jusqu'au bout de la nuit (keji)
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jusqu'au bout de la nuit (keji) | Lun 10 Avr - 12:48 Citer EditerSupprimer
jusqu'au bout de la nuit
kelea ♡ kouji
je roule, roule, roule, dans les rues de ma ville, larme à l'oeil, la boule au ventre, oui je refait le monde avec des si. je roule, roule, roule en insultant ta foutue maladie. — si kouji est fort, si kouji est un roc parfois, parfois kouji fissure, détraque, craque. ce soir, il est parti voir ailleurs, il est parti retrouver le bitume au volant de leur vieille voiture, la musique à fond et les basses qui résonnent dans son coeur quand les lumières des lampadaires font office d'étoiles dans le ciel noir. Elle allait mieux puis elle allait mal, elle sourit puis elle craque. Aujourd'hui elle était fatiguée, en colère, insupportable. Mais il l'aime, l'aime de tout son coeur évidemment.
Mais il n'avait pas envie de se battre ce soir, pas envie d'hausser le temps, pas envie de supporter leur colère. alors il est parti souffler, et la nuit passe, et les kilomètres filent.
Ils sont pourtant si proches,
il sent encore son regard, leur amour,
leurs soupirs
ils sont parfois pourtant si loin,
enfermée dans une bulle, derrière les murs que kouji franchit,
encore et encore, inlassablement.
Il roule et reviens, claque la porte de la portière puis celle de l'appartement plongé dans le quasi-noir. inspire longuement, glisse dans la cuisine pour se servir un verre d'eau. L'appartement est silencieux pourtant il le sait, elle est là.
Mais il n'avait pas envie de se battre ce soir, pas envie d'hausser le temps, pas envie de supporter leur colère. alors il est parti souffler, et la nuit passe, et les kilomètres filent.
Ils sont pourtant si proches,
il sent encore son regard, leur amour,
leurs soupirs
ils sont parfois pourtant si loin,
enfermée dans une bulle, derrière les murs que kouji franchit,
encore et encore, inlassablement.
Il roule et reviens, claque la porte de la portière puis celle de l'appartement plongé dans le quasi-noir. inspire longuement, glisse dans la cuisine pour se servir un verre d'eau. L'appartement est silencieux pourtant il le sait, elle est là.
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Re: jusqu'au bout de la nuit (keji) | Dim 23 Avr - 17:02 Citer EditerSupprimer
jusqu'au bout de la nuit
kelea ♡ kouji
Des mots sont dits. Des paroles sont lancées. Aussi acerbes et douloureuses qu’une pointe en plein cœur. Elle reste allongée dans la nuit. Ses cheveux épars sur l’oreiller, elle fixe le vide en faisant tourner cet élastique si symbolique pour eux. Elle ferme les yeux, consciente d’être la fautive. Consciente d’être celle qui va toujours trop loin, qui le pousse toujours à bout. Kelea sait. Elle sait la chance qu’elle a. Parfois elle l’oubli, parfois elle trouve ça normal qu’il se plie autant en quatre pour elle. Parfois la gentillesse de son mari lui paraissait si évidente qu’elle n’avait plus conscience des efforts pour elle. Il lui fallait des soirées comme ce soir pour qu’elle rouvre les yeux … qu’elle réalise avec effroi à quel point elle était égoïste, garce, avec l’homme qu’elle aimait … elle s’en voulait, tellement, de lui faire autant de mal. Elle s’en voulait tellement de laisser la maladie prendre le pas sur leur relation, mais elle savait dans le fond que sa condition n’était qu’une excuse à sa façon d’être. Parce que Kouji était l’amour quand Kelea était la rage. Parce qu’il était la lumière quand elle était le faux. Kelea était dur, garce, elle avait tant changé, pourtant, garce à Kouji, mais Kelea restait cette jeune femme qui se murait derrière ses airs pincés et hargneux. Kouji lui avait montré la douceur et lui avait appris l’amour, mais il y avait cette part de rage en elle qu’elle n’arrivait jamais à oublier. Quand elle entend la porte de chez eux se claquer, son cœur éprouve une vague de soulagement puis d’appréhension. Elle glisse ses pieds glacés sur le sol et s’avance vers lui en silence. Elle déglutit et fixe son dos qu’elle connait par cœur mais qu’elle déteste tant de voir à cet instant. Elle foule le sol de son pas léger et vient doucement l’enlacé. Elle écrase sa joue sur son dos et ses mains s’enroule sur le torse du garçon. Une bague, une vraie, orne son doigt à présent, pourtant elle lui tant cet élastique, en signe de paix. En signe de pardon. Pour recommencer. Cet élastique qui symbolise bien plus que leur amour : la promesse qu’elle lui a faite de s’accrocher à leur vie, à leur avenir. Elle n’est pas douée avec les mots Kelea alors elle se contente du silence qu’elle habille avec ses gestes et son regard de chat.