patata et fée grouchette : apocalypse birthday [olympe]
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patata et fée grouchette : apocalypse birthday [olympe] | Mer 5 Avr - 17:09 Citer EditerSupprimer
APOCALYPSE BIRTHDAY
Pourquoi t'es si moche comme fée ? Parce que ta mère a le droit de se sentir une fois dans sa vie belle? Allez dégage.
[OLYMPE]
[OLYMPE]
Y'a des jours où tu devrais rester couché. Des jours où même rester couché ça suffit pas, faudrait carrément te téléporter dans les chiottes du mec le plus crade de la terre, pour être sûr que personne osera venir t'y chercher. Une pause de quelques jours pour pas paraître défoncé par un poids lourd, comme après chaque combat hard de muay thaï, juste une pause de quelques jours. Merde, pour une fois que je ressemblais pas à un vieux papy dont le fauteuil automatique à péter dans ses marches en colimaçon, qui c'est qui débarque dans ma piaule en me secouant comme une sac de farine en papier juste parce qu'il manque quelques grammes dans la balance : Olympe ! Ma douce, ma tendre , ma cannibale d'arbitre en personne, cousine de mon cœur, frôlant par là même mon poing dans sa tronche, parce que quand on me réveille comme ça, j'identifie mal les gens. Il me faut environ.... cinq minutes pour comprendre : agressif ou pacifique. Con ou tolérable. La gueule ébouriffée comme de la fougère d'ébène, le genre de truc que tu vois qu'après un incendie, je m'étale comme un mollusque sur le gros matelas de ma piaule, que je regagne de temps en temps le week end, pour éviter ces dingues de fêtards de Yonsei. Et elle me secoue, encore, avec sa voix excitée ! Pas que sa voix d'ailleurs. J'ai l'impression de sentir mon fort intérieur passé au mixeur, que tout se mélange, mon estomac, mon cœur, ma rate, mon café de 23h qui est encore là je sais même pas pourquoi, et aussi mes yeux, parce que je pense qu'ils mettent longtemps à remonter dans ma tête le matin. Mais qu'est-ce qu'elle veut , elle peut pas arrêter de bouger comme ça ? Je vois des trucs voler alors que je m'assois à moitié à poil sur mon lit. Elle, je m'en fous, elle me connaît avant que j'ai des poils dans le boxer, alors … Mais... c'est mes fringues là qu'elle sort ou qui volent ? Est-ce que c'est elle ou mon imagination... ? Je sais même pas. « Olympe... mon café... et tu fous quoi là... »
Et quand elle m'explique, je beug. Par...don? Un anniversaire ? Ici. Chez nous. Pour aider une amie qui a pas les moyens ? J'y peux quoi moi si sa pote a un appart pourrave et une petite sœur malade qui veut juste un anniversaire de la mort qui tue ? Sans déconner, je veux mon café et aussi un pantalon, non parce que voilà, je vais pas faire mon César dans la baraque avec le drap à la taille si y'a des gosses. La fenêtre se fait ouvrir en grand et là, non seulement je sens mes poils se dresser, déjà que j'ai du mal à faire baisser autre chose, mais..., les cris des gosses me parviennent aux oreilles, dans le jardin en bas. Elle ment pas. Elle a vraiment organisé un anniversaire pour des gamines de 6 à 8 ans, en bas dans le jardin ! Je préfèrerais encore faire du bénévolat dans une maison de retraite, elle a pas idée. Il fait beau ok... mais il a pas la gueule d'un babysitter, elle le sait en plus ! Il s'y habituera jamais.
« Non tu déconnes... t'as décidé ça quand ? » Il connaît la réponse. Genre : y'a deux heures, mon amie m'a appelé en pleurs blabla et elle avec son cœur de guimauve, elle a du dire -tinquiete je gère !!- et vas y que je réveille le couz, parce que plus on est de fous plus on rit. Je crois que je tire la gueule. En fait c'est même sûr. J'ai les yeux à peine ouverts, des cernes et mon sang, il doit faire du stop dans mes artères. Je la fixe. Je sais pas trop si je suis blasé, dubitatif, incrédule ou … tout ça à la fois. Et je suis sûr qu'elle va me supplier si je dis non, et m’entraîner dangereusement dans les escaliers , en me balançant plein d'arguments plus bidons les uns que les autres et que je vais encore dire oui. Parce que c'est … Olympe. Et que je peux rien lui refuser, j'y arrive pas. Et que... ouais bon, ok , autant pas se manger la rampe d'escalier ou se niquer les orteils. Je me lève moi même. Vingt minutes me suffisent à être physiquement présentable et positivement odorant. Eos au réveil mec, c'est clodo et odeur de charentaise tu permets, alors salle d'eau obligatoire pour pas tuer mon entourage. J'enfile une paire de baskets montantes par dessus le jean, et je choppe le kit pour le barbecue. Vas y pour la journée, mac do improvisé alors qu'on est qu'en avril, et que si ça se trouve, il fait 12 degrés dehors. Mais les 12 degrés, les gamines elles, elles doivent s'en foutre. Les bras chargés de bouffe, de paquets de chips, d'ustensiles, et surtout la gueule dans le cul de pas avoir bu son café à onze heures du matin, j'ouvre la porte d'entrée du pied.
Le drame. Je manque de tout échapper. « OUAAAAAAAAAAAAAAAAISSSSSSS ! LIBEEREEEEEEEEEEE DELIVREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! » Inondation de couettes de toutes les tailles, de toutes les formes, de toutes les couleurs, déguisées en n'importe quoi, sur des chansons qui vont me réduire le cerveau à néant. Mettez leur Skillet, pas ce truc pourrave là ! Oh on m'écoute ??! Je vois passer Olympe à fond la caisse, et je manque de me foutre les escalopes sur le torse d'ailleurs. Non non, y'a trop de petites filles, là, c'est trop trop , genre le vrai « trop ». Elles sont combien huit... neuf... onze... mais arrêtez de bouger merde. Pistogel ! Dix huit ???? NON ON TOUCHE PAS AU DVD DE BONES ET DES HANNIBAL! Sa race, je vais les démonter en kit lego-girl et les envoyer en Antarctique. Ça court partout et une jeune maman passe à coté de moi, me reluque de haut en bas, chargé comme un bœuf. Je suis pas à vendre, il se passe quoi ? Grand sourire, douce voix : « Vous voulez de l'aide ? » Oh putain non pas ça. Pas ça. Je sens mon cœur me faire un « je veux me tirer sur la Lune, ou dans ton cul, là où c'est tout noir et où personne ira voir tu vois » Lui parles pas. LUI PARLE PAS ! « ça va aller merci ! » C'était sincère, mais je se contente de lui sourire vaguement, en plus elle est moche, et de me casser vite au barbec juste pour pas lui sortir un « ouais, bah ma grasse matinée, viens d'être niqué par un troupeau de tutu discount ! PAS MERCI! ». Mais il ne dit rien et pose tout pour respirer toute sa vie, et retrouver de la consistance, quand une ombre se distingue au dessus de lui. Il se retourne d'un coup et réceptionne de plein fouet une énorme pinata bien lourde, en forme d'ananas rose... enfin, on dirait un ana... c'est quoi en fait ce truc ?
Olympe pas loin et il sent qu'il doit accrocher la pinata quelque part. Euh... un arbre. Un arbre. Il en trouve, gros. Il choppe une corde, mais pas le temps de l'accrocher, qu'il voit un mioche non identifié, arrivé en courant avec la batte de baseball du placard à balai, en alu, avec un « YAAAAAAAAAAAAAAAAAH » C'est une fille ça ? Ils ont foiré quoi dans ces chromosomes ? Et d'instinct, je lève la pinata en hauteur pour pas qu'elle la dégomme, parce qu'elle pourrait attendre les autres non ! C'est quoi cette politesse à deux balles ! « Les bonbons ils sont pour moi, ya une fée qui va venir, mais j'en veux pas c'est de la daube, je veux les bonbons de la grosse patate rose ! » C'est une patate ce truc ? Je regarde vaguement ce que je tiens en hauteur et la douleur dans mon mollet me fait échapper un « AOW ! Non mais t'es dingue t'en veux un coup !? » que je gronde. Elle va foutu un coup de batte dans le mollet cette fadasse miniature ! Elle est pas bien ! « JE VEUX LA PATATE ! » « C'est toi la patate. » que je sors avec zéro maturité , en me frottant le mollet. Elle commence à faire sa tête de cochon , sa lèvre du bas tremble et elle part en courant, en faisant sa crise de larmes « CHUUUU PAS UNE PATAAAAAAAAAATE !!!!!! » Je la regarde partir, déconcerté et grimace un peu. Putain Olympe va me tuer si elle a vu. Mais quoi, elle s'est pris dans Sugar Crush cette gosse ? Je veux bien être cool, essayer, mais elle m'a dégommé le mollet ! Et là je vois Olympe qui sort... oh. J'ai envie de lui dire que c'est elle qui a commencé, mais j'ai la batte de la gosse dans une main et la patata dans l'autre... je crois que je suis mal barré question défense ultime. Et c'est quoi ce machin rose qu'elle a dans les bras...? Ça va être elle la fée?
Et quand elle m'explique, je beug. Par...don? Un anniversaire ? Ici. Chez nous. Pour aider une amie qui a pas les moyens ? J'y peux quoi moi si sa pote a un appart pourrave et une petite sœur malade qui veut juste un anniversaire de la mort qui tue ? Sans déconner, je veux mon café et aussi un pantalon, non parce que voilà, je vais pas faire mon César dans la baraque avec le drap à la taille si y'a des gosses. La fenêtre se fait ouvrir en grand et là, non seulement je sens mes poils se dresser, déjà que j'ai du mal à faire baisser autre chose, mais..., les cris des gosses me parviennent aux oreilles, dans le jardin en bas. Elle ment pas. Elle a vraiment organisé un anniversaire pour des gamines de 6 à 8 ans, en bas dans le jardin ! Je préfèrerais encore faire du bénévolat dans une maison de retraite, elle a pas idée. Il fait beau ok... mais il a pas la gueule d'un babysitter, elle le sait en plus ! Il s'y habituera jamais.
« Non tu déconnes... t'as décidé ça quand ? » Il connaît la réponse. Genre : y'a deux heures, mon amie m'a appelé en pleurs blabla et elle avec son cœur de guimauve, elle a du dire -tinquiete je gère !!- et vas y que je réveille le couz, parce que plus on est de fous plus on rit. Je crois que je tire la gueule. En fait c'est même sûr. J'ai les yeux à peine ouverts, des cernes et mon sang, il doit faire du stop dans mes artères. Je la fixe. Je sais pas trop si je suis blasé, dubitatif, incrédule ou … tout ça à la fois. Et je suis sûr qu'elle va me supplier si je dis non, et m’entraîner dangereusement dans les escaliers , en me balançant plein d'arguments plus bidons les uns que les autres et que je vais encore dire oui. Parce que c'est … Olympe. Et que je peux rien lui refuser, j'y arrive pas. Et que... ouais bon, ok , autant pas se manger la rampe d'escalier ou se niquer les orteils. Je me lève moi même. Vingt minutes me suffisent à être physiquement présentable et positivement odorant. Eos au réveil mec, c'est clodo et odeur de charentaise tu permets, alors salle d'eau obligatoire pour pas tuer mon entourage. J'enfile une paire de baskets montantes par dessus le jean, et je choppe le kit pour le barbecue. Vas y pour la journée, mac do improvisé alors qu'on est qu'en avril, et que si ça se trouve, il fait 12 degrés dehors. Mais les 12 degrés, les gamines elles, elles doivent s'en foutre. Les bras chargés de bouffe, de paquets de chips, d'ustensiles, et surtout la gueule dans le cul de pas avoir bu son café à onze heures du matin, j'ouvre la porte d'entrée du pied.
