It's hard to say goodbye • Linhoon
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It's hard to say goodbye • Linhoon | Mer 26 Avr - 21:12 Citer EditerSupprimer
It's hard to say goodbye • Linhoon
Dépassé, déphasé, il erre dans son appartement avant d'attraper le premier objet qui passe pour le lancer dans la baie vitrée afin de laisser la vitre exploser comme son esprit tout entier. Cette fois-ci, elle l'a bien trouvé. Elle l'a bien, elle l'a mis à terre. Incapable de pleurer depuis la rupture, il ne fait que tourner en rond dans un monde qui semble avancer à 200km/h alors que lui fait du surplace. Ça l'énerve, ça l'angoisse… Regardant Hachiko qui se planque sous la table, il s'installe alors sur ses genoux afin de tendre sa main vers le chien apeuré. « Je suis désolé... » Sincèrement désolé. Mais parler, à quoi ça sert de parler en réalité ? Il l'a fait avec Myung, depuis un an, il a essayé et où il en est maintenant ? Largué… complètement. Dans tous les sens du terme.
Caressant son chien qui revient progressivement contre lui, il s'installe sur le sol cette fois-ci, épuisé, douloureux, la tête en pastèque. Soupirant lourdement, il attrape alors son téléphone. Inha ? Non, sans doute trop occupé. Ollie ? Hm, non, son cancer l'atteint déjà assez comme ça. Lin ? Lin… Mordant sa lèvre, il appelle alors sa marraine, lui demandant si elle peut passer à l'appartement, qu'il a besoin de la voir. Elle n'insiste pas, promet d'être là rapidement. La remerciant, il raccroche avant de se décider à se redresser pour aller ramasser les débris de verre. Il va faire froid dans l'appartement maintenant avec ça.
Une fois ça de fait, il commande à manger au cas où, mais l'appétit lui manque depuis quelques jours, il ferait bien de rattraper ses kilos perdus avec le traitement et la maladie pourtant. Mais rien ne passe. Il ira voir son médecin demain au cas où. Partant dans sa pièce, il s'installe au piano pour se mettre à composer sans vraiment faire attention, son enregistreur lancé afin qu'il n'oublie rien. Hachiko se met à aboyer, signe qu'il n'a pas entendu la sonnette ou le toc toc habituel. Se redressant encore, il traîne des pieds et attrape un pull pour faire barrage au vent qui s'engouffre dans la pièce. Ouvrant la porte, il observe alors la jeune femme longuement avant de la tirer doucement vers l'intérieur, puis de l'enlacer, une fois la porte poussée.
Il ne veut rien dire, pas encore, pas pour le moment. Le vent redouble et il soupire un peu avant de regarder la fenêtre, puis de prendre son manteau et d'enfiler ses chaussures, puis Hachi afin d'aller dans un café un peu plus loin se poser avec eux.
Là, à table, il ne dit absolument rien pendant plusieurs longues minutes, la laissant commander pour eux d'eux. Il en a même oublié le pauvre livreur qui doit appeler sur son téléphone, oublié aussi, pour une fois. Après un soupir, il se laisse aller dans le fond de la banquette, le regard ailleurs. « après l'alcoolisme, l'anorexie, les difficultés pour créer la boite, j'me disais que ça finirait par passer. Et puis myung était revenue dans ma vie. C'était pas si mal. Puis finalement, ils ont découvert une tumeur dans mon foie, branle-bas de combat, faut faire sauter ça. Une opération plus loin, j'm'en tire avec un traitement encore pour s'assurer que tout part. Bon okay… Et puis, mon amour qui grandit, j'le dis à Myunghsin, j'lui dis que j'veux qu'on vive ensemble et elle est… encore partie. Pour de bon cette fois. » Une larme coule seule et je frappe la table de colère, de rage, de chagrin. « J'crois que j't'ai jamais autant parlé de ma vie en une seule fois Lin… Toi aussi tu vas partir ? Dès que j'parle trop, les gens s'en vont, quand j'parle pas assez aussi. J'sais même plus c'qui est bien ou pas. » Un rire lui échappe, mais c'est faux, amer. Serrant à nouveau ses dents, il soupire et regarde ailleurs. « Je suis fatigué de me redresser encore... » Même s'il le fera, il est épuisé de ça.
