Help me Bad Dog [bao]
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Help me Bad Dog [bao] | Jeu 6 Avr - 23:52 Citer EditerSupprimer
HELP ME BAD DOG
COINCÉE MAIS PAS AVEUGLE.
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Le soir tombe. Il pleut suffisamment pour que j'adore entendre les autres râler que le temps est pourri et qu'ils sont coincés à l'intérieur. C'est le printemps, t'as cru quoi toi, pécan. Je m'en tape un peu personnellement, je suis un enfant de la pluie, alors plus il va pleuvoir et plus je vais être de bon poil, sans compter le vent frais qui va avec, y'a rien de mieux pour aller se taper un footing dehors, et vu le chapitre anthropologique sur les sacrifices cannibales des aztèques que je viens de me taper, voir un peu de verdure, c'est pas de trop. je suis pas une petite nature, mais , lire plus de quatre vingt pages avec des corps éviscérés qui dévalent les marches de pyramides qui ont déjà couté la vie à des millions d'esclaves, franchement un footing c'est le pied total.
La nuit est en train de tombé et c'est le meilleur moment de la journée, parce que les plus cons sont en ville, les érudits se ruent sur les dernières minutes de la bibliothèques ou dans leurs piaules, d'autres bouffent. Les chemins pour ma gueule, égoïstement à fouler pavés par pavés dans un jogging large et un sweet pas moins large le débardeur dessous, même plus assez épais pour éponger ma sueur. Je sais même plus depuis quand je cours, mais tant que je crève pas la dalle, je me les avale les kilomètres.
Et quand la nuit est tombé, je suis encore dehors, mais à marcher pour retourner au dortoir, douche bien mérité, quand un "bbbbrrrr " attire mon attention. Je me dis qu'un étudiant est planqué dans un buisson à se défoncer avec un truc illicite, ce serait pas le ou la première à faire un gros truc bien débile. Mais ça recommence, encore et encore, alors je m'arrête.... Franchement, comme si j'avais que ça à foutre que de fouiller les buissons comme un vulgaire animal. Je trouve un banc dans un espace abrité, quelqu'un à du l'oublier. Super. Je vais le laisser là , pour qu'il prenne la pluie et que l'autre soit bien deg de pas l'avoir pris en waterproof. Mais ça revibre autrement. Un sms peut être. Les mains dans les poches, crevé, je regarde l'objet trempé sur le banc... Magnanime ou pas. Allez merci la pluie, je prends le reste de portable et ouvre le message , qui me fait tilter. Une gonzesse? Enfermé? Bon c'est à coté, mais ... Soit c'est une garce qui l'a bien mérité, soit c'est encore un coup d'une des fratries qui aiment faire des coups de putes aux plus innocentes.... Je jette un oeil au bâtiment que je vois de loin, les mains largement enfoncés dans mes poches de jogging de combat et pousse un long soupir de blasement. Je crois d'ailleurs qu'on peut pas faire pire en mode démonstration de désespoir. Des boulets ces étudiants. Je vis pas dans le même monde ça doit être ça. Ok... ok... allez sauver la princesse. Je tape vaguement. "fé pa 2 truk débil. Jariv."
Quoi. Vous connaissez pas les filles? Quand ça panique, ça t'arracherait les cheveux, ça te grimperait dessus pour respirer à la surface de l'eau, ça t'accuserait même d'avoir appuyer sur la bombe d'un attentat si sa manucure est niqué alors que t'as sauté avec elle. Ou bien ça pense que ça peut s'en sortir seule alors ça grimpe n'importe où comme un chaton, et ça reste coincé en hauteur ou dans une fenêtre parce que leurs hanches passent finalement pas, ou bien ça se viande sur une flaque d'eau en courant en talon après avoir vu un rat et pris ça pour un monstre dans un hangar et tu finis comme un con aux urgences à expliquer ton périple à un médecin qui essaie de pas se foutre de ta gueule, alors je m'attends à tout. Surtout quand on fréquente Olympe et Eun mi, on a tous les scénarios possibles. J'arrive enfin devant le préfabriqué, un endroit de stockage pour le matos sportif et forcément bien fermé par une chaine et un cadenas.... fais chier... c'est pas dans mes fonctions normalement de péter des chaines, c'est une entrée par effraction, je risque mon prochain combat si je merde. Les médias vont pas me louper. J'approche d'une fenêtre, un genre de velux à deux mètres de haut, entrouvert mais avec une sécurité.
"Hey , c'est toi le message? J'ai trouvé un portable, donc je suis pas ton pote mais si tu veux un coup de main je peux. T'as pas un pied de biche ou un genre de pince coupante dans ton merdier à l'intérieur? Une barre de fer au pire."
J'entre dans le vif du sujet, ça sert à rien de perdre du temps et puis merde, il est déjà onze heures du soir et il pleut, je vais me chopper une belle crêve et dans le cul la prime de combat si je peux pas me battre dans trois jours alors la princesse, elle a interêt à se dépêcher à trouver un truc.
"Passe moi par la fenêtre ce que tu trouves!" Avec un peu de bol, je vais pas le prendre en pleine poire, je surveille au cas où.
La nuit est en train de tombé et c'est le meilleur moment de la journée, parce que les plus cons sont en ville, les érudits se ruent sur les dernières minutes de la bibliothèques ou dans leurs piaules, d'autres bouffent. Les chemins pour ma gueule, égoïstement à fouler pavés par pavés dans un jogging large et un sweet pas moins large le débardeur dessous, même plus assez épais pour éponger ma sueur. Je sais même plus depuis quand je cours, mais tant que je crève pas la dalle, je me les avale les kilomètres.
Et quand la nuit est tombé, je suis encore dehors, mais à marcher pour retourner au dortoir, douche bien mérité, quand un "bbbbrrrr " attire mon attention. Je me dis qu'un étudiant est planqué dans un buisson à se défoncer avec un truc illicite, ce serait pas le ou la première à faire un gros truc bien débile. Mais ça recommence, encore et encore, alors je m'arrête.... Franchement, comme si j'avais que ça à foutre que de fouiller les buissons comme un vulgaire animal. Je trouve un banc dans un espace abrité, quelqu'un à du l'oublier. Super. Je vais le laisser là , pour qu'il prenne la pluie et que l'autre soit bien deg de pas l'avoir pris en waterproof. Mais ça revibre autrement. Un sms peut être. Les mains dans les poches, crevé, je regarde l'objet trempé sur le banc... Magnanime ou pas. Allez merci la pluie, je prends le reste de portable et ouvre le message , qui me fait tilter. Une gonzesse? Enfermé? Bon c'est à coté, mais ... Soit c'est une garce qui l'a bien mérité, soit c'est encore un coup d'une des fratries qui aiment faire des coups de putes aux plus innocentes.... Je jette un oeil au bâtiment que je vois de loin, les mains largement enfoncés dans mes poches de jogging de combat et pousse un long soupir de blasement. Je crois d'ailleurs qu'on peut pas faire pire en mode démonstration de désespoir. Des boulets ces étudiants. Je vis pas dans le même monde ça doit être ça. Ok... ok... allez sauver la princesse. Je tape vaguement. "fé pa 2 truk débil. Jariv."
