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touch my world with your fingertips ☾ yeo risae
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Re: touch my world with your fingertips ☾ yeo risae | Lun 12 Mar - 16:58 Citer EditerSupprimer
touch my world with your fingertips
Feat Risae mon bébé
« Il y a une première fois à tout. » J’hausse les épaules brièvement avant de lui sourire légèrement. C’est vrai que ce que je sors peut avoir l’air surprenant, mais je le pense vraiment. « Je ne dis pas que tu es mystérieuse de manière générale mais… Pour moi, oui. On se parle depuis quelques temps maintenant, pourtant une partie de toi m’échappe. Mais peut-être que c’est juste qu’on ne se connait pas encore assez. » On ne se connaît pas encore assez, et voilà où je l’emmène. La pauvre doit se demander encore sur quel numéro elle est tombée pour se retrouver trainée dans ce bien malheureux cimetière. Aujourd’hui n’est pas un très bon jour pour moi, mais je lui ferai sans doute oublier cet instant à un autre moment de la semaine, en l’emmenant faire la fête ou juste, faire ce qu’elle veut. Peut-être me pardonnera-t-elle ce petit écart de comportement. Mais finalement, elle me fait sourire. « Moi, discret ? C’est la première fois que j’entends ça. » Je lui retourne ses mots sans la moindre amertume, plus histoire d’adoucir l’atmosphère avant qu’elle ne devienne peut-être trop pesante. Cela dit, c’est vrai que la discrétion, ça n’a jamais été trop la qualité qu’on m’attribue… Bruyant, bavard, confiant et, sans trop de vanité, plutôt très beau, je suis quelqu’un qu’on remarque, que cela soit avec plaisir ou agacement. Du coup, ouais, discret, c’est pas trop un truc qu’on dit de moi, ou que je dis de moi-même… Mais je vois très bien ce qu’elle veut dire. Et elle a sans doute un peu raison. Cela dit, je n’ai pas forcément volonté à être discret… Je n’aime pas emmerder les gens avec mes problèmes, car dans le fond personne n’aime avoir à gérer les problèmes des autres. Ou peut-être que c’est juste moi qui suis comme ça ? Difficile à dire.
Ce qui est sûr, c’est que je respire soudainement un peu mieux lorsqu’elle affirmer rester. A croire que je ne sais pas être tout seul comme un grand hein. Je ne la remercie pas verbalement, mais je pense que le regard que je lui lance suffit à exprimer ces mercis non prononcés. Je suis ému, j’ai envie de la serrer dans mes bras.
A la place, j’hausse les sourcils, la fixe bien que ses yeux ne croisent pas les miens. Encore une chose que je ne savais pas sûr elle. C’est à se demander l’histoire qui se cache derrière ce doux visage. « C’est vrai. » Je regarde la photo de mon père, encore. Mon coeur se serre. « Mais rien ne remplace les liens du sang, je suppose. » Cette pensée que j’avais tout à l’heure ne me quitte pas, encore moins après ces paroles qu’elle vient de tenir. Alors je rattrape sa main et la tire vers moi pour l’enlacer. Je sais bien que ça se fait pas trop, mais très honnêtement, je m’en fous de ce qu’il se fait ou de ce qu’il ne se fait pas. Je ne lui veux pas de mal, juste la sentir contre moi. Ses cheveux me brouillent la vue de cet infâme cimetière, son parfum, lui, m’apaise. « Comment t’as fait. Pour vivre sans eux. » Ma voix m’échappe dans un souffle. Je n’ai pas envie de pleurer. C’est plus cette espèce de pudeur étrange qui surgit, presque comme si j’avais honte de poser la question. Je n’ai pas envie de mourir et c’est bien la dernière de mes envies. Mais je suis juste triste de me dire que demain, et tous les jours qui suivent, sera sans les sourires de mon père.
Ce qui est sûr, c’est que je respire soudainement un peu mieux lorsqu’elle affirmer rester. A croire que je ne sais pas être tout seul comme un grand hein. Je ne la remercie pas verbalement, mais je pense que le regard que je lui lance suffit à exprimer ces mercis non prononcés. Je suis ému, j’ai envie de la serrer dans mes bras.
