Meeting you was the reward of my life #Ahnna&Jaeson
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Meeting you was the reward of my life #Ahnna&Jaeson | Mar 2 Mai - 23:26 Citer EditerSupprimer
Yoo Ahn Na & Anh Jae Son
Yoo Ahn Na & Anh Jae Son
❛Meeting you was the reward of my life❜
Inspire. Expire. Recommence. Tout va bien aller. Tu verras…
Je ne savais pas ce qui m’avait pris ce matin, mais je me suis levé de pied ferme, et après une bonne quinzaine de minutes passées devant le miroir de la salle de bain, je me suis décidé. C’était aujourd’hui. J’avais trop laissé trainé les choses, d’une parce que je n’avais pas confiance en moi-même mais surtout parce que j’avais peur. Après tout, elle était la raison pour laquelle j’étais ici, à Séoul. En quittant l’armée il y a quatre mois, j’ai longtemps fixé la collection d’enveloppes en me demandant où est-ce que j’allais aller par la suite. Mais tout ce qu’il me sautait aux yeux était ce mot, cette ville. « Séoul » Je ne voyais plus que ce mot. Je n’ai pas mis plus de temps à me décider. À peine quarante-huit heures après, je me suis retrouvé sur le sol coréen. Et c’était grâce à elle que j’étais la.
Je pris mon rasoir électrique afin de me débarrasser de la barbe que je portais depuis trois jours. Je devais être sur mon trente-et-un. Et actuellement je ressemblais plus à un alcoolique avec mes cheveux décoiffés et mon visage totalement fatigué. Je soupirai, c’était une bonne excuse pour aller chez le coiffeur. Je n’avais même pas pris la peine de m’occuper de mes cheveux depuis ma décharge et depuis, ils s’amusaient à pousser dans n’importe quel sens. Je soupirai et abandonnai la serviette que j’avais autours de ma taille avant de m’habiller. Un autre dilemme, je ne possédais rien d’autre que mes tenues militaires ainsi qu’un costume cravate. Il fallait vraiment que je songe à aller m’acheter plus de vêtements. Je n’avais pas d’autre choix que de mettre mon smoking aujourd’hui. J’abandonnai juste ma cravate afin de porter mes plaques militaires, que je ne quittais jamais, à la place. Arrivé chez le coiffeur, je leur cédais carte blanche sur ce qu’ils voulaient me faire. La seule consigne que je leur indiquai était qu’aujourd’hui était sans doute le jour le plus important de ma vie.
C’est ainsi que deux heures plus tard, je me retrouvais debout devant la le Starbucks. C’était la première fois que mon cœur battait aussi vite et également la toute première fois que j’étais aussi nerveux. Comment est-ce que j’étais arrivé ici ? Comment est-ce que j’ai réussi à trouver cette adresse ? Je n’avais pas résisté. La première semaine où j’étais arrivé ici, je m’étais immédiatement rendu chez elle grâce à un taxi. J’étai resté plusieurs heures dans la rue, debout à regarder la maison sans voir aucun mouvement. Et je me suis mis à paniquer quand la porte s’était ouverte. Elle était là, devant moi. En chair et en os. Ma réaction immédiate fut de me cacher derrière le poteau électrique. Je n’étais pas prêt à la voir, je n’étais pas prêt à lui parler. J’avais bien trop peur pour ça. Pourquoi ? J’avais peur qu’elle ne veuille plus me voir à cause du silence radio que je lui avais accordé après lui avoir annoncé que je quittais l’armée. Juste avant, j’avais mis trois mois à me rétablir de deux blessures par balles qui s’étaient logées à quelques millimètres de mon cœur. Je ne lui avais pas envoyé de lettre durant mon hospitalisation, seulement après. J’avais également peur parce qu’après tout… J’avais dix ans de plus qu’elle. Selon moi, je n’étais pas l’homme qu’il lui fallait. J’étais plus vieux mais surtout je n’étais plus que l’ombre de celui que j’ai été un jour. La guerre brise toute âme présente dans chacun. Il n’y avait aucun moyen d’y échapper. Alors j’ai passé mon temps à la suivre discrètement. Jusqu’à ce que je découvre l’endroit où elle travaillait. Elle m’avait dit qu’elle travaillait en tant que barista chez Starbucks à côté de ses études. Mais je n’ai pas eu le courage de venir la voir plus tôt. Et aujourd’hui… Aujourd’hui était le jour où ça allait changer.
