Nom de code: Mafia de Pâques [pv Je Ha et POUR EUN MI SURPRISE ]
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Nom de code: Mafia de Pâques [pv Je Ha et POUR EUN MI SURPRISE ] | Sam 15 Avr - 14:59 Citer EditerSupprimer
RP FLASH
[JE HA - EUN MI - EOS ]
Je sais même plus comment on en est arrivé là, mais on a l'air de deux cons. Et les nana qui passent, elles croient qu'on entend pas leurs petits rires cutes là? ça me fout la nausée, j'ai envie de les pousser dans les buissons ou de les agresser verbalement mais je dis rien. Je Ha n'a pas l'air plus à l'aise que moi. Je suis l'instigateur de cette lucidité suprême c'est ça le pire. On dirait deux mafieux qui essaient de mettre un truc romantique alors que c'est même pas notre nana cette fille. Juste une amie à laquelle on tient beaucoup tous les deux. Et puis je devais me faire chier et quand ça me prend, je fais des trucs débiles, comme dans un couloir, un papier glissé dans sa main "tel endroit, telle heure, surprise pour eun mi. Trouve ça ça et ça. Je m'occupe du reste." Et c'est tout. Rien de plus. On est un peu limité comme mecs, on a pas dépassé le stade primitif quand nos fiertés misogynes sont en jeu, mais c'est Eun Mi alors... Il devait se faire chier aussi , parce qu'il est là, le soleil s'est couché et on est là, comme deux abrutis à ouvrir des paquets d’œufs en chocolat de la tête de notre tête, et des cloches recouvertes de papier doré. J'ai payé une grosse partie, après tout Je Ha n'avait pas à le faire, même si je crois que si j'avais insisté un peu plus, il m'en collait une avec un "fais pas chier putain je paie ce que je veux!" On se ressemble pas mal sur certains points et ça me fait du bien je crois.
Et encore lui, il a pas eu à faire le pire. Se trimballer avec deux énormes lapins blancs dans les bras dans tout Séoul, parce que bien sûr, ma bagnole, je l'avais garée trop loin à force de chercher une boutique qui vendait ce genre de machins. Ce du grand n'importe quoi. J'ai perdu la moitié de ma réputation avec cette histoire mais bon, on va dire que c'est comme les ronces, ça doit repousser. J'éclaterai deux trois tronches à Yonsei, et on oubliera les lapins. Je jure que si un con a pris une photo et que ça finit sur un réseau social, je lui défonce la face dans son écran plat. Mais pour l'heure, il est... je sais pas, mon portable est dans ma poche de jean et avec Je Ha on a réussi à grimper dans ce putain d'arbres, pour y accrocher les cloches dorées. Je sais pas si on se vautrer la gueule par terre, mais la branche sur laquelle craque bizarrement. Je suis pas super confiant d'un coup et j'ai raison parce qu'en deux secondes, le bois cède avec les cloches que je me suis fait chier à accrocher et je m'écrase comme une merde dans la pelouse heureusement épargné de crottes de chiens. Le souffle coupé sous le regard de Je Ha qui se tape probablement un bon trip sous ma chute de bourrin, je regarde les cloches sous moi. Putain, je les ai défoncé... c'est des crêpes de cloche. Et j'entends un grognement. je crois que Je Ha, il galère aussi avec les siennes. Je me retourne et j'en vois une voler dans le petit étang qui borde le lieu qu'on a choisi. Je reste sans voix. Ok, il est comme ça lui, il jette à la flotte ce qui le fait chier. Je vois le truc flotté au loin sous la lumière d'un réverbère. Quel con ce lapin sans déconner, il a cru que les carpes koi ça a besoin de fêter Pâques? ça me fait bien marrer, et puis je regarde les énormes lapins, ils doivent bien faire un mètre de haut , même si y'en a un qui est plus grand, donc peut être un peu plus?
ça aurait pu aller si j'étais pas remonté dans l'arbre avec un nouveau stock après avoir caché la branche pétée, quand une bagnole passe pas loin et on reconnait le girophare typique avec Je Ha. Oh putain manquait plus que ça. Les flics? Non mais c'est sérieux? Qui a osé? QUI A OSÉ? Je commence à franchement être de mauvais poil. Faire une surprise de Pâques c'est décidément grave la merde, même finir en taule c'est plus facile. Deux nana sortent de la voiture de flic et s'avancent vers nous. Deux glands vautrés sur les branches de l'arbre, un cerisier ou un tulipier, je sais même pas ce que c'est comme bête ce machin. C'est en fleur c'est tout. "Bonsoir messieurs!" Je réponds pas. J'ai juste envie de leur dire de ce casser. "On nous a signalé que deux hommes grimpaient dans les arbres, vous avez bu messieurs?" Pardon? Elle veut un coup de boule Maïté? Déjà , j'ai pas besoin d'être soul pour grimper dans un arbre et je crois que de toute façon j'y arriverai même pas. Et puis je viens à moitié de me castrer en m'éclatant la gueule par terre pour accrocher du chocolat bordel! ça suffit pas? "Vous devez descendre et souffler messieurs. Histoire qu'on sache ce qui se passe.." Je jette un regard à Je ha de l'autre de l'arbre, et il est encore moins content que moi je crois... O... k. J'ai compris. J'ai compris. Pour ma gueule. Je me fous le front sur l'écorce , en soupirant. Je vais pas m'en sortir. Lui, il doit bien se marrer à l’intérieur ce con. Je descend de l'arbre, mais le tronc me soulève mon tee shirt et me griffe tout le bide et les pecs. Ah putain sa mère... j'ai envie de frapper l'arbre. ET PAS QUE! Bon il est où leur truc là que je souffle et qu'on en finisse. J'approuve. Entre une naine maigrichon et une grosse dondon on est servi... Même pas elles ont fait l'effort d'être bandantes, c'est déplorable cette nuit qu'on passe. EUN MI T'AS INTÉRÊT D’ÊTRE CONTENTE DEMAIN PUTAIN SINON CA VA CHIER! Je souffle, à presque leur exploser leur vessie en plastique et elles paraissent étonnées. Bien sur que j'ai pas bu putain! "on prépare une surprise pour une petite soeur ok. on a deja plus de fierté avec ces conneries, alors ce serait cool de pas nous embarquer et de nous laisser finir. Je me suis pas tapé la honte dans tout Séoul à trimballer ces lapins pour finir en cellule, soyez cool..." et les voilà qui gloussent. Je Ha, on casse leur bagnole à coup de lapins et cloches, vas y. Si on fout des cailloux dans les lapins, je suis sur que ça peut servir d'armes de destruction massive. Viens pas m'aider surtout hein! Les deux flics continuent de se marrer et reprennent leur voiture pour se tirer tout aussi doucement avec un "joyeuses paques les gars". MAIS FUCK OFF! Je regarde la cloche dans ma main, l'arbre et ma tete en dit long sur le taux de blasement que j'ai atteint.