A la place, j’hausse les sourcils, la fixe bien que ses yeux ne croisent pas les miens. Encore une chose que je ne savais pas sûr elle. C’est à se demander l’histoire qui se cache derrière ce doux visage. « C’est vrai. » Je regarde la photo de mon père, encore. Mon coeur se serre. « Mais rien ne remplace les liens du sang, je suppose. » Cette pensée que j’avais tout à l’heure ne me quitte pas, encore moins après ces paroles qu’elle vient de tenir. Alors je rattrape sa main et la tire vers moi pour l’enlacer. Je sais bien que ça se fait pas trop, mais très honnêtement, je m’en fous de ce qu’il se fait ou de ce qu’il ne se fait pas. Je ne lui veux pas de mal, juste la sentir contre moi. Ses cheveux me brouillent la vue de cet infâme cimetière, son parfum, lui, m’apaise. « Comment t’as fait. Pour vivre sans eux. » Ma voix m’échappe dans un souffle. Je n’ai pas envie de pleurer. C’est plus cette espèce de pudeur étrange qui surgit, presque comme si j’avais honte de poser la question. Je n’ai pas envie de mourir et c’est bien la dernière de mes envies. Mais je suis juste triste de me dire que demain, et tous les jours qui suivent, sera sans les sourires de mon père.
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Re: touch my world with your fingertips ☾ yeo risae | Dim 25 Mar - 21:39 Citer EditerSupprimer
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Feat Junha mon dada d'amour
Tenue Sa façon qu'il a de me regarder comme celle qu'il a de me décrire me rend particulièrement timide. Je ne sais pas si j'ai fini par le mettre sur un piédestal ou si j'aime tout simplement le rendre curieux. Ceux ne sont pas les qualités premières que l'on attend d'une jeune femme, surtout dans le long terme mais je sais qu'il n'aura pas envie de s'enfuir avant d'avoir des réponses. J'ignore quand je serais en mesure de lui donner. Après tout, je ne fais pas forcément exprès de me comporter de cette manière quand il est dans les alentours. Non ... Nous tissons simplement un lien. Deux inconnus qui tentent de se comprendre, de se déchiffrer avec de légers sourires. Finalement, ça fait longtemps que je n'ai jamais eu autant envie de m'investir dans quelque chose, en dehors du mannequinat bien entendu. Je compte mes proches sur les doigts de la main, et encore, certains n'ont pas encore trouvé preneurs. Quand bien même ses mots pourraient me faire rougir, je continue de rétorquer comme si je ne voulais pas céder à quoi que ce soit. " Tu ne peux pas tout deviner au premier coup d'oeil. " Pourtant, Jun Ha me paraît être un fin observateur bien que j'ai remis ses propos en question juste à l'instant. Il n'a pas l'air si stupide, pas si bruyant que ça quand il le veut. Pour moi, le jeune homme a vraiment de l'expérience et je suis sûre qu'il en a vu dans sa vie, au point de savoir vers qui se tourner si besoin. Mais pourquoi continuerait-il à chérir des amitiés qui me paraissent superficielles ? Y a t-il un intérêt dans ces numéros d'acteur hypocrite ? Le rôle d'un comédien n'est pourtant pas de mentir à son public, il se doit de dévoiler toutes ces émotions dès qu'il met un pied sur scène. Alors, je lui confie à mon tour mes pensées le concernant, à demi-mots. Quant à lui, il parvient à me faire rire. " Idiot. " murmurai-je, sans le penser. Il possède une aisance que je n'ai pas, j'en suis certaine. Comment peut-il détendre l'atmosphère de cette façon ? En un clin d'oeil alors que je lutte depuis tout à l'heure ? J'ai tellement de choses à apprendre sur lui, moi aussi. Alors, je reste. Tout bêtement.