Je pris une grande inspiration et poussai la porte d’entrée. Son regard se leva immédiatement vers le mien et mon cœur s’arrêta sur place. Serrant le poing derrière mon dos, je pris sur ma nervosité et regarda les alentours avant de m’approcher d’elle. Oui, sans aucun doute. Sur son badge, Yoo Ahn Na était à la fois écrit en coréen, et en alphabet latin. Malgré le courage que j’essayais de rassembler, je ne pu lui adresser un sourire et lui avouer que c’était moi. Je me contentais de rester neutre, jetant un autre coup d’œil à son badge avant de lui dire :
Hm… Hi… Ahn Na sshi…? I would like… Hum… Je voudrais un Americano Glacé. Please. Merci.
Après tout, nous n’avions jamais échangés nos photos, donc elle ne sait probablement pas à quoi s’attendre. La seule raison pour laquelle je savais qu’elle était la Ahn Na avec laquelle j’échangeais depuis des années était parce que je j’avais cherchée jusqu’à chez elle. Je lui adressai un petit sourire lorsqu’elle m’indiqua avec un sourire professionnel que la commande était lancée et je la remerciai d’un mouvement de tête avant d’aller au bout du bar attendre ma commande et de la récupérer, pour ensuite aller m’asseoir à une table où je pourrais la regarder, l’espionner plutôt, tranquillement. Je pris bien garde de ne pas la fixer trop longtemps. Mais lorsque je relevai la tête une énième fois, mon regard croisa le sien pendant quelques secondes avant que de détourner le regard chacun notre tour. Je sortis de ma poche une petite feuille et un stylo afin de griffonner un mot. Je fixai la feuille pendant de longues minutes avant de prendre une grande inspiration de courage et de me lever pour me rapprocher d’elle une fois de plus. Tout en la fixant, je glissai le papier sur le comptoir derrière lequel elle était. C’était maintenant que tout allait se jouer. Parce que le papier comprenait ces mots :
Je ne savais pas ce qui m’avait pris ce matin, mais je me suis levé de pied ferme, et après une bonne quinzaine de minutes passées devant le miroir de la salle de bain, je me suis décidé. C’était aujourd’hui. J’avais trop laissé trainé les choses, d’une parce que je n’avais pas confiance en moi-même mais surtout parce que j’avais peur. Après tout, elle était la raison pour laquelle j’étais ici, à Séoul. En quittant l’armée il y a quatre mois, j’ai longtemps fixé la collection d’enveloppes en me demandant où est-ce que j’allais aller par la suite. Mais tout ce qu’il me sautait aux yeux était ce mot, cette ville. « Séoul » Je ne voyais plus que ce mot. Je n’ai pas mis plus de temps à me décider. À peine quarante-huit heures après, je me suis retrouvé sur le sol coréen. Et c’était grâce à elle que j’étais la.
Je pris mon rasoir électrique afin de me débarrasser de la barbe que je portais depuis trois jours. Je devais être sur mon trente-et-un. Et actuellement je ressemblais plus à un alcoolique avec mes cheveux décoiffés et mon visage totalement fatigué. Je soupirai, c’était une bonne excuse pour aller chez le coiffeur. Je n’avais même pas pris la peine de m’occuper de mes cheveux depuis ma décharge et depuis, ils s’amusaient à pousser dans n’importe quel sens. Je soupirai et abandonnai la serviette que j’avais autours de ma taille avant de m’habiller. Un autre dilemme, je ne possédais rien d’autre que mes tenues militaires ainsi qu’un costume cravate. Il fallait vraiment que je songe à aller m’acheter plus de vêtements. Je n’avais pas d’autre choix que de mettre mon smoking aujourd’hui. J’abandonnai juste ma cravate afin de porter mes plaques militaires, que je ne quittais jamais, à la place. Arrivé chez le coiffeur, je leur cédais carte blanche sur ce qu’ils voulaient me faire. La seule consigne que je leur indiquai était qu’aujourd’hui était sans doute le jour le plus important de ma vie.