Je fixe les lapins, et me dit que je vais peut être les mettre dos à l'eau. Avec un peu de chance, non en fait , à 90% de chance, Eun mi va se jeter dessus et finir à la flotte avec, sans savoir nager; Ce serait juste un peu con. Je positionne les lapins et me mets à mettre TOUS les oeufs autour. On dirait qu'ils ont chié un montagne d'oeufs en vrai , mais c'est beau, ils brillent et tout. et au dessus, l'arbre avec les cloches et une grosse qui s'énerve sur un fil d'attache. Bah alors King Julian, on a des soucis avec ses doigts? Je me marre un coup, je lui propose pas mon aide, je sais que je vais prendre la cloche dans la gueule alors je fourre ma main dans ma poche, sort deux tubes préparés, et allume le premier joint pour lui tendre, puis m'allume le second. Heureusement que les flics sont déjà passés. Je regarde mon portable. Il est cinq heures du matin. On a niqué toute notre nuit pour faire la mafia de pâques... J'ai jamais fait un truc comme ça de toute ma vie ... si ça se trouve en plein jour, c'est moche comme un cul. On verra bien.
Et encore lui, il a pas eu à faire le pire. Se trimballer avec deux énormes lapins blancs dans les bras dans tout Séoul, parce que bien sûr, ma bagnole, je l'avais garée trop loin à force de chercher une boutique qui vendait ce genre de machins. Ce du grand n'importe quoi. J'ai perdu la moitié de ma réputation avec cette histoire mais bon, on va dire que c'est comme les ronces, ça doit repousser. J'éclaterai deux trois tronches à Yonsei, et on oubliera les lapins. Je jure que si un con a pris une photo et que ça finit sur un réseau social, je lui défonce la face dans son écran plat. Mais pour l'heure, il est... je sais pas, mon portable est dans ma poche de jean et avec Je Ha on a réussi à grimper dans ce putain d'arbres, pour y accrocher les cloches dorées. Je sais pas si on se vautrer la gueule par terre, mais la branche sur laquelle craque bizarrement. Je suis pas super confiant d'un coup et j'ai raison parce qu'en deux secondes, le bois cède avec les cloches que je me suis fait chier à accrocher et je m'écrase comme une merde dans la pelouse heureusement épargné de crottes de chiens. Le souffle coupé sous le regard de Je Ha qui se tape probablement un bon trip sous ma chute de bourrin, je regarde les cloches sous moi. Putain, je les ai défoncé... c'est des crêpes de cloche. Et j'entends un grognement. je crois que Je Ha, il galère aussi avec les siennes. Je me retourne et j'en vois une voler dans le petit étang qui borde le lieu qu'on a choisi. Je reste sans voix. Ok, il est comme ça lui, il jette à la flotte ce qui le fait chier. Je vois le truc flotté au loin sous la lumière d'un réverbère. Quel con ce lapin sans déconner, il a cru que les carpes koi ça a besoin de fêter Pâques? ça me fait bien marrer, et puis je regarde les énormes lapins, ils doivent bien faire un mètre de haut , même si y'en a un qui est plus grand, donc peut être un peu plus?
ça aurait pu aller si j'étais pas remonté dans l'arbre avec un nouveau stock après avoir caché la branche pétée, quand une bagnole passe pas loin et on reconnait le girophare typique avec Je Ha. Oh putain manquait plus que ça. Les flics? Non mais c'est sérieux? Qui a osé? QUI A OSÉ? Je commence à franchement être de mauvais poil. Faire une surprise de Pâques c'est décidément grave la merde, même finir en taule c'est plus facile. Deux nana sortent de la voiture de flic et s'avancent vers nous. Deux glands vautrés sur les branches de l'arbre, un cerisier ou un tulipier, je sais même pas ce que c'est comme bête ce machin. C'est en fleur c'est tout. "Bonsoir messieurs!" Je réponds pas. J'ai juste envie de leur dire de ce casser. "On nous a signalé que deux hommes grimpaient dans les arbres, vous avez bu messieurs?" Pardon? Elle veut un coup de boule Maïté? Déjà , j'ai pas besoin d'être soul pour grimper dans un arbre et je crois que de toute façon j'y arriverai même pas. Et puis je viens à moitié de me castrer en m'éclatant la gueule par terre pour accrocher du chocolat bordel! ça suffit pas? "Vous devez descendre et souffler messieurs. Histoire qu'on sache ce qui se passe.." Je jette un regard à Je ha de l'autre de l'arbre, et il est encore moins content que moi je crois... O... k. J'ai compris. J'ai compris. Pour ma gueule. Je me fous le front sur l'écorce , en soupirant. Je vais pas m'en sortir. Lui, il doit bien se marrer à l’intérieur ce con. Je descend de l'arbre, mais le tronc me soulève mon tee shirt et me griffe tout le bide et les pecs. Ah putain sa mère... j'ai envie de frapper l'arbre. ET PAS QUE! Bon il est où leur truc là que je souffle et qu'on en finisse. J'approuve. Entre une naine maigrichon et une grosse dondon on est servi... Même pas elles ont fait l'effort d'être bandantes, c'est déplorable cette nuit qu'on passe. EUN MI T'AS INTÉRÊT D’ÊTRE CONTENTE DEMAIN PUTAIN SINON CA VA CHIER! Je souffle, à presque leur exploser leur vessie en plastique et elles paraissent étonnées. Bien sur que j'ai pas bu putain! "on prépare une surprise pour une petite soeur ok. on a deja plus de fierté avec ces conneries, alors ce serait cool de pas nous embarquer et de nous laisser finir. Je me suis pas tapé la honte dans tout Séoul à trimballer ces lapins pour finir en cellule, soyez cool..." et les voilà qui gloussent. Je Ha, on casse leur bagnole à coup de lapins et cloches, vas y. Si on fout des cailloux dans les lapins, je suis sur que ça peut servir d'armes de destruction massive. Viens pas m'aider surtout hein! Les deux flics continuent de se marrer et reprennent leur voiture pour se tirer tout aussi doucement avec un "joyeuses paques les gars". MAIS FUCK OFF! Je regarde la cloche dans ma main, l'arbre et ma tete en dit long sur le taux de blasement que j'ai atteint.
