CE SOIR ON VA PECHO + Yoon Hana
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CE SOIR ON VA PECHO + Yoon Hana | Dim 23 Avr - 21:48 Citer EditerSupprimer
CE SOIR ON VA PECHO
FEAT YOON HANA
C’était différent de ce qu’il avait l’habitude de voir. Kwanhee n’était pas nécessairement un coutumier de ce genre de soirée où l’on dansait et on commençait à boire tard. Il patientait devant l’entrée, les mots d’Hana résonnant dans son esprit lorsqu’elle lui avait donné rendez-vous à cette fameuse fête à laquelle il n’aurait pas pensé aller. Nerveux comme jamais, il s’était pointé une demi-heure avant, les jambes tremblantes et le cœur battant. C’était la première fois de sa vie qu’il allait sortir avec une femme qui n’était pas son amie, ni son Sam, mais bien sa cavalière. Enivré par les néons et le son qui s’échappait de l’intérieur, il patientait, pianotant comme toujours sur son avant-bras, en rythme avec la musique. Il était impatient, terrifié, galvanisé d’avoir finalement conquis le cœur d’une femme après 20 ans de solitude.
Et elle n’était pas n’importe Hana. La plus sexy des cheerleaders, la plus froide, la plus populaire. Du moins c’était son point de vue de puceau en football. Et surtout, elle était belle, infiniment belle. Il ne rêvait plus que de ses lèvres et de ses courbes depuis qu’elle l’avait abordé au premier entrainement – et ce malgré ses performances mitigées. Ça ne faisait aucun doute, elle avait eu un coup de foudre pour lui. Kwanhee le savait, c’était la femme de sa vie. Il se voyait déjà se confesser, l’embrasser à la fin de cette soirée, la ramener avec galanterie sur ses épaules ciselées. Il voulait lui plaire, tellement désespérément, être l’homme qu’elle attendait qu’il soit. Lorsqu’elle arriva enfin, le Gumiho se précipita vers elle, un large sourire aux lèvres, et il lui proposa son bras immédiatement. « Bonsoir ! Je t’attendais ! » Indiqua-t-il en la suivant à l’intérieur.
Il faisait le fier Kwanhee, au bras de sa belle, surplombant dignement Hana. Il avait beau se répéter que c’était arrogant, il ne pouvait que les trouver beaux ensembles. C’était un fait, elle était radieuse, et se promener en compagnie d’une si jolie femme était pour le jeune brun une bénédiction. Oui, il admirait sa compagne, et mesurait sa chance de l’avoir à ses côtés. Le jeune homme était encore sonné par la tournure qu’avait pris les événements. Depuis qu’il s’était inscrit dans l’équipe de foot à la rentrée, tout s’était accéléré. Il ne s’attendait clairement pas à ce qu’une fille comme elle ne lui propose à lui d’être son cavalier pour une soirée, dès le premier entrainement. Lui qui n’avait jamais fait de sport de sa vie, s’il avait su que ça permettait de pécho si facilement, il se serait lancé plus tôt.
Droit comme un i, le bras fermement noué à celui d’Hana, le couple déambulait dans la soirée. Assourdit par la musique tapageuse, Kwanhee la guida vers le bar, saluant de loin Jayden le pd qui le regardait avec envie et jalousie. « Je peux t’offrir à boire Hana-noona ? » Demanda-t-il timidement, faisant signe au barman de servir à la demoiselle ce qui lui ferait plaisir. Il n’avait jamais été en soirée accompagné, et il se demandait jusqu’à quel point il pouvait boire pour rester respectable. Il comptait bien se montrer à la hauteur de sa monture – pardon, sa cavalière.
Et elle n’était pas n’importe Hana. La plus sexy des cheerleaders, la plus froide, la plus populaire. Du moins c’était son point de vue de puceau en football. Et surtout, elle était belle, infiniment belle. Il ne rêvait plus que de ses lèvres et de ses courbes depuis qu’elle l’avait abordé au premier entrainement – et ce malgré ses performances mitigées. Ça ne faisait aucun doute, elle avait eu un coup de foudre pour lui. Kwanhee le savait, c’était la femme de sa vie. Il se voyait déjà se confesser, l’embrasser à la fin de cette soirée, la ramener avec galanterie sur ses épaules ciselées. Il voulait lui plaire, tellement désespérément, être l’homme qu’elle attendait qu’il soit. Lorsqu’elle arriva enfin, le Gumiho se précipita vers elle, un large sourire aux lèvres, et il lui proposa son bras immédiatement. « Bonsoir ! Je t’attendais ! » Indiqua-t-il en la suivant à l’intérieur.
Il faisait le fier Kwanhee, au bras de sa belle, surplombant dignement Hana. Il avait beau se répéter que c’était arrogant, il ne pouvait que les trouver beaux ensembles. C’était un fait, elle était radieuse, et se promener en compagnie d’une si jolie femme était pour le jeune brun une bénédiction. Oui, il admirait sa compagne, et mesurait sa chance de l’avoir à ses côtés. Le jeune homme était encore sonné par la tournure qu’avait pris les événements. Depuis qu’il s’était inscrit dans l’équipe de foot à la rentrée, tout s’était accéléré. Il ne s’attendait clairement pas à ce qu’une fille comme elle ne lui propose à lui d’être son cavalier pour une soirée, dès le premier entrainement. Lui qui n’avait jamais fait de sport de sa vie, s’il avait su que ça permettait de pécho si facilement, il se serait lancé plus tôt.
Droit comme un i, le bras fermement noué à celui d’Hana, le couple déambulait dans la soirée. Assourdit par la musique tapageuse, Kwanhee la guida vers le bar, saluant de loin Jayden le pd qui le regardait avec envie et jalousie. « Je peux t’offrir à boire Hana-noona ? » Demanda-t-il timidement, faisant signe au barman de servir à la demoiselle ce qui lui ferait plaisir. Il n’avait jamais été en soirée accompagné, et il se demandait jusqu’à quel point il pouvait boire pour rester respectable. Il comptait bien se montrer à la hauteur de sa monture – pardon, sa cavalière.
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Re: CE SOIR ON VA PECHO + Yoon Hana | Jeu 27 Avr - 22:08 Citer EditerSupprimer
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Elle a une réputation à tenir Hana – Hana la belle, la populaire, pas forcément appréciée, au moins crainte, pas forcément aimée, au moins admirée. Admirée de loin, jalousée aussi, la rose qui pique, la rose qui mord, crache, attaque. Celle qui ce soir-là a décidé d’accorder ses faveurs à Kwan Hee, le footballeur. Il est grand Kwanhee, pas forcément moche – pas très connu non plus, mais il a le mérite de dégager quelque chose. Et puis elle le sait Hana, avec lui, elle a rien à craindre ; comme son chien, il ne la touchera que si elle le souhaite, que si elle le laisse faire. Car il est obéissant Kwanhee, peut-être bien élevé aussi, sûrement beaucoup trop enfantin également. Et même s’il l’exaspère parfois, le gamin, si innocent, bien trop agité, même si sa pureté l’écœure parfois, fait rugir son cœur de cette jalousie qui suinte de la moindre parcelle de son âme, elle sait néanmoins qu’avec lui elle ne craint pas. Que contrairement à bien d’autre il n’est ni malintentionné, ni mauvais ; peut-être même serait-il gentil.
