre mouvement, prêt à fondre sur sa proie.
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Re: WOOKIE ⭐︎ you can't get lost if you don't know where you're going | Jeu 20 Juil - 15:36 Citer EditerSupprimer
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Ce que je sens, c'est un immense découragement, une sensation d'isolement insupportable, une peur perpétuelle d'un malheur vague, une défiance complète de mes forces, une absence totale de désirs, une impossibilité de trouver un amusement quelconque… Je me demande sans cesse : à quoi bon ceci ? à quoi bon cela ? C'est le véritable esprit du spleen.
Syu ne comprend plus rien et cet état se lit aisément sur son visage. Elle observe Sung Wook de ses grands yeux de biche écarquillés. Elle est terrifiée, pas par ce que son ami pourrait lui faire — il n'oserait pas, c'est du moins ce dont elle tente de se convaincre — mais plutôt par la situation qui le met dans un état de panique pareil, lui qui est d'ordinaire plutôt neutre et détendu. La jeune femme ne sait pas trop comment prendre ce soudain retournement de situation. Lui faire confiance. Il sait parfaitement qu'elle lui fait confiance mais dans ce genre de situation, il est plus facile de le dire que de le faire, surtout quand on est en face d'un garçon plus têtu qu'une mule qui refuse de s'ouvrir complètement afin de donner de vraies explications. Elle ne répond pas à son ami jusqu'à ce qu'il commence à se détourner pour se jeter dans le piège. Elle l'attrape alors à nouveau par le bras et le tire vers elle à l'abri de la ruelle, pour l'empêcher de partir. Yah ! Ça suffit. Sa voix baisse d'un ton alors qu'elle se trouve à nouveau plaquée contre le mur. Elle laisse échapper un petit gémissement de douleur lorsque sa tête se cogne contre le béton. Alors, d'un geste brusque, elle lui met une claque sur le haut de la tête, avec son expression habituelle de mère inquiète et énervée, comme quand elle gronde son fils. Ji Sung Wook, arrête d'essayer de jouer aux héros. Ça ne te va pas. Elle grince des dents. Il y a tellement, à ses yeux, d'autres solutions beaucoup plus simples que celle de laisser Sung Wook faire diversion. Ou par exemple, aller au bout de l'allée et sortir de l'autre côté, simplement. Elle croise les bras devant lui et le fixe d'un air de défi. Espèce de voyou. On n'a qu'à sortir de l'autre côté, au lieu de faire exprès de t'attirer des ennuis. Elle lâche un petit grognement d'énervement et s'empare à nouveau du bras de son ami afin de l'entraîner à l'opposée de la sortie qu'il souhaite emprunter en premier lieu, espérant l'entrainer loin de ses problèmes également.
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Re: WOOKIE ⭐︎ you can't get lost if you don't know where you're going | Mer 6 Sep - 11:16 Citer EditerSupprimer
Je jouais sur une réputation qui m’allait comme un gant, celle d’un étudiant, ou plutôt d’un homme qui se fiait à d’autres plus influents ayant à des recours immoraux. Je n’avais jamais cherché à cacher ce trait d’une personnalité qui m’échappait un peu plus chaque jour. J’évitais son regard en tentant de trouver une solution pour quitter cette ruelle qui m’étouffait. L’empêcher de découvrir la vérité, c’était tout ce qui comptait, et c’était cette volonté qui m’animait lorsque je la repoussais contre le mur sans mesurer mes gestes. S’il avait cherché à être discret, Syu le comprenait parfaitement, à tel point qu’elle ne faisait plus que murmurer sa terreur. Je sentis le plat de sa main s’écraser sur l’arrière de mon crâne sans pour autant être abruti par la douleur, d’un coup sans force pour me rappeler à l’ordre, tout simplement. Héros ? Elle n’avait rien compris, au contraire, je fuyais comme un lâche devant la suprématie d’un homme à ne jamais sous-estimer. Si J’optais pour la solution qui me semblait la plus simple, celle de faire de moi l’appât de ces hommes qui ne se risqueraient pas à me courir après, je pouvais ainsi permettre à Syu de ne pas se retrouver prise dans un combat dont elle ignorait tout. « Tu ne comprends pas… » soufflai-je. Mais je ne l’aidais pas non plus à essayer de comprendre une situation bien trop compliquée. « De l’autre côté ? » Je me laissais tiré par la coréenne alors qu’obnubilé par cette prise d’otage ridicule j’en avais oublié de réfléchir. L’adrénaline faussait mon jugement et abrutissait mes sens, si bien que marchais comme un pantin à qui l’ont tirait des ficelles emmêlées. Mais J’aurais dû me douter que rien n’était aussi simple lorsqu’un grillage se dressa devant nous, bloquant l’accès à cette liberté qui m’avait presque tendue les bras. « Et maintenant ? Tu comptes escalader la grille ? » lâchai-je exaspéré. Il fallait trouver une autre solution, un autre moyen de fuir sans subir les foudres d’un géniteur incontrôlable.
