Accueil
roses are red, violets are blue ☾ ft. ahn kwan hee
Invité
Invité
roses are red, violets are blue ☾ ft. ahn kwan hee | Dim 23 Avr - 16:31
On apprend avec le temps que les soirées universitaires n’ont rien avoir avec celles qui s’organisaient au lycée. Lorsque Mi Ran passe le pas de la porte, elle ne reconnaît pas une seule personne. Où est-ce qu’elle se trouve ? Chez qui elle est ? Elle n’en a pas la moindre idée et pourtant elle a dû papoter avec le propriétaire des lieux sans même le savoir. Son téléphone vibre, une fois, deux fois. La troisième fois elle décroche, « tu es où ? » Dans un hall d’entrée, elle répond. Cela fait vingt minutes qu’elle est là et happée de tous les côtés par des personnes passablement ivres, qui lui racontent leur vie et lui déversent leurs états d’âme, elle n’a même pas eu le temps de se mettre à la recherche de ses amis. « Oh ! » Elle lève le bras, elle les a repéré à l’autre bout du salon. Alors, elle s’incline brièvement vers son interlocuteur, elle n’aura de toute façon pas entendu son prénom pour le retenir. Il y a du monde, beaucoup plus qu’elle ne l’aurait imaginé même. Alors, lorsqu’un grand gaillard trébuche sur sa canette de bière et la bouscule, elle ricoche directement sur un garçon en se retenant à son bras pour s’empêcher de tomber. Jeune, grand, il doit avoir à peu près son âge et contrairement aux autres, il n’a pas l’air complètement pass out. « Pardon ! Excuse-moi, je… » Elle, quoi ? Elle n’a rien à dire de plus. Elle se redresse, le remercie poliment d’avoir su lui éviter une chute un peu honteuse et puis s’éclipse pour rejoindre ses amis. « On t’a attendu ! » Quel accueil. Ils la tannent depuis sept heures du soir mais comme certains soirs depuis deux semaines, Mi Ran scanne les paniers caddies de centaines de personnes dans un 7Eleven qui ne désemplit pas, quel que soit l’heure de la journée. Elle doit l’avouer, ce nouveau job c’est terriblement moins amusant que de dispenser des cours de taekwondo aux enfants, comme elle avait l’habitude de le faire jusqu’à l’année dernière. Mais ce job-ci, il paye un peu plus et maintenant qu’elle doit subvenir à ses propres besoins, elle comprend qu’un boulot d’étudiant n’apporte pas toujours le fun et l’argent, tout comme le lui avaient prédit ses parents. « Où est-ce que je peux me prendre quelque chose à boire ? » On rigole, on rigole ! Mais après une journée partagée entre l’université et le travail, Mi Ran a bien envie de rejoindre ce petit état d’entre-deux qui te met à l’aise juste avant le weekend. Elle suit religieusement à la direction que ses amis lui indiquent du bout de l’index. La cuisine est par-là, elle slalome entre quelques personnes et passe derrière le comptoir. « T’as des bières au frais ! Fais comme chez toi ! » Elle ne le connaît pas du tout celui-là mais il est bien aimable. Mi Ran lui lève son pouce en remerciement et fait comme chez elle jusqu’au frigo. Elle tire une bière, la pose sur le comptoir et cherche pour un décapsuleur. Mais comme souvent dans ce genre de soirées, les décapsuleurs disparaissent aussi vite que les briquets ! Quelle chance.