Quoi. Vous connaissez pas les filles? Quand ça panique, ça t'arracherait les cheveux, ça te grimperait dessus pour respirer à la surface de l'eau, ça t'accuserait même d'avoir appuyer sur la bombe d'un attentat si sa manucure est niqué alors que t'as sauté avec elle. Ou bien ça pense que ça peut s'en sortir seule alors ça grimpe n'importe où comme un chaton, et ça reste coincé en hauteur ou dans une fenêtre parce que leurs hanches passent finalement pas, ou bien ça se viande sur une flaque d'eau en courant en talon après avoir vu un rat et pris ça pour un monstre dans un hangar et tu finis comme un con aux urgences à expliquer ton périple à un médecin qui essaie de pas se foutre de ta gueule, alors je m'attends à tout. Surtout quand on fréquente Olympe et Eun mi, on a tous les scénarios possibles. J'arrive enfin devant le préfabriqué, un endroit de stockage pour le matos sportif et forcément bien fermé par une chaine et un cadenas.... fais chier... c'est pas dans mes fonctions normalement de péter des chaines, c'est une entrée par effraction, je risque mon prochain combat si je merde. Les médias vont pas me louper. J'approche d'une fenêtre, un genre de velux à deux mètres de haut, entrouvert mais avec une sécurité.
"Hey , c'est toi le message? J'ai trouvé un portable, donc je suis pas ton pote mais si tu veux un coup de main je peux. T'as pas un pied de biche ou un genre de pince coupante dans ton merdier à l'intérieur? Une barre de fer au pire."
J'entre dans le vif du sujet, ça sert à rien de perdre du temps et puis merde, il est déjà onze heures du soir et il pleut, je vais me chopper une belle crêve et dans le cul la prime de combat si je peux pas me battre dans trois jours alors la princesse, elle a interêt à se dépêcher à trouver un truc.
"Passe moi par la fenêtre ce que tu trouves!" Avec un peu de bol, je vais pas le prendre en pleine poire, je surveille au cas où.
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Re: Help me Bad Dog [bao] | Dim 9 Avr - 16:06 Citer EditerSupprimer
Je sentais ses mains ses mains calleuses se perdre sur mes courbes, cherchant désespérément à satisfaire une pulsion, une extase qu’il s’évertuait à atteindre. Je restais impassible sous ses assauts minables. Puis quand il eut enfin fini je le repoussais sans même montrer une once de gratitude. Cet imbécile m’avait fait perdre mon temps au lieu de me donner ce dont j’avais besoin. J’aurais dû appeler Jun Ha, lui au moins savait jouer de son corps. Lui au moins savait faire autre chose que de remuer de la queue dans des gestes complètement ridicules. « Alors bébé ? Tu pourras te vanter d’avoir eu un tel sportif entre tes cuisses ! » Absurde ! Sa déclaration n’en était même pas drôle tellement il avait eu peu d’effet sur moi. Et pourtant, il avait l’air convaincu d’être un parfait amant. Quel égo démesuré! Je récupérais mes sous vêtements qui trainaient dans la réserve, le cagibi qui servait généralement à ranger le matériel de sport. Je me fichais éperdument de m’exposer dans le plus simple appareil, même devant un tel nigaud, mais le froid mordant de la nuit s’infiltrait dans la pièce mal isolée me poussant à retrouver les tissus que j’avais lâchement et bêtement abandonné au profit d’une nuit qui n’en valait même pas la peine. Et alors que je remettais au moins de quoi couvrir mon intimité, il s’approchait de nouveau, m’entourant de ses bras. Mais que croyait-il ? Après s’être lamentablement échoué dans un acte pourtant si simple, pensait-il réellement avoir un instant de tendresse ? « Dégage. » Je voyais dans son regard l’incompréhension disparaître aussi rapidement qu’elle était apparue pour laisser place à une colère qui ne rivaliserait en rien avec ma hargne. « On m’avait pourtant prévenu que t’étais frigide… si tu ne sais même pas apprécier un étalon, t’es perdue ma pauvre fille. » Les mains dans le dos j’agrafais mon soutien gorge, riant intérieurement à la stupidité dont il faisait preuve. « Mon pauvre, je suis au regret de te dire que tu es un amant terrible. Une nuit avec toi c’est bien une erreur que je ne commettrais pas une seconde fois ! » La rapidité dont il avait fait preuve durant nos ébats m’épatait une nouvelle fois en le voyant déjà entièrement vêtu. Et il se prétendait le meilleur coup du monde ? « Maintenant que tu as tiré ton coup tu peux retourner prévenir tes potes que tu as couché avec la folle du campus ! » Je le fusillais du regard alors que je cherchais mes vêtements jetés au hasard quelques minutes plus tôt. Il s’approcha de moi une nouvelle fois, glissant ses mains sur un épiderme qui ne réagissait pas à ses caresses. Mais j’avais touché un point sensible, ma réputation n’était pas des meilleures et s’il voulait que je l’y entraine, il n’avait qu’un mot à dire. La lueur malicieuse dans ses yeux disparue, laissant place à une nouvelle détermination. « Oses parler de cette nuit à qui que ce soit et je ferais de ta vie un enfer. » Je pouffais. « Mais je suis déjà en enfer crétin, maintenant rends moi mes vêtements et casse toi ! » En une fraction de seconde il attrapa mon poignet pour venir l’enrouler autour d’une corde laissée à l’abandon, me faisant prisonnière du lieu. « Arrêtes tes conneries ! » Je le voyais reculer avec mes affaires jusqu’à ce qu’il me gratifie d’un geste pour sortir et me laisser seule et en sous vêtement. J’entendis le cliquetis caractéristique de la chaine et du cadenas qu’on verrouille et mon sang ne fit qu’un tour. « REVIENS LÀ ESPÈCE DE LÂCHE ! » En m’acharnant sur la corde je parvins à m’en défaire mais il était trop tard, la porte était fermée et le battant résistait au moindre assaut. Ok, restons calme et réfléchi ! Je cherchais à tâtons mon téléphone qui reposait sur une étagère et une fois entre les mains je composais le numéro d’une personne qui viendrait m’aider sans broncher. « Aller, décroche imbécile ! » Quel ami digne de ce nom pouvait ignoré un appel ? J’envoyais un sms et je fus la première surprise lorsqu’un retour s’affichait presque aussitôt.