Caressant son chien qui revient progressivement contre lui, il s'installe sur le sol cette fois-ci, épuisé, douloureux, la tête en pastèque. Soupirant lourdement, il attrape alors son téléphone. Inha ? Non, sans doute trop occupé. Ollie ? Hm, non, son cancer l'atteint déjà assez comme ça. Lin ? Lin… Mordant sa lèvre, il appelle alors sa marraine, lui demandant si elle peut passer à l'appartement, qu'il a besoin de la voir. Elle n'insiste pas, promet d'être là rapidement. La remerciant, il raccroche avant de se décider à se redresser pour aller ramasser les débris de verre. Il va faire froid dans l'appartement maintenant avec ça.
Une fois ça de fait, il commande à manger au cas où, mais l'appétit lui manque depuis quelques jours, il ferait bien de rattraper ses kilos perdus avec le traitement et la maladie pourtant. Mais rien ne passe. Il ira voir son médecin demain au cas où. Partant dans sa pièce, il s'installe au piano pour se mettre à composer sans vraiment faire attention, son enregistreur lancé afin qu'il n'oublie rien. Hachiko se met à aboyer, signe qu'il n'a pas entendu la sonnette ou le toc toc habituel. Se redressant encore, il traîne des pieds et attrape un pull pour faire barrage au vent qui s'engouffre dans la pièce. Ouvrant la porte, il observe alors la jeune femme longuement avant de la tirer doucement vers l'intérieur, puis de l'enlacer, une fois la porte poussée.
Il ne veut rien dire, pas encore, pas pour le moment. Le vent redouble et il soupire un peu avant de regarder la fenêtre, puis de prendre son manteau et d'enfiler ses chaussures, puis Hachi afin d'aller dans un café un peu plus loin se poser avec eux.
Là, à table, il ne dit absolument rien pendant plusieurs longues minutes, la laissant commander pour eux d'eux. Il en a même oublié le pauvre livreur qui doit appeler sur son téléphone, oublié aussi, pour une fois. Après un soupir, il se laisse aller dans le fond de la banquette, le regard ailleurs. « après l'alcoolisme, l'anorexie, les difficultés pour créer la boite, j'me disais que ça finirait par passer. Et puis myung était revenue dans ma vie. C'était pas si mal. Puis finalement, ils ont découvert une tumeur dans mon foie, branle-bas de combat, faut faire sauter ça. Une opération plus loin, j'm'en tire avec un traitement encore pour s'assurer que tout part. Bon okay… Et puis, mon amour qui grandit, j'le dis à Myunghsin, j'lui dis que j'veux qu'on vive ensemble et elle est… encore partie. Pour de bon cette fois. » Une larme coule seule et je frappe la table de colère, de rage, de chagrin. « J'crois que j't'ai jamais autant parlé de ma vie en une seule fois Lin… Toi aussi tu vas partir ? Dès que j'parle trop, les gens s'en vont, quand j'parle pas assez aussi. J'sais même plus c'qui est bien ou pas. » Un rire lui échappe, mais c'est faux, amer. Serrant à nouveau ses dents, il soupire et regarde ailleurs. « Je suis fatigué de me redresser encore... » Même s'il le fera, il est épuisé de ça.
