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Castle on the Hill ft. Mei Lian
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Castle on the Hill ft. Mei Lian | Ven 21 Avr - 19:20
Cette rentrée scolaire allait être forcément meilleure que l'année dernière. J'entamai désormais ma troisième et dernière année ici, à Yonsei. Après avoir passé un an en tant qu'étudiante en échange en stylisme et modélisme, puis avoir passé une année en master 1 de littérature japonaise (qui ne m’intéressait pas) on m'avait enfin laissé passé en master 2 de modélisme/stylisme. C'est ce pour quoi je vivais. J'aurai très bien pu la faire à Tokyo, mais non, j'avais décidé de rester sur Séoul, près d'eux, mes proches. C'est donc dans cette semaine de rentrée, que je regardai mon nouvel emploi du temps. Nouvel emploi du temps qui me donnait déjà envie d'être en vacances. La seule chose qui me réjouissait, c'était les horaires du club de danse auquel j'étais inscrit. Et aujourd'hui, après mon cours de management dans le secteur de la mode, qu'est-ce que j'avais ? Danse.
Quelques étirements et grand écarts plus tard, je sortis enfin du vestiaire, les cheveux encore mouillés. Pas le temps, ça sécherait avec le soleil. Fallait aussi que je me maquille, et bon sang, ce tanga qui me rentrait dans les fesses c'était vraiment, vraiment, vraiment pas pratique. Marchant rapidement dans les couloirs de Yonsei pour arriver jusqu'à l'ascenseur, je sorti mon portable pour appeler ma meilleure amie. «Allô...Shinieee !Oui ! T'es sortie ? Oh...Ouais bah il peut venir oui pas de problème !! Bah euh quand vous êtes prêts ouais ! » J'entrai dans l'ascenseur au même moment, laissant les gouttes de mes cheveux mouiller le sol de la cabine. Tant pis, je vous dis que j'avais pas le temps, il fallait que j'aille en plein cœur de la ville pour rejoindre Myungshin et Jaehwan et croyez-moi le changement à la station City Hall il était vraiment chiant ! « Ouais...Ouais...Nooo wayyyy ! Il a vraiment fait ça ?? hum ! Mmh...attend parle je me maquille juste... » Y avait que moi, pour discuter au téléphone et se maquiller en même temps dans un ascenseur. Je prenais quand même le risque de me rater un trait après tout. Les portes s'ouvrirent au d'un coup pour laisser monter du monde, au troisième étage. « Je te rappelle y a du monde... » Bon bah, fallait que je raccroche maintenant. Je rangeai mon portable, et mon rouge à lèvres mis à la va vite alors que les étudiants commençaient à s'entasser à l'intérieur. La pause de midi c'était toujours comme ça. La porte s'apprêta à se refermer alors que de loin je vis un visage familier passer dans le couloir, près de l'ascenseur. Genre familier comme...cette fille que je suivais sur instagram et avec qui j'avais fait un photoshoot au Japon. « Attendez !!! » Familier ou peut-être pas, mais c'était bizarre. Et j'avais pas envie de rater la personne ! Avec 25 000 étudiants sur le campus fallait que j'aille la saluer ! Oui j'étais ce genre de personnes qui disait bonjour à une personne qu'elle connaissait histoire de garder contact. C'était peut-être un mirage, une illusion, peut-être que j'avais confondu mais...son visage me disait vraiment quelque chose. Ces deux seules secondes qui se sont écoulées à la regarder mon rappelé cette fille. «Je veux sortir ! Excusez-moi ! Excusez-moi... » je poussai les étudiants un a un avant de sortir de l'ascenseur, les mouillant sans doute au passage, puis je me mis à courir vers la dite fille que j'avais vu. De dos elle était immense et vraiment élancée. Enfin immense...Elle était en tout cas au minimum plus grande que moi malgré mon mètre soixante-quinze ! «Excuse-moi !! » je marchai de plus en plus vite vers la jeune femme qui avait l'air de savoir où aller, puis arrivai à son épaule. « Excuse-moi mais je crois que je t'....oh my god. J'avais raison ! » dis-je soudainement en anglais lorsque je fis face à son visage. « J'avais...tu...t'es...tu es ...M.. » Mince c'était quoi son nom déjà ! Mei Lin ? Non ça c'était la pyobeom... « Me...i ? Tu te souviens de moi ? Oh mon dieu...le monde est vrai-ment-mi-nus-cule....excuse-moi mais...t'es...vraiment super....belle.» Ok Nora on se calme. On se calme, on se calme. J'espère juste qu'elle me prendra pas pour une folle. C'est bien elle hein ? J'ai une bonne mémoire j'en suis certaine !
