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t a l k t o m e | Jeu 20 Avr - 22:39 Citer EditerSupprimer skyla
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we are these parts separated ages ago.
song -- « entre deux éclats, deux bombes sûrement laissées par les battements de leurs cœur, ils couraient à ne plus en avoir de souffle. et même quand ils doivent s'aventurer sur des chemins sinueux, des terres pleines de danger ou des pentes glissante, yon arrive à se dire " jusqu'ici tout va bien ". les deux âmes sœurs et esseulées étaient depuis longtemps déjà en exil. ils arpentaient chaque recoin de la terre, en espérant y trouver une petite place. mais cet étau s'est si rapidement resserré autour d'eux, qu'ils ont fini à s'enlacer. il n'y a que dans cette embrassade qu'ils se sentent chez eux. c'est leur seul refuge. »
ashvin était cet accord tacite avec la vie. celui de ne jamais la laisser tomber. intouchable dans bien des moments de sa vie, c'est une yon désemparée et meurtrie qu'il accepte tout de même de sauver un peu chaque jour. ils s'aiment, mais si peu de gens peuvent comprendre cet amour. puisqu'il faut rendre des comptes à tout le monde, jusqu'à l'imprimé de votre petite culotte, c'est trop dur de ne pas le laisser paraître. les gens ne savent plus ce que c'est. aimer sans reprendre. nous avons tous pris l'habitude d'aimer modérément et finalement, c'est devenu un devoir. il y a un code, un protocole et si vous passez à côté de ne serait-ce qu'un alinéa, alors il est inconcevable de parler d'amour. mais c' est comme ça que l'on passe à côté de chaque chose. bientôt vous serez rouillés, ce n'est qu'une étape. quand vous serez piégé à votre tour, qu'est ce qui vous sauvera ?
sûrement pas les babioles qui vous auront servi d'organes.
même si yon n'écrit pas d'odes à l'amour, elle le vit tous les jours et avec une liberté qui réussit à remettre un peu d'équilibre après les nombreux orages passés. un équilibre n'implique pas nécessairement une perfection et comme avec tout le monde, les deux jeunes pouvaient se retrouver sous le même orage...
vraiment, ce soir, elle était avenante. lui semblait plein de rancœur. la jeune femme n'était pas dupe, et son allusion lui fit directement écho. doucement elle arracha sa main des lèvres d'ashvin qui jouait l'innocent. le regard de la métisse s'assombrit un peu. « je te préviens je ne rentrerai pas dans ton jeu et je ne me disputerai pas avec toi. » elle attrapa un verre à pied et le contourna pour aller se servir un peu de vin blanc. yon ne savait pas qui avait laissé traîner l'histoire de sa dernière nuit avec noma à côté des oreilles du ruskov, et elle n'en avait rien à faire. elle était juste fatiguée de devoir s'expliquer sur ces mêmes thématiques.
finalement, il n'y a pas qu'aux « autres » qu'il faut rendre des comptes.
ashvin était cet accord tacite avec la vie. celui de ne jamais la laisser tomber. intouchable dans bien des moments de sa vie, c'est une yon désemparée et meurtrie qu'il accepte tout de même de sauver un peu chaque jour. ils s'aiment, mais si peu de gens peuvent comprendre cet amour. puisqu'il faut rendre des comptes à tout le monde, jusqu'à l'imprimé de votre petite culotte, c'est trop dur de ne pas le laisser paraître. les gens ne savent plus ce que c'est. aimer sans reprendre. nous avons tous pris l'habitude d'aimer modérément et finalement, c'est devenu un devoir. il y a un code, un protocole et si vous passez à côté de ne serait-ce qu'un alinéa, alors il est inconcevable de parler d'amour. mais c' est comme ça que l'on passe à côté de chaque chose. bientôt vous serez rouillés, ce n'est qu'une étape. quand vous serez piégé à votre tour, qu'est ce qui vous sauvera ?
sûrement pas les babioles qui vous auront servi d'organes.
même si yon n'écrit pas d'odes à l'amour, elle le vit tous les jours et avec une liberté qui réussit à remettre un peu d'équilibre après les nombreux orages passés. un équilibre n'implique pas nécessairement une perfection et comme avec tout le monde, les deux jeunes pouvaient se retrouver sous le même orage...
vraiment, ce soir, elle était avenante. lui semblait plein de rancœur. la jeune femme n'était pas dupe, et son allusion lui fit directement écho. doucement elle arracha sa main des lèvres d'ashvin qui jouait l'innocent. le regard de la métisse s'assombrit un peu. « je te préviens je ne rentrerai pas dans ton jeu et je ne me disputerai pas avec toi. » elle attrapa un verre à pied et le contourna pour aller se servir un peu de vin blanc. yon ne savait pas qui avait laissé traîner l'histoire de sa dernière nuit avec noma à côté des oreilles du ruskov, et elle n'en avait rien à faire. elle était juste fatiguée de devoir s'expliquer sur ces mêmes thématiques.
finalement, il n'y a pas qu'aux « autres » qu'il faut rendre des comptes.
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Re: t a l k t o m e | Mer 3 Mai - 14:04 Citer EditerSupprimer ashvin
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song -- « Le véritable amour ne retient pas, il libère. Il n’étouffe pas l’autre, il apprend à mieux respirer. Il sait que l’autre ne lui appartient pas, mais qu’il se donne librement. Il cherche sa présence, mais il aime la solitude et les moments de séparation, car il sait que ce sont eux qui lui feront mieux encore goûter la présence de l’aimé(e). Pour l’amour, rien n’est pire que la fusion. Dans sa forme la plus authentique, l’amour relie deux êtres autonomes, indépendants, libres de leurs désirs et de leurs engagements. Un espace doit donc toujours exister entre les deux amants. »
FL
Parfois, ça semblait simple, sans attentes, sans reproches, à prendre ce que l’autre donnait, à donner ce qu’il pouvait – parce que le véritable amour libère, qu’il disait, parce que tout semblait vrai. Leur relation était basée sur leurs âmes complémentaires, ravagées par le temps mais bien plus fortes à deux. Deux êtres autonomes, à vivre comme ils le pouvaient, à vivre un peu mieux ensemble. Deux êtres indépendants, libres, caressés par un amour authentique, jugé peu conventionnel par une société trop fermée à ce que, eux, vivaient.
