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Dégueule ta rage [pv Kitan]

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Dégueule ta rage [pv Kitan] | Lun 17 Avr - 20:55
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DEGUEULE TA RAGE
Quand le monde nous échappe... on connaît trop ça...
[KI TAN]

Mes yeux ne restèrent pas longtemps plongés sur le chapitre sur les techniques de chasses maoris.... Un portable qui brise sur ma cuisse, et je décroche... une voix abîmée au bout du fil. Je bloque. Le visage peu réactif comme d'habitude mais je connais ces coups de fil. Les mecs dans la merde. Mon attention se renforce. J'entends vaguement une adresse, et le mot de Ki Tan... et merde. Il déconne encore ? Calmement je pousse mes affaires, ouvre le tiroir sous mon bureau, choppe mes clefs de bagnole, mon cuir et sort de la piaule sans déranger mes potes de chambre qui ne font pas plus de bruit que moi. J'enfonce mes pieds dans mes godasses en cuir montantes, les lacets ce sera pour un autre jour, pas l'humeur et je prends la direction du parking en enfilant le cuir, le regard perdu dans mes pensées, mais sans trainer pour autant. Je crois deux trois Gumiho qui m'évitent.

Je n'ai pas la meilleure des réputations dans la fraternité pour le moment et je m'en contrefous. Peu de choses m'atteignent , et quand elles y arrivent ça finit mal. Mais mon sang froid est large, et pour me foutre en rogne, il en faut une sacrée dose et c'est en ça qu'on m'appelle. Je ne sais que faire ça mais je le fais pour eux. Reconnu ou non, quelle importance. Le moteur gronde, et la vieille bagnole ne tarde pas à prendre la direction des ruelles indiquées par cette voix que je ne connais pas, mais s'il a mon numéro c'est que c'est probablement que je le connais de gueule. L’électronique et un bon coup dans la gueule ça change tout, même l'âme, alors une voix. Imperturbable, surtout après toutes ces merdes que j'accumule depuis quelques semaines maintenant, je commence à me fermer dangereusement, au point que personne ne capte mais ça me rapproche un peu plus du vide. Autant que des autres bagnoles que je croise sans une once de compassion quant à leur priorité. Le nez de ma bagnole se lève sur le rebord de la ruelle dans laquelle je m'engage, et mes phares se plantent sur une baston bien avancée mais pas mal de monde déjà au sol. Eh bah...

Un soupir s'extirpe de ma gorge, je coupe le contact, planque les clefs dans le par soleil. Toute façon, le premier qui touche à ma caisse, je lui fusionne la gueule à mon capot. Je sors, blasé, un peu fatigué. Ces connards m'ont coupé dans mes révisions et Ki Tan s'est encore foutu dans la merde. Il cherche quoi , à mourir ? Et si je suis plus là un jour ? Il va pas pouvoir s'arrêter ? Je sais que je suis pas unique, mais pourquoi on m'a appelé alors si quelqu'un d'autre peut le calmer. Il en reste trois debout sur les .. six... sept... ? Je sais même pas qui était avec lui ou non, mais si on se grouille pas c'est en cellule qu'on va finir, même si j'ai rien fait. J'enjambe un premier corps, en évite un autre qui vole dans une poubelle. Eh beh, il est motivé ce soir. « Oh. Ki Tan. Ce serait bien que tu t'calmes. » Ma voix ne résonne pas, elle est calme et je sais qu'il ne va pas l'entendre, mais qui ne tente rien n'a rien n'est-ce pas ? Et là , un mec m'attrape la jambe alors que je sors une clope de ma poche. Oh mais ta gueule toi... Je lui marche sur la main sans scrupule et il gémit pathétiquement. Dites moi que je vais pas devoir violenter mon pote quand même ce serait fâcheux. Un autre tombe et il a la gueule vraiment éclatée. Je me stoppe, la clope dans les lèvres, ok, stoppe. On arrête là Ki Tan. Tu vas trop loin. Je range ma clope dans ma poche et me dirige vers lui franchement pour m'interposer entre lui et l'avant dernier bastonneur, parce que l'autre ne me laisse bien évidemment pas le rejoindre. Je te demande pardon ? Il me prends le bras violemment pour tenter de m'asséner un coup de poing. Non mais... il est... con ou bien. Inculte. Coup de tête. Je secoue la mienne. Ah putain , j'aime pas en mettre, mais il avait qu'à me laisser passer ! Je vais avoir une marque rouge maintenant c'est malin. « Ki Tan putain ! » Ca y est , je suis un tout petit peu énervé. L'autre git par terre, je l'enjambe. Qu'ils sont chiants ce soir, même pas moyen de parler à son pote. Oh ! Je choppe le dernier qui ne ressemble plus à rien et repousse Ki Tan, jusqu'à le plaquer au mur derrière lui, mon avant sur sa gorge, ma main sur son ventre, et mon visage prêt du sien. « Ils ont leur compte. » Je vois son égarement, son état second et je suis obligé de lui prendre le visage dans ma main, son menton prisonnier. Je le dépasse de presque une tête. « Oh. Regarde moi. Stop. » Et forcément t'en as toujours un ou deux pour se relever...