Roses are red, violets are blue
kwan hee ♡ mi ran
On apprend avec le temps que les soirées universitaires n’ont rien avoir avec celles qui s’organisaient au lycée. Lorsque Mi Ran passe le pas de la porte, elle ne reconnaît pas une seule personne. Où est-ce qu’elle se trouve ? Chez qui elle est ? Elle n’en a pas la moindre idée et pourtant elle a dû papoter avec le propriétaire des lieux sans même le savoir. Son téléphone vibre, une fois, deux fois. La troisième fois elle décroche, « tu es où ? » Dans un hall d’entrée, elle répond. Cela fait vingt minutes qu’elle est là et happée de tous les côtés par des personnes passablement ivres, qui lui racontent leur vie et lui déversent leurs états d’âme, elle n’a même pas eu le temps de se mettre à la recherche de ses amis. « Oh ! » Elle lève le bras, elle les a repéré à l’autre bout du salon. Alors, elle s’incline brièvement vers son interlocuteur, elle n’aura de toute façon pas entendu son prénom pour le retenir. Il y a du monde, beaucoup plus qu’elle ne l’aurait imaginé même. Alors, lorsqu’un grand gaillard trébuche sur sa canette de bière et la bouscule, elle ricoche directement sur un garçon en se retenant à son bras pour s’empêcher de tomber. Jeune, grand, il doit avoir à peu près son âge et contrairement aux autres, il n’a pas l’air complètement pass out. « Pardon ! Excuse-moi, je… » Elle, quoi ? Elle n’a rien à dire de plus. Elle se redresse, le remercie poliment d’avoir su lui éviter une chute un peu honteuse et puis s’éclipse pour rejoindre ses amis. « On t’a attendu ! » Quel accueil. Ils la tannent depuis sept heures du soir mais comme certains soirs depuis deux semaines, Mi Ran scanne les paniers caddies de centaines de personnes dans un 7Eleven qui ne désemplit pas, quel que soit l’heure de la journée. Elle doit l’avouer, ce nouveau job c’est terriblement moins amusant que de dispenser des cours de taekwondo aux enfants, comme elle avait l’habitude de le faire jusqu’à l’année dernière. Mais ce job-ci, il paye un peu plus et maintenant qu’elle doit subvenir à ses propres besoins, elle comprend qu’un boulot d’étudiant n’apporte pas toujours le fun et l’argent, tout comme le lui avaient prédit ses parents. « Où est-ce que je peux me prendre quelque chose à boire ? » On rigole, on rigole ! Mais après une journée partagée entre l’université et le travail, Mi Ran a bien envie de rejoindre ce petit état d’entre-deux qui te met à l’aise juste avant le weekend. Elle suit religieusement à la direction que ses amis lui indiquent du bout de l’index. La cuisine est par-là, elle slalome entre quelques personnes et passe derrière le comptoir. « T’as des bières au frais ! Fais comme chez toi ! » Elle ne le connaît pas du tout celui-là mais il est bien aimable. Mi Ran lui lève son pouce en remerciement et fait comme chez elle jusqu’au frigo. Elle tire une bière, la pose sur le comptoir et cherche pour un décapsuleur. Mais comme souvent dans ce genre de soirées, les décapsuleurs disparaissent aussi vite que les briquets ! Quelle chance.Invité
Invité
Re: roses are red, violets are blue ☾ ft. ahn kwan hee | Jeu 27 Avr - 21:37 
Il n’aurait pas dû être ici. Comme à chaque fois en fait. Kwanhee, c’était le roi de l’incruste. C’était comme ça qu’on faisait après tout. Pour le gamin débarquer de Busan sans ami ni parent, infiltrer des soirées auxquelles il n’était pas convié avait été le moyen le plus sûr de rencontre du monde. Beaucoup de monde. Ces visages qui l’entouraient, ces sons qui l'étourdissaient, et le parfum amer de l’alcool, il les connaissait tous par cœur. Ces anonymes enivrés, le choc des bouteilles de bières, le tambour électronique de la musique qui remplit la salle. C’était devenu son quotidien, aussi lassant que toutes les routines, et qu’il cassait à coup de cocktail bon marché, le genre