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retrouvailles au pays du matin calme ☾ ft. kang so min
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retrouvailles au pays du matin calme ☾ ft. kang so min | Sam 13 Mai - 16:51
Je ne sais pas, je dois être distraite aujourd’hui. Je l’ai réalisé lorsqu’en partant sur ma bicyclette pour rejoindre l’université, j’ai été empêchée de quitter mon point de départ parce que j’avais totalement oublié d’enlever la chaîne de sécurité. Celle-là même qui m’a par conséquent, empêché de voler mon propre vélo. Il y avait des étudiants à côté de moi… à leur place aussi, je crois que j’aurais un peu rigolé, pour autant je ne devrais pas prendre ça pour de la moquerie, pas vrai ? Ils ont été vraiment sympa d’essayer de me faire comprendre mon erreur. Parce que vraiment, je ne comprenais pas pourquoi je ne roulais pas encore ! Tout ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille, aujourd’hui je suis vraiment dangereuse en deux roues…
Aussi, j’aurais vraiment dû demander à ma sœur de m’emmener à l’université. Mais elle avait passé la nuit à la maison plutôt qu’au dortoir et je ne voulais pas la faire se déplacer juste parce que je dois me rendre un peu plus tôt que prévu en salle de classe, pour y déposer un travail avant la deadline.
D’ailleurs. Est-ce que j’ai bien pris la pochette qui contient mon projet ? Ah ! C’est bien le moment d’y penser Nana ! J’arrive à peine aux abords de l’université que je me mets une pression inutile. Je me vois ranger la pochette dans mon sac à dos mais en même temps, j’ai une petite appréhension ! C’est ce moment-là que choisit mon vélo pour déchaîner. Je sens la détonation au bout de mon pied et puis, puis aucune résistance au niveau des pédales. Lancée à bonne allure dans la petite pente qui mène jusqu’à l’entrée du bâtiment, c’est bien ma vaine, vraiment ! C’est la faute à la surprise, je ne m’y attendais pas alors mon cerveau est un peu lent à m’envoyer le signal d’alerte : « freine espèce d’andouille ! mais freine, qu’est-ce que t’attends ! » C’est dommage qu’il soit trop tard quand j’appuie sur les freins. Ma roue avant cogne contre le trottoir et je m’arrête d’un coup sec, j’le sens dans tout mon corps, c’est comme un séisme à taille réduite ! Le pire, c’est qu’il y a une étudiante devant moi. Elle n’a rien demandé et pourtant j’ai dû lui faire un peu peur avec mon arrivée tout sauf délicate… je m’arrête à peine à quelques centimètres d’elle. Un peu plus et elle passait sous mes roues, rien que d’y penser ça me fait frissonner. « Gomenasai ! » Quelle idiote, pourquoi je crie ? J’ai l’impression de sortir d’avoir enchaîné les loopings dans un rollercoaster, calme-toi Nana bordel ! Et puis en même temps, « ah… itai… » Je tends la main vers mon mollet qui est venu embrasser la chaîne brûlante de mon vélo. C’est tout rouge et ça fait un peu mal. Je ferme les yeux. Commence pas à pleurnicher Nana ! Je descends à côté de mon vélo et m’incline une fois, deux fois, trop de fois devant cette fille pour m’excuser. « Vous n’avez rien ? Je—suis tellement maladroite… excusez-moi ! » J’ai tellement honte que je n’ose même pas la regarder. Elle doit me détester pas vrai ?
Retrouvailles au pays du matin calme
so min ♡ nana
Je ne sais pas, je dois être distraite aujourd’hui. Je l’ai réalisé lorsqu’en partant sur ma bicyclette pour rejoindre l’université, j’ai été empêchée de quitter mon point de départ parce que j’avais totalement oublié d’enlever la chaîne de sécurité. Celle-là même qui m’a par conséquent, empêché de voler mon propre vélo. Il y avait des étudiants à côté de moi… à leur place aussi, je crois que j’aurais un peu rigolé, pour autant je ne devrais pas prendre ça pour de la moquerie, pas vrai ? Ils ont été vraiment sympa d’essayer de me faire comprendre mon erreur. Parce que vraiment, je ne comprenais pas pourquoi je ne roulais pas encore ! Tout ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille, aujourd’hui je suis vraiment dangereuse en deux roues…Aussi, j’aurais vraiment dû demander à ma sœur de m’emmener à l’université. Mais elle avait passé la nuit à la maison plutôt qu’au dortoir et je ne voulais pas la faire se déplacer juste parce que je dois me rendre un peu plus tôt que prévu en salle de classe, pour y déposer un travail avant la deadline.
D’ailleurs. Est-ce que j’ai bien pris la pochette qui contient mon projet ? Ah ! C’est bien le moment d’y penser Nana ! J’arrive à peine aux abords de l’université que je me mets une pression inutile. Je me vois ranger la pochette dans mon sac à dos mais en même temps, j’ai une petite appréhension ! C’est ce moment-là que choisit mon vélo pour déchaîner. Je sens la détonation au bout de mon pied et puis, puis aucune résistance au niveau des pédales. Lancée à bonne allure dans la petite pente qui mène jusqu’à l’entrée du bâtiment, c’est bien ma vaine, vraiment ! C’est la faute à la surprise, je ne m’y attendais pas alors mon cerveau est un peu lent à m’envoyer le signal d’alerte : « freine espèce d’andouille ! mais freine, qu’est-ce que t’attends ! » C’est dommage qu’il soit trop tard quand j’appuie sur les freins. Ma roue avant cogne contre le trottoir et je m’arrête d’un coup sec, j’le sens dans tout mon corps, c’est comme un séisme à taille réduite ! Le pire, c’est qu’il y a une étudiante devant moi. Elle n’a rien demandé et pourtant j’ai dû lui faire un peu peur avec mon arrivée tout sauf délicate… je m’arrête à peine à quelques centimètres d’elle. Un peu plus et elle passait sous mes roues, rien que d’y penser ça me fait frissonner. « Gomenasai ! » Quelle idiote, pourquoi je crie ? J’ai l’impression de sortir d’avoir enchaîné les loopings dans un rollercoaster, calme-toi Nana bordel ! Et puis en même temps, « ah… itai… » Je tends la main vers mon mollet qui est venu embrasser la chaîne brûlante de mon vélo. C’est tout rouge et ça fait un peu mal. Je ferme les yeux. Commence pas à pleurnicher Nana ! Je descends à côté de mon vélo et m’incline une fois, deux fois, trop de fois devant cette fille pour m’excuser. « Vous n’avez rien ? Je—suis tellement maladroite… excusez-moi ! » J’ai tellement honte que je n’ose même pas la regarder. Elle doit me détester pas vrai ?
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Re: retrouvailles au pays du matin calme ☾ ft. kang so min | Jeu 1 Juin - 15:08
Ce n’est pas à cause du soleil que j’ai la peau qui chauffe. Une bande rouge vif commence à se dessiner sur la partie la plus charnue de mon mollet et rien que de passer la main dessus, je sens bien que ça n’arrange rien à la douleur. Je me pince les lèvres, je ferme les yeux et je me dis que ça passera vite. J’ose à peine regarder cette fille que j’ai bien failli percuter avec mon vélo. C’est terrible qu’est-ce qu’il aurait pu nous arriver si je n’avais pas freiné puis dérapé aussi brusquement ? J’en ai assez d’être à l’origine de tous les accidents qui se produisent autour de moi. Je voudrais bien prouver à mes amis que je ne suis pas un aimant à problèmes mais plus le temps passe et plus je me demande s’ils n’ont pas raison. « Ha— hai… » J’en perds mon coréen, je bafouille en japonais mais je veux lui faire comprendre que je vais bien, aussi inquiète pour moi que je ne l’étais pour elle. Elle s’agenouille à mes côtés et puis je me rends compte que, justement, je ne raisonne plus en coréen. Elle est toute douce dans sa façon de s’occuper de moi et si je suis aussi à l’aise à lui répondre, c’est parce qu’elle-même m’a répondu en japonais. Je relève doucement la tête et ose enfin la regarder. « Vous parlez japonais ? » Je suis tellement heureuse ! C’est bête à dire, mais même si je suis en Corée depuis 4 ans, les sonorités nasales de ma langue natale me mettent du baume au cœur. Après une courte hésitation, je me décide à continuer, en japonais. « La chaîne de mon vélo n’a pas tenu et j’ai eu beaucoup de mal à l’arrêter dans la pente. » Je baisse les yeux, un peu honteuse et les deux mains tenant mon vélo au niveau du guidon. Je ne sais même pas comment le réparer et du coup, je me demande bien comment je vais pouvoir rentrer chez moi. Mais j’oublie vite ces quelques considérations parce que je n’avais pas remarqué à quel point le visage de l’inconnue pouvait me sembler… étrangement familier. « Oh Kang So Min ! C’est vraiment toi ! » Je demande d’une petite voix surprise. Alors que je m’adresse à elle, je me sens hésiter. Je ne sais plus quel discours utiliser, ni à quel niveau de politesse me fier en conséquence de tout ce qu’il nous arrive. Je pense avoir une mémoire qui n’est pas trop mauvaise mais si maintenant elle venait à me jouer des tours, je me sentirais vraiment ridicule de l’avoir confondue avec mon amie d’enfance. Mais je vois son regard étonné quand je dis son prénom, alors je ne dois pas avoir si tort que ça. Et alors, je me dis que c'est peut-être elle, qui m'a oublié...? Je suis bien consciente de ne pas être une fille qui marque les esprits.
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Ce n’est pas à cause du soleil que j’ai la peau qui chauffe. Une bande rouge vif commence à se dessiner sur la partie la plus charnue de mon mollet et rien que de passer la main dessus, je sens bien que ça n’arrange rien à la douleur. Je me pince les lèvres, je ferme les yeux et je me dis que ça passera vite. J’ose à peine regarder cette fille que j’ai bien failli percuter avec mon vélo. C’est terrible qu’est-ce qu’il aurait pu nous arriver si je n’avais pas freiné puis dérapé aussi brusquement ? J’en ai assez d’être à l’origine de tous les accidents qui se produisent autour de moi. Je voudrais bien prouver à mes amis que je ne suis pas un aimant à problèmes mais plus le temps passe et plus je me demande s’ils n’ont pas raison. « Ha— hai… » J’en perds mon coréen, je bafouille en japonais mais je veux lui faire comprendre que je vais bien, aussi inquiète pour moi que je ne l’étais pour elle. Elle s’agenouille à mes côtés et puis je me rends compte que, justement, je ne raisonne plus en coréen. Elle est toute douce dans sa façon de s’occuper de moi et si je suis aussi à l’aise à lui répondre, c’est parce qu’elle-même m’a répondu en japonais. Je relève doucement la tête et ose enfin la regarder. « Vous parlez japonais ? » Je suis tellement heureuse ! C’est bête à dire, mais même si je suis en Corée depuis 4 ans, les sonorités nasales de ma langue natale me mettent du baume au cœur. Après une courte hésitation, je me décide à continuer, en japonais. « La chaîne de mon vélo n’a pas tenu et j’ai eu beaucoup de mal à l’arrêter dans la pente. » Je baisse les yeux, un peu honteuse et les deux mains tenant mon vélo au niveau du guidon. Je ne sais même pas comment le réparer et du coup, je me demande bien comment je vais pouvoir rentrer chez moi. Mais j’oublie vite ces quelques considérations parce que je n’avais pas remarqué à quel point le visage de l’inconnue pouvait me sembler… étrangement familier. « Oh Kang So Min ! C’est vraiment toi ! » Je demande d’une petite voix surprise. Alors que je m’adresse à elle, je me sens hésiter. Je ne sais plus quel discours utiliser, ni à quel niveau de politesse me fier en conséquence de tout ce qu’il nous arrive. Je pense avoir une mémoire qui n’est pas trop mauvaise mais si maintenant elle venait à me jouer des tours, je me sentirais vraiment ridicule de l’avoir confondue avec mon amie d’enfance. Mais je vois son regard étonné quand je dis son prénom, alors je ne dois pas avoir si tort que ça. Et alors, je me dis que c'est peut-être elle, qui m'a oublié...? Je suis bien consciente de ne pas être une fille qui marque les esprits.Invité
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Re: retrouvailles au pays du matin calme ☾ ft. kang so min | Jeu 8 Juin - 19:45
Je ferme les yeux très fort, je me dis que si j’y fais abstraction avec toute ma bonne volonté, alors peut-être que ça va passer. Mais je n’arrive pas à me concentrer sur autre chose que la douleur, quoique je me dis qu’il vaut mieux que je paye les pots cassés plutôt que l’étudiante qui n’a rien demandé. Au moins, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même de m’être débrouillée comme un manche pour déchaîner mon vélo en pleine descente. Ah non, vraiment, il y a certaines fois, je me dis que ce genre de choses n’arrive qu’à moi. « Oh… oh, je vois ! » Je me dis qu’elle a du voyager et que tout en parlant un japonais quasi parfait, elle doit plutôt être coréenne vu qu’elle parle de n’être « revenue » que l’année dernière. Alors elle n’est pas japonaise… pourtant son visage me dit quelque chose. J’avais cette amie coréenne à l’école ! Et j’ai beau ne pas être une physionomiste hors pair, je n’ai pas non plus une mémoire si molle et peu compétente que je risquerais d’oublier les traits familiers de mes proches amis. Pourtant lorsque je lui demande de me confirmer son identité, j’appréhende un peu sa réponse. Je me dis que si elle me répond qu’elle ne connait aucune Kang So Min, j’aurais l’air fine et vraiment stupide ! Pourtant elle ne regarde un peu et puis, mon prénom lui tombe des lèvres dans un souffle à peine croyable. C’est moi qui en vient à ouvrir de grands yeux, comme si je venais d’avoir une vision, ou une apparition. « Oui ! C’est bien moi ! » Je me sens toute étourdie, à confirmer ma propre identité comme s’il en allait de ma vie toute entière. Mais quelque part, tout cela me semble si irréelle ! Je fonce dans quelqu’un et voilà que je retrouve une amie que je ne pensais plus jamais revoir ! J’adorais So Min. Elle était si gentille avec moi, on s’amusait beaucoup toute les deux et à mon départ pour Séoul, elle est sans doute l’une de mes amies qui m’a le plus manqué. « Je ne pensais pas te revoir un jour enfin… tu sais, on s’était dit qu’on s’écrirait mais ça ne s’est jamais vraiment fait et… je ne pensais pas que nos chemins se recroiseraient… c’est complètement fou. » Je me sens rougir un peu mais ce qui m’interpelle le plus, ce sont les circonstances de nos retrouvailles. Encore et toujours moi et ma maladresse ancestrale. J’attire les ennuis et encore aujourd’hui, je ne suis pas foutue de prouver autrement ! So Min ne doit même pas être étonnée, c’est bien la preuve que c’est moi et que je n’ai pas changée… oh cette brûlure, ce qu’elle me fait mal ! « Kang So Min… je sais que ce n’est pas vraiment le moment de te demander ça, je suis vraiment désolée… tu n’aurais pas une bouteille d’eau s’il te plait ? » Je suis partie en toute précipitation de chez moi et je n’ai même pas un peu d’eau pour apaiser la douleur. Je me sens bête ! Je devrais lui demander comment elle va et ce qu’elle devient… je fais tout à l’envers mais aussi, je ne suis pas aidée par les circonstances !
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Je ferme les yeux très fort, je me dis que si j’y fais abstraction avec toute ma bonne volonté, alors peut-être que ça va passer. Mais je n’arrive pas à me concentrer sur autre chose que la douleur, quoique je me dis qu’il vaut mieux que je paye les pots cassés plutôt que l’étudiante qui n’a rien demandé. Au moins, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même de m’être débrouillée comme un manche pour déchaîner mon vélo en pleine descente. Ah non, vraiment, il y a certaines fois, je me dis que ce genre de choses n’arrive qu’à moi. « Oh… oh, je vois ! » Je me dis qu’elle a du voyager et que tout en parlant un japonais quasi parfait, elle doit plutôt être coréenne vu qu’elle parle de n’être « revenue » que l’année dernière. Alors elle n’est pas japonaise… pourtant son visage me dit quelque chose. J’avais cette amie coréenne à l’école ! Et j’ai beau ne pas être une physionomiste hors pair, je n’ai pas non plus une mémoire si molle et peu compétente que je risquerais d’oublier les traits familiers de mes proches amis. Pourtant lorsque je lui demande de me confirmer son identité, j’appréhende un peu sa réponse. Je me dis que si elle me répond qu’elle ne connait aucune Kang So Min, j’aurais l’air fine et vraiment stupide ! Pourtant elle ne regarde un peu et puis, mon prénom lui tombe des lèvres dans un souffle à peine croyable. C’est moi qui en vient à ouvrir de grands yeux, comme si je venais d’avoir une vision, ou une apparition. « Oui ! C’est bien moi ! » Je me sens toute étourdie, à confirmer ma propre identité comme s’il en allait de ma vie toute entière. Mais quelque part, tout cela me semble si irréelle ! Je fonce dans quelqu’un et voilà que je retrouve une amie que je ne pensais plus jamais revoir ! J’adorais So Min. Elle était si gentille avec moi, on s’amusait beaucoup toute les deux et à mon départ pour Séoul, elle est sans doute l’une de mes amies qui m’a le plus manqué. « Je ne pensais pas te revoir un jour enfin… tu sais, on s’était dit qu’on s’écrirait mais ça ne s’est jamais vraiment fait et… je ne pensais pas que nos chemins se recroiseraient… c’est complètement fou. » Je me sens rougir un peu mais ce qui m’interpelle le plus, ce sont les circonstances de nos retrouvailles. Encore et toujours moi et ma maladresse ancestrale. J’attire les ennuis et encore aujourd’hui, je ne suis pas foutue de prouver autrement ! So Min ne doit même pas être étonnée, c’est bien la preuve que c’est moi et que je n’ai pas changée… oh cette brûlure, ce qu’elle me fait mal ! « Kang So Min… je sais que ce n’est pas vraiment le moment de te demander ça, je suis vraiment désolée… tu n’aurais pas une bouteille d’eau s’il te plait ? » Je suis partie en toute précipitation de chez moi et je n’ai même pas un peu d’eau pour apaiser la douleur. Je me sens bête ! Je devrais lui demander comment elle va et ce qu’elle devient… je fais tout à l’envers mais aussi, je ne suis pas aidée par les circonstances !Invité
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Re: retrouvailles au pays du matin calme ☾ ft. kang so min | Lun 12 Juin - 19:21
J'avais demandé ça un peu comme ça, mais je m'attendais vraiment pas à ce que ce soit vraiment elle, Nana ! Au Japon c'était une de mes meilleures amies, on était vraiment très souvent ensemble, la pauvre elle se faisait souvent embêter par des gens de la classe ou même du collège ... Mais je ne les laissais pas faire ! Dieu sait comme je déteste qu'on touche à mes amis. Quand on s'est perdues de vu j'étais un peu inquiète, parce que j'avais peur qu'elle se fasse toujours harceler. Mais bon, je me rassurais en me disant que ce n'était plus une petite fille et que peut-être que les gens étaient plus sympas avec elle depuis ... Bref ! Au pire, si je suis si curieuse que ça, je lui demanderai. Maintenant j'espère bien qu'on va pouvoir rattraper le temps perdu, elle et moi. "Moi non plus je t'avoue que j'avais un peu perdu espoir, mais je suis vraiment contente de te revoir ! On a tellement de choses à se raconter ..." Je lui souris. En réalité je ne remercierai presque jamais assez la chaine de son vélo d'avoir déconné, mais bon d'un côté ça doit lui faire mal donc ... On va dire qu'on aurait pu se retrouver dans de meilleurs circonstances ! Elle est toujours aussi maladroite, ma petite Nana ! "Appelle moi Somin seulement, comme avant. Oui ne bouge pas j'en ai une ! Tu as l'air d'avoir vraiment mal ..." Je prends alors mon sac qui était resté par terre et en sors une bouteille d'eau. Elle a de la chance, vu que je comptais faire de l'aquarelle aujourd'hui j'avais prévu de l'eau, en temps normal j'en prends pas tout le temps ... Au passage, je prends aussi des kleenex pour qu'elle puisse se soigner sans se mouiller complètement, et je lui donne tout ça. "On a beaucoup de choses à se raconter ! Tu étudies dans cette université toi aussi, alors ?"
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J'avais demandé ça un peu comme ça, mais je m'attendais vraiment pas à ce que ce soit vraiment elle, Nana ! Au Japon c'était une de mes meilleures amies, on était vraiment très souvent ensemble, la pauvre elle se faisait souvent embêter par des gens de la classe ou même du collège ... Mais je ne les laissais pas faire ! Dieu sait comme je déteste qu'on touche à mes amis. Quand on s'est perdues de vu j'étais un peu inquiète, parce que j'avais peur qu'elle se fasse toujours harceler. Mais bon, je me rassurais en me disant que ce n'était plus une petite fille et que peut-être que les gens étaient plus sympas avec elle depuis ... Bref ! Au pire, si je suis si curieuse que ça, je lui demanderai. Maintenant j'espère bien qu'on va pouvoir rattraper le temps perdu, elle et moi. "Moi non plus je t'avoue que j'avais un peu perdu espoir, mais je suis vraiment contente de te revoir ! On a tellement de choses à se raconter ..." Je lui souris. En réalité je ne remercierai presque jamais assez la chaine de son vélo d'avoir déconné, mais bon d'un côté ça doit lui faire mal donc ... On va dire qu'on aurait pu se retrouver dans de meilleurs circonstances ! Elle est toujours aussi maladroite, ma petite Nana ! "Appelle moi Somin seulement, comme avant. Oui ne bouge pas j'en ai une ! Tu as l'air d'avoir vraiment mal ..." Je prends alors mon sac qui était resté par terre et en sors une bouteille d'eau. Elle a de la chance, vu que je comptais faire de l'aquarelle aujourd'hui j'avais prévu de l'eau, en temps normal j'en prends pas tout le temps ... Au passage, je prends aussi des kleenex pour qu'elle puisse se soigner sans se mouiller complètement, et je lui donne tout ça. "On a beaucoup de choses à se raconter ! Tu étudies dans cette université toi aussi, alors ?"Invité
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Re: retrouvailles au pays du matin calme ☾ ft. kang so min | Jeu 6 Juil - 13:58
Je suis partagée. Je voudrais rattraper le temps perdu avec elle et pourtant je ressens constamment le besoin de m’excuser et de m’assurer qu’elle va bien. Mon entrée n’a rien de conventionnel, je crois que je ne l’ai jamais vraiment été, dans le fond. Tout le monde sait à quel point je suis maladroite, c’est embarrassant. J’aurais voulu montrer un nouveau visage à mon amie d’enfance mais il faut croire que les choses ne changent vraiment jamais. Je suis même certaine que So Min n’y aurait jamais cru, si je lui avais dit que tout d’un coup, j’étais devenue chanceuse et habile.
Je ne m’étais même pas rendue compte de la distance que j’avais mis entre nous, à l’appeler par son identité complète plutôt que d’user des familiarités auxquelles nous étions habituées, plus jeunes. Je crois que je perds mes esprits et en même temps, je ne voulais pas lui sembler impolie après tant d’années ! Mais elle me fait me sentir en confiance. De toute façon à l’école, c’était toujours elle qui me mettait en confiance. Et là où je n’osais pas hausser le ton, elle n’était jamais loin derrière moi pour faire tout ce dont je n’étais pas capable. « So Min… pardon ! Il n’y a pas de raison de ne plus faire comme avant, pas vrai ? Je suis si heureuse de te retrouver ici. Je ne savais même pas que tu avais quitté le Japon ! » Je dis tout ça et en même temps, j’imbibe délicatement d’eau les kleenex qu’elle me tend pour les appliquer sur la brûlure qui consume mon mollet. « Ah ! Ce que ça fait du bien. » Je la remercie à l’aide d’un regard chaleureux et m’installe sur le petit rebord d’un muret, juste à côté d’elle et de mon vélo. « Ce n’est rien, ne t’en fais pas ! On m’avait prévenu qu’il faudrait peut-être que je change de vélo mais je ne voulais pas les écouter. On ne trouve plus de modèle comme celui-ci et je l’aimais beaucoup. C’est de ma faute. » C’est toujours de ma faute de toute façon. Soit parce que j’écoute trop les autres… soit parce que je ne les écoute pas. Le jour où je trouverai le juste milieu, il faudra vraiment fêter ça ! « J’espère que tu en as, des choses à me raconter ! » Je fais la moue, curieuse d’en savoir plus. « C’est ça, j’étudie à la Yonsei. J’ai commencé ma quatrième année et… oh mais, je ne t’ai jamais vue ici ? Tu es revenue l’année dernière et pas une seule fois on s’est croisées ! C’est vraiment pas de chance. » L’erreur est réparée maintenant. Coup du hasard, je croise bien qu’on peut dire merci à la chaîne de mon vélo. « Je suis les cours de graphisme alors je suis dans le bâtiment des arts plastiques. Je me demande bien ce que tu es venue étudier ? » Je souris tendrement pour lui retourner la question. En même temps, je me demande bien ce qui lui a valu de quitter le Japon pour rejoindre la Corée.
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Je suis partagée. Je voudrais rattraper le temps perdu avec elle et pourtant je ressens constamment le besoin de m’excuser et de m’assurer qu’elle va bien. Mon entrée n’a rien de conventionnel, je crois que je ne l’ai jamais vraiment été, dans le fond. Tout le monde sait à quel point je suis maladroite, c’est embarrassant. J’aurais voulu montrer un nouveau visage à mon amie d’enfance mais il faut croire que les choses ne changent vraiment jamais. Je suis même certaine que So Min n’y aurait jamais cru, si je lui avais dit que tout d’un coup, j’étais devenue chanceuse et habile. Je ne m’étais même pas rendue compte de la distance que j’avais mis entre nous, à l’appeler par son identité complète plutôt que d’user des familiarités auxquelles nous étions habituées, plus jeunes. Je crois que je perds mes esprits et en même temps, je ne voulais pas lui sembler impolie après tant d’années ! Mais elle me fait me sentir en confiance. De toute façon à l’école, c’était toujours elle qui me mettait en confiance. Et là où je n’osais pas hausser le ton, elle n’était jamais loin derrière moi pour faire tout ce dont je n’étais pas capable. « So Min… pardon ! Il n’y a pas de raison de ne plus faire comme avant, pas vrai ? Je suis si heureuse de te retrouver ici. Je ne savais même pas que tu avais quitté le Japon ! » Je dis tout ça et en même temps, j’imbibe délicatement d’eau les kleenex qu’elle me tend pour les appliquer sur la brûlure qui consume mon mollet. « Ah ! Ce que ça fait du bien. » Je la remercie à l’aide d’un regard chaleureux et m’installe sur le petit rebord d’un muret, juste à côté d’elle et de mon vélo. « Ce n’est rien, ne t’en fais pas ! On m’avait prévenu qu’il faudrait peut-être que je change de vélo mais je ne voulais pas les écouter. On ne trouve plus de modèle comme celui-ci et je l’aimais beaucoup. C’est de ma faute. » C’est toujours de ma faute de toute façon. Soit parce que j’écoute trop les autres… soit parce que je ne les écoute pas. Le jour où je trouverai le juste milieu, il faudra vraiment fêter ça ! « J’espère que tu en as, des choses à me raconter ! » Je fais la moue, curieuse d’en savoir plus. « C’est ça, j’étudie à la Yonsei. J’ai commencé ma quatrième année et… oh mais, je ne t’ai jamais vue ici ? Tu es revenue l’année dernière et pas une seule fois on s’est croisées ! C’est vraiment pas de chance. » L’erreur est réparée maintenant. Coup du hasard, je croise bien qu’on peut dire merci à la chaîne de mon vélo. « Je suis les cours de graphisme alors je suis dans le bâtiment des arts plastiques. Je me demande bien ce que tu es venue étudier ? » Je souris tendrement pour lui retourner la question. En même temps, je me demande bien ce qui lui a valu de quitter le Japon pour rejoindre la Corée.
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Re: retrouvailles au pays du matin calme ☾ ft. kang so min | Jeu 24 Aoû - 22:46
Pendant un instant, j'avais presque oublié que Nana et moi ne nous étions pas vues depuis une éternité. Elle a surement beaucoup de questions à me poser ... Et j'avoue que j'en ai aussi pas mal ! Ce serait vraiment cool de rattraper le temps perdu, toutes les deux. On s'entendait vraiment très bien, et elle m'a énormément manqué. "Oui, j'ai quitté le Japon sur ordre de ma mère ... Tu t'en rappelles, d'elle ? Je t'en ai déjà parlé pas mal de fois haha ... Elle m'a ordonné de revenir ici après tant d'années à me rejeter." Je n'aime généralement pas parler de cette période de ma vie. Elle a été très douloureuse pour moi. Mais, Nana avait le droit de savoir ! Je devais donc contenie ma colère et ma tristesse pour lui en parler. "Haha, à la limite, heureusement que tu ne l'as pas changé ! Sinon, on se serait peut-être pas revues ..." C'est vrai, je peux remercier son vélo, pour le coup. Et aussi, je peux la remercier d'être rester un peu maladroite ! Même si, elle a l'air peut-être un peu plus sûre d'elle. J'appris qu'elle aussi, elle faisait des études d'arts. C'est vraiment bizarre que ce soit la première fois que l'on se voit ! Je ne me rappelais pas vraiment qu'elle aimait ça ... C'est dommage, on aurait pu en parler plus souvent à l'époque ... "Moi aussi, je fais arts plastiques. Je suis en première année ! Je savais vraiment pas que t'aimais ça, ça nous fait encore plus de points communs qu'à l'époque !" Maintenant, je devrais m'attendre à ce qu'elle me questionne sur la raison de ma mère pour me renvoyer ici. Courage Somin ! Je vais rester calme et essayer de ne pas trop insulter cette folle qui me sert de mère dans mes explications ...
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Pendant un instant, j'avais presque oublié que Nana et moi ne nous étions pas vues depuis une éternité. Elle a surement beaucoup de questions à me poser ... Et j'avoue que j'en ai aussi pas mal ! Ce serait vraiment cool de rattraper le temps perdu, toutes les deux. On s'entendait vraiment très bien, et elle m'a énormément manqué. "Oui, j'ai quitté le Japon sur ordre de ma mère ... Tu t'en rappelles, d'elle ? Je t'en ai déjà parlé pas mal de fois haha ... Elle m'a ordonné de revenir ici après tant d'années à me rejeter." Je n'aime généralement pas parler de cette période de ma vie. Elle a été très douloureuse pour moi. Mais, Nana avait le droit de savoir ! Je devais donc contenie ma colère et ma tristesse pour lui en parler. "Haha, à la limite, heureusement que tu ne l'as pas changé ! Sinon, on se serait peut-être pas revues ..." C'est vrai, je peux remercier son vélo, pour le coup. Et aussi, je peux la remercier d'être rester un peu maladroite ! Même si, elle a l'air peut-être un peu plus sûre d'elle. J'appris qu'elle aussi, elle faisait des études d'arts. C'est vraiment bizarre que ce soit la première fois que l'on se voit ! Je ne me rappelais pas vraiment qu'elle aimait ça ... C'est dommage, on aurait pu en parler plus souvent à l'époque ... "Moi aussi, je fais arts plastiques. Je suis en première année ! Je savais vraiment pas que t'aimais ça, ça nous fait encore plus de points communs qu'à l'époque !" Maintenant, je devrais m'attendre à ce qu'elle me questionne sur la raison de ma mère pour me renvoyer ici. Courage Somin ! Je vais rester calme et essayer de ne pas trop insulter cette folle qui me sert de mère dans mes explications ...Invité
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Re: retrouvailles au pays du matin calme ☾ ft. kang so min | Dim 24 Sep - 11:12
Je me sens tout de suite maladroite quand elle m’explique la raison de son retour en Corée du Sud. J’ai le souvenir de nos conversations dans les toilettes du collège pour ne pas nous faire prendre par les surveillants sur nos téléphones. Je racontais comme mes parents venaient de rentrer d’un voyage d’affaire en nous rapportant, à ma grande sœur et à moi, tout plein de souvenirs et de cadeaux de l’endroit qu’ils avaient vaguement eu le temps de visiter entre deux réunions de mon père. Mes parents, c’était le petit couple parfait. Et quand j’ai vu le visage de Somin blêmir, j’ai compris que quelque chose n’allait pas.