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Re: Dégueule ta rage [pv Kitan] | Mar 18 Avr - 23:11
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Je me réveillais en plein milieu de l'après-midi avec un mal de crâne que je n'aurais souhaité à personne. J'avais fait la bringue toute la nuit et j'étais rentré à l'aube comme d'habitude. J'avais croisé vaguement mon père qui partait bosser et j'avais prétexter une mauvaise nuit pour justifier la gueule de bois que j'me traînais. Je me sentais de moins en moins à mon aise dans cette baraque, j'avais envie de tout casser et de me barrer comme un voleur. Ce père qui m'avait recueilli après la mort de ma mère ne m'accordait maintenant plus qu'un regard et pour quelqu'un qui cherchait autant l'intérêt que moi, ça n'allait pas. Je perdais pied, je m'enfonçais dans la violence et le drame sans me préoccuper de rien. J'aurais du rester à Shanghai, continuer à vivre ma vie de pauvre mais au moins, j'aurais jamais connu ce sentiment d'infériorité et d'abandon de la part de mon propre père. J'étais donc retourné dans ma chambre et sans rien faire, je me contentais de me laisser tomber sur le lit pour récupérer quelques heures de sommeil bien méritées. À mon réveil, je remarquais enfin que j'étais chez mon père et non chez moi. Je soupirais en me rendant compte qu'inconsciemment, je restais le gamin apeuré qui avait besoin d'attention quand ça tournait mal. J'avais honte d'être venu jusque chez mon père et lorsque je pensais à notre échange du matin, cela ne s'arrangeait en rien. J'étais dépité. Dégoûté. Assommé pour le coup. Je pris alors la décision de ne rien faire aujourd'hui, prenant une douche avant de quitter la villa de mon père sans un regard en arrière.

