running in the shadow ft. feng lei
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running in the shadow ft. feng lei | Mer 3 Mai - 2:16 Citer EditerSupprimer
Mon cœur frappe violemment dans ma poitrine, l’adrénaline me brûle les veines. Des perles de sueurs se forment sur mes trempes, mes jambes semblent inertes, totalement endolories par l’effort et pourtant, elles continuent de me porter. Au-delà de mes limites physiques, j’ai presque la sensation de voler. Cette douce impression d’être invincible, cette toute autre plus désagréable que je pourrai tomber d’épuisement à tout moment. L’instinct de survie est aussi puissant qu’instable, difficilement domptable, une simple corde en hauteur de laquelle on peut chuter à tout moment. Le vent froid et humide de la nuit frappe mon visage, s’engouffrant un brin douloureusement dans mes poumons épuisés. Je passe difficilement ma langue sur mes lèvres sèches alors que ma tête pivote sur le côté. Je n’arrête pas ma course, ne ralentit pas non plus. Ils sont toujours là. Ces trois hommes habillés de noir courant à ma suite. Ils me hurlent de me stopper, que de toute façon je suis foutu mais je n’écoute rien de leurs traitres mots. Je ne les connais pas et même si leurs traits asiatiques pourraient m’en faire douter, je sais qui les a envoyés et je sais ce qu’ils me veulent. Mon attention se reporte sur la direction vers laquelle je me dirige. Mes forces et mon endurance se consument peu à peu, j’ai l’impression que l’intégralité de mes muscles frottent du goudron brûlant. Je crains de lâcher prise à tout instant. Paniqué, mes yeux cherchent rapidement une issue, un moyen de les semer. Alors que je force mes neurones à faire des stimuli entre eux afin de me sortir de cette merde profonde dans laquelle je me suis foutu, j’utilise mes dernières forces pour accélérer encore et encore. Tellement que j’en ai l’impression de perdre le contrôle de mon corps, comme si je n’en étais plus maître. Je tourne à nouveau la tête pour calculer la nouvelle distance qui me sépare de ces hommes, priant intérieurement qu’ils ne puissent me rattraper. Pourtant, je n’eus le temps de me rendre compte de quoi que ce soit que je tombais bêtement, à cause d’un simple trottoir, à cause de ce trop d’effort. Je me sens rouler dans mon élan de vitesse vers une ombre. J’essaye de me relever pour reprendre ma course mais je n’y arrive pas. Ma jambe et mon épaule sont douloureuses, le seul fait d’essayer de reprendre un appuie sur terre pour repartir de plus belle est réellement insoutenable. Je n’y arriverai pas, je suis foutu.
☆☆☆ Beerus
running in the shadow
Mon cœur frappe violemment dans ma poitrine, l’adrénaline me brûle les veines. Des perles de sueurs se forment sur mes trempes, mes jambes semblent inertes, totalement endolories par l’effort et pourtant, elles continuent de me porter. Au-delà de mes limites physiques, j’ai presque la sensation de voler. Cette douce impression d’être invincible, cette toute autre plus désagréable que je pourrai tomber d’épuisement à tout moment. L’instinct de survie est aussi puissant qu’instable, difficilement domptable, une simple corde en hauteur de laquelle on peut chuter à tout moment. Le vent froid et humide de la nuit frappe mon visage, s’engouffrant un brin douloureusement dans mes poumons épuisés. Je passe difficilement ma langue sur mes lèvres sèches alors que ma tête pivote sur le côté. Je n’arrête pas ma course, ne ralentit pas non plus. Ils sont toujours là. Ces trois hommes habillés de noir courant à ma suite. Ils me hurlent de me stopper, que de toute façon je suis foutu mais je n’écoute rien de leurs traitres mots. Je ne les connais pas et même si leurs traits asiatiques pourraient m’en faire douter, je sais qui les a envoyés et je sais ce qu’ils me veulent. Mon attention se reporte sur la direction vers laquelle je me dirige. Mes forces et mon endurance se consument peu à peu, j’ai l’impression que l’intégralité de mes muscles frottent du goudron brûlant. Je crains de lâcher prise à tout instant. Paniqué, mes yeux cherchent rapidement une issue, un moyen de les semer. Alors que je force mes neurones à faire des stimuli entre eux afin de me sortir de cette merde profonde dans laquelle je me suis foutu, j’utilise mes dernières forces pour accélérer encore et encore. Tellement que j’en ai l’impression de perdre le contrôle de mon corps, comme si je n’en étais plus maître. Je tourne à nouveau la tête pour calculer la nouvelle distance qui me sépare de ces hommes, priant intérieurement qu’ils ne puissent me rattraper. Pourtant, je n’eus le temps de me rendre compte de quoi que ce soit que je tombais bêtement, à cause d’un simple trottoir, à cause de ce trop d’effort. Je me sens rouler dans mon élan de vitesse vers une ombre. J’essaye de me relever pour reprendre ma course mais je n’y arrive pas. Ma jambe et mon épaule sont douloureuses, le seul fait d’essayer de reprendre un appuie sur terre pour repartir de plus belle est réellement insoutenable. Je n’y arriverai pas, je suis foutu.
