seul dieu peut me juger
Vi esta chica, y casi en el momento sentí que iba a ser un buen dia. La había visto antes ya, en el dormitorio de los neugdae, cuando fue a ver Min Ah, su mejor amiga, pero no se acordaba de su nombre. Se acordaba que era una chica especial, que contrastaba con las otras chicas con su apariencia de monja y su discurso que recordaba a uno de un arcipreste, y que cuando la veía, tenía ganas de burlarse de ella. Y estaba ahí, justo ahí, y solo tenía ganas de hablar con ella, burlarse de ella, llamarla nombres horribles para que se enfadara un poco. Le gustaban los conflictos, le gustaban las disputas, le gustaba cuando la gente gritaba contra él, amaba la acción, el aspecto teatral de este tipo de escena. Le gustaba también ser el centro de la atención de todo el mundo, saber que los otros estudiantes tenían los ojos fijados en él, y quizá que le envidiaban de no tener su carisma y su bocazas. Bueno. Caminé hasta ella, tranquilamente, y cuando fue a su nivel, empecé a hablarle con su aire altivo, para que ella sentara bien que solo era una pequeña chica sin importancia. «hola» le dije, con una pequeña sonrisa. «tú tienes unos vestidos particulares», seguí. Se acerqué de ella, para hablarle un poco más bajo. «¿crees que estes una monja o qué?». Y es así que fue persuadido que iba a empezar una discusión.
- Spoiler:
- Il a vu cette fille, et quasiment au même moment il sentit que cela allait être une bonne journée. Il l’avait déjà vu avant, au dortoir des neugdae, quand il fut allé voir Min Ah, sa meilleure amie, mais il ne se souvenait pas de son nom. Il se rappelait que c’était une fille spéciale, qui contrastait avec les autres filles avec son apparence de none et son discours qui rappelait celui d’un prêtre, et que quand il la voyait, il avait l’envie de se moquer d’elle. Et elle était là, juste là, et il n’avait qu’une seule envie : lui parler, se moquer d’elle, lui donner des noms horribles pour qu’elle s’énerve un peu. Il aimait les conflits, il aimait les disputes, il aimait quand les gens lui criaient dessus, il aimait l’action, l’aspect théâtral de ce genre de scène. Il aimait aussi être le centre de l’attention de tout le monde, savoir que les autres étudiants avaient les yeux rivés sur lui, et que peut-être ils l’enviaient de ne pas avoir son charisme et sa grande gueule. Enfin. Il marcha jusqu’à elle, tranquillement, et quand il fut à son niveau, il commença à lui parler avec un air hautain, pour qu’elle sente bien qu’elle était seulement une petite fille sans importance. « salut » il lui dit, avec un petit sourire. « t’as tes vêtements particuliers », il continua. Il s’approcha d’elle, pour lui parler un peu plus bas « tu crois que t’es une none ou quoi ? ». Et c’est ainsi qu’il fut persuadé qu’il allait commencer une dispute.
La lluvia no paraba desde esta mañana. No había nada para hacer entonces fui trabajar. Estaba casi sola en la biblioteca. No me gustaba mucho estudiar sola pero eran las vacaciones y todos los de mi grupo de trabajo tenían vuelto en sus casas. Sobre la mesa había instalado mi café caliente y varios libros. Me senté y puse mis auriculares. Mis hombros se movían un poco. Una persona se aproximo. ~ Oh, que sorpresa ~ Era el “amigo” de Minah. Ya lo había visto con ella. ¡Dice que solo es un amigo pero yo sé! Les he visto, un día como hoy, jugando en la lluvia. ¡Son mucho más! Camina como si fuera un rey, con su ropa directamente salida de un mv de kpop. Dijo algo. Quite un auricular. < ¿Qué? > Mis vestidos no tienen nada de particular, son normales. No son maneras de presentarse a alguien, nunca hablé con él y la primera cosa que me dice es “tú tienes unos vestidos particulares”. ¡No no! ¿Quién es él para juzgarme? Mis mejillas enrojecen de nervios. No quiero llamar la atención. Continúo sin hablar. Cálmate un poco. Tomo una profunda inspiración. < ¿Perdón? No sé en que es tu problema. > digo más bajo posible.
C’était si drôle de se moquer des autres. Il ne savait pas trop d’où lui venait cette pulsion de critiquer tout un chacun, d’où lui sortait cette envie de faire savoir à tout le monde qu’il leur était supérieur en tout, mais il n’avait pas à s’en plaindre. C’était amusant, de voir leur tête se décomposer un peu alors qu’ils ne savaient pas trop ce qu’il était en train de se passer, de les voir essayer de se défendre, de lui répondre, mais ce qu’il préférait, bien entendu, c’était de les voir s’énerver, devenir rouge et moches, lui montrant alors qu’il leur était finalement réellement supérieur, puisque lui, rien ne l’affectait. C’était drôle, c’était ce qu’il recherchait. Il regardait la petite none de haut, le regard amusé, un sourire léger sur le bord des lèvres. Elle était sapée bizarrement, et pas d’un bizarre qu’il aimait. Elle manquait de style, elle manquait d’extravagance, elle manquait de tout ce qui était bon dans la vie. D’un côté, il avait foutrement l’envie de la changer, de lui faire un relooking complet pour qu’elle ressorte du lot, mais de l’autre, il avait envie qu’elle reste comme ça pour toujours, simplement pour avoir le loisir de se moquer chaque jour un peu plus d’elle. « mon problème ? » il commença. Il était un peu déçu de sa réaction. Il s’attendait à plus, il s’attendait à ce qu’elle s’emporte, qu’elle s’énerve, mais peut-être lui en fallait-il plus pour qu’elle se mette en rage. « on dirait que t’as chopé tes fringues à Emmaüs » dit-il en attrapant ses guenilles par le bout des doigts avec une moue dégoûtée. « j’ai pas envie de voir des gens porter des trucs pleins de puces quand ils traînent pas loin de moi » Il s’imaginait déjà les vêtements incolores de la jeune femme face à elle entrer en contact avec ceux de la plus belle de toute la terre toute entière… il ne pouvait pas le tolérer. « on dirait que tu vas aller dans un cimetière aussi » il continua, lâchant ensuite le vêtement pour se frotter les mains contre le mur le plus proche, comme pour se les désinfecter.
Il s’en fichait de parler haut et fort et de déranger le peu d’étudiants restants. Je regardais autour de moi, épiant la possible venue de la documentaliste. Plus il parlait et plus mes joues rougissaient. Qu’est ce qu’il me voulait bon sang ! J’étais si bien et pour aucune raison il me dérange dans mon travail… ! En plus il se permet d’être grossier. Je n’ai jamais compris ces personnes-là, celles qui se croient tout permis et qui profite d’un rien pour rabaisser quiconque a le malheur de croiser leur route. D’autant plus dans un lieu comme une bibliothèque, les gens viennent profiter du silence pour travailler et non pas pour être insulté de but en blanc. Je n’ose rien dire mais il ne semble pas vouloir me lâcher la grappe. < Les associations comme Emmaüs sont très importantes et bénéfiques pour des millions de gens dans le besoin et c’est d’une tristesse insoutenable de les utiliser en titre d’insulte ! Par ailleurs, je peux t’affirmer que leurs vêtements n’ont pas de puces ni autres parasites sinon ils ne seraient pas donnés et je le sais parce que j’ai moi-même fais des dons. > J’avais envie de lui crier « mais lâche moi les baskets, je ne te demande pas de me regarder alors va voir ailleurs si j’y suis ! ». Bien sûr rien de tout ca n’aillait sortir de ma bouche, pas que je veuille dire ces choses mais parfois je me demande si certains n’ont pas manqués de fermeté parentale. < J’étais en train de travailler pour un dossier urgent, pourrais-tu me laisser ? > Je ne voulais pas croiser son regard. Pour lui montrer qu’il ne devait pas s’attarder sur moi, je pris mon stylo et je rapprochai mon livre. Malheureusement j’avais la sale manie d’attirer les ennuis… Il ne se laissa pas faire et resta là où il était. Je soupirai. Ce n’était pas aujourd’hui que j’allais pouvoir bosser au calme (TMTC). Je n’aimais pas la confrontation pourtant il y en aurait bien une.
Il ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel tout en articulant un bla bla bla silencieux lorsqu'elle commença son long discours vantant les mérites d'Emmaüs. Il s'en fichait bien, lui, d'Emmaüs et de ce qu'elle pouvait bien raconter. Il soupira, fortement, longuement, histoire de bien se faire entendre et surtout comprendre. Elle était bien plus barbante qu'il ne le pensait, et encore une fois il se sentit déçu de l'interaction. Les gens avec de la répartis avaient disparu, pour être remplacé par des gens qui prenaient les choses bien trop au sérieux. Il la fixa en haussant ses sourcils, et lorsqu'elle lui annonça qu'elle souhaitait travailler, il se décida à s'asseoir en face d'elle, lui piquant en même temps son livre pour feuilleter les pages, mais surtout lui faire perdre celle sur laquelle elle était en train de travailler. « c'est quoi, ohlala, ça a l'air grave barbant » dit-il en secouant le livre dans tout les sens pour voir si des papiers n'allaient pas en tomber. Il l'installa sur ses jambes qu'il releva pour les poser sur le bureau, essayant de déchiffrer les mots avant de se mettre à bailler. « si c'était vraiment urgent, t'aurais du le commencer plus tôt » répondit-il avec un sourire en coin, continuant de feuilleter les pages avant de le jeter sur le côté. « et puis si tu voulais vraiment travailler, tu ne continuerais pas à discuter avec moi » continua-t-il, lâchant un rapide petit rire avant de s'étaler sur sa chaise. Il regarda le monde qui se trouvaient autour d'eux et qui lui lançaient des regards noirs, et il se contenta de continuer de leur sourire, leur montrant qu'ils ne l'atteignaient pas, mais surtout pour voir si l'un d'eux oserait le remettre à sa place. Ce ne fut pas le cas. « allez, je m'ennuie, raconte moi un peu ta barbante petite vie, qu'est ce qui a fait que t'aies décidé de devenir une nonne comme ça ? » Il commença à jouer avec ses doigts, et sortit son téléphone pour prendre une photo d'elle. Peut-être il écrirait un article sur sa personne.
Je ne comprenais pas comment on pouvait manquer autant de respect. Les règles sont les règles et la règle dans une bibliothèque est de ne pas déranger ! Il était surement le produit de parents trop laxistes qui traitent leur enfant comme un petit roi et qui se retrouve malmenés par celui-ci. Je ne supportais plus de le voir agacé par mes réponses alors que c’était lui qui avait engagé la conversation. Heureusement, son comportement me laissait penser qu’il partirait vite et loin. Pourtant, au lieu de ça, il s’installa en face de moi. Lorsqu’il prit mon livre sur l’introduction à la théologie je lâchai un « hey » étouffé. Médusée, je l’observais impuissante en train de le secouer dans tous les sens comme s’il ne savait pas comment le tenir. Barbant ?! Pff, c’est lui le barbant ! Je lui faisais les gros yeux pour qu’il comprenne implicitement qu’il était temps pour lui de partir. Je croisai les bras et soufflai, je restais un instant ainsi, agacée. Je l’entendais poser ses questions mais puisqu’il me trouvait si ennuyeuse, je n’allais pas gaspiller ma salive à lui expliquer le savoir vivre. Tout le monde avait les yeux rivés sur nous et j’avais envie de hurler que je n’y étais pour rien dans ce souk. Le plus insupportable était que mon voisin d’en face s’amusait de la situation. < Je ne suis pas une nonne. A vrai dire je reprendrais la direction de la paroisse de mon père. > Encore un qui croit que je vais prendre le voile. Je prends pour un compliment. Ca veut dire que je n’ai pas l’air de ces poufs qui cherchent toujours un moyen d’enlever leurs vêtements. Sortant de mes pensées je me décidais finalement à récupérer mon bouquin. Je lançai mon bras en avant pour l’agripper mais il recula son bras. < C’est pas vrai mais tu vas me le rendre bon sang ! > Je vis l’une de mes fiches tomber au sol, probablement, sous la chaise de l’idiot. En me reculant, pour pouvoir regarder sous le bureau où était passé ma fiche, ma chaise crissa bruyamment. Je m’arrêtai et regardai autour de moi l’air désolée. Puis, me recroquevillant sur moi-même j’essayais tant bien que mal d’atteindre un coin de la feuille avec mon pied.
Il se demanda de quelle couleur il devrait pendre ses ongles, les observant sous toutes les coutures en se demandant pourquoi, au grand pourquoi il n'y avait pas de paillette, que pensait-il, de micro diamant incrusté dans ses ongles. Il soupira en les quittant des yeux, faisant se reposer ses bras contre son ventre. Il haussa un de ses sourcils, montrant clairement qu'il ne croyait pas la jeune femme lorsqu'elle lui avoua qu'elle n'était pas nonne. « et mon cul c'est du poulet ? » dit-il, blasé. Bien sûr qu'elle était une nonne, ça se voyait dans la sueur qui se dégageait de ses pores dégoûtants. Il claqua sa langue contre son palais. « c'est pas beau de mentir » ajouta-t-il avec une voix réprobatrice, secouant son index de gauche à droite comme on le fait à un enfant de primaire récalcitrant. Il pourrait être compatissant envers elle, à vrai dire, souvent il se retrouvait dans la même situation qu'il la mettait, à être accusé à tort de choses qu'il n'était pas, et bien qu'il ne cessait de les démentir, personne ne le croyait jamais... mais cela ne lui pesait pas sur les épaules, et il n'allait sûrement pas abandonner son petit jeu simplement pour se rendre clément... ce n'était ni son genre, ni son prénom. Il l'empêcha d'attraper son livre, souriant de toutes ses dents en la voyant enfin s'emporter un petit peu. C'était ça qu'il aimait, c'était ça qu'il attendait ! Il la voyait galérer pour récupérer la feuille, et il se mit à sourire, croisant les bras sur son torse sans esquisser le moindre mouvement pour l'aider. Il descendit ses jambes de la table pour mieux s'installer face à elle. « ça serai pas beaucoup plus facile si t'allais directement sous le bureau ? » demanda-t-il avec une voix douce. « ça t'évitera une crampe » ajouta-t-il, tout en donnant un léger coup de pied dans la jambe tendue de la jeune femme. « de toute façon, tu vas pas y arriver comme ça » il leva ses bras en l'air, et prit un air innocent. « promis je te laisse récupérer tes affaires » affirma-t-il, les orteils croisés. « j'ai encore ton livre sur les genoux »
Le petit coup qu’il m’avait donné n’avait pas été fort mais il était quand même douloureux. Il avait tapé sur le muscle et je sentais encore le bout de son pied comme s’il l’avait laissé sur ma jambe. Je le fixais, sans bouger. Je dois admettre qu’il me faisait un peu peur. Il n’était pas menaçant mais il dégageait quelque chose qui ne plaisait pas, il était inquiétant. Je n’étais pas rassurée mais heureusement on était en public. Il ne ferait rien, n’est ce pas ? Je ne voulais pas l’écouter, il n’était pas digne de confiance. Je n’avais qu’à regarder sa tenue pour confirmer mes inquiétudes ! Où trouvait-il ses vêtements ?! Des T-Rex sur une chemise ! Je ne sais même pas quel genre de magasin vend ça. Et ne parlons pas de sa fourrure corail ! Je réalisai qu’il était probablement homosexuel. Cette idée me fit retirer mon pied. C’était donc ça le petit truc étrange. Comment ne l’avais-je pas remarqué plus tôt ?! Je toussai détournant le regard. Je n’osais plus le regarder en face. Mes yeux s’attardèrent sur l’horloge entre deux fenêtres. Le temps passait et je n’avais pas avancée. < S’il est sur tes genoux, tu peux me le rendre ! > Il n’avait pas bougé d’un cil, bien trop décidé à m’embêter. Je n’avais pas le choix, il fallait que j’avance. Je soulevais la chaise pour la reculer, cette fois, sans bruit. J’appuyais une main sur le bureau pour m’aider à me mettre à genoux. Je passais ma tête en dessous de la table, en faisant attention à ne pas me cogner, et je me retrouvais à quatre pattes. Il y avait plusieurs chewing gum. Les voyant je fis une grimace de dégout et baissais davantage la tête. Je me reconcentrais sur mon objectif. La feuille était là, à peine plus loin que jusqu’où allait mon pied. Je ne m’approchais pas trop du garçon. A vrai dire mes fesses touchaient les pieds de la chaise. Je l’attrapais rapidement et me reculais tout aussi rapidement. Je sortais la tête de l’eau pour voir où je la posais. Je soupirais, il fallait que j’y retourne pour récupérer mon livre. Namhee, une fille de mon cours de catéchisme, m’avait dit que l’homosexualité était contagieuse. Une seconde. Mon livre lui-même était contaminé dans ce cas. Je crois qu’il s’impatientait, je voyais sa jambe trembler. Et puis zut, il fallait que je récupère mon bouquin. Effrayée, je me remettais à quatre pattes. J’essayai d’atteindre le livre sans trop m’approcher, mais impossible. Je n’avais pas le choix. Je m’avançai, mon nez touchant presque le haut de son genou gauche. Je levai ma main. Je sentais le papier sous mes doigts.