i wish there was room for forgiveness
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i wish there was room for forgiveness | Mar 16 Mai - 22:26 Citer EditerSupprimer
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Nah Woori & Armani Noam
#ootd | Presque 3 semaines que j’étais rentré, et je n’arrivai pas vraiment à me réhabituer à la vie Séoulite. En même temps, entre mon petit village à côté de Kiambu et la mégalopole sud coréenne, il n’y avait que des différences. Enfin, ce temps passé au Kenya était nécessaire pour moi et j’en gare des merveilleux souvenirs. J’entends encore parfois les rires des enfants avec qui nous passions la journée, je revois encore ces paysages insolites... tout cela me manque, mais je savais qu’il fallait que je revienne ici. Il fallait que je revienne pour Nina, pour la boite, et puis... je ne pouvais passer ma vie à faire de l’humanitaire, même si j’aurai souhaité rester un peu plus longtemps. Donc, le retour à la réalité a été et est toujours difficile. Mon quotidien actuel est si différent de celui que j’ai quitté. Je n’étais plus prof à la Yonsei, j’étais alors totalement dévoué au site avec Kouji. Ce dernier avait d’ailleurs grandement besoin de mon aide, mon absence lui avait quelque peu pesé. J’avais aussi changé d’appartement. J’avais pris un truc plus petit, plus cosy... Le fait est que dans mon ancien appartement, il y avait des souvenirs que je préférais oublier pour le moment. Aujourd’hui j’étais un homme célibataire et sans attache, et je m’en accommodais pour le moment. Peu de personnes étaient au courant de mon retour. Les principaux concernés étaient Nina, Kouji et quelques amis avec qui je passais le plus clair de mon temps. J’avais par ailleurs demandé à Kouji de ne pas dire à Woori que j’étais revenu à Séoul, et je lui faisais confiance sur ce coup-là. Je n’étais pas encore prêt à lui faire face, je ne savais pas vraiment quoi lui dire. J’étais parti comme un lâche, lui annonçant mon départ seulement quelques jours avant la date fatidique, et je n’avais pas assumé les responsabilités. Depuis, nous n’avions plus eu de contact et je n’assumais pas toujours pas mon attitude.
Ces pensées m’avaient hantées depuis mon retour, mais j’avais tout fait pour y penser le moins possible. Je me réveillais assez tard, puis je bossais toute la journée, que ce soit derrière mon poste ou en rendez-vous client. Le soir je rentrais, et soit je m’attelais à des activités peur brillantes telles que les jeux-vidéos ou le binge-watching de séries US. Quand je ne restais pas à la maison, je sortais avec cette même bande d’amis et nous sortions dans les bars d’Hongdae et d’Itaewon. J’avais recommencé à boire plus qu’à l’accoutumée, ce qui faisait que j’avais du mal à me souvenir de certaines de mes soirées en entier. Et puis, je recommençai aussi à fumer comme un pompier... ce n’était pas un secret, mais j’avais commencé à fumer très jeune, et ma consommation était proportionnelle à mon anxiété. D’ailleurs, ce soir était l’une de ses soirées où nous sortions avec mes joyeux troubadours. La soirée avait bien commencé, et nous étions déjà bien joyeux. Nous avions élu quartier général chez Dong Hae, celui qui habitait dans la Digital City. La soirée avançait et on avait besoin d’une dose d’alcool et de nicotine supplémentaire, alors nous nous attelions pour chercher une supérette ouverte malgré cette heure tardive. Au sein de la Digital City, il n’y avait pas mille enseignes qui correspondaient à nos critères, qui plus est à côté de son domicile. Nous nous dirigions alors vers le Combini qui se trouvait à une centaine de mètres de son appartement. Emballé par l’ambiance festive, les pinte de bière déjà descendues et les autres substances illicites inhalées, je ne réalisais que devant les portes automatiques l’erreur que je venais de commettre. Déconnecté de la réalité Séoulite, je réalisais bien trop tard qu’il s’agissait du magasin où travaillait Woori. Je connaissais pas ses horaires actuelles ni même si elle y travaillait encore, mais en traversant le pas de la porte, ma mâchoire se crispa automatiquement. De l’entrée, je ne voyais personne aux caisses. Je me disais qu’il y avait un espoir pour ne pas avoir à faire cette rencontre que j’évitais depuis un moment. Entre hilarité et crainte, j’avais du mal à me positionner. En réalité, je ne réalisais pas à quel point je frôlais le danger. Nous étions loin d’être discret, mais il était difficile d’en demander plus à 4 jeunes hommes bien éméchés. Nos packs de bière et nos paquets de cigarettes en poche, nous nous dirigions alors vers la caisse. La caisse était de nouveau occupée. De loin, j’apercevais une chevelure brune que je reconnu en une fraction de seconde. Mon corps avançait mais ma tête ne cherchait qu’à faire une chose : suivre. Pourtant, il était déjà trop tard. J’allais devoir affronter la