Ce ne fut que lorsque je me mis au volant de ma bagnole que mon portable sonna. Je voyais un nom s'afficher mais je ne reconnaissais pas mon interlocuteur. Bon, allez. J'vais répondre on sait jamais, peut-être un plan intéressant qui se profilait à l'horizon. Je n'aurais jamais pu aussi bien dire. Mon pote nous avait dégoté deux entrées pour un salon VIP ce soir. J'étais bizarrement plus détendu en quelques secondes. J'allais me changer les idées, c'était grave cool. Pas d'alcool ce soir, j'avais assez bu la veille mais au moins, j'allais pouvoir sortir m'amuser et voir des nanas. Ça, c'était plus que sympa. Je rentrais donc chez moi pour me changer, enfilant une de ces tenues qui faisaient bizarrement tomber les filles comme des mouches puis, je me décidais enfin à sortir, laissant tous mes effets personnels à la maison. J'enfourchais alors ma moto, prêt à partir rejoindre mon pote et, avec l'excitation qui me gagnait, je ne mis pas longtemps à le rejoindre dans la fameuse boîte branchée qu'il avait découverte. J'aimais cette ambiance, la soirée promettait. Alors après avoir garé ma bécane, je rejoignis mon pote dans la queue qui permettait de rentrer. Visiblement, ça ne plaisait pas à un groupe de gars qui attendaient derrière lui. Au départ, je ne donnais pas de suite aux « eh, fais la queue comme tout le monde » ou aux « nan mais il se croit où celui-là. » qui me donnaient la nausée. Ce soir, j'avais décidé d'être calme. Ce soir, j'avais décidé de pas replonger et de me sociabiliser. Oui oui, vous avez bien entendu. Cependant, c'était sans compter sur le « eh, fils de pute, on t'a parlé » qui suivi et qui me mit dans une rage folle. Je n'avais même pas pris la peine de lui répondre, non non. Mon poing avait fini directement dans sa gueule sans prévenir et c'est presque instinctivement que je l'avais poussé à terre pour le rouer de coups tout en lui assenant un « QUI C'EST LE FILS DE PUTE ?! RÉPÈTE UN PEU POUR VOIR.. » d'une voix pleine de rage alors que peu à peu, je perdais la raison.

On pouvait m'insulter, on pouvait me traiter de tous les noms mais le premier qui parlait de ma défunte mère entendrait rapidement parler du pays. Les coups fusaient. Je ne savais pas combien j'avais d'adversaires et je ne savais pas non plus combien étaient déjà à terre. J'entendais vaguement mon pote qui téléphonait au loin sans pour autant se joindre au combat pour venir m'aider. Je sentais une pointe d'amertume et de ressentiment vis-à-vis de lui s'insinuer en moi mais je n'eus pas le temps de m'en préoccuper. Au contraire, je continuais de me prendre des coups, d'en donner aussi et mes os semblaient sur le point de se briser parfois. J'avais peur au fond de moi. Peur qu'il ait appelé les flics, peur de voir que j'allais encore avoir des problèmes, peur de me dire que mon paternel allait encore être déçu par le petit con arrogant que j'étais encore et toujours. Je cognais toujours. J'avais remarqué qu'il ne restait qu'un ou deux mecs debout et ma rage ne semblait pas prête à s'atténuer. Pourtant, une voix me fit tiquer légèrement. Le regard perdu, je tournais la tête pour apercevoir vaguement Eos non loin de moi. Cela ne me fit même pas atténuer mes coups même si au fond de moi, quelque chose avait réagi à cette voix. Je m'apprêtais à m'attaquer à l'avant dernier de mes adversaires lorsque je vis Eos s'interposer. J'avais envie de lui dire de dégager, de me laisser seul, d'arrêter de me contrôler aussi bien qu'il le faisait. J'avais envie et soif de liberté plus que tout au monde. Alors lorsqu'il mit un coup de tête à son assaillant, je me sentis mieux. Je me sentais soutenu, je sentais que mon pote ne me laisserait pas tomber. Comme je l'aurais fait pour lui. Eos était important pour moi. Plus que je n'osais l'admettre d'ailleurs. Je l'entends jurer alors que je tente de me raisonner, en vain. Le mec qui a parlé de ma mère était en face de moi à présent et je ne pouvais plus me contenir. Les coups pleuvaient, faisant craquer sa mâchoire alors que mon regard se faisait presque inhumain. La vue de son sang me stimulait et je savais que si je ne me retenais pas, j'allais le tuer. Ce ne serait pas la première fois que j'arriverais à ce stade là mais voilà aujourd'hui, je n'étais plus dans le même état d'esprit qu'avant et là, je pensais réellement que j'allais trop loin tout en pensant qu'il méritait ce traitement pour avoir osé ne serait-ce qu'évoquer ma mère. Je frappais à nouveau mais je sentis une poigne puissante me tirer vers l'arrière. Mon dos se plaquait alors contre le mur avec fracas alors que ma respiration était plus que saccadée. Je sentais son avant-bras se plaquer contre ma gorge et sa main libre se plaquer contre mon ventre. Eos. Mon regard perdu, froid, enragé croisait le sien tellement rassurant et pourtant, j'étais pour le moment incapable de baisser en intensité. Oui, ils avaient leur compte mais moi, j'étais pas satisfait alors je me débattais, j'essayais de me défaire de l'emprise d'Eos mais j'étais trop affaibli pour ça. Je tentais un « j'ai pas fini.. laisse moi.. ils le méritent.. » d'une voix saccadée et presque éteinte alors que je parvenais enfin à poser mon regard dans le sien. Lorsqu'il m'attrapait le menton. Lorsqu'il me forçait à le regarder. Lorsque lui seul arrivait encore à m'approcher dans cet état.. je continuais alors en lui avouant « j'peux pas... ma mère.. il a.. ma mère.. » incapable de faire une phrase correcte alors que je le poussais légèrement sur ma droite, voyant un des assaillants qui s'apprêtait à le frapper par derrière avant que je ne puise dans mes dernières forces pour le pousser, lui assénant un énième coup de poing fulgurant..
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Re: Dégueule ta rage [pv Kitan] | Ven 21 Avr - 14:20
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DEGUEULE TA RAGE
Quand le monde nous échappe... on connaît trop ça...
[KI TAN]

