juste une erreur | tashaxaegir
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juste une erreur | tashaxaegir | Jeu 4 Mai - 22:20 Citer EditerSupprimer
Juste une erreur
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Pression et répression, mais tu fais front. Aujourd'hui tu n'es pas masquée. Aujourd'hui tu fais front. Et pourtant oh que tu n'aimes pas manifester à visage découvert. Toi, ce que tu aimes c'est te vêtir de noir et ne former qu'un bloc d'idées de cette même couleur. Pas d'apparences juste une appartenance à des convictions partagées. Tu partages et tu chantes. En cortège de tête pas une place pour le paraître. Ne reste que l'être. Être et devenir. Devenir les aspirations que tu portes. Et cette après-midi ton utopie te porte trop loin et on te voit. Ils (les chiens de garde de l’état coréen, que tu les appelles) te voit trop. Tasha, ils te connaissent trop. Alors, ils contrôlent pour mieux te coincer. Tu es bloquée, pas de papiers d'identité mais déjà plusieurs bombes de peinture. Il en faut peu pour t'accuser. Accusée de dégradations et même sans rien ils ont de quoi te garder. Ils attendent que tu démarres au quart de tour pour plus d'accusations. Tu es attendue au détour. Tu ne réfléchis pas. Un regard droit dans les yeux et un sourire provocateur, tu fais demi-tour. Ils ne t'auront pas. Tu cours, tu ne sais pas trop où mais tu cours. Et c'est la course, entre toi, entre eux. Entre la dénonciatrice et les défenseurs de la loi étatique. Avec de l'aide tu parviens à t'éloigner. Tu te dissimules au milieu pour mieux fuir par un côté. Tu retournes à l'université (qui est à quelques rues d'ici) comme si de rien était. Si jamais, tu diras que tu étais en cours. (leur parole contre la tienne) Alors que tu te demandes à quel cours tu dois te rendre tes jambes refusent d'avancer. Ton sang ne fait qu'un tour dans ton cœur. Ton cœur, il cogne plus fort dans ta poitrine. La vérité c'est que tu avais de quoi prouver (rappeler) qui tu es. Ta carte étudiante est peut être tombée à leur pied. Et tu cherches, tu cherches, tu vides toutes tes poches. Poches vides, de l'innocente supposée tu passes à la coupable confirmée. Tu souffles, tu soupires, tu te traite d'idiote. Erreur de débutante. Ce lieu d'apprentissage qui te paraissait si sûr devient si incertain. Tu n'es plus certaine de ce que tu veux faire. Tu sais ce que tu ne veux pas, une énième garde à vue. Alors une nouvelle fois, tu ne réfléchis pas, tu te débrouilles pour savoir où trouver Aaegir et tu le trouves. Tu le trouves dans une salle de cours, et tu accours. Tu rentres dans la classe, tu te faufile entre les rangs. Silence gênant. « Désolée, désolée, je ne fais que passer. » et tu t'installes derrière une tête blonde que tu es incapable de quitter même quand tu dis ne plus jamais revenir. Et la tu n'es pas revenue (aucun signe de vie) depuis presque trois semaines. « Emmène moi loin d'ici. » que tu lui chuchote tout près de l'oreille. « Ne me dis pas non. » et dans un murmure tu rajoutes quelques mots. « C'est la merde. »
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Re: juste une erreur | tashaxaegir | Mer 17 Mai - 15:59 Citer EditerSupprimer
« - l’empire byzantin traduisait d’une culture cosmopolite. Ancien centre du monde, par lequel tous les pays passaient ou restaient. »
Aegir est un peu comme l’ancienne constantinople dans cet amphi. Un blond aux allures d’europe de l’est. Les russes on les a toujours craints avec poutine et compagnie. Les gens ils pensent que ce sont les USA qui contrôlent la planète mais ils se sont toujours trompés. Les coréens ont l’air d’être davantage au courant qu’eux en tout cas. C’est pour ça que certains fuient aegir et que d’autres l’approchent dans l’espoir de nouer un lien d’amitié, comme s’il possédait les codes nucléaires. Alors qu’il est en train d’écrire sur sa feuille ce qu’il a vu quand il avait 12 ans, le prince des orages ne peut s’empêcher de rire à cette pensée. Lui ? il n’est même pas capable de frapper dans les mains sans avoir un minimum mal.
On le confond avec son frère. C’est certainement aussi pour ça que parfois, il est obligé de trouver un joli mytho pour se débarrasser de ces cons qui veulent s’en prendre à son sang même s’il l’a bien cherché. Ashvin est un prince et ae le sait. Mais qu’importe s’il est seul responsable dans ses merdes, il prendra toujours sa défense.
« - emmène-moi loin d’ici. » pas b’soin d’être devin pour savoir de qui il s’agit derrière. Aegir l’a à peine entendue entrer, un peu trop concentré par le cours ou par ses propres pensées. Tasha a encore merdé. Encore provoqué les flics et elle vient se réfugier auprès du russkov de service. Comme quoi ça a porté ses fruits jusqu’à maintenant. Le blond lève légèrement le menton à sa dernière phrase avant de se reculer pour que son visage atteigne celui de la jeune femme. « - qu’est-ce que tu as fait ? » encore ? il a l’impression d’avoir à faire avec un second ashvin sauf que tasha défend des trucs plus sérieux comme boni sauf que boni elle se débrouille seule.
Ae n’attend pas une seconde de plus et se lève aussitôt, récupérant sa feuille de cours au vol alors que la foule faussement concentré se met à chuchoter et à cracher sur les écrans des ordinateurs. Il n’a pas vraiment le plaisir de quitter la salle mais le devoir l’y oblige. Il se tourne alors vers la brunette et lui fait un clin d’œil avant de laisser la porte se fermer dans un bruit presque imperceptible. Il est parti. Comme du vent. Comme une brise. Les couloirs sont presque vides, seulement habités par quelques âmes en peine qui arrivent trop en avance par anxiété et d’autres comme le garçon qui sèchent les cours. il attend tasha qui sort quelques secondes après lui. « - alors, est-ce que je dois encore signer une autorisation de sortie ? ou me confronter aux flics ? » demande l’étudiant une main dans son sac, rangeant rapidement ses affaires, consciencieux malgré lui. ça ne donne pas l’air très cool, mais peu importe. Il n’a rien à prouver. Il se redresse et plante une main dans sa poche avant de glisser en priant pour que son frère ne soit pas chez eux : « - tu veux qu’on aille chez moi ? je te donnerai un truc à manger. ».