C’est ainsi que deux heures plus tard, je me retrouvais debout devant la le Starbucks. C’était la première fois que mon cœur battait aussi vite et également la toute première fois que j’étais aussi nerveux. Comment est-ce que j’étais arrivé ici ? Comment est-ce que j’ai réussi à trouver cette adresse ? Je n’avais pas résisté. La première semaine où j’étais arrivé ici, je m’étais immédiatement rendu chez elle grâce à un taxi. J’étai resté plusieurs heures dans la rue, debout à regarder la maison sans voir aucun mouvement. Et je me suis mis à paniquer quand la porte s’était ouverte. Elle était là, devant moi. En chair et en os. Ma réaction immédiate fut de me cacher derrière le poteau électrique. Je n’étais pas prêt à la voir, je n’étais pas prêt à lui parler. J’avais bien trop peur pour ça. Pourquoi ? J’avais peur qu’elle ne veuille plus me voir à cause du silence radio que je lui avais accordé après lui avoir annoncé que je quittais l’armée. Juste avant, j’avais mis trois mois à me rétablir de deux blessures par balles qui s’étaient logées à quelques millimètres de mon cœur. Je ne lui avais pas envoyé de lettre durant mon hospitalisation, seulement après. J’avais également peur parce qu’après tout… J’avais dix ans de plus qu’elle. Selon moi, je n’étais pas l’homme qu’il lui fallait. J’étais plus vieux mais surtout je n’étais plus que l’ombre de celui que j’ai été un jour. La guerre brise toute âme présente dans chacun. Il n’y avait aucun moyen d’y échapper. Alors j’ai passé mon temps à la suivre discrètement. Jusqu’à ce que je découvre l’endroit où elle travaillait. Elle m’avait dit qu’elle travaillait en tant que barista chez Starbucks à côté de ses études. Mais je n’ai pas eu le courage de venir la voir plus tôt. Et aujourd’hui… Aujourd’hui était le jour où ça allait changer.
Je pris une grande inspiration et poussai la porte d’entrée. Son regard se leva immédiatement vers le mien et mon cœur s’arrêta sur place. Serrant le poing derrière mon dos, je pris sur ma nervosité et regarda les alentours avant de m’approcher d’elle. Oui, sans aucun doute. Sur son badge, Yoo Ahn Na était à la fois écrit en coréen, et en alphabet latin. Malgré le courage que j’essayais de rassembler, je ne pu lui adresser un sourire et lui avouer que c’était moi. Je me contentais de rester neutre, jetant un autre coup d’œil à son badge avant de lui dire :
Hm… Hi… Ahn Na sshi…? I would like… Hum… Je voudrais un Americano Glacé. Please. Merci.
Après tout, nous n’avions jamais échangés nos photos, donc elle ne sait probablement pas à quoi s’attendre. La seule raison pour laquelle je savais qu’elle était la Ahn Na avec laquelle j’échangeais depuis des années était parce que je j’avais cherchée jusqu’à chez elle. Je lui adressai un petit sourire lorsqu’elle m’indiqua avec un sourire professionnel que la commande était lancée et je la remerciai d’un mouvement de tête avant d’aller au bout du bar attendre ma commande et de la récupérer, pour ensuite aller m’asseoir à une table où je pourrais la regarder, l’espionner plutôt, tranquillement. Je pris bien garde de ne pas la fixer trop longtemps. Mais lorsque je relevai la tête une énième fois, mon regard croisa le sien pendant quelques secondes avant que de détourner le regard chacun notre tour. Je sortis de ma poche une petite feuille et un stylo afin de griffonner un mot. Je fixai la feuille pendant de longues minutes avant de prendre une grande inspiration de courage et de me lever pour me rapprocher d’elle une fois de plus. Tout en la fixant, je glissai le papier sur le comptoir derrière lequel elle était. C’était maintenant que tout allait se jouer. Parce que le papier comprenait ces mots :
Je suis désolé que cette lettre ait mis quatre mois à te parvenir…
Forgive me please.
Ton Jae Son.
Forgive me please.
Ton Jae Son.