« Mais c’est qui ce branque qui ne sait même pas écrire ? » Je soupirais vérifiant que je ne m’étais pas trompé de numéro. Mais soit mon destinataire avait régressé à tel point qu’il tendait vers l’analphabétisme, soit quelqu’un se faisait une joie de se moquer de moi. Il ne s’écoulait que quelques minutes seulement avant d’entendre du bruit à l’extérieur. L’individu qui s’était vraisemblablement permis de répondre à mon message. Les bras croisés sur ma poitrine, je pressais mes tempes d’une seule main en l’écoutant essayer de trouver une solution. Mais je devais lui accorder un certain crédit, il avait pris le temps de venir m’aider alors qu’il aurait pu passer son chemin. « Je me doutais que tu n’étais pas lui crétin ! Ne t’avises pas de te barrer et de me laisser dans cette merde je te préviens ! » Je partais à la recherche d’un quelconque outil qui permette à mon sauveur de m’offrir à nouveau ma liberté quand je repérais au fond de la pièce les tondeuses et autres équipements de jardinage qui s’étalaient négligemment devant mes yeux. Sans prendre le temps de regarder où je mettais les pieds, j’allais chercher une paire de cisaille que je pourrais balancer par la lucarne, me coupant la plante des pieds sur le matériel qui trainait sur le sol. L’objet entre les mains je retournais vers la seule ouverture qui malheureusement ne me permettait pas à mon corps de passer pour quitter ma nouvelle prison. « T’es prêt ? J’ai une paire de cisaille ! » J’escaladais tant bien que mal les montagnes d’équipements sportif pour balancer rapidement l’outil. « Tu l’as c’est bon ? » Je n’entendais plus rien et un instant je crus qu’il était simplement passé pour vérifier que la folle du campus était bien enfermée, mais sa voix retentit de nouveau. « Ouvres moi la porte maintenant ! » Mais avant de retourner vers les battants enchainés qui me retenaient, je massais douloureusement mes pieds entaillés à plusieurs endroits. C’était bien ma veine. J’étais enfermée dans un local, frigorifiée, blessée et en plus de ça je n’avais même pas pu satisfaire mon appétit sexuel. Soirée de merde, maugréais-je. Je collais mon oreille contre le métal froid de la porte en espérant entendre le bruit distinctif de la cisaille contre sur le cadenas. « Tu te dépêches ?! Je ne compte pas moisir ici ! »
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Je sentais ses mains ses mains calleuses se perdre sur mes courbes, cherchant désespérément à satisfaire une pulsion, une extase qu’il s’évertuait à atteindre. Je restais impassible sous ses assauts minables. Puis quand il eut enfin fini je le repoussais sans même montrer une once de gratitude. Cet imbécile m’avait fait perdre mon temps au lieu de me donner ce dont j’avais besoin. J’aurais dû appeler Jun Ha, lui au moins savait jouer de son corps. Lui au moins savait faire autre chose que de remuer de la queue dans des gestes complètement ridicules. « Alors bébé ? Tu pourras te vanter d’avoir eu un tel sportif entre tes cuisses ! » Absurde ! Sa déclaration n’en était même pas drôle tellement il avait eu peu d’effet sur moi. Et pourtant, il avait l’air convaincu d’être un parfait amant. Quel égo démesuré! Je récupérais mes sous vêtements qui trainaient dans la réserve, le cagibi qui servait généralement à ranger le matériel de sport. Je me fichais éperdument de m’exposer dans le plus simple appareil, même devant un tel nigaud, mais le froid mordant de la nuit s’infiltrait dans la pièce mal isolée me poussant à retrouver les tissus que j’avais lâchement et bêtement abandonné au profit d’une nuit qui n’en valait même pas la peine. Et alors que je remettais au moins de quoi couvrir mon intimité, il s’approchait de nouveau, m’entourant de ses bras. Mais que croyait-il ? Après s’être lamentablement échoué dans un acte pourtant si simple, pensait-il réellement avoir un instant de tendresse ? « Dégage. » Je voyais dans son regard l’incompréhension disparaître aussi rapidement qu’elle était apparue pour laisser place à une colère qui ne rivaliserait en rien avec ma hargne. « On m’avait pourtant prévenu que t’étais frigide… si tu ne sais même pas apprécier un étalon, t’es perdue ma pauvre fille. » Les mains dans le dos j’agrafais mon soutien gorge, riant intérieurement à la stupidité dont il faisait preuve. « Mon pauvre, je suis au regret de te dire que tu es un amant terrible. Une nuit avec toi c’est bien une erreur que je ne commettrais pas une seconde fois ! » La rapidité dont il avait fait preuve durant nos ébats m’épatait une nouvelle fois en le voyant déjà entièrement vêtu. Et il se prétendait le meilleur coup du monde ? « Maintenant que tu as tiré ton coup tu peux retourner prévenir tes potes que tu as couché avec la folle du campus ! » Je le fusillais du regard alors que je cherchais mes vêtements jetés au hasard quelques minutes plus tôt. Il s’approcha de moi une nouvelle fois, glissant ses mains sur un épiderme qui ne réagissait pas à ses caresses. Mais j’avais touché un point sensible, ma réputation n’était pas des meilleures et s’il voulait que je l’y entraine, il n’avait qu’un mot à dire. La lueur malicieuse dans ses yeux disparue, laissant place à une nouvelle détermination. « Oses parler de cette nuit à qui que ce soit et je ferais de ta vie un enfer. » Je pouffais. « Mais je suis déjà en enfer crétin, maintenant rends moi mes vêtements et casse toi ! » En une fraction de seconde il attrapa mon poignet pour venir l’enrouler autour d’une corde laissée à l’abandon, me faisant prisonnière du lieu. « Arrêtes tes conneries ! » Je le voyais reculer avec mes affaires jusqu’à ce qu’il me gratifie d’un geste pour sortir et me laisser seule et en sous vêtement. J’entendis le cliquetis caractéristique de la chaine et du cadenas qu’on verrouille et mon sang ne fit qu’un tour. « REVIENS LÀ ESPÈCE DE LÂCHE ! » En m’acharnant sur la corde je parvins à m’en défaire mais il était trop tard, la porte était fermée et le battant résistait au moindre assaut. Ok, restons calme et réfléchi ! Je cherchais à tâtons mon téléphone qui reposait sur une étagère et une fois entre les mains je composais le numéro d’une personne qui viendrait m’aider sans broncher. « Aller, décroche imbécile ! » Quel ami digne de ce nom pouvait ignoré un appel ? J’envoyais un sms et je fus la première surprise lorsqu’un retour s’affichait presque aussitôt.
fé pa 2 truk débil. Jariv
« Mais c’est qui ce branque qui ne sait même pas écrire ? » Je soupirais vérifiant que je ne m’étais pas trompé de numéro. Mais soit mon destinataire avait régressé à tel point qu’il tendait vers l’analphabétisme, soit quelqu’un se faisait une joie de se moquer de moi. Il ne s’écoulait que quelques minutes seulement avant d’entendre du bruit à l’extérieur. L’individu qui s’était vraisemblablement permis de répondre à mon message. Les bras croisés sur ma poitrine, je pressais mes tempes d’une seule main en l’écoutant essayer de trouver une solution. Mais je devais lui accorder un certain crédit, il avait pris le temps de venir m’aider alors qu’il aurait pu passer son chemin. « Je me doutais que tu n’étais pas lui crétin ! Ne t’avises pas de te barrer et de me laisser dans cette merde je te préviens ! » Je partais à la recherche d’un quelconque outil qui permette à mon sauveur de m’offrir à nouveau ma liberté quand je repérais au fond de la pièce les tondeuses et autres équipements de jardinage qui s’étalaient négligemment devant mes yeux. Sans prendre le temps de regarder où je mettais les pieds, j’allais chercher une paire de cisaille que je pourrais balancer par la lucarne, me coupant la plante des pieds sur le matériel qui trainait sur le sol. L’objet entre les mains je retournais vers la seule ouverture qui malheureusement ne me permettait pas à mon corps de passer pour quitter ma nouvelle prison. « T’es prêt ? J’ai une paire de cisaille ! » J’escaladais tant bien que mal les montagnes d’équipements sportif pour balancer rapidement l’outil. « Tu l’as c’est bon ? » Je n’entendais plus rien et un instant je crus qu’il était simplement passé pour vérifier que la folle du campus était bien enfermée, mais sa voix retentit de nouveau. « Ouvres moi la porte maintenant ! » Mais avant de retourner vers les battants enchainés qui me retenaient, je massais douloureusement mes pieds entaillés à plusieurs endroits. C’était bien ma veine. J’étais enfermée dans un local, frigorifiée, blessée et en plus de ça je n’avais même pas pu satisfaire mon appétit sexuel. Soirée de merde, maugréais-je. Je collais mon oreille contre le métal froid de la porte en espérant entendre le bruit distinctif de la cisaille contre sur le cadenas. « Tu te dépêches ?! Je ne compte pas moisir ici ! »
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Re: Help me Bad Dog [bao] | Mer 12 Avr - 23:52 Citer EditerSupprimer
Jepose mon cul sur une caisse en métal pas loin de la dite fenêtre entrouverte, ce velux pourri, en attente et j'entends sa voix et son aimabilité. Bordel... encore une Hera ? C'est une mode ? Tu aides et on t'insultes ? Je vais finir par les claquer ces gonzesses, moins qui détestent faire ça. Ils servent à quoi leur père ou leurs frêres ? Aucune éducation et après ça se plaint de se faire violer, frapper ou enfermer. Merci ô noble étranger d'avoir secouru mon âme éplorée ? Non ? Tu parles, même au moyen age, elles devaient pas causer comme ça les gueuses, c'est que dans les comptes de fée ça. Elle m'insulte , me menace et je hausse un sourcil, elle est sérieuse là. Moi qui voulait me montrer un peu manianime, elle a interêt à virer sa paire de couilles en plastique si elle veut sortir de cet endroit. Je sais pas qui l'a enfermé ici, mais il est certainement moins pire que moi. A moins qu'elle soit une lumière au point de s'y être laissé piégé comme une débutante aussi. Vu sa sympathie, c'est même peut-être les deux. Seulement j'en ai un peu rien à foutre qu'elle ait ses règles en fait, ou qu'elle soit contrariée au point de commettre un meurtre. Je suis trop fatigué pour m'énerver. J'ai envie d'une douche, et c'est pas une douche, donc ça va pas. Ça me contrarie.
