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nam bagheera (alchemy)
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nam bagheera (alchemy) | Lun 8 Mai - 19:11 Citer EditerSupprimer
nom : nam, nom d'adoption. personne ne connait son réel nom prénom : bagheera, c'est ainsi qu'une infirmière l'a surnommée lorsqu'on l'a retrouvée, c'est devenu son prénom lorsque cette même infirmière l'a adoptée âge : approximativement dix neuf ans date et lieu de naissance : difficile aux médecins de donner une date exacte, mais ce serait un jour d'avril, en mille neuf cent quatre vingt dix huit. retrouvée devant un hopital de séoul, on pense qu'elle est née dans la capitale, sans pouvoir le certifier origines : là encore, ce ne sont que des suppositions. on ne sait pas d'où elle vient nationalité : coréenne, le tout grâce à l'infirmière qui s'est battue pour l'adopter cursus universitaire : bien que surdouée, elle a suivi un cursus scolaire basique et se retrouve donc en première année de chimie métier : caissière dans un kombini, ça aide au moins pour ma orientation sexuelle : autant dire qu'elle ne sait pas elle même, n'ayant jamais compris ce qu'étaient les sentiments classe sociale : elle roule pas sur l'or, mais elle se démerde bien la plupart du temps code du règlement : #jesuisenpls tu veux t'investir ? elle rugit comme une panthère
nam bagheera
my chemical romance
courageuse (★★★✰✰) | naïve (★★★✰✰) | aventureuse (★★★✰✰) | possessive (★★★✰✰) | curieuse (★★★✰✰) |
frivole (★★★★✰) | persévérante (★★★✰✰) | docile (★★★✰✰) | compréhensive (★★★✰✰) | têtue (★★★✰✰) |
Rumour has it... il paraît qu'elle se gratte les fesses quand elle est nerveuse. (v. elle ne peut pas s'en empêcher) Survole l'avatar, petit coquin. | My character bagheera, un bout de femme hors du temps. une vie remplie de mystères qui ne seront certainement jamais résolus, mais l'envie de découvrir le monde malgré tout. attention cependant. ce n'est ni le bonheur, ni le simple fait de se sentir vivante qui la fait avancer ; c'est cette curiosité, cette analyse de ce qui l'entoure qui la motive. bagheera, elle voit le monde comme l'alchemie des sens et la frénésie des âmes sous forme de molécules. elle ne saurait qualifier les personnes qui l'entoure. ni sociale, ni asociale, bagheera n'est qu'une image qui ne sait pas refléter ce qu'elle ressent. insensible aux yeux de la plupart des gens, la rosée ne cherche qu'à savoir comment réagir envers ceux qui osent s'approcher. elle ne sait pas faire preuve de tact, et s'interrogera lorsque la personne en face réagit mal. la vie et les relations ne sont que des expériences qu'elle poursuit jour après jour, sans forcément vouloir les provoquer. incapable de manipuler les gens, la demoiselle sait malgré tout se débrouiller. ayant grandit dans une famille d'acceuil, elle connaît le partage mais il est difficile pour elle de savoir quand celui-ci est nécessaire ou non. tout est toujours réduit à des formules pour trouver une logique scientifique ou chimique à ce dont elle fait face. au fond, rien n'est jamais laissé au hasard. bagheera, c'est une gamine qui ne comprend pas le danger, la véracité de l'homme. elle s'approchera toujours du feu jusqu'à s'en brûler, ne retient jamais la leçon parce qu'elle a ce besoin de comprendre pourquoi une flamme peut nous brûler par un raisonnement logique et chimique. alors elle continue de chercher, d'expérimenter, sans pour autant prendre en considération les risques qu'elle peut prendre. elle laisse le monde l'emporter vers de nouveaux horizons, pour voir ce qu'il y a de caché. de par cette soif de connaissances, bagheera croit facilement ce qu'on lui dit. les pièges sont invisibles, et elle peut facilement se faire avoir, notamment quand cela a attrait aux émotions. bagheera est ce genre d'enfant incapable d'agir devant une personne, un évènement. elle reste bloquée, ne sachant jamais ce qu'il faudrait qu'elle ressente ou fasse à l'instant t. et bien que bae était celui qui réussissait à lui faire comprendre les subtilités des relations et des sentiments, c'est encore pire depuis qu'il a disparu. bagheera, elle ne comprend pas la peine alors qu'elle la vit tous les jours. elle reste malgré tout libre, de ses actes et de ses choix, et fera toujours ce qui lui passe par la tête, ce qui lui