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Re: running in the shadow ft. feng lei | Jeu 18 Mai - 14:46 Citer EditerSupprimer
Les buildings s’élèvent, de plus en plus nombreux, de plus en plus modernes, de plus en plus laids donc. Pourtant ce sont dans ce genre de lieux que lei a l’habitude de bosser. Aujourd’hui, et comme très souvent d’ailleurs, il est à gangnam et il discute avec un client appartenant au domaine du textile, fournissant un tissu de qualité. Le chinois n’accorde son importance qu’à des personnes qui produisent un bon produit parce qu’on sera davantage amené à se rendre dans son entreprise d’import-export. Alors il négocie. Des prix. Des biens. Des contrats et tente, comme toujours, de tout tourner à son avantage dans une splendide illusion. C’était son talent et depuis des années, il s’en servait pour conquérir davantage d’échelons. Seconde puissance coréenne et cinquième asiatique. C’est beaucoup. Mais ce n’est jamais assez au goût de l’entrepreneur. Alors il est là, touchant un peu à tous les domaines, s’interdisant cependant de bosser avec des idoles, parce qu’il n’aime pas beaucoup ce marché, mais lei estime qu’il n’a pas besoin de ça pour conquérir le monde. Il a tout perdu. Son mariage est mort mais pas achevé, ses plaisirs ne sont plus qu’éphémères depuis que son amant est parti, alors le chinois n’a pas le droit de rater la seule chose pour laquelle il a tout sacrifié : le travail. Il discute, prend sa place dans le business et s’impose autant par son charisme physique que par ses mots liquides et appétissants. L’homme en face de lui le fixe, mielleux, souriant, trop facile à duper et finit par signer le contrat et même par demander ce qu’il en était des services proposées secrètement par l’asiatique. Il coupe court à la conversation, constatant facilement que ce vieux pervers serait capable d’abimer ses garçons pour le plaisir. sa main se lève comme pour lui dire poliment et à la fois autoritaire « ferme-la ». le plus jeune s’incline finalement avant de sortir du bâtiment qui écrase le quartier de sa hauteur vertigineuse. Lei inspecte sa montre avant de souffler, il lui reste beaucoup à faire, alors il ne perd pas de temps et part rejoindre sa voiture qui l’attend au bout de la rue. Il en impose. Dans sa manière de sourire aux gens quand il ne les dévisage pas. dans sa manière de marcher comme si le diable était à ses trousses. Finalement il se stoppe devant un blessé. Ou plutôt un jeune homme maladroit. Il hausse un sourcil et s’apprête à passer son chemin avant de voir deux men in black débarquer devant lui. « - messieurs ? » et les ridicules se mettent à parler en même temps, ce qui a le don d’énerver rapidement le chinois qui use de son renom pour les faire disparaitre. « - c’est mon neveu. Et je suis feng lei. Je vous conseille de ne pas vous frotter à ce qui peut vous faire disparaitre en un claquement de doigt. » oh oui. Il n’a jamais eu besoin de faire étouffer des corps, mais avec son influence, il peut se permettre de demander n’importe quoi. Finalement, après une menace envers le garçon à terre à la « on te retrouvera », les deux pingouins lèvent le camp. L’homme d’affaire se recule pour constater de légers dégâts « - ne vous mettez pas trop dans le pétrin jeune homme, ils tirent la langue facilement, mais si leurs poings les démangent, ils seront incapables de s’arrêter. »
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Re: running in the shadow ft. feng lei | Lun 19 Juin - 1:03 Citer EditerSupprimer