de mélange sucre-alcool qu’on voudrait faire passer pour de la sangria. Il n’a besoin de rien d’autre pour se casser la tête. Pas qu’il aimait nécessairement être ivre, en fait, il aimait ça de moins en mois. Enchainer les beuveries avait fini par lui donner une bien piètre image, y compris à ses propres yeux. Le brun n’avait pas envie d’être pris pour un pochetron. C’était un fait néanmoins, il aimait la fête, il aimait la liberté que le procurait cette semi-conscience. Il fuit le silence de son lit, parce qu’il détestait la nuit, il détestait être tout seul. Slalomant entre les corps, écœuré par la moiteur de l’air, il se dirigea vers la cuisine, saluant çà et là les quelques connaissances qu’il repérait dans la foule. Il tenait entre ses mains deux bouteilles d’alcool qu’il avait pris soin du ramener en sortant de son travail. La liqueur, ce n’était pas ce qu’il manquait au combini, et l’étudiant savait que ce genre de soirée n’avaient de sens que si chacun y mettait du sien. Pénétrant dans la cuisine, où l’air était plus respirable, il se dirigea vers le comptoir pour y déposer sa contribution, avisant alors une jeune femme, affairée sur le plan de travail. Curieux, il coula un regard vers la bière qu’elle tenait entre ses mains, devinant qu’elle cherchait un ouvre-bouteille. Soupirant, il ouvrit le frigo, tirant lui-même une bouteille, avant de se diriger vers elle. Elle est plutôt jolie vue de profil, très jolie même. D’un geste habitué, il calle la capsule de sa boisson sur le plan de travail, et lui assène deux coups secs de sa paume, faisant sauter sans mal le bouchon. Laissant la bière mousser joyeusement, Kwanhee la tendit à la brune. « Tiens, prend celle-ci. » Indiqua-t-il en lui chipant la sienne pour réitérer l’opération. Les deux bouteilles ouvertes, il tendit la sienne vers la jeune femme, lui proposant de trinquer. « A la tienne ? T’es venue toute seule ? » Y avait une pointe d’espoir dans sa voix, un semblant d’impatience aussi. Ses joues étaient devenues un peu rose, comme à chaque fois qu’il s’adressait à une fille. Mais elle est jolie, c’était ce qu’il pensait Kwanhee, alors il essayait, comme à chaque fois. Parce qui ne tente rien n’a rien, comme on dit. Et quoi que mieux pour nouer un lien que de la sauver de la soif.
Roses are red, violets are blue
FEAT LEE MI RAN
Il n’aurait pas dû être ici. Comme à chaque fois en fait. Kwanhee, c’était le roi de l’incruste. C’était comme ça qu’on faisait après tout. Pour le gamin débarquer de Busan sans ami ni parent, infiltrer des soirées auxquelles il n’était pas convié avait été le moyen le plus sûr de rencontre du monde. Beaucoup de monde. Ces visages qui l’entouraient, ces sons qui l'étourdissaient, et le parfum amer de l’alcool, il les connaissait tous par cœur. Ces anonymes enivrés, le choc des bouteilles de bières, le tambour électronique de la musique qui remplit la salle. C’était devenu son quotidien, aussi lassant que toutes les routines, et qu’il cassait à coup de cocktail bon marché, le genre de mélange sucre-alcool qu’on voudrait faire passer pour de la sangria. Il n’a besoin de rien d’autre pour se casser la tête. Pas qu’il aimait nécessairement être ivre, en fait, il aimait ça de moins en mois. Enchainer les beuveries avait fini par lui donner une bien piètre image, y compris à ses propres yeux. Le brun n’avait pas envie d’être pris pour un pochetron. C’était un fait néanmoins, il aimait la fête, il aimait la liberté que le procurait cette semi-conscience. Il fuit le silence de son lit, parce qu’il détestait la nuit, il détestait être tout seul. Slalomant entre les corps, écœuré par la moiteur de l’air, il se dirigea vers la cuisine, saluant çà et là les quelques connaissances qu’il repérait dans la foule. Il tenait entre ses mains deux bouteilles d’alcool qu’il