‹ ton sourire et tes lèvres à mes yeux sont étrangers › ft. teresa
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‹ ton sourire et tes lèvres à mes yeux sont étrangers › ft. teresa | Ven 21 Avr - 12:51 Citer EditerSupprimer
C'était encore une fois qu'il se retrouvait là, collé bien trop serré a d'autres corps aussi bouillants que le sien, avec une musique bien trop forte qui faisait vibrer ses tympans, avec tellement d'alcool dans le sang qu'il se demandait s'il allait se souvenir de son nom le lendemain, tout en pensant que s'il se posait la question, c'était qu'il était suffisamment clair pour finalement s'en souvenir. Il regardait tout autour de lui, son verre en main levé bien haut qui, à chaque mouvement de son bras ou choc avec une autre personne, se renversait peu à peu sur les cheveux de la femme qui se trouvait juste devant lui. Il s'en fichait, et puis, de toute façon, celle-ci ne semblait même pas s'en rendre compte. Le pas dansant, il s'avança peu à peu entre ceux qui bougeaient leurs fesses de façon bien trop brutale, ceux qui avaient l'air de ne plus savoir contrôler les mouvements de leur corps, renversant tellement d'alcool que, lorsqu'il arriva enfin à l'endroit où il souhaitait s'installer, il ne lui resta qu'une ou deux gorgée qu'il s'empressa de terminer, jetant son verre à l'aveugle de côté pour ne plus avoir à s'en préoccuper. Il ferma les yeux, bougea sa tête de gauche à droite au rythme de la musique qui semblait s'emparer de tout son être, et quand il rouvrit enfin les yeux, il aperçut, à quelques mètres à peine, une silhouette et un visage qui lui était familier. Il se tourna. Il se souvenait d'elle, vaguement. Il se souvenait bien plus ses sensations que de son prénom, il se souvenait plus du plaisir que des paroles. Il voyait encore parfois ses doigts qui parcouraient sa peau mais avait oublié les formes de son visage. Elle était partie, vite, et il en avait été soulagé, n'ayant pas envie d'avoir à ses côtés une fille qui s'accrochait à lui et qui n'arriverait plus à le lâcher. Il lui refit face. Elle restait attirante, envoûtante, avec un charme qu'il ne savait définir qui lui donnait à la fois envie d'explorer et d'ignorer, de l'approcher, mais de partir de l'autre côté. Il ferma à nouveau les yeux, l'oublia en attrapant une jeune femme à portée de bras, commençant à danser avec elle.
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Re: ‹ ton sourire et tes lèvres à mes yeux sont étrangers › ft. teresa | Lun 22 Mai - 15:16 Citer EditerSupprimer
Bam. Bam. Bam. Toujours le même son. Toujours la même sensation de bourdonnement dans son esprit, son crâne cognant encore et encore. Ce n’était pas désagréable. C’était même plutôt amusant. Un coup de poppers dans le nez pour voir la vie plus belle. Dans l’entrée des toilettes. Là où se passait réellement une soirée. Teresa était restée là, en enfilant les verres et les jeux. Elle riait aux éclats, parfois se méprenait sur les mots, mais les garçons trouvaient ça plutôt mignon. Assez pour se permettre de faire des avances qu’elle acceptait avec tant de légèreté qu’ils se retrouvaient tous déçus en pensant que c’était une plaisanterie, qu’elle n’était pas sérieuse. Alors les concubins défilaient dans la pièce, certains souhaitant simplement se vidanger, d’autres restant une bonne heure le temps de faire leur nid. Ils étaient naturellement suivis de leurs petites amies, qui les surveillaient tout en se joignant à la conversation, dévalorisant leurs jules avant de les tirer hors de la salle. Prédatrice oui. Croqueuse d’hommes non. teresa était simplement disposée là, comme une perle d’orient. Comme un diamant brut que chacun souhaitait emmener. Las de ce combat de coq, la belle enfila un dernier verre, sympathisant bien plus avec le pharmacien de la soirée qu’avec les sportifs qui exposaient sans cesse leurs muscles, pressé d’avoir un contact physique. La kazakhe sortit finalement des toilettes pour se rendre là où la fête battait son plein. La piste de danse était gorgée de monde si bien que la brune eut du mal à avancer vers la scène où le dj était en train de se produire. Elle ferma les yeux un moment, se laissant guider par le bruit avant de s’arrêter pour tenter d’y apercevoir quelque chose. Et dans son champ de vision apparut un fantôme monotone qui était là, avec une fillette sous le bras, dans une jupe atroce en simili cuir blanc tâchée de rosée. Teresa se souvint qu’il y a quelques temps, elle aussi était blottie contre ce bourreau des cœurs. La brune ne savait pas vraiment comment réagir. D’un côté elle n’en avait rien à faire, mais de l’autre, son don juan s’accaparait une jolie nana qui, à côté d’elle, faisait vraiment tâche. Comme une brise elle disparut au bout de quelques secondes et vint se glisser dans le dos de seyun (c’était son nom), les mains passant sur ses épaules, les doigts bientôt dans les siens. Le verre du garçon glissa entre ses phalanges et elle le prit aussi souplement qu’une couleuvre, le portant enfin à ses lèvres.