Dans tous les cas, c’est lui qu’elle a préféré parmi tant d’autres.
Alors ils paradent, elle et son regard de glace, posture de reine, léger sourire sur ses lèvres peinturlurées. « Je peux t’offrir à boire Hana-noona ? » « Oui, tu peux. » Elle accepte, de bonne grâce, se retient de lui demander une boisson corsée, opte pour une plus légère, elle qui pourtant ne vit qu’au contact de l’alcool, quand le liquide amer parcourt ses veines – elle et cette addiction qui lui dévore les entrailles, maltraite son âme fatiguée. Elle dont la gorge s’humidifie à la vision du verre qui s’approche. Et pourtant elle détourne les prunelles, les laisse parcourir l’endroit, survoler les visages. Et le sourcil qui s’arque, menton qui se lève en direction de l’inconnu à l’air perdu. « Qui est-ce ? Et pourquoi est-ce qu’il arrête pas de nous regarder ? » Nouveau sourire, un peu plus malin celui-là, sûrement plus charmeur également, regard en coin en direction de son cavalier. Et puis elle tend la main, attrape son verre. Elle en aura besoin de l’alcool Hana, elle le sait – pour tenir, ne pas se laisser dévorer dans cette eau infestée de requins. Et accepter sans montrer les crocs la présence de cet homme qu’elle n’exècre pas, dont le moindre contact fait pourtant bondir son cœur. Pas de désir ni de bonheur, plutôt de peur – princesse terrifiée à l’idée de se faire toucher par un homme. Reine qui n’en montre pourtant rien, arbore cet air si fier, air qui lui permet de se draper dans sa dignité, lui fait pourtant perdre son humanité. « J’espère que t’as une bonne descente Kwanhee. » Remarque innocente, plaisanterie dissimulée – et pourtant le besoin de ne pas se faire humilier par lui, ni devoir le ramener titubant. « Allez viens, il faut que j’te présente des gens. Elles vont toutes mourir de jalousie. » Elle tente le clin d’œil cette fois, le compliment aussi, complicité camouflée, surtout pour jouer la comédie, lui faire plaisir aussi – chien heureux ne se rebellera point contre son maître. Et c’est après une première gorgée qu’elle l’amène jusqu’à un petit groupe à qui elle présente sa nouvelle trouvaille, l’arbore comme a bague dorée. Et ses lèvres qui par moment se rapprochent de son oreille à lui, murmures, encouragements chuchotés – mais le regard analysant les autres, s’amusant de leurs réactions. Hana la frigide peut-être pas si frigide que ça ; elle ne veut pas d’une réputation de Marie couche-toi là, préfère être celle qui fait tourner les têtes.
Dans tous les cas, c’est lui qu’elle a préféré parmi tant d’autres.
Alors ils paradent, elle et son regard de glace, posture de reine, léger sourire sur ses lèvres peinturlurées. « Je peux t’offrir à boire Hana-noona ? » « Oui, tu peux. » Elle accepte, de bonne grâce, se retient de lui demander une boisson corsée, opte pour une plus légère, elle qui pourtant ne vit qu’au contact de l’alcool, quand le liquide amer parcourt ses veines – elle et cette addiction qui lui dévore les entrailles, maltraite son âme fatiguée. Elle dont la gorge s’humidifie à la vision du verre qui s’approche. Et pourtant elle détourne les prunelles, les laisse parcourir l’endroit, survoler les visages. Et le sourcil qui s’arque, menton qui se lève en direction de l’inconnu à l’air perdu. « Qui est-ce ? Et pourquoi est-ce qu’il arrête pas de nous regarder ? » Nouveau sourire, un peu plus malin celui-là, sûrement plus charmeur également, regard en coin en direction de son cavalier. Et puis elle tend la main, attrape son verre. Elle en aura besoin de l’alcool Hana, elle le sait – pour tenir, ne pas se laisser dévorer dans cette eau infestée de requins. Et accepter sans montrer les crocs la présence de cet homme qu’elle n’exècre pas, dont le moindre contact fait pourtant bondir son cœur. Pas de désir ni de bonheur, plutôt de peur – princesse terrifiée à l’idée de se faire toucher par un homme. Reine qui n’en montre pourtant rien, arbore cet air si fier, air qui lui permet de se draper dans sa dignité, lui fait pourtant perdre son humanité. « J’espère que t’as une bonne descente Kwanhee. » Remarque innocente, plaisanterie dissimulée – et pourtant le besoin de ne pas se faire humilier par lui, ni devoir le ramener titubant. « Allez viens, il faut que j’te présente des gens. Elles vont toutes mourir de jalousie. » Elle tente le clin d’œil cette fois, le compliment aussi, complicité camouflée, surtout pour jouer la comédie, lui faire plaisir aussi – chien heureux ne se rebellera point contre son maître. Et c’est après une première gorgée qu’elle l’amène jusqu’à un petit groupe à qui elle présente sa nouvelle trouvaille, l’arbore comme a bague dorée. Et ses lèvres qui par moment se rapprochent de son oreille à lui, murmures, encouragements chuchotés – mais le regard analysant les autres, s’amusant de leurs réactions. Hana la frigide peut-être pas si frigide que ça ; elle ne veut pas d’une réputation de Marie couche-toi là, préfère être celle qui fait tourner les têtes.
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Re: CE SOIR ON VA PECHO + Yoon Hana | Jeu 27 Avr - 22:42 Citer EditerSupprimer
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Encouragé par l’accord qu’elle lui donne, Kwanhee s’avança vers le bar, galant, stressé à l’idée de ne pas être à la hauteur. Observant les gestes habiles du barman, il sursauta en prenant conscience qu’il n’accordait plus assez d’attention à sa belle. Gêné, le brun se tourna vers elle, dévorant une nouvelle fois des yeux ses traits fins, son bras autour du sien, le grain blanc de sa peau. Il n’en revenait vraiment pas, cherchant encore quel dieu avait mis à son bras une si belle fille. Elle avait quelque chose de glacial, de fascinant à la fois. Une aura qui l’empêchait de regarder ailleurs, de voir ces filles banales et insipides qui les entouraient. Hana désigna Jayden, toujours béat devant la paire de boobs qu’il tenait au bout du bras. « C’est Jayden, il est amoureux de moi. Il ne comprend pas que je me maintienne dans mon hétérosexualité… » Répondit Kwanhee, levant délicatement une main vers son visage pour lui cacher la vue de son EX-colocataire. Il avait beau dire, Jayden n’était pas si laid, il ne voulait pas qu’il lui pique sa copine. Jouant le rôle d’œillère, il effleura sa joue pour l’encourager à regarder en sa direction. Il voulait sentir ses prunelles noires sur son épiderme, qu’elle le voit lui, pas Jayden, pas les autres. Egoiste, possessif, le jeune homme voulait exister à ses yeux, tout simplement. Le barman glissa les deux verres pleins sur le zinc, un sourire aimable au bout des lèvres. D’un même geste, ils récupérèrent leurs breuvages, et Kwanhee lui sourit. Une bonne descente, il en avait une en effet. Il tenait certes mal l’alcool sur la longueur, mais cette fois, il ferait un effort. Il n’était pas là pour se soûler après tout, mais pour être un cavalier convenable pour Hana. Il comptait bien se contenir, être en état de la ramener, et non l’inverse. Être irréprochable, comme elle, et non une source de honte. « T’en fais pas pour ça, je vais gérer ! » La mine sérieuse, il lapa quelques gouttes d’alcool sucré avant de la suivre, toujours contre elle, vers un groupe de gens qu’elle tenait visiblement à lui présenter.