situation que je cherchais à éviter depuis mon retour, et je n’étais même pas en état d’avoir la moindre discussion sérieuse, en plus de ne pas en avoir envie. Je trainais la patte. Nous arrivions à 4 à la caisse, moi le dernier. Je fuyais du regard mais je ne pu jouer bien longtemps quand je senti son regard se poser sur moi. Je le vais la tête, puis nos regards se croisèrent. J’avais l’impression que ça faisait une éternité que je ne l’avais pas vu. Elle n’était pas maquillée mais restait aussi belle que quand je l’avais quitté. La culpabilité remonta instantanément, mais je devais faire face à la situation. « C’est moi qui régale ce soir les gars. » dis-je alors avant d’avancer vers l’avant pour m’apprêter à régler alors qu’elle passait nos articles. L’indifférence fut alors ma première réaction. C’était peut-être la mauvaise mais à ce moment, mon cerveau n’avait pu envisager d’autres options. Je préférai faire comme ci je ne la connaissais pas, plutôt que devoir repenser à tout ce que je lui ai fais enduré. Peut-être qu’elle avait de son côté décidé de m’oublier...
Ces pensées m’avaient hantées depuis mon retour, mais j’avais tout fait pour y penser le moins possible. Je me réveillais assez tard, puis je bossais toute la journée, que ce soit derrière mon poste ou en rendez-vous client. Le soir je rentrais, et soit je m’attelais à des activités peur brillantes telles que les jeux-vidéos ou le binge-watching de séries US. Quand je ne restais pas à la maison, je sortais avec cette même bande d’amis et nous sortions dans les bars d’Hongdae et d’Itaewon. J’avais recommencé à boire plus qu’à l’accoutumée, ce qui faisait que j’avais du mal à me souvenir de certaines de mes soirées en entier. Et puis, je recommençai aussi à fumer comme un pompier... ce n’était pas un secret, mais j’avais commencé à fumer très jeune, et ma consommation était proportionnelle à mon anxiété. D’ailleurs, ce soir était l’une de ses soirées où nous sortions avec mes joyeux troubadours. La soirée avait bien commencé, et nous étions déjà bien joyeux. Nous avions élu quartier général chez Dong Hae, celui qui habitait dans la Digital City. La soirée avançait et on avait besoin d’une dose d’alcool et de nicotine supplémentaire, alors nous nous attelions pour chercher une supérette ouverte malgré cette heure tardive. Au sein de la Digital City, il n’y avait pas mille enseignes qui correspondaient à nos critères, qui plus est à côté de son domicile. Nous nous dirigions alors vers le Combini qui se trouvait à une centaine de mètres de son appartement. Emballé par l’ambiance festive, les pinte de bière déjà descendues et les autres substances illicites inhalées, je ne réalisais que devant les portes automatiques l’erreur que je venais de commettre. Déconnecté de la réalité Séoulite, je réalisais bien trop tard qu’il s’agissait du magasin où travaillait Woori. Je connaissais pas ses horaires actuelles ni même si elle y travaillait encore, mais en traversant le pas de la porte, ma mâchoire se crispa automatiquement. De l’entrée, je ne voyais personne aux caisses. Je me disais qu’il y avait un espoir pour ne pas avoir à faire cette rencontre que j’évitais depuis un moment. Entre hilarité et crainte, j’avais du mal à me positionner. En réalité, je ne réalisais pas à quel point je frôlais le danger. Nous étions loin d’être discret, mais il était difficile d’en demander plus à 4 jeunes hommes bien éméchés. Nos packs de bière et nos paquets de cigarettes en poche, nous nous dirigions alors vers la caisse. La caisse était de nouveau occupée. De loin, j’apercevais une chevelure brune que je reconnu en une fraction de seconde. Mon corps avançait mais ma tête ne cherchait qu’à faire une chose : suivre. Pourtant, il était déjà trop tard. J’allais devoir affronter la situation que je cherchais à éviter depuis mon retour, et je n’étais même pas en état d’avoir la moindre discussion sérieuse, en plus de ne pas en avoir envie. Je trainais la patte. Nous arrivions à 4 à la caisse, moi le dernier. Je fuyais du regard mais je ne pu jouer bien longtemps quand je senti son regard se poser sur moi. Je le vais la tête, puis nos regards se croisèrent. J’avais l’impression que ça faisait une éternité que je ne l’avais pas vu. Elle n’était pas maquillée mais restait aussi belle que quand je l’avais quitté. La culpabilité remonta instantanément, mais je devais faire face à la situation. « C’est moi qui régale ce soir les gars. » dis-je alors avant d’avancer vers l’avant pour m’apprêter à régler alors qu’elle passait nos articles. L’indifférence fut alors ma première réaction. C’était peut-être la mauvaise mais à ce moment, mon cerveau n’avait pu envisager d’autres options. Je préférai faire comme ci je ne la connaissais pas, plutôt que devoir repenser à tout ce que je lui ai fais enduré. Peut-être qu’elle avait de son côté décidé de m’oublier...