Un accord sans mots, habitudes de faire, habitudes de vivre, habitudes de s’aimer d’une certaine manière, sans un mot. Et même si parfois ça criait, ça s’emportait, même si parfois, Ashvin éclatait sa colère contre les murs et contre elle, elle gardait espoir en eux, en lui. Tel un enfant ayant besoin de réconfort, elle savait nourrir ses besoins d’attention, de compassion, sans juger, à toujours le comprendre, à toujours l’aider. Parce que sa simple présence suffisait souvent à l’apaiser, à le calmer, à ce qu’il garde en tête qu’il pouvait tout contrôler.
Et cette fois, le russe usait de son calme pour charmer, pour cacher son amertume qui dansait dans ses iris à la couleur insolente. Et même s’il savait que Yon la verrait, cette étincelle un peu trop fourbe qui ne cessait de la regarder, même s’ilsavait que Yon pouvait le déchiffrer, il en jouait, le blond, il en jouait de son sourire arrogant et prétentieux, comme si la coréenne pouvait en être troublée. Et il sourit de plus belle, esquissa même un rire à sa réponse, parce qu’il n’en attendait pas moins d’elle, parce qu’il connaissait son rejet des conflits (surtout avec lui) et s’il souriait, c’était pour mieux digérer ses pensées, les mots prononcés. « Est-ce que tu comptais au moins me le dire un d’ces quatre ? » peut-être un peu plus ferme, plus ironique, il brisa la courbure de ses lèvres pour avaler le reste de son whisky et faire claquer le verre contre le bois.
Y avait pas d’étiquette sur leur front, ils étaient pas dans une case avec un nom ; mais ce qui semblait énervé le plus Ash, c’était qu’elle n’avait même pas pensé à lui dire, à lui, qu’elle avait revu son ex maudit. Ce qui semblait l’énervé le plus, c’était qu’elle faisait comme si de rien était, comme s’il n’avait pas le droit de savoir, comme si le manque d’étiquette sur son front la poussait à le garder à l’écart de sa vie (sa vie en elle-même, sa vie, à côté de lui) – « Tu comptes te remettre avec lui ? » et sans l’ombre d’un reproche, il voulut connaître le fond de sa pensée, il voulait savoir, Ash, il voulait l’entendre de sa voix. Parce que la simple image de lui sur elle lui hérissait les poils jusqu’à serrer le verre un peu trop fort de sa main, assez pour qu’il casse entre ses doigts fins.
FL
Parfois, ça semblait simple, sans attentes, sans reproches, à prendre ce que l’autre donnait, à donner ce qu’il pouvait – parce que le véritable amour libère, qu’il disait, parce que tout semblait vrai. Leur relation était basée sur leurs âmes complémentaires, ravagées par le temps mais bien plus fortes à deux. Deux êtres autonomes, à vivre comme ils le pouvaient, à vivre un peu mieux ensemble. Deux êtres indépendants, libres, caressés par un amour authentique, jugé peu conventionnel par une société trop fermée à ce que, eux, vivaient.
Un accord sans mots, habitudes de faire, habitudes de vivre, habitudes de s’aimer d’une certaine manière, sans un mot. Et même si parfois ça criait, ça s’emportait, même si parfois, Ashvin éclatait sa colère contre les murs et contre elle, elle gardait espoir en eux, en lui. Tel un enfant ayant besoin de réconfort, elle savait nourrir ses besoins d’attention, de compassion, sans juger, à toujours le comprendre, à toujours l’aider. Parce que sa simple présence suffisait souvent à l’apaiser, à le calmer, à ce qu’il garde en tête qu’il pouvait tout contrôler.
Et cette fois, le russe usait de son calme pour charmer, pour cacher son amertume qui dansait dans ses iris à la couleur insolente. Et même s’il savait que Yon la verrait, cette étincelle un peu trop fourbe qui ne cessait de la regarder, même s’ilsavait que Yon pouvait le déchiffrer, il en jouait, le blond, il en jouait de son sourire arrogant et prétentieux, comme si la coréenne pouvait en être troublée. Et il sourit de plus belle, esquissa même un rire à sa réponse, parce qu’il n’en attendait pas moins d’elle, parce qu’il connaissait son rejet des conflits (surtout avec lui) et s’il souriait, c’était pour mieux digérer ses pensées, les mots prononcés. « Est-ce que tu comptais au moins me le dire un d’ces quatre ? » peut-être un peu plus ferme, plus ironique, il brisa la courbure de ses lèvres pour avaler le reste de son whisky et faire claquer le verre contre le bois.
Y avait pas d’étiquette sur leur front, ils étaient pas dans une case avec un nom ; mais ce qui semblait énervé le plus Ash, c’était qu’elle n’avait même pas pensé à lui dire, à lui, qu’elle avait revu son ex maudit. Ce qui semblait l’énervé le plus, c’était qu’elle faisait comme si de rien était, comme s’il n’avait pas le droit de savoir, comme si le manque d’étiquette sur son front la poussait à le garder à l’écart de sa vie (sa vie en elle-même, sa vie, à côté de lui) – « Tu comptes te remettre avec lui ? » et sans l’ombre d’un reproche, il voulut connaître le fond de sa pensée, il voulait savoir, Ash, il voulait l’entendre de sa voix. Parce que la simple image de lui sur elle lui hérissait les poils jusqu’à serrer le verre un peu trop fort de sa main, assez pour qu’il casse entre ses doigts fins.
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Re: t a l k t o m e | Ven 9 Juin - 3:57 Citer EditerSupprimer ashvin
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song -- Pourtant ashvin n'est pas les autres. Il se place bien au dessus de tout cela, son propre nom n'est en rien porteur de la symbolique qu'il incarne aux yeux de Yon. On dit que nous n'avons qu'un âme sœur, que nous sommes amené à recroiser dans chacune de nos vies sous différentes formes, sans doute. C'est tout bêtement ce en quoi croyait la brunette. Elle a l'impression de le connaître depuis des siècles, de reconnaître son sourire d'ange dans chacun de ses rêves sans en avoir de souvenirs. C'est certain : tout deux ont du traversé les âges ensemble. Ce corps que son esprit habite, n'est qu'un déguisement car ses regards lui inspirent un réconfort familier, et pourtant si singulier dans la vie qu'elle mène. Ce bleu qu'elle ne croise autrement, qu'en levant ses yeux vers le ciel des après midi printaniers. Ses soupirs sont comme un appel du passé. Un indice, une empreinte laissée sciemment par l'univers pour lui rappeler qu'il est et sera à tout jamais sa destinée.