« Vas-y insulte moi, ça va arranger ton cas... » que je souffle calmement avec nonchalance, en fouillant mes poches à la recherches un chewing gum à me foutre sous la dent, faute de pas pouvoir la secouer, peu importe le sens du mot. « Et tu vas m'faire quoi si je me tire hein... on se demande qui a des neurones en moins... » que je continuai de lui sortir sans être sûr qu'elle entende vraiment ce que je dis et en fait ça aussi , je m'en fous un peu, je suis focaliser sur le papier d'emballage argenté que je plie méthodiquement en attendant que la femelle éplorée se décide à faire un truc de sa couenne au lieu de proférer des menaces dénuées de tout charisme... L'attente se fait longue, elle fout quoi, elle s'est tuée entre les bacs de ballons de baskets et les outils d'entretien ? Quelque part, ça me soulageait les oreilles. Mais j'entends un léger bruit de caisses et de froissement, et me lève lentement par réflexe, rangeant le papier plié, dans ma poche quand je sens un truc passer juste derrière ma tête, le vent court d'un objet imposant, puis le son métallique sur le sol. Ma main monte d'instinct à ma tête, yeux grands ouverts et je me retourne cherchant l'objet en question. Putain des cisailles à haie ? Mais elle est tarée de balancer ça comme ça ? Elle aurait pu me tuer ! C'est quoi encore ce spécimen sur lequel je suis tombé ? Y'a aucun nana d'ordinaire à Yonsei ou bien ? Je beug un courts instant sur les lames imposantes ouvertes. Est-ce qu'elle sait au moins qu'on coupe des branchages avec ça et pas de la ferraille ? C'était une tenaille ou une pince qu'il aurait fallu ? Dans la nuit en même temps, demander à une nana de distinguer de l'outillage... ok...
Je soupire, me frottant la nuque qui a échapper au pire. A dix centimètres près ma jugulaire y passait. Elle commence à me les péter avec ses ordres de princesses des guettos. Parce qu'une chose est sûre, une nana bien élevée ne causerait pas comme ça alors moi aussi je vais passer en mode ghetto. « Tu veux pas un peu fermer ta gueule ? Tu me déconcentres. » Pour la forme, mais ça fait du bien, quoi que je sais même pas. Je regarde les cisailles, les referme, fout un pied sur la porte, enfonce les lames fermées dans un maillon de la grosse chaîne, et d'un coup sec, j'appuie violemment sur les manches en bois râpeux. La chaîne éclate nette, et je balance l'outil dans le premier buisson qui vient avec flemme, reposant mon pied par terre, m'attendant au pire quant à ce qui se cache derrière cette porte. La grand gueule vicelarde est-elle en plus moche et grosse, ou bien a-t-elle un truc de potable qui pourrait rattraper sa connerie ? Je pousse un battant lourd de la porte, la pluie continuant de tomber au dehors, la boue parsemant le devant de l'entrepôt. Je vois une silhouette sur le coté. Je m'arrête, les mains dans les poches, mâchant mon chewing gum...
« C'est bon t'es calmé ou faut que je le fasse ? » et j'étais serieux, mais bien vite... mon chewing gum manque de m'étouffer quand je percute qu'en fait .. elle est à moitié à poil. Mais il s'est passé quoi ici ? Je détourne les yeux par respect et me regarde , ou regarde autour de moi plutôt cherchant une solution pour la couvrir. Encore une qui s'est faite baisé par tous les trous, dans tous les sens du terme aussi... Quand est-ce qu'elles vont comprendre... quoi que celle-là l'avait peut-être cherché. Et merde tiens... je soupire encore une fois, l'entendant râler, ou proférer encore je sais pas quoi mais je l'écoute plus. Je me dessape en fait. Sur ma stèle de mort , rappelez-moi de faire inscrire en gros « à toutes celles pour qui j'ai choppé une pneumonie gratos et qui m'ont juste dit d'aller me faire foutre ». Je me retourne en débardeur, trempé qui plus est et c'est pas super discret, je suis pas plus à l'aise qu'elle et je ne la regarde pas dans les yeux de toute façon. Muscles, tatouage sur tout le dos, rien n'a du lui échapper à cette furie. Je ne lui laisse pas le choix et en profite quand elle parle, menace ou je sais plus, pour lui enfiler le sweet humide mais chaud de ma propre chaleur sur le dos. On voit plus ses sous vêtements, c'est déjà bon pour mon cerveau et mon cœur, parce que sinon, la pauvre nana, elle va finir dans tous les porno que j'ai vu rien dans la soirée d'hier, et je crois pas qu'elle aimera ça... quoi que. Mais putain à quoi je pense, n'importe quoi, ho calotte toi mec ! Je secoue la tête un coup, je suis crevé c'est indéniable.
Je baisse les yeux et voit du sang sur le lino dégueulasse mais clair du hangar. Elle s'est blessée. Bravo. C'était quoi son trip ici ? Se faire baiser sur une tondeuse géante ? Ou encore deux débroussailleuses, ou en équilibre sur les bacs de ferrailles de ballons ? L'imagination que je tape pas, je me fais mal aux neurones et pas que. Faut que j'arrête, j'ai vraiment un problème, faudrait que je trouve une sérieuse solution, on me le dit mais j'm'en fous un peu de tout en ce moment, c'est un peu le problème. Pour le moment c'est ce sang et cette odeur qui m'attire. Cette odeur m'attire toujours. Je pose un genou au sol, sans lui demander son avis encore une fois, je ne l'écoute plus. Je lui prends son mollet nu dans la main, machinalement. Toucher ne me pose pas plus de problème qu'un autre mec, c'est d'être touché qui est une autre histoire. Je soulève sérieusement son pied du sol, et voit les coupures. Puis l'autre pied ne semble pas être en meilleur état. La lumière du lampadaire qui passe par la grande porte n'amène pas plus de lumière, je peux rien faire de plus ici. « T'es vacciné contre le tétanos ? » Quoi? Je suis sérieux, pourquoi cette question peut paraître étrange ? Je lui repose le pied au sol sans manière et me redresse, la fixant, cherchant une solution, mais au moment où elle veut rouvrir la bouche, je lui prends son poignet couvert du sweet trop grand, et lui colle sa propre main qu'on voit plus vu la longueur des manches, sur sa propre bouche. « Non. Je veux plus un mot si tu veux que je t'aide. Reçu ? » Je lâche pas son poignet que je ne sers pas pour autant tant que j'ai pas eu sa réponse d'un signe de tête. Si elle dit non ou se rebelle, elle aura qu'à traverser le campus, avec ses pieds pourris, j'en ai rien à foutre donc c'est dans son intérêt de la fermer.