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Re: i wish there was room for forgiveness | Jeu 18 Mai - 22:38 Citer EditerSupprimer
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Nah Woori & Armani Noam
#ootd | Pensive, Woori faisait le point sur le contenu de la réserve, tendant l'oreille au bruit de la porte pour savoir si des clients entraient dans le combini ou non. Son patron lui avait demandé de compter certains des stocks et de remplir les bons de commande en fonction de ce qu'elle constaterait, il les validerait le lendemain matin. Ce n'était pas dans ces fonctions normalement, mais Woori était preneuse, parce que ça lui évitait d'avoir à trop réfléchir vu les nuits calmes du combini. Moins elle avait d'occupation, plus elle tournait en rond et réfléchissait, les temps étaient durs pour elle. Elle s'ennuyait à l'université. C'était de sa faute il faut dire, elle avait sabordé sa fin d'année universitaire et avait redoublé... Elle devait maintenant suivre des cours dont elle connaissait déjà le contenu. Bref, elle s'ennuyait à la fac, elle s'ennuyait dans sa propre vie si ce n'est les moments avec son fils et quelques sessions maquillages qui sortaient du lot. En gros, la jeune femme avait connu des jours plus roses bien que son optimisme lui permettait de tenir en sachant que tout cela n'était qu'une sale période et rien de plus.
Elle poussa un soupir dans la réserve, peu motivée par sa soirée, mais il fallait bien faire bouillir la marmite. Elle ne sortait pas à chaque fois qu'elle entendait des clients entrer, mais dès qu'elle voyait, de dos, attendre devant la caisse depuis le petit moniteur qui se trouvait dans la réserve. Une fois, deux fois, trois fois, puis elle avait arrêté de compter parce que c'était bien assez pour perdre le fil de ce qu'elle comptait dans les stocks. Lorsque la soirée fût bien avancer, elle entendit un groupe bruyant entrer dans la boutique (ce qui n'était pas surprenant) et en déduisit qu'ils étaient ivres. A travailler de nuit régulièrement, elle n'était plus surprise de se retrouver face à des gens qui avaient trop bu, c'était récurent ici. Lorsqu'elle les avisa se rapprochant de la caisse, elle sorti pour les encaisser. Si la situation en elle-même était courante, le fait qu'un des types soit son ex petit-ami ne l'était pas. Woori passa par une vague d'émotions diverses en quelques secondes. Son estomac se serra lorsqu'elle croisa son regard sombre, en tremblant presque. Il sentait l'alcool, et elle voyait à la rougeur de ses yeux que Noam n'avait pas consommé que des choses légales. Surprenant... Mais bien moins que de le voir ici. Depuis quand était-il rentré ? Pourquoi ? Comment ? Et qu'est-ce qu'il foutait là devant elle ? A en voir son état, elle devinait assez facilement qu'il n'avait probablement pas pensé à ça. Mais le plus dur ce n'était pas de le voir soûl, de le voir devant elle alors qu'elle le pensait encore à l'autre bout du monde, le plus dur c'était cette façon qu'il avait de faire comme s'il ne la connaissait pas. D'abord blessée, sa peine fît place à de l'agacement en l'entendant jouer les grands princes. Pourquoi tous les hommes qu'elle avait aimé devenaient des cons après l'avoir quitté ?! Elle prit les boissons une par une, prenant un malin plaisir à les secouer un peu plus qu'elle n'aurait dû et les déposer un peu violemment sur le comptoir, compromettant leur ouverture dans les minutes à venir. « Je vois que tu arroses ton anniversaire... » Elle avait le ton amer Woori, parce qu'elle se souvenait l'avoir fêté avec lui l'an passé, elle se souvenait de ce qu'ils étaient et elle était en colère. Après lui, après la vie, et encore après lui parce qu'il avait ce comportement qui lui donnait envie de lui jeter ces bouteilles au visage. « Ou c'est ton retour que tu fêtes ? » Ça lui avait échappé, elle voulait savoir, ou elle ne voulait pas elle n'était pas bien sûre. La mâchoire serrée, elle annonça le montant de leurs achats, soupirant presque de voir tout ce qu'ils voulaient boire alors qu'ils étaient déjà dans un état d'ébriété certain. Mais qui était-elle pour leur dire quoique ce soit ?