avait pris soin du ramener en sortant de son travail. La liqueur, ce n’était pas ce qu’il manquait au combini, et l’étudiant savait que ce genre de soirée n’avaient de sens que si chacun y mettait du sien. Pénétrant dans la cuisine, où l’air était plus respirable, il se dirigea vers le comptoir pour y déposer sa contribution, avisant alors une jeune femme, affairée sur le plan de travail. Curieux, il coula un regard vers la bière qu’elle tenait entre ses mains, devinant qu’elle cherchait un ouvre-bouteille. Soupirant, il ouvrit le frigo, tirant lui-même une bouteille, avant de se diriger vers elle. Elle est plutôt jolie vue de profil, très jolie même. D’un geste habitué, il calle la capsule de sa boisson sur le plan de travail, et lui assène deux coups secs de sa paume, faisant sauter sans mal le bouchon. Laissant la bière mousser joyeusement, Kwanhee la tendit à la brune. « Tiens, prend celle-ci. » Indiqua-t-il en lui chipant la sienne pour réitérer l’opération. Les deux bouteilles ouvertes, il tendit la sienne vers la jeune femme, lui proposant de trinquer. « A la tienne ? T’es venue toute seule ? » Y avait une pointe d’espoir dans sa voix, un semblant d’impatience aussi. Ses joues étaient devenues un peu rose, comme à chaque fois qu’il s’adressait à une fille. Mais elle est jolie, c’était ce qu’il pensait Kwanhee, alors il essayait, comme à chaque fois. Parce qui ne tente rien n’a rien, comme on dit. Et quoi que mieux pour nouer un lien que de la sauver de la soif. Invité
Invité
Re: roses are red, violets are blue ☾ ft. ahn kwan hee | Jeu 4 Mai - 21:08
Elle est vraiment débrouillarde, elle ne se laissera pas abattre si facilement. Elle demandera un décapsuleur à quelqu’un et si personne ne trouve à répondre à sa demande, elle tentera d’ouvrir la bouteille par elle-même, de la meilleure façon qu’elle connaisse, et qu’on lui reproche aussi souvent, en y mettant un peu de sa force (parce que Mi Ran elle ne parle pas de violence.) Mais elle est un peu fatiguée ce soir. Elle a beaucoup bossé aujourd’hui et le temps qu’elle déconnecte avec son épuisante journée pour se plonger entièrement dans le bain du weekend, elle trouve ses réflexes et ses temps de réaction un peu diminués. La bouteille lui échappe des mains. Très vite, elle est remplacée par une bière ouverte dont le goulot mousse encore un peu, du peu de délicatesse qu’on aurait mis à l’ouvrir. Elle a ce sourire un peu bête sur les lèvres, quoi qu’elle n’y comprenne pas grande chose avant de relever la tête et de tomber nez à nez avec ce garçon. « Merci. » Elle se penche à l’avant, très brièvement avant d’arracher deux sopalins, le premier pour essayer sa bière (on ne change pas une maniaque de l’ordre), le second qu’elle lui tend pour s’essuyer au besoin. « A la tienne ! » Elle se retrouve à trinquer avec un parfait inconnu, sa bière contre la sienne faisant tinter les deux verres dans un léger son grave qui se marie à merveille avec l’ambiance de ce soir. Le preux chevalier de la capsule. « Mes amis ont commencé sans moi. Si je veux les rattraper, il me faudra bien plus qu’une bière à leur niveau ! » Elle sourit et désigne d’un coup de la tête la grande porte qui sépare la cuisine du salon. Il a eu la gentillesse de lui prêter main forte alors qu’elle ne lui avait rien demandé. Plutôt que de prendre la fuite et rejoindre son groupe, Mi Ran recule d’un pas et vient s’adosser contre le plan de travail. Bien plus qu’une bière, dit-elle, pourtant elle est loin de se laisser porter par le mouvement d’ivresse générale qui se répand autour d’eux. Ça lui arrive de temps en temps. Mais pas ce soir. « Tu viens de Busan, non ? » Elle fronce les sourcils, légèrement intéressée par ces sonorités chantantes et familières qu’elle entend chez lui. Les accents se gomment mais ne s’effacent jamais.