Alors sa mère, bien sûr que je m’en rappelle. J’étais abonnée à ses histoires et encore aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de trouver Somin très digne et très brave. Tout ce qu’elle a vécu, le rejet, l’abandon, la mort de son père et l’ignorance de sa mère. Je voulais être la meilleure amie possible quand on était jeunes. Et puis j’ai dû partir, moi aussi… je m’en suis voulu mais je suis contente de savoir qu’elle ne m’en tient pas rigueur. Et puis, qu’elle s’en est bien sortie.
Je la laisse embrayer sur un autre sujet. C’est vrai que sans la chaîne de mon vélo qui a déraillé, on ne se serait peut-être jamais revues. « Tu as raison ! Mais maintenant que l’on s’est retrouvées et qu’il a fait sa dernière bonne action, je pense qu’il est temps de le changer. » Je pousse du doigt la chaîne salie de noir qui pend au mécanisme de la bicyclette et m’apprête dès ce soir à lui faire mes adieux.
« C’est vrai ?! » C’est bien parce qu’elle est en première année qu’on n’a pas dû se voir beaucoup. « Je ne t’imaginais pas en arts non plus… enfin, je me souviens que tu adorais dessiner les personnages des animes pendant les cours. » Je souris doucement parce que ça me rappelle des souvenirs. « Oh, moi… j’ai toujours aimé dessiner. Mes parents étaient un peu déçus que je ne fasse pas des études plus… intellectuelles, mais vu le temps que je passais à dessiner et lire des mangas, ils s’y étaient préparés depuis longtemps. » Je rigole, un peu gênée. « Tu as choisis ta spécialité ? »
Et puis en même temps, sans être trop curieuse il y a une question qui me brûle les lèvres. C’est toute cette histoire avec sa mère, dont elle m’a vaguement parlé avant de ranger le sujet et d’embrayer sur autre chose. Ni vu ni connu, je décide alors, timidement, de ramener le sujet grâce à une petite formule détournée, qui me ferait presque rougir au vu de mes intentions. « C’est génial que ta mère ait accepté que tu reviennes à Séoul pour étudier l’art. » Peut-être qu’après tout, les relations se sont arrangées ?
Retrouvailles au pays du matin calme
so min ♡ nana
Je me sens tout de suite maladroite quand elle m’explique la raison de son retour en Corée du Sud. J’ai le souvenir de nos conversations dans les toilettes du collège pour ne pas nous faire prendre par les surveillants sur nos téléphones. Je racontais comme mes parents venaient de rentrer d’un voyage d’affaire en nous rapportant, à ma grande sœur et à moi, tout plein de souvenirs et de cadeaux de l’endroit qu’ils avaient vaguement eu le temps de visiter entre deux réunions de mon père. Mes parents, c’était le petit couple parfait. Et quand j’ai vu le visage de Somin blêmir, j’ai compris que quelque chose n’allait pas.Alors sa mère, bien sûr que je m’en rappelle. J’étais abonnée à ses histoires et encore aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de trouver Somin très digne et très brave. Tout ce qu’elle a vécu, le rejet, l’abandon, la mort de son père et l’ignorance de sa mère. Je voulais être la meilleure amie possible quand on était jeunes. Et puis j’ai dû partir, moi aussi… je m’en suis voulu mais je suis contente de savoir qu’elle ne m’en tient pas rigueur. Et puis, qu’elle s’en est bien sortie.
Je la laisse embrayer sur un autre sujet. C’est vrai que sans la chaîne de mon vélo qui a déraillé, on ne se serait peut-être jamais revues. « Tu as raison ! Mais maintenant que l’on s’est retrouvées et qu’il a fait sa dernière bonne action, je pense qu’il est temps de le changer. » Je pousse du doigt la chaîne salie de noir qui pend au mécanisme de la bicyclette et m’apprête dès ce soir à lui faire mes adieux.
« C’est vrai ?! » C’est bien parce qu’elle est en première année qu’on n’a pas dû se voir beaucoup. « Je ne t’imaginais pas en arts non plus… enfin, je me souviens que tu adorais dessiner les personnages des animes pendant les cours. » Je souris doucement parce que ça me rappelle des souvenirs. « Oh, moi… j’ai toujours aimé dessiner. Mes parents étaient un peu déçus que je ne fasse pas des études plus… intellectuelles, mais vu le temps que je passais à dessiner et lire des mangas, ils s’y étaient préparés depuis longtemps. » Je rigole, un peu gênée. « Tu as choisis ta spécialité ? »
Et puis en même temps, sans être trop curieuse il y a une question qui me brûle les lèvres. C’est toute cette histoire avec sa mère, dont elle m’a vaguement parlé avant de ranger le sujet et d’embrayer sur autre chose. Ni vu ni connu, je décide alors, timidement, de ramener le sujet grâce à une petite formule détournée, qui me ferait presque rougir au vu de mes intentions. « C’est génial que ta mère ait accepté que tu reviennes à Séoul pour étudier l’art. » Peut-être qu’après tout, les relations se sont arrangées ?
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