Elle poussa un soupir dans la réserve, peu motivée par sa soirée, mais il fallait bien faire bouillir la marmite. Elle ne sortait pas à chaque fois qu'elle entendait des clients entrer, mais dès qu'elle voyait, de dos, attendre devant la caisse depuis le petit moniteur qui se trouvait dans la réserve. Une fois, deux fois, trois fois, puis elle avait arrêté de compter parce que c'était bien assez pour perdre le fil de ce qu'elle comptait dans les stocks. Lorsque la soirée fût bien avancer, elle entendit un groupe bruyant entrer dans la boutique (ce qui n'était pas surprenant) et en déduisit qu'ils étaient ivres. A travailler de nuit régulièrement, elle n'était plus surprise de se retrouver face à des gens qui avaient trop bu, c'était récurent ici. Lorsqu'elle les avisa se rapprochant de la caisse, elle sorti pour les encaisser. Si la situation en elle-même était courante, le fait qu'un des types soit son ex petit-ami ne l'était pas. Woori passa par une vague d'émotions diverses en quelques secondes. Son estomac se serra lorsqu'elle croisa son regard sombre, en tremblant presque. Il sentait l'alcool, et elle voyait à la rougeur de ses yeux que Noam n'avait pas consommé que des choses légales. Surprenant... Mais bien moins que de le voir ici. Depuis quand était-il rentré ? Pourquoi ? Comment ? Et qu'est-ce qu'il foutait là devant elle ? A en voir son état, elle devinait assez facilement qu'il n'avait probablement pas pensé à ça. Mais le plus dur ce n'était pas de le voir soûl, de le voir devant elle alors qu'elle le pensait encore à l'autre bout du monde, le plus dur c'était cette façon qu'il avait de faire comme s'il ne la connaissait pas. D'abord blessée, sa peine fît place à de l'agacement en l'entendant jouer les grands princes. Pourquoi tous les hommes qu'elle avait aimé devenaient des cons après l'avoir quitté ?! Elle prit les boissons une par une, prenant un malin plaisir à les secouer un peu plus qu'elle n'aurait dû et les déposer un peu violemment sur le comptoir, compromettant leur ouverture dans les minutes à venir. « Je vois que tu arroses ton anniversaire... » Elle avait le ton amer Woori, parce qu'elle se souvenait l'avoir fêté avec lui l'an passé, elle se souvenait de ce qu'ils étaient et elle était en colère. Après lui, après la vie, et encore après lui parce qu'il avait ce comportement qui lui donnait envie de lui jeter ces bouteilles au visage. « Ou c'est ton retour que tu fêtes ? » Ça lui avait échappé, elle voulait savoir, ou elle ne voulait pas elle n'était pas bien sûre. La mâchoire serrée, elle annonça le montant de leurs achats, soupirant presque de voir tout ce qu'ils voulaient boire alors qu'ils étaient déjà dans un état d'ébriété certain. Mais qui était-elle pour leur dire quoique ce soit ?