Roses are red, violets are blue
kwan hee ♡ mi ran
Elle est vraiment débrouillarde, elle ne se laissera pas abattre si facilement. Elle demandera un décapsuleur à quelqu’un et si personne ne trouve à répondre à sa demande, elle tentera d’ouvrir la bouteille par elle-même, de la meilleure façon qu’elle connaisse, et qu’on lui reproche aussi souvent, en y mettant un peu de sa force (parce que Mi Ran elle ne parle pas de violence.) Mais elle est un peu fatiguée ce soir. Elle a beaucoup bossé aujourd’hui et le temps qu’elle déconnecte avec son épuisante journée pour se plonger entièrement dans le bain du weekend, elle trouve ses réflexes et ses temps de réaction un peu diminués. La bouteille lui échappe des mains. Très vite, elle est remplacée par une bière ouverte dont le goulot mousse encore un peu, du peu de délicatesse qu’on aurait mis à l’ouvrir. Elle a ce sourire un peu bête sur les lèvres, quoi qu’elle n’y comprenne pas grande chose avant de relever la tête et de tomber nez à nez avec ce garçon. « Merci. » Elle se penche à l’avant, très brièvement avant d’arracher deux sopalins, le premier pour essayer sa bière (on ne change pas une maniaque de l’ordre), le second qu’elle lui tend pour s’essuyer au besoin. « A la tienne ! » Elle se retrouve à trinquer avec un parfait inconnu, sa bière contre la sienne faisant tinter les deux verres dans un léger son grave qui se marie à merveille avec l’ambiance de ce soir. Le preux chevalier de la capsule. « Mes amis ont commencé sans moi. Si je veux les rattraper, il me faudra bien plus qu’une bière à leur niveau ! » Elle sourit et désigne d’un coup de la tête la grande porte qui sépare la cuisine du salon. Il a eu la gentillesse de lui prêter main forte alors qu’elle ne lui avait rien demandé. Plutôt que de prendre la fuite et rejoindre son groupe, Mi Ran recule d’un pas et vient s’adosser contre le plan de travail. Bien plus qu’une bière, dit-elle, pourtant elle est loin de se laisser porter par le mouvement d’ivresse générale qui se répand autour d’eux. Ça lui arrive de temps en temps. Mais pas ce soir. « Tu viens de Busan, non ? » Elle fronce les sourcils, légèrement intéressée par ces sonorités chantantes et familières qu’elle entend chez lui. Les accents se gomment mais ne s’effacent jamais.Invité
Invité
Re: roses are red, violets are blue ☾ ft. ahn kwan hee | Dim 7 Mai - 14:12 La bière moussait entre ses doigts, les rendant vaguement collant. Le brun haussa les épaules, trop concentré sur le visage de la jeune femme, face à lui. Il espérait silencieusement qu’elle ne s’éclipserait pas, un simple merci au bout des lèvres. Egoïstement, il n’aimait pas l’idée de rendre service sans un minimum de conversation. C’était très viscéral pour le jeune homme, mais après une journée à jouer le vendeur impersonnel derrière une caisse de supérette, il avait besoin de parler, qu’on le regarde dans les yeux plutôt que de fixer ses mains, la monnaie qu’il rendait. Alors il laissa un sourire étirer son visage lorsqu’elle répondit en tendant la bouteille vers lui pour trinquer, proposant par la même un morceau d’essuie-tout. Le Gumiho choqua sa bière à la sienne dans un son clair, avalant une gorgée amère et rafraichissante avant de s’essuyer les paumes. « Merci. » Répéta Kwanhee en posant le papier sur le plan de travail. La jeune fille est toujours là, et ça le soulagea un peu. Il avait cette espèce de maladresse palpable qui faisait généralement fuir la gente féminine avant qu’il n’ouvre la bouche. C’était un lourdeau Kwanhee, un gamin un peu gauche, un adolescent perpétuel qui ne comprenait jamais rien aux meufs. « Je suppose que tu auras encore besoin de moi alors ? » Fit-il en souriant, coulant un regard vers elle en prenant une nouvelle rasade de bière, soudain pressé de se soûler lui aussi. Presser d’effacer sa gêne et de la diluer dans l’alcool. « Je compte rester ici encore un peu, alors si tu as besoin du décapsuleur humain, n’hésite pas. » Il rit, joignant ses mots d’un clin