Il lui rendit son clin d’œil, un peu maladroit, assez peu habitué à ce genre d’échange complice. Il était un peu handicapé Kwanhee, c’était pas vraiment une habitude d’avoir une femme à son bras. Il se sentait gauche, innocent, aussi sûrement que s’il avait écrit en lettre grasses sur son front qu’il était vierge sur son front. Honteux secret qu’il ne comptait pas avouer à sa belle, ni laisser percevoir par les personnes qui le contemplait, telle une bête de foire. Le brun était un chiot, un adorable chiot au bout d’une laisse de cuir, tenue par une délicieuse maitresse. Son rôle lui convenait, parce qu’il aimait Hana. Même si c’était récent, même sans la connaitre, il l’aimait. C’était un garçon empressé, impatient, à la naïveté sans égale. C’était juste Kwanhee qui ne grandissait pas, à qui on n’avait jamais appris les relations entre les hommes et les femmes. Kwanhee qui ne connait que les films, et le faste fictifs des relations romantiques. Il croyait encore au grand amour, il pensait toujours qu’il ferait de sa première fois le meilleur coup de sa vie, parce que dans les films tout est brûlant, passionné, passionné comme lui. Mais pour l’instant il devait être à la hauteur, un bon petit soldat au bras d’une belle rose rouge. Il s’inclina devant la ronde, riant doucement aux murmures de la jeune femme, savourant son souffle sur son oreille. D’une main aventureuse, il lâcha son bras pour le passer autour de sa taille, souriant en façade, mourant de terreur en cachette. Il ne savait pas quoi faire, alors il essayait. « Noona, je peux te prendre comme ça ? Je veux dire, par la taille. » Souffla-t-il à son oreille, se penchant légèrement. « Noona, je dois leur dire que je suis ton petit ami ? » Questionna-t-il, l’espoir perçant sa voix.
Il lui rendit son clin d’œil, un peu maladroit, assez peu habitué à ce genre d’échange complice. Il était un peu handicapé Kwanhee, c’était pas vraiment une habitude d’avoir une femme à son bras. Il se sentait gauche, innocent, aussi sûrement que s’il avait écrit en lettre grasses sur son front qu’il était vierge sur son front. Honteux secret qu’il ne comptait pas avouer à sa belle, ni laisser percevoir par les personnes qui le contemplait, telle une bête de foire. Le brun était un chiot, un adorable chiot au bout d’une laisse de cuir, tenue par une délicieuse maitresse. Son rôle lui convenait, parce qu’il aimait Hana. Même si c’était récent, même sans la connaitre, il l’aimait. C’était un garçon empressé, impatient, à la naïveté sans égale. C’était juste Kwanhee qui ne grandissait pas, à qui on n’avait jamais appris les relations entre les hommes et les femmes. Kwanhee qui ne connait que les films, et le faste fictifs des relations romantiques. Il croyait encore au grand amour, il pensait toujours qu’il ferait de sa première fois le meilleur coup de sa vie, parce que dans les films tout est brûlant, passionné, passionné comme lui. Mais pour l’instant il devait être à la hauteur, un bon petit soldat au bras d’une belle rose rouge. Il s’inclina devant la ronde, riant doucement aux murmures de la jeune femme, savourant son souffle sur son oreille. D’une main aventureuse, il lâcha son bras pour le passer autour de sa taille, souriant en façade, mourant de terreur en cachette. Il ne savait pas quoi faire, alors il essayait. « Noona, je peux te prendre comme ça ? Je veux dire, par la taille. » Souffla-t-il à son oreille, se penchant légèrement. « Noona, je dois leur dire que je suis ton petit ami ? » Questionna-t-il, l’espoir perçant sa voix.
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Re: CE SOIR ON VA PECHO + Yoon Hana | Sam 29 Avr - 21:32 Citer EditerSupprimer
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Et chaque contact provoque sa répulsion, lui donne envie de s’écarter voire même s’en aller. Elle est dans son élément Hana ici, dans son élément et pourtant pas à l’aise ; parce qu’elle supporte pas ça Hana, se force néanmoins pour garder la face. « C’est Jayden, il est amoureux de moi. Il ne comprend pas que je me maintienne dans mon hétérosexualité… » Elle se contente de arquer un sourcil, ne répond pas – celle pour qui l’homosexualité est contre-nature, celle qui ne comprend pas qu’on puisse l’être ; celle dégoûtée également. Alors elle répond pas Hana, n’en pense néanmoins pas moins. Et quand il lui frôle la joue, elle retient un frisson, un mouvement de recul. Elle aime pas ça Hana, préfère changer de sujet, se détourner aussi, se rapprocher du bar pour s’éloigner de lui, et puis finalement s’en aller tout court, rejoindre une petite bande. Des filles qu’elle connaît, apprécie pas forcément, avec lesquelles se permet pourtant de traîner ; parce qu’elles sont comme elle, parce qu’elle est comme elles, qu’elles viennent du même milieu, ne peuvent s’éviter.
Mais elle regrette presque Hana, d’être venue ici.
Parce qu’elle y arrive de moins en moins, à garder la tête haute. Parce que c’est tout son monde qui s’effondre, comme un château de cartes ; parce que c’est elle-même qui s’effondre, de plus en plus souvent, de plus en plus violemment. Parce qu’elle n’est qu’une princesse déchue Hana, une princesse acculée ; qui lutte avec toute la violence de sa volonté, mais ne parvient plus à se battre. Elle est perdue Hana, elle est damnée Hana – elle est pourrie Hana. « Noona, je peux te prendre comme ça ? Je veux dire, par la taille. » Elle se laisse surprendre, n’en montre pourtant rien, sourit à la ronde, s’écarte légèrement aussi. « Si tu veux. » Elle cède un peu, pas trop, arrive à ses limites, à ce qu’elle peut supporter. Parce que tout lui rappelle lui, que même les effleurements innocents font naître les réminiscence de cet être qu’elle abhorre. Et elle déteste ça Hana, déteste être aussi faible alors elle le cache, le camoufle sous ses sourires, sa fierté, son attitude. Et puis elle fait la forte plus elle se perd Hana, plus elle simule moins elle se reconnaît. « Noona, je dois leur dire que je suis ton petit ami ? » « Non. » C’est chuchoté, ça sort tout seul, ça vient du cœur – elle veut pas, pas maintenant. Elle craint pas qu’il se méprenne, surtout de ce qu’il pourrait faire pour prouver leur relation au monde. « Ah, il faut que je te présente quelqu’un d’autre, » lâche-t-elle, avant de s’éclipser avec lui. Le mensonge qui sort naturellement de sa bouche, presque trop facilement, comme une vérité ; et pourtant l’improvisation la plus totale. « Non mais t’as vu comme elle était fière de son sac ? Une contrefaçon rien de plus. Pathétique. » Et elle lève les yeux au ciel, la vipère au venin acéré qui ne s’arrête jamais de distiller son poison. Parce qu’elle ne sait plus faire que ça Hana. La main dans ses cheveux pour repousser une mèche derrière son oreille, et puis le regard qui se lève, se plante dans le sien. « Viens, on sort. » Et elle avance d’un pas lent, attend qu’il la suive dans sa main.