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Re: i wish there was room for forgiveness | Ven 19 Mai - 23:20 Citer EditerSupprimer
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Nah Woori & Armani Noam
#ootd | La situation était cocasse, et même dans mes pires cauchemars je n’aurai pas imaginé un tel scénario. L’alcool et les différences substances que j’avais inhalées m’empêchaient de réaliser la gravité du moment. J’étais face à cette ex-petite amie que j’avais quittée précipitamment, et que je n’avais pas prévenue de mon retour. C’était une situation où j’étais totalement en tord, et c’était bien ça le problème : tout ce que je dirais sera retenu contre moi, et je serai fautif dans tous les cas. Mon cerveau me disait une chose et mon subconscient une autre. Je ne savais pas comment allait se conclure nos retrouvailles mais de mon côté une chose est sûre : la rationalité ne sera pas au rendez-vous. Je voyais son énervement se retranscrire dans la manière avec laquelle elle traitait nos articles, mais je ne pouvais lui en vouloir. Le fait qu’elle se souvienne de mon anniversaire me faisait encore plus regretter de lui infliger un tel traitement. Moi qui avais toujours essayer d’être un gentleman dans toutes mes relations... Pourquoi n’arrivais-je qu’à faire souffrir cette fille que j’aimais tant ? C’est surement la réflexion que j’aurai eu en d’autres circonstances, mais ce soir mes paroles ne retranscrivirent pas exactement mes pensées. « J’ai déjà fêté mon retour depuis un moment si tu veux savoir. » lui répondis-je avec légèreté, lui indiquant implicitement que ma présence dans la capital ne datait pas d’hier. SI je voulais recevoir ces bières en pleine figure, j’étais sur la bonne voix. « Pas besoin d’évènements spéciaux pour faire la fête ma jolie. » lançai un de mes acolytes sans avoir été invité dans notre conversation. « ‘Faut savoir profiter de sa jeunesse et de sa liberté.» renchérit un autre d’un ton bien au-dessus que nécessaire, dans un élan de franche camaraderie. Ces mots raisonnèrent en moi et me parurent plus que familiers. Il s’agissait en effet, presque mot pour mot, d’une des phrases que j’avais sorti à Woori pour lui motiver mon départ. Je me contentais d’acquiescer à demi-tête ses mots, en composant mon code de carte bleu. Première tentative erronée. Noam concentre toi... Je jetais un coup d’œil sur Woori, alors que je sentais un air de satisfaction se glisser sur son visage. Son visage qui m’avait par ailleurs énormément manquer. Ses yeux bridés, son petit nez et cette bouche que j’avais l’habitude de dévorer... Putain, il fallait que je m’enlève cette idée de la tête. Bon, la deuxième tentative fut néanmoins la bonne.
Le reste du groupe se chargea de prendre nos nouvelles possessions. « Noam, t’as vu comment la petite te dévores des yeux ? Tu peux la ramener à la maison si tu veux. » Je failli m’étouffer, avant de finalement rire. « T’es lourd.... Va voir ailleurs si j’y suis. » lançai-je alors que je leur fis signe d’aller à l’extérieur m’attendre. Aucun d’entre eux ne savait qui était Woori ni l’histoire que nous avions partagée. J’imagine qu’ils avaient bien compris que nous nous connaissions, mais rien d’autre. Ils ne posèrent cependant pas plus de question quand je leur indiquais que j’allais rester dans le magasin un moment avant de les rejoindre. Je baillais nonchalamment avant de me passer la main dans les cheveux. « Je pensais pas que tu travaillais encore ici. » Parce que rassure toi que si j’en avais eu la certitude, je n’aurai pas mis les pieds ici. Je ne savais pas quoi dire d’autres. J’aurai aimé disparaître mais je ne me voyais pas effectivement m’en aller sans lui dire quelques mots, ou entendre ce qu’elle avait à me dire. J’allais surement le regretter.
Le reste du groupe se chargea de prendre nos nouvelles possessions. « Noam, t’as vu comment la petite te dévores des yeux ? Tu peux la ramener à la maison si tu veux. » Je failli m’étouffer, avant de finalement rire. « T’es lourd.... Va voir ailleurs si j’y suis. » lançai-je alors que je leur fis signe d’aller à l’extérieur m’attendre. Aucun d’entre eux ne savait qui était Woori ni l’histoire que nous avions partagée. J’imagine qu’ils avaient bien compris que nous nous connaissions, mais rien d’autre. Ils ne posèrent cependant pas plus de question quand je leur indiquais que j’allais rester dans le magasin un moment avant de les rejoindre. Je baillais nonchalamment avant de me passer la main dans les cheveux. « Je pensais pas que tu travaillais encore ici. » Parce que rassure toi que si j’en avais eu la certitude, je n’aurai pas mis les pieds ici. Je ne savais pas quoi dire d’autres. J’aurai aimé disparaître mais je ne me voyais pas effectivement m’en aller sans lui dire quelques mots, ou entendre ce qu’elle avait à me dire. J’allais surement le regretter.
