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Just like that • Raiwoo
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Just like that • Raiwoo | Sam 15 Avr - 11:01
« Tu as vu ton état ? Non Dongwoo, d'ordinaire, je veux toujours t'aider, mais là, tu vas faire peur aux clients. Va te laver et soigner tes plaies avant ! » Déprimé, il soupire discrètement avant de voir la porte de la cuisine se refermer vivement devant son nez. Sans trop attendre, ses longues jambes le font descendre des quelques marches présentes. Il se doutait que ça n'allait pas forcément très bien se passer, mais à ce point-là ? On ne lui laisse même pas la chance de s'expliquer un peu. Rien. Absolument rien. Grondant dans son coin, il avance dans la rue, mains dans les poches. Passant devant une vitrine, il s'arrête pour regarder sa pommette griffée comme son menton, puis ses avants-bras qui ne sont pas dans un meilleur état. Il faut dire que sa chute fut spectaculairement idiote. Qu'est-ce qui lui a pris d'aider ces gamins hein ? Il ne sait pas vraiment en fait. Lorsqu'il les a vu voler, il aurait dû les laisser dans leur mouise, le souci, c'était les hommes en face. Quelque chose de viscéral s'est alors réveillé en lui. Puis la bagarre qui s'en est suivie… Il sait de quoi il est capable lorsque son corps agit pour lui. Il le sait, et ça l'effraie. Aujourd'hui, il ne s'est pas vraiment retenu à vrai dire. Puis, fier de lui, il a voulu tourner les talons avant de tomber dans les poubelles qu'ils avaient renversé dans leur bataille de kékés des rues. Aussi couillon que ça. Il y a mieux comme récit chevaleresque tout de même. L'odeur sur ses vêtements le dérange et il grimace alors vivement avant de sentir le fond de ses poches. Rien, pas d'argent. Pas de quoi se nourrir, pas de quoi prendre un bain… Soupirant, il se pose finalement sur un muret et regarde la rivière Han. Des fois, c'est à se demander ce qui le retient de se jeter dedans pour en finir avec cette vie misérable à souhait. Lorsqu'une ombre se mêle à la sienne sur le sol pavé, il sursaute et se redresse avant d'observer la jeune femme devant lui.
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Dongwoo & Raina
« Tu as vu ton état ? Non Dongwoo, d'ordinaire, je veux toujours t'aider, mais là, tu vas faire peur aux clients. Va te laver et soigner tes plaies avant ! » Déprimé, il soupire discrètement avant de voir la porte de la cuisine se refermer vivement devant son nez. Sans trop attendre, ses longues jambes le font descendre des quelques marches présentes. Il se doutait que ça n'allait pas forcément très bien se passer, mais à ce point-là ? On ne lui laisse même pas la chance de s'expliquer un peu. Rien. Absolument rien. Grondant dans son coin, il avance dans la rue, mains dans les poches. Passant devant une vitrine, il s'arrête pour regarder sa pommette griffée comme son menton, puis ses avants-bras qui ne sont pas dans un meilleur état. Il faut dire que sa chute fut spectaculairement idiote. Qu'est-ce qui lui a pris d'aider ces gamins hein ? Il ne sait pas vraiment en fait. Lorsqu'il les a vu voler, il aurait dû les laisser dans leur mouise, le souci, c'était les hommes en face. Quelque chose de viscéral s'est alors réveillé en lui. Puis la bagarre qui s'en est suivie… Il sait de quoi il est capable lorsque son corps agit pour lui. Il le sait, et ça l'effraie. Aujourd'hui, il ne s'est pas vraiment retenu à vrai dire. Puis, fier de lui, il a voulu tourner les talons avant de tomber dans les poubelles qu'ils avaient renversé dans leur bataille de kékés des rues. Aussi couillon que ça. Il y a mieux comme récit chevaleresque tout de même. L'odeur sur ses vêtements le dérange et il grimace alors vivement avant de sentir le fond de ses poches. Rien, pas d'argent. Pas de quoi se nourrir, pas de quoi prendre un bain… Soupirant, il se pose finalement sur un muret et regarde la rivière Han. Des fois, c'est à se demander ce qui le retient de se jeter dedans pour en finir avec cette vie misérable à souhait. Lorsqu'une ombre se mêle à la sienne sur le sol pavé, il sursaute et se redresse avant d'observer la jeune femme devant lui. Invité
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Re: Just like that • Raiwoo | Mar 23 Mai - 0:01