Quand on lui demande un peu bêtement qui il est, qui ils sont, Yon reste silencieuse. Les mots seraient une insulte à leurs sentiments et à l'évidence qu'ils forment à deux. Pourtant il y a ces papillons dans le ventre qu'elle ressent un peu honteusement, lorsque on ose s'introduire dans les secrets de sa vie. La féroce, détestait par dessus tout les questions. Surtout celles auxquelles elle ne peut répondre. Toujours cette impression de passer un interrogatoire, et cet agacement qui se lit dans le coin de ses lèvres lorsqu'elle feint ce sourire, qui semble la protéger de tous les maux.
Comment se fait-il alors que cette évidence s'écarte du chemin d'Ashvin ? Pourquoi lui même, l'assomme-t-il de questions aussi blessantes. Il l'offense lui, il offense la Terre Mère et tout l'amour qu'elle leur porte. Mais ça impossible de l'exprimer en ces termes. Peut-être a-t-elle peur d'enlever cette magie qui s'est à nouveau formé la « première » fois qu'ils se sont rencontrés.
La vieille âme semblait abasourdie devant les paroles du russkov. Après avoir laissé un blanc, Yon haussa les sourcils et but goulûment une longue gorgée de vin. Sans même le regarder, elle répondit en reposant son verre doucement. « Peut-être parce que je n'avais pas imaginé que tu puisse faire de pareils raccourcis. » Le verre tinta lorsqu'elle le saisit à nouveau pour s'avancer vers lui. En fait, certaines choses ne sont pas si patentes. Après avoir fumé un peu d'herbe, et bu un peu d'alcool, quelques mots sortirent malencontreusement de sa bouche. « Je t'aime Ashvin. Je n'ai même pas eu besoin de faire ce serment, tant ça me paraît limpide. » C'est la première fois qu'elle le lui dit. Je t'aime. Est ce qu'il a besoin de l'entendre ? Est-ce-que ces questions dont il l'assassine occasionnellement sont le prix à payer pour son silence ? Yon en était en tout cas, certainement vexée, glissant une cigarette entre ses lèvres. La flamme lécha le bout du cylindre dans un crépitement sourd, semblable à un murmure. Désarmée, voilà ce qu'était la jeune femme. C'était la première fois qu'elle se sentait vulnérable en sa compagnie.
Quand on lui demande un peu bêtement qui il est, qui ils sont, Yon reste silencieuse. Les mots seraient une insulte à leurs sentiments et à l'évidence qu'ils forment à deux. Pourtant il y a ces papillons dans le ventre qu'elle ressent un peu honteusement, lorsque on ose s'introduire dans les secrets de sa vie. La féroce, détestait par dessus tout les questions. Surtout celles auxquelles elle ne peut répondre. Toujours cette impression de passer un interrogatoire, et cet agacement qui se lit dans le coin de ses lèvres lorsqu'elle feint ce sourire, qui semble la protéger de tous les maux.
Comment se fait-il alors que cette évidence s'écarte du chemin d'Ashvin ? Pourquoi lui même, l'assomme-t-il de questions aussi blessantes. Il l'offense lui, il offense la Terre Mère et tout l'amour qu'elle leur porte. Mais ça impossible de l'exprimer en ces termes. Peut-être a-t-elle peur d'enlever cette magie qui s'est à nouveau formé la « première » fois qu'ils se sont rencontrés.
La vieille âme semblait abasourdie devant les paroles du russkov. Après avoir laissé un blanc, Yon haussa les sourcils et but goulûment une longue gorgée de vin. Sans même le regarder, elle répondit en reposant son verre doucement. « Peut-être parce que je n'avais pas imaginé que tu puisse faire de pareils raccourcis. » Le verre tinta lorsqu'elle le saisit à nouveau pour s'avancer vers lui. En fait, certaines choses ne sont pas si patentes. Après avoir fumé un peu d'herbe, et bu un peu d'alcool, quelques mots sortirent malencontreusement de sa bouche. « Je t'aime Ashvin. Je n'ai même pas eu besoin de faire ce serment, tant ça me paraît limpide. » C'est la première fois qu'elle le lui dit. Je t'aime. Est ce qu'il a besoin de l'entendre ? Est-ce-que ces questions dont il l'assassine occasionnellement sont le prix à payer pour son silence ? Yon en était en tout cas, certainement vexée, glissant une cigarette entre ses lèvres. La flamme lécha le bout du cylindre dans un crépitement sourd, semblable à un murmure. Désarmée, voilà ce qu'était la jeune femme. C'était la première fois qu'elle se sentait vulnérable en sa compagnie.
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Re: t a l k t o m e | Dim 16 Juil - 1:33 Citer EditerSupprimer ashvin
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song -- Les mots lui manquaient à Ash, les mots lui échappaient si vite que pensés. Les mots, il avait du mal à les manier, Ash, il les avait pas, ne cherchait pas à les avoir et même quand il arrivait à trouver un semblant de mots appropriés, il savait pas comment les sortir. Il savait juste pas, n’avait jamais appris à le faire. Toujours à répondre par une agression, par des reproches et des insultes, par des poings souvent, comment pouvait-il lui dire à Yon, comment pouvait-il lui faire comprendre ? Que tout ce qu’il voulait c’était qu’elle lui parle, lui dise tout, ne cache rien. Et même s’il savait pas être honnête Ash, il savait pas parler de lui, de sa vie, de ce qu’il se passait, il savait pas lui dire, il attendait en retour qu’elle le fasse. Alors comment paraître crédible à ses yeux lorsqu’il ne savait faire ce qu’il attendait d’elle ?