Et merci j'ai aussi compris qu'elle a les jambes nues et que je vais devoir la porter sur mon dos, alors que mon débardeur trempé me colle comme je déteste... Il sert même plus à rien à ce stade, blanc et transparent... Oh ça me gonfle et j'ai des sueurs froides dans les bras. Tout , la timidité, la trouille de cette putain de pathologie... Un instant de préparation mentale qu'elle n'a pas du comprendre, mais si elle l'ouvre je l'abandonne ici. Je garde le tee shirt pour limité le contact direct. Je me retourne et m'agenouille devant elle, entre ses jambes, dans l'optique qu'elle me monte sur le dos. L'idée débile du siècle, je me sens déjà mourir mentalement, surtout quand je sens ses bras passer autour de mes épaules nues , même avec les manches de mon sweet , je sens l'épaisseur de ses petits bras, et elle ressert ses cuisses autour de ma taille après s'être collé à moi. Adieu. Mon cœur saute un coche. Respire, c'est bon. Son ventre contre ton dos. Pire même. Ses cuisses contre tes …. attends... je dois lui soulever les cuisses non ? Avec mes mains, mes vraies mains, pas des fausses que je peux sortir comme ça par magie. T'es où Dieu ? Je respire profondément. Comme au ring, on vide l'esprit. Un. Une main sur sa cuisse gauche. Deux. Une autre main sur sa cuisse droite froide comme la glace et humide et je sens mon ventre qui se barre en cacahuète. Oh que non, tu vas pas t'y mettre. On traine pas, allez. Je me relève d'un coup, poil plume sur le dos, biceps solidement soutenant ses jambes contre mes hanches. « Quel dortoir ? » deux mots déjà bien assez durs à aligner surtout parce que je ne laisse rien paraître, froid et priant pour qu'il ne lui prenne pas de parler, de me tripoter le tatouage ou faire d'autres trucs débiles de filles qui s'ennuient. Je vais survivre. Encore une fois. Et me grouiller aussi.
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COINCÉE MAIS PAS AVEUGLE.
[BAO]
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Jepose mon cul sur une caisse en métal pas loin de la dite fenêtre entrouverte, ce velux pourri, en attente et j'entends sa voix et son aimabilité. Bordel... encore une Hera ? C'est une mode ? Tu aides et on t'insultes ? Je vais finir par les claquer ces gonzesses, moins qui détestent faire ça. Ils servent à quoi leur père ou leurs frêres ? Aucune éducation et après ça se plaint de se faire violer, frapper ou enfermer. Merci ô noble étranger d'avoir secouru mon âme éplorée ? Non ? Tu parles, même au moyen age, elles devaient pas causer comme ça les gueuses, c'est que dans les comptes de fée ça. Elle m'insulte , me menace et je hausse un sourcil, elle est sérieuse là. Moi qui voulait me montrer un peu manianime, elle a interêt à virer sa paire de couilles en plastique si elle veut sortir de cet endroit. Je sais pas qui l'a enfermé ici, mais il est certainement moins pire que moi. A moins qu'elle soit une lumière au point de s'y être laissé piégé comme une débutante aussi. Vu sa sympathie, c'est même peut-être les deux. Seulement j'en ai un peu rien à foutre qu'elle ait ses règles en fait, ou qu'elle soit contrariée au point de commettre un meurtre. Je suis trop fatigué pour m'énerver. J'ai envie d'une douche, et c'est pas une douche, donc ça va pas. Ça me contrarie.
« Vas-y insulte moi, ça va arranger ton cas... » que je souffle calmement avec nonchalance, en fouillant mes poches à la recherches un chewing gum à me foutre sous la dent, faute de pas pouvoir la secouer, peu importe le sens du mot. « Et tu vas m'faire quoi si je me tire hein... on se demande qui a des neurones en moins... » que je continuai de lui sortir sans être sûr qu'elle entende vraiment ce que je dis et en fait ça aussi , je m'en fous un peu, je suis focaliser sur le papier d'emballage argenté que je plie méthodiquement en attendant que la femelle éplorée se décide à faire un truc de sa couenne au lieu de proférer des menaces dénuées de tout charisme... L'attente se fait longue, elle fout quoi, elle s'est tuée entre les bacs de ballons de baskets et les outils d'entretien ? Quelque part, ça me soulageait les oreilles. Mais j'entends un léger bruit de caisses et de froissement, et me lève lentement par réflexe, rangeant le papier plié, dans ma poche quand je sens un truc passer juste derrière ma tête, le vent court d'un objet imposant, puis le son métallique sur le sol. Ma main monte d'instinct à ma tête, yeux grands ouverts et je me retourne cherchant l'objet en question. Putain des cisailles à haie ? Mais elle est tarée de balancer ça comme ça ? Elle aurait pu me tuer ! C'est quoi encore ce spécimen sur lequel je suis tombé ? Y'a aucun nana d'ordinaire à Yonsei ou bien ? Je beug un courts instant sur les lames imposantes ouvertes. Est-ce qu'elle sait au moins qu'on coupe des branchages avec ça et pas de la ferraille ? C'était une tenaille ou une pince qu'il aurait fallu ? Dans la nuit en même temps, demander à une nana de distinguer de l'outillage... ok...
Je soupire, me frottant la nuque qui a échapper au pire. A dix centimètres près ma jugulaire y passait. Elle commence à me les péter avec ses ordres de princesses des guettos. Parce qu'une chose est sûre, une nana bien élevée ne causerait pas comme ça alors moi aussi je vais passer en mode ghetto. « Tu veux pas un peu fermer ta gueule ? Tu me déconcentres. » Pour la forme, mais ça fait du bien, quoi que je sais même pas. Je regarde les cisailles, les referme, fout un pied sur la porte, enfonce les lames fermées dans un maillon de la grosse chaîne, et d'un coup sec, j'appuie violemment sur les manches en bois râpeux. La chaîne éclate nette, et je balance l'outil dans le premier buisson qui vient avec flemme, reposant mon pied par terre, m'attendant au pire quant à ce qui se cache derrière cette porte. La grand gueule vicelarde est-elle en plus moche et grosse, ou bien a-t-elle un truc de potable qui pourrait rattraper sa connerie ? Je pousse un battant lourd de la porte, la pluie continuant de tomber au dehors, la boue parsemant le devant de l'entrepôt. Je vois une silhouette sur le coté. Je m'arrête, les mains dans les poches, mâchant mon chewing gum...
« C'est bon t'es calmé ou faut que je le fasse ? » et j'étais serieux, mais bien vite... mon chewing gum manque de m'étouffer quand je percute qu'en fait .. elle est à moitié à poil. Mais il s'est passé quoi ici ? Je détourne les yeux par respect et me regarde , ou regarde autour de moi plutôt cherchant une solution pour la couvrir. Encore une qui s'est faite baisé par tous les trous, dans tous les sens du terme aussi... Quand est-ce qu'elles vont comprendre... quoi que celle-là l'avait peut-être cherché. Et merde tiens... je soupire encore une fois, l'entendant râler, ou proférer encore je sais pas quoi mais je l'écoute plus. Je me dessape en fait. Sur ma stèle de mort , rappelez-moi de faire inscrire en gros « à toutes celles pour qui j'ai choppé une pneumonie gratos et qui m'ont juste dit d'aller me faire foutre ». Je me retourne en débardeur, trempé qui plus est et c'est pas super discret, je suis pas plus à l'aise qu'elle et je ne la regarde pas dans les yeux de toute façon. Muscles, tatouage sur tout le dos, rien n'a du lui échapper à cette furie. Je ne lui laisse pas le choix et en profite quand elle parle, menace ou je sais plus, pour lui enfiler le sweet humide mais chaud de ma propre chaleur sur le dos. On voit plus ses sous vêtements, c'est déjà bon pour mon cerveau et mon cœur, parce que sinon, la pauvre nana, elle va finir dans tous les porno que j'ai vu rien dans la soirée d'hier, et je crois pas qu'elle aimera ça... quoi que. Mais putain à quoi je pense, n'importe quoi, ho calotte toi mec ! Je secoue la tête un coup, je suis crevé c'est indéniable.