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Re: It's hard to say goodbye • Linhoon | Sam 6 Mai - 11:28 Citer EditerSupprimer
It's hard to say goodbye • Linhoon
Un week end de plus à passer dans cet appartement devenu presque étranger à mes yeux. Six ans que j’y vivais avec mon fiancé, pensant y faire mon foyer, pensant que j’étais réellement heureuse. Il y avait une place pour moi ici. Je m’y étais installé sans penser une seule seconde qu’elle n’était pas pour moi. Il m’avait fallu une éternité pour ouvrir les yeux, mais maintenant que j’y étais, je ne pouvais simplement pas la quitter. Je n’étais pas certaine de m’en relever cette fois. Et pourtant, j’avais besoin de prendre mes distances avec mon cœur qui balançait entre deux hommes qui leur meurtrissait chacun à leur manière. Le propriétaire des lieux était parti pour un énième voyage d’affaire loin de moi. Et Bom Chan, cet homme qui avait réussi en un claquement de doigt à faire revivre cette flamme d’inconscience que je pensais éteinte, qui aimait courir les femmes, sans doute était-il d’ailleurs avec l’une d’entre elles en ce moment-même. Aucun de ces deux hommes n’était totalement à moi. Ils vagabondaient chacun à leur affaire se souciant peu de ce que je devenais quand ils n’étaient pas là. Tout ce que j’avais à affaire, c’était de me tenir là, auprès d’eux quand l’envie de voir leur en prenait. Regardant la vaisselle qui s’accumulait dans le bac de l’évier, je soupirais. J’avais envie de faire autre chose de ma vie que d’être une bonne femme aimante qui cuisine et nettoie pour son aimé. Les évènements de ces derniers moi m’avaient fait comprendre certaines choses. Des choses qui ne pouvaient durer d’avantage, et qui pourtant, m’empêchait d’avancer. Car ses hommes, je les aimais tous les deux. Et mon défaut était d’aimer sans la moindre mesure. Les ailes d’une pauvre colombe enchainé et privé de liberté par les chaines de son propre amour. Quelle ironie !
Quand mon téléphone retentit, j’eus le faux espoir d’y voir le prénom de Jae ou Bom Chan inscrit. Quand le prénom d’Il Hoon apparut, un léger sourire se peint sur mes lèvres, comme une bouffée de chaleur envahissant mon corps, réchauffant mon cœur. Peut-être valait-il mieux que ce soit lui et non les deux autres qui m’appelle à cet instant. Décrochant, je l’écoutais sans dire un moment. Au son de sa voix, je pouvais en déduire que quelque chose n’allait pas. Fronçait des sourcils, inquiète, je hochais de la tête comme si il pouvait me voir. Une fois raccrochée, je filais attraper ma veste pour me mettre en route. C’était dans ces moment-là que je maudissais JAe de m’avoir interdit de passer le permis voiture, me certifiant qu’il jouerait les chauffeurs. Mmmh, on en reparlera.
Apres une grosse demi-heure de transport en commun, je me trouvais enfin devant la porte d’Il Hoon. D’après les aboiements du chien, il n’avait pas entend la sonnette retentir. Je patientais jusqu’à ce qu’il prenne conscience de ma présence. Je fus surprise de voir ce corps si frêle qu’il était devenu en si peu de temps. Même la poigne avec laquelle il m’enlaçait était devenue plus faible, comme une perte d’énergie. Comprenait qu’il n’allait réellement pas bien autant psychologiquement que physiquement, je me tus, lui laissant prendre son temps. Je réponds à son étreinte de la manière la plus réconfortante dont j’étais capable pour lui faire comprendre que j’étais là s’il en avait besoin. La fenêtre brisée ne m’échappait pas, difficile de l’ignorer alors que le vent s’engouffrait dans la pièce. Je suivis le jeune homme sans poser de questions. Il était quitte de mon interrogatoire pour le moment, mais ce n’était qu’une question de temps.
Assisse face à lui dans ce petit café, le nez dans la mousse de lait de mon capuccino, j’attendais patiemment qu’il se décide à parler. Quand son premier soupir vibra dans l’air, je reposais ma tasse. Il était temps. Les mains entrelacées sur la table, je l’écoutais attentivement, avec un regard compatissant. J’étais déjà au courant pour son cancer même si il me l’avait caché, ne me le disant pas directement. Je l’avais appris par hasard, et peut être était-ce mieux ainsi, car la nouvelle m’avait bouleversé à un point qu’il aurait été compliqué de lui infliger cela. Aujourd’hui, je l’avais digéré, et je pouvais lui faire face sans lui faire subir ma peine alors qu’il avait déjà tant à porter. Mon premier geste fut de lui frôler la main du bout des doigts alors qu’il parlait. La seconde, de me lever pour venir le serrer dans mes bras, ne supportant pas la tristesse que je lisais dans ses yeux. Je serrais fort sa tête contre ma poitrine comme je l’aurais fait avec un enfant. « Je t’interdis de dire cela. » murmurais-je sur un ton de réprimande comme l’aurait fait une mère. « Je suis ta marraine depuis le premier jour où tu es rentré dans cette pièce. Je t’ai accompagné dans la plupart des rechutes que tu ais pu faire, je t’ai toujours soutenue, et ce n’est pas maintenant que je vais arrêter. » Je le lâchais doucement, baissant mon visage à la hauteur du sien, j’essuyais la larme de mon pouce, un sourire rassurant sur le visage. « Tu vas te relever Il Hoon. Ca sera difficile, mais tu y arriveras. Et je t’y aiderais. Tant qu’il y a quelqu’un pour te servir de grappin, promet moi de ne jamais baisser les bras, quelque que soit l’épreuve. » Celle-ci aussi, il allait la surmonter, même si les peines de cœur étaient les plus difficiles à effacer…