Ses doigts qui viennent trouver son sac, fouiller l’intérieur, en sortent sans rien. Et le soupir. Privée de sa nicotine, de la fumée empoisonnée pourtant salvatrice, seule capable de calmer les battements effrénés de son cœur. Alors à la place, elle prend une nouvelle gorgée. « Dis, tu aurais pas une cigarette par hasard ? C’est pas dans mes habitudes mais en soirée c’est toujours mieux. » Elle ment toujours, elle qui se parfume et aère ses vêtements pour que l’odeur âcre ne s’imprime pas dessus, elle qui refuse de montrer ses faiblesses, à quel point elle est accroc, à quel point elle est en manque. A quel point elle doit se faire violence pour ne pas laisser ses doigts trembler.
Mais elle regrette presque Hana, d’être venue ici.
Parce qu’elle y arrive de moins en moins, à garder la tête haute. Parce que c’est tout son monde qui s’effondre, comme un château de cartes ; parce que c’est elle-même qui s’effondre, de plus en plus souvent, de plus en plus violemment. Parce qu’elle n’est qu’une princesse déchue Hana, une princesse acculée ; qui lutte avec toute la violence de sa volonté, mais ne parvient plus à se battre. Elle est perdue Hana, elle est damnée Hana – elle est pourrie Hana. « Noona, je peux te prendre comme ça ? Je veux dire, par la taille. » Elle se laisse surprendre, n’en montre pourtant rien, sourit à la ronde, s’écarte légèrement aussi. « Si tu veux. » Elle cède un peu, pas trop, arrive à ses limites, à ce qu’elle peut supporter. Parce que tout lui rappelle lui, que même les effleurements innocents font naître les réminiscence de cet être qu’elle abhorre. Et elle déteste ça Hana, déteste être aussi faible alors elle le cache, le camoufle sous ses sourires, sa fierté, son attitude. Et puis elle fait la forte plus elle se perd Hana, plus elle simule moins elle se reconnaît. « Noona, je dois leur dire que je suis ton petit ami ? » « Non. » C’est chuchoté, ça sort tout seul, ça vient du cœur – elle veut pas, pas maintenant. Elle craint pas qu’il se méprenne, surtout de ce qu’il pourrait faire pour prouver leur relation au monde. « Ah, il faut que je te présente quelqu’un d’autre, » lâche-t-elle, avant de s’éclipser avec lui. Le mensonge qui sort naturellement de sa bouche, presque trop facilement, comme une vérité ; et pourtant l’improvisation la plus totale. « Non mais t’as vu comme elle était fière de son sac ? Une contrefaçon rien de plus. Pathétique. » Et elle lève les yeux au ciel, la vipère au venin acéré qui ne s’arrête jamais de distiller son poison. Parce qu’elle ne sait plus faire que ça Hana. La main dans ses cheveux pour repousser une mèche derrière son oreille, et puis le regard qui se lève, se plante dans le sien. « Viens, on sort. » Et elle avance d’un pas lent, attend qu’il la suive dans sa main.
Ses doigts qui viennent trouver son sac, fouiller l’intérieur, en sortent sans rien. Et le soupir. Privée de sa nicotine, de la fumée empoisonnée pourtant salvatrice, seule capable de calmer les battements effrénés de son cœur. Alors à la place, elle prend une nouvelle gorgée. « Dis, tu aurais pas une cigarette par hasard ? C’est pas dans mes habitudes mais en soirée c’est toujours mieux. » Elle ment toujours, elle qui se parfume et aère ses vêtements pour que l’odeur âcre ne s’imprime pas dessus, elle qui refuse de montrer ses faiblesses, à quel point elle est accroc, à quel point elle est en manque. A quel point elle doit se faire violence pour ne pas laisser ses doigts trembler.
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Re: CE SOIR ON VA PECHO + Yoon Hana | Dim 7 Mai - 13:32 Citer EditerSupprimer
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Il était maladroit Kwanhee, il n’avait jamais emmené une fille en soirée. Il n’avait même jamais emmené une fille nul part. En fait le plus souvent, c’étaient-elles qui le ramenaient, poussant des grognement excédé sous le poids du jeune homme ivre mort. Il n’avait jamais été amoureux, et personne n’avait jamais été amoureux de lui. Et Hana ? Est-ce qu’il l’aimait Hana ? Elle était belle, vraiment belle, tellement qu’il voulait la toucher, et qu’il s’en retenait de peur d’être grossier. Il voulait sentir sa peau sous ses doigts pour s’assurer qu’elle était réelle, et qu’il ne rêvait pas. Finalement, c’était peut-être trop étrange. Peut-être qu’il était tombé au foot. Commotion cérébrale. Tout ceci n’était que l’imaginaire, comme Jayden là au loin. Le brun ne savait pas trop, et il ne voulait pas savoir, ça lui plaisait bien de rêver comme ça. Et puis Hana était tout près, si près qu’il pouvait sentir la chaleur irradier de sa peau. Elle était certainement exclusivement physique cette chaleur. Sa noona était froide, doté de deux orbes inexpressifs, un sourire un peu glacé, sans grand naturel. Il ne le voyait pas vraiment, trop concentré sur son idée de bien se comporter, mais il le percevait quand même, ce fin voile d’embarras qui les recouvrait. Y avait quelque chose de mécanique dans leur manière de bouger, de se presser l’un contre l’autre, à sa main à lui sur sa taille à elle. Une distance qui n’était pas corporel mais presque palpable entre eux. Kwanhee ne comprenait pas. Kwanhee voulait plaire à Hana, autant qu’elle lui plaisait.
Il se renfrogna un peu lorsqu’elle refusa qu’il se prétende petit ami. Comme un gamin à qui on briserait un petit bout de rêve. Comme quand, enfant, on lui apprenait que non, il ne pourrait pas aller au parc d’attraction pour l’anniversaire d’un copain, parce qu’il devait pratiquer son piano. D’avoir trop espéré, le refus était toujours plus brutal. Il se disait qu’il devrait arrêter d’espérer Kwanhee, depuis le temps, la déception avait achevé de fragmenter son cœur en poussière. A quoi il pensait de toute façon. Un peu plus morne tout à coup – parce qu’il se sentait très con, très ridicule – il n’avait pourtant rien souhaité, mais la spontanéité de sa réponse, presque désespérée, l’avait blessé. Il la suivit alors docilement, le bec clos, jetant des grands yeux vers la foule pour retrouver un visage familier, quelqu’un qui le rassurerait un peu, qui lui dirait que c’était normal, que les femmes, ça ne se laissait pas apprivoiser comme ça. Parce qu’il savait vraiment pas Kwanhee, et il voulait pas mal faire, il ne voulait pas blesser Hana. Elle lui parlait, et il écoutait simplement, sans vraiment comprendre, il attendait qu’elle lui présente encore quelqu’un, mais personne ne venait. « Une contrefaçon ? » Il questionnait, un peu curieux. Lui il avait appris à reconnaitre les contrefaçons de piano prestigieux, rien qu’aux sons et aux accords. Les sacs, il n’y connaissait rien, mais il se dit que la jeune femme devait maitriser le sujet pour s’en offusquer. Il se contenta juste de prendre sa main à nouveau, pour la serrer pudiquement dans ses doigts, et ils sortirent ensemble.
