but you gave me nothing | ft. NAREUM #2
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but you gave me nothing | ft. NAREUM #2 | Ven 21 Avr - 14:32 Citer EditerSupprimer
ce n'est pas de la provocation. Ah Reum apprécie vraiment le garçon. Elle le jure ! Enfin elle se promet de tout faire pour passer un bon moment en oubliant qu'elle se sert de lui. Elle n'est pas méchante la louve, même pas consciente non plus de ce qu'elle fait. Au fond, elle sait qu'elle a choisit ce pub parce qu'il sera là. Elle a entendu une conversation qui disait qu'il y serait ce soir, lui et d'autres de ses potes. Alors si elle est venue là, si elle est au comptoir avec le garçon en face d'elle, c'est uniquement en attendant sa venue à lui. Parce que la louve est blessée, son cœur est meurtri. Elle a pleuré toute la nuit. C'est bête pour certains, beaucoup lui diront de lâcher l'affaire, mais elle ne peut s'y résoudre, elle a beau sortir avec beaucoup de mecs, aucun ne lui font ressentir ce qu'elle éprouve pour lui. Et elle croit vraiment à leur histoire, elle est sûre d'elle, elle est faite pour. Il devrait aussi être fait pour elle, ne devrait juger que par elle. C'est ce qu'elle pensait vraiment, elle y croit fortement, alors en le voyant en embrasser une autre ah reum eut la plus horrible des nausées. Encore ce soir, les images de la scène lui soulève le cœur. La blogueuse est assise au bar, avec un étudiant charmant, qui posent ses mains sur elle comme si elle lui appartenait. Il est doux, gentil, lui susurre des mots agréables et il l'a fait rire, mais derrière son sourire, elle a envie d'hurler. De pleurer. Pourquoi tout ne se passe jamais comme elle le veut ? « Tu as l'air déconnectée princesse, tu veux qu'on ailleurs ? » elle pense qu'il veut lui changer les idées, qui veut la soutenir et l'idée, elle n'a pas conscience de ce que cette question signifie et elle est tentée de dire oui. « Tu ne t'ennuis pas ? je ne suis pas très gaie ce soir... » elle s'excuse, de son manque de pep's. Lui promet de se rattraper au fils de la soirée et il lui sourit, la rassure. Lui assure qu'elle est toujours aussi fraîche, aussi mignonne et agréable. Ah Reum le croit, elle les croit toujours. Et quand il caresse l'intérieur de sa cuisse, embrasse son cou, elle n'est pas surprise. Ne le repousse pas non plus. Elle se dit que c'est ce dont elle a besoin, pour oublier la douleur au creux de son cœur. Elle veut qu'on prenne soin d'elle, qu'on soit doux et épris comme semble l'être l'apprentie vétérinaire. Elle aime la lueur passionnée qu'elle voit dans ses yeux. Et elle ne bouge pas quand il pose un baiser sur son front, quand il noue sa main à la vue de tous, continuant sa volée de baiser sur son visage. Et elle continue de le croire, de penser qu'il pourrait panser ses plaies, qu'il ne l'a veut pas que pour le sexe. Elle dit que peut-être, peut-être, il est celui dont elle a besoin. Elle en oublie jusqu’au lieu où elle est, n'entend même pas la clochette, ni cette voix qu'elle connait par cœur. De toute façon, elle s'en fiche, il l'a bien cherché, cet imbécile.