Le drame. Je manque de tout échapper. « OUAAAAAAAAAAAAAAAAISSSSSSS ! LIBEEREEEEEEEEEEE DELIVREEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE ! » Inondation de couettes de toutes les tailles, de toutes les formes, de toutes les couleurs, déguisées en n'importe quoi, sur des chansons qui vont me réduire le cerveau à néant. Mettez leur Skillet, pas ce truc pourrave là ! Oh on m'écoute ??! Je vois passer Olympe à fond la caisse, et je manque de me foutre les escalopes sur le torse d'ailleurs. Non non, y'a trop de petites filles, là, c'est trop trop , genre le vrai « trop ». Elles sont combien huit... neuf... onze... mais arrêtez de bouger merde. Pistogel ! Dix huit ???? NON ON TOUCHE PAS AU DVD DE BONES ET DES HANNIBAL! Sa race, je vais les démonter en kit lego-girl et les envoyer en Antarctique. Ça court partout et une jeune maman passe à coté de moi, me reluque de haut en bas, chargé comme un bœuf. Je suis pas à vendre, il se passe quoi ? Grand sourire, douce voix : « Vous voulez de l'aide ? » Oh putain non pas ça. Pas ça. Je sens mon cœur me faire un « je veux me tirer sur la Lune, ou dans ton cul, là où c'est tout noir et où personne ira voir tu vois » Lui parles pas. LUI PARLE PAS ! « ça va aller merci ! » C'était sincère, mais je se contente de lui sourire vaguement, en plus elle est moche, et de me casser vite au barbec juste pour pas lui sortir un « ouais, bah ma grasse matinée, viens d'être niqué par un troupeau de tutu discount ! PAS MERCI! ». Mais il ne dit rien et pose tout pour respirer toute sa vie, et retrouver de la consistance, quand une ombre se distingue au dessus de lui. Il se retourne d'un coup et réceptionne de plein fouet une énorme pinata bien lourde, en forme d'ananas rose... enfin, on dirait un ana... c'est quoi en fait ce truc ?
Olympe pas loin et il sent qu'il doit accrocher la pinata quelque part. Euh... un arbre. Un arbre. Il en trouve, gros. Il choppe une corde, mais pas le temps de l'accrocher, qu'il voit un mioche non identifié, arrivé en courant avec la batte de baseball du placard à balai, en alu, avec un « YAAAAAAAAAAAAAAAAAH » C'est une fille ça ? Ils ont foiré quoi dans ces chromosomes ? Et d'instinct, je lève la pinata en hauteur pour pas qu'elle la dégomme, parce qu'elle pourrait attendre les autres non ! C'est quoi cette politesse à deux balles ! « Les bonbons ils sont pour moi, ya une fée qui va venir, mais j'en veux pas c'est de la daube, je veux les bonbons de la grosse patate rose ! » C'est une patate ce truc ? Je regarde vaguement ce que je tiens en hauteur et la douleur dans mon mollet me fait échapper un « AOW ! Non mais t'es dingue t'en veux un coup !? » que je gronde. Elle va foutu un coup de batte dans le mollet cette fadasse miniature ! Elle est pas bien ! « JE VEUX LA PATATE ! » « C'est toi la patate. » que je sors avec zéro maturité , en me frottant le mollet. Elle commence à faire sa tête de cochon , sa lèvre du bas tremble et elle part en courant, en faisant sa crise de larmes « CHUUUU PAS UNE PATAAAAAAAAAATE !!!!!! » Je la regarde partir, déconcerté et grimace un peu. Putain Olympe va me tuer si elle a vu. Mais quoi, elle s'est pris dans Sugar Crush cette gosse ? Je veux bien être cool, essayer, mais elle m'a dégommé le mollet ! Et là je vois Olympe qui sort... oh. J'ai envie de lui dire que c'est elle qui a commencé, mais j'ai la batte de la gosse dans une main et la patata dans l'autre... je crois que je suis mal barré question défense ultime. Et c'est quoi ce machin rose qu'elle a dans les bras...? Ça va être elle la fée?
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Re: patata et fée grouchette : apocalypse birthday [olympe] | Jeu 6 Avr - 20:08 Citer EditerSupprimer
Je regarde l'heure, me rongeant les ongles jusqu'au sang, ne sachant pas quoi faire. Je suis dans le pétrin. Non pire que ça, je suis dans la bouse de vache, piétinées plusieurs fois dessus, roulées plusieurs fois dessus, écrasées plusieurs fois. Je n'aime pas quand un imprévu me gâche quelque peu le week-end et surtout pas dans ce type de circonstances. L'heure défile et moi je reste avec mon paquet de bonbons, alors que le soleil vient tout juste d'atteindre le ciel. J'inspire, expire et finis par délaisser le sachet, l'abandonnant comme le reste, et me dirigeant à pas déterminés jusqu'à la chambre de mon frère, enfin plutôt mon cousin que je considère comme tel. Sifflet en main, j'ouvre brusquement la porte, atteignant tel un éléphant le lit du prince. Je m'apprête à utiliser le sifflet mais me dis que le réveil risque d'être bien trop strident et détestable, et vu ce que je vais lui demander, j'ai tout intérêt à le réveiller en douceur. Terme que je ne connais malheureusement pas. Je le prends spontanément par les épaules et le secoue vivement pour qu'il puisse sortir des bras de Morphée. « EEEOOOOSSS !!EEEOOOOSS !! Je sais que Morphée est bonne mais j'ai besoin que tu refasses surface, et tout de suite ». Je le secoue encore et encore jusqu'à ce qu'il daigne ouvrir les yeux, découvrant enfin le monde merveilleux, ou pas,qui l'attend. Je lui explique rapidement la situation, l'anniversaire, les enfants, le déguisement que j'évoque très rapidement comme pour effacer ce détail. « Écoute les enfants nous attendent en bas » dis-je en levant la fenêtre, un sourire innocent sur les lèvres ». Je ne lui laisse pas réellement le choix de décider puisque c'est décidé. Je lui fais un grand sourire tout innocent, digne du chat botté, je devrai même prendre sa succession, et file dehors, prenant la poudre d'escampette avant qu'il ne change d'avis. Mais je sais qu'il ne peut résister à mes charmes incontournables. Enfin, il ne peut résister, surtout, à sa cousine adorée. Moi-même je faiblis facilement dès qu'il me demande un service. C'est de famille. J'essaye du mieux que je peux de canaliser les enfants, ce qui n'est pas tellement mon fort. Il faut dire que dans ce type d’anniversaire, je suis plus à la place de l'enfant que de l'adulte, même si je peux l'être, comme c'est le cas actuellement. Il faut savoir prendre ses responsabilités et j'ai beau paraître immature, je peux être une véritable adulte, mais seulement quand je le veux. Enfin, je ne sais pas si aujourd'hui j'ai envie d'être une adulte. A voir tous ces enfants qui courent partout, chantant de toute leur force, j'ai presque envie de les imiter et je ne me retiens pas dès lors qu'un enfant entame la chanson de la reine des neiges, faisant même les gestes, telle une vraie princesse coincée dans son château de glace. Certaines petites filles m'accompagnent dans cette danse effrénée, ne faisant même pas attention à l'arrivée de mon cousin qui semble être en difficulté. Ce n'est qu'à la fin de la chanson, lorsque je suis essoufflée que je remarque la présence de mon cousin. Un sourire diabolique s'affiche brusquement sur mes lèvres, mes mains se frottant l'une contre l'autre. Désormais, je dois l'attaquer par surprise. Maintenant qu'il est dans le bain, il ne peut plus fuir, du moins, je l'espère.
Je cours rapidement prendre le magnifique déguisement de princesse que je ne peux porter à cause de sa taille bien trop grande pour moi, accourant ensuite jusqu'à mon cousin, en sautillant presque. « Opppaaaaa !!! », oui bon, c'est assez étrange de l'appeler ainsi, en général je le dis surtout pour des hommes n'étant pas dans mon environnement familial mais lorsque je le dis c'est pour faire la fille mielleuse, même si je sais pertinemment que ça n'a pas directement d'effet sur mon cousin. « J'ai une merveilleuse nouvelle pour toi. Franchement tu vas halluciner quand je vais te dire ce que j'ai à te dire ». Je lui fais un clin d'oeil et constate avec surprise la Patata et la batte dans ses mains, « ben . . . qu'est-ce que tu fais avec ça ? ». Je fronce des sourcils, oubliant quelques secondes ma première mission, ou peut-être y trouvant une idée. « Ne me dis pas que tu as pris ça pour taper sur les enfants quand même ! Tu en as déjà traumatisé un ? ». Je lui fais les grands yeux, semblant mécontente de son comportement. Je lui prends soudainement l'oreille et la tire assez fortement, « espèce de sang-coeur! Tu ne vas quand même pas briser un anniversaire à cause de ça ? Tu imagines tous les cœurs des enfants que tu brises ? Tu aurais aimé qu'on te frustre toi pendant ton anniversaire ? Qu'on te traumatise au point de ne plus vouloir le fêter ? ». Je lui fais de gros yeux, comme Dory le poisson bleu dans Nemo. Et alors que je semble l'enguirlander pour son comportement démesuré vis à vis des enfants, je lui demande de tendre les mains, sur un ton stricte, et lui remets de suite après le beau déguisement de fée, avec un regard qui alterne entre mécontentement et douceur. « Il n'y a qu'une manière de te faire pardonner Eos ! Et c'est manière se trouve entre tes mains ». Il ne doit sûrement pas comprendre ce que je lui dis et tant mieux, ça me laisse le temps de l'amadouer. Domaine dans lequel je ne suis franchement pas douée. « Tu vois Eos il se trouve que j'ai promis à ces enfants d'avoir une fée. Tu sais à quel point les enfants adorent les fées, et tu sais que je suis quelqu'un de très perfectionniste, alors j'ai pu avoir ce déguisement. Mais tu vois Eos . . . Il y a comme un léger, mais très léger problème », je plisse les yeux et fais le geste de petitesse avec mes doigts. « Il est un peu, beaucoup, trop grand, pour moi alors je me disais que peut-être, éventuellement, tu pourrais le . . . porter ? ». Je lui fais un grand sourire, clignant plusieurs fois des yeux. « Tu serais d'un très, très grand secours tu sais. Et puis je ne peux QUE compter sur toi ». Je dois réussir ma mission, je dois la réussir. « Alors s'il te plaîîîît opppaaaa ! Fais le pour ta cousine qui a tant espéré de cet anniversaire ! Je ne veux pas que les enfants soient tristes à cause de ça ! Je veux vraiment leur faire plaisir ». Je regarde les enfants qui courent de partout, ressentant une légère pointe de douleur au niveau de ma poitrine. Moi je n'ai jamais eu droit à un tel anniversaire . . . Je chasse toutes ces idées de mon esprit. « Allez ! Viens on va se changer, moi je vais trouver de quoi me déguiser aussi. Tu verras, mon déguisement sera très certainement le pire et on ne fera pas attention à toi ». Je le pousse jusqu'à la maison. Désolée Oppa, pardonne moi pour cette terrible erreur. Je te revaudrai ça un jour, c'est promis, pensais-je pour moi-même.
Patata et fée grouchette : apocalypse birthday
Eos & Olympe
Je regarde l'heure, me rongeant les ongles jusqu'au sang, ne sachant pas quoi faire. Je suis dans le pétrin. Non pire que ça, je suis dans la bouse de vache, piétinées plusieurs fois dessus, roulées plusieurs fois dessus, écrasées plusieurs fois. Je n'aime pas quand un imprévu me gâche quelque peu le week-end et surtout pas dans ce type de circonstances. L'heure défile et moi je reste avec mon paquet de bonbons, alors que le soleil vient tout juste d'atteindre le ciel. J'inspire, expire et finis par délaisser le sachet, l'abandonnant comme le reste, et me dirigeant à pas déterminés jusqu'à la chambre de mon frère, enfin plutôt mon cousin que je considère comme tel. Sifflet en main, j'ouvre brusquement la porte, atteignant tel un éléphant le lit du prince. Je m'apprête à utiliser le sifflet mais me dis que le réveil risque d'être bien trop strident et détestable, et vu ce que je vais lui demander, j'ai tout intérêt à le réveiller en douceur. Terme que je ne connais malheureusement pas. Je le prends spontanément par les épaules et le secoue vivement pour qu'il puisse sortir des bras de Morphée. « EEEOOOOSSS !!EEEOOOOSS !! Je sais que Morphée est bonne mais j'ai besoin que tu refasses surface, et tout de suite ». Je le secoue encore et encore jusqu'à ce qu'il daigne ouvrir les yeux, découvrant enfin le monde merveilleux, ou pas,qui l'attend. Je lui explique rapidement la situation, l'anniversaire, les enfants, le déguisement que j'évoque très rapidement comme pour effacer ce détail. « Écoute les enfants nous attendent en bas » dis-je en levant la fenêtre, un sourire innocent sur les lèvres ». Je ne lui laisse pas réellement le choix de décider puisque c'est décidé. Je lui fais un grand sourire tout innocent, digne du chat botté, je devrai même prendre sa succession, et file dehors, prenant la poudre d'escampette avant qu'il ne change d'avis. Mais je sais qu'il ne peut résister à mes charmes incontournables. Enfin, il ne peut résister, surtout, à sa cousine adorée. Moi-même je faiblis facilement dès qu'il me demande un service. C'est de famille. J'essaye du mieux que je peux de canaliser les enfants, ce qui n'est pas tellement mon fort. Il faut dire que dans ce type d’anniversaire, je suis plus à la place de l'enfant que de l'adulte, même si je peux l'être, comme c'est le cas actuellement. Il faut savoir prendre ses responsabilités et j'ai beau paraître immature, je peux être une véritable adulte, mais seulement quand je le veux. Enfin, je ne sais pas si aujourd'hui j'ai envie d'être une adulte. A voir tous ces enfants qui courent partout, chantant de toute leur force, j'ai presque envie de les imiter et je ne me retiens pas dès lors qu'un enfant entame la chanson de la reine des neiges, faisant même les gestes, telle une vraie princesse coincée dans son château de glace. Certaines petites filles m'accompagnent dans cette danse effrénée, ne faisant même pas attention à l'arrivée de mon cousin qui semble être en difficulté. Ce n'est qu'à la fin de la chanson, lorsque je suis essoufflée que je remarque la présence de mon cousin. Un sourire diabolique s'affiche brusquement sur mes lèvres, mes mains se frottant l'une contre l'autre. Désormais, je dois l'attaquer par surprise. Maintenant qu'il est dans le bain, il ne peut plus fuir, du moins, je l'espère.