L’air était encore froid à l’extérieur, le brun soupire, appréciant le calme ambiant. Elle demanda une cigarette, et il tira machinalement son paquet de la poche de sa veste. Il se disait chaque jour qu’il devrait arrêter maintenant, mais c’était plus fort que lui, la nicotine calmait ses angoisses mieux que tout autre chose, et des angoisses, il en avait beaucoup ces derniers temps. Muet, il tira deux rouleaux de tabac, en tendit un à la jeune femme, et fourra le second entre ses lèvres trop souvent mordillées. Hésitant, il tend le briquet vers elle, l’invitant à porter le bout de sa cigarette sur la flamme pour embraser le papier. Il n’était plus très sûr de ce qu’il pouvait faire ou dire. Alors Kwanhee enflamma lui aussi sa petite barre de poison, et s’imprégna les poumons d’une longue bouffée salvatrice. « Tu trembles, est-ce que ça va ? » Demanda-t-il en posant les yeux sur des mains. « Si tu ne t’amuses pas, ou que tu te sens mal, je peux te ramener tu sais. » Il murmurait presque, parce qu’il sentait son échec poindre bien avant l’aube. Il avait espéré être le cavalier qu’elle attendait, mais sa déficience s’imposait brutalement à ses yeux. « Pourquoi tu as voulu que je t’accompagne ? Je veux dire, pourquoi moi ? » Questionna-t-il en pivotant à demi pour ne pas la regarder, tirant sur sa cigarette pour diluer son malaise dans la fumée âcre.
Il se renfrogna un peu lorsqu’elle refusa qu’il se prétende petit ami. Comme un gamin à qui on briserait un petit bout de rêve. Comme quand, enfant, on lui apprenait que non, il ne pourrait pas aller au parc d’attraction pour l’anniversaire d’un copain, parce qu’il devait pratiquer son piano. D’avoir trop espéré, le refus était toujours plus brutal. Il se disait qu’il devrait arrêter d’espérer Kwanhee, depuis le temps, la déception avait achevé de fragmenter son cœur en poussière. A quoi il pensait de toute façon. Un peu plus morne tout à coup – parce qu’il se sentait très con, très ridicule – il n’avait pourtant rien souhaité, mais la spontanéité de sa réponse, presque désespérée, l’avait blessé. Il la suivit alors docilement, le bec clos, jetant des grands yeux vers la foule pour retrouver un visage familier, quelqu’un qui le rassurerait un peu, qui lui dirait que c’était normal, que les femmes, ça ne se laissait pas apprivoiser comme ça. Parce qu’il savait vraiment pas Kwanhee, et il voulait pas mal faire, il ne voulait pas blesser Hana. Elle lui parlait, et il écoutait simplement, sans vraiment comprendre, il attendait qu’elle lui présente encore quelqu’un, mais personne ne venait. « Une contrefaçon ? » Il questionnait, un peu curieux. Lui il avait appris à reconnaitre les contrefaçons de piano prestigieux, rien qu’aux sons et aux accords. Les sacs, il n’y connaissait rien, mais il se dit que la jeune femme devait maitriser le sujet pour s’en offusquer. Il se contenta juste de prendre sa main à nouveau, pour la serrer pudiquement dans ses doigts, et ils sortirent ensemble.
L’air était encore froid à l’extérieur, le brun soupire, appréciant le calme ambiant. Elle demanda une cigarette, et il tira machinalement son paquet de la poche de sa veste. Il se disait chaque jour qu’il devrait arrêter maintenant, mais c’était plus fort que lui, la nicotine calmait ses angoisses mieux que tout autre chose, et des angoisses, il en avait beaucoup ces derniers temps. Muet, il tira deux rouleaux de tabac, en tendit un à la jeune femme, et fourra le second entre ses lèvres trop souvent mordillées. Hésitant, il tend le briquet vers elle, l’invitant à porter le bout de sa cigarette sur la flamme pour embraser le papier. Il n’était plus très sûr de ce qu’il pouvait faire ou dire. Alors Kwanhee enflamma lui aussi sa petite barre de poison, et s’imprégna les poumons d’une longue bouffée salvatrice. « Tu trembles, est-ce que ça va ? » Demanda-t-il en posant les yeux sur des mains. « Si tu ne t’amuses pas, ou que tu te sens mal, je peux te ramener tu sais. » Il murmurait presque, parce qu’il sentait son échec poindre bien avant l’aube. Il avait espéré être le cavalier qu’elle attendait, mais sa déficience s’imposait brutalement à ses yeux. « Pourquoi tu as voulu que je t’accompagne ? Je veux dire, pourquoi moi ? » Questionna-t-il en pivotant à demi pour ne pas la regarder, tirant sur sa cigarette pour diluer son malaise dans la fumée âcre.
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Re: CE SOIR ON VA PECHO + Yoon Hana | Dim 7 Mai - 23:12 Citer EditerSupprimer
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MACFLY
ce soir on va pécho
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c’est facile pour hana d’être ici. c’est facile pour hana d’évoluer dans cet univers qu’elle connaît tellement, princesse qui se meut dans le luxe et l’opulence, sourire aux lèvres et diamant au doigt. c’est facile pour hana, de faire la conversation, de toiser de haut toutes celles qui ne lui arrivent pas à la hauteur – de mépriser les moins riches et cracher sur les moins bien éduqués, ceux qui n’ont pas une famille comme la sienne, ne viennent pas du même milieu que le sien. c’est facile pour hana, parce qu’elle a grandi comme ça, qu’elle s’est forgée dans les paillettes, sous les compliments de son père, les injonctions à la perfection.
c’est facile pour hana, tout ça.
pourtant, ça l’est de moins en moins.
parce que y a quelque chose qui a changé, là, à l’extérieur. ou ici, à l’intérieur peut-être. parce que c’est pas la même chose, parce que c’est pas pareil ; parce qu’il est rongé, son cœur, elle a pourri, son âme – parce que les hurlements de ses démons l’appellent de plus en plus, de plus en plus fort, de plus en plus loin. parce qu’elle peut pas se contenter de ce qu’elle a, en veut plus. et c’est si dur, de cacher ça au reste du monde, c’est si difficile de camoufler la moindre de ses imperfections, offrir un visage indifférent, les prunelles froides, quand ça brûle dans son être, dans ça flambe dans son corps. alors parfois hana elle s’accorde une petite pause ; parfois hana elle se dit que c’est pas grave, que c’est tant pis, et puis qu’on verra bien. devant lui elle peut se le permettre parce qu’il dira rien – et sinon à qui ? et sinon qui le croira ? alors elle accepte la cigarette, hana, en profite pour délivrer sa main, et puis le laisse l’allumer, et puis tire une taff, savourant la fumée qui pénètre son organisme, fait fondre la peur (et disparaître le manque, un peu). ça lui fait du bien, à hana, petite princesse sont les muscles se détendent sous l’assaut de la substance empoisonnée.