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Re: but you gave me nothing | ft. NAREUM #2 | Sam 22 Avr - 17:51 Citer EditerSupprimer
C’était censé être une soirée comme les autres. Une soirée entre potes où défis débiles et idioties étaient de mise. Une soirée tranquille et sans histoire. Et pourtant, à peine avais-je eu à passer le pas de la porte de notre pub préféré, le carillon retentissant apportait un de ces mauvais pressentiments que j’aimais guère, comprimait mon cœur. Ma main serrant ma chemise au niveau de ma poitrine, je la frottais soudainement frénétiquement pour effacer cette douleur que je ne comprenais pas encore. Un ami me demandait si tout allait bien. Reprenant mes esprits, le sourire confiant habituel renaissant sur mes lèvres, je secouais la tête positivement. Cela m’arrivait parfois. Ces moments de cafard qui me comprimait la poitrine au point que je ne puisse plus respirer. C’était arrivé la première fois quand mon père était mort. La deuxième fois quand ma mère n’avait pas voulu de moi parce que je lui rappelais mon père. Et ces derniers temps, ces douleurs refaisaient surface alors que je pensais les avoir anéantir le jour où j’avais pris la décision de ne plus offrir mon attachement à quiconque, sans que j’en comprenne la véritable raison. J’étais tenté d’appeler Na Yung pour qu’elle vienne nous rejoindre. J’étais plus confiant quand elle était à mes côtés, la seule à savoir panser mes plais. Celle qui ne m’avait jamais abandonné envers et contre tout. Je fixais un instant mon téléphone dans ma main avant de le ranger dans ma poche. Je me débrouillerais seul cette fois. Ce n’était sans doute pas grand-chose. Juste un écho du passé. Elle n’avait pas à se déplacer pour si peu, surtout que je lui avais promis de la laisser tranquille pour sa soirée entre filles. Un éclat de rire collectif me fait oublier ma frustration, ne serait-ce qu’une seconde, car la suivante, un nouvel arrivant dans la bande, voulant se faire apprécier cru bon de me montrer une femme qu’il trouvait bonne – d’après ces mots. Il voulait me demander mon avis, sans doute aiguiller par les autres sur mon gout pour le corps de la gente féminine. Je me retournais, et mes yeux se posèrent sur un ange, ou plutôt mon ange à qui j’avais arraché les ailes, espérant garder sa clarté pour moi seul. Elle était assisse au bar, les mains d’un autre que moi, découvrant des terres encore inconnues pour lui- je l’espérais. Je faillis vomir quand j‘aperçus ses lèvres se poser sur sa peau de nacre, et Ahreum qui ne réagissait pas. Soudainement, je compris d’où venait ce mauvais pressentiment de tout ailleurs. Mon sang ne fit qu’un tour, bouillonnant de rage, alors que je restais d’un calme Olympien à l’extérieur. Je n’entendais plus les histoires sordides que le nouveau venu proférait sur ma jolie brune. Je fermais les yeux avec l’envie de lui foutre mon poing dans la gueule. Le son provenant de sa bouche + la scène qui se déroulait sous mes yeux, j’avais envie de peter les plombs. Il était rare de me voir dans un tel état. Un état que je comprenais à peine moi-même. Ce qui était certain, c’était les conséquences que cela engendraient que j’appréciais guère. « Fermes-là un peu. Garde tes fantasmes pour une autre, celle-ci m’appartient déjà. » Balayant mon interlocuteur interloqué de ma réaction d’un coup d’épaule, je me dirigeais vers les deux jeunes gens jouant les tourtereaux et dont je fusillais du regard. Ils étaient tellement imprégnés dans ce qu’ils faisaient qu’ils ne remarquèrent pas toute de suite ma présence. Les mains au fond des poches, je m’arrêtais dans le dos de la jeune femme, posant simplement mon menton sur son épaule, alors que le conard à ses côtés continuaient son investigation de l’autre côté. « Je ne vous dérange pas, j’espère ? » demandais-je sur un ton glacial qui ne me ressemblait pas. J’avais été touché plus que je n’aurais dû par cet acte anodin que je pratiquais moi-même quotidiennement. Alors pourquoi ce qu’elle faisait m’importait-il plus que les autres ? Pourquoi elle ? La petite sœur de mon meilleur ami. Un fruit défendu que je n’avais pu m’empêcher de goûter, rendant notre relation aussi conflictuelle que délicieuse. Je tournais la tête légèrement vers le visage de Ah Reum alors que mes lèvres effleurent par ce simple geste sa joue. Je jetais un coup d’œil au vétérinaire qui me regardait stupéfait. « Reprend, je t’en prie, je ne fais que passer. » J’étais étrangement calme, alors que tout mon esprit hurlait « qu’il aille bruler en enfer d’avoir seulement frôlé la vertu de mon ange. » Je souris soudainement pour détendre l’atmosphère que j’avais soudainement rendue pesante par ma simple présence. Je me redressais soudainement, sortant une main de ma poche pour venir frôle le ventre de la jeune louve. D’abord au dessus de son vêtement, ensuite par-dessous, calculant sa réaction que je connaissais par cœur. Apres l’avoir senti, frémir, je la retirais, fixant l’homme qui s’apprêtait à me sauter dessus pour avoir marché sur son territoire. J’éclatais ensuite de rire, saupoudré d’une fausse joie, je fis un signe de la main. Et sur le ton de la confidence, j’ajoutais à son attention : « Son ventre est son point faible, elle adore ca. » J’éclatais à nouveau de rire, me détournant, croissant le regard de la neugdae. J’étais redevenu soudainement aussi froid qu’un glaçon. « Bonne chance pour lui faire oublier la place qu’elle vient de perdre. » Ma phrase était destinée à son nouveau prétendant alors qu’il y avait un sous-entendu que seul Ah Reum pouvait comprendre. Je me reculais d’un pas, évitant soigneusement de la toucher à nouveau par accident. Je venais d’être touché en plein cœur, et la seule réplique que je connaissais, c’était d’attaquer mille fois plus fort. Je me détournais tout a fait, me dirigeant vers l’extérieur. J’avais soudainement besoin d’air…
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