Quand mon téléphone retentit, j’eus le faux espoir d’y voir le prénom de Jae ou Bom Chan inscrit. Quand le prénom d’Il Hoon apparut, un léger sourire se peint sur mes lèvres, comme une bouffée de chaleur envahissant mon corps, réchauffant mon cœur. Peut-être valait-il mieux que ce soit lui et non les deux autres qui m’appelle à cet instant. Décrochant, je l’écoutais sans dire un moment. Au son de sa voix, je pouvais en déduire que quelque chose n’allait pas. Fronçait des sourcils, inquiète, je hochais de la tête comme si il pouvait me voir. Une fois raccrochée, je filais attraper ma veste pour me mettre en route. C’était dans ces moment-là que je maudissais JAe de m’avoir interdit de passer le permis voiture, me certifiant qu’il jouerait les chauffeurs. Mmmh, on en reparlera.
Apres une grosse demi-heure de transport en commun, je me trouvais enfin devant la porte d’Il Hoon. D’après les aboiements du chien, il n’avait pas entend la sonnette retentir. Je patientais jusqu’à ce qu’il prenne conscience de ma présence. Je fus surprise de voir ce corps si frêle qu’il était devenu en si peu de temps. Même la poigne avec laquelle il m’enlaçait était devenue plus faible, comme une perte d’énergie. Comprenait qu’il n’allait réellement pas bien autant psychologiquement que physiquement, je me tus, lui laissant prendre son temps. Je réponds à son étreinte de la manière la plus réconfortante dont j’étais capable pour lui faire comprendre que j’étais là s’il en avait besoin. La fenêtre brisée ne m’échappait pas, difficile de l’ignorer alors que le vent s’engouffrait dans la pièce. Je suivis le jeune homme sans poser de questions. Il était quitte de mon interrogatoire pour le moment, mais ce n’était qu’une question de temps.
Assisse face à lui dans ce petit café, le nez dans la mousse de lait de mon capuccino, j’attendais patiemment qu’il se décide à parler. Quand son premier soupir vibra dans l’air, je reposais ma tasse. Il était temps. Les mains entrelacées sur la table, je l’écoutais attentivement, avec un regard compatissant. J’étais déjà au courant pour son cancer même si il me l’avait caché, ne me le disant pas directement. Je l’avais appris par hasard, et peut être était-ce mieux ainsi, car la nouvelle m’avait bouleversé à un point qu’il aurait été compliqué de lui infliger cela. Aujourd’hui, je l’avais digéré, et je pouvais lui faire face sans lui faire subir ma peine alors qu’il avait déjà tant à porter. Mon premier geste fut de lui frôler la main du bout des doigts alors qu’il parlait. La seconde, de me lever pour venir le serrer dans mes bras, ne supportant pas la tristesse que je lisais dans ses yeux. Je serrais fort sa tête contre ma poitrine comme je l’aurais fait avec un enfant. « Je t’interdis de dire cela. » murmurais-je sur un ton de réprimande comme l’aurait fait une mère. « Je suis ta marraine depuis le premier jour où tu es rentré dans cette pièce. Je t’ai accompagné dans la plupart des rechutes que tu ais pu faire, je t’ai toujours soutenue, et ce n’est pas maintenant que je vais arrêter. » Je le lâchais doucement, baissant mon visage à la hauteur du sien, j’essuyais la larme de mon pouce, un sourire rassurant sur le visage. « Tu vas te relever Il Hoon. Ca sera difficile, mais tu y arriveras. Et je t’y aiderais. Tant qu’il y a quelqu’un pour te servir de grappin, promet moi de ne jamais baisser les bras, quelque que soit l’épreuve. » Celle-ci aussi, il allait la surmonter, même si les peines de cœur étaient les plus difficiles à effacer…
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Re: It's hard to say goodbye • Linhoon | Sam 3 Juin - 21:14 Citer EditerSupprimer
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« Je t’interdis de dire cela. » Ma tête sur sa poitrine et je ferme les yeux alors qu'elle m'enveloppe contre elle. Dieu que ça fait du bien de laisser tout exploser. Tout tomber. Arrêter de monter des murs et des barrières. « Je suis ta marraine depuis le premier jour où tu es rentré dans cette pièce. Je t’ai accompagné dans la plupart des rechutes que tu ais pu faire, je t’ai toujours soutenue, et ce n’est pas maintenant que je vais arrêter. » C'est idiot. C'est idiot de la forcer à le dire alors que je le savais pertinemment, mais j'avais besoin de l'entendre. Même si c'est faux comme propos. C'est comme de dire qu'on ne partira jamais. Qu'on ne quittera jamais quelqu'un. C'est faux. Terriblement faux. On part forcément. Ce sont des promesses en l'air. Quoi qu'on dise.