Castle on the Hill
Feat Mei Lian
Cette rentrée scolaire allait être forcément meilleure que l'année dernière. J'entamai désormais ma troisième et dernière année ici, à Yonsei. Après avoir passé un an en tant qu'étudiante en échange en stylisme et modélisme, puis avoir passé une année en master 1 de littérature japonaise (qui ne m’intéressait pas) on m'avait enfin laissé passé en master 2 de modélisme/stylisme. C'est ce pour quoi je vivais. J'aurai très bien pu la faire à Tokyo, mais non, j'avais décidé de rester sur Séoul, près d'eux, mes proches. C'est donc dans cette semaine de rentrée, que je regardai mon nouvel emploi du temps. Nouvel emploi du temps qui me donnait déjà envie d'être en vacances. La seule chose qui me réjouissait, c'était les horaires du club de danse auquel j'étais inscrit. Et aujourd'hui, après mon cours de management dans le secteur de la mode, qu'est-ce que j'avais ? Danse.
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Quelques étirements et grand écarts plus tard, je sortis enfin du vestiaire, les cheveux encore mouillés. Pas le temps, ça sécherait avec le soleil. Fallait aussi que je me maquille, et bon sang, ce tanga qui me rentrait dans les fesses c'était vraiment, vraiment, vraiment pas pratique. Marchant rapidement dans les couloirs de Yonsei pour arriver jusqu'à l'ascenseur, je sorti mon portable pour appeler ma meilleure amie. «Allô...Shinieee !Oui ! T'es sortie ? Oh...Ouais bah il peut venir oui pas de problème !! Bah euh quand vous êtes prêts ouais ! » J'entrai dans l'ascenseur au même moment, laissant les gouttes de mes cheveux mouiller le sol de la cabine. Tant pis, je vous dis que j'avais pas le temps, il fallait que j'aille en plein cœur de la ville pour rejoindre Myungshin et Jaehwan et croyez-moi le changement à la station City Hall il était vraiment chiant ! « Ouais...Ouais...Nooo wayyyy ! Il a vraiment fait ça ?? hum ! Mmh...attend parle je me maquille juste... » Y avait que moi, pour discuter au téléphone et se maquiller en même temps dans un ascenseur. Je prenais quand même le risque de me rater un trait après tout. Les portes s'ouvrirent au d'un coup pour laisser monter du monde, au troisième étage. « Je te rappelle y a du monde... » Bon bah, fallait que je raccroche maintenant. Je rangeai mon portable, et mon rouge à lèvres mis à la va vite alors que les étudiants commençaient à s'entasser à l'intérieur. La pause de midi c'était toujours comme ça. La porte s'apprêta à se refermer alors que de loin je vis un visage familier passer dans le couloir, près de l'ascenseur. Genre familier comme...cette fille que je suivais sur instagram et avec qui j'avais fait un photoshoot au Japon. « Attendez !!! » Familier ou peut-être pas, mais c'était bizarre. Et j'avais pas envie de rater la personne ! Avec 25 000 étudiants sur le campus fallait que j'aille la saluer ! Oui j'étais ce genre de personnes qui disait bonjour à une personne qu'elle connaissait histoire de garder contact. C'était peut-être un mirage, une illusion, peut-être que j'avais confondu mais...son visage me disait vraiment quelque chose. Ces deux seules secondes qui se sont écoulées à la regarder mon rappelé cette fille. «Je veux sortir ! Excusez-moi ! Excusez-moi... » je poussai les étudiants un a un avant de sortir de l'ascenseur, les mouillant sans doute au passage, puis je me mis à courir vers la dite fille que j'avais vu. De dos elle était immense et vraiment élancée. Enfin immense...Elle était en tout cas au minimum plus grande que moi malgré mon mètre soixante-quinze ! «Excuse-moi !! » je marchai de plus en plus vite vers la jeune femme qui avait l'air de savoir où aller, puis arrivai à son épaule. « Excuse-moi mais je crois que je t'....oh my god. J'avais raison ! » dis-je soudainement en anglais lorsque je fis face à son visage. « J'avais...tu...t'es...tu es ...M.. » Mince c'était quoi son nom déjà ! Mei Lin ? Non ça c'était la pyobeom... « Me...i ? Tu te souviens de moi ? Oh mon dieu...le monde est vrai-ment-mi-nus-cule....excuse-moi mais...t'es...vraiment super....belle.» Ok Nora on se calme. On se calme, on se calme. J'espère juste qu'elle me prendra pas pour une folle. C'est bien elle hein ? J'ai une bonne mémoire j'en suis certaine !