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Re: i wish there was room for forgiveness | Lun 22 Mai - 21:38 Citer EditerSupprimer
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Nah Woori & Armani Noam
#ootd | S'il y a bien une chose à laquelle Woori ne s'attendait pas c'était bien se retrouver face à Noam. D'abord parce qu'elle ignorait qu'il était revenu en Corée et ensuite parce qu'elle ne l'aurait pas pensé assez audacieux pour venir dans le combini où elle travaillait. Pas que leur relation se soit finie dans les cris et les disputes, mais la jeune femme ne s'attendait pas à le voir partir à l'autre bout du monde pour mettre de la distance entre eux, surtout après avoir été prévenue seulement quelques jours à l'avance. Ça avait été brutal. Elle aurait préféré les cris et les disputes, parce qu'au moins, elle l'aurait vu venir. Parce qu'à part un éloignement naturel qu'elle avait mis sur le dos du quotidien, elle n'avait pas eu l'impression que leur relation méritait de finir dans le mur de cette façon. Elle s'était probablement voilée la face. C'était comme revivre ce que lui avait fait subir Min Soo une seconde fois... C'était encore plus douloureux, parce qu'elle avait l'impression de ne plus avoir droit à l'amour à présent, comme si sa maternité avait grillé toutes ses cartouches. Là où les choses étaient encore plus douloureuses, c'était dans le comportement qu'avait Noam avec elle, cette façon qu'il avait de s'adresser à elle. « Ravie de l'apprendre... » Elle n'avait pu empêcher de laisser son amertume pointer dans sa voix, la rendant à la fois un brun agressive et un brun insolente. Il était donc revenu depuis un moment. L'envie de foutre les amis du californien dehors était forte, surtout que les propos qu'ils avaient la clouaient sur place, vu que c'était un refrain qu'elle avait entendu il n'y avait pas si longtemps. « Je vois... Rien que la mère célibataire que je suis puisse-t-offrir. » Si quelque chose avait bien changé pour Woori, c'était qu'elle avait décidé d'assumer davantage le fait d'être mère, c'était au moins quelque chose qu'elle devait au jeune homme en face d'elle. Il était presque réconfortant de voir Noam se battre avec sa carte, état-ce vile de sa part d'espérer le voir la bloquer en faisant le mauvais code plusieurs fois d'affiler ? Elle avait presque du mal à cacher son petit sourire.
Finalement il paya les courses, et elle claqua le tiroir de la caisse un peu plus fort que voulu avant de lui tendre son ticket de caisse sans vraiment le regarder. Pas envie ou peut-être trop envie. Elle préféra juste éviter son regard, espérant simplement qu'il sorte rapidement, lui et sa clique. Mais seuls ses amis sortirent. Elle releva le regard lorsqu'il s'adressa à elle, un sourire un peu déformé étirant ses lèvres. « Pourquoi ? Tu serais allé ailleurs pour m'esquiver sinon ? J'te retrouve bien là. » Tout en parlant, elle sortit de derrière la caisse. Non pas pour se rapprocher de lui, mais pour retourner dans la réserve et lui faire comprendre qu'elle n'avait pas vraiment envie de discuter avec lui. Pourtant, piquée au vif par tous les piques qu'il lui avait lancé elle ne pu s'empêcher de lui en lancer un à son tour. « J'ai pas la possibilité de pouvoir tout lâcher du jour au lendemain moi. Des gens comptent sur moi alors c'est pas le job de ma vie mais je peux pas le lâcher juste comme ça... » Son ton était froid, presque cassant, c'était clairement un reproche. Elle n'était pas du genre à tout lâcher, outre le fait qu'elle ne pouvait pas, ça ne lui ressemblait pas. Elle aurait voulu vivre avec désinvolture, elle aussi aurait voulu profiter, mais à trop profiter de sa jeunesse c'était Yoon Woo qui lui était arrivé. Et elle refusait de rougir des choix qu'elle avait fait pour son fils comme pour elle-même.
Finalement il paya les courses, et elle claqua le tiroir de la caisse un peu plus fort que voulu avant de lui tendre son ticket de caisse sans vraiment le regarder. Pas envie ou peut-être trop envie. Elle préféra juste éviter son regard, espérant simplement qu'il sorte rapidement, lui et sa clique. Mais seuls ses amis sortirent. Elle releva le regard lorsqu'il s'adressa à elle, un sourire un peu déformé étirant ses lèvres. « Pourquoi ? Tu serais allé ailleurs pour m'esquiver sinon ? J'te retrouve bien là. » Tout en parlant, elle sortit de derrière la caisse. Non pas pour se rapprocher de lui, mais pour retourner dans la réserve et lui faire comprendre qu'elle n'avait pas vraiment envie de discuter avec lui. Pourtant, piquée au vif par tous les piques qu'il lui avait lancé elle ne pu s'empêcher de lui en lancer un à son tour. « J'ai pas la possibilité de pouvoir tout lâcher du jour au lendemain moi. Des gens comptent sur moi alors c'est pas le job de ma vie mais je peux pas le lâcher juste comme ça... » Son ton était froid, presque cassant, c'était clairement un reproche. Elle n'était pas du genre à tout lâcher, outre le fait qu'elle ne pouvait pas, ça ne lui ressemblait pas. Elle aurait voulu vivre avec désinvolture, elle aussi aurait voulu profiter, mais à trop profiter de sa jeunesse c'était Yoon Woo qui lui était arrivé. Et elle refusait de rougir des choix qu'elle avait fait pour son fils comme pour elle-même.