donne envie. il ne sera pas rare de la voir s'échapper quelques jours, disparaître, puis revenir comme si de rien n'était. elle a toujours été comme ça, frivole, emportée par le temps, et le besoin de se sentir constamment en sécurité. alors elle cherche son propre confort partout et nulle part à la fois. s'envole pour réapparaître lorsque tout devient plus net. naïve, très certainement, mais intelligente malgré tout. son cerveau sur-développé l'empêche de voir ce qui est invisible. lui donne ce regard sur le monde à l'opposé de ce que les autres peuvent imaginer. mais ce n'est pas pour autant qu'elle attend des autres de la compréhension, qu'ils se mettent à sa hauteur. son but, s'adapter à chacun en acccroisant son humanité. |
This is my story
l'alchimie de nos âmes
"tu sais que je ne pourrais pas t'aider si tu ne me dis rien bagheera." c'est flou, je ne vois plus rien. même la voix du flic devant moi me semble lointaine. ma tête bourdonne et pourtant, j'ai l'impression d'être dans un rêve. "tu n'as pas vu la voiture, c'est ça ? est-ce que tu te souviens de quelque chose." j'ai envie de leur dire de se taire, d'arrêter de donner autant de coups de poignards dans mon crâne et dans mon coeur. je ne sais pas. je ne sais plus. on pourra me poser autant de fois ces questions, je serais incapable d'y répondre. bloquée. terrifiée. abandonnée. le bruit des machines fait siffler mes oreilles au point que je pourrais en gerber mais les tubes raccrochés à mon corps me font bien trop peur pour bouger. j'ai envie de crier à l'aide mais personne ne m'entend. mes yeux finissent par se fermer et mon esprit s'éteint. la folie me guette et je ne la contrôle que lorsque l'obscurité fait place.
"bagheera ? bagheera, tu es là ?" ma tête se relève difficilement alors que je peux observer cet homme en blouse blanche assis en face de moi. le flic est parti. mes lèvres s'entre-ouvrent pour ne laisser échapper aucun son, pendant de longues secondes, jusqu'à ce qu'il ne brise le silence. "et si on commençait par le début ? où est-tu née ?" je me mord l'intérieur de la joue, hésitante. mes mains tremblent sous la pression. "à séoul, enfin... j'crois." je retiens mon souffle, je sens les battements de mon coeur s'accélérer sans pouvoir le contrôler à la simple idée de repenser à tout ça. ma tête est prête à exploser, je ne la contrôle pas alors qu'elle se balance lentement, me donnant le tourni. "et c'est ici que tu as grandis ?" mes yeux s'imbibent d'eau salée qui se met lentement à couler le long de mes joues. incapable de déceler le vrai du faux, la lumière de l'obscurité. incapable de bouger, de parler, de retenir ces larmes. perdue.
le docteur pense qu'ils pourront savoir ce qu'il s'est réellement passé dans ma tête. mais même moi je le comprend pas. je l'explique pas. je reste terrée dans mon silence en m'imaginant son visage juste à côté. je ressens encore la chaleur de sa présence près de moi et j'entend encore ses éclats de rire. cet homme ne me lâche pas, continue de m'interroger, et moi ... je me laisse faire, fini par donner des réponses, contre mon gré. "tu as grandi avec tes parents bagheera ?" mon regard perdu sur le sol ne capte même pas cette question, répétée pourtant plusieurs fois en quelques minutes. mon esprit s'embrouille alors que je tente difficilement de tout remettre en place dans ma tête. "non. j'ai grandi avec ma." je ne contrôle pas mes mots, ni même le clignement de mes yeux pour stopper ce torrent déversé sur mes joues. "et qui est ma ?"
comment pourrais-je répondre à cette question ? même moi je n'ai jamais su ce qu'elle est réellement pour moi. je n'ai jamais compris le sens de notre relation, ni même ce qui nous a unis pour la première fois. comment tout ça a pu se nouer pour qu'on puisse répondre de ce nous qui n'a aucun sens aux yeux du monde. "cette ma, elle était avec vous, dans la voiture ?" ma machoire se crispe, mes poings se serrent à en planter mes ongles dans la chaire. je retiens ces larmes en vain, alors que cet homme pose sa main sur mon bras. "non. c'est ma. elle est là sans être là, c'est comme ça." ils n'en comprennent pas le sens, ne se doutent pas de la misère de nos vies liées à jamais par ces simples lettres formant la personne de ma. impassible. fermée. distancée. je m'accroche encore un peu.