« Tu vas te relever Il Hoon. Ca sera difficile, mais tu y arriveras. Et je t’y aiderais. Tant qu’il y a quelqu’un pour te servir de grappin, promet moi de ne jamais baisser les bras, quelque que soit l’épreuve. » « Je suis fatigué. » Sincèrement fatigué par tout ça. Je sais qu'elle dit vrai. Enfin, assez vrai. Je suis capable de me relever, mais pour le moment, je me sens lassé, épuisé. C'est comme si toutes ressources m'avaient quittées. Pourtant, j'ai pu détruire cette vitre toute à l'heure, sous la colère. Peut-être que la haine peut être transformée en énergie réellement utile. Histoire de ne pas devenir autre chose comme de l'amertume et de la violence.
Doucement, j'attrape ses mains et la laisse se remettre assise non loin de moi avant de lui sourire un peu. Déposant mes lèvres sur le dessus d'une de ses mimines, je finis par soupirer légèrement avant de sécher mes larmes. « Excuse-moi d'avoir déversé ça comme ça. De t'apprendre tout d'un bloc sans penser à tes sentiments. Tu sais comme je suis hein… tout conserver jusqu'à l'explosion. » Un autre soupir transperce mes lèvres. « Je lui en veux tellement, tu sais, d'être partie dans un moment pareil. Je sais que c'est purement égoïste de ma part, mais je ne pensais pas affronter ça sans elle. »
Secouant faiblement la tête, je regarde la serveuse qui s'approche timidement pour prendre nos commandes et laisse Lin choisir ce qu'elle veut avant de faire de même. « Au moins cette fois, c'est pour de bon. » Je passe une main dans mes cheveux avant de la fixer. Elle aussi, elle a son lot de malheur, son lot de ronces qui la retiennent prisonnière. Je crois que malgré l'attachement que je lui porte, je n'ai jamais su comment l'aider. On aimerait aider certaines personnes, et on sait que c'est pas à nous de le faire… Pourtant, ça reste là et c'est frustrant. « Et toi, comment tu vas ? »
« Tu vas te relever Il Hoon. Ca sera difficile, mais tu y arriveras. Et je t’y aiderais. Tant qu’il y a quelqu’un pour te servir de grappin, promet moi de ne jamais baisser les bras, quelque que soit l’épreuve. » « Je suis fatigué. » Sincèrement fatigué par tout ça. Je sais qu'elle dit vrai. Enfin, assez vrai. Je suis capable de me relever, mais pour le moment, je me sens lassé, épuisé. C'est comme si toutes ressources m'avaient quittées. Pourtant, j'ai pu détruire cette vitre toute à l'heure, sous la colère. Peut-être que la haine peut être transformée en énergie réellement utile. Histoire de ne pas devenir autre chose comme de l'amertume et de la violence.
Doucement, j'attrape ses mains et la laisse se remettre assise non loin de moi avant de lui sourire un peu. Déposant mes lèvres sur le dessus d'une de ses mimines, je finis par soupirer légèrement avant de sécher mes larmes. « Excuse-moi d'avoir déversé ça comme ça. De t'apprendre tout d'un bloc sans penser à tes sentiments. Tu sais comme je suis hein… tout conserver jusqu'à l'explosion. » Un autre soupir transperce mes lèvres. « Je lui en veux tellement, tu sais, d'être partie dans un moment pareil. Je sais que c'est purement égoïste de ma part, mais je ne pensais pas affronter ça sans elle. »
Secouant faiblement la tête, je regarde la serveuse qui s'approche timidement pour prendre nos commandes et laisse Lin choisir ce qu'elle veut avant de faire de même. « Au moins cette fois, c'est pour de bon. » Je passe une main dans mes cheveux avant de la fixer. Elle aussi, elle a son lot de malheur, son lot de ronces qui la retiennent prisonnière. Je crois que malgré l'attachement que je lui porte, je n'ai jamais su comment l'aider. On aimerait aider certaines personnes, et on sait que c'est pas à nous de le faire… Pourtant, ça reste là et c'est frustrant. « Et toi, comment tu vas ? »
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Re: It's hard to say goodbye • Linhoon | Dim 18 Juin - 3:30 Citer EditerSupprimer
It's hard to say goodbye • Linhoon
Je suis fatigué. Ces paroles me firent un pincement au cœur de les entendre. Pourtant, je comprenais. Je le comprenais tellement. Chacun à notre façon, nous étions fatigué de devoir faire attention à ceux qui nous entourent, a ce qu’on doit ou ne doit pas faire, ou simplement à chaque détail qui régit notre vie. Et quand on avait cette impression que l’univers entier se fichait de notre sort, nous abandonnant seul, il continuait de tourner alors qu’on peinait à le suivre. Je restais à le serrer contre moi le temps nécessaire, jusqu’à ce qu’il décide qu’il en avait assez. Je repris ensuite à contre cœur ma place face à lui. Je lui laissais le temps de se reprendre, offrant un sourire réconfortant dessiner sur mes lèvres. Son baiser me chatouilla le haut de la main, mais me réchauffait le cœur également. Il n’avait pas perdu la douceur dont il s’avait faire preuve. C’était un bon présage, mh ? « Ne t’excuses pas. » commençais-je en fronçant les sourcils, pestant de vilaine chose dans mon esprit envers cette femme qui n’avait su prendre soin de lui. Je me gardais bien de les dire tout haut par respect pour l’amour qui lui portant sans doute jamais. Apres tout, j’étais mal placé pour lui faire la leçon sur les sentiments qu’il portait à une personne qui ne le méritait pas. Apres tout, j’étais une championne dans ce domaine également. « Je trouve que c’est elle l’égoïste dans l’histoire. Tu n’es pas celui à blâmer. C’est elle qui a choisi de partir sans prendre en compte tes sentiments, tu n’as rien à te reprocher. » Je serrais ses doigts entre les miens alors que la colère que je ressentais soudainement pour cette femme et l’égoïsme dont elle avait fait preuve envers lui montait en moi. La serveuse m’arrêta dans mon élan, me déconcertant quelque peu. « Un cappuccino s’il vous plait. » Je soupirais de tristesse et de résignation, caressant du pouce le haut de la main de celui que je considérais être la marraine. « C’est peut être un mal pour un bien… » Murmurais-je, fixant nos mains. Apres tout, c’était peut-être le déclic qui lui permettrait d’avancer sans regarder en arrière, qui sait ? Je relevais le regard alors qu’il me demandait comme j’allais. Je haussais les épaules. « C’est un peu étrange en ce moment. Depuis l’incident de l’incendie à l’université, j’ai gardé des séquelles de mes brulures, et Jae … Jae est plus présent, et plus protecteur avec moi… » Je soupirais à nouveau. « Une part de moi en est ravie, alors que l’autre nettement moins, car cela veut dire également que Bom Chan s’éloigne de moi… ce qui me rend triste. » Tellement compliquée. Je m’étais mise seule dans cette situation d’adultère entre les deux jumeaux après tout. Je devais en payer les conséquences, quand bien même cela me déchirait. Fuyant mon humeur maussade, j’émis un rire nerveux qui tentait de cacher mon mal aise « Je n’ai pas tant à me plaindre. »
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