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Re: i wish there was room for forgiveness | Mer 24 Mai - 23:46 Citer EditerSupprimer
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Nah Woori & Armani Noam
#ootd | J’étais partagé. Partagé entre l’idée de rester en face d’elle et d’engager la conversation. Savoir comment elle allait, ce qu’elle faisait depuis mon départ. J’étais curieux de savoir comment elle s’en sortait, si je ne l’avais pas fait trop souffrir... mais j’hésitais aussi à fuir. Partir loin comme j’avais l’habitude de le faire. Je sentais l’amertume et l’énervement dans ses paroles. Je savais que je l’avais blessé, mais je ne m’attendais pas à une aussi grande retenue de sa part. Peut-être parce que je ne réalisais pas la portée de mes actions, comme bien trop souvent. Mère célibataire disait-elle... il était bien là le problème. Enfin, j’espérais ne pas avoir à en parler ce soir. Je la voyais sortir de sa caisse et se diriger vers la réserve. Je comprenais alors qu’elle ne comptait pas me porter la moindre attention particulière. Pendant qu’elle passait, je ne pus m’empêcher de jeter un coup d’œil à ce corps qui, il y a encore quelques temps, était le mien. Damn. Je m’en mordais presque les lèvres. Mon esprit n’eut pas le temps de divaguer, rapidement rattraper par des sujets moins réjouissants. Ma simple question s’était retourné contre moi. Je sentais qu’elle en avait gros sur le cœur quand elle déversa son flot de paroles à mon égard. Mais tout ce qu’elle disait était vrai. Esquiver et fuir, c’était ce que je faisais de mieux. Mais tout en comprenant sa colère, je ne pouvais m’empêcher moi aussi d’être agacé. Le problème était que nous ne nous comprenions pas tous les deux. « Je t’ai connu plus douce. » dis-je à demi mot, ayant presque peur de prendre une deuxième rafale. « Je suis un putain de lâche, tu peux le dire, n’ayons pas peur des mots. Mais ça Woori, tu le savais, je ne te l’ai jamais caché. Je t’ai toujours dit que j’étais un mec qui aimait avoir sa liberté, et qui détestait la routine. » Ce n’était certes pas une excuse, mais je n’ai jamais joué un double jeu avec elle, au contraire. Nous avons déjà été au bord de la rupture lorsque j’ai découvert l’existence de son fils. Je décidais alors de rebondir sur ce qu’elle me dit concernant son job au combini. Au détour de nos nombreuses confidences, je savais que ce job était une nécessité pour elle. « Je sais, et je ne t’ai jamais demandé ça. Mais comme je te l’ai dit avant de partir, être en couple ne veut pas dire qu’on soit pieds et mains liés. »
J’étais certes cru, mais je désirai dire ce que je pensais réellement. L’alcool m’aidait surement à être un peu plus franc qu’à l’accoutumer. Je la regardais compter ses marchandises, sans prendre garde à moi. A vrai dire, je ne savais pas vraiment à quoi cette discussion allait nous mener. Je ne savais pas non plus ce qu’il restait de nous, j’étais perdu. Rien très certainement, mais j’étais résolu à penser qu’elle ne me détestais pas de toutes ses entrailles. « Woori, je suis désolé. » lançai-je, avec la volonté de l’interrompre de manière définitive dans son comptage. « Pas désolé d’être partie. J’en avais besoin, j’en pouvais plus. Mais désolé de ne pas avoir su mettre les formes. J’aurai du te prévenir plus tôt, j’aurai du mieux t’expliquer. » Une nouvelle fois, je me passais la main dans les cheveux calmement. Ma diction n’était pas parfaite, mais l’important était de me faire comprendre. « Et si je ne t’ai pas prévenu de mon retour, c’est tout bonnement parce que je ne sais pas combien de temps je vais rester. ». Cette fois-ci, j’essayais d’être honnête. Mais j’étais tellement perdu dans ma propre réflexion qu’il était difficile de la faire comprendre à qui que ce soit.