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Re: Castle on the Hill ft. Mei Lian | Sam 22 Avr - 17:24
tenue - Une fois mon dernier cours de la journée fini, les bras chargés de livres, je longe les couloirs de l’université Yonsei en direction de la bibliothèque pour rendre mes emprunts. La vie d’un étudiant n’est pas de tout repos mais je profite de chaque instant. Mon premier mois passé en Corée a été déstabilisant mais fantastique. Je me suis promenée dans des centaines de rues en n’ayant rien d’autre en tête que de profiter de la vue et des magasins, j’ai goûté des plats si divins que j’en ai presque pleuré (et je ne plaisante même pas), j’ai assisté à des cours vraiment intéressants et les ateliers proposés par cette filière durant l’après-midi ont été de vrais moments de bonheur. Entre les spectacles de danse et chant, les cours de cuisine coréenne, les visites de musées, palais et temples, je me suis régalée. Je ne sais pas si c’est le fait de ne pas avoir été à l’école pendant de nombreuses années qui me rend si enjouée à l’idée mais je suis vraiment passionnée par cet apprentissage quotidien. Je suis même parfois frustrée que ma journée se finisse si vite… En fait, j’aurai même été pour rester quelques heures à réviser à la bibliothèque mais je meurs de faim et l’idée d’aller manger un dakgalbi au restaurant ne me sortait pas de l’esprit. Une fois les ouvrages déposés, je presse le pas pour quitter l’université dont les couloirs commencent à se remplir. Si je veux trouver une bonne place au restaurant du coin, il faut que je sois la premier à sortir de là. Sans aucune honte, je fais du coude aux plus téméraires afin de me faufiler un chemin jusqu’à la sortie mais alors que je traversais un des couloirs principaux, on m’interpelle.
Je me tourne, faisant alors face à une jolie métisse, géante comme moi –chose rare chez nous, les asiatiques– et dont le visage m’est étrangement familier. Je fronce les sourcils, un peu parce qu’elle bégaye et que je tente de comprendre ce qu’elle dit par dessus le brouhaha produit par les étudiants qui sortent de classe, un peu parce que j’essaie de me rappeler où j’ai déjà fait sa connaissance. Je lâche un petit rire en la voyant dans le même état, tentant de se rappeler de mon prénom alors que je suis toujours là à me demander où nous nous sommes déjà rencontrées. Son nom me viendra par la suite. « Oui, c’est moi ! » je m’exclame, tout sourire, quand elle prononce mon prénom avec hésitation. Je ne lui en veux pas, je sais que nous les chinois nous n’avons pas les prénoms les plus faciles à prononcer pour les étrangers. Elle me demande alors si je me souviens d’elle et je prends encore un peu de temps, ma mémoire me jouant des tours. Il faut dire qu’en ce moment je ne suis pas tendre avec mon cerveau et la fatigue se fait bien ressentir. « Excuse-moi, j’ai… Oh, attends, attends ! On a posé ensemble pour un magazine au Japon, non ? Ton père travaille chez Elle, c’est bien ça ? » Rien que le fait de le dire à voix haute fait remonter d’autres souvenirs et je me retrouve soudainement à lui crier son prénom dans l’oreille en la serrant affectueusement contre moi : « NORA ! Oh mon Dieu, pardonne-moi… J’ai mis un certain temps avant de me souvenir, je peux être une vraie tête de linotte parfois. Tu vas bien ? Qu’est-ce que tu fais ici ? » Elle et moi ensemble dans la même fac en Corée du Sud, le monde est quand même vachement petit !