Il Sung se sent minable. Minable de ne pas avoir des muscles assez forts pour le porter plus loin. Minable que son corps l’ait lâché dans un moment aussi important. Minable de constater que cette chute leur donnera l’occasion de le rattraper. Minable de ne pas être capable de se relever rapidement. Minable de ne pas être capable de se relever tout court. Il avait roulé comme une sombre merde y laissant une partie de sa jambe et de son épaule dans la cascade tellement pas contrôlée. Il veut se relever, son instant de survie continue de brûler en lui comme un feu ardent mais ses membres ne répondent plus. Trop épuisés, trop blessés, trop figés. Il entend les pas des hommes qui le poursuivent se rapprocher dangereusement. De toute façon, n’est-ce pas ainsi que cela doit se finir ? Un jour ou l’autre, sa couverture d’Il Sung serait arrachée et Adam se ferait retrouvé, une balle prendra sûrement place entre ses deux yeux comme cadeau d’Adieu. Est-ce que cela doit arriver aujourd’hui ? Tout y prêtait à croire et pourtant … Sans qu’il ne demande quoique ce soit, une voix s’élevait. Interrogeant ces hommes, prétextant être son oncle et leur conseillant de ne pas se frotter à ceux qui peuvent les faire disparaître en un claquement de doigt. Comment ? Il Sung n’avait pas le souvenir d’avoir un oncle avec autant de pouvoir, ni même un oncle sur le sol coréen tout court. Il ne comprenait pas cette aide soudaine, se méfiant d’absolument tout le monde, imaginant derrière chaque visage ceux de ceux qui en veulent. Pourtant, il fut surpris de constater que cela les décourageait au point d’en partir mais pas de retenir des menaces. Adam se sentit soulagé. Non, ce n’était définitivement pas aujourd’hui. Il se redresse et bien que sentant sa jambe ainsi que son bras étaient douloureux, il finit par se lever. Essoufflé, complètement débrayé, quelques parties de ses vêtements arrachés dans sa chute, il lève les yeux vers ce fameux oncle qui n’en est pas un. Un homme classe, un homme qui transpire la puissance et la force dès le premier regard, une pensée qui l’aurait traversée avant même qu’il ne prononce ces mots qui l’ont sauvé. Bien que les paroles qu’il prononçait n’aient absolument rien de comique, le russe ne put retenir un rire ironique. « C’est trop tard pour ça ils me lâcheront que lorsqu’ils m’auront morts entre leurs doigts mais merci quand même pour le conseil. » La pétrin, il y était presque déjà noyé. Ayant donné la mort à l’un des leurs accidentellement, volé leur mallette pleine de fric dans un réflexe complètement stupide, en sortir était impossible. Aucun pardon n’était permis, ces types voulaient sa peau depuis ses dix-huit ans, le pourchassait sur chaque continent. Adam n’était à l’abri nulle part, fuir n’était même plus possible. Où qu’il aille, quoi qu’il fasse, peu importe la personne qu’il prétend être, ils le retrouveront. Alors peu importe si il venait d’avouer à ce type qu’il ne connait pas que ces gars veulent sa mort, peu importe si il vient à lui raconter que sa photo doit être affichée en poster dans le bordel de leur patron. Qu’est ce que ça changerai ? Le jeune homme prend quand même le temps de dépoussiérer vaguement ses vêtements d’un geste de la main avant de faire une brève courbette à l’homme en costume. « Je vous en suis éternellement reconnaissant. »
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Re: running in the shadow ft. feng lei | Dim 25 Juin - 11:46 Citer EditerSupprimer