Je cours rapidement prendre le magnifique déguisement de princesse que je ne peux porter à cause de sa taille bien trop grande pour moi, accourant ensuite jusqu'à mon cousin, en sautillant presque. « Opppaaaaa !!! », oui bon, c'est assez étrange de l'appeler ainsi, en général je le dis surtout pour des hommes n'étant pas dans mon environnement familial mais lorsque je le dis c'est pour faire la fille mielleuse, même si je sais pertinemment que ça n'a pas directement d'effet sur mon cousin. « J'ai une merveilleuse nouvelle pour toi. Franchement tu vas halluciner quand je vais te dire ce que j'ai à te dire ». Je lui fais un clin d'oeil et constate avec surprise la Patata et la batte dans ses mains, « ben . . . qu'est-ce que tu fais avec ça ? ». Je fronce des sourcils, oubliant quelques secondes ma première mission, ou peut-être y trouvant une idée. « Ne me dis pas que tu as pris ça pour taper sur les enfants quand même ! Tu en as déjà traumatisé un ? ». Je lui fais les grands yeux, semblant mécontente de son comportement. Je lui prends soudainement l'oreille et la tire assez fortement, « espèce de sang-coeur! Tu ne vas quand même pas briser un anniversaire à cause de ça ? Tu imagines tous les cœurs des enfants que tu brises ? Tu aurais aimé qu'on te frustre toi pendant ton anniversaire ? Qu'on te traumatise au point de ne plus vouloir le fêter ? ». Je lui fais de gros yeux, comme Dory le poisson bleu dans Nemo. Et alors que je semble l'enguirlander pour son comportement démesuré vis à vis des enfants, je lui demande de tendre les mains, sur un ton stricte, et lui remets de suite après le beau déguisement de fée, avec un regard qui alterne entre mécontentement et douceur. « Il n'y a qu'une manière de te faire pardonner Eos ! Et c'est manière se trouve entre tes mains ». Il ne doit sûrement pas comprendre ce que je lui dis et tant mieux, ça me laisse le temps de l'amadouer. Domaine dans lequel je ne suis franchement pas douée. « Tu vois Eos il se trouve que j'ai promis à ces enfants d'avoir une fée. Tu sais à quel point les enfants adorent les fées, et tu sais que je suis quelqu'un de très perfectionniste, alors j'ai pu avoir ce déguisement. Mais tu vois Eos . . . Il y a comme un léger, mais très léger problème », je plisse les yeux et fais le geste de petitesse avec mes doigts. « Il est un peu, beaucoup, trop grand, pour moi alors je me disais que peut-être, éventuellement, tu pourrais le . . . porter ? ». Je lui fais un grand sourire, clignant plusieurs fois des yeux. « Tu serais d'un très, très grand secours tu sais. Et puis je ne peux QUE compter sur toi ». Je dois réussir ma mission, je dois la réussir. « Alors s'il te plaîîîît opppaaaa ! Fais le pour ta cousine qui a tant espéré de cet anniversaire ! Je ne veux pas que les enfants soient tristes à cause de ça ! Je veux vraiment leur faire plaisir ». Je regarde les enfants qui courent de partout, ressentant une légère pointe de douleur au niveau de ma poitrine. Moi je n'ai jamais eu droit à un tel anniversaire . . . Je chasse toutes ces idées de mon esprit. « Allez ! Viens on va se changer, moi je vais trouver de quoi me déguiser aussi. Tu verras, mon déguisement sera très certainement le pire et on ne fera pas attention à toi ». Je le pousse jusqu'à la maison. Désolée Oppa, pardonne moi pour cette terrible erreur. Je te revaudrai ça un jour, c'est promis, pensais-je pour moi-même.
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Re: patata et fée grouchette : apocalypse birthday [olympe] | Dim 9 Avr - 21:53 Citer EditerSupprimer
APOCALYPSE BIRTHDAY
Pourquoi t'es si moche comme fée ? Parce que ta mère a le droit de se sentir une fois dans sa vie belle? Allez dégage.
[OLYMPE]
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Vous avez déjà eu l'impression que le monde avance sans votre avis, mais vous entraîne quand même ? Il pourrait se contenter de vous oublier, de vous laisser en simples spectateurs, mais non, il vous agrippe et vous tire vers les pires plans. C'est quoi ces sales gosses qui n'ont aucune éducation ? J'aurais foutu un coup de batte à mon vieux à 7 ans, il m'aurait laissé la tête en bras, accroché à un palmier pendant une heure à répéter, je tape pas mon père, je tape pas mon père. Enfin, je suis pas son père à cette gosse et heureusement sinon je crois qu'il y aurait pas qu'un seul coin de punition dans sa baraque. Genre huit coins pas pièces, j'en inventerai exprès pour le punir ce tas de mêches en vrac. Elle ressemble même pas à une fille! Et quand elle se tire en chouinant, tout courage évaporé, elle et son mètre de caprices, c'est Olympe que je vois revenir. Oh. Non. J'aime pas cette tête. Mais quand je dis j'aime pas, c'est vraiment pas. Et son « OPPPPAAAAA ». Y'a deux choix. Soit c'est qu'elle est complètement beurrée, soit elle a un truc à me demander avec la certitude que je vais dire non. C'est la deux. Aucun doute possible. Je plisse les yeux, suspicieux, et je fais bien de l'être, ne bougeant pas, papata et batte de baseball en main, comme si on m'avait planté ici sans raison. En fait je m'attends juste à me prendre encore une grosse merde sur le coté de la tête. Une merveilleuse nouvelle ? Oh putain ça pue. Et elle remarque mon attirail. Non , c'est pas ce qu'elle... « aah... » échappai-je un peu, à mi voix en la sentant m'arracher à moitié l'oreille ! Faut que vous arrêtiez de faire ça les filles sérieux !? Ou alors faites ça à un mec qui fait 1m50 quoi ! Parce qu'elle tire et ça me fait me pencher sur le coté et franchement c'est pas agréable. Je me plains. Intérieurement. Ouais absolument mais j'ai le droit c'est quoi cette journée psychiatrique !? Je sais même pas pourquoi j'en fais un pâté en fait, tous mes jours sont comme ça. Je libère mon oreille en me la frottant du revers du poignet : « T'as raison j'agresse les gamines. J'aime pas Iceberg queen là, j'sais pas comment tu l'appelles, vous braillez, j'ai capitulé, mais t'en as une dans le lot c'est pas une princesse, c'est porky des Loney toons ok. Elle veut juste se taper la Patata, enfin les bonbons dedans, je lui ai dit non et elle m'a dégommé la jambe avec la batte donc je lui ai confisqué ! Et le problème se pose pas tu sais très bien que j'ai jamais eu d'anniversaire étant gosse alors m'emmerde pas pour... » Je vois la même grosse gamine passer en courant derrière une autre petite, terrifiée, et je hausse un sourcil en voyant qu'elle a chourré la spatule en fer du barbecue... « C'est pas Porky... c'est … hannibal en fait.. à ses débuts. Pourquoi vous l'avez invité celle-là rappelle-moi ? Pour me prouver que les autres sont mignonnes ? »
C'est n'importe quoi. Je vais la balancer par dessus la haie cette gamine si elle fait trop chier et ça va pas trainer et sa mère avec. Et là je vois une mamie qui sort du salon par la grande baie vitrée alors que Olympe me raconte un truc à propos du pardon et de je sais pas quoi. La veille qui hurle. « Tomaki , reviens, ta maman a dit que tu ne dois pas taper les autres ! Oh mon pauvre cœur.... » Putain et elle, elle nous fait quoi là , une crise cardiaque ? Elle va nous faire un malaise dans les rosiers et pendant ce temps, Olympe me sort que je brise le cœur des enfants et que si je veux me rattraper la solution est dans ses mains. C'est la que je baisse les yeux sur le truc rose qu'elle tient. Un léger problème ? Non j'aime pas ce mot. Léger. Parce que léger problème chez les filles c'est qu'on va finir eunuque , ou que la ville va être attaquée ou qu'elles ont baisé avec le voisin. Avec Olympe ça peut pas être l'un des trois , quoi que la deuxième... on en est pas loin... Je me fige.
Pardon ? Non pas oppa .. Pas oppa putain pas là. Sans déconner, pas ça. Je ne mettrai JAMAIS cette robe t'entends ? T'as qu'à mettre des épingles à nourrice et tout , et même des ceintures partout , ou ton peignoir à la place mais tu me feras pas faire ça Olympe. Et vas y qu'elle me fait sa poupée là, alors que dans une heure, elle lâchera une grosse caisse sur le même banc de repas que moi. Elle dit qu'elle a tant espéré cet anniversaire ? A d'autres, elle a tout prévu au dernier moment ouais, sinon je se retrouverais pas avec... et là, je vois le costume se déplier devant ses yeux. Oh... god... double god... triple même... le décolleté, les froufrous, les jupons, les gants , la totale... J'ai un déguisement de hellboy dans le placard, ça marcherait pas ? Elles aiment pas Hellboy les gamines ? Et elle se fout de ma gueule, elle croit que j'ai pas capté que y'avait pas la perruque blonde qui trainait quelque part avec le maquillage et tout ? Je vais ressembler à une cendrillon qui fait le trottoir et c'est ça une fée pour les gosses de nos jours ? Sans compter la largueur d'épaules et les... poils. Non, c'est carrément pas une bonne idée, c'est un coup à les faire toutes vomir leur gâteau. Je reste interdit et le seul truc que je sors c'est un : « Tu trouves que ça ressemble à une patate ça ? Et ce rose est merdique. Je le ferai pas Olympe, tu m'en demandes trop là. »
Hannibal miniature repasse en gueulant comme une dégénérée, et la mamie fait pour de bon le malaise au soleil. Mais oh ! Je lâche tout. La patata vole dans les jambes de Olympe, je garde la batte en main va savoir pourquoi et je rattrape la mamie qui a frôlé le gazon de son nez mou. Je la relève et dieu sa mère qu'elle est lourde. Je l'assois sur une chaise de jardin. « Vous devriez rentrer chez vous madame, je me charge de votre petite fille. » Elle est où cette sale môme que je l'enterre dans le jardin. Juré que je vais me lui en collé une de ces braillées à cette fadasse, ne serait-ce que pour savoir dans quelle tronche elle a foutu la spatule des chippolatas, que je puisse cuisiner. « Oh vous êtes bien gentil jeune homme , vous avez raison... vous me la ramènerez hein... » Ouais on va te la ramener, en morceaux, mais je vais te la ramener. « Vous en faites pas, à 19 h , elle sera chez vous, donnez juste l'adresse à ma cousine qui est là, et je me charge du reste... » je m'efforçais d'être sympa mais ma batte me démange.