Il finissait par ne rien dire Ash, par poser les mauvaises questions et s’énerver trop vite, pour rien, par partir dans des extrêmes et s’enfoncer toujours un peu plus quand il essayait d’ouvrir la bouche. Parce qu’il savait pas comment dire, pas comment exprimer ce qu’il ressentait, ni comment comprendre alors souvent, il reprochait la faute aux autres, se disputait, parfois même, il se battait, et c’était ce qu’il préférait Ash, parce qu’il savait pas faire autrement. Il aimait beaucoup trop les cris et les coups, que ça blesse tout au fond parce qu’il avait jamais appris à se sentir vivant autrement.
Mais Yon, elle était bien différente, ne cherchait pas à entrer dans le conflit, restait calme et toujours si belle. Troublé, Ash, il arrivait seulement à balbutier, à casser un verre, à soupirer. Il aurait pu tout fracasser s’il avait pu mais toujours avec cette douce fermeté, maitrisée, elle arrivait à le regarder droit dans les yeux, à le déstabiliser au point de l’énerver encore plus. Il ne savait gérer grand-chose, Ash, c’était trop souvent Aegir qui s’en occupait, c’était trop souvent lui le sauveur, aux mots et à la grâce salvateurs. Alors la jalousie, l’incompréhension et ce calme qui flottaient et bouillonnaient en lui jusqu’à ses tempes semblaient totalement incontrôlables. « Je te demande pas de justification, d’explication ou quoi que ce soit, Yon. Juste c’que ça signifie. »
Il laissait faire les doigts experts pour soigner sa blessure superficielle, il laissait faire le regard accusateur le toiser de tout son long. Puis vinrent les mots qui l’adoucirent quelque peu, juste un peu, assez pour soupirer contre ce visage qu’il aimait tant en retour, maladroitement, à sa façon. « Je t’aime aussi Yon, mais on parle de Noma. » c’était bien la première fois qu’il lâchait ces mots, et il s’imaginait bien que ce n’était pas de cette façon que Yon attendait de les entendre (si tenter qu’elle l’eut voulu) – gauche, surtout pas doué, Ashvin connaissait bien trop l’histoire pour la laisser se répéter et les mots amers sortirent de sa bouche comme un venin affamé. « Tu m’as toujours tout dit, de ce que j’en sais, alors pourquoi ça changerait ? » et il retira sa main blessée de celle plus féminine, d’un regard où l’azur de l’océan semblait bien plus sombre en nuit de tempête. Pourtant aussi calme qu’il le pouvait, Ash se retourna le temps d’attraper l’une des dernières cigarettes de son paquet avant de l’allumer, comme un bref instant de paix, juste pour respirer.
Il finissait par ne rien dire Ash, par poser les mauvaises questions et s’énerver trop vite, pour rien, par partir dans des extrêmes et s’enfoncer toujours un peu plus quand il essayait d’ouvrir la bouche. Parce qu’il savait pas comment dire, pas comment exprimer ce qu’il ressentait, ni comment comprendre alors souvent, il reprochait la faute aux autres, se disputait, parfois même, il se battait, et c’était ce qu’il préférait Ash, parce qu’il savait pas faire autrement. Il aimait beaucoup trop les cris et les coups, que ça blesse tout au fond parce qu’il avait jamais appris à se sentir vivant autrement.
Mais Yon, elle était bien différente, ne cherchait pas à entrer dans le conflit, restait calme et toujours si belle. Troublé, Ash, il arrivait seulement à balbutier, à casser un verre, à soupirer. Il aurait pu tout fracasser s’il avait pu mais toujours avec cette douce fermeté, maitrisée, elle arrivait à le regarder droit dans les yeux, à le déstabiliser au point de l’énerver encore plus. Il ne savait gérer grand-chose, Ash, c’était trop souvent Aegir qui s’en occupait, c’était trop souvent lui le sauveur, aux mots et à la grâce salvateurs. Alors la jalousie, l’incompréhension et ce calme qui flottaient et bouillonnaient en lui jusqu’à ses tempes semblaient totalement incontrôlables. « Je te demande pas de justification, d’explication ou quoi que ce soit, Yon. Juste c’que ça signifie. »
Il laissait faire les doigts experts pour soigner sa blessure superficielle, il laissait faire le regard accusateur le toiser de tout son long. Puis vinrent les mots qui l’adoucirent quelque peu, juste un peu, assez pour soupirer contre ce visage qu’il aimait tant en retour, maladroitement, à sa façon. « Je t’aime aussi Yon, mais on parle de Noma. » c’était bien la première fois qu’il lâchait ces mots, et il s’imaginait bien que ce n’était pas de cette façon que Yon attendait de les entendre (si tenter qu’elle l’eut voulu) – gauche, surtout pas doué, Ashvin connaissait bien trop l’histoire pour la laisser se répéter et les mots amers sortirent de sa bouche comme un venin affamé. « Tu m’as toujours tout dit, de ce que j’en sais, alors pourquoi ça changerait ? » et il retira sa main blessée de celle plus féminine, d’un regard où l’azur de l’océan semblait bien plus sombre en nuit de tempête. Pourtant aussi calme qu’il le pouvait, Ash se retourna le temps d’attraper l’une des dernières cigarettes de son paquet avant de l’allumer, comme un bref instant de paix, juste pour respirer.
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Re: t a l k t o m e | Dim 16 Juil - 1:58 Citer EditerSupprimer ashvin
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song -- Elle ramassait les morceaux de verres exaspérée, pensait la main du blond distraite. Yon se serait bien passé de cette conversation sans queue ni tête. Pourquoi en ce moment fallait-il que chacun de ses proches vienne lui fracasser le crânes à coups de questions, de reproches, d'insécurité ? Des fois, elle se laissait emporter par ce sentiment égoïste, en se disant qu'elle n'en avait strictement rien à foutre. Pourtant elle y travaille : ca a toujours été dur pour elle de tisser des liens, il s'agit maintenant de les préserver, d'en prendre soin. La tâche semblait encore plus difficile qu'elle ne l'imaginait. Pleine d'assurance, elle créait cette illusion d'être à l'aise avec les autres. Une illusion qu'elle entretient pour sa sécurité, pour ne pas être trop submergée par la tristesse et le malaise du contact de l'autre. C'est comme ça qu'elle se sacrifie pour les autres. A présent c'est trop : combien de temps lui reste t il, avant de devenir barge ? Elle passait déjà assez de temps à pleurer recroquevillée dans un coin de son lit, enveloppée par ses draps de satin rouge et cette détresse ? Détresse si douce, qu'elle ne paraît pas menaçante mais qui la dévore un peu plus chaque nuit, là où elle se permet de vivre – pire, d'agoniser.