Il ne sait pas vraiment pourquoi il s’est mis à aider ce garçon aussi spontanément, si bien que son plan avait marché avec une facilité déconcertante. Ou alors, est-ce que son renom fait de lui quelqu’un de si puissant qu’il écrase des malfrats du poing ? probable. Ou alors il devrait faire dans la comédie. Néanmoins ils sont partis maintenant et ils ont laissé le garçon devant l’homme d’affaire, dans un sale état. Il a presque perdu un bras. Mais il a l’air de dédramatiser. Un esprit qui plait à lei. Il a l’impression de se voir, relativiser, mais sans le sourire. Sangjae aussi était comme ça avant, puis il est devenu plus demandeur, plus sensible, plus sentimental, alors ses rires se sont transformés en excès de colère, et le chinois continuait de l’aimer pour ça. Il inspecte rapidement l’allure du fugitif avant de lui tendre un tissu pour qu’il puisse se nettoyer. « - je vois que vous avez l’habitude d’avoir à faire à ces oiseaux-là. » il ne retient pas son geste de courtoisie et de remerciement, il en a trop l’accoutumance. « - ma voiture est garée au coin de la rue. Je peux peut-être vous déposer devant chez vous, c’est certainement plus prudent que de prendre le métro ou le bus, ou encore de marcher à pieds mh ? » ce qui n’avait pas été un franc succès pour lui aujourd’hui visiblement. Lei ne connait pas la crapule, ou du moins il ne la comprend pas. lui se contente de réfléchir à comment s’éloigner de ces gens malhonnêtes parce qu’il n’a pas besoin que son image soit sali par des trafiquants ou encore des mecs de la mafia. De toute façon, cet inconnu n’a pas trop le choix. lei ne s’est pas mêlé de ses affaires pour le laisser à nouveau s’exposer à des risques inutiles. Alors il commence à marcher, une main dans la poche, l’autre se balançant contre le haut de sa cuisse. « - qui étaient ces hommes ? des sous-fifres de personnes qui se disent puissantes parce que tout le monde en a peur ? » il essaie de savoir. Il n’aime pas constater que sa ville peut être entre les mains de personnes mal attentionnées et dénuées de dignité et d’honneur. Il avance jusqu’à son véhicule retenant un soupir et adresse un signe de main à son chauffeur pour lui faire comprendre qu’il ne sera pas seul à rentrer ce soir. il s’installe sur l’un des sièges arrière le premier, comme à son habitude, comme pour montrer éternellement l’exemple. Il lève légèrement le menton pour inviter le jeune homme à faire de même. « - quel est votre nom ? » demande lei en s’allumant une cigarette.
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Re: running in the shadow ft. feng lei | Lun 13 Nov - 16:19 Citer EditerSupprimer
A ce moment-là, Il Sung se moque de tout. Il est terminé, fini. Ils l’ont retrouvé, ces salauds ont envoyés des types jusqu’ici pour le cueillir. Aucun d’entre eux n’a la décence de venir eux même. En soit, il n’est pas si lâche lui qui a couru comme un lièvre pour leur échapper à côté d’eux qui envoient les autres faire de sale boulot. La peur passée, le pessimisme, il se sent maintenant énervé. Après eux, après lui-même. Qu’avait-il bien fait pour qu’ils arrivent à lui mettre la main dessus ? Il a complètement changé son identité, changé deux fois de pays depuis. Sont-ils infatigables ? Est-ce que cela ne connaitra jamais de fin ? Cette histoire ne finira-t-elle jamais aux oubliettes ? Doit-elle réellement finir en un bain de sang, le sien ou celui des autres ? Il Sung espère secrètement que l’intervention de cet inconnu mettent un doute dans leurs certitudes. Ils ne connaissent aucune famille en dehors de Russie à Adam, ils pourraient s’imaginer qu’ils se sont trompés de personne mais il en doute.