Je baisse les yeux et voit du sang sur le lino dégueulasse mais clair du hangar. Elle s'est blessée. Bravo. C'était quoi son trip ici ? Se faire baiser sur une tondeuse géante ? Ou encore deux débroussailleuses, ou en équilibre sur les bacs de ferrailles de ballons ? L'imagination que je tape pas, je me fais mal aux neurones et pas que. Faut que j'arrête, j'ai vraiment un problème, faudrait que je trouve une sérieuse solution, on me le dit mais j'm'en fous un peu de tout en ce moment, c'est un peu le problème. Pour le moment c'est ce sang et cette odeur qui m'attire. Cette odeur m'attire toujours. Je pose un genou au sol, sans lui demander son avis encore une fois, je ne l'écoute plus. Je lui prends son mollet nu dans la main, machinalement. Toucher ne me pose pas plus de problème qu'un autre mec, c'est d'être touché qui est une autre histoire. Je soulève sérieusement son pied du sol, et voit les coupures. Puis l'autre pied ne semble pas être en meilleur état. La lumière du lampadaire qui passe par la grande porte n'amène pas plus de lumière, je peux rien faire de plus ici. « T'es vacciné contre le tétanos ? » Quoi? Je suis sérieux, pourquoi cette question peut paraître étrange ? Je lui repose le pied au sol sans manière et me redresse, la fixant, cherchant une solution, mais au moment où elle veut rouvrir la bouche, je lui prends son poignet couvert du sweet trop grand, et lui colle sa propre main qu'on voit plus vu la longueur des manches, sur sa propre bouche. « Non. Je veux plus un mot si tu veux que je t'aide. Reçu ? » Je lâche pas son poignet que je ne sers pas pour autant tant que j'ai pas eu sa réponse d'un signe de tête. Si elle dit non ou se rebelle, elle aura qu'à traverser le campus, avec ses pieds pourris, j'en ai rien à foutre donc c'est dans son intérêt de la fermer.
Et merci j'ai aussi compris qu'elle a les jambes nues et que je vais devoir la porter sur mon dos, alors que mon débardeur trempé me colle comme je déteste... Il sert même plus à rien à ce stade, blanc et transparent... Oh ça me gonfle et j'ai des sueurs froides dans les bras. Tout , la timidité, la trouille de cette putain de pathologie... Un instant de préparation mentale qu'elle n'a pas du comprendre, mais si elle l'ouvre je l'abandonne ici. Je garde le tee shirt pour limité le contact direct. Je me retourne et m'agenouille devant elle, entre ses jambes, dans l'optique qu'elle me monte sur le dos. L'idée débile du siècle, je me sens déjà mourir mentalement, surtout quand je sens ses bras passer autour de mes épaules nues , même avec les manches de mon sweet , je sens l'épaisseur de ses petits bras, et elle ressert ses cuisses autour de ma taille après s'être collé à moi. Adieu. Mon cœur saute un coche. Respire, c'est bon. Son ventre contre ton dos. Pire même. Ses cuisses contre tes …. attends... je dois lui soulever les cuisses non ? Avec mes mains, mes vraies mains, pas des fausses que je peux sortir comme ça par magie. T'es où Dieu ? Je respire profondément. Comme au ring, on vide l'esprit. Un. Une main sur sa cuisse gauche. Deux. Une autre main sur sa cuisse droite froide comme la glace et humide et je sens mon ventre qui se barre en cacahuète. Oh que non, tu vas pas t'y mettre. On traine pas, allez. Je me relève d'un coup, poil plume sur le dos, biceps solidement soutenant ses jambes contre mes hanches. « Quel dortoir ? » deux mots déjà bien assez durs à aligner surtout parce que je ne laisse rien paraître, froid et priant pour qu'il ne lui prenne pas de parler, de me tripoter le tatouage ou faire d'autres trucs débiles de filles qui s'ennuient. Je vais survivre. Encore une fois. Et me grouiller aussi.
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Re: Help me Bad Dog [bao] | Mer 19 Avr - 21:21 Citer EditerSupprimer
Mais c’est qu’il montrait les crocs l’enfoiré. Me retrouver enfermée n’est pas assez jouissif ? Il fallait en plus que ce primate me demande de me la fermer ? « Je t’emmerdes. Ton cerveau est-il si peu développé que tu ne sais pas insulter et agir en même temps ? » Après tout s’il n’avait pas envie de me venir en aide, il n’avait qu’à se barrer, loin et me laisser me débrouiller seule. Mais au fond, je préférais de loin me faire insulter et qu’on m’aide à cette heure tardive plutôt que de devoir attendre le lever du jour et quelques imbéciles heureux qui profiteraient davantage de ma situation.
Contre la porte j’attendais, frigorifiée qu’il daigne se servir de le seul outil que j’avais pu trouver. Le bruit du métal contre la chaîne me fit comprendre qu’il avait réussi à la sectionner, et avant que je ne puisse réagir, il ouvrait déjà la porte. Je me retrouvais face à un type de près de deux mètres et tout en muscles, en train de ruminer comme une vache à cause de son chewing gum. J’étais presque désespérée lorsqu’il manqua de s’étouffer comme un débutant. Alors quoi ? Il n’avait jamais vu de nenette en sous-vêtements ? Encore un puceau. pensais-je sans vraiment y accorder un réel intérêt. Ses yeux dégringolaient vers le sol afin d’éviter qu’ils ne se posent sur un corps à demi-nu, amateur ! Il était plutôt pas mal pourtant dans son genre, mais j’étais tellement irritée par la pitoyable prestation de mon précédent amant que je n’avais aucune envie de réitérer l’exercice. « Tu as donné ta langue au chat ? Ou bien tu préfères sans doute les corps plus virils à des courbes féminines ? » J’aurais pu comprendre qu’il déguerpisse après m’avoir ouvert, au lieu de ça je le voyais déjà se défaire de son gilet. Cela ne me faisait ni chaud, ni froid, il aurait pu se mettre entièrement nu devant mes yeux que j’aurais préféré passer mon chemin. Croisant les bras sur ma poitrine je le laissais se débattre contre ses démons intérieurs qui lui criaient de ne surtout pas poser les yeux sur moi. Il aurait presque pu avoir l’air mignon à se tourner pour m’offrir la vue de son large dos, mais sa timidité contrastait tellement avec son physique que j’en restais perplexe. Est-ce qu’il le faisait exprès ? Cherchait-il à se faire plaindre ou était-il réellement con ? Son débardeur détrempé était devenu transparent si bien que le tatouage qui lui recouvrait le dos apparaissait aussi clairement que s’il n’en avait pas porté. Un dessin qui me semblait familier. « Pour un mec qui s’est fait tatoué l’intégralité du dos t’as l’air un peu ridicule à te cacher les yeux comme un enfant, et encore … un gosse aurait sans doute été moins pudique ! » Son comportement m’agaçait, mais les lignes indélébiles de son dos provoquaient quelque chose en moi que je n’arrivais pas à comprendre. Puis les souvenirs vinrent me frapper de plein fouet. Une époque révolue, un moment de ma vie où je n’étais pas cette fille brisée que je rencontre dans les miroirs, une championne en