i'm still aching, you know

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.,Cela fait une éternité que Li Wei n’a pas passée une soirée au QG des Jeongals. Passant la plupart de ces nuits chez son petit ami Min Guk plutôt qu’au dortoir, elle ne trouve plus tellement l’occasion de passer plus de temps avec les autres noirs que les rapides coups de vennts qu’elle fait au QG. Pourtant aujourd’hui, elle avait décidé d’y remédier. Elle aimait toujours autant les scorpions, elle ne voulait pas les laisser tomber. Ils restent sa deuxième famille malgré tout alors il lui semble important de passer un peu plus de temps avec eux.

En entrant dans ce fameux QG, elle fut surprise de constater que les lieux ne sont pas aussi remplis qu’elle ne l’imaginait. Sûrement étaient-ils tous occupés ? Seul une personne assise dans un fauteuil lui fait dos et il ne lui faut pas plus d’une minute pour reconnaître Kazuya. Un sourire naît sur ses lèvres alors qu’elle se glisse derrière lui, posant ses mains sur ses yeux. « Qui est la plus belle de l’univers ? » Si il donne une mauvaise réponse, elle lui frappera le crâne !
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.Parfois, je me demandais pourquoi j’étais revenu chez les jeongals alors que ceux qui m’avaient fait revenir par la peau du cul ne s’y trouvait plus. Bien que je les voie toujours comme une seconde famille, je m’étais éloigné ces derniers temps, mes occupations ne rejoignant plus les leurs. Ces derniers jours, j’errais sans compte dans les rues de Séoul à bord de ma bécane fraichement réparé. L’accident de la dernière fois était loin de m’avoir refroidi, que du contraire. Mes courses folles entre vitesse et danger n’avaient que doublé. Mon corps en redemandait toujours plus. Pourtant, ce soir, j’avais décidé de retourner aux sources. Ce ne faisait jamais de mal de se poser un peu. Pourtant, quand je pris place au QG, c’était plus que désert. Il était vrai qu’à l’époque, nous étions que trois à trainer souvent ici, puis les petits nouveaux sont arrivés, se sont approprié les lieux, nous faisant presque fuir. Et regardez-moi ca aujourd’hui, on se demandait encore si il y avait des scorpions qui créchaient ici. Décevant ! je me laissais tomber dans le fauteuil après m’être pris une bière dans le frigo. Bien la seule chose qui n’avait pas changé ici. Je pris mes aises, convaincu que personne ne viendrais ce soir, les pieds sur la table basse, j’allumais la télé, ne me gênant aucunement de laisser une chaine de cul aller bon train. Concentré sur la scène qui se déroulait sous mes yeux, je sursautais presque quand j’entendis une voix familière derrière moi. Je m’apprêtais à fermer l’appareil pris la main dans le sac avant de me retenir, après tout, je n’avais jamais caché que j’étais ainsi. Les anciens étaient plus qu’habitués. « Mais ne serait-ce pas ma chère filleule ? » répliquais-je sur le même ton qu’elle, penchant ma tête en arrière sur le siège pour lui jeter un coup d’œil. « J’avais perdu l’espoir de voir quelqu’un ce soir. » Et comme si l’actrice avait choisi pile ce moment-là pour se faire entendre, elle poussa un cri des plus aigus, preuve que l’homme arrivait au bord du gouffre. J’y jetais un coup d’œil avant de faire la grimace et de finalement éteindre.
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.Kazuya avait bien intérêt à reconnaitre qu’elle est la plus belle de l’univers sinon elle n’hésitera pas une seule seconde à lui montrer qu’à défaut de ne pas être la plus belle à son humble avis, elle serait au moins la plus forte ! Fort heureusement pour son oreille qui aurait pu souffrir le partir, il la reconnue. Un large sourire s’étire sur ses lèvres puis elle ôte ses mains comme pour lui montrer qu’il avait vu juste. « Bien vu l’aveugle ! » S’exclame-t-elle en laissant un léger rire voler à travers la pièce. En l’entendant exprimer son désespoir de voir quelqu’un venir, elle levait les yeux pour balayer de son regard la pièce. Enfin, c’est ce qu’elle comptait faire jusqu’à ce qu’elle entende un cri d’extase sortir de la télévision. Elle regardait pendant quelques courtes secondes Kazuya avec de gros yeux avant de se mettre à rire. « Ta nouille te gratte ? » Elle se mit à rire, même pas gênée (ça tombe Min Guk était aussi entrain de regarder ce même genre de programme, on ne sait pas) parce qu’il fait ce qu’il veut avant de se diriger vers le frigidaire. « Je ne t’ai pas interrompu dans ton élan au moins ? » Elle y prend une canette de coca puis des chips dans le placard avant de s’asseoir sur le canapé, étirant ses jambes sur les coussins.
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.Entre Lili et Chaenah, j’étais obligé de faire tête basse. JE ne pouvais dire que je trouvais une autre femme plus belle que l’une ou l’autre où c’était la troisième guerre mondiale. Une réaction que j’avais appris à mes dépends. J’avais bien retenu la lecon. « Je suis pas aveugle, j’ai faim. Tu fais des mini burgers ? » Disons qu’elle me tenait surtout par la bouffe. Un sourire provocateur naissait au coin de mes lèvres alors que je voyais les yeux de Lili devenir rond alors qu’elle se rendait compte que je regardais un film de boules. « On peut dire ca ouai ! Je n’ai pas baisé depuis un petit temps. » Fallait dire que depuis ma rupture avec Ivy, le départ de Ami, et mon craquage pour Ivy à nouveau, je préférais prendre un peu mes distances, le temps de soigner mon petit cœur. Bien que le sexe me manque un tant soit peu. Une silhouette à la chevelure rose m’apparut dans mon esprit. Je secouais vivement la tête pour la faire disparaitre. « T’inquiète, je n’avais même pas encore commencé à me branler. » Moi ? Un mauvais exemple de parrain pour Lili ? Mais non, elle était déjà perverti avant, je ne l’aide qu’a passer le cap du côté obscure. Quand je la vis revenir avec des chips, je plongeais ma main sans aucune hésitation dans le paquet, me goinfrant de ses saloperies délicieuses. « Et toi ? Qu’est ce qui t’amène ici ? ca fait un moment que je ne t’ai pas vu dans le coin. »
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.Li Wei ne pouvait retenir un rire en entendant Kazuya lui demander des mini-burgers. « Après si tu veux. » Ah ça, qu’est-ce qu’il pouvait les manger ! Combien d’après-midi avait-elle pu passer à cuisiner des mini burger dont elle n’a que trop rarement aperçu le goût pour les jeongals ? Un milliard bien que trop peu ces derniers temps. Min Yul les adorent aussi cependant, elle n’allait pas le nourrir uniquement de cela. Min Guk ne serait sûrement pas d’accord et elle ne voulait pas devoir le rouler jusqu’à l’école.
Après cette découverte stupéfiante sur laquelle la jeune femme s’amusait plutôt que d’en être gênée, elle s’éclipsait dans la cuisine pour revenir auprès du jeune homme avec un coca et des chips. « Tu ne vas pas me dire que toi Kazuya tu ne trouves pas de trous à combler ? » Elle s’installe confortablement sur le canapé, prenant elle aussi quelques chips. Elle attend de terminer sa bouchée avant de lui répondre. « Justement comme ça fait longtemps que je ne suis pas venue, j’ai décidé de les laisser entre hommes. Enfin, à cette heure si Min Yul doit dormir, alors peut-être que Min Guk regarde le même film que toi en ce moment. » Plaisantait-elle-même si elle en doutait un peu quand même.