Je fixe les lapins, et me dit que je vais peut être les mettre dos à l'eau. Avec un peu de chance, non en fait , à 90% de chance, Eun mi va se jeter dessus et finir à la flotte avec, sans savoir nager; Ce serait juste un peu con. Je positionne les lapins et me mets à mettre TOUS les oeufs autour. On dirait qu'ils ont chié un montagne d'oeufs en vrai , mais c'est beau, ils brillent et tout. et au dessus, l'arbre avec les cloches et une grosse qui s'énerve sur un fil d'attache. Bah alors King Julian, on a des soucis avec ses doigts? Je me marre un coup, je lui propose pas mon aide, je sais que je vais prendre la cloche dans la gueule alors je fourre ma main dans ma poche, sort deux tubes préparés, et allume le premier joint pour lui tendre, puis m'allume le second. Heureusement que les flics sont déjà passés. Je regarde mon portable. Il est cinq heures du matin. On a niqué toute notre nuit pour faire la mafia de pâques... J'ai jamais fait un truc comme ça de toute ma vie ... si ça se trouve en plein jour, c'est moche comme un cul. On verra bien.
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Re: Nom de code: Mafia de Pâques [pv Je Ha et POUR EUN MI SURPRISE ] | Sam 15 Avr - 17:52 Citer EditerSupprimer
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[JE HA - EUN MI - EOS ]
Le chewing-gum écrabouillé par mes dents serrées, je coulai un regard irrité vers l'arbre qui s'élevait à quelques mètres. J'aurais dû me méfier, ou au moins ignorer les quelques lignes tracées à la va vite sur ce morceau de papier passé en traître. Comment avais-je pu être assez con pour me laisser embarquer dans une situation pareille ? Je baissai la tête, passai une main agacée dans mes cheveux sombre puis m'accroupis sur l'herbe pour ouvrir un nouveau paquet d’œufs. De tels gestes me rappelaient mon enfance et ces innombrables heures passées à cacher des chocolats pour ma petite sœur. « Rappelle moi d'où te vient une inspiration pareille ? » demandai-je à Eos, qui m'avait immergé malgré moi dans un monde que seule Eun Mi pouvait apprécier. Je la savais naïve et enfantine mais là … Je mordis la sucrerie mentholée en regardant les énormes lapins blancs qu'il avait abandonné près du tronc. Un frisson me parcourut l'échine et je secouai la tête en fourrant une nuée d’œufs dans poches de mon jean noir. Des rires résonnèrent alors dans mon dos et je tournai légèrement la tête pour apercevoir une nuée de filles aux regards fascinés. Mon mal être s'intensifia. Si je me moquais royalement de ce que pouvaient penser les autres, j'étais nettement plus sur la défensive quand je percevais un intérêt que je préférais fuir que supporter. Attrapant un panier, qui ressemblait à s'y méprendre à ceux qu'on trouvait dans les dessins animés, je m'éloignai dans l'intention d'accrocher tout ce merdier aux branches de l'arbre. Si je parvenais à y grimper … Faisant fit des protestations de bon sens que mon instinct me soufflait, je glissai mon bras dans l'anse du panier pour le coincer contre mon épaule et commençai mon ascension. Difficile. Presque humiliante. Résistant à l'envie de jeter l'objet pour lequel je glissai comme un débutant, je parvins à me hisser sur une branche haute, aux prix de quelques écorchures et de membres noués. Eos n'eut pas cette chance. Celle sur laquelle il se tenait craqua et il tomba par terre, avec une élance toute particulière. La paume plaquée contre le tronc, je me penchai légèrement pour observer le tableau impayable, et comique, qu'il offrait. Mais je n'eus qu'une ombre de sourire pour souligner l'éphémère amusement que me procura cette vue. Je n'arrivais pas à surmonter cette lourde humeur noire qui me ravageait de l'intérieur. Après m'être assuré qu'il n'avait rien de cassé, je calais mon fardeau entre mon pied et le tronc puis saisis une première close, que j'accrochais difficilement à l'aide de l'élastique court et fragile qui y pendait. J'eus moins de chance avec la seconde. L'élastique se brisa entre mes doigts. Retenant une injure, je jetai la sucrerie par dessus mon épaule. Inutile. La troisième la suivit de près, puis une quatrième, sous mes râles de plus en plus excessifs. « Bordel, c'est de la merde ! » grognai-je finalement en me retenant de frapper du pied dans l'osier. Ce que j'aurais finit par faire si la lumière caractéristique d'un gyrophare n'avait pas éclairé la scène. « C'est un cauchemar. » sifflai-je entre mes dents, les yeux vrillés sur les deux silhouettes, féminines de surcroît, qui s'approchaient de l'arbre. Un rictus déforma mes lèvres à leurs interventions, trahissant une étroitesse d'esprit qui m'aurait sans doute effleurer si je n'étais pas acteur de la scène. « Je ne descendrais pas. » maugréai-je à l'intention d'Eos, qui n'avait d'autres choix que d'expliquer la situation lui même. Après tout, c'était son idée. Il redescendit ce qu'il avait peiné à grimper une seconde fois, pour faire face à deux flics auxquelles je ne prêtais plus attention. J'étais au bord du gouffre, de l'explosion depuis trop de jours pour espérer ne serait-ce que garder mon calme si je cédais. Mais dans le geste brusque que je fis pour accrocher une nouvelle close, je déchirai le papier. « C'te ... » Respire. Je gonflai mes poumons et posai machinalement les yeux sur Eos. L'éclat de rire fut brusque, jaune et s'arracha à ma gorge en un hommage vibrant. Parce qu'il soufflait en plus ! Je me mordis la lèvre pour calmer cette brève hilarité et attachai une nouvelle cloche, heureusement moins résistante que ses comparses. Néanmoins, la suivante ne fut pas aussi compréhensive et acheva d'assassiner le peu de patience qu'il me restait. « J'en ai marre. » lâchai-je, au bout de quelques minutes d'essais infructueux, en sautant à bas de l'arbre, sans même songer à récupérer un panier toujours coincé. Je frappai mon jean pour le débarrasser de la terre. Mais les déchirures étaient irrécupérables et ne trahissaient que trop cette nuit passée à faire l'imbécile. Fatigué, je me laissai tomber sur l'herbe en observant les lapins et la montagne d’œufs. « Si avec tout ça elle ne tombe pas malade, tu auras de la chance. » commentai-je, les pupilles brièvement illuminées d'une lueur d'amusement. Eos me tendit alors un joint que je saisis pour l'éteindre sur le sol, en essayant de ne pas l'abîmer. « Si je fume ça, je vais faire une connerie. » commentai-je simplement en le lui rendant. Je ne voulais pas me détendre, ni baisser ma garde. « Tu vas résister à l'envie de la tirer du lit pour le lui montrer ? » l'interrogeai-je en glissant un nouveau chewing-gum entre mes lèvres, pour en savourer non le goût mais la brûlure procurée au niveau musculaire. « D'autant plus que si tu ne te dépêches pas d'aller la chercher, tu risques d'avoir des pilleurs de chocolat. » A moins que … Je m'immobilisai, la mâchoire figée. Après le clocher, comptait-il me voir endosser le rôle de gardien ? « Va la tirer du lit. » maugréai-je, pertinemment conscient que je n'allais pas abandonner ce que j'avais aidé à construire.