Debout, le bras et la jambe douloureuses, il prend le tissus que lui tend l’homme pour se nettoyer. « Oui mais ça fait longtemps que je ne les avais pas croisés. » Bien que stressé et soucieuse à chaque secondes qui s’écoulent, jusque-là il avait été tranquille. Lorsque le brun lui propose de le raccompagner chez lui en voiture, Il Sung hésitait légèrement. Et si ce n’était pas un piège ? Est-ce que il n’allait pas l’amener directement dans la gueule du loup ? Est-ce que la destination n’était pas la mort ? Pourtant, les types qui l’ont poursuivis plus tôt ne semblaient pas le connaître du moins si comme étant un homme puissant mais pas comme si il était l’un des leurs. Alors il finit par accepter en un hochement de tête, commençant à marcher à ses côtés un peu difficilement à cause de sa jambe qui le lance. « C’est ça. » Ces types Il Sung ne les a jamais vu. « Je ne les connais pas, je ne les ai jamais vu mais ils ont certainement été envoyer pour me venir me chercher. J’ai pas de problème en Corée du Sud, j’vois pas ce qui pourrait pousser d’autres personnes à faire ça. » Depuis qu’il est parti de Russie où il s’est attiré énormément de problèmes, il s’est toujours fait des plus discrets. Ces types n’ont alors aucune raison de s’en prendre à lui ainsi. Il laisse l’homme entrer le premier dans la voiture, hésitant un peu face à sa question. « Nam Il Sung. » Du moins, c’est ainsi qu’il se présentait à Séoul, c’est le nom qui apparaissait sur les faux papiers qu’il a lui-même produit à la perfection. En réalité il s’appelle Zverev Adam mais comme dans la crainte que le prononcer lui attire des ennuis, il ne l’a jamais dit à personne. Il entre dans la voiture, fermant la portière derrière lui. « Pourquoi vous m’avez aidé ? »
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Re: running in the shadow ft. feng lei | Mar 16 Jan - 19:20 Citer EditerSupprimer
Visiblement, les personnes de confiance se faisaient rares ces temps-ci. Les gens ne cessaient de se sourire, de claquer leurs jolies joues rebondies ensemble ou encore de s’incliner, le front contre le sol. Mais tout ceci n’était que le reflet d’une éducation simple. Ils avaient peur ; peur de mal faire ; peur d’être jugés ou de disparaitre. Alors il fallait être poli, gentil, toujours agréable pour rentrer dans le moule. Lei avait dû passer par là aussi, mais aujourd’hui qu’importait ? il n’y avait que pour les gens avec qui il était susceptible de travailler, qu’il restait ainsi. Inchangé. Cet éternel gamin de 17 ans qui s’en va parce qu’il n’y a pas de boulot, ou du moins rien qui n’était à sa hauteur. Le même. avec bien plus d’argent, bien plus de kilos mais pas moins d’assurance. « - vous ne les connaissez pas mais eux semblent penser le contraire. » le chinois grimpe dans la voiture, faisant déjà des ronds de fumée qui ne duraient que quelques secondes « - faites attention. les coréens sont assez susceptibles, en tout point. » ils étaient les pires à convaincre, et aussi les plus malins ; fermés comme des huitres.
La voiture démarra enfin, mais elle ne savait pas vraiment où elle allait. Lei avait besoin de faire un tour dans la ville polluée, pour en savoir plus, un peu plus. Un sourire étira ses lèvres quand il entendit la question de ce ilsung. Ça lui faisait gentiment penser à sangjae quand il se pointait tard le soir simplement pour demander pourquoi lui ? pourquoi est-ce qu’il avait décidé de s’occuper de lui plutôt que d’un autre ? derrière son masque, lei déglutit un instant à ce souvenir. « - pourquoi je ne l’aurais pas fait ? » au départ, il avait simplement cru que ilsung n’était qu’un jeune adulte qui avait un peu trop abusé de l’argent facile mais ça ne semblait pas être le cas au vue de son attitude. Lei pouvait parfois comprendre la détresse. « - on dirait bien que c’est ton jour de chance. » l’entrepreneur tira un dernier coup sur sa cigarette avant de machinalement ouvrir la vitre pour jeter le mégot. Le genre de choses que faisaient les gens tout en sachant que ce n’était pas correct. « - qu’est-ce que tu fais dans la vie ilsung ? à part t’attirer des ennuis ? » du vouvoiement, lei instaura un climat de relative confiance. Il ne pouvait pas s’en empêcher. Il fallait qu’il l’analyse, du moins avant que cet inconnu ne réclame de rentrer chez lui en donnant instinctivement son adresse.
Pourquoi apprendre à le connaitre ? est-ce qu’il pouvait en tirer profit ? ou peut-être n’avait-il pas eu de rapports humains depuis très longtemps ? le genre de trucs à rendre fou. Et puis cette méfiance dans le regard, lui faisaient encore remonter des choses à la surface, des choses que lei prenait bien soin de garder pour lui. et, pour pousser le bouchon un peu plus loin : « - je m’appelle feng lei. Ce quartier est un peu ma propriété, je n’aime pas qu’on vienne y mettre ses mains sales dessus. » voilà pourquoi il l’avait aidé.
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