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.Qu’est-ce que je pouvais m’empiffrer de ces mini burgers. Je pouvais facilement m’en enfiler une dizaine d’affiler sans broncher. Ne me demander pas où je stockais toute cette nourriture, c’est top secret. Puis de la bonne bouffe, ce n’était pas tous les jours que je pouvais en manger. Ne branlant rien en cuisine, je me contentais bien souvent de nouilles instantanées ou de plats préparés que j’enfournais dans le micro-onde. Il fallait dire que dans la garçonnière qu’était devenu mon appartement, personne ne savait faire un plat mangeable. Pas notre faute d’avoir essayé. Pas étonné que je mendiais si souvent ses mini-burgers à Lili. Si je pouvais l’épouser juste pour sa cuisine, je le faire sans hésiter. Devant son refus, je m’empiffrais donc des chips qu’elle avait ramené.

Je me renfrognais quand elle se surprit d’apprendre que je n’avais aucun trou à combler. « Ce n’est pas que je n’en trouve pas, il n’y en a aucun qui me plait. » répliquais-je frustrée, une nouvelle image d’une silhouette aux cheveux roses s’offrant à mon esprit. « Enfin presque. » rajoutais-je presque inaudible, pensais-je tout haut. je lui jetais un coup d’œil alors que ma bouche émettait un son de craquement en mangeant. J’émis un léger rire. « Tu ne combles pas assez bien les envies de ton mec, qu’il ait besoin de sa main droite à défaut d’un trou à combler ? » éclatais-je de rire. « Quel beau duo on forme : un mec frustré et une nana fermant ses portes. » C’était assez drôle quand on y pensait. « Alors ? Ca se passe comment la cohabitation ? » Apres tout, si on ne la voyait plus en ce moment, c’était bien parce qu’elle passait son temps libre aux côtés de cet homme chanceux.

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.Surprendre Kazuya devant un tel film n’était si choquant que cela au final mais le fait qu’il n’est pas touché une fille dans le but d’avoir un rapport charnel la surprenait un peu plus. Il lui expliquait que en réalité ce n’est pas qu’il ne trouvait pas de trou à combler mais qu’aucune de ces âmes dévouées qui se proposaient ne lui plaisait. Alors elle se mit à rire en lançant : « Si tu joues les difficiles toi aussi ! » N’est-ce pas les hommes qui ont lancés la mythique phrase qu’est : un trou est un trou ? « Mais la fille ne veut pas de toi ? » Le questionne-t-elle ensuite à son ajout à peine audible.

La conversation dérivait sur ce que pouvait potentiellement faire en ce moment même Min Guk. Si la chinoise avait plaisanté sur le fait qu’il pouvait regarder le même film que Kazuya elle doutait que cela puisse arriver. Enfin, après elle n’en savait trop rien et n’était même pas sûre de vouloir savoir. Pourtant, elle riait à la réplique du jeune homme. « Je ne vais pas te répondre, tu pourrais être choqué par nos pratiques. » Bon elle exagérait mais ce qui était sûre est que leur vie sexuelle allait très bien ! Elle pouffait de rire en mangeant des chips avant de tourner les yeux vers lui lorsqu’il la questionnait sur leur cohabitation. « Ca se passe bien, en fait ça c’est fait progressivement. A vrai dire je ne m’étais pas rendue compte qu’on pouvait considérer qu’on vivait ensemble jusqu’à ce que ça fasse carrément bizarre que j’aille dormir au dortoir. » Elle haussait légèrement les épaules avant de lui retourner la question. « Et toi ? »


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