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Re: Nom de code: Mafia de Pâques [pv Je Ha et POUR EUN MI SURPRISE ] | Sam 15 Avr - 18:31 Citer EditerSupprimer
Il reste avec son chewing gum , et moi je m'enfile mon joint en rapido , parce qu'il a capté que ouais j'irai la chercher, avec le lever du soleil parce que voila c'est Eun Mi , donc voilà, le lever de soleil tout ça c'est son truc. J'ai toujours pas compris pourquoi mais soit, c'est les filles. Je suis un peu au bout de ma vie là en fait. Je suis crevé et Je Ha, il a pas l'air mieux que moi. On fait la paire, mais ça me tire un sourire. Ya que deux cons comme nous pour faire une connerie pareille, et il m'a suivi c'est ça le pire, alors qu'on est l'opposé de ces conneries. Si ça tenait qu'à moi j'aurais foutu le feu aux lapins, mais Eun Mi, elle me strangule dans mon sommeil si je fais ça. Quoi que j'ai déjà vécu et la sensation est... ouais non on va s'arrêter là , je suis pas sensé faire peur plus que c'est déjà le cas. Et là , le grognement de Je Ha me ramène à la réalité. Ah ouais c'est vrai Eun Mi. Putain, je suis claqué et défoncé maintenant ... je dois ressemblé à rien, de l'herbe dans les cheveux peut-être même et j'ai le bas du jean à moitié trempé parce que j'ai failli me cassé la gueule dans l'eau. Vous m'excusez mais la nuit on voit mal les rivages ok.
"Ok. Reste là, le premier qui approche, tu le tues et tu le jettes dans l'étang... putain j'en reviens pas qu'on a fait ça..."
Je lui parle autant à lui qu'à moi même en m'éloignant, le joint à la bouche, mes sens commençant à s’apaiser. La vérité, même si une petite fille essaie de chouraver ce qu'on a fait pour eun mi, je crois que je l'envoie sur Saturne avec un gros coup de batte... La bagnole est à deux pas, je prends le volant, je sais la route mais je suis à deux à l'heure dans mon cerveau. Je croise des gens en pijama au dortoir et ils me fixent comme d'habitude, comme si j'allais leur exploser le crâne. Je dois pas avoir une belle gueule faut dire. Pas dormi, défoncé, griffé et dégueulasse... non j'ai pas baisé dans un buisson. Je toque même pas à la porte de la chambre de Eun Mi. Je rentre comme un charognard, je passe ma main dégueu dans ses jolis cheveux tout souple de poupée endormie. "Eun Mi..." ma voix et calme et grave. Je la vois qui entrouvre les yeux. En trois secondes, je la soulève dans mes bras, la couette avec. "Enroule toi dedans, j't'embarque. Pas de question." Elle me connait. Et me voilà, traversant le dortoir gumiho avec une chenille géante dans les bras. J'espère qu'elle est pas à poil sous sa couette sinon tout Séoul va se... ouais non , je défonce Séoul en fait , je m'en fous. Mais c'est pas Eun Mi, elle pourrait dormir en combinaison de cosmonaute, elle le ferait.
Je la mets dans la bagnole, une vieille caisse qui tient encore la route donc je m'en tape et je lui mets un bandeau sur les yeux. "Fais moi confiance ok." Dix minutes de route, plus cinq pour trouver une place pour me garer et je la charge de nouveau dans mes bras, parce qu'elle est pieds nus. Ses tout petits pieds blancs. J'ai encore le point qui pend au bec et elle me fait confiance, je sais pas comment elle fait. Même moi je me ferai pas confiance. En mode Nem , je fais le chemin inverse dans le parc et elle a toujours les yeux bandés. Elle doit pouvoir sentir l'odeur de la nature, plus que la mienne là. je dois sentir l'ours putain.... c'est pas correct j'abuse. Mais voilà. Je vois Je ha pas loin, et aucun mort à proximité, ça va , sauf s'il a fait vite et qu'ils sont déjà au fond de l'étang avec des parpaings d'attachés aux pieds. En parlant de pieds, je la pose au sol, ses petits pieds dans l'herbe pleine rosée fraiche, il fait pas chaud, et elle ressemble à ... je sais pas trop en fait , je suis HS et stone, et mon cul finit dans l'herbe à un mètre de Je Ha... le regard à moitié mort aussi. J'ai juste envie d'épouser un matelas , ou l'herbe c'est bien aussi . J'ai utilisé mes dernières forces merdiques pour la porter et pas me manger une autre bagnole, déchiré au volant... j'attends. Elle va bien enlevé son bandeau toute seule non. Au dessus d'elle, des dizaines de cloches et d'os qui pendent de l'arbre en fleurs, on a du en niqué un paquet de fleur d'ailleurs, vu le tapis que ya par terre. Vas-y , la poesie-sans-faire-exprès par je ha et eos... même les deux ENORMES LAPINS ont des pétales sur la tête et sont entourés d'oeufs.... si ça lui plait pas, je me sais pas, Je Ha noie moi dans le lac miniature là... Ma main finit par frotter mon visage. Oh putain ça devient dur là... je pose mon front sur mon bras...