Je me retourne vers Olympe qui tient toujours la robe diabolique. « Olympe tu veux bien t'en charger ? Non, me regarde pas c.... » Je me fige au spectacle qui s'affaire derrière Olympe sous l'arbre. Je me redresse froidement. C'est grave de faire voler la tête d'un enfant vous croyez ? J'ai des points bonus ? Parce que là je vous nique tous avec ce coup là. Hannibal est sorti du buisson, elle a du s'approcher comme un ninja grassouillet pendant qu'on s'occupait de sa grand mère, et faute d'avoir la batte qu'elle avait chouré dans le placard à balai, MA batte sacrée... elle est en train de donner de grands coups de pieds dans la papata rose fluo que Olympe a laissé là le temps de venir m'aider pour la grand mère probablement. Une patata qui ressemble a un vieux dégueuli d'alien maintenant, ou une assiette de compote de framboise chimique Bledina , je sais pas trop mais … mon regard a changé. C'est qu'une gosse ok. Je ne souris pas et pose la batte contre la poitrine de Olympe, sèchement. Je lui arrache la robe des mains sans trop de force et lui dit à mi voix en m'éloignant. « Dégomme la pour moi et je vais la faire ta foutue princesse, mais je te préviens je chante pas. Et viens pas me voir tant que je suis pas prêt ou je change d'avis. » J'ai évidemment un infanticide, félicitez moi, parce que l'envie était là et ça ça me fait flipper... je perds de plus en plus mon sang froid et c'est pas normal... Bordel j'ai accès de faire … la fée Eosette... ça pue... ce soir je vais à la salle et j'éventre les sacs, je le jure.
C'est n'importe quoi. Je vais la balancer par dessus la haie cette gamine si elle fait trop chier et ça va pas trainer et sa mère avec. Et là je vois une mamie qui sort du salon par la grande baie vitrée alors que Olympe me raconte un truc à propos du pardon et de je sais pas quoi. La veille qui hurle. « Tomaki , reviens, ta maman a dit que tu ne dois pas taper les autres ! Oh mon pauvre cœur.... » Putain et elle, elle nous fait quoi là , une crise cardiaque ? Elle va nous faire un malaise dans les rosiers et pendant ce temps, Olympe me sort que je brise le cœur des enfants et que si je veux me rattraper la solution est dans ses mains. C'est la que je baisse les yeux sur le truc rose qu'elle tient. Un léger problème ? Non j'aime pas ce mot. Léger. Parce que léger problème chez les filles c'est qu'on va finir eunuque , ou que la ville va être attaquée ou qu'elles ont baisé avec le voisin. Avec Olympe ça peut pas être l'un des trois , quoi que la deuxième... on en est pas loin... Je me fige.
Pardon ? Non pas oppa .. Pas oppa putain pas là. Sans déconner, pas ça. Je ne mettrai JAMAIS cette robe t'entends ? T'as qu'à mettre des épingles à nourrice et tout , et même des ceintures partout , ou ton peignoir à la place mais tu me feras pas faire ça Olympe. Et vas y qu'elle me fait sa poupée là, alors que dans une heure, elle lâchera une grosse caisse sur le même banc de repas que moi. Elle dit qu'elle a tant espéré cet anniversaire ? A d'autres, elle a tout prévu au dernier moment ouais, sinon je se retrouverais pas avec... et là, je vois le costume se déplier devant ses yeux. Oh... god... double god... triple même... le décolleté, les froufrous, les jupons, les gants , la totale... J'ai un déguisement de hellboy dans le placard, ça marcherait pas ? Elles aiment pas Hellboy les gamines ? Et elle se fout de ma gueule, elle croit que j'ai pas capté que y'avait pas la perruque blonde qui trainait quelque part avec le maquillage et tout ? Je vais ressembler à une cendrillon qui fait le trottoir et c'est ça une fée pour les gosses de nos jours ? Sans compter la largueur d'épaules et les... poils. Non, c'est carrément pas une bonne idée, c'est un coup à les faire toutes vomir leur gâteau. Je reste interdit et le seul truc que je sors c'est un : « Tu trouves que ça ressemble à une patate ça ? Et ce rose est merdique. Je le ferai pas Olympe, tu m'en demandes trop là. »
Hannibal miniature repasse en gueulant comme une dégénérée, et la mamie fait pour de bon le malaise au soleil. Mais oh ! Je lâche tout. La patata vole dans les jambes de Olympe, je garde la batte en main va savoir pourquoi et je rattrape la mamie qui a frôlé le gazon de son nez mou. Je la relève et dieu sa mère qu'elle est lourde. Je l'assois sur une chaise de jardin. « Vous devriez rentrer chez vous madame, je me charge de votre petite fille. » Elle est où cette sale môme que je l'enterre dans le jardin. Juré que je vais me lui en collé une de ces braillées à cette fadasse, ne serait-ce que pour savoir dans quelle tronche elle a foutu la spatule des chippolatas, que je puisse cuisiner. « Oh vous êtes bien gentil jeune homme , vous avez raison... vous me la ramènerez hein... » Ouais on va te la ramener, en morceaux, mais je vais te la ramener. « Vous en faites pas, à 19 h , elle sera chez vous, donnez juste l'adresse à ma cousine qui est là, et je me charge du reste... » je m'efforçais d'être sympa mais ma batte me démange.
Je me retourne vers Olympe qui tient toujours la robe diabolique. « Olympe tu veux bien t'en charger ? Non, me regarde pas c.... » Je me fige au spectacle qui s'affaire derrière Olympe sous l'arbre. Je me redresse froidement. C'est grave de faire voler la tête d'un enfant vous croyez ? J'ai des points bonus ? Parce que là je vous nique tous avec ce coup là. Hannibal est sorti du buisson, elle a du s'approcher comme un ninja grassouillet pendant qu'on s'occupait de sa grand mère, et faute d'avoir la batte qu'elle avait chouré dans le placard à balai, MA batte sacrée... elle est en train de donner de grands coups de pieds dans la papata rose fluo que Olympe a laissé là le temps de venir m'aider pour la grand mère probablement. Une patata qui ressemble a un vieux dégueuli d'alien maintenant, ou une assiette de compote de framboise chimique Bledina , je sais pas trop mais … mon regard a changé. C'est qu'une gosse ok. Je ne souris pas et pose la batte contre la poitrine de Olympe, sèchement. Je lui arrache la robe des mains sans trop de force et lui dit à mi voix en m'éloignant. « Dégomme la pour moi et je vais la faire ta foutue princesse, mais je te préviens je chante pas. Et viens pas me voir tant que je suis pas prêt ou je change d'avis. » J'ai évidemment un infanticide, félicitez moi, parce que l'envie était là et ça ça me fait flipper... je perds de plus en plus mon sang froid et c'est pas normal... Bordel j'ai accès de faire … la fée Eosette... ça pue... ce soir je vais à la salle et j'éventre les sacs, je le jure.
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Re: patata et fée grouchette : apocalypse birthday [olympe] | Mar 11 Avr - 19:38 Citer EditerSupprimer
Apprécier les enfants ce n'est pas quelque chose de commun à tous les mortels, bien au contraire. Certains parviennent à gérer, qu'ils soient en pleurs ou en colère, tandis que d'autres ont plus de difficultés à les supporter, quoiqu'ils puissent faire. Il est vrai que les enfants sont bien loin d'être l'espèce la plus calme au monde, et avec eux, on en voit de toutes les couleurs, mais justement, c'est étrangement ce que j'apprécie auprès de cette population si particulière. Ils sont purs, innocents, et ont d'autres préoccupations bien moins angoissantes que celles des adultes. Ils rêvent de grandir, de devenir telle ou telle personne, ils se croient amoureux, se font des amis et en défont, sans aucune difficultés, ils ont moins conscience de tous ces impacts que nous adultes nous avons. Je peux comprendre qu'il n'est pas toujours aisé de s'en occuper et que mon cousin a des réticences normales. Je me doutais bien qu'en faisant ce goûter, il allait avoir du mal à supporter les enfants et qu'il allait être rapidement fatigué. Quelque part, je m'en veux de devoir lui imposer un tel rôle, mais j'ai besoin de sa présence et puis, il sera sûrement plus cadrant que moi. Moi je suis une petite guimauve, facilement émue, tandis que lui a la poigne nécessaire. Du moins, pour le moment. Je doute que vêtu de rose, il ait une quelconque influence sur les enfants et je doute qu'il puisse les terroriser. J'ai hâte de le voir avec un tel déguisement, même s'il risque de m'en vouloir toute une vie. Je rigole alors qu'il parvient enfin, après lui avoir tiré les oreilles, à s'exprimer, semblant réellement désespéré devant tant d'agitation. « Ce n'est pas plutôt toi qui voulais voler les bonbons pour te les enfiler tout seul ? ». J'arque un sourcil et regarde plusieurs fois la patata et lui, à tour de rôle. « Tu crois que je ne te connais pas », ou alors c'est surtout moi que je connais trop. A sa place, j'aurai sûrement volé depuis le début tous les bonbons. « Et n'essaye pas d'attirer mon attention sur une pauvre enfant pour tenter de me faire oublier ton vol ». Malgré moi, mon regard s'en va vers la petite fille qui commence à mettre le feu aux cheveux de sa voisine, mes yeux s'écarquillant, mais ne pouvant m'empêcher de rire. « Ok . . . je te l'accorde cette petite fille semble être un vrai monstre mais elle s'amuse ». Elle s'amuse juste de manière plus différente que les autres. Elle risque de nous mettre le feu partout, mais sinon ça, rien de bien grave. Ok cet anniversaire risque de tourner au cauchemar, mais il faut relativiser. Dès que les enfants vont avoir leur fameuse fée, ils vont se calmer, rien de plus simple !
Je profite alors que son regard soit ailleurs pour lui donner le magnifique costume qui n'attend que lui pour être porté. J'esquisse un sourire tout mignon quand il réalise enfin que j'ai déposé quelque chose dans ses mains. Je grimace lorsqu'il finit par me faire comprendre qu'il ne peut le faire. Je me doutais bien qu'il allait, d'abord, réagir de la sorte, et je ne sais pas trop comment argumenter pour le faire pencher de l'autre côté. J'ai vraiment besoin de son aide et sans l'intervention de la fée, l'anniversaire risque d'en décevoir beaucoup et je crains le pire pour la continuité de cet anniversaire. ça risque de finir en grandes casses. « Mais les enfants n'attendent que ça ! Je suis certaine que dès qu'ils auront la fée, ils se calmeront. Et puis, ce n'est pas si compliqué. Tu verras tu t'amuses même plus que les enfants en portant ce déguisement ! S'il te plaît Eos, je ne peux que compter sur toi », mais il ne semble pas m'écouter. Pas de suite du moins. « Oppaaaa ! », et il s'en va, sans se soucier plus que ça de la situation. Je pousse un long soupir, désespéré, regardant le déguisement avec une grande détresse. Comment est-ce que je vais m'en sortir ? Est-ce qu'en quelques minutes, je peux changer le déguisement ? Je devrai pouvoir, mais je n'ai pas les outils nécessaires pour le faire si vite et bien. Cet anniversaire court au cauchemar. Je regarde alors autour de moi, observant tous ces enfants agités, dont certains qui arrachent quelques brins d'herbe, d'autres qui s'amusent avec des ustensiles un peu dangereux, d'autres qui s'amusent à se lancer des missiles avec les bonbons, d'autres qui font je ne sais quoi, et puis . . . mon cousin qui s'occupe d'une mamie semblant toute affaiblie. Je fronce des sourcils lorsque je l'entends dire qu'il va s'occuper de l'enfant, craignant qu'il ne lui assène un coup avec la batte qu'il tient fermement en main. En plus d'un anniversaire désastreux, je vais me retrouver avec un meurtre sur les mains. Aish ! Quelle idée d'avoir cette stupide idée. Je m'en arracherai les cheveux, tellement. Et alors que je fais un pas pour régler le premier souci, un second survient, la petite fille de tout à l'heure détruisant totalement la patata, s'acharnant sur celle-ci. « Mais . . . . », non! Mon je de bonbons tombe à l'eau. Je ne vais pas pouvoir réparer cette erreur et me sens brusquement terriblement dépassée. Je suis parfois une enfant, mais pas à ce point. « Outch » dis-je en attrapant la batte que mon cousin vient de soudainement déposer dans mes bras, l'air mécontent. Il m'informe alors de son intention de porter le déguisement, me laissant faire tomber ce que je tenais dans les bras quelques secondes avant. J'attrape alors l'enfant par le col, sans me soucier du reste, courant presque jusqu'à Eos. « VRAIMMEENNT ?? ». J'écarquille les yeux, sentant une immense joie m'envahir. « Tu le fais vraiment ? Tu vas pas changer d'avis n'est-ce pas ? Tu . . ». Je n'ai pas le temps de dire un mot de plus que j'entends un énorme vacarme, et constate que les enfants viennent de détruire la table mise à disposition où étaient posés les bonbons et les boissons. C'est définitif, cet anniversaire tourne au drame.