Oh elle en veut à Ashvin de lui faire subir cette décharge émotionnelle. Il ne pense qu'à lui, en grommelant sur une pauvre partie de jambes en l'air, pensa la douce. La relation entre Yon et son ex petit ami était certes ambiguë, mais il n'y avait rien de plaisant à cela. Leur histoire était un secret à ne pas hurler sur tout les toits, par simple discrétion. Mais l'âme sœur n'aimait pas les secrets : pas d'elle, en tout cas. Il s’immisçait dans les moindres recoins, au point d'en devenir vexant et envahissant. Merde alors... elle n'avait plus les mots. Elle n'avait plus l'énergie pour ça.
Serrant les dents, face au dos musclé du blond, elle répondit : « Tu vois je te dis que je t'aime et ça devrait suffire, entre nous. Parce que quoi qu'il arrive, ça restera inchangé. Et j'ai le droit à la même sérénade à chaque fois que j'ose fréquenter ou baiser quelqu'un. De quoi as-tu peur à la fin ? Qu'est ce que tu peux bien craindre Ashvin, pour me faire subir une telle jalousie ? »
C'est vrai ça. Si ça le met dans un tel état, c'est qu'il doute d'elle et de ses sentiments. Yon ne voyait pas d'autre explication.
« Tout ? » Elle fronce les sourcils. « J'ai besoin d'avoir de l'espace pour certaines choses, c'est trop demander peut-être ? Si toi aussi tu commence à me bouffer, je vais péter un plomb Ashvin. » Une pause. « Tu n'as pas confiance en moi, c'est tout ce que je peux déduire de cette conversation. »
Après avoir balancé les débris de verre dans la poubelle avec fracas, elle disparut de la cuisine et l'abandonna sur ces mots. Ce n'était sûrement pas ce qu'il voulait entendre, mais elle ne pouvait rien lui apporter de plus. Il est son tout, il est son sang, son énergie, sa force. Pourtant Yon se sentait subitement, abandonnée.
Oh elle en veut à Ashvin de lui faire subir cette décharge émotionnelle. Il ne pense qu'à lui, en grommelant sur une pauvre partie de jambes en l'air, pensa la douce. La relation entre Yon et son ex petit ami était certes ambiguë, mais il n'y avait rien de plaisant à cela. Leur histoire était un secret à ne pas hurler sur tout les toits, par simple discrétion. Mais l'âme sœur n'aimait pas les secrets : pas d'elle, en tout cas. Il s’immisçait dans les moindres recoins, au point d'en devenir vexant et envahissant. Merde alors... elle n'avait plus les mots. Elle n'avait plus l'énergie pour ça.
Serrant les dents, face au dos musclé du blond, elle répondit : « Tu vois je te dis que je t'aime et ça devrait suffire, entre nous. Parce que quoi qu'il arrive, ça restera inchangé. Et j'ai le droit à la même sérénade à chaque fois que j'ose fréquenter ou baiser quelqu'un. De quoi as-tu peur à la fin ? Qu'est ce que tu peux bien craindre Ashvin, pour me faire subir une telle jalousie ? »
C'est vrai ça. Si ça le met dans un tel état, c'est qu'il doute d'elle et de ses sentiments. Yon ne voyait pas d'autre explication.
« Tout ? » Elle fronce les sourcils. « J'ai besoin d'avoir de l'espace pour certaines choses, c'est trop demander peut-être ? Si toi aussi tu commence à me bouffer, je vais péter un plomb Ashvin. » Une pause. « Tu n'as pas confiance en moi, c'est tout ce que je peux déduire de cette conversation. »
Après avoir balancé les débris de verre dans la poubelle avec fracas, elle disparut de la cuisine et l'abandonna sur ces mots. Ce n'était sûrement pas ce qu'il voulait entendre, mais elle ne pouvait rien lui apporter de plus. Il est son tout, il est son sang, son énergie, sa force. Pourtant Yon se sentait subitement, abandonnée.
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Re: t a l k t o m e | Dim 16 Juil - 2:33 Citer EditerSupprimer ashvin
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song -- Encore une fois, Ashvin ne savait rien faire d’autre que tout gâcher. Une destinée bien vite acceptée sur laquelle il jouait l’inconscient, vivait pour crever ou crevait pour vivre (il n’arrivait plus à distinguer), il jouait l’enfant blessé, capturé par le poison éternel d’un parent cramé par tout ce qu’il détestait. Mais Ash ne faisait aucun effort, ne voulait pas en faire, n’avait jamais compris l’intérêt. C’était tout ou rien, et souvent, y avait plus grand-chose à rattraper, seuls certains restaient et la plupart du temps, c’était pour l’abattre davantage. Il méritait tout ce qu’il lui tombait sur le crâne, Ashvin, il méritait les mots acerbes, qui entraient par un pore pour ne plus jamais le quitter et les coups qui laissaient des traces douloureuses sur un corps qu’il aurait voulu parfait. Il méritait tout le malheur qu’il attirait, Ashvin, il s’en était convaincu jusqu’à ne plus savoir attirer autre chose.
Convaincu même que la douleur était le seul remède à la vie, il cherchait désormais sans s’en rendre compte tout ce qui pouvait le blesser pour toujours mieux ressentir. Et Yon, elle avait toujours les mots, les bons et les mauvais, les mauvais qui se transformaient en bons lorsque le sourire vipère se dessinait sur les lèvres charnues du jeune homme. Il aimait beaucoup trop ressentir cette perversion qu’il pensait aussi destructrice que réparatrice mais Yon avait tellement plus à lui offrir, tellement plus qu’il s’était laisser bercer par sa voix et ses caresses jusqu’à prendre peur d’un trop plein de sensations nouvelles au creux de son estomac. Il prenait peur, Ashvin, quand il connaissait pas, il prenait peur et cherchait la moindre faille pour reprendre ses repères. Jaloux, il n’avait su comment comprendre ce sentiment qu’il avait toujours mal interprété. De nature possessif, il s’était toujours persuadé par la violence et la douleur, à marquer les esprits à sa manière, de n’importe quelle façon.