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[JE HA - EUN MI - EOS ]
Il reste avec son chewing gum , et moi je m'enfile mon joint en rapido , parce qu'il a capté que ouais j'irai la chercher, avec le lever du soleil parce que voila c'est Eun Mi , donc voilà, le lever de soleil tout ça c'est son truc. J'ai toujours pas compris pourquoi mais soit, c'est les filles. Je suis un peu au bout de ma vie là en fait. Je suis crevé et Je Ha, il a pas l'air mieux que moi. On fait la paire, mais ça me tire un sourire. Ya que deux cons comme nous pour faire une connerie pareille, et il m'a suivi c'est ça le pire, alors qu'on est l'opposé de ces conneries. Si ça tenait qu'à moi j'aurais foutu le feu aux lapins, mais Eun Mi, elle me strangule dans mon sommeil si je fais ça. Quoi que j'ai déjà vécu et la sensation est... ouais non on va s'arrêter là , je suis pas sensé faire peur plus que c'est déjà le cas. Et là , le grognement de Je Ha me ramène à la réalité. Ah ouais c'est vrai Eun Mi. Putain, je suis claqué et défoncé maintenant ... je dois ressemblé à rien, de l'herbe dans les cheveux peut-être même et j'ai le bas du jean à moitié trempé parce que j'ai failli me cassé la gueule dans l'eau. Vous m'excusez mais la nuit on voit mal les rivages ok.
"Ok. Reste là, le premier qui approche, tu le tues et tu le jettes dans l'étang... putain j'en reviens pas qu'on a fait ça..."
Je lui parle autant à lui qu'à moi même en m'éloignant, le joint à la bouche, mes sens commençant à s’apaiser. La vérité, même si une petite fille essaie de chouraver ce qu'on a fait pour eun mi, je crois que je l'envoie sur Saturne avec un gros coup de batte... La bagnole est à deux pas, je prends le volant, je sais la route mais je suis à deux à l'heure dans mon cerveau. Je croise des gens en pijama au dortoir et ils me fixent comme d'habitude, comme si j'allais leur exploser le crâne. Je dois pas avoir une belle gueule faut dire. Pas dormi, défoncé, griffé et dégueulasse... non j'ai pas baisé dans un buisson. Je toque même pas à la porte de la chambre de Eun Mi. Je rentre comme un charognard, je passe ma main dégueu dans ses jolis cheveux tout souple de poupée endormie. "Eun Mi..." ma voix et calme et grave. Je la vois qui entrouvre les yeux. En trois secondes, je la soulève dans mes bras, la couette avec. "Enroule toi dedans, j't'embarque. Pas de question." Elle me connait. Et me voilà, traversant le dortoir gumiho avec une chenille géante dans les bras. J'espère qu'elle est pas à poil sous sa couette sinon tout Séoul va se... ouais non , je défonce Séoul en fait , je m'en fous. Mais c'est pas Eun Mi, elle pourrait dormir en combinaison de cosmonaute, elle le ferait.
Je la mets dans la bagnole, une vieille caisse qui tient encore la route donc je m'en tape et je lui mets un bandeau sur les yeux. "Fais moi confiance ok." Dix minutes de route, plus cinq pour trouver une place pour me garer et je la charge de nouveau dans mes bras, parce qu'elle est pieds nus. Ses tout petits pieds blancs. J'ai encore le point qui pend au bec et elle me fait confiance, je sais pas comment elle fait. Même moi je me ferai pas confiance. En mode Nem , je fais le chemin inverse dans le parc et elle a toujours les yeux bandés. Elle doit pouvoir sentir l'odeur de la nature, plus que la mienne là. je dois sentir l'ours putain.... c'est pas correct j'abuse. Mais voilà. Je vois Je ha pas loin, et aucun mort à proximité, ça va , sauf s'il a fait vite et qu'ils sont déjà au fond de l'étang avec des parpaings d'attachés aux pieds. En parlant de pieds, je la pose au sol, ses petits pieds dans l'herbe pleine rosée fraiche, il fait pas chaud, et elle ressemble à ... je sais pas trop en fait , je suis HS et stone, et mon cul finit dans l'herbe à un mètre de Je Ha... le regard à moitié mort aussi. J'ai juste envie d'épouser un matelas , ou l'herbe c'est bien aussi . J'ai utilisé mes dernières forces merdiques pour la porter et pas me manger une autre bagnole, déchiré au volant... j'attends. Elle va bien enlevé son bandeau toute seule non. Au dessus d'elle, des dizaines de cloches et d'os qui pendent de l'arbre en fleurs, on a du en niqué un paquet de fleur d'ailleurs, vu le tapis que ya par terre. Vas-y , la poesie-sans-faire-exprès par je ha et eos... même les deux ENORMES LAPINS ont des pétales sur la tête et sont entourés d'oeufs.... si ça lui plait pas, je me sais pas, Je Ha noie moi dans le lac miniature là... Ma main finit par frotter mon visage. Oh putain ça devient dur là... je pose mon front sur mon bras...