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Re: ‹ ton sourire et tes lèvres à mes yeux sont étrangers › ft. teresa | Mar 13 Juin - 20:34 Citer EditerSupprimer
il ne put s'empêcher de sourire, c'était plus fort que lui. il ne se considérait pas spécialement comme quelqu'un de joyeux, mais lorsque la femme qu'il avait attrapé totalement au hasard se laissa faire et se mit à danser contre lui, oui, dans ces moments-là il souriait. il les aimait autant qu'il les détestait, ce genre de femmes, ce genre de filles, elles représentaient à la fois ce qu'il cherchait et ce qui le repoussait. elle était de celles qui se laissaient faire si facilement, de celles qui ne protestaient jamais lorsqu'on les maniait, mais aussi de celle qui avait dû passer entre les mains de beaucoup trop d'homme, de celles qui avaient perdu le respect d'elle-même, et, malgré le fait que la jeune femme, au final, le dégoûtait, il la garda près de lui pour s'abreuver de sa chaleur, l'utilisant comme si elle n'était qu'un objet, et non un être humain sensible. et il fut si accaparé, pendant ces quelques secondes, par ce corps contre lui, qu'il fut surpris par les mains qui passèrent sur ses épaules, et il se rappela. il lâcha la traînée qui s'était agenouillée face à lui pour se tourner, les mains vides d'un verre qu'on venait de lui voler, un léger sourire au coin des lèvres, un air arrogant imprégné sur son visage. il l'observa boire dedans sans un mot, et se rapprocha d'elle pour lui glisser à l'oreille : « on demande avant, c'est plus poli ». il l'empoigna par la taille, ses mains bien plus serrées sur la chaire qu'il était nécessaire de le faire. il ne savait pas trop si il avait envie de jouer avec elle. elle était envoûtante, il n'oserait pas le nier, encore une fois il avait envie se s'approcher plus, de se perdre dans la chaleur de son corps, mais son attitude, oh, son attitude. il leva un sourcil pour l'observer, et d'une voix terne, toujours au creux de son oreille, il continua : « ça t'a plus, j'espère » il la relâcha légèrement, mais garda une main ferme posée sur son corps, l'obligeant à se tourner sur elle-même pour l'observer sous toutes les coutures.
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Re: ‹ ton sourire et tes lèvres à mes yeux sont étrangers › ft. teresa | Lun 26 Juin - 21:38 Citer EditerSupprimer
Le temps passait trop vite quand on était ivre. Il passait encore plus rapidement quand on avait trouvé une occupation. Les soirées non cosmopolites n’étaient pas vraiment la tasse de thé de la belle qui se sentait vite en trop. Alors elle n’était d’humeur sociable, ni d’humeur polie. Simplement, elle était venue parce qu’elle savait que ça lui changerait les idées, mais apercevoir seyun sonnait comme une parole du destin qui avait réuni ces deux êtres malfaisants ensemble. alors elle s’était levée. Alors elle avait interrompu le mâle dans sa traque personnelle. Alors elle laissait son gosier brûler sous la chaleur de l’alcool. Mais ce n’était pas assez. Teresa ignorait délibérément cette garce qui s’était mêlée entre eux, et qui a cru un instant qu’elle pouvait détrôner la kazakhe. Elle était une perle. A la fois glaçante et à la fois enivrante. « - ce n’est certainement pas la politesse qui t’étouffe. » plaisanta la belle qui rendit le verre à moitié vide au garçon. Ce n’était pas un reproche. A un homme qui était doué pour diversifier ses conquêtes, on ne lui demandait pas d’être romantique ou respectueux. L’instinct reprenait toujours le dessus ; la libraire était plutôt bien placée pour le savoir. Elle se laissa alors guider un instant, sachant pertinemment que ce soir elle voguera entre la soumission et le contrôle. Ils étaient deux maitres, deux personnes qui obéissaient à leur plaisir personnel en essayant simplement de rendre l’autre fou ou dépendant. L’étrangère, constatant qu’elle n’eut plus aucune chance, se recula un instant en rechignant derrière une cigarette craquée à la menthe. Teresa l’avait déjà oubliée, déjà occupée à filer vers la fenêtre de la cuisine. Pour être tranquille. Pour s’en allumer une. Surtout pour vérifier qu’elle avait bien l’attention de seyun. « - ce n’était pas suffisant. Je vais me chercher un verre. » ses cheveux bruns s’agitèrent sous le nez du coréen alors qu’elle se servit quelque chose de corsé. La jeune femme prit enfin place sur la table tandis que ses jambes longilignes s’accaparèrent l’amant. « - alors… tu perds ton temps en cherchant un de mes sosies ratés ? »
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