(c) fiche:WILD BIRD, flowers texture: mirandah & gifs:
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Re: Meeting you was the reward of my life #Ahnna&Jaeson | Jeu 4 Mai - 22:04 Citer EditerSupprimer
MEETING YOU WAS THE REWARD OF MY LIFE
⇜ code by bat'phanie ⇝
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Re: Meeting you was the reward of my life #Ahnna&Jaeson | Ven 5 Mai - 0:25 Citer EditerSupprimer
Yoo Ahn Na & Anh Jae Son
Yoo Ahn Na & Anh Jae Son
❛Meeting you was the reward of my life❜
Jamais de ma vie je n’avais été aussi nerveux. Même lorsque j’étais sur le terrain lors d’une mission de la plus haute importance. Mais là, debout devant elle, j’avais l’impression de me tenir devant le Général des Marine Corps tellement mon cœur battait la chamade. Heureusement que le comptoir cachait mes mains car elles étaient serrées en poing tellement j’étais nerveux. Je ne dis rien et guettai simplement sa réaction. Je faisais certes des cauchemars à cause des horreurs que j’avais vécues avec la guerre, mais j’en faisais également au sujet de notre première rencontre. Et si ces lettres que nous nous étions envoyés n’étaient qu’un simple passe temps pour elle ? Et si jamais elle n’était pas intéressée par un vulgaire militaire qui ne pouvait même pas rester de marbre pendant des tempêtes de foudre ? J’avais bien trop peur car elle était tout à mes yeux. C’était grâce à elle que j’étais encore vivant. Elle était ma raison de vivre. Je sais, c’était totalement idiot de ma part d’être aussi attaché à une personne que je n’ai jamais rencontré auparavant mais sans elle, j’aurais perdu la raison depuis longtemps. Alors rien que l’idée qu’elle m’ignore, qu’elle me repousse ou pire encore, qu’elle ne veuille même pas me voir était un vrai cauchemar pour moi.
Je regardais Ahn Na baisser les yeux vers le message pour le lire après m’avoir regardé légèrement suspicieusement, mais je ne m’attendais pas à ressentir une vague de rassurement une que fois la surprise arriva sur son visage. Elle releva alors la tête vers moi et nos regards se croisèrent une fois de plus. Elle avait compris, je pouvais le lire dans ses yeux. Elle savait que c’était moi pourtant… Pourtant elle ne réagissait pas. C’était tout comme si elle était figée dans le temps. Je gardais mon regard sur sa silhouette. Et la seule pensée qui me traversait l’esprit était que Ahn Na était sublime. Je ne m’étais jamais permis d’imaginer à quoi elle pouvait ressembler. C’était un terrain bien trop dangereux. Mais maintenant qu’elle était devant moi, je pouvais dire qu’elle était la perfection incarnée. Elle était juste parfaite à mes yeux. J’avais qu’une seule envie, de caresser sa joue, de lui remettre la mèche qui s’était échappé de derrière son oreille lorsqu’elle avait soudainement relevé la tête tout à l’heure, de la prendre dans mes bras. Elle était tellement parfaite que j’avais l’impression de tomber encore plus amoureux que je ne l’étais déjà. Oui. J’étais amoureux d’elle. Eperdument même. Je sais que c’était totalement insensé, je ne l’avais jamais vu avant mais… J’avais déjà l’impression de la connaître depuis une éternité. Nous nous étions tout racontés dans nos lettres. Je n’avais omis aucune partie de ma vie. Elle me connaissait mieux que quiconque. Et plus je la lisais, plus je tombais amoureux d’elle. C’était inévitable. Elle m’a accordé une attention que je n’avais jamais eue dans ma vie.
Mais là, tout de suite, la seule sensation que je ressenti lorsqu’elle ouvrit la bouche était de l’angoisse. J’avais envie de creuser un trou et de m’y enterrer vivant. La surprise se lisait effectivement sur son visage mais rien d’autre ne passait. Elle n’était pas contente, elle avait presque l’air… Déçue. Elle s’excusa alors en me disant qu’elle ne m’avait pas reconnu. Je sentis mon cœur s’arrêter dans ma poitrine. C’était évident. Comment aurait-elle pu me reconnaître puisque nous ne nous étions jamais échangés nos photos ? Elle n’était pas heureuse de me voir. Et si… ? Et si pendant les quatre mois où je n’avais pas donné de nouvelles, elle avait trouvé le grand amour ? Et si elle n’avait jamais ressenti quoi que ce soit envers moi ? Et si je m’étais fait des idées ? Je ne savais quoi lui répondre et laissa tomber ma main le long de mon corps.