Il m'échappe. Putain. Mon regard se fixe sur le mur derrière après m’être fait pathétiquement foutu de coté. Je me retiens de ma main râpeuse sur la brique pourrie qui s'effrite sous ma paume et expire calmement. Je sens le corps de Ki Tan et sa puissance nerveuse frôlé mon bras entier contre mon cuir. Je connais trop cette force électrique. Je me mords la lèvre pour m'éviter de lui en coller une en pleine joue, le but n'étant pas de l'allumer lui mais de le dégager d'ici. Mais il semble que je n'aie pas le choix. Il y a des moments de la vie où on doit prendre des décisions qu'on apprécie pas soi-même mais.... Je sens le vent de l'uppercut de Ki Tan dans la gueule de l'autre et je tourne la tête, vers le corps qui tombe au sol... impassible. Il est bon. Trop bon pour garder ça dans la rue aux yeux de tous. Je réfléchis. Depuis que j'ai quitté la bagnole en réalité. Ki Tan... je me retourne, il tient pas en place, je n'essaie pas de le contenir, « plus » du moins. Il ne va pas aimer ce que je vais faire. Je sais Ki Tan. Ta mère. Mais je crois qu'il est temps que tu te réveilles ou plutôt que tu t'éveilles. Je ne vais pas me taper toutes mes soirées à te courir après parce que tu coules à pic. C'est moi qui coule à pic, pas toi. Je refuse qui quiconque autour de moi ne se le permette. Et même si la rue a été déserté et que les vigiles de l'entrée de la boite ont préféré ne pas s'en mêler, il y a fort à parier que d'ici une quinzaine de minutes, voir moins les flics seront là...

Alors...

Je me retourne vers Ki Tan, fais craquer ma nuque... désolé mec... tu me laisses pas le choix. Je tire la manche de mon sweet autour de ma main, resserrant mes doigts dessus pour cacher mes bagues en argent qui pourrait le blesser. Sans prévenir, et de toute façon , il est dans un état second, je me retourne, ma main le retourne par l'épaule et je lui assène un uppercut violent en pleine tempe gauche. Un coup qui l'envoie au tapis. Il ne peut pas en être autrement. Précis et volontaire, il n'était pas paré pour un tel coup alors que je l'aidais deux minutes avant. Malgré tout je ne le laisse pas tomber et s'éclater la gueule sur le bitume. Mon autre main l'attrape par le flanc et je le soutiens avec un « désolé... » soufflé. En réalité , je ne le suis pas. Ou bien qu'à moitié. Je n'ai plus le choix. Lui non plus. Il faut qu'il renaisse, qu'il évacue, qu'il arrête de se détruire. J'en ai plein le cul et lui aussi , ça se lit, ça se voit. Je ne suis pas un roi dans l'art des mots, mais je comprends le langage des corps.