« Tu trembles, est-ce que ça va ? Si tu ne t’amuses pas, ou que tu te sens mal, je peux te ramener tu sais. » « Je veux rester. » C’est simple, court, sans appel. elle veut pas partir hana, elle veut pas fuir hana – craint déjà les ragots qu’on pourrait raconter sur elle, les mauvaises langues qui tournent et propagent le venin. alors elle veut rester hana, rester et se battre, rester et garder la face ; parce que c’est tout ce qu’il lui reste. « Et j’ai juste froid. » Mensonge éhonté qu’elle formule pourtant sans sourciller. Elle est habituée, après tout, elle qui ne dévoile jamais ses sentiments, jamais ses émotions (elle qui ne les dévoile plus, en tout cas). elle a une réputation à tenir hana, et trop de secrets à conserver. « Pourquoi tu as voulu que je t’accompagne ? Je veux dire, pourquoi moi ? » elle tire une nouvelle bouffée, laisse lentement la fumée s’échapper d’entre ses lèvres, forme de petits ronds qui disparaissent bien vite. « parce que je voulais que ce soit toi. » demi-vérité, le regard fié sur la cendre qu’elle fait tomber à leurs pieds. « les filles parlent de toi parfois dans les vestiaires. » demi-vérité, encore une fois, pour celle dont les oreilles traînent sans cesse, se mêlent pourtant rarement aux conversation en-dehors de son lieu de confort. une nouvelle taff, le regard qui se perd un peu dans le ciel, avant de le retrouver lui. « et puis on va bien ensemble non ? » elle laisse un sourire jouer avec ses lèvres, les relever doucement, délicatement. elle a senti, hana, le douce dans sa question, dans son intonation. elle l’a senti hana, ne veut pas le perdre – le manque d’envie, peut-être, de devoir chercher quelqu’un d’autre. le risque de ne jamais trouver mieux également. de toujours tomber sur pire, surtout. et puis aussi, n’est-ce pas vrai, qu’ils vont bien ensemble ? « promets-moi juste que tu refuseras kwan hee, hein ? » nouvelle latte, la cigarette qui se consume bien trop rapidement à son goût. « si une autre fille t’invite, où que ce soit, tu diras non d’accord ? » parce qu’elle a une réputation à tenir, parce que maintenant qu’il a été vu en sa compagnie, il ne peut pas fréquenter les autres – parce qu’il a accepté, accepté de lui appartenir.
c’est facile pour hana, tout ça.
pourtant, ça l’est de moins en moins.
parce que y a quelque chose qui a changé, là, à l’extérieur. ou ici, à l’intérieur peut-être. parce que c’est pas la même chose, parce que c’est pas pareil ; parce qu’il est rongé, son cœur, elle a pourri, son âme – parce que les hurlements de ses démons l’appellent de plus en plus, de plus en plus fort, de plus en plus loin. parce qu’elle peut pas se contenter de ce qu’elle a, en veut plus. et c’est si dur, de cacher ça au reste du monde, c’est si difficile de camoufler la moindre de ses imperfections, offrir un visage indifférent, les prunelles froides, quand ça brûle dans son être, dans ça flambe dans son corps. alors parfois hana elle s’accorde une petite pause ; parfois hana elle se dit que c’est pas grave, que c’est tant pis, et puis qu’on verra bien. devant lui elle peut se le permettre parce qu’il dira rien – et sinon à qui ? et sinon qui le croira ? alors elle accepte la cigarette, hana, en profite pour délivrer sa main, et puis le laisse l’allumer, et puis tire une taff, savourant la fumée qui pénètre son organisme, fait fondre la peur (et disparaître le manque, un peu). ça lui fait du bien, à hana, petite princesse sont les muscles se détendent sous l’assaut de la substance empoisonnée.
« Tu trembles, est-ce que ça va ? Si tu ne t’amuses pas, ou que tu te sens mal, je peux te ramener tu sais. » « Je veux rester. » C’est simple, court, sans appel. elle veut pas partir hana, elle veut pas fuir hana – craint déjà les ragots qu’on pourrait raconter sur elle, les mauvaises langues qui tournent et propagent le venin. alors elle veut rester hana, rester et se battre, rester et garder la face ; parce que c’est tout ce qu’il lui reste. « Et j’ai juste froid. » Mensonge éhonté qu’elle formule pourtant sans sourciller. Elle est habituée, après tout, elle qui ne dévoile jamais ses sentiments, jamais ses émotions (elle qui ne les dévoile plus, en tout cas). elle a une réputation à tenir hana, et trop de secrets à conserver. « Pourquoi tu as voulu que je t’accompagne ? Je veux dire, pourquoi moi ? » elle tire une nouvelle bouffée, laisse lentement la fumée s’échapper d’entre ses lèvres, forme de petits ronds qui disparaissent bien vite. « parce que je voulais que ce soit toi. » demi-vérité, le regard fié sur la cendre qu’elle fait tomber à leurs pieds. « les filles parlent de toi parfois dans les vestiaires. » demi-vérité, encore une fois, pour celle dont les oreilles traînent sans cesse, se mêlent pourtant rarement aux conversation en-dehors de son lieu de confort. une nouvelle taff, le regard qui se perd un peu dans le ciel, avant de le retrouver lui. « et puis on va bien ensemble non ? » elle laisse un sourire jouer avec ses lèvres, les relever doucement, délicatement. elle a senti, hana, le douce dans sa question, dans son intonation. elle l’a senti hana, ne veut pas le perdre – le manque d’envie, peut-être, de devoir chercher quelqu’un d’autre. le risque de ne jamais trouver mieux également. de toujours tomber sur pire, surtout. et puis aussi, n’est-ce pas vrai, qu’ils vont bien ensemble ? « promets-moi juste que tu refuseras kwan hee, hein ? » nouvelle latte, la cigarette qui se consume bien trop rapidement à son goût. « si une autre fille t’invite, où que ce soit, tu diras non d’accord ? » parce qu’elle a une réputation à tenir, parce que maintenant qu’il a été vu en sa compagnie, il ne peut pas fréquenter les autres – parce qu’il a accepté, accepté de lui appartenir.
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Re: CE SOIR ON VA PECHO + Yoon Hana | Lun 8 Mai - 13:12 Citer EditerSupprimer
CE SOIR ON VA PECHO
FEAT YOON HANA
Il fixait le ciel, cherchant à discerner les clous célestes malgré la lumière de Séoul qui polluait la nuit. Entre ses doigts, sa cigarette grésillait, se consumait, trop vite, trop insuffisante. Ça ne lui suffisait pas finalement, il avait envie de plus, d’un peu d’ivresse, un peu de détente. Il pensait qu’il pourrait le faire, mais finalement il se rendait à l’évidence Kwanhee, il n’était pas adapté à fréquenter des femmes. Il avait beau les aimer, il ne parvenait pas à faire disparaitre sa gaucherie qui finissait toujours par les faire fuir. Il ne voulait pas qu’Hana le fuit, elle aussi. Même si elle ne l’aimait pas, même si elle était froide et déconcertante, elle était sa première cavalière. Sa gorge se serra, il savait plus trop quoi penser de tout ça. Ça serait mentir de dire qu’il n’avait rien espéré lorsqu’elle lui avait proposé de l’accompagner. Impatient, puérilement, il s’était dit que… peut-être ? C’était idiot de sa part, d’en attendre tant de la moindre femme qui l’approcherait. Mais c’était que le jeune homme commençait à devenir nerveux. Terrifié de ne pas plaire, terrifié de rester seul, toute sa vie. Il voulait aimer Kwanhee, aussi intensément qu’un adolescent. Il rougit de sa propre frénésie, honteux de s’arrêter à ce fait qu’Hana était une femme. Il savait qu’il ne devrait pas se presser, être un peu moi égoïste, un peu moins dans… l’attente.