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Re: Nom de code: Mafia de Pâques [pv Je Ha et POUR EUN MI SURPRISE ] | Dim 16 Avr - 10:06 Citer EditerSupprimer
La jeune coréenne rentrait seulement de la bibliothèque, elle y avait encore passé une bonne partie de sa journée, si bien qu’elle avait été mise dehors par la responsable qui fermait les lieux à une heure avancée de la nuit. Elle regagnait son dortoir, accompagnée par les éclats de la lune, et la première chose qu’elle fit avant de rejoindre sa chambre fut de rendre visite à son meilleur ami. Elle poussa lentement et silencieusement la porte de sa tanière mais le lit du Thaïlandais restait désespérément vide à côté d’un vivarium dans lequel son occupant, bien présent lui, ondulait lentement. Un soupçon déçue, Eun Mi retrouva sa chambre et se préparait pour la nuit, mais jeta un dernier coup d’œil à celle d’Eos qui n’était pas revenu entre temps. Un soupir passa ses lèvres, alors qu’elle gagnait son matelas. Tant pis, je le verrais bien demain ! Et en une fraction de seconde à peine, elle fut happée par le sommeil qui la réclamait si ardemment. Elle plongea dans des rêves parsemés d’héros et de quêtes extraordinaires, d’une île « L’Ombre » et de ses habitants, mais aussi du roi qui avait rendu l’existence d’un tel havre de paix possible et de sa compagne, Derek et Sofia. Dans la foule, un visage retint son attention. Décidément, le nageur était partout, et dans son inconscience, elle fronça les sourcils avant de se décider à l’ignorer. L’Île se dilua soudain sous ses pieds, entrainée par l’eau qui remontait jusqu’à sa taille. Les bords de la piscine prenaient forme tout autour d’elle, et lui, il était encore là. Il avançait lentement, une lueur dure et froide dans le regard poussant Eun Mi a vouloir s’échapper une nouvelle fois. L’eau était oppressante et rendait ses mouvements bien trop difficile. Puis finalement il s’adressait à elle. Pourquoi l’appelait-il ?
Endormie, elle tenta vainement d’ouvrir les yeux pour découvrir Eos à son chevet, et une vague de soulagement l’étreignit lorsqu’elle se rendit compte que l’apparition de Caem n’était pas réelle. Un cauchemar, c’était un cauchemar ! Les mots ne trouvèrent pas le chemin de ses lèvres, et elle se contenta alors de se laisser embarqué par son meilleur ami, serrant autour d’elle sa couverture. Elle était minuscule dans ses bras, si bien qu’elle ressemblait à une enfant. La coréenne somnolait encore, il était tôt, bien trop tôt pour se réveiller. Elle tenta un regard vers lui avant de laisser reposer sa tête contre son torse, soulagée que la couverture fasse barrière. Elle savait qu’Eos ne supportait pas le contact et veillait ainsi à prendre soin de ne jamais dépasser ses limites. Bercée par les pas de son ami, elle luttait contre l’envie de sombrer à nouveau dans le monde des rêves, mais lorsqu’il la déposa sur le siège avant de sa voiture, Eun Mi s’efforça de reprendre pied avec la réalité, frottant son visage avec ferveur. « Day, qu’est-ce que tu fais ? Quelle heure est-il ? » Pas de question, avait-il dit. Soit, alors qu’il l’équipait d’un masque pour couvrir ses yeux, elle ne demanderait rien de plus. Elle lui vouait une confiance aveugle, et ça n’avait jamais été aussi vrai qu’à ce moment. Sentant la voiture cahoter sur le trajet, jusqu’à finalement s’arrêter, il la récupéra à nouveau se laissant entrainée sans la moindre inquiétude. On pouvait certainement la qualifier de grande naïve, mais elle savait qu’Eos serait incapable de lui faire du mal. L’air frais l’obligea à resserrer la couverture sur ses épaules et elle frissonna davantage en sentant l’herbe et la rosée du matin sous ses pieds. Le masque toujours sur les yeux, elle hésitait à l’enlever. « Day ? … Eos ? Je peux l’enlever maintenant ? » Pas de réponse. Retirant timidement ce qui lui obstruait la vue, elle ne fut pas surprise de découvrir un Eos exténué et qui semblait avoir eu quelques ennuis, en revanche la présence de Je Ha était aussi surprenante qu’intrigante. Les deux hommes étaient assis, l’air exténué, si bien qu’Eun Mi ne se rendit pas tout de suite compte de ce qu’ils avaient préparé. Elle s’avança vers eux, la mine inquiète. « Je Ha, mais qu’est-ce que tu fais là ? Tout va bien ? Vous avez l’air épuisés ! » Elle balaya le lieu du regard, s’attendant à trouvé la raison de leur fatigue et de l’état de leurs vêtements déchirés par endroit, et son cœur loupa un battement en découvrant la raison de son réveil forcé. Un spectacle presque féérique se dessinait devant ses yeux écarquillés. Des cloches pendaient joyeusement dans les branches de deux arbres, aux pieds se trouvaient deux gros lapins en peluches entourés d’œufs. Les yeux brillants, Eun Mi restait muette devant un tel spectacle. Elle resta de longues minutes interdite, c’était comme un rêve, un vrai rêve cette fois-ci.
Ses iris passaient de décoration en décoration, s’imaginant l’effort qu’ils avaient fourni pour organiser une telle surprise, puis, les yeux pétillants, elle s’avança pour récupérer une poignée d’œufs en chocolat pour s’installer entre les deux complices. « Vous êtes fous ! Mais je vous aime beaucoup trop pour vous en vouloir. » Le sourire fermement accroché aux lèvres, elle s’autorisa à enlacé son meilleur ami, prenant soin de caler sa couverture déjà humide entre eux. « Merci mon Day, tu es le meilleur ! » Puis vint le tour de Je Ha. Passant ses frêles bras autour de ses épaules pour l’étreindre brièvement. « Merci Je Ha, je ne sais pas comment il a réussi à t’entrainé là dedans, mais je suis contente que tu sois là aussi ! » Elle ôta l’emballage d’un chocolat, puis d’un second avant de les donner à ses deux héros du jour et d’en croquer un à son tour. Les yeux rivés sur les arbres, les lèvres étirées en un sourire impérissable, elle ne pouvait pas se sentir mieux qu’à cet instant. Pleinement réveillée, elle sursauta et bondit sur ses pieds avant de se ruer sur les deux peluches qui trônaient encore dans l’herbe. La coréenne les attrapa avant de regarder les garçons d’un air grave. « Elles vont être trempées si on les laisse là ! » Son pyjama ne la protégeait malheureusement pas de la brise encore froide du mois d’Avril, si bien qu’elle serra les deux lapins contre elle, levant les yeux encore une fois vers les feuillages parsemés d’éclats dorés. Eun Mi était de celles qui pourraient encombrer sa chambre avec uniquement des animaux en peluches, mais elle n’osait jamais les garder pour elle, et puis, les offrir lui apportait une telle joie qu’elle ne se résignait jamais à les conserver jalousement. Alors ces deux là… Elle avait peur de se sentir égoïste en les prenant, alors elle retourna vers Eos et Je Ha en déposant dans les bras de chacun une peluche. « Vous les avez mérité ! » Et le soleil se levait à l’horizon, rendant le lieu magique, ou bien était-ce sa joie qui lui donnait l'impression d'avoir atterrit dans un univers féérique ?
RP FLASH
[JE HA - EUN MI - EOS ]
La jeune coréenne rentrait seulement de la bibliothèque, elle y avait encore passé une bonne partie de sa journée, si bien qu’elle avait été mise dehors par la responsable qui fermait les lieux à une heure avancée de la nuit. Elle regagnait son dortoir, accompagnée par les éclats de la lune, et la première chose qu’elle fit avant de rejoindre sa chambre fut de rendre visite à son meilleur ami. Elle poussa lentement et silencieusement la porte de sa tanière mais le lit du Thaïlandais restait désespérément vide à côté d’un vivarium dans lequel son occupant, bien présent lui, ondulait lentement. Un soupçon déçue, Eun Mi retrouva sa chambre et se préparait pour la nuit, mais jeta un dernier coup d’œil à celle d’Eos qui n’était pas revenu entre temps. Un soupir passa ses lèvres, alors qu’elle gagnait son matelas. Tant pis, je le verrais bien demain ! Et en une fraction de seconde à peine, elle fut happée par le sommeil qui la réclamait si ardemment. Elle plongea dans des rêves parsemés d’héros et de quêtes extraordinaires, d’une île « L’Ombre » et de ses habitants, mais aussi du roi qui avait rendu l’existence d’un tel havre de paix possible et de sa compagne, Derek et Sofia. Dans la foule, un visage retint son attention. Décidément, le nageur était partout, et dans son inconscience, elle fronça les sourcils avant de se décider à l’ignorer. L’Île se dilua soudain sous ses pieds, entrainée par l’eau qui remontait jusqu’à sa taille. Les bords de la piscine prenaient forme tout autour d’elle, et lui, il était encore là. Il avançait lentement, une lueur dure et froide dans le regard poussant Eun Mi a vouloir s’échapper une nouvelle fois. L’eau était oppressante et rendait ses mouvements bien trop difficile. Puis finalement il s’adressait à elle. Pourquoi l’appelait-il ?
Endormie, elle tenta vainement d’ouvrir les yeux pour découvrir Eos à son chevet, et une vague de soulagement l’étreignit lorsqu’elle se rendit compte que l’apparition de Caem n’était pas réelle. Un cauchemar, c’était un cauchemar ! Les mots ne trouvèrent pas le chemin de ses lèvres, et elle se contenta alors de se laisser embarqué par son meilleur ami, serrant autour d’elle sa couverture. Elle était minuscule dans ses bras, si bien qu’elle ressemblait à une enfant. La coréenne somnolait encore, il était tôt, bien trop tôt pour se réveiller. Elle tenta un regard vers lui avant de laisser reposer sa tête contre son torse, soulagée que la couverture fasse barrière. Elle savait qu’Eos ne supportait pas le contact et veillait ainsi à prendre soin de ne jamais dépasser ses limites. Bercée par les pas de son ami, elle luttait contre l’envie de sombrer à nouveau dans le monde des rêves, mais lorsqu’il la déposa sur le siège avant de sa voiture, Eun Mi s’efforça de reprendre pied avec la réalité, frottant son visage avec ferveur. « Day, qu’est-ce que tu fais ? Quelle heure est-il ? » Pas de question, avait-il dit. Soit, alors qu’il l’équipait d’un masque pour couvrir ses yeux, elle ne demanderait rien de plus. Elle lui vouait une confiance aveugle, et ça n’avait jamais été aussi vrai qu’à ce moment. Sentant la voiture cahoter sur le trajet, jusqu’à finalement s’arrêter, il la récupéra à nouveau se laissant entrainée sans la moindre inquiétude. On pouvait certainement la qualifier de grande naïve, mais elle savait qu’Eos serait incapable de lui faire du mal. L’air frais l’obligea à resserrer la couverture sur ses épaules et elle frissonna davantage en sentant l’herbe et la rosée du matin sous ses pieds. Le masque toujours sur les yeux, elle hésitait à l’enlever. « Day ? … Eos ? Je peux l’enlever maintenant ? » Pas de réponse. Retirant timidement ce qui lui obstruait la vue, elle ne fut pas surprise de découvrir un Eos exténué et qui semblait avoir eu quelques ennuis, en revanche la présence de Je Ha était aussi surprenante qu’intrigante. Les deux hommes étaient assis, l’air exténué, si bien qu’Eun Mi ne se rendit pas tout de suite compte de ce qu’ils avaient préparé. Elle s’avança vers eux, la mine inquiète. « Je Ha, mais qu’est-ce que tu fais là ? Tout va bien ? Vous avez l’air épuisés ! » Elle balaya le lieu du regard, s’attendant à trouvé la raison de leur fatigue et de l’état de leurs vêtements déchirés par endroit, et son cœur loupa un battement en découvrant la raison de son réveil forcé. Un spectacle presque féérique se dessinait devant ses yeux écarquillés. Des cloches pendaient joyeusement dans les branches de deux arbres, aux pieds se trouvaient deux gros lapins en peluches entourés d’œufs. Les yeux brillants, Eun Mi restait muette devant un tel spectacle. Elle resta de longues minutes interdite, c’était comme un rêve, un vrai rêve cette fois-ci.
Ses iris passaient de décoration en décoration, s’imaginant l’effort qu’ils avaient fourni pour organiser une telle surprise, puis, les yeux pétillants, elle s’avança pour récupérer une poignée d’œufs en chocolat pour s’installer entre les deux complices. « Vous êtes fous ! Mais je vous aime beaucoup trop pour vous en vouloir. » Le sourire fermement accroché aux lèvres, elle s’autorisa à enlacé son meilleur ami, prenant soin de caler sa couverture déjà humide entre eux. « Merci mon Day, tu es le meilleur ! » Puis vint le tour de Je Ha. Passant ses frêles bras autour de ses épaules pour l’étreindre brièvement. « Merci Je Ha, je ne sais pas comment il a réussi à t’entrainé là dedans, mais je suis contente que tu sois là aussi ! » Elle ôta l’emballage d’un chocolat, puis d’un second avant de les donner à ses deux héros du jour et d’en croquer un à son tour. Les yeux rivés sur les arbres, les lèvres étirées en un sourire impérissable, elle ne pouvait pas se sentir mieux qu’à cet instant. Pleinement réveillée, elle sursauta et bondit sur ses pieds avant de se ruer sur les deux peluches qui trônaient encore dans l’herbe. La coréenne les attrapa avant de regarder les garçons d’un air grave. « Elles vont être trempées si on les laisse là ! » Son pyjama ne la protégeait malheureusement pas de la brise encore froide du mois d’Avril, si bien qu’elle serra les deux lapins contre elle, levant les yeux encore une fois vers les feuillages parsemés d’éclats dorés. Eun Mi était de celles qui pourraient encombrer sa chambre avec uniquement des animaux en peluches, mais elle n’osait jamais les garder pour elle, et puis, les offrir lui apportait une telle joie qu’elle ne se résignait jamais à les conserver jalousement. Alors ces deux là… Elle avait peur de se sentir égoïste en les prenant, alors elle retourna vers Eos et Je Ha en déposant dans les bras de chacun une peluche. « Vous les avez mérité ! » Et le soleil se levait à l’horizon, rendant le lieu magique, ou bien était-ce sa joie qui lui donnait l'impression d'avoir atterrit dans un univers féérique ?
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Re: Nom de code: Mafia de Pâques [pv Je Ha et POUR EUN MI SURPRISE ] | Mar 18 Avr - 2:53 Citer EditerSupprimer
RP FLASH
[JE HA - EUN MI - EOS ]
Les cloches, au doré sélénite, dansaient sans bruit sous la ramure des arbres. Bercé par le silence tout juste brisé par les sons d'une nuit profonde, je m'allongeai sur l'herbe et levai la tête pour mirer un plafond à la noirceur piquée d'étoile. Partiellement apaisé, j'enfonçais les dents dans mon chewing-gum et une brûlure musculaire irradia mon visage rafraîchit par un vent léger. Eos n'était partit que depuis quelques minutes mais il me semblait qu'une éternité venait de s'écouler. La fatigue pesait sur mes paupières, plus lourdes de secondes en secondes. Je gonflai les joues pour exhaler un long soupir, qui se perdit dans l'air en un murmure à peine perceptible. Alors, et afin de ne pas céder au démon qui soufflait paresseusement sur mes yeux, je sortis mon téléphone et mis la musique. Les notes déchirèrent le silence et me maintinrent éveillé jusqu'à ce que les bruits de sa voiture viennent s'ajouter aux différents instruments qui résonnaient dans l'appareil. Je me redressai d'un geste et coulai les doigts dans les différents brins d'herbes qui parsemaient le sol. La portière de sa voiture claqua et ils apparurent tous les deux, en un tableau qui m'arracha une ombre de sourire fatigué. Géant, Eos tenait un rouleau de couverture duquel dépassait la chevelure brune d'Eun Mi. Il s'approcha, posa la petite sur le sol puis se laissa tomber à moins d'un mètre avec une mine tout aussi pitoyable que celle que je devais arborer. Une lueur d'amusement dansa dans mes pupilles tandis que la jeune fille se débarrassait de la couverture et du bandeaux qui l'écrouaient. « Je sais pas. » lui répondis-je sans cesser de mastiquer un chewing-gum qui m'empêchait de sombrer. Mais elle se désintéressa rapidement de nous pour se concentrer sur la surprise que lui avait imaginé le fumeur qui luttait à mes côtés. Je penchai légèrement la tête et surpris la lueur de bonheur qui détendait ses traits juvéniles. Un sourire se déposa avec la légèreté d'un murmure sur mes lèvres et je levai mon téléphone pour immortaliser ce que quelques heures fauchées avaient fait naître. « Je crois que tu as réussit ton coup. » dis-je à l'intention d'Eos en baissant finalement l'appareil. Eun Mi nous rejoignit en quelques enjambées, les mains pleines d’œufs en chocolat. Elle ressemblait plus que jamais à une petite fille, avec ses joues rougies par le froid et ses grands yeux luisants de joie. La laissant exprimer son amour en serrant dans ses bras un ami gêné, je reportais mon attention sur la rivière, où quelques cloches flottaient dans un entrelacs de rides noires et humides. Aussi fus-je pris par surprise quand ses bras se nouèrent autour de ma nuque. Le mal être m'envahit et je me crispais instinctivement. Alors, et appuyant mon index sur son front pâle, je la forçais à reculer avec une douceur presque maîtrisée. « Je n'ai rien fait qui mérite une étreinte. » J'acceptais néanmoins le chocolat, incapable de résister à sa douceur amère, et le portai à mes lèvres. Mes dents s'y enfoncèrent et j'en savourais le goût addictif sans m'étonner de l'hyperactivité d'Eun Mi, qui bondissait de nouveau sur ses pieds pour courir à nouveau dans son paradis de Pâques. En cette seconde, elle me rappelait ma sœur dans un passé de plus en plus lointain. Un éclat de tendresse se ficha dans mes prunelles, à l'évocation de souvenirs que je chérissais. Mais cette lueur s'éteignit au profit de la surprise lorsqu'elle revint pour me tendre une peluche. « Tu plaisantes ? » demandai-je en relevant les yeux vers elle, sans faire mine de ne serait-ce que d'effleurer des doigts un présent plus que douteux. « Eun Mi, si tu tiens sincèrement à me remercier pour ma petite participation, éloigne cette chose pelucheuse et humide de ma figure. Sinon elle risque de finir à l'eau, avec les quelques cloches que j'y ai jeté pour m'avoir contrarié. » Contraint de prendre les oreilles d'une chose qu'elle avait lâché, je l'éloignai d'un geste dans la direction d'Eos, qui en tenait également une entre ses bras. La seconde rebondit sur son épaule, lui donnant l'air d'un roi au milieu de sa cour de nounours. « Et je dois dire qu'ils risquent de se baigner en couple voir de couler si tu ne les emmènes pas le plus loin possible. » la prévins-je, conscient que le géant n'accepterait pas plus un présent qui blesserait un peu plus sa fierté sérieusement égratignée par la nuit passée.
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