Vient ensuite le moment où je finis par lui avouer la perte de mes parents, comme si cette révélation lui permettra d'aller de l'avant ou de ne plus se sentir aussi seul. En effet, Junha ne semble pas pouvoir se reposer sur l'épaule de quelqu'un. Si le fait de venir ici, sans personne, le perturbe autant. Pourquoi n'a t-il pas demandé à un de ses amis de l'accompagner ? Tout simplement car ils ne seront pas en mesure de comprendre ce qu'il ressent. Mais alors pourquoi m'a-t-il poussé à venir avec lui ? On dit que les femmes sont compliquées mais le jeune homme n'est pas non plus en reste de son côté. Ce constat aurait pu me faire sourire dans d'autres circonstances. Relevant légèrement la tête, je l'observe fixer la tombe de son père. Je pourrais faire un débat sur ça bien que je me fiche royalement d'avoir le dernier mot. " C'est à nous de choisir à quoi on donne de l'importance. Si tu n'as pas envie d'y croire, ne le fais pas. Qu'est-ce que le sang au fond ? Ce n'est qu'un moyen de vivre. Rien d'autre. " Je me trouve un peu dure mais je n'ai pas pu me contrôler. Je ne tiens pas à ce qu'il abandonne sa famille, juste qu'il puisse s'ouvrir à d'autres possibilités si ça l'aide à soulager ces maux. Oui, soulager. Il est clair qu'il ne pourra pas faire mieux, même avec le temps. Me préparant à des remarques évidentes, l'étudiant s'accapare de ma main et me tire contre lui. Je ne pensais pas que les étrangers étaient si tactiles... Et cette fois-ci, impossible de ne pas sentir mes joues rougir. Pourtant, sa question devrait me faire mal au ventre, faire remonter à la surface ce stress que j'ai tenté de contenir dans un coin de ma tête. Mon coeur finit par se serrer tandis que je glisse naïvement mes bras autour de la taille de Jun Ha. Je me sens tellement stupide à l'idée de ressentir le besoin de sentir quelqu'un près de moi. Lui qui plus est.. Alors, je lui donne tout ce que je peux à mon tour, sans qu'il le sache, sans qu'il le devine, un peu comme tout le reste. " Je.. Je ne peux pas te le dire. " Car ma réponse t’achèvera. Du coup, je finis par faire comme les autres, ceux qui ont essayé de me réconforter lorsque j'ai perdu mon père. " Chacun s'en sort différemment. Ma réponse ne sera peut-être pas la tienne. Tu la trouveras avec le temps. " Et si sa question n'était pas censée faire écho à sa situation ? Je ne suis pas sûre d'avoir compris. Je m'excuse en le serrant un peu plus contre moi, de ma stupidité et de mon mensonge. Il n'y a aucune solution, seulement la nécessité de survivre et de continuer.
Vient ensuite le moment où je finis par lui avouer la perte de mes parents, comme si cette révélation lui permettra d'aller de l'avant ou de ne plus se sentir aussi seul. En effet, Junha ne semble pas pouvoir se reposer sur l'épaule de quelqu'un. Si le fait de venir ici, sans personne, le perturbe autant. Pourquoi n'a t-il pas demandé à un de ses amis de l'accompagner ? Tout simplement car ils ne seront pas en mesure de comprendre ce qu'il ressent. Mais alors pourquoi m'a-t-il poussé à venir avec lui ? On dit que les femmes sont compliquées mais le jeune homme n'est pas non plus en reste de son côté. Ce constat aurait pu me faire sourire dans d'autres circonstances. Relevant légèrement la tête, je l'observe fixer la tombe de son père. Je pourrais faire un débat sur ça bien que je me fiche royalement d'avoir le dernier mot. " C'est à nous de choisir à quoi on donne de l'importance. Si tu n'as pas envie d'y croire, ne le fais pas. Qu'est-ce que le sang au fond ? Ce n'est qu'un moyen de vivre. Rien d'autre. " Je me trouve un peu dure mais je n'ai pas pu me contrôler. Je ne tiens pas à ce qu'il abandonne sa famille, juste qu'il puisse s'ouvrir à d'autres possibilités si ça l'aide à soulager ces maux. Oui, soulager. Il est clair qu'il ne pourra pas faire mieux, même avec le temps. Me préparant à des remarques évidentes, l'étudiant s'accapare de ma main et me tire contre lui. Je ne pensais pas que les étrangers étaient si tactiles... Et cette fois-ci, impossible de ne pas sentir mes joues rougir. Pourtant, sa question devrait me faire mal au ventre, faire remonter à la surface ce stress que j'ai tenté de contenir dans un coin de ma tête. Mon coeur finit par se serrer tandis que je glisse naïvement mes bras autour de la taille de Jun Ha. Je me sens tellement stupide à l'idée de ressentir le besoin de sentir quelqu'un près de moi. Lui qui plus est.. Alors, je lui donne tout ce que je peux à mon tour, sans qu'il le sache, sans qu'il le devine, un peu comme tout le reste. " Je.. Je ne peux pas te le dire. " Car ma réponse t’achèvera. Du coup, je finis par faire comme les autres, ceux qui ont essayé de me réconforter lorsque j'ai perdu mon père. " Chacun s'en sort différemment. Ma réponse ne sera peut-être pas la tienne. Tu la trouveras avec le temps. " Et si sa question n'était pas censée faire écho à sa situation ? Je ne suis pas sûre d'avoir compris. Je m'excuse en le serrant un peu plus contre moi, de ma stupidité et de mon mensonge. Il n'y a aucune solution, seulement la nécessité de survivre et de continuer.
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