devenir anéantie par des hommes pervers et dangereux. Mes démons. Je n’eus pas le temps de réagir qu’il passait son gilet sur mes épaules dans l’espoir de couvrir une nudité qui mettait ses nerfs à rude épreuve. Ainsi donc j’avais en face de moi Eos, combattant spécialisé dans le Muay Thai. Je me souvenais les quelques compétitions de Taekwondo et de Boxe que j’avais fait avant d’être réduite à néant et captive par des sentiments et des coups que je n’aurais jamais dû connaitre. Je me souvenais de son acharnement contre ses adversaires, et de la sensation qu’il provoquait en moi. Non pas que je sois tombée amoureuse de lui, mon adolescence fut un peu plus compliquée, je rêvais de donner de tels coups à mon tour. De venir faire rougir la chair avec la même facilité. Une époque révolue, entre autre, puisque ce désir était toujours là, mais que j’avais notamment trouvé un nouvel exutoire, une nouvelle manière de me détruire en m’offrant ainsi à qui voudrait de ce morceau de viande que j’étais. Je suivais son regard sur les quelques traces de sang que j’avais laissé en m’écorchant la plante des pieds et vit son regard se faire plus dur, ses pupilles se dilater pour finalement s’avancer et poser un genou à terre. Quelle scène ridicule. Une Taïwanaise à moitié nue face à un Thaïlandais qui se préoccupait de l’état de ses pieds dans une position qui aurait fait rire n’importe qui de censé. Je sentis sa main attraper mon mollet dans le but de soulever ma jambe et de m’examiner. « Je n’en ai aucune idée et je m’en fous, si je dois en crever qui ça peut bien déranger ? » J’allais continuer à l’accabler d’insultes et de reproches qu’il ne méritait surement pas, mais que voulez-vous, j’étais fatiguée, frustrée et frigorifiée, et il était devant moi. Une victime toute désignée, même s’il ne semblait pas se souvenir de l’adolescente avec laquelle il s’était entrainé lors de ces rencontres sportives. Mais il attrapa mon poignet. Un geste qui me fit louper un battement alors qu’il me plaquait ma propre main contre mes lèvres dans l’espoir de me faire taire. Je lui offrais mon regard le plus noir et le plus glacial possible alors que j’aurais dû le frapper. Je sentais son emprise au travers du coton, un contact atténué par le tissu et qui pourtant me brûlait comme un tisonnier apposé de manière brutale. Rien que pour ce geste, cette pression qui résonnait encore et qui déchirait une fois de plus mon âme meurtrie, j’aurais dû le clouer au sol. Mais au lieu de ça, j’étais restée figée, presque impassible. Seuls mes yeux trahissaient un choc que j’étais la seule à pouvoir expliquer. Et visiblement lui aussi avait un problème. Pourquoi et surtout qu’est-ce qu’il attendait ? Il avait l’air ridicule à me tendre son dos, est-ce qu’il s’attendait vraiment à ce que j’y grimpe ? J’avais déjà faibli face à ce crétin de WooJin et lui, cette réminiscence de mon passé, ce combattant pour qui j’avais un profond respect faisait exactement la même chose. J’aurais pu continuer à pieds, à vrai dire ça ne me posait pas de problèmes, je me fichais d’être blessée, mais j’étais gelée et si je tentais un retour en petite tenue et sous la pluie, je finirais à l’hôpital avant même de ne m’en rendre compte. Un soupir lourd de sens passa la barrière de mes lèvres, j’allais encore une fois passer pour une femme faible. Tant pis. Il fallait que je rentre. Je me laissais tomber sur son dos alors que ses mains glaciales vinrent attraper mes cuisses, l’une après l’autre et le contact me fit frissonner de plus belle. Il se releva sans l’ombre d’un effort alors que je glissais mes bras autour de son cou avant de tomber en arrière. Mes muscles tressaillaient du froid mordant d’une nuit d’avril pluvieuse et je resserrais un peu plus mes bras autour de ses épaules, provoquant un frisson de mon cheval de fortune. « Gumihos. Ça te dirait de te presser un peu ? » Je soupirais une nouvelle fois, et mon souffle chaud vint se perdre contre son oreille, le crispant un peu plus. Finalement, cette soirée devenait intéressante, ses réactions étaient étranges, si bien que je décidais de jouer un peu avec lui. « Je sais qui tu es. » Je laissais ma voix suave et volontairement empreinte de désir se perdre en frôlant son lobe de mes lèvres tremblantes. « Le grand Than Eos… qui aurait pu imaginer le voir atterrir ici ? En tant que fan je dois avouer que je suis déçue. » Je sentis ses mains faiblir et me lâcher soudainement m’obligeant à retrouver le bitume mouillé. « Et alors ? Tu n’as plus de force ? C’est comme ça que tu t’occupes d’une fan qui a besoin d’aide ? » J’appuyais consciemment sur des aspects de ma personnalités qui n’existaient pas, mais l’envie de taquiner un fantôme de mon passé était bien trop tentante. Il me faisait face et tout poussait à croire qu’au vu de notre différence de taille il puisse avoir le dessus facilement, mais c’était sans compter sur la folie qui s’emparait de moi quand je ressentais le besoin de déclencher une tornade. Du bout du doigt je venais appuyer sur son torse, taquinant le sportif et le poussant un peu plus dans ses retranchements. Ses iris s’assombrirent et n’importe qui aurait sans doute cessé ce jeu qui s’avérait dangereux, n’importe qui, mais pas moi. « Je ne vois pas l’intérêt de m’offrir ton dos si c’est pour me larguer comme une merde sur la chaussée ! Il est passé où l’homme fort, le combattant qui rétame ses victimes d’un seul coup de poing ? » S’il voulait me frapper, qu’il le fasse, je n’avais pas peur de lui, ni même de mon état s’il se déchainait contre moi. La pluie s’abattait sur nous, deux acharnés d’arts martiaux. Allait-il me reconnaitre ? J’en doutais. J’avais tué cette fille si sage et si docile au profit de cette harpie délurée qui ne manquait jamais de provoquer ouvertement quiconque croisait mon chemin. « Et tu vas faire quoi maintenant ? » Je serrais les poings, attendant qu’il ose lancer l’offensive. À défaut d’un échange sexuel satisfaisant, j’aurais peut-être de quoi me mettre sous la dent avec un combat improvisé ? Viens, viens je t'attends.
HELP ME BAD DOG
COINCÉE MAIS PAS AVEUGLE.
[BAO]
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Mais c’est qu’il montrait les crocs l’enfoiré. Me retrouver enfermée n’est pas assez jouissif ? Il fallait en plus que ce primate me demande de me la fermer ? « Je t’emmerdes. Ton cerveau est-il si peu développé que tu ne sais pas insulter et agir en même temps ? » Après tout s’il n’avait pas envie de me venir en aide, il n’avait qu’à se barrer, loin et me laisser me débrouiller seule. Mais au fond, je préférais de loin me faire insulter et qu’on m’aide à cette heure tardive plutôt que de devoir attendre le lever du jour et quelques imbéciles heureux qui profiteraient davantage de ma situation.