Castle on the Hill
Feat Nora
tenue - Une fois mon dernier cours de la journée fini, les bras chargés de livres, je longe les couloirs de l’université Yonsei en direction de la bibliothèque pour rendre mes emprunts. La vie d’un étudiant n’est pas de tout repos mais je profite de chaque instant. Mon premier mois passé en Corée a été déstabilisant mais fantastique. Je me suis promenée dans des centaines de rues en n’ayant rien d’autre en tête que de profiter de la vue et des magasins, j’ai goûté des plats si divins que j’en ai presque pleuré (et je ne plaisante même pas), j’ai assisté à des cours vraiment intéressants et les ateliers proposés par cette filière durant l’après-midi ont été de vrais moments de bonheur. Entre les spectacles de danse et chant, les cours de cuisine coréenne, les visites de musées, palais et temples, je me suis régalée. Je ne sais pas si c’est le fait de ne pas avoir été à l’école pendant de nombreuses années qui me rend si enjouée à l’idée mais je suis vraiment passionnée par cet apprentissage quotidien. Je suis même parfois frustrée que ma journée se finisse si vite… En fait, j’aurai même été pour rester quelques heures à réviser à la bibliothèque mais je meurs de faim et l’idée d’aller manger un dakgalbi au restaurant ne me sortait pas de l’esprit. Une fois les ouvrages déposés, je presse le pas pour quitter l’université dont les couloirs commencent à se remplir. Si je veux trouver une bonne place au restaurant du coin, il faut que je sois la premier à sortir de là. Sans aucune honte, je fais du coude aux plus téméraires afin de me faufiler un chemin jusqu’à la sortie mais alors que je traversais un des couloirs principaux, on m’interpelle.
Je me tourne, faisant alors face à une jolie métisse, géante comme moi –chose rare chez nous, les asiatiques– et dont le visage m’est étrangement familier. Je fronce les sourcils, un peu parce qu’elle bégaye et que je tente de comprendre ce qu’elle dit par dessus le brouhaha produit par les étudiants qui sortent de classe, un peu parce que j’essaie de me rappeler où j’ai déjà fait sa connaissance. Je lâche un petit rire en la voyant dans le même état, tentant de se rappeler de mon prénom alors que je suis toujours là à me demander où nous nous sommes déjà rencontrées. Son nom me viendra par la suite. « Oui, c’est moi ! » je m’exclame, tout sourire, quand elle prononce mon prénom avec hésitation. Je ne lui en veux pas, je sais que nous les chinois nous n’avons pas les prénoms les plus faciles à prononcer pour les étrangers. Elle me demande alors si je me souviens d’elle et je prends encore un peu de temps, ma mémoire me jouant des tours. Il faut dire qu’en ce moment je ne suis pas tendre avec mon cerveau et la fatigue se fait bien ressentir. « Excuse-moi, j’ai… Oh, attends, attends ! On a posé ensemble pour un magazine au Japon, non ? Ton père travaille chez Elle, c’est bien ça ? » Rien que le fait de le dire à voix haute fait remonter d’autres souvenirs et je me retrouve soudainement à lui crier son prénom dans l’oreille en la serrant affectueusement contre moi : « NORA ! Oh mon Dieu, pardonne-moi… J’ai mis un certain temps avant de me souvenir, je peux être une vraie tête de linotte parfois. Tu vas bien ? Qu’est-ce que tu fais ici ? » Elle et moi ensemble dans la même fac en Corée du Sud, le monde est quand même vachement petit !