Joueur ; ma plus grand qualité comme mon plus grand défaut. Je ne suis pas sérieux, je ne sais pas l’être. J’ai tendance à tout prendre à la rigolade, même les sujets les plus graves. A quoi ça sert de se morfondre alors qu’en fin de compte l’issu sera la même ? J’aime faire rire les gens en toute circonstance. J’aurai toujours la petite phrase pour détendre l’atmosphère, ou le petit commentaire piquant qui pourra parfois aussi mettre mal à l’aise. Ce que les autres pensent, je n’en ai que faire… C’est aussi surement pour cela que ma nonchalence me tuera aussi. Contre vents et marées, je n’arriverai jamais à changer ce trait de caractère assez agaçant pour ceux qui m’entoure.  Je m’active à mon rythme, qui est très rarement celui des autres, et rien ne peut me faire me presser. Par conséquent, je fais partie de ces personnes pour qui la ponctualité est un concept très facilement bafouer, mais c’est plus fort que je moi je ne peux faire autrement. D’ailleurs, si mes souvenirs sont bons, je n’ai jamais été à l’heure à aucun cours que j’ai dispensé à la Yonsei, à part peut-être ceux durant lesquels j’avais la visite du rectorat. Je me demande encore pourquoi ils ne m’ont pas viré avant que je ne finisse par démissionner. Je suis un gros fainéant, mais je l’assume. Cela ne m’empêche cependant pas de mener tous mes projets à terme. Lorsque j’ai une idée en tête, je mets tout en œuvre pour la réaliser et quand il faut faire fonctionner ses méninges, je suis le premier au rendez-vous. Je me perds facilement dans mes pensées mais cela me permet de mieux rebondir par la suite. Pour beaucoup tous ces aspects peuvent s’apparenter à des défauts, mais pour moi ce sont des qualités-défauts. Ce qui me fera vraiment défaut un jour, et ça j’en ai conscience, c’est ma peur des responsabilités. Lafaçon dont j’ai été élevé en est pour beaucoup : avec ma sœur, nous sommes des enfants de la rue. On aime les choses simple, et pour nous la vie de vaut pas de prises de tête. J’aime être libre de mes mouvements et de mes décisions. La société ne me fera pas faire des choix que je ne veux pas prendre. J’ai mon libre-arbitre et je n’aime pas me sentir enfermer dans une situation. Si d’un jour à l’autre je veux partir loin et faire table rase de toutes mes possessions à l’instant t, je veux être en mesure de le faire et je m’en donnerai les moyens. Comme je le disais, on a toujours eu des mœurs très ouverts, alors j’ai le préjugé difficile. J’ai tendance à m’entourer de tout le monde, à être très pacifique et surtout à ne pas être porté sur le matériel. Si j’ai une bonne situation pour pouvoir subvenir aux gens que j’aime tant mieux, mais si ce n’est pas le cas tant pis, on réussira à s’en sortir autrement.