Contre la porte j’attendais, frigorifiée qu’il daigne se servir de le seul outil que j’avais pu trouver. Le bruit du métal contre la chaîne me fit comprendre qu’il avait réussi à la sectionner, et avant que je ne puisse réagir, il ouvrait déjà la porte. Je me retrouvais face à un type de près de deux mètres et tout en muscles, en train de ruminer comme une vache à cause de son chewing gum. J’étais presque désespérée lorsqu’il manqua de s’étouffer comme un débutant. Alors quoi ? Il n’avait jamais vu de nenette en sous-vêtements ? Encore un puceau. pensais-je sans vraiment y accorder un réel intérêt. Ses yeux dégringolaient vers le sol afin d’éviter qu’ils ne se posent sur un corps à demi-nu, amateur ! Il était plutôt pas mal pourtant dans son genre, mais j’étais tellement irritée par la pitoyable prestation de mon précédent amant que je n’avais aucune envie de réitérer l’exercice. « Tu as donné ta langue au chat ? Ou bien tu préfères sans doute les corps plus virils à des courbes féminines ? » J’aurais pu comprendre qu’il déguerpisse après m’avoir ouvert, au lieu de ça je le voyais déjà se défaire de son gilet. Cela ne me faisait ni chaud, ni froid, il aurait pu se mettre entièrement nu devant mes yeux que j’aurais préféré passer mon chemin. Croisant les bras sur ma poitrine je le laissais se débattre contre ses démons intérieurs qui lui criaient de ne surtout pas poser les yeux sur moi. Il aurait presque pu avoir l’air mignon à se tourner pour m’offrir la vue de son large dos, mais sa timidité contrastait tellement avec son physique que j’en restais perplexe. Est-ce qu’il le faisait exprès ? Cherchait-il à se faire plaindre ou était-il réellement con ? Son débardeur détrempé était devenu transparent si bien que le tatouage qui lui recouvrait le dos apparaissait aussi clairement que s’il n’en avait pas porté. Un dessin qui me semblait familier. « Pour un mec qui s’est fait tatoué l’intégralité du dos t’as l’air un peu ridicule à te cacher les yeux comme un enfant, et encore … un gosse aurait sans doute été moins pudique ! » Son comportement m’agaçait, mais les lignes indélébiles de son dos provoquaient quelque chose en moi que je n’arrivais pas à comprendre. Puis les souvenirs vinrent me frapper de plein fouet. Une époque révolue, un moment de ma vie où je n’étais pas cette fille brisée que je rencontre dans les miroirs, une championne en devenir anéantie par des hommes pervers et dangereux. Mes démons. Je n’eus pas le temps de réagir qu’il passait son gilet sur mes épaules dans l’espoir de couvrir une nudité qui mettait ses nerfs à rude épreuve. Ainsi donc j’avais en face de moi Eos, combattant spécialisé dans le Muay Thai. Je me souvenais les quelques compétitions de Taekwondo et de Boxe que j’avais fait avant d’être réduite à néant et captive par des sentiments et des coups que je n’aurais jamais dû connaitre. Je me souvenais de son acharnement contre ses adversaires, et de la sensation qu’il provoquait en moi. Non pas que je sois tombée amoureuse de lui, mon adolescence fut un peu plus compliquée, je rêvais de donner de tels coups à mon tour. De venir faire rougir la chair avec la même facilité. Une époque révolue, entre autre, puisque ce désir était toujours là, mais que j’avais notamment trouvé un nouvel exutoire, une nouvelle manière de me détruire en m’offrant ainsi à qui voudrait de ce morceau de viande que j’étais. Je suivais son regard sur les quelques traces de sang que j’avais laissé en m’écorchant la plante des pieds et vit son regard se faire plus dur, ses pupilles se dilater pour finalement s’avancer et poser un genou à terre. Quelle scène ridicule. Une Taïwanaise à moitié nue face à un Thaïlandais qui se préoccupait de l’état de ses pieds dans une position qui aurait fait rire n’importe qui de censé. Je sentis sa main attraper mon mollet dans le but de soulever ma jambe et de m’examiner. « Je n’en ai aucune idée et je m’en fous, si je dois en crever qui ça peut bien déranger ? » J’allais continuer à l’accabler d’insultes et de reproches qu’il ne méritait surement pas, mais que voulez-vous, j’étais fatiguée, frustrée et frigorifiée, et il était devant moi. Une victime toute désignée, même s’il ne semblait pas se souvenir de l’adolescente avec laquelle il s’était entrainé lors de ces rencontres sportives. Mais il attrapa mon poignet. Un geste qui me fit louper un battement alors qu’il me plaquait ma propre main contre mes lèvres dans l’espoir de me faire taire. Je lui offrais mon regard le plus noir et le plus glacial possible alors que j’aurais dû le frapper. Je sentais son emprise au travers du coton, un contact atténué par le tissu et qui pourtant me brûlait comme un tisonnier apposé de manière brutale. Rien que pour ce geste, cette pression qui résonnait encore et qui déchirait une fois de plus mon âme meurtrie, j’aurais dû le clouer au sol. Mais au lieu de ça, j’étais restée figée, presque impassible. Seuls mes yeux trahissaient un choc que j’étais la seule à pouvoir expliquer. Et visiblement lui aussi avait un problème. Pourquoi et surtout qu’est-ce qu’il attendait ? Il avait l’air ridicule à me tendre son dos, est-ce qu’il s’attendait vraiment à ce que j’y grimpe ? J’avais déjà faibli face à ce crétin de WooJin et lui, cette réminiscence de mon passé, ce combattant pour qui j’avais un profond respect faisait exactement la même chose. J’aurais pu continuer à pieds, à vrai dire ça ne me posait pas de problèmes, je me fichais d’être blessée, mais j’étais gelée et si je tentais un retour en petite tenue et sous la pluie, je finirais à l’hôpital avant même de ne m’en rendre compte. Un soupir lourd de sens passa la barrière de mes lèvres, j’allais encore une fois passer pour une femme faible. Tant pis. Il fallait que je rentre. Je me laissais tomber sur son dos alors que ses mains glaciales vinrent attraper mes cuisses, l’une après l’autre et le contact me fit frissonner de plus belle. Il se releva sans l’ombre d’un effort alors que je glissais mes bras autour de son cou avant de tomber en arrière. Mes muscles tressaillaient du froid mordant d’une nuit d’avril pluvieuse et je resserrais un peu plus mes bras autour de ses épaules, provoquant un frisson de mon cheval de fortune. « Gumihos. Ça te dirait de te presser un peu ? » Je soupirais une nouvelle fois, et mon souffle chaud vint se perdre contre son oreille, le crispant un peu plus. Finalement, cette soirée devenait intéressante, ses réactions étaient étranges, si bien que je décidais de jouer un peu avec lui. « Je sais qui tu es. » Je laissais ma voix suave et volontairement empreinte de désir se perdre en frôlant son lobe de mes lèvres tremblantes. « Le grand Than Eos… qui aurait pu imaginer le voir atterrir ici ? En tant que fan je dois avouer que je suis déçue. » Je sentis ses mains faiblir et me lâcher soudainement m’obligeant à retrouver le bitume mouillé. « Et alors ? Tu n’as plus de force ? C’est comme ça que tu t’occupes d’une fan qui a besoin d’aide ? » J’appuyais consciemment sur des aspects de ma personnalités qui n’existaient pas, mais l’envie de taquiner un fantôme de mon passé était bien trop tentante. Il me faisait face et tout poussait à croire qu’au vu de notre différence de taille il puisse avoir le dessus facilement, mais c’était sans compter sur la folie qui s’emparait de moi quand je ressentais le besoin de déclencher une tornade. Du bout du doigt je venais appuyer sur son torse, taquinant le sportif et le poussant un peu plus dans ses retranchements. Ses iris s’assombrirent et n’importe qui aurait sans doute cessé ce jeu qui s’avérait dangereux, n’importe qui, mais pas moi. « Je ne vois pas l’intérêt de m’offrir ton dos si c’est pour me larguer comme une merde sur la chaussée ! Il est passé où l’homme fort, le combattant qui rétame ses victimes d’un seul coup de poing ? » S’il voulait me frapper, qu’il le fasse, je n’avais pas peur de lui, ni même de mon état s’il se déchainait contre moi. La pluie s’abattait sur nous, deux acharnés d’arts martiaux. Allait-il me reconnaitre ? J’en doutais. J’avais tué cette fille si sage et si docile au profit de cette harpie délurée qui ne manquait jamais de provoquer ouvertement quiconque croisait mon chemin. « Et tu vas faire quoi maintenant ? » Je serrais les poings, attendant qu’il ose lancer l’offensive. À défaut d’un échange sexuel satisfaisant, j’aurais peut-être de quoi me mettre sous la dent avec un combat improvisé ? Viens, viens je t'attends.
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