Il tira une nouvelle latte, agitant le rouleau de papier pour chasser la cendre qui s’amoncelait. Soupirant, il regarda la fumée d’échapper dans la nuit claire, avant de se risquer à lui faire face à nouveau. Ses prunelles candides se posèrent sur la jeune femme, un peu plus calme, à présent. Elle disait vouloir rester, avoir froid. Il fronça le nez, coinça sa cigarette entre ses lèvres pour retirer sa veste. Lentement, comme il aurait approché un chat d’allure farouche, il posa le vêtement sur les épaules de sa camarade. Prends-le. » Indiqua-t-il, trop naïf, trop prompt à répondre à ses besoins. « Parce que je voulais que ce soit toi. Les filles parlent de toi parfois dans les vestiaires. » Il haussa un sourcil, il ne comprenait pas vraiment. Pourquoi on parlerait de lui ? A vrai dire, il s’en doutait un peu. Il y avait de quoi parler de lui, rire de lui. De sa silhouette dégingandée cherchant désespérément à capter le ballon. De ce garçon qui n’avait avant ça jamais couru, jamais fait de sport. Kwanhee c’était le piano, ce n’était pas les ballons. Il voulait faire du foot gamin, mais son père avait refusé. « Elles se sont moqués de moi tu veux dire ? » Ironisa-t-il en écrasant sa clope du bout du pied. Il rigolait, mais il était surpris, et touché un peu. Qu’elle pensait qu’ils allaient bien ensemble. Il le pensait aussi. Elle était belle après tout Hana, belle et fascinante. Alors le naïf aimait cette idée. « Tu trouves ? » Sa voix était un peu perchée d’un coup. Il ne savait pas trop pourquoi, mais son cœur s’était emballé soudain. Il ne savait pas quoi répondre, il avait juste envie de la prendre dans ses bras. Comme ça, sans raison, il voulait juste l’enlacer, sans oser réellement l’approcher. Il frissonna, se retint, et d’un geste vif tira à nouveau son paquet de cigarette pour en allumer une deuxième, pour retrouver quelque chose à faire avec ses mains.
« Je veux bien te promettre. » Il inspira longuement la fumée, ferme les yeux, savoure un peu, puis recrache. « Mais j’y gagne quoi ? Je dois vraiment être le seul à m’engager ? » Le brun la couva d’un regard doux, quoi que sérieux. « T’invitera pas d’autres garçons que moi alors ? » Il ne la connaissait pas Hana, alors quelque part, il avait un peu peur de promettre quelque chose. Il savait qu’il aurait le cœur brisé s’il la voyait au bras d’un autre mec, si elle lui disait de partir. Il savait aussi que si elle le dégageait maintenant, il s’en remettrait. Dans un mois, dans un an en revanche, ça sera difficile. Parce qu’il était comme ça Kwanhee, il s’attachait, et il commençait déjà à aimer Hana. Pas comme on aime une femme. Juste… il commençait à bien l’aimer. « Si je te promets, qu’est-ce qu’on sera ? »
Il tira une nouvelle latte, agitant le rouleau de papier pour chasser la cendre qui s’amoncelait. Soupirant, il regarda la fumée d’échapper dans la nuit claire, avant de se risquer à lui faire face à nouveau. Ses prunelles candides se posèrent sur la jeune femme, un peu plus calme, à présent. Elle disait vouloir rester, avoir froid. Il fronça le nez, coinça sa cigarette entre ses lèvres pour retirer sa veste. Lentement, comme il aurait approché un chat d’allure farouche, il posa le vêtement sur les épaules de sa camarade. Prends-le. » Indiqua-t-il, trop naïf, trop prompt à répondre à ses besoins. « Parce que je voulais que ce soit toi. Les filles parlent de toi parfois dans les vestiaires. » Il haussa un sourcil, il ne comprenait pas vraiment. Pourquoi on parlerait de lui ? A vrai dire, il s’en doutait un peu. Il y avait de quoi parler de lui, rire de lui. De sa silhouette dégingandée cherchant désespérément à capter le ballon. De ce garçon qui n’avait avant ça jamais couru, jamais fait de sport. Kwanhee c’était le piano, ce n’était pas les ballons. Il voulait faire du foot gamin, mais son père avait refusé. « Elles se sont moqués de moi tu veux dire ? » Ironisa-t-il en écrasant sa clope du bout du pied. Il rigolait, mais il était surpris, et touché un peu. Qu’elle pensait qu’ils allaient bien ensemble. Il le pensait aussi. Elle était belle après tout Hana, belle et fascinante. Alors le naïf aimait cette idée. « Tu trouves ? » Sa voix était un peu perchée d’un coup. Il ne savait pas trop pourquoi, mais son cœur s’était emballé soudain. Il ne savait pas quoi répondre, il avait juste envie de la prendre dans ses bras. Comme ça, sans raison, il voulait juste l’enlacer, sans oser réellement l’approcher. Il frissonna, se retint, et d’un geste vif tira à nouveau son paquet de cigarette pour en allumer une deuxième, pour retrouver quelque chose à faire avec ses mains.
« Je veux bien te promettre. » Il inspira longuement la fumée, ferme les yeux, savoure un peu, puis recrache. « Mais j’y gagne quoi ? Je dois vraiment être le seul à m’engager ? » Le brun la couva d’un regard doux, quoi que sérieux. « T’invitera pas d’autres garçons que moi alors ? » Il ne la connaissait pas Hana, alors quelque part, il avait un peu peur de promettre quelque chose. Il savait qu’il aurait le cœur brisé s’il la voyait au bras d’un autre mec, si elle lui disait de partir. Il savait aussi que si elle le dégageait maintenant, il s’en remettrait. Dans un mois, dans un an en revanche, ça sera difficile. Parce qu’il était comme ça Kwanhee, il s’attachait, et il commençait déjà à aimer Hana. Pas comme on aime une femme. Juste… il commençait à bien l’aimer. « Si je te promets, qu’est-ce qu’on sera ? »
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Re: CE SOIR ON VA PECHO + Yoon Hana | Sam 13 Mai - 0:34 Citer EditerSupprimer
[quote="Yoon Ha Na"]
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« Prends-le. » Et elle accepte le présent, Hana, elle si prompte à refuser habituellement. Elle accepte le présent, se drape dans la veste comme dans sa fierté, le menton relevé, l’attitude toujours hautaine. La princesse qui ne se change pas, ni pour lui ni pour personne. Celle qui entrouvre la bouche pour dévoiler ce qui semblerait de terribles secrets ; n’est au fond rien de bien particulier. Elle est comme ça, Hana, dévoile de sa voix faussement douce ce qui n’a parfois pas grand intérêt, dans le dessein pourtant de capter son auditoire, de les surprendre ensuite par des propos plus choquants, plus percutants également. Hana, finalement, elle aime qu’on l’écoute. Et elle sait qu’elle n’aura pas de mal avec Kwanhee, elle le sait puisqu’elle l’a choisi pour ça également ; pour sa naïveté, son innocence également. pour ses yeux de chiots quand il l’observe en buvant ses paroles. avec lui c’est facile, plus qu’avec les autres.