Avec la métisse, tout était toujours plus différent, sans savoir comment gérer, sans réussir à retrouver un semblant de repère, d’une route familière. Sans violence, sans cris et insultes, sans tout ce qu’il savait si bien faire, il avait l’impression de n’avoir aucune emprise, Ashvin, ne connaissait pas le réel poids de l’Amour, ne connaissait pas la réelle mainmise qu’il avait sur la vie de la jeune femme. Et tout ça semblait le rendre fou jusqu’à chercher le conflit à la moindre esquisse d’un faux pas. C’est en moi qu’j’ai pas confiance, en c’qui a de bon en moi. Il savait pas le trouver et quand il arrivait à l’apercevoir entre les bras de Yon, le blond prenait peur et s’enfuyait pour mieux détruire ce qui l’entourait. Un schéma répétitif et destructeur d’une relation pourtant si simple et si belle.
Au fond, il avait pas envie de se battre, Ashvin, n’en comprenait pas les raisons, n’en comprenait pas le sort, n’avait jamais su ce qu’était de faire un effort, pour l’autre, pour faire vivre une belle relation. Lui, il les connaissait pas les belles relations, voyait le mal en tout pour caresser ses vices. Mais lorsque la brune passa l’encadrement de la porte, Ash se sentit comme démuni, incompris. Pour une fois, seulement, il crut à la perte d’un élément précieux, comme si la violence, cette fois, ne pouvait soigner son mal-être.
« C’est en lui qu’j’ai pas confiance. une excuse à nouveau. Un soupire quand il s’appuya au mur face à la Belle. C’est peut-être en moi qu’j’ai pas confiance. un fait. Une inspiration. J'sais que détruire c’qu’il y a autour de moi, j’sais que donner des coups ou danser sur des tables, crier trop fort et boire beaucoup trop, Yon. Noma est sûrement beaucoup plus que ça, qu’est-ce qui t’empêcherait, sincèrement, de retourner avec lui ? Qu’est-ce qui te fait m’aimer ? » parce que y avait rien de bon au fond, y avait rien de bien, que du pourri, du moisi que le poison avait grignoté jusqu’au dernier centimètre. Il avait même remplacé le sang de ses veines, qu’il se disait, Ash, alors qu’est-ce qu’elle foutait là, Yon ? Qu’est-ce qu’elle aimait tant en lui pour rester ?
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Convaincu même que la douleur était le seul remède à la vie, il cherchait désormais sans s’en rendre compte tout ce qui pouvait le blesser pour toujours mieux ressentir. Et Yon, elle avait toujours les mots, les bons et les mauvais, les mauvais qui se transformaient en bons lorsque le sourire vipère se dessinait sur les lèvres charnues du jeune homme. Il aimait beaucoup trop ressentir cette perversion qu’il pensait aussi destructrice que réparatrice mais Yon avait tellement plus à lui offrir, tellement plus qu’il s’était laisser bercer par sa voix et ses caresses jusqu’à prendre peur d’un trop plein de sensations nouvelles au creux de son estomac. Il prenait peur, Ashvin, quand il connaissait pas, il prenait peur et cherchait la moindre faille pour reprendre ses repères. Jaloux, il n’avait su comment comprendre ce sentiment qu’il avait toujours mal interprété. De nature possessif, il s’était toujours persuadé par la violence et la douleur, à marquer les esprits à sa manière, de n’importe quelle façon.
Avec la métisse, tout était toujours plus différent, sans savoir comment gérer, sans réussir à retrouver un semblant de repère, d’une route familière. Sans violence, sans cris et insultes, sans tout ce qu’il savait si bien faire, il avait l’impression de n’avoir aucune emprise, Ashvin, ne connaissait pas le réel poids de l’Amour, ne connaissait pas la réelle mainmise qu’il avait sur la vie de la jeune femme. Et tout ça semblait le rendre fou jusqu’à chercher le conflit à la moindre esquisse d’un faux pas. C’est en moi qu’j’ai pas confiance, en c’qui a de bon en moi. Il savait pas le trouver et quand il arrivait à l’apercevoir entre les bras de Yon, le blond prenait peur et s’enfuyait pour mieux détruire ce qui l’entourait. Un schéma répétitif et destructeur d’une relation pourtant si simple et si belle.
Au fond, il avait pas envie de se battre, Ashvin, n’en comprenait pas les raisons, n’en comprenait pas le sort, n’avait jamais su ce qu’était de faire un effort, pour l’autre, pour faire vivre une belle relation. Lui, il les connaissait pas les belles relations, voyait le mal en tout pour caresser ses vices. Mais lorsque la brune passa l’encadrement de la porte, Ash se sentit comme démuni, incompris. Pour une fois, seulement, il crut à la perte d’un élément précieux, comme si la violence, cette fois, ne pouvait soigner son mal-être.
« C’est en lui qu’j’ai pas confiance. une excuse à nouveau. Un soupire quand il s’appuya au mur face à la Belle. C’est peut-être en moi qu’j’ai pas confiance. un fait. Une inspiration. J'sais que détruire c’qu’il y a autour de moi, j’sais que donner des coups ou danser sur des tables, crier trop fort et boire beaucoup trop, Yon. Noma est sûrement beaucoup plus que ça, qu’est-ce qui t’empêcherait, sincèrement, de retourner avec lui ? Qu’est-ce qui te fait m’aimer ? » parce que y avait rien de bon au fond, y avait rien de bien, que du pourri, du moisi que le poison avait grignoté jusqu’au dernier centimètre. Il avait même remplacé le sang de ses veines, qu’il se disait, Ash, alors qu’est-ce qu’elle foutait là, Yon ? Qu’est-ce qu’elle aimait tant en lui pour rester ?
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Re: t a l k t o m e | Dim 16 Juil - 16:31 Citer EditerSupprimer ashvin
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song -- Elle l'avait laissé en plan dans la cuisine, affairée dans la chambre rouge. Elle songeait d'ailleurs à changer bientôt de couleur, trouvant la pièce oppressante. L'ambiance y était de plus en plus glauque et quelque chose de plus épuré lui ferait sûrement du bien. La vérité c'est qu'il lui fallait laisser ses pensées ailleurs, ne pas se laisser envahir par Ashvin et ses tourments à deux francs. Il venait de lui gâcher la soirée alors elle devait bien s'occuper l'esprit différemment, tourner la page sur cette discussion. Rester à ruminer sa vieille rancœur ne lui serait d'aucune aide mais ça Yon pouvait pas le lui faire comprendre. En fait y avait rien à faire. Elle ne voulait pas le renvoyer chez lui, d'un autre côté sa présence venait de se faire pesante. Ces temps ci, la femmelette était sujette à l'anxiété et un rien enflamme son pauvre cœur déjà calciné. Surtout, elle ne voulait pas lui montrer que ses paroles l'atteignaient d'une quelconque façon.
Cette rancune qu'elle éprouvait immédiatement à chaque fin de « dispute » ne prenait pas longtemps à s'envoler. C'est comme si elle avait besoin de lui en vouloir. Comme si il fallait laisser cette imperfection là où elle était pour la forme. Bizarrement les relations lisses, parfaites, ce n'est pas pour elle. Il y a toujours eu une faille quelque part, mais c'est rarement voulu. Yon se remet souvent en question : est ce que le problème vient d'elle ? Fut un temps où elle riait aux éclats, où la chaleur humaine et la chaleur d'un cœur lui suffisait. Mais aujourd'hui elle a besoin de plus, pour combler ce vide qui ne cesse de creuser dans sa carcasse. Anesthésiée par la vie, la belle songe dans les nuits les plus noirs, aux sourires qui ont précédés ses pleurs.
Ashvin s'appuya face à elle et bredouilla les yeux baissés. L'étudiante s'arrêta dans ses occupations pour l'écouter, le regard méfiant. Finalement elle balança la pile de vêtement sur le lit dans un soupir et prit le visage pâle entre ses mains, l'obligeant à la regarder. On pouvait voir dans ses pupilles, une folie effrayante qui induisait en erreur tout ceux qui auraient le malheur d'y planter leur regard. « Il y a des choses qui ne s'expliquent pas Ashvin. Je ne sais ni comment, ni pourquoi nous en sommes là mas... je suis sûre d'une chose, c'est que toi et moi nous sommes faits pour nous aimer à vie. Tu perds ton temps à te comparer à Noma, parce que c'est totalement différent. Et puis, ce n'est pas toi ou lui d'ailleurs... Toi, tu seras toujours là, et moi jamais je ne te quitterai. » Parce que le ciel t'a mis sur mon chemin, que nous étions fait pour nous rencontrer. Le vent nous chuchotent des secrets que nous sommes les seuls à connaître, et je suis toi comme tu es moi. Nous ne formons qu'un, et quand tu souffre et que le poison se propage dans tes veines, je suis là à l'extraire de ma propre bouche. Le fruit de notre relation, c'est l'Amour à l'état le plus pure. Si les gens avaient la moindre idée de ce que c'est, ils auraient de quoi nous envier. Mais nous sommes à nous seul, un mystère complexe.
« Tu me crois quand je te dis tout ca ? »
Cette rancune qu'elle éprouvait immédiatement à chaque fin de « dispute » ne prenait pas longtemps à s'envoler. C'est comme si elle avait besoin de lui en vouloir. Comme si il fallait laisser cette imperfection là où elle était pour la forme. Bizarrement les relations lisses, parfaites, ce n'est pas pour elle. Il y a toujours eu une faille quelque part, mais c'est rarement voulu. Yon se remet souvent en question : est ce que le problème vient d'elle ? Fut un temps où elle riait aux éclats, où la chaleur humaine et la chaleur d'un cœur lui suffisait. Mais aujourd'hui elle a besoin de plus, pour combler ce vide qui ne cesse de creuser dans sa carcasse. Anesthésiée par la vie, la belle songe dans les nuits les plus noirs, aux sourires qui ont précédés ses pleurs.
Ashvin s'appuya face à elle et bredouilla les yeux baissés. L'étudiante s'arrêta dans ses occupations pour l'écouter, le regard méfiant. Finalement elle balança la pile de vêtement sur le lit dans un soupir et prit le visage pâle entre ses mains, l'obligeant à la regarder. On pouvait voir dans ses pupilles, une folie effrayante qui induisait en erreur tout ceux qui auraient le malheur d'y planter leur regard. « Il y a des choses qui ne s'expliquent pas Ashvin. Je ne sais ni comment, ni pourquoi nous en sommes là mas... je suis sûre d'une chose, c'est que toi et moi nous sommes faits pour nous aimer à vie. Tu perds ton temps à te comparer à Noma, parce que c'est totalement différent. Et puis, ce n'est pas toi ou lui d'ailleurs... Toi, tu seras toujours là, et moi jamais je ne te quitterai. » Parce que le ciel t'a mis sur mon chemin, que nous étions fait pour nous rencontrer. Le vent nous chuchotent des secrets que nous sommes les seuls à connaître, et je suis toi comme tu es moi. Nous ne formons qu'un, et quand tu souffre et que le poison se propage dans tes veines, je suis là à l'extraire de ma propre bouche. Le fruit de notre relation, c'est l'Amour à l'état le plus pure. Si les gens avaient la moindre idée de ce que c'est, ils auraient de quoi nous envier. Mais nous sommes à nous seul, un mystère complexe.
« Tu me crois quand je te dis tout ca ? »
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Re: t a l k t o m e | Dim 16 Juil - 17:17 Citer EditerSupprimer ashvin
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song -- Ashvin ne connaissait plus le réconfort, en avait quelques brèves souvenirs, d’un sourire rassurant, angélique qui se déformait en un baiser, en une caresse avant de disparaître. Ashvin ne connaissait plus la douceur, la bienveillance, les caresses aux belles intentions, n’avait jamais vraiment connu la stabilité (surtout émotionnelle) et quand tout devenait simple, limpide, Ashvin n’arrivait à en comprendre le sens, à en comprendre l’importance.