Pendant que Eos s'en va, moi je tente de m'occuper de la petite fille qui essaye depuis tout à l'heure de se débattre et qui finit par me donner un coup de pieds qui me fait défaillir. « Yah !! ». Je lui lance un regard et pointe mon doigt vers elle « pourquoi est-ce que tu me tapes ! Ce n'est pas moi la méchante dans l'histoire alors tu n'as pas à me frapper ». Elle me regarde, rigole et tire sa langue, ce qui ne me plaît absolument pas. Âme d'enfant que je suis, je finis par la poursuivre, pour essayer de l'attraper. Elle semble s'amuser et finalement je prends cela comme un jeu aussi jusqu'à ce qu'elle me lance une part de gâteau en pleine figure. « Le . . . le . . . gâ . . . tea . . . .eau ! ». Mon visage est parsemé de morceaux de gâteau et j'entends les enfants qui rient. « Aish », Eos avait raison, c'est un véritable petit démon, la pire des pires. Ma langue passe sur mon visage, découvrant la soudaine saveur du gâteau, « hum c'est bon », et je suis là à essayer de récolter chaque petit morceau pour les manger, ne faisant même pas attention aux autres adultes présents qui me regardent d'un air presque dégoûté. Je ne vais quand même pas gâcher cette part de gâteau, c'est pas comme si c'était tombé au sol. La petite fille revient alors brusquement à la charge, et c'est peu de le dire. Elle fonce sur moi, essayant de me faire tomber. Cette fois-ci, par réflexe, je l'attrape fermement, la menaçant du regard. « Toi ma petite tu t'es faite attraper par l'horrible dragon ». Je la mets sur une chaise et l'attache avec le fil utilisé pour les ballons, faisant plusieurs nœuds pour ne pas qu'elle s'enfuit. « Tu vas être brûlée au bûché pour avoir osé te moquer du méchant dragon. Muahahaha », petit rire diabolique, avec les mains qui vont au ciel. J'aime bien mon rôle de dragon, c'est amusant. Je réalise alors que j'ai oublié la petite mamie, sursautant et essayant de la repérer parmi tous ces enfants, oubliant l'autre sur sa chaise. J'essaye de l'appeler, en imitant l'appel d'un chien ou d'un chat et finis par la retrouver, elle aussi, attachée au tronc, les enfants dansants autour d'elle. « Oh non d'un . . . ». Je crois qu'ils ont voulu m'imiter mais avec la mauvaise proie. Eos, c'est quand que tu reviens ? Lui le seul homme présent pouvant cadrer ces véritables bêtes ! Et dire que je disais aimer les enfants, j'ai quelques doutes là, tout de suite, maintenant. La mamie elle risque de réellement faire une crise cardiaque à ce rythme !
Patata et fée grouchette : apocalypse birthday
Eos & Olympe
Apprécier les enfants ce n'est pas quelque chose de commun à tous les mortels, bien au contraire. Certains parviennent à gérer, qu'ils soient en pleurs ou en colère, tandis que d'autres ont plus de difficultés à les supporter, quoiqu'ils puissent faire. Il est vrai que les enfants sont bien loin d'être l'espèce la plus calme au monde, et avec eux, on en voit de toutes les couleurs, mais justement, c'est étrangement ce que j'apprécie auprès de cette population si particulière. Ils sont purs, innocents, et ont d'autres préoccupations bien moins angoissantes que celles des adultes. Ils rêvent de grandir, de devenir telle ou telle personne, ils se croient amoureux, se font des amis et en défont, sans aucune difficultés, ils ont moins conscience de tous ces impacts que nous adultes nous avons. Je peux comprendre qu'il n'est pas toujours aisé de s'en occuper et que mon cousin a des réticences normales. Je me doutais bien qu'en faisant ce goûter, il allait avoir du mal à supporter les enfants et qu'il allait être rapidement fatigué. Quelque part, je m'en veux de devoir lui imposer un tel rôle, mais j'ai besoin de sa présence et puis, il sera sûrement plus cadrant que moi. Moi je suis une petite guimauve, facilement émue, tandis que lui a la poigne nécessaire. Du moins, pour le moment. Je doute que vêtu de rose, il ait une quelconque influence sur les enfants et je doute qu'il puisse les terroriser. J'ai hâte de le voir avec un tel déguisement, même s'il risque de m'en vouloir toute une vie. Je rigole alors qu'il parvient enfin, après lui avoir tiré les oreilles, à s'exprimer, semblant réellement désespéré devant tant d'agitation. « Ce n'est pas plutôt toi qui voulais voler les bonbons pour te les enfiler tout seul ? ». J'arque un sourcil et regarde plusieurs fois la patata et lui, à tour de rôle. « Tu crois que je ne te connais pas », ou alors c'est surtout moi que je connais trop. A sa place, j'aurai sûrement volé depuis le début tous les bonbons. « Et n'essaye pas d'attirer mon attention sur une pauvre enfant pour tenter de me faire oublier ton vol ». Malgré moi, mon regard s'en va vers la petite fille qui commence à mettre le feu aux cheveux de sa voisine, mes yeux s'écarquillant, mais ne pouvant m'empêcher de rire. « Ok . . . je te l'accorde cette petite fille semble être un vrai monstre mais elle s'amuse ». Elle s'amuse juste de manière plus différente que les autres. Elle risque de nous mettre le feu partout, mais sinon ça, rien de bien grave. Ok cet anniversaire risque de tourner au cauchemar, mais il faut relativiser. Dès que les enfants vont avoir leur fameuse fée, ils vont se calmer, rien de plus simple !
Je profite alors que son regard soit ailleurs pour lui donner le magnifique costume qui n'attend que lui pour être porté. J'esquisse un sourire tout mignon quand il réalise enfin que j'ai déposé quelque chose dans ses mains. Je grimace lorsqu'il finit par me faire comprendre qu'il ne peut le faire. Je me doutais bien qu'il allait, d'abord, réagir de la sorte, et je ne sais pas trop comment argumenter pour le faire pencher de l'autre côté. J'ai vraiment besoin de son aide et sans l'intervention de la fée, l'anniversaire risque d'en décevoir beaucoup et je crains le pire pour la continuité de cet anniversaire. ça risque de finir en grandes casses. « Mais les enfants n'attendent que ça ! Je suis certaine que dès qu'ils auront la fée, ils se calmeront. Et puis, ce n'est pas si compliqué. Tu verras tu t'amuses même plus que les enfants en portant ce déguisement ! S'il te plaît Eos, je ne peux que compter sur toi », mais il ne semble pas m'écouter. Pas de suite du moins. « Oppaaaa ! », et il s'en va, sans se soucier plus que ça de la situation. Je pousse un long soupir, désespéré, regardant le déguisement avec une grande détresse. Comment est-ce que je vais m'en sortir ? Est-ce qu'en quelques minutes, je peux changer le déguisement ? Je devrai pouvoir, mais je n'ai pas les outils nécessaires pour le faire si vite et bien. Cet anniversaire court au cauchemar. Je regarde alors autour de moi, observant tous ces enfants agités, dont certains qui arrachent quelques brins d'herbe, d'autres qui s'amusent avec des ustensiles un peu dangereux, d'autres qui s'amusent à se lancer des missiles avec les bonbons, d'autres qui font je ne sais quoi, et puis . . . mon cousin qui s'occupe d'une mamie semblant toute affaiblie. Je fronce des sourcils lorsque je l'entends dire qu'il va s'occuper de l'enfant, craignant qu'il ne lui assène un coup avec la batte qu'il tient fermement en main. En plus d'un anniversaire désastreux, je vais me retrouver avec un meurtre sur les mains. Aish ! Quelle idée d'avoir cette stupide idée. Je m'en arracherai les cheveux, tellement. Et alors que je fais un pas pour régler le premier souci, un second survient, la petite fille de tout à l'heure détruisant totalement la patata, s'acharnant sur celle-ci. « Mais . . . . », non! Mon je de bonbons tombe à l'eau. Je ne vais pas pouvoir réparer cette erreur et me sens brusquement terriblement dépassée. Je suis parfois une enfant, mais pas à ce point. « Outch » dis-je en attrapant la batte que mon cousin vient de soudainement déposer dans mes bras, l'air mécontent. Il m'informe alors de son intention de porter le déguisement, me laissant faire tomber ce que je tenais dans les bras quelques secondes avant. J'attrape alors l'enfant par le col, sans me soucier du reste, courant presque jusqu'à Eos. « VRAIMMEENNT ?? ». J'écarquille les yeux, sentant une immense joie m'envahir. « Tu le fais vraiment ? Tu vas pas changer d'avis n'est-ce pas ? Tu . . ». Je n'ai pas le temps de dire un mot de plus que j'entends un énorme vacarme, et constate que les enfants viennent de détruire la table mise à disposition où étaient posés les bonbons et les boissons. C'est définitif, cet anniversaire tourne au drame.
Pendant que Eos s'en va, moi je tente de m'occuper de la petite fille qui essaye depuis tout à l'heure de se débattre et qui finit par me donner un coup de pieds qui me fait défaillir. « Yah !! ». Je lui lance un regard et pointe mon doigt vers elle « pourquoi est-ce que tu me tapes ! Ce n'est pas moi la méchante dans l'histoire alors tu n'as pas à me frapper ». Elle me regarde, rigole et tire sa langue, ce qui ne me plaît absolument pas. Âme d'enfant que je suis, je finis par la poursuivre, pour essayer de l'attraper. Elle semble s'amuser et finalement je prends cela comme un jeu aussi jusqu'à ce qu'elle me lance une part de gâteau en pleine figure. « Le . . . le . . . gâ . . . tea . . . .eau ! ». Mon visage est parsemé de morceaux de gâteau et j'entends les enfants qui rient. « Aish », Eos avait raison, c'est un véritable petit démon, la pire des pires. Ma langue passe sur mon visage, découvrant la soudaine saveur du gâteau, « hum c'est bon », et je suis là à essayer de récolter chaque petit morceau pour les manger, ne faisant même pas attention aux autres adultes présents qui me regardent d'un air presque dégoûté. Je ne vais quand même pas gâcher cette part de gâteau, c'est pas comme si c'était tombé au sol. La petite fille revient alors brusquement à la charge, et c'est peu de le dire. Elle fonce sur moi, essayant de me faire tomber. Cette fois-ci, par réflexe, je l'attrape fermement, la menaçant du regard. « Toi ma petite tu t'es faite attraper par l'horrible dragon ». Je la mets sur une chaise et l'attache avec le fil utilisé pour les ballons, faisant plusieurs nœuds pour ne pas qu'elle s'enfuit. « Tu vas être brûlée au bûché pour avoir osé te moquer du méchant dragon. Muahahaha », petit rire diabolique, avec les mains qui vont au ciel. J'aime bien mon rôle de dragon, c'est amusant. Je réalise alors que j'ai oublié la petite mamie, sursautant et essayant de la repérer parmi tous ces enfants, oubliant l'autre sur sa chaise. J'essaye de l'appeler, en imitant l'appel d'un chien ou d'un chat et finis par la retrouver, elle aussi, attachée au tronc, les enfants dansants autour d'elle. « Oh non d'un . . . ». Je crois qu'ils ont voulu m'imiter mais avec la mauvaise proie. Eos, c'est quand que tu reviens ? Lui le seul homme présent pouvant cadrer ces véritables bêtes ! Et dire que je disais aimer les enfants, j'ai quelques doutes là, tout de suite, maintenant. La mamie elle risque de réellement faire une crise cardiaque à ce rythme !
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Re: patata et fée grouchette : apocalypse birthday [olympe] | Mer 19 Avr - 23:10 Citer EditerSupprimer
APOCALYPSE BIRTHDAY
Pourquoi t'es si moche comme fée ? Parce que ta mère a le droit de se sentir une fois dans sa vie belle? Allez dégage.