"est-ce que tu peut m'en dire plus bagheera ? j'ai peur de ne pas tout comprendre." comme s'il avait le droit de poser la question, de connaître la vérité sur la misérable existance des gens comme moi. persuadés que je vois le monde comme eux, comme n'importe qui. tout n'est que chimie, mélange d'âmes et de sentiments pour former un ensemble dont personne ne peut percevoir le sens exact. voilà à quoi est résumé ma vie, la sienne, la leur aussi. "elle est jamais très loin. même quand on croit qu'elle est pas là." je sens le contact de sa peau disparaître et laisse mon regard vagabonder sur les murs blancs. un frisson me parcours lorsque je comprend qu'elle est juste en face. jamais très loin.
les bâtements de mon coeur s'accélèrent alors que son aura commence à remplir la pièce. je sens ses mains se poser sur mes joues et ses lèvres se déposer sur mon front. rassurée. calmée. mon monde est un peu moins terni, mais le flou de la pièce me donne encore des nausées. le docteur s'écarte quelques instants avant de l'inviter à s'asseoir silencieusement. "tu te souviens de qui était dans la voiture ?" ses questions viennent à nouveau tambouriner mon cerveau sans que je n'ai le temps de reprendre mes esprits. mes lèvres miment un "bae." sourd qui me transperce la poitrine. un nouveau coup de poignard alors que son visage réapparaît dans mon esprit. déboussolée.
il paraît qu'on passe par cinq étapes lors d'un deuil. le déni, la colère, l'expression, la dépression, l'acceptation. le docteur dit qu'il a peur que je reste bloquée à la première. l'homme en noir s'approche, son regard est aussi sombre que sa tenue, fermé au monde lorsqu'il écoute mes réponses. je peux même sentir l'analyse qu'il fait de moi au moment précis ou je prononce quelques mots et même la présence de ma ne parvient pas à atténuer mes craintes. mais ils savent pas, eux.
**flashback
la frénésie des gens autour ne m'atteins pas. je suis légère, comme une plume. je me sens bougée, transportée, secouée. mes yeux à peine clos ne m'aident pas à observer, mes oreilles bourdonnent alors que mon corps refuse de répondre. j'ai mal, mais je me sens bien à la fois. l'adrénaline. autour de moi, plusieurs personnes parlent, s'affolent. "accident ... voiture, trois ... impliquées. ... identité inconnue, ... diagnostic trauma ... plusieurs côtes ..., la rate ... on l'emmène au bloc." c'est tout ce que mon cerveau arrive à entendre, mais impossible de me rendre compte qu'ils sont en train de parler de moi. je me demande ou sont ma et bae. je crois appercevoir leur visage, mais je ne suis pas sûre du fait qu'ils soient en face de moi. je me perds dans leur vision jusqu'à ce que je me sente partir. m'échapper furtivement du monde. je ne sens plus rien, finalement.
je me souviens de mon réveil, et pourtant, je ne pourrais expliquer ce qui s'est passé. il a fallu une simple phrase, trois petits mots, pour que ma vie s'écroule. "bae est parti." un combat acharné contre la mort prend fin, et je reste seule. l'agonie. la peur. le désespoir. tout et rien à la fois, voilà ce que je ressens. la tristesse. l'incompréhension. la colère. tout y passe. la vie reprend son cours, alors qu'en une fraction de seconde, la mienne vient de s'écrouler. on parle déjà d'avancer, de retourner dehors, de faire confiance. et ils n'ont toujours pas compris. je me sens seule et désarmée, devant affronter le monde sans aucun pillier, sans aucune aide à cette compréhension de ce qui nous entoure. bae est parti, emportant mon âme avec la sienne.
je ne saurais dire si tout cela était un rêve ou non. tout ce que je constate, c'est que je n'avance plus, je m'effondre même. je perds mes acquis et tout redevient trop flou. les formules ont disparues et c'est à peine si j'arrive à retrouver les molécules de ma vie. son visage apparaît encore bien trop souvent, alors que ma tente désespérément de me faire parler. en vain. je m'enfouis dans le silence pour ne pas oublier l'étincelle de voix qui m'offrait les résultats de mes expériences sur un plateau d'or. les souvenirs restent encrées, mais je me rend compte petit à petit qu'il sera impossible d'en créer de nouveaux.
et je le cherche, encore, partout. parce qu'il était cette formule qui m'aidait à comprendre le monde, les gens, les sentiments. et maintenant... ? maintenant je suis incapable de mettre un mot sur ce qui se passe en moi. j'ai besoin de retrouver cette formule, j'ai besoin de respirer à nouveau correctement. je met à nouveau les pieds dehors mais le monde m'effraie. je n'arrive plus à le cerner. je vis dans le déni de ma perte et avance à tatons vers un futur inconnu. sa route s'est subitement séparée de la mienne, me laissant dans le même état que le jour où on m'a retrouvée pour la première fois. seule.
mais maintenant, je sais. je sais que j'arriverais à répondre à ces questions. qu'on me demande d'où je viens, je répondrais simplement : "personne ne sait d'où je viens, personne ne le saura jamais. même moi. disons simplement que je viens de la rue, et que mon futur s'est dessiné grâce à ma." et si ce n'est pas suffisant, si d'autres encore osent me demander qui est ma, la réponse sera aussi limpide. "elle est celle qui a créé la formule chimique que représente ma vie. celle qui m'a donné le pillier dont j'ai toujours eu besoin. ma, c'est l'alchimie des âmes égarées comme la mienne." mais jamais, au grand jamais, je ne pourrais répondre si on me demande ce qu'il s'est passé ce jour là, le jour où l'inéluctable inconnu a détruit la formule de ma vie.
"bagheera ? bagheera, tu es là ?" ma tête se relève difficilement alors que je peux observer cet homme en blouse blanche assis en face de moi. le flic est parti. mes lèvres s'entre-ouvrent pour ne laisser échapper aucun son, pendant de longues secondes, jusqu'à ce qu'il ne brise le silence. "et si on commençait par le début ? où est-tu née ?" je me mord l'intérieur de la joue, hésitante. mes mains tremblent sous la pression. "à séoul, enfin... j'crois." je retiens mon souffle, je sens les battements de mon coeur s'accélérer sans pouvoir le contrôler à la simple idée de repenser à tout ça. ma tête est prête à exploser, je ne la contrôle pas alors qu'elle se balance lentement, me donnant le tourni. "et c'est ici que tu as grandis ?" mes yeux s'imbibent d'eau salée qui se met lentement à couler le long de mes joues. incapable de déceler le vrai du faux, la lumière de l'obscurité. incapable de bouger, de parler, de retenir ces larmes. perdue.
le docteur pense qu'ils pourront savoir ce qu'il s'est réellement passé dans ma tête. mais même moi je le comprend pas. je l'explique pas. je reste terrée dans mon silence en m'imaginant son visage juste à côté. je ressens encore la chaleur de sa présence près de moi et j'entend encore ses éclats de rire. cet homme ne me lâche pas, continue de m'interroger, et moi ... je me laisse faire, fini par donner des réponses, contre mon gré. "tu as grandi avec tes parents bagheera ?" mon regard perdu sur le sol ne capte même pas cette question, répétée pourtant plusieurs fois en quelques minutes. mon esprit s'embrouille alors que je tente difficilement de tout remettre en place dans ma tête. "non. j'ai grandi avec ma." je ne contrôle pas mes mots, ni même le clignement de mes yeux pour stopper ce torrent déversé sur mes joues. "et qui est ma ?"
comment pourrais-je répondre à cette question ? même moi je n'ai jamais su ce qu'elle est réellement pour moi. je n'ai jamais compris le sens de notre relation, ni même ce qui nous a unis pour la première fois. comment tout ça a pu se nouer pour qu'on puisse répondre de ce nous qui n'a aucun sens aux yeux du monde. "cette ma, elle était avec vous, dans la voiture ?" ma machoire se crispe, mes poings se serrent à en planter mes ongles dans la chaire. je retiens ces larmes en vain, alors que cet homme pose sa main sur mon bras. "non. c'est ma. elle est là sans être là, c'est comme ça." ils n'en comprennent pas le sens, ne se doutent pas de la misère de nos vies liées à jamais par ces simples lettres formant la personne de ma. impassible. fermée. distancée. je m'accroche encore un peu.
"est-ce que tu peut m'en dire plus bagheera ? j'ai peur de ne pas tout comprendre." comme s'il avait le droit de poser la question, de connaître la vérité sur la misérable existance des gens comme moi. persuadés que je vois le monde comme eux, comme n'importe qui. tout n'est que chimie, mélange d'âmes et de sentiments pour former un ensemble dont personne ne peut percevoir le sens exact. voilà à quoi est résumé ma vie, la sienne, la leur aussi. "elle est jamais très loin. même quand on croit qu'elle est pas là." je sens le contact de sa peau disparaître et laisse mon regard vagabonder sur les murs blancs. un frisson me parcours lorsque je comprend qu'elle est juste en face. jamais très loin.
les bâtements de mon coeur s'accélèrent alors que son aura commence à remplir la pièce. je sens ses mains se poser sur mes joues et ses lèvres se déposer sur mon front. rassurée. calmée. mon monde est un peu moins terni, mais le flou de la pièce me donne encore des nausées. le docteur s'écarte quelques instants avant de l'inviter à s'asseoir silencieusement. "tu te souviens de qui était dans la voiture ?" ses questions viennent à nouveau tambouriner mon cerveau sans que je n'ai le temps de reprendre mes esprits. mes lèvres miment un "bae." sourd qui me transperce la poitrine. un nouveau coup de poignard alors que son visage réapparaît dans mon esprit. déboussolée.
il paraît qu'on passe par cinq étapes lors d'un deuil. le déni, la colère, l'expression, la dépression, l'acceptation. le docteur dit qu'il a peur que je reste bloquée à la première. l'homme en noir s'approche, son regard est aussi sombre que sa tenue, fermé au monde lorsqu'il écoute mes réponses. je peux même sentir l'analyse qu'il fait de moi au moment précis ou je prononce quelques mots et même la présence de ma ne parvient pas à atténuer mes craintes. mais ils savent pas, eux.
**flashback
la frénésie des gens autour ne m'atteins pas. je suis légère, comme une plume. je me sens bougée, transportée, secouée. mes yeux à peine clos ne m'aident pas à observer, mes oreilles bourdonnent alors que mon corps refuse de répondre. j'ai mal, mais je me sens bien à la fois. l'adrénaline. autour de moi, plusieurs personnes parlent, s'affolent. "accident ... voiture, trois ... impliquées. ... identité inconnue, ... diagnostic trauma ... plusieurs côtes ..., la rate ... on l'emmène au bloc." c'est tout ce que mon cerveau arrive à entendre, mais impossible de me rendre compte qu'ils sont en train de parler de moi. je me demande ou sont ma et bae. je crois appercevoir leur visage, mais je ne suis pas sûre du fait qu'ils soient en face de moi. je me perds dans leur vision jusqu'à ce que je me sente partir. m'échapper furtivement du monde. je ne sens plus rien, finalement.
je me souviens de mon réveil, et pourtant, je ne pourrais expliquer ce qui s'est passé. il a fallu une simple phrase, trois petits mots, pour que ma vie s'écroule. "bae est parti." un combat acharné contre la mort prend fin, et je reste seule. l'agonie. la peur. le désespoir. tout et rien à la fois, voilà ce que je ressens. la tristesse. l'incompréhension. la colère. tout y passe. la vie reprend son cours, alors qu'en une fraction de seconde, la mienne vient de s'écrouler. on parle déjà d'avancer, de retourner dehors, de faire confiance. et ils n'ont toujours pas compris. je me sens seule et désarmée, devant affronter le monde sans aucun pillier, sans aucune aide à cette compréhension de ce qui nous entoure. bae est parti, emportant mon âme avec la sienne.
je ne saurais dire si tout cela était un rêve ou non. tout ce que je constate, c'est que je n'avance plus, je m'effondre même. je perds mes acquis et tout redevient trop flou. les formules ont disparues et c'est à peine si j'arrive à retrouver les molécules de ma vie. son visage apparaît encore bien trop souvent, alors que ma tente désespérément de me faire parler. en vain. je m'enfouis dans le silence pour ne pas oublier l'étincelle de voix qui m'offrait les résultats de mes expériences sur un plateau d'or. les souvenirs restent encrées, mais je me rend compte petit à petit qu'il sera impossible d'en créer de nouveaux.
et je le cherche, encore, partout. parce qu'il était cette formule qui m'aidait à comprendre le monde, les gens, les sentiments. et maintenant... ? maintenant je suis incapable de mettre un mot sur ce qui se passe en moi. j'ai besoin de retrouver cette formule, j'ai besoin de respirer à nouveau correctement. je met à nouveau les pieds dehors mais le monde m'effraie. je n'arrive plus à le cerner. je vis dans le déni de ma perte et avance à tatons vers un futur inconnu. sa route s'est subitement séparée de la mienne, me laissant dans le même état que le jour où on m'a retrouvée pour la première fois. seule.
mais maintenant, je sais. je sais que j'arriverais à répondre à ces questions. qu'on me demande d'où je viens, je répondrais simplement : "personne ne sait d'où je viens, personne ne le saura jamais. même moi. disons simplement que je viens de la rue, et que mon futur s'est dessiné grâce à ma." et si ce n'est pas suffisant, si d'autres encore osent me demander qui est ma, la réponse sera aussi limpide. "elle est celle qui a créé la formule chimique que représente ma vie. celle qui m'a donné le pillier dont j'ai toujours eu besoin. ma, c'est l'alchimie des âmes égarées comme la mienne." mais jamais, au grand jamais, je ne pourrais répondre si on me demande ce qu'il s'est passé ce jour là, le jour où l'inéluctable inconnu a détruit la formule de ma vie.
About me
Je suis...
un lapin
qui a tué un chasseur lala ....
Célébrité prise
- Code:
[url=http://www.shaketheworld.net/u1213][b]▲[/b][/url]▼ <taken><upper>LY FERNANDA</upper></taken> ✎ <lower>nam bagheera</lower>
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Re: nam bagheera (alchemy) | Lun 8 Mai - 19:18 Citer EditerSupprimer
JE TENAIS A DIRE QUE J'ADORE TON PRENOM
JE SUIS FAN OMG
PUIS-JE ÊTRE TON BALOO ?
en tout cas bon courage pour ta fiche jolie jeune fille et bienvenue sur stw
JE SUIS FAN OMG
PUIS-JE ÊTRE TON BALOO ?
en tout cas bon courage pour ta fiche jolie jeune fille et bienvenue sur stw
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Re: nam bagheera (alchemy) | Lun 8 Mai - 19:27 Citer EditerSupprimer
(re?)bienvenue sur stw et bonne chance pour ta prez jolie madame
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Re: nam bagheera (alchemy) | Lun 8 Mai - 19:47 Citer EditerSupprimer
grrrrrrrrrrrr madame la panthere
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Re: nam bagheera (alchemy) | Lun 8 Mai - 20:06 Citer EditerSupprimer
j'aime trop ton prénom aussi
en tout cas REBIENVENUE A TOI et have fun pour la suite
en tout cas REBIENVENUE A TOI et have fun pour la suite
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Re: nam bagheera (alchemy) | Lun 8 Mai - 20:18 Citer EditerSupprimer
Re bienvenue !
Et tu sais quoi? Oppa arrive bientôt ! Il est encore à l'armée là mais il sort d'ici une semaine.
Et tu sais quoi? Oppa arrive bientôt ! Il est encore à l'armée là mais il sort d'ici une semaine.
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Invité
Re: nam bagheera (alchemy) | Lun 8 Mai - 20:29 Citer EditerSupprimer
Fuuko x AAAAAAHW MERCIIIIIIIII
OMO OUIIIIIII SOIT MON BALOO
merci jolie demoiselle
Sae Ra x oooowh
merci merci
Jaein x panthère un jour...
Seol x moooh ça me touche
merciiiiiii
Chully x Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii tellement hâte qu'il arrive oppa bb plz:
merciii
OMO OUIIIIIII SOIT MON BALOO
merci jolie demoiselle
Sae Ra x oooowh
merci merci
Jaein x panthère un jour...
Seol x moooh ça me touche
merciiiiiii
Chully x Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii tellement hâte qu'il arrive oppa bb plz:
merciii
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Re: nam bagheera (alchemy) | Lun 8 Mai - 20:31 Citer EditerSupprimer
J'ai dit une semaine ! Peut plutôt si tu es une grande fille sage !
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Invité
Re: nam bagheera (alchemy) | Lun 8 Mai - 20:52 Citer EditerSupprimer
COMMENT TU ES TROP JOULIE
REBIENVENUE MON PETIT COEUR DAMOUR
AMUSE TOI AVEC CETTE POUPEE
REBIENVENUE MON PETIT COEUR DAMOUR
AMUSE TOI AVEC CETTE POUPEE
Hwang Bomi
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Re: nam bagheera (alchemy) | Lun 8 Mai - 21:27 Citer EditerSupprimer
ahhhh non j'ai la chanson dans la tête :hansa:
bienvenue parmi nous
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