Comme avec elle, la belle aux yeux sombres qui s’approchait de lui pour l’effleurer de sa beauté à lui en couper le souffle. Comme avec elle, cette femme aux regards tendres, remplis d’un amour qu’il avait peur de connaître, qu’il fuyait, tentait de ne pas y être confronté. Pourtant, Ashvin avait un réel besoin de sécurité, d’aménité à s’en vriller le cœur alors il s’accrochait à Yon comme si elle pouvait lui sauver la vie, comme si plus rien ne pouvait les séparer.
Mais Ash nourrissait ses insécurités par sa possessivité impulsive, nourrissait ses craintes dans les croyances de ses cultures et capturait l’envie d’enfermer la femme de sa vie dans un étau rare pour la garder près de lui. Il n’arrivait à se confronter à l’idée qu’un autre homme puisse la toucher, puisse lui offrir tout dont elle pouvait rêver et Ash savait au fond de lui que tout le bonheur qu’elle méritait, il n’aurait su lui donner.
Pourtant, elle était là Yon, elle restait à chaque fois, à l’attendre malgré tout. Pourtant, elle était là Yon, à l’aimer de tout son souffle, à l’aimer de tout son être. Et Ashvin n’arrivait pas à mesure l’impact d’un geste tendre sur son cœur, alors qu'il était si fort qu'il ne savait le contenir, ne savait comment faire jaillir ce qu’il ressentait alors il luttait quelques temps avant que la faille ne s’ouvre devant lui. Pour retrouver des repères qu’il s’était construits de toute pièce, ce repère bancal de violence instable qui était devenu sa maison et, Ash avait beaucoup de mal à inviter la belle plus loin à l’intérieur que sur le pas de porte.
Son cœur bondit et prit la liberté de battre beaucoup trop fort, lui faire ressentir une adrénaline nouvelle sous les mots-douceur mais lorsque ses yeux océan tombèrent sur les plus sombres, il finit par soupirer, par sourire légèrement et vint prendre le visage de la brune entre ses doigts fins pour l’embrasser. Juste un baiser déposé sur ses lèvres, aussi léger qu’une feuille, aussi futile et rapide, et il releva les yeux là où il se sentait bien. « J’ai besoin de toi, Yon. Mais tout le monde finit par partir. » les sourcils froncés, le poids sur sa gorge et son thymus se faisait plus oppressant et pendant un instant, Ashvin voulut partir, fuir, oublier. Il ne voulait pas d’explications, ne voulait avoir besoin de ces mots mais il restait là, Ashvin, à admirer le visage de la métisse dans lequel il pouvait se perdre des heures.
Il ne savait pas s’il la croyait, s’il croyait ses mots et sa bonté, il voulait y croire, il voulait pouvoir se laisser totalement noyer dans ses yeux, vivre de son air, de ses caresses et de ses sourires mais le russe savait au fond, que ce n’était pas suffisant, ni pour lui, ni pour elle. Et ils restaient pourtant là, tous les deux, l’un avec l’autre, pour toujours. Ils restaient là, à se disputer, s’embrasser, s’aimer sans pouvoir l’expliquer, sans pouvoir le comprendre mais Ash voulait y croire une seconde, que tout était aussi simple qu’ils en avaient la prétention de croire.
Comme avec elle, la belle aux yeux sombres qui s’approchait de lui pour l’effleurer de sa beauté à lui en couper le souffle. Comme avec elle, cette femme aux regards tendres, remplis d’un amour qu’il avait peur de connaître, qu’il fuyait, tentait de ne pas y être confronté. Pourtant, Ashvin avait un réel besoin de sécurité, d’aménité à s’en vriller le cœur alors il s’accrochait à Yon comme si elle pouvait lui sauver la vie, comme si plus rien ne pouvait les séparer.
Mais Ash nourrissait ses insécurités par sa possessivité impulsive, nourrissait ses craintes dans les croyances de ses cultures et capturait l’envie d’enfermer la femme de sa vie dans un étau rare pour la garder près de lui. Il n’arrivait à se confronter à l’idée qu’un autre homme puisse la toucher, puisse lui offrir tout dont elle pouvait rêver et Ash savait au fond de lui que tout le bonheur qu’elle méritait, il n’aurait su lui donner.
Pourtant, elle était là Yon, elle restait à chaque fois, à l’attendre malgré tout. Pourtant, elle était là Yon, à l’aimer de tout son souffle, à l’aimer de tout son être. Et Ashvin n’arrivait pas à mesure l’impact d’un geste tendre sur son cœur, alors qu'il était si fort qu'il ne savait le contenir, ne savait comment faire jaillir ce qu’il ressentait alors il luttait quelques temps avant que la faille ne s’ouvre devant lui. Pour retrouver des repères qu’il s’était construits de toute pièce, ce repère bancal de violence instable qui était devenu sa maison et, Ash avait beaucoup de mal à inviter la belle plus loin à l’intérieur que sur le pas de porte.
Son cœur bondit et prit la liberté de battre beaucoup trop fort, lui faire ressentir une adrénaline nouvelle sous les mots-douceur mais lorsque ses yeux océan tombèrent sur les plus sombres, il finit par soupirer, par sourire légèrement et vint prendre le visage de la brune entre ses doigts fins pour l’embrasser. Juste un baiser déposé sur ses lèvres, aussi léger qu’une feuille, aussi futile et rapide, et il releva les yeux là où il se sentait bien. « J’ai besoin de toi, Yon. Mais tout le monde finit par partir. » les sourcils froncés, le poids sur sa gorge et son thymus se faisait plus oppressant et pendant un instant, Ashvin voulut partir, fuir, oublier. Il ne voulait pas d’explications, ne voulait avoir besoin de ces mots mais il restait là, Ashvin, à admirer le visage de la métisse dans lequel il pouvait se perdre des heures.
Il ne savait pas s’il la croyait, s’il croyait ses mots et sa bonté, il voulait y croire, il voulait pouvoir se laisser totalement noyer dans ses yeux, vivre de son air, de ses caresses et de ses sourires mais le russe savait au fond, que ce n’était pas suffisant, ni pour lui, ni pour elle. Et ils restaient pourtant là, tous les deux, l’un avec l’autre, pour toujours. Ils restaient là, à se disputer, s’embrasser, s’aimer sans pouvoir l’expliquer, sans pouvoir le comprendre mais Ash voulait y croire une seconde, que tout était aussi simple qu’ils en avaient la prétention de croire.
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