[OLYMPE]
[OLYMPE]
Dés qu'ils auront la fée, ils se calmeront ? T'as raison. N'importe quoi ouais. Ces gamines sont dingues. Face au miroir, je me fixe, et fixe le déguisement pire d'horrible, entre scratch et paillettes qu'il tient dans la main... je vais exploser contre les murs chaque appareil que je verrai me prendre en photo. Je ne sais pas si je dois être en rogne, dépressif ou désespéré de lui-même. Pourquoi avoir dire oui ? Cette question revient un peu trop souvent en ce moment. Je mate son jean, et me demande si je peux pas enfiler cette merde par dessus ses fringues normales ? Mais bien sûr ça marche pas. Ils sont pas cons, quitte à se foutre la honte, autant que ce soit jusqu'au bout. Impossible. Je soupire, le genre de soupire qui vaut tous les éloignements, un genre de gros « surtout faites pas chier », et en deux minutes, j'ai changé de piaule et je me retrouve dans celle de Olympe. Ok, donc pour être une fée, il faut quoi ? A part la robe ? Y'a pas un mode d'emploi, « être dingue entre 100 leçons » avec la fée clochette en leçon 17 ? ou un truc du genre, quoi que pour le coup là, c'était davantage, la fée grouchette, vous savez, le méchant qui se balance dans le vide au bout du corde jusqu'à ce qu'un con ne dise « fesse » et que tout le monde se poil, pour lui faire manger tous les murs extérieurs de la maison avec fracas. Il allait éviter les minions. Rien n'était mignon la dedans de toute façon. Ah ouais attends, une perruque. C’est pas avec sa coupe de bastonneur à moitié rasé, qu'il allait être la digne fée. Il ouvre tous les placards de Olympe. Pourquoi une fille a autant de trucs...a quoi à ça leur sert ? Je fouille et trouve un genre de perruque arc en ciel, rêche comme un cul et emmêlée, mais long. Bon au moins , ça pourra cacher à moitié ma gueule. L'autre truc que je trouve, je le soulève, tout noir, touffu , bi...zarre, je le lache dans son armoire, ok , je veux pas savoir ce que c'est, ni ce qu'elle en a fait jusque là. Je love ma cousine en tout point, mais y'a quand même des choses que je m'abstiens de savoir pour ne pas finir épileptique. Ok, va pour ça, je balance la perruque sur le pieu. Maintenant le reste. Je peux pas garder le jean, mais c'est mort je garde le boxer sous la robe. Je ferme bien a clef la porte de la chambre, et vire mon jean mais un problème subsiste.
Putain … mes poils de jambe. Non mais... ça je peux pas. Même pas en rêve, je les enlève ok. En plus, un combattant de muay thai médiatisé qui se fait un fight avec les jambes rasées, vous l'avez vu où la crédibilité là ? Je suis VIRIL ok. Sauf que les gosses, elles sont pas connes, attends vas y , faut que je feinte. Je vise mes chaussettes de tennis, le genre moche blanc là avec des traits aux bordures. Ouais, bah ça passe partout ça, sauf quand on est une fée... Elle a pas un truc qui peut remplacer mes chaussettes ? J'ouvre ses tiroirs et trouve des machins de couleur partout. C'est bien Olympe ça tiens. Ça me pique presque les yeux. Quoi qu'après la patata, c'est pas des chaussettes à doigts de pieds qui peuvent m'impressionner. Du bout des doigts, je sors ce qui ressemble à une paire de bas en laine rayé coloré arc en ciel avec des doigts de pied. Parait que les filles aiment ça mais je pensais pas en trouver là. Je regarde mes pieds, et tire fort sur la paire pour voir si c'est assez élastique ? Putain , j'en reviens pas de ce que je vais faire...Au tour des chaussettes de finir sur le pieu avec la robe et la perruque et je regarde le maquillage de Olympe. Non. Non, là c'est trop... je le ferai pas pour tout l'or du monde , jamais. Je m'approche du miroir et me frotte la joue de la main râpeuse. C'est bon, je suis rasé, elles vont pas faire chier aussi hein ! Ah ouais mais mes mains... je vais pas foutre des gants montants si ? Est-ce qu'au moins elle a ça ? Je souffle débordé. J'en déjà plein le cul. Je vire le jean pour de bon, les chaussettes, le tee-sh..... euh... non je vais garder le débardeur de corps je pense... parce que c'est des stractch cette robe. Je vais finir à poil en deux deux si je me fais violer par les demandes de souhait de ces princesses de 7 ans.
Je me tourne d'abord et enfile la robe comme un genre d'horrible tunique pour un carnaval et je sens les coutures qui tirent la gueule sévère. Manquerait plus que je la déchire tiens, ce serait le pompon. En même temps, je peux pas m'oter les épaules comme des légos, alors la fée, elle va être balaise et si ça plait pas, elles ont qu'à juste se mater le dessin animé. Je ruine ma vie. Je tire dessus vers le bas. Elle est mega longue cette merde et ya combien de jupon. Je me penche et les trie , il se mélange et j'en accroche même un avec un de mes anneaux de doigts. De la dentelle, du tulle, des textures qui tiennent pas avec ma douceur. J'essaie d'arranger ça, d’aplatir tout, mais ça prend tellement de place que j'en viens à me demander comment faisaient les bonnes femmes de la renaissance pour baiser. Et on parle pas de limite mes abdos qui se voient à travers le tissu pas épais du corset -pas corset-, décolleté sa mère en plus. Non mais amen, mes pecs, j'en fais quoi moi, je les jarte dans un tiroir ? Faut que je trouve une astuce. Elle a pas un boa en plume qui traîne Olympe ? En plus d'être en rose bonbon, je me tape la honte du décolleté ? Heureusement que j'ai pas la pelouse !
J'en trouve un. Jaune. Super. Je vais ressembler à un perroquet en fait. Non. A rien. Plutôt. Je crève déjà de chaud avec la dose de jupons, et le Boa qui me strangule presque. J'aurais du amener Aztek. Ok, maintenant , vas y que je me déplace les épaules en stratchant tout ce merdier dans mon dos. Je prends la perruque et me la mets sur la tête, et non je ne me regarderai pas dans le miroir avant la fin. Histoire de pas crever plusieurs fois. Peut être même que je m'y regarderai jamais en fait. Voilà le passage des chaussettes à doigts. En laine plus. Je fixe les trucs, et gonfle les joues, je suis en dépression là, vous la sentez pas ma douleur mentale. Moi je la sens bien, jusqu'au bout de mon appendice, appendicite même à ce stade. J'essaie d'enfiler ces choses. Essayer. Vous avez déjà essayer ? Vous ? Déjà, vas y pour pas te planter d'orteils ! Mais en plus j'ai l'impression que portant des bas de contention ! EN fait des chaussettes de contention. Parce que Olympe est moins, on a pas du tout la même carrure. Ce qui est bas pour elle, est chaussettes pour moi. Et là, mes mollets sont en pls. Mes pieds aussi. Je crois qu'ils auront gonflé avant la fin de mon exploit. Ok. Et après, me faut des chaussures je suppose. Non mais c'est … mission impossible, elle doit faire du 37 Olympe, des petits pieds de filles mignons ! Je fais un bon 44. Et marcher avec des talons ? Vous voulez que je me tue, y'a des escaliers à descendre. Attends, vas y rien à foutre. J'ouvre la porte de la chambre, vérifie à gauche et à droite. Personne. Ok, on va se finir la fée en mode YOLO. Je traverse et file dans ma chambre, me trainant ces PUTAINS DE JUPONS, dans mes paluches, qui ne prennent même pas les tournants sans rien péter sur leur passage... et j'entre dans ma piaule. Elles sont où mes tongs. On s'en branle, elles sont colorées et mes chaussettes ont des orteils donc ça passe, faites pas chier.
Ok. Donc je résume. Robe, ok. Perruque, ok. Pompes ok. Euh ça a besoin de quoi d'autres une fée. Une baguette... une... mais je vais trouver ça où...Je vois une batte en coin... attends attends tu vas voir la baguette. Je m’assoies deux minutes, choppe des ciseaux , un revers de carton de boite de je sais pas quoi , un coup de fluo jaune dessus, en forme d'étoile. Je te choppe la colle néoprene qui sert à coller les rustines de mes sacs de frappe, te colle l'étoile énorme de quinze centimètres sur le haut de la vieille batte en bois qui a du être tagué par la moitié de Yonsei , et je regarde mon chef d’œuvre. Yeah. Impec. Bon, alors attends, ouais , si , allez dernière petite touche. Je retourne dans la piaule d'Olympe et lui vole tous les bracelets que je peux pour m'en foutre plein les poignets. Puis je me retourne vers le miroir et......
Aucun commentaire. Je suis déjà mort en dedans depuis que j'ai décidé de faire ce sacrifice mais là..... Je jette un œil à la fenêtre sans qu'on me voit et je vois le désastre. Nom de dieu, il est passé où le gâteau... ? Et pourquoi la vieille, elle est attaché à l'arbre ? Olympe, tu gères que dalle ! Ok. Elles veulent jouer à ça ? Elles ont jamais vu une fée en pétard, ça va chier des coups de baguettes magiques.
J'en ai plus rien à foutre de ma tenue, là tout de suite. C'est quoi ces conneries. Pauvre vieille. J'accroche un truc dans l'escalier avec un des jupons, et balance le truc par dessus la rambarde, je m'en tape le cul franchement. Ma batte-baguette de fée fait ouvrir de grands yeux à la maman qui voulait m'aider. Quoi t'as un problème la gueuse ? Tu veux un coup de baguette magique peut-être ? Elle fout quoi aussi ici cette guenon si c'est pas pour aider. Je crois que c'est mon apparence qui l'a choqué. Si ça peut lui passer l'envie de baiser, c'est parfait. ET JAI TOUJOURS PAS PU FAIRE MON BARBECUE QU'ILS ONT DÉJÀ NIQUÉ LE GÂTEAU !
Je sors en mode fée en pétard , la perruque de travers, j'y vois plus rien du tout d'ailleurs. Je la replace et déjà , rien que ma première vue, elle en bloque la moitié des gamines. Je dois prendre ça comment à leurs regards. Choquées ? Émerveillées ? Apeurées ? Quoi elles sont cools mes tongs, et toi là , tu vas calmer tes ardeurs, sinon je te démonte Hannibal. Je m'approche de la môme attaché qui me regarde comme si j'étais un monstre. J'arrache le lien de Olympe et lui colle la batte-baguette sous la gorge. « Un conseil, tu la fermes et je te renvoie chez toi dans un colis par la poste après avoir taper dedans comme t'as fait dans la patata. » Puis je me regarde et gueule un gros « VOUS AVEZ CRU QUE LA VRAIE FEE ELLE ALLAIT SE POINTER APRES CE VOUS AVEZ FAIT ? VOUS DETACHEZ LA VIEILLE ! VOUS VOUS EXCUSEZ! MAINTENANT! » Immediat. L'effet est instantané, elles décrochent toutes la dames et je les fixe toutes. Je la baise la princesse des neiges ok. Maintenant c'est moi la fée, alors... « MAINTENANT ASSIS ET ON M'ECOUTE OU J'EN RENVOIE CHEZ LEURS MAMANS, SANS CADEAUX ET AVEC LA FESSEE. » Y'en a une qui commence à avoir des larmes. Je crois que mes tongs lui plaisent pas . « Arrête de chialer toi, t'as détruit le gâteau comme les autres. C'était l'anniversaire de qui en fait ? » Hannibal lève la main. Sérieux ? J'ai presque envie de lui dire que c'est bien fait pour sa gueule , du coup , j'suis un peu emmerdé. « T'inquiète on a des petits Lu et de la chantilly. Maintenant je veux entendre des excuses à Olympe aussi , qui s'est cassé le cul à organiser l'anniversaire rien que pour vous et vous avez tout détruit. » Et les gosses qui s'excusent toutes en cœur. Mais bien sur fallait que ça ne s'arrête pas là . «Elles sont belles tes chaussettes. » « Je peux toucher les plumes de ton écharpe ? » Et merde. Non non... on n'approche pas ok. Si jamais y'a mélée de Rugby sur une fée, toutes les valeurs de la vie sont perdues.