« Mais j’y gagne quoi ? Je dois vraiment être le seul à m’engager ? T’invitera pas d’autres garçons que moi alors ? » Sourcil arqué, elle le toise sans se cacher ; regard beaucoup moins doux que le sien (mais sûrement est-ce parce qu’elle est beaucoup moins douce que lui). « Si j’t’ai invité, c’est bien que j’avais envie d’inviter personne d’autre non ? Alors pourquoi j’le ferais plus tard ? » Question rhétorique destinée à lui prouver qu’il est privilégié, probablement l’élu – celui qu’elle a choisi parmi une multitude d’autres. Parce qu’elle veut parader, Hana, attirer la jalousie, provoquer la convoitise ; elle veut être enviée, que toutes rêvent d’être à sa place, ou bien rêvent d’être elle. Et elle le sait, hana, qu’il faut qu’il reprenne du poil de la bête pour ça, qu’il faut qu’il prenne confiance en lui, redresse la tête, regarde droit devant lui. elle a pas choisi le plus charismatique, probablement est-ce sa faute ; elle a préféré se fier au moins dangereux, mais compte bien lui donner quelques cours. la confiance, ça se gagne, ou ça s’invente ; elle-même a décidé de l’inventer, et passe maintenant pour cette fille arrogante et imbue d’elle-même. elle dont la confiance vacille pourtant soudain, elle qui parfois se déteste tellement qu’elle en devient sa pire ennemie. pourtant, ça, personne ne le voit, jamais ; elle met un point d’honneur à ce que les autres l’ignorent. parce que c’est sa faiblesse, son secret également.
« Si je te promets, qu’est-ce qu’on sera ? » « Ensemble ? » Elle sourit, plus fourbe, plus assurée. Elle tire une dernière fois sur sa cigarette, la laisse ensuite retomber en tourbillonnant sur le sol, avant de l’écraser d’un coup de talon. Et le claquement qui résonne, lui provoque un nouveau sourire – sourire de satisfaction cette fois. « Tu sais, c’est pas donné à tout le monde, la chance de sortir avec moi. Il faut le mériter. » Elle arque un sourcil, un peu trop sûre d’elle probablement, un eu trop fière. « Mais je ne doute pas que tu y arriveras, n’est-ce pas ? » Réponse détournée à sa question ; des sous-entendus à peine dissimulés, même si elle-même ne veut pas promettre, sait qu’elle ne le respecterait pas. Ca fait plus d’un an maintenant qu’elle est célibataire Hana. Plus d’un an qu’elle refuse toute relation amoureuse, exècre et méprise les hommes. Tous ? Probablement. Kwanhee échappe peut-être à la règle ; ou alors se dit-elle juste que c’est un mal pour un bien, que de tous, c’est surement lui qu’elle haït le plus. Elle est rodée Hana, a trop souffert, ne veut plus jamais vivre ça ; elle est rôdée Hana, sait qu’il lui faut la mainmise, il lui faut le contrôle. Elle veut plus tomber amoureuse, Hana, n’a même pas besoin de s’en empêcher, elle dont le cœur est glacé ; mais peut-être accepterait-elle, si elle a les pleins pouvoirs. Ceux qu’elle ne veut laisser à personne d’autre, ceux qui lui reviennent de droit. « On y retourne ? » Elle jette un regard à sa cigarette à lui, sa nouvelle, hausse les épaules. « Quand t’auras fini. Et si t’en as marre, tire sur ta manche et je comprendrai le message ? » La fausse gentillesse, même si elle ne promet pas de trouver un plan d’évasion, au cas où il voudrait s’en aller.
« Mais j’y gagne quoi ? Je dois vraiment être le seul à m’engager ? T’invitera pas d’autres garçons que moi alors ? » Sourcil arqué, elle le toise sans se cacher ; regard beaucoup moins doux que le sien (mais sûrement est-ce parce qu’elle est beaucoup moins douce que lui). « Si j’t’ai invité, c’est bien que j’avais envie d’inviter personne d’autre non ? Alors pourquoi j’le ferais plus tard ? » Question rhétorique destinée à lui prouver qu’il est privilégié, probablement l’élu – celui qu’elle a choisi parmi une multitude d’autres. Parce qu’elle veut parader, Hana, attirer la jalousie, provoquer la convoitise ; elle veut être enviée, que toutes rêvent d’être à sa place, ou bien rêvent d’être elle. Et elle le sait, hana, qu’il faut qu’il reprenne du poil de la bête pour ça, qu’il faut qu’il prenne confiance en lui, redresse la tête, regarde droit devant lui. elle a pas choisi le plus charismatique, probablement est-ce sa faute ; elle a préféré se fier au moins dangereux, mais compte bien lui donner quelques cours. la confiance, ça se gagne, ou ça s’invente ; elle-même a décidé de l’inventer, et passe maintenant pour cette fille arrogante et imbue d’elle-même. elle dont la confiance vacille pourtant soudain, elle qui parfois se déteste tellement qu’elle en devient sa pire ennemie. pourtant, ça, personne ne le voit, jamais ; elle met un point d’honneur à ce que les autres l’ignorent. parce que c’est sa faiblesse, son secret également.
« Si je te promets, qu’est-ce qu’on sera ? » « Ensemble ? » Elle sourit, plus fourbe, plus assurée. Elle tire une dernière fois sur sa cigarette, la laisse ensuite retomber en tourbillonnant sur le sol, avant de l’écraser d’un coup de talon. Et le claquement qui résonne, lui provoque un nouveau sourire – sourire de satisfaction cette fois. « Tu sais, c’est pas donné à tout le monde, la chance de sortir avec moi. Il faut le mériter. » Elle arque un sourcil, un peu trop sûre d’elle probablement, un eu trop fière. « Mais je ne doute pas que tu y arriveras, n’est-ce pas ? » Réponse détournée à sa question ; des sous-entendus à peine dissimulés, même si elle-même ne veut pas promettre, sait qu’elle ne le respecterait pas. Ca fait plus d’un an maintenant qu’elle est célibataire Hana. Plus d’un an qu’elle refuse toute relation amoureuse, exècre et méprise les hommes. Tous ? Probablement. Kwanhee échappe peut-être à la règle ; ou alors se dit-elle juste que c’est un mal pour un bien, que de tous, c’est surement lui qu’elle haït le plus. Elle est rodée Hana, a trop souffert, ne veut plus jamais vivre ça ; elle est rôdée Hana, sait qu’il lui faut la mainmise, il lui faut le contrôle. Elle veut plus tomber amoureuse, Hana, n’a même pas besoin de s’en empêcher, elle dont le cœur est glacé ; mais peut-être accepterait-elle, si elle a les pleins pouvoirs. Ceux qu’elle ne veut laisser à personne d’autre, ceux qui lui reviennent de droit. « On y retourne ? » Elle jette un regard à sa cigarette à lui, sa nouvelle, hausse les épaules. « Quand t’auras fini. Et si t’en as marre, tire sur ta manche et je comprendrai le message ? » La fausse gentillesse, même si elle ne promet pas de trouver un plan d’évasion, au cas où il voudrait s’en aller.
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