d’œil. Elle demanda s’il était de Busan, ce qui surpris le jeune homme. Kwanhee avait fait des efforts pour effacer son satoori au profit de l’accent aseptisé de Séoul. Mais il fallait croire que même après 3 ans, si lui ne semblait plus l’entendre, il perçait encore. « Ça s’entend tant que ça ? » Il eut une moue désabusée. « En effet, j’ai grandi à Busan. Et toi ? C’est indiscret si je te demande d’où tu viens ? » Elle était plutôt charmante, elle lui plaisait bien du moins. Le genre de coup de cœur qu’il avait à chaque soirée ou presque, ces filles qui parlaient facilement sans être ivre – il détestait discuter avec les nanas trop pleines. « Moi c’est Kwanhee au fait. Ahn Kwanhee. Ravi de te connaitre. »
Roses are red, violets are blue
FEAT LEE MI RAN
La bière moussait entre ses doigts, les rendant vaguement collant. Le brun haussa les épaules, trop concentré sur le visage de la jeune femme, face à lui. Il espérait silencieusement qu’elle ne s’éclipserait pas, un simple merci au bout des lèvres. Egoïstement, il n’aimait pas l’idée de rendre service sans un minimum de conversation. C’était très viscéral pour le jeune homme, mais après une journée à jouer le vendeur impersonnel derrière une caisse de supérette, il avait besoin de parler, qu’on le regarde dans les yeux plutôt que de fixer ses mains, la monnaie qu’il rendait. Alors il laissa un sourire étirer son visage lorsqu’elle répondit en tendant la bouteille vers lui pour trinquer, proposant par la même un morceau d’essuie-tout. Le Gumiho choqua sa bière à la sienne dans un son clair, avalant une gorgée amère et rafraichissante avant de s’essuyer les paumes. « Merci. » Répéta Kwanhee en posant le papier sur le plan de travail. La jeune fille est toujours là, et ça le soulagea un peu. Il avait cette espèce de maladresse palpable qui faisait généralement fuir la gente féminine avant qu’il n’ouvre la bouche. C’était un lourdeau Kwanhee, un gamin un peu gauche, un adolescent perpétuel qui ne comprenait jamais rien aux meufs. « Je suppose que tu auras encore besoin de moi alors ? » Fit-il en souriant, coulant un regard vers elle en prenant une nouvelle rasade de bière, soudain pressé de se soûler lui aussi. Presser d’effacer sa gêne et de la diluer dans l’alcool. « Je compte rester ici encore un peu, alors si tu as besoin du décapsuleur humain, n’hésite pas. » Il rit, joignant ses mots d’un clin d’œil. Elle demanda s’il était de Busan, ce qui surpris le jeune homme. Kwanhee avait fait des efforts pour effacer son satoori au profit de l’accent aseptisé de Séoul. Mais il fallait croire que même après 3 ans, si lui ne semblait plus l’entendre, il perçait encore. « Ça s’entend tant que ça ? » Il eut une moue désabusée. « En effet, j’ai grandi à Busan. Et toi ? C’est indiscret si je te demande d’où tu viens ? » Elle était plutôt charmante, elle lui plaisait bien du moins. Le genre de coup de cœur qu’il avait à chaque soirée ou presque, ces filles qui parlaient facilement sans être ivre – il détestait discuter avec les nanas trop pleines. « Moi c’est Kwanhee au fait. Ahn Kwanhee. Ravi de te connaitre. »Invité
Invité
Re: roses are red, violets are blue ☾ ft. ahn kwan hee | Mer 10 Mai - 21:24
Elle sourit. « Ca dépend. As-tu d’autres compétences ? Je ne resterai peut-être pas à la bière toute la soirée et les cocktails sucrés sont de loin ce que je préfère. » Elle le fixe de son œil espiègle, puis hausse les épaules d’un air résigné, presque dramatiquement meurtri. « Mais on me dit assez mauvaise dans une cuisine et je ne sais vraiment pas pourquoi... » Elle fait l’innocente tant qu’elle peut, ce garçon devrait tout simplement décliner l’offre et s’en tenir à son titre premier avant de se carapater pour de bon. Mi Ran descend doucement sa bière, son index tapotant sur le goulot de la bouteille d’un air distrait tandis qu’elle réfléchit à ce petit quelque chose chez lui qui la rend un peu nostalgique. Quand enfin elle met le doigt dessus, elle perd l’enchantement de son interlocuteur et déchante à son tour. « Non, non, pas du tout ! » Elle fait de grands gestes avec ses mains au risque de le vexer, la déception dans le fond de sa voix l’incitant à se justifier malgré elle. « Je suis de Busan moi aussi ! J’en viens même à mélanger les deux dialectes quand je fais n’importe quoi. » Elle acquiesce non sans baisser les yeux à la soudaine confidence. C’est bien le vieux caprice de l’étudiant qui veut s’intégrer ! A peine une semaine à l’université que son père s’inquiétait qu’elle prenne de la drogue vu les efforts encore peu payant qu’elle mettait pour adopter le dialecte décidément plus glamour de Séoul. « Alors tu vois, ce n’est pas si indiscret. J’étais au lycée Dong-Pusan, ani… je ne sais pas pourquoi je te dis ça. » Elle lève les yeux au ciel en se disant que c’est elle qui devrait surveiller son flot de paroles. C’est souvent comme ça, mais ça l’est encore plus lorsqu’elle rencontre quelqu’un de sa ville natale. D’ailleurs, le jeune homme s’appelle Ahn Kwan Hee. Une aubaine qu’il pense aux présentations même si vu ses antécédents, il serait plus confortable qu’il le lui répète cinq ou six fois dans la soirée pour espérer d’elle qu’elle s’en souvienne d’ici une heure. « Alors ce n’est plus l’homme décapsuleur ? Tu sais, j’aurais vraiment pu m’y faire ! » Elle tâchera de ne pas l’oublier. « Enchantée, Kwan Hee. Je suis Lee Mi Ran ! Tu n’es pas venu accompagné ? » Elle penche doucement la tête sur le côté. Le timing est peut-être mauvais mais loin d’elle l’idée d’y jeter là une quelconque ligne de drague.
Roses are red, violets are blue
kwan hee ♡ mi ran
Elle sourit. « Ca dépend. As-tu d’autres compétences ? Je ne resterai peut-être pas à la bière toute la soirée et les cocktails sucrés sont de loin ce que je préfère. » Elle le fixe de son œil espiègle, puis hausse les épaules d’un air résigné, presque dramatiquement meurtri. « Mais on me dit assez mauvaise dans une cuisine et je ne sais vraiment pas pourquoi... » Elle fait l’innocente tant qu’elle peut, ce garçon devrait tout simplement décliner l’offre et s’en tenir à son titre premier avant de se carapater pour de bon. Mi Ran descend doucement sa bière, son index tapotant sur le goulot de la bouteille d’un air distrait tandis qu’elle réfléchit à ce petit quelque chose chez lui qui la rend un peu nostalgique. Quand enfin elle met le doigt dessus, elle perd l’enchantement de son interlocuteur et déchante à son tour. « Non, non, pas du tout ! » Elle fait de grands gestes avec ses mains au risque de le vexer, la déception dans le fond de sa voix l’incitant à se justifier malgré elle. « Je suis de Busan moi aussi ! J’en viens même à mélanger les deux dialectes quand je fais n’importe quoi. » Elle acquiesce non sans baisser les yeux à la soudaine confidence. C’est bien le vieux caprice de l’étudiant qui veut s’intégrer ! A peine une semaine à l’université que son père s’inquiétait qu’elle prenne de la drogue vu les efforts encore peu payant qu’elle mettait pour adopter le dialecte décidément plus glamour de Séoul. « Alors tu vois, ce n’est pas si indiscret. J’étais au lycée Dong-Pusan, ani… je ne sais pas pourquoi je te dis ça. » Elle lève les yeux au ciel en se disant que c’est elle qui devrait surveiller son flot de paroles. C’est souvent comme ça, mais ça l’est encore plus lorsqu’elle rencontre quelqu’un de sa ville natale. D’ailleurs, le jeune homme s’appelle Ahn Kwan Hee. Une aubaine qu’il pense aux présentations même si vu ses antécédents, il serait plus confortable qu’il le lui répète cinq ou six fois dans la soirée pour espérer d’elle qu’elle s’en souvienne d’ici une heure. « Alors ce n’est plus l’homme décapsuleur ? Tu sais, j’aurais vraiment pu m’y faire ! » Elle tâchera de ne pas l’oublier. « Enchantée, Kwan Hee. Je suis Lee Mi Ran ! Tu n’es pas venu accompagné ? » Elle penche doucement la tête sur le côté. Le timing est peut-être mauvais mais loin d’elle l’idée d’y jeter là une quelconque ligne de drague.Contenu sponsorisé