Putain … mes poils de jambe. Non mais... ça je peux pas. Même pas en rêve, je les enlève ok. En plus, un combattant de muay thai médiatisé qui se fait un fight avec les jambes rasées, vous l'avez vu où la crédibilité là ? Je suis VIRIL ok. Sauf que les gosses, elles sont pas connes, attends vas y , faut que je feinte. Je vise mes chaussettes de tennis, le genre moche blanc là avec des traits aux bordures. Ouais, bah ça passe partout ça, sauf quand on est une fée... Elle a pas un truc qui peut remplacer mes chaussettes ? J'ouvre ses tiroirs et trouve des machins de couleur partout. C'est bien Olympe ça tiens. Ça me pique presque les yeux. Quoi qu'après la patata, c'est pas des chaussettes à doigts de pieds qui peuvent m'impressionner. Du bout des doigts, je sors ce qui ressemble à une paire de bas en laine rayé coloré arc en ciel avec des doigts de pied. Parait que les filles aiment ça mais je pensais pas en trouver là. Je regarde mes pieds, et tire fort sur la paire pour voir si c'est assez élastique ? Putain , j'en reviens pas de ce que je vais faire...Au tour des chaussettes de finir sur le pieu avec la robe et la perruque et je regarde le maquillage de Olympe. Non. Non, là c'est trop... je le ferai pas pour tout l'or du monde , jamais. Je m'approche du miroir et me frotte la joue de la main râpeuse. C'est bon, je suis rasé, elles vont pas faire chier aussi hein ! Ah ouais mais mes mains... je vais pas foutre des gants montants si ? Est-ce qu'au moins elle a ça ? Je souffle débordé. J'en déjà plein le cul. Je vire le jean pour de bon, les chaussettes, le tee-sh..... euh... non je vais garder le débardeur de corps je pense... parce que c'est des stractch cette robe. Je vais finir à poil en deux deux si je me fais violer par les demandes de souhait de ces princesses de 7 ans.
Je me tourne d'abord et enfile la robe comme un genre d'horrible tunique pour un carnaval et je sens les coutures qui tirent la gueule sévère. Manquerait plus que je la déchire tiens, ce serait le pompon. En même temps, je peux pas m'oter les épaules comme des légos, alors la fée, elle va être balaise et si ça plait pas, elles ont qu'à juste se mater le dessin animé. Je ruine ma vie. Je tire dessus vers le bas. Elle est mega longue cette merde et ya combien de jupon. Je me penche et les trie , il se mélange et j'en accroche même un avec un de mes anneaux de doigts. De la dentelle, du tulle, des textures qui tiennent pas avec ma douceur. J'essaie d'arranger ça, d’aplatir tout, mais ça prend tellement de place que j'en viens à me demander comment faisaient les bonnes femmes de la renaissance pour baiser. Et on parle pas de limite mes abdos qui se voient à travers le tissu pas épais du corset -pas corset-, décolleté sa mère en plus. Non mais amen, mes pecs, j'en fais quoi moi, je les jarte dans un tiroir ? Faut que je trouve une astuce. Elle a pas un boa en plume qui traîne Olympe ? En plus d'être en rose bonbon, je me tape la honte du décolleté ? Heureusement que j'ai pas la pelouse !
J'en trouve un. Jaune. Super. Je vais ressembler à un perroquet en fait. Non. A rien. Plutôt. Je crève déjà de chaud avec la dose de jupons, et le Boa qui me strangule presque. J'aurais du amener Aztek. Ok, maintenant , vas y que je me déplace les épaules en stratchant tout ce merdier dans mon dos. Je prends la perruque et me la mets sur la tête, et non je ne me regarderai pas dans le miroir avant la fin. Histoire de pas crever plusieurs fois. Peut être même que je m'y regarderai jamais en fait. Voilà le passage des chaussettes à doigts. En laine plus. Je fixe les trucs, et gonfle les joues, je suis en dépression là, vous la sentez pas ma douleur mentale. Moi je la sens bien, jusqu'au bout de mon appendice, appendicite même à ce stade. J'essaie d'enfiler ces choses. Essayer. Vous avez déjà essayer ? Vous ? Déjà, vas y pour pas te planter d'orteils ! Mais en plus j'ai l'impression que portant des bas de contention ! EN fait des chaussettes de contention. Parce que Olympe est moins, on a pas du tout la même carrure. Ce qui est bas pour elle, est chaussettes pour moi. Et là, mes mollets sont en pls. Mes pieds aussi. Je crois qu'ils auront gonflé avant la fin de mon exploit. Ok. Et après, me faut des chaussures je suppose. Non mais c'est … mission impossible, elle doit faire du 37 Olympe, des petits pieds de filles mignons ! Je fais un bon 44. Et marcher avec des talons ? Vous voulez que je me tue, y'a des escaliers à descendre. Attends, vas y rien à foutre. J'ouvre la porte de la chambre, vérifie à gauche et à droite. Personne. Ok, on va se finir la fée en mode YOLO. Je traverse et file dans ma chambre, me trainant ces PUTAINS DE JUPONS, dans mes paluches, qui ne prennent même pas les tournants sans rien péter sur leur passage... et j'entre dans ma piaule. Elles sont où mes tongs. On s'en branle, elles sont colorées et mes chaussettes ont des orteils donc ça passe, faites pas chier.
Ok. Donc je résume. Robe, ok. Perruque, ok. Pompes ok. Euh ça a besoin de quoi d'autres une fée. Une baguette... une... mais je vais trouver ça où...Je vois une batte en coin... attends attends tu vas voir la baguette. Je m’assoies deux minutes, choppe des ciseaux , un revers de carton de boite de je sais pas quoi , un coup de fluo jaune dessus, en forme d'étoile. Je te choppe la colle néoprene qui sert à coller les rustines de mes sacs de frappe, te colle l'étoile énorme de quinze centimètres sur le haut de la vieille batte en bois qui a du être tagué par la moitié de Yonsei , et je regarde mon chef d’œuvre. Yeah. Impec. Bon, alors attends, ouais , si , allez dernière petite touche. Je retourne dans la piaule d'Olympe et lui vole tous les bracelets que je peux pour m'en foutre plein les poignets. Puis je me retourne vers le miroir et......
Aucun commentaire. Je suis déjà mort en dedans depuis que j'ai décidé de faire ce sacrifice mais là..... Je jette un œil à la fenêtre sans qu'on me voit et je vois le désastre. Nom de dieu, il est passé où le gâteau... ? Et pourquoi la vieille, elle est attaché à l'arbre ? Olympe, tu gères que dalle ! Ok. Elles veulent jouer à ça ? Elles ont jamais vu une fée en pétard, ça va chier des coups de baguettes magiques.
J'en ai plus rien à foutre de ma tenue, là tout de suite. C'est quoi ces conneries. Pauvre vieille. J'accroche un truc dans l'escalier avec un des jupons, et balance le truc par dessus la rambarde, je m'en tape le cul franchement. Ma batte-baguette de fée fait ouvrir de grands yeux à la maman qui voulait m'aider. Quoi t'as un problème la gueuse ? Tu veux un coup de baguette magique peut-être ? Elle fout quoi aussi ici cette guenon si c'est pas pour aider. Je crois que c'est mon apparence qui l'a choqué. Si ça peut lui passer l'envie de baiser, c'est parfait. ET JAI TOUJOURS PAS PU FAIRE MON BARBECUE QU'ILS ONT DÉJÀ NIQUÉ LE GÂTEAU !
Je sors en mode fée en pétard , la perruque de travers, j'y vois plus rien du tout d'ailleurs. Je la replace et déjà , rien que ma première vue, elle en bloque la moitié des gamines. Je dois prendre ça comment à leurs regards. Choquées ? Émerveillées ? Apeurées ? Quoi elles sont cools mes tongs, et toi là , tu vas calmer tes ardeurs, sinon je te démonte Hannibal. Je m'approche de la môme attaché qui me regarde comme si j'étais un monstre. J'arrache le lien de Olympe et lui colle la batte-baguette sous la gorge. « Un conseil, tu la fermes et je te renvoie chez toi dans un colis par la poste après avoir taper dedans comme t'as fait dans la patata. » Puis je me regarde et gueule un gros « VOUS AVEZ CRU QUE LA VRAIE FEE ELLE ALLAIT SE POINTER APRES CE VOUS AVEZ FAIT ? VOUS DETACHEZ LA VIEILLE ! VOUS VOUS EXCUSEZ! MAINTENANT! » Immediat. L'effet est instantané, elles décrochent toutes la dames et je les fixe toutes. Je la baise la princesse des neiges ok. Maintenant c'est moi la fée, alors... « MAINTENANT ASSIS ET ON M'ECOUTE OU J'EN RENVOIE CHEZ LEURS MAMANS, SANS CADEAUX ET AVEC LA FESSEE. » Y'en a une qui commence à avoir des larmes. Je crois que mes tongs lui plaisent pas . « Arrête de chialer toi, t'as détruit le gâteau comme les autres. C'était l'anniversaire de qui en fait ? » Hannibal lève la main. Sérieux ? J'ai presque envie de lui dire que c'est bien fait pour sa gueule , du coup , j'suis un peu emmerdé. « T'inquiète on a des petits Lu et de la chantilly. Maintenant je veux entendre des excuses à Olympe aussi , qui s'est cassé le cul à organiser l'anniversaire rien que pour vous et vous avez tout détruit. » Et les gosses qui s'excusent toutes en cœur. Mais bien sur fallait que ça ne s'arrête pas là . «Elles sont belles tes chaussettes. » « Je peux toucher les plumes de ton écharpe ? » Et merde. Non non... on n'approche pas ok. Si jamais y'a mélée de Rugby sur une fée, toutes les valeurs de la vie sont perdues.
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Re: patata et fée grouchette : apocalypse birthday [olympe] | Sam 6 Mai - 21:16 Citer EditerSupprimer
Si j'avais eu l'idée d'organiser cet anniversaire c'est dans l'unique but de faire plaisir à mon amie mais encore plus à sa sœur qui éprouve quelques difficultés à s'amuser, ou même à être en communauté. Je pensais sincèrement le faire pour le bien de la petite fille, pour qu'elle puisse avoir un anniversaire marquant, et pour être marquant il risque de l'être mais pas forcément dans le sens que je souhaite. Ça risque d'être catastrophique, au vu du début et de ce qui risque de m'attendre. Je crains le pire pour la suite, même si j'espère très sincèrement que la fée va les calmer, même quelques minutes, le temps de souffler. Faut dire que ce ne sont pas des enfants calmes, absolument pas, au contraire. A croire qu'ils ont bu quelque chose avant de venir ou qu'ils ont fumé quelque chose qui les a rendu totalement excités. Quelqu'un n'aurait pas glissé quelques choses dans les boissons ou même la nourriture ? J'émets quelques doutes là-dessus. Même les enfants sont capables de placer quelque chose qu'ils ne connaissent pas forcément, parce qu'ils ont vu les autres grands, c'est à dire les adultes, le faire alors ils imitent, tout simplement. C'est même pour cette raison qu'ils m'imitent tous, ligotant ainsi la pauvre grand-mère alors que je viens de le faire avec une enfant. J'avais promis de rester douce et chaleureuse, mais ça semble difficile à tenir. Quoique, j'aurai trouvé une excuse, en expliquant qu'on allait jouer aux indiens, ça serait passé comme une lettre à la poste, mais pour mon plus grand malheur, je n'en ai pas eu l'occasion. Ils ont sauté tête la première dans le jeu de l'imitation et me voilà, désespérant, priant pour ne pas qu'ils blessent la grand-mère, mais surtout, priant pour avoir rapidement le retour de mon cousin. « Pause les enfants ! Ce n'est pas . . . il ne faut pas . . . ON SE CALME ». Mais rien n'y fait, ils ne m'écoutent pas, ils ne m'entendent pas, ils ne me voient pas. Et je ne suis pas la mieux placée pour avoir une once d'autorité. Il est vrai que je fais parfois peur aux enfants, à cause de mes comportements inadaptés, mais aujourd'hui, je n'y arrive pas. Je ne maîtrise rien du tout. Et dire que c'est moi qui ai eu cette stupide idée, je mérite d'être sévèrement punie pour cette fatale erreur. Alors que je tente de calmer les ardeurs des enfants, qui m'entourent, et qui terrorisent la pauvre grand-mère, Eos, ou du moins ce qu'il reste de lui, débarque, en tenue de fée, mais une tenue à la limite du ridicule. Qui l'est totalement à vrai dire, pour ne pas relativiser. J'en reste bouche bée, les yeux écarquillés, ma bouche s'ouvrant sur 2 kilomètres, les yeux sortant de mes orbites. Je ne sais pas s'il sait à quoi ressemble une fée et au vu de sa tenue qu'il a totalement transformé j'en doute. Et si c'est une fée, c'est la fée la plus ridicule que j'ai jamais vu, même dans moi moche et méchant, Gru était quand même plus beau que lui. Je ne peux donc m'empêcher de rire, parce que c'est tellement drôle que je ne peux me retenir plus. « Mais . . . Eos . . . c'est quoi ça ? ». Je n'ai pas le temps d'avoir ma réponse qu'il menace un enfant, avec sa soi-disant baguette de fée, terrorisant sûrement le pauvre enfant qu'il a pris en grippe. Il a repris son rôle de gros méchant au lieu d'être la fée adorable. Je reste toutefois sans voix quand il hausse le ton, amenant ainsi les enfants à se calmer. Lui il a pris une seconde tandis que moi j'ai continué à galérer. Les hommes et les femmes n'ont vraiment pas la même autorité, du moins avec moi. J'ouvre grand la bouche quand il continue de les menacer, regardant les visages terrorisés des enfants. « Oppa » dis-je en essayant de le toiser sans le toucher, de crainte qu'il me menace aussi, « enfin, devrai-je plutôt dire ma très chère fée, je ne crois pas que . . . crier comme ça soit la bonne solution », même si en vérité cela a le don de fonctionner, mais je sens que les enfants vont retourner chez eux, en se plaignant de nous et surtout de lui. On risque d'avoir les parents sur le dos. Paix à nos âmes ! Je me pince quand même les joues pour ne pas rire parce que même si Eos a une grande influence et surtout autorité sur les enfants, l'habille qu'il porte casse totalement ce côté dur de lui. Et les enfants le comprennent rapidement puisqu'ils s'approchent tous de lui, voulant toucher à tout, oubliant presque qu'il vient de leur crier dessus. Ah les filles, même petites ce sont de véritables chieuses !
« On se calme les filles. Vous allez toutes avoir le droit de le toucher, mais pas tout de suite. On laisse la magnifique fée vous raconter une histoire, vous êtes d'accord ? ». Je fais un clin d’œil à mon cousin mais à peine ai-je tourné les yeux deux secondes qu'elles sautent toutes sur Eos, le prenant alors pour une énorme peluche, ou est-ce leur moyen de se venger de cette fausse autorité, mais dans tous les cas, le corps de Eos disparaît sous l’amas considérable de toutes ces files, criant de tous les côtés, avec des notes très aigus, quand même. J'essaye d'en attraper une, puis deux, pour libérer mon cousin mais rien à faire, la quantité ne disparaît pas, j'ai même le sentiment qu'elle augmente. Mais c'est sûrement parce que j'ai du mal à le sortir de là. « Eos !? Fée Eos ? T'es où ? Je te vois plus ».Nous sommes totalement envahis par les enfants, et c'est peu de le dire. Je sens que mon cousin va m'en vouloir toute sa vie de lui avoir fait subir une telle épreuve qui n'est pas, avouons-le, très facile. Je ne m'attendais pas à ce que l'anniversaire se déroule de la sorte, bien au contraire. « ATTENDEZ LES ENFANTS ! La Fée elle va nous faire à manger et nous raconter une histoire, donc que tout le monde s'écarte de la fée pour la libérer ». Dès que j'évoque la nourriture, elles s'écartent toutes, me laissant la possibilité d'aider mon cousin qui a été porté disparu quelques secondes. Je l'aide alors à se relever. « Désolée ma petite fée. Faut dire que tu as un déguisement tellement original qu'elles veulent forcément toutes te sauter dessus, faut pas les en vouloir » dis-je avec un sourire qui ressemble plus à une grimace. Et là, je sens une drôle d'odeur. Une odeur de cramée, de fumée. Une odeur particulière. Je ne sais pas si je dois me retourner pour vérifier ce qu'il se passe. Je ne sais pas si j'ai envie de savoir surtout. Malgré tout, je me retourne, doucement, à la lenteur d'un escargot, le visage prêt à être décomposé. J'aperçois alors quelques petites filles qui s'amusent à mettre le feu, qui essayent plutôt, dans l'herbe, criant qu'elles font un feu de joie pour cuire la viande, toutes fières d'elle. « YAAAHHHHHHHH VOUS ÊTES FOOLLLLLLESSS ». J'accours vers elles et les éloigne de suite du feu qui commence à prendre, réellement, dans l'herbe. Il manquait plus que ça ! « Vite de l'eau ! DE L'EAU !! DE L . . . ». Je reçois un seau d'eau en pleine figure, me trempant jusqu'aux os. Oh ben génial ! Je suis toute trempée maintenant. Je ressemble à un chien qu'on a mal lavé. « EOOOSS » je tends mes bras vers lui pour le prendre dans mes bras et le mouiller à son tour.
Patata et fée grouchette : apocalypse birthday
Eos & Olympe
Si j'avais eu l'idée d'organiser cet anniversaire c'est dans l'unique but de faire plaisir à mon amie mais encore plus à sa sœur qui éprouve quelques difficultés à s'amuser, ou même à être en communauté. Je pensais sincèrement le faire pour le bien de la petite fille, pour qu'elle puisse avoir un anniversaire marquant, et pour être marquant il risque de l'être mais pas forcément dans le sens que je souhaite. Ça risque d'être catastrophique, au vu du début et de ce qui risque de m'attendre. Je crains le pire pour la suite, même si j'espère très sincèrement que la fée va les calmer, même quelques minutes, le temps de souffler. Faut dire que ce ne sont pas des enfants calmes, absolument pas, au contraire. A croire qu'ils ont bu quelque chose avant de venir ou qu'ils ont fumé quelque chose qui les a rendu totalement excités. Quelqu'un n'aurait pas glissé quelques choses dans les boissons ou même la nourriture ? J'émets quelques doutes là-dessus. Même les enfants sont capables de placer quelque chose qu'ils ne connaissent pas forcément, parce qu'ils ont vu les autres grands, c'est à dire les adultes, le faire alors ils imitent, tout simplement. C'est même pour cette raison qu'ils m'imitent tous, ligotant ainsi la pauvre grand-mère alors que je viens de le faire avec une enfant. J'avais promis de rester douce et chaleureuse, mais ça semble difficile à tenir. Quoique, j'aurai trouvé une excuse, en expliquant qu'on allait jouer aux indiens, ça serait passé comme une lettre à la poste, mais pour mon plus grand malheur, je n'en ai pas eu l'occasion. Ils ont sauté tête la première dans le jeu de l'imitation et me voilà, désespérant, priant pour ne pas qu'ils blessent la grand-mère, mais surtout, priant pour avoir rapidement le retour de mon cousin. « Pause les enfants ! Ce n'est pas . . . il ne faut pas . . . ON SE CALME ». Mais rien n'y fait, ils ne m'écoutent pas, ils ne m'entendent pas, ils ne me voient pas. Et je ne suis pas la mieux placée pour avoir une once d'autorité. Il est vrai que je fais parfois peur aux enfants, à cause de mes comportements inadaptés, mais aujourd'hui, je n'y arrive pas. Je ne maîtrise rien du tout. Et dire que c'est moi qui ai eu cette stupide idée, je mérite d'être sévèrement punie pour cette fatale erreur. Alors que je tente de calmer les ardeurs des enfants, qui m'entourent, et qui terrorisent la pauvre grand-mère, Eos, ou du moins ce qu'il reste de lui, débarque, en tenue de fée, mais une tenue à la limite du ridicule. Qui l'est totalement à vrai dire, pour ne pas relativiser. J'en reste bouche bée, les yeux écarquillés, ma bouche s'ouvrant sur 2 kilomètres, les yeux sortant de mes orbites. Je ne sais pas s'il sait à quoi ressemble une fée et au vu de sa tenue qu'il a totalement transformé j'en doute. Et si c'est une fée, c'est la fée la plus ridicule que j'ai jamais vu, même dans moi moche et méchant, Gru était quand même plus beau que lui. Je ne peux donc m'empêcher de rire, parce que c'est tellement drôle que je ne peux me retenir plus. « Mais . . . Eos . . . c'est quoi ça ? ». Je n'ai pas le temps d'avoir ma réponse qu'il menace un enfant, avec sa soi-disant baguette de fée, terrorisant sûrement le pauvre enfant qu'il a pris en grippe. Il a repris son rôle de gros méchant au lieu d'être la fée adorable. Je reste toutefois sans voix quand il hausse le ton, amenant ainsi les enfants à se calmer. Lui il a pris une seconde tandis que moi j'ai continué à galérer. Les hommes et les femmes n'ont vraiment pas la même autorité, du moins avec moi. J'ouvre grand la bouche quand il continue de les menacer, regardant les visages terrorisés des enfants. « Oppa » dis-je en essayant de le toiser sans le toucher, de crainte qu'il me menace aussi, « enfin, devrai-je plutôt dire ma très chère fée, je ne crois pas que . . . crier comme ça soit la bonne solution », même si en vérité cela a le don de fonctionner, mais je sens que les enfants vont retourner chez eux, en se plaignant de nous et surtout de lui. On risque d'avoir les parents sur le dos. Paix à nos âmes ! Je me pince quand même les joues pour ne pas rire parce que même si Eos a une grande influence et surtout autorité sur les enfants, l'habille qu'il porte casse totalement ce côté dur de lui. Et les enfants le comprennent rapidement puisqu'ils s'approchent tous de lui, voulant toucher à tout, oubliant presque qu'il vient de leur crier dessus. Ah les filles, même petites ce sont de véritables chieuses !
« On se calme les filles. Vous allez toutes avoir le droit de le toucher, mais pas tout de suite. On laisse la magnifique fée vous raconter une histoire, vous êtes d'accord ? ». Je fais un clin d’œil à mon cousin mais à peine ai-je tourné les yeux deux secondes qu'elles sautent toutes sur Eos, le prenant alors pour une énorme peluche, ou est-ce leur moyen de se venger de cette fausse autorité, mais dans tous les cas, le corps de Eos disparaît sous l’amas considérable de toutes ces files, criant de tous les côtés, avec des notes très aigus, quand même. J'essaye d'en attraper une, puis deux, pour libérer mon cousin mais rien à faire, la quantité ne disparaît pas, j'ai même le sentiment qu'elle augmente. Mais c'est sûrement parce que j'ai du mal à le sortir de là. « Eos !? Fée Eos ? T'es où ? Je te vois plus ».Nous sommes totalement envahis par les enfants, et c'est peu de le dire. Je sens que mon cousin va m'en vouloir toute sa vie de lui avoir fait subir une telle épreuve qui n'est pas, avouons-le, très facile. Je ne m'attendais pas à ce que l'anniversaire se déroule de la sorte, bien au contraire. « ATTENDEZ LES ENFANTS ! La Fée elle va nous faire à manger et nous raconter une histoire, donc que tout le monde s'écarte de la fée pour la libérer ». Dès que j'évoque la nourriture, elles s'écartent toutes, me laissant la possibilité d'aider mon cousin qui a été porté disparu quelques secondes. Je l'aide alors à se relever. « Désolée ma petite fée. Faut dire que tu as un déguisement tellement original qu'elles veulent forcément toutes te sauter dessus, faut pas les en vouloir » dis-je avec un sourire qui ressemble plus à une grimace. Et là, je sens une drôle d'odeur. Une odeur de cramée, de fumée. Une odeur particulière. Je ne sais pas si je dois me retourner pour vérifier ce qu'il se passe. Je ne sais pas si j'ai envie de savoir surtout. Malgré tout, je me retourne, doucement, à la lenteur d'un escargot, le visage prêt à être décomposé. J'aperçois alors quelques petites filles qui s'amusent à mettre le feu, qui essayent plutôt, dans l'herbe, criant qu'elles font un feu de joie pour cuire la viande, toutes fières d'elle. « YAAAHHHHHHHH VOUS ÊTES FOOLLLLLLESSS ». J'accours vers elles et les éloigne de suite du feu qui commence à prendre, réellement, dans l'herbe. Il manquait plus que ça ! « Vite de l'eau ! DE L'EAU !! DE L . . . ». Je reçois un seau d'eau en pleine figure, me trempant jusqu'aux os. Oh ben génial ! Je suis toute trempée maintenant. Je ressemble à un chien qu'on a mal lavé. « EOOOSS » je tends mes bras vers lui pour le prendre dans mes bras et le mouiller à son tour.
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