Je… Hm… I’m sorry. Maybe… Peut-être que ce n’est pas le bon moment après tout. Tu es en train de travailler.
Le poing serré, je me tournai pour retourner m’asseoir à ma table, vidant d’une traite mon americano glacé. J’était peut être une drama queen à l’instant présent, mais j’avais qu’une seule envie. Rentrer et de tout détruire. Je n’avais jamais ressenti ça avant mais… Son rejet me donnait envie de recroqueviller sur moi-même et de pleurer. Elle avait été ma ligne de vie ces dernières années, c’est elle et ses lettres qui m’avaient tenues en vie alors que j’avais frôlé tellement de fois la mort.
Je regardais Ahn Na baisser les yeux vers le message pour le lire après m’avoir regardé légèrement suspicieusement, mais je ne m’attendais pas à ressentir une vague de rassurement une que fois la surprise arriva sur son visage. Elle releva alors la tête vers moi et nos regards se croisèrent une fois de plus. Elle avait compris, je pouvais le lire dans ses yeux. Elle savait que c’était moi pourtant… Pourtant elle ne réagissait pas. C’était tout comme si elle était figée dans le temps. Je gardais mon regard sur sa silhouette. Et la seule pensée qui me traversait l’esprit était que Ahn Na était sublime. Je ne m’étais jamais permis d’imaginer à quoi elle pouvait ressembler. C’était un terrain bien trop dangereux. Mais maintenant qu’elle était devant moi, je pouvais dire qu’elle était la perfection incarnée. Elle était juste parfaite à mes yeux. J’avais qu’une seule envie, de caresser sa joue, de lui remettre la mèche qui s’était échappé de derrière son oreille lorsqu’elle avait soudainement relevé la tête tout à l’heure, de la prendre dans mes bras. Elle était tellement parfaite que j’avais l’impression de tomber encore plus amoureux que je ne l’étais déjà. Oui. J’étais amoureux d’elle. Eperdument même. Je sais que c’était totalement insensé, je ne l’avais jamais vu avant mais… J’avais déjà l’impression de la connaître depuis une éternité. Nous nous étions tout racontés dans nos lettres. Je n’avais omis aucune partie de ma vie. Elle me connaissait mieux que quiconque. Et plus je la lisais, plus je tombais amoureux d’elle. C’était inévitable. Elle m’a accordé une attention que je n’avais jamais eue dans ma vie.
Mais là, tout de suite, la seule sensation que je ressenti lorsqu’elle ouvrit la bouche était de l’angoisse. J’avais envie de creuser un trou et de m’y enterrer vivant. La surprise se lisait effectivement sur son visage mais rien d’autre ne passait. Elle n’était pas contente, elle avait presque l’air… Déçue. Elle s’excusa alors en me disant qu’elle ne m’avait pas reconnu. Je sentis mon cœur s’arrêter dans ma poitrine. C’était évident. Comment aurait-elle pu me reconnaître puisque nous ne nous étions jamais échangés nos photos ? Elle n’était pas heureuse de me voir. Et si… ? Et si pendant les quatre mois où je n’avais pas donné de nouvelles, elle avait trouvé le grand amour ? Et si elle n’avait jamais ressenti quoi que ce soit envers moi ? Et si je m’étais fait des idées ? Je ne savais quoi lui répondre et laissa tomber ma main le long de mon corps.
Je… Hm… I’m sorry. Maybe… Peut-être que ce n’est pas le bon moment après tout. Tu es en train de travailler.
Le poing serré, je me tournai pour retourner m’asseoir à ma table, vidant d’une traite mon americano glacé. J’était peut être une drama queen à l’instant présent, mais j’avais qu’une seule envie. Rentrer et de tout détruire. Je n’avais jamais ressenti ça avant mais… Son rejet me donnait envie de recroqueviller sur moi-même et de pleurer. Elle avait été ma ligne de vie ces dernières années, c’est elle et ses lettres qui m’avaient tenues en vie alors que j’avais frôlé tellement de fois la mort.
(c) fiche:WILD BIRD, flowers texture: mirandah & gifs: