Une semaine de liberté sans Eun Ah sur ton dos. Au début, tu étais heureuse. C'est pas comme si a Eun Oh allait te donner des ordres. Puis il fallait sue tu trouves des repairs. Entre les cours, ta chambre d'étudiante à l'université et ton mensonge. Car ta soeur croit que tu étudies la photographie. C'est ton cousin qui t'a donné l'idée, lui te refiles ses cours de première année alors que tu fais semblant de suivre ceux d'informatique vu que tu en as pas besoin. Au faite, ton début de semaine sans le sergent chef était bien. Promenade du monstre, cours, flanage dans les rues de la ville pour essayer de retrouver ta mémoire. Tu as même fait des rencontre. Un membre de ta guilde, un mec qui dit qu'il te connait. Puis y a ce type qui te lance des regards triste, qui te donne l'impression qu'il veut te parler et qui te fuis à la place. Quand tu en as parlé à Eun Oh, il t'a dit d'attendre.

Quoi qu'il en soit, ta soeur est absente et ton frère est nul ne le sait. Hier soir, tu as eu une crise car tu petes un câble à cause de ta mémoire. Et le seul moyen que tu as trouvé est de t'empiffrer devant la télé. Quand tu t'es senti pointer du nez, tu n'as rien ranger. De toute manière, ta soeur rentre enfin de journée. Tu auras le temps de tout jeter.

Enfin theoriquement. Car c'est la douce voix de Eun Ah qui te sort de ton rêve. Qui était pas mal. Enfin, tu sais que c'est un souvenir car les personnes sont floues. Avant d'aller voir ce qu'elle te veut. Tu attrapes le carnet où tu notes tes rêves, tes ressentis sous le conseil d'un médecin.

Quelques minutes après, pied nua. Ne portant qu'un t shirt large ayant certainement appartenu à ton frère, et une culotte en coton. Tu vas voir pourquoi elle prononce ton prénom avec colère. Et c'est là que tu te souviens où plutôt que tu vois le champs de guerre que tu as laissé durant la nuit. Oh Oh Tu croises tes bras reflechissant à ce que tu vas bien pouvoir dire comme excuse. Quoi qu'il faut l'attaquer de front. C'est le seul moyen pour survivre et sortir vainqueur de la bataille tu le sais. Eunie. Mais qu'est ce que.. ou accusé Alaska ? Non mauvaise idée. Pourquoi es tu rentrée maintenant, tu avais dit 17h. Oui, faut l'accuser et surtout ne pas marmonner entre tes dents. Je pensais que j'avais le temps pour nettoyer moi.

Le t-shirt n'est pas à toi, dans ta tête c'est l'un appartenant à ton frère. Pourtant ce dernier, ne te la jamais réclamé. Toi, tu n'as souvenir de rien, Eun Sil. Mais le jour où ta soeur a été récupéré tes affaires, il a glissé quelques trucs qui sont à lui, espérant simplement que tu te rappelles de lui. Même si a mémoire te fait défaut, ce t-shirt est ton préféré pour dormir, car tu as l'impression que quelqu'un te serre contre lui quand tu le porte. Maintenant, il est déformé, délavé, il ne ressemble plus à rien. Vu que ça fait deux ans que tu le passes à la machine tout les deux jours et que tu ne l'enfiles pour dormir. Alors le regard de Eun Ah ne t'étonne plus quand elle pose les yeux sur toi. Pire, tu ne fais même plus attention. Car ta soeur n'aime pas ce que tu le portes et surtout elle déteste cette manière que tu as de t'habiller sans rien porter d'autre que ce vieux t-shirt noir et ta culotte en coton (petit bateau).

Oh ! Avant dix sept heure? Tu es sur pourtant d'avoir comprit qu'elle disait dix sept heure pour son retour. Tu croises les bras en soupirant. Ton regard se pose sur ton désordre avant de le regarder tout en secouant ta tête de gauche à droite. Tu as pas envie de destresser un peu? lui dis-tu en allant récupérer les boites de pizzas vides que tu poses sur le comptoir de la cuisine. C'est pas comme si y avait quelqu'un qui pouvait débarquer à l'improviste. Après tout, ta soeur ne veut personne ici. Tu es même étonnée qu'elle accepte votre frère, vu qu'elle est si, trop, si ... elle est elle. Tu as l'impression de voir une grand mère le plus souvent. Surnom que tu lui as donné quand tu étais enfant.

Puis y a sa phrase, ça dernière phrase Comme je suis là, je vais te donner un coup de main, ça ira plus vite, et son ton lasse. Tu clignes des yeux en la regardant étonné. Cette phrase tu l'as déjà entendu, mais où? Pas ici en tout cas. Non, c'était plus petit. Un lieu plus vivant. Tu te rattrapes au comptoir car tu as l'impression de tomber d'un coup. Qu'est-ce que tu viens de dire? Dans ta tête, y a un rire masculin qui résonne. Et toi, tu cherches après ce son qui fait chavirer ton coeur. Tu secoues ta tête, sentant les larmes revenir encore. Eunie? Tu ne bouges pas. Lui lançant un regard d'aide pour qu'elle vienne te serrer dans ses bras. Après tout, elle est la seule à être toujours près de toi, à pouvoir te calmer quand tu as une espèce de crise nostalgique. Dis au rire de me laisser tranquille. On pourrait te croire folle, Eun Sil quand on t'entend parler. Mais tu as donné des noms simples à ce que tu entends dans ta tête, à ses souvenirs que tu as oublié. Tu portes tes mains à ta tête tout en la secouant. J'ai besoin de toi. murmures-tu alors que des larmes coulent sur ton visage.