Un peu plus tôt dans la soirée, les garçons s’étaient encore mis dans le pétrin alors que Picsou tentait d’apprendre à Zinzin de voler un paquet de chips. Il s’obstinait à lui enseigner cet art qui demandait une certaine agilité et habilité alors que cet enfant n’était que maladresse. Il ne pouvait se résoudre à le laisser aider d’une autre façon. Ils voulaient tout partager ensemble et voilà ce qui arrivait. Une énième bagarre avait éclaté alors qu’il se faisait prendre la main dans le sac. L’agent de police qui avait était clément envers nous la dernière fois avait été clair. Il ne voulait plus les revoir à frauder dans le coin, sinon il serait obligé de sévir. Il était hors de question donc de se faire prendre une nouvelle fois a la gendarmerie. Le bon sens avait fait que je les avais surpris partir en douce, et je les avais donc suivit telle une ombre. Mon flair ne m’avait pas trahit : ils empestaient l’embrouille. Malgré le fait que j’avais tenté d’intervenir, je restais une femme qui ne savait se battre contre des hommes baraquées, sans les embrocher avec un de mes nombreux couteux. Le meurtre étant proscrit, je dus me résoudre à jouer les princesses en détresse. Par chance, un ami de longue date passait par là, et s’était jeté dans la mêler sans poser plus de questions. Je n’avais pas eu le temps de le remercier comme il se devait que des sirènes retentirent déjà, nous faisait prendre nos jambes à notre cou. A présent que le tout s’était calmé, il était temps que je répare cet affront. Les garçons s’en étaient sorti avec à peine quelques égratignures. Je pris la peine de bander mon poignet qui s’était pris un mauvais coup, avant de déposer dans un panier, la trousse de secours, des biscuits, et un thermos de chocolat chaud. Je redressais ma capuche sur la tête, et je sortis dans la pénombre de la nuit, me mettant en route. C’est assis sur un muret au bord de la rivière Han que je le trouvais. « Regarde dans quel état tu es à cause de nous. On te doit encore une fière chandelle. » je pris place à ses côtés, posant mon panier sur une pierre. « Tu as faim ? J’ai fait des cookies. »
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Un peu plus tôt dans la soirée, les garçons s’étaient encore mis dans le pétrin alors que Picsou tentait d’apprendre à Zinzin de voler un paquet de chips. Il s’obstinait à lui enseigner cet art qui demandait une certaine agilité et habilité alors que cet enfant n’était que maladresse. Il ne pouvait se résoudre à le laisser aider d’une autre façon. Ils voulaient tout partager ensemble et voilà ce qui arrivait. Une énième bagarre avait éclaté alors qu’il se faisait prendre la main dans le sac. L’agent de police qui avait était clément envers nous la dernière fois avait été clair. Il ne voulait plus les revoir à frauder dans le coin, sinon il serait obligé de sévir. Il était hors de question donc de se faire prendre une nouvelle fois a la gendarmerie. Le bon sens avait fait que je les avais surpris partir en douce, et je les avais donc suivit telle une ombre. Mon flair ne m’avait pas trahit : ils empestaient l’embrouille. Malgré le fait que j’avais tenté d’intervenir, je restais une femme qui ne savait se battre contre des hommes baraquées, sans les embrocher avec un de mes nombreux couteux. Le meurtre étant proscrit, je dus me résoudre à jouer les princesses en détresse. Par chance, un ami de longue date passait par là, et s’était jeté dans la mêler sans poser plus de questions. Je n’avais pas eu le temps de le remercier comme il se devait que des sirènes retentirent déjà, nous faisait prendre nos jambes à notre cou. A présent que le tout s’était calmé, il était temps que je répare cet affront. Les garçons s’en étaient sorti avec à peine quelques égratignures. Je pris la peine de bander mon poignet qui s’était pris un mauvais coup, avant de déposer dans un panier, la trousse de secours, des biscuits, et un thermos de chocolat chaud. Je redressais ma capuche sur la tête, et je sortis dans la pénombre de la nuit, me mettant en route. C’est assis sur un muret au bord de la rivière Han que je le trouvais. « Regarde dans quel état tu es à cause de nous. On te doit encore une fière chandelle. » je pris place à ses côtés, posant mon panier sur une pierre. « Tu as faim ? J’ai fait des cookies. »