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Sung Wook & Syu
Ce que je sens, c'est un immense découragement, une sensation d'isolement insupportable, une peur perpétuelle d'un malheur vague, une défiance complète de mes forces, une absence totale de désirs, une impossibilité de trouver un amusement quelconque… Je me demande sans cesse : à quoi bon ceci ? à quoi bon cela ? C'est le véritable esprit du spleen.
Je jouais sur une réputation qui m’allait comme un gant, celle d’un étudiant, ou plutôt d’un homme qui se fiait à d’autres plus influents ayant à des recours immoraux. Je n’avais jamais cherché à cacher ce trait d’une personnalité qui m’échappait un peu plus chaque jour. J’évitais son regard en tentant de trouver une solution pour quitter cette ruelle qui m’étouffait. L’empêcher de découvrir la vérité, c’était tout ce qui comptait, et c’était cette volonté qui m’animait lorsque je la repoussais contre le mur sans mesurer mes gestes. S’il avait cherché à être discret, Syu le comprenait parfaitement, à tel point qu’elle ne faisait plus que murmurer sa terreur. Je sentis le plat de sa main s’écraser sur l’arrière de mon crâne sans pour autant être abruti par la douleur, d’un coup sans force pour me rappeler à l’ordre, tout simplement. Héros ? Elle n’avait rien compris, au contraire, je fuyais comme un lâche devant la suprématie d’un homme à ne jamais sous-estimer. Si J’optais pour la solution qui me semblait la plus simple, celle de faire de moi l’appât de ces hommes qui ne se risqueraient pas à me courir après, je pouvais ainsi permettre à Syu de ne pas se retrouver prise dans un combat dont elle ignorait tout. « Tu ne comprends pas… » soufflai-je. Mais je ne l’aidais pas non plus à essayer de comprendre une situation bien trop compliquée. « De l’autre côté ? » Je me laissais tiré par la coréenne alors qu’obnubilé par cette prise d’otage ridicule j’en avais oublié de réfléchir. L’adrénaline faussait mon jugement et abrutissait mes sens, si bien que marchais comme un pantin à qui l’ont tirait des ficelles emmêlées. Mais J’aurais dû me douter que rien n’était aussi simple lorsqu’un grillage se dressa devant nous, bloquant l’accès à cette liberté qui m’avait presque tendue les bras. « Et maintenant ? Tu comptes escalader la grille ? » lâchai-je exaspéré. Il fallait trouver une autre solution, un autre moyen de fuir sans subir les foudres d’un géniteur incontrôlable.
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Re: WOOKIE ⭐︎ you can't get lost if you don't know where you're going | Mer 6 Sep - 11:40 Citer EditerSupprimer
you can't get lost if you don't know where you're going
Sung Wook & Syu
Ce que je sens, c'est un immense découragement, une sensation d'isolement insupportable, une peur perpétuelle d'un malheur vague, une défiance complète de mes forces, une absence totale de désirs, une impossibilité de trouver un amusement quelconque… Je me demande sans cesse : à quoi bon ceci ? à quoi bon cela ? C'est le véritable esprit du spleen.
Il est évident que Syu ne comprend rien à ce qu'il se passe et elle a très récemment appris que parfois, mieux vaut rester dans la douce ignorance. C'est pourquoi elle n'insiste pas trop auprès de Sung Wook et préfère nettement tenter de sauver la situation. Manque de chance. Une grille à l'autre bout de la ruelle l'en empêche, momentanément, cela va de soi, car Syu, sous ses airs de femme-enfant, n'est pas du genre à se laisser abattre. Si le jeune homme trouve sa proposition totalement hors de portée et ridicule, elle fait réfléchit son aînée. Les trous dans la grille sont plutôt large et elle a l'air solide et bien fixée, de sorte qu'elle ne plierait pas sous leur poids. Syu se sait parfaitement capable de l'escalader, usant de sa force et de sa flexibilité de danseuse. De plus, la grille doit à peine mesurer deux mètres cinquante, rien d'inaccessible. Alors, avec un sourire assuré, elle se tourne vers son compère. Et pourquoi pas ? T'as peur d'une petite grille, maintenant ? Sans un mot de plus, elle retire ses chaussures et ses chaussettes car cela rendrait l'escalade plus ardue, et les jette de l'autre côté de la grille. Puis, un pied après l'autre, elle grimpe au métal sans flancher une seule fois. Bien vite, elle se retrouve en haut de l'obstacle qu'elle enjambe et saute à terre, se souciant peu de se salir les pieds à l'atterrissage qu'elle accomplit habilement. Elle se tourne vers Sung Wook et l'observe, triomphante, à travers la grille, les poings sur les hanches, un air de défi sur le visage. Tu attends qu'il neige ou tu comptes me rejoindre ? Avec un rire soudain, elle s'agenouille pour se chausser à nouveau après avoir épousseté ses pieds d'un revers de la main. Si tu ne t'en sens pas capable, tu peux toujours sortir par là où on est entrés, mais si j'ai bien compris, ça n'est même pas une option.
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