Je le charge dans la bagnole sur la banquette arrière dans les vapes... m'assurant ne lui avoir pas asséner de coup fatal … j'ai un peu de mal avec ma force en ce moment.

Vingt minutes s'écoulent. Je le surveille dans le rétro, toujours HS, mais ça ne durera pas. Je gare la bagnole devant le dojo , et sort. Je le tire par les pieds en dehors de la voiture, et le charge sur mon épaule, il pèse son poids, mais j'ai vu pire. Le calme, pas un mot. Juste mes souffles d'efforts et les siens qui trahissent une colère dormante et des douleurs plus profondes dans un écho de vapes assénées volontairement. J'ouvre le dojo , et entre, puis referme derrière moi à clef. Il commence à se réveiller de ses vapes , je le sens contre mon dos, il est temps de le poser au sol. Alors c'est sur un tapis épais que je le laisse tomber sans douceur, volontairement , et je le toise de haut, virant mon cuir pour le balancer sur un autre tapis plus loin. Le ring de muay thai est derrière lui à une dizaine de mètres.

« Ta mère hein ? Ou bien c'est juste toi que tu supportes plus ? Ta vie ? Ton père ? D'être un raté ? D'être paumé comme un clochard qui mérite même pas son nom ? »

Je vire mon sweet , puis mon débardeur. Ma ceinture aussi finit pas loin, restant en jean, devant lui, calme et impassible. Je choppe une paire de gant de muay thai sur le coté et lui balance sans douceur. Puis je m'avance pour pousser sa cuisse de mon pied, et lui jette un seau d'eau froide, qu'on laisse en général pas loin du ring, sur la gueule, le trempant de haut en bas et visant à le choquer aussi ou l'énerver un peu plus. Il est inondé et bien froid pour le coup. Je balance le seau au loin et et j'enfile ensuite une paire de gants.

« Montre moi tes couilles! Crache à la gueule du monde si tu veux , détruis moi je m'en branle, j'ai rien à perdre, on est du même argile, mais je te laisserai pas finir en taule. BOUGE TON CUL! » que je braille pour le pousser à bout volontaire. Je suis capable de l'encaisser. J'ai encaissé des mecs qui faisait quarante kilos de plus que lui, certes en en chiant, j'ai eu des cotes de petées, j'ai pissé le sang, mais j'ai encaissé. Je l'encaisserai lui sans faillir. Je vais le faire craquer et chialer. Parce qu'il faut qu'il chiale, qu'il tombe tout en bas, qu'il s'épuise, qu'il épuise son venin pour remonter de la meilleure manière qui soit. C'est mon boulot d'entraineur et la moitié de mes élèves sont brisés par la société coréenne... dure et implacable, souvent injuste. Alors... pour un ami , j'encaisserai. Je prépare mes abdos, mes cuisses, mon dos, mes pecs à se raidir pour encaisser les coups, parce que je sais qu'il est puissant s'il veut mais j'ai la technique et une puissance autre et il le sait...
« Pourquoi tu réagis comme ça quand on parle de ta mère... ? C'était une putain... ? »

Je ne connais rien sur sa mère, mais d'un je veux savoir et de deux , je veux toucher le problème dans le vif. Ça sert à rien de faire des détours. Provocation gratuite. Je dégage mes chaussures au loin et mes chaussettes. L'adhérence de mes plantes de pieds va m'aider à encaisser ses charges, parce que je sais qu'il va me charger comme un taureau ce furieux. Je suis prêt.

« T'assumes pas ? T'assumes quoi chez toi en fait ? Rien ? »

Histoire d'en foutre une couche de plus. Mon regard se fige sur lui. Rien ne m'échappe, chaque mot, chaque geste, je vais encaisser, vas y défoule toi, éclate moi si tu veux , je t'attends Ki Tan. Pour le meilleur et pour le pire. Mais ce soir, je jure sur cette catin de sainte vierge que tu vas chialer. Que tu vas vomir aussi peut être... vomir tes démons.


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Re: Dégueule ta rage [pv Kitan] | 
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