J’étais certes cru, mais je désirai dire ce que je pensais réellement. L’alcool m’aidait surement à être un peu plus franc qu’à l’accoutumer. Je la regardais compter ses marchandises, sans prendre garde à moi. A vrai dire, je ne savais pas vraiment à quoi cette discussion allait nous mener. Je ne savais pas non plus ce qu’il restait de nous, j’étais perdu. Rien très certainement, mais j’étais résolu à penser qu’elle ne me détestais pas de toutes ses entrailles. « Woori, je suis désolé. » lançai-je, avec la volonté de l’interrompre de manière définitive dans son comptage. « Pas désolé d’être partie. J’en avais besoin, j’en pouvais plus. Mais désolé de ne pas avoir su mettre les formes. J’aurai du te prévenir plus tôt, j’aurai du mieux t’expliquer. » Une nouvelle fois, je me passais la main dans les cheveux calmement. Ma diction n’était pas parfaite, mais l’important était de me faire comprendre. « Et si je ne t’ai pas prévenu de mon retour, c’est tout bonnement parce que je ne sais pas combien de temps je vais rester. ». Cette fois-ci, j’essayais d’être honnête. Mais j’étais tellement perdu dans ma propre réflexion qu’il était difficile de la faire comprendre à qui que ce soit.
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Re: i wish there was room for forgiveness | Jeu 1 Juin - 23:12 Citer EditerSupprimer
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Nah Woori & Armani Noam
#ootd | Woori essayait toujours de comprendre les gens, au maximum. De se mettre à leur place comme elle demandait à ce qu'on se mette à la sienne quand les gens décidaient de la juger. Mais c'était difficile pour le coup de ne pas juger Noam. Déjà de ne pas juger son état, parce qu'il sentait très clairement l'alcool et l'herbe. De ne pas juger le comportement qu'il avait avec elle, parce qu'il se comportait comme un sale abruti devant sa bande de potes. Et au global de ne pas le juger pour ce qu'il lui avait fait... Elle essayait, mais elle n'y arrivait pas. Elle lui en voulait trop. Elle avait tellement cru en leur histoire, elle avait tant aimé être avec lui. Alors elle, pourtant si positive, s'était raccrochée à sa rancœur et aux regrets pour se « remettre » de cette rupture pas si inattendue que ça pourtant... « Je t'ai connu moins con. Un partout la balle au centre. » S'en rendait-il compte avec tout ce qui courrait dans ses veines à l'heure actuelle ? Elle essaya de compter à nouveau ce que contenait sa réserve, et essayer était bien le mot. Parce qu'elle n'y arrivait pas. Elle avait beau faire semblant de se concentrer, chaque mot que prononçait Noam trouvait écho en elle. Parce qu'elle savait, il disait vrai, et ça n'en était pas moins douloureux, elle ne lui en voulait pas moins. Parce que, stupidement, elle s'était dit que pour elle, il aurait peut-être voulu, peut-être essayé, d'être pieds et poings liés, bien que ce n'était pas ce qu'elle lui demandait. Mais entre être ensemble et fuir à l'autre bout du monde, il y avait un tas de choses qu'il n'avait pas essayé, fuyant directement.
Combien y avait-il de shin ramyeon ? Elle avait perdu le fil, d'autant plus qu'elle avait la sensation que sa vue se troublait. Elle ne voulait pas pleurer devant lui, elle avait trop pleuré déjà. Mais tout foutait le camp dans sa vie. L'amour, les études... Elle était fatiguée Woori de se forcer de sourire, de dire que tout allait bien malgré tout ça. « Moi aussi je suis désolée. Désolée d'y avoir cru. » D'avoir cru en eux. Elle avait définitivement arrêté de compter, et elle le regardait avec ses yeux tristes, et puis merde, qu'il voit un peu aussi qu'elle n'allait pas bien. A demi mot elle lui avait déjà dit en plus, elle lui avait parlé de ses peurs, notamment celle qu'aucun homme ne veuille l'aimer parce qu'elle avait un petit garçon... Et comme il le disait si bien, il n'avait pas mis les formes, et tout ce qu'elle retenait c'était qu'il l'avait quitté parce qu'elle était mère. Difficile avec ça de se mettre à sa place et d'essayer de comprendre le californien. Et puis à quoi bon... Il allait repartir. Ça l'atteignit un peu plus que ce qu'elle aurait voulu, alors que ça ne la concernait plus finalement. « Te donne pas la peine d'expliquer cette fois non plus. J'espère que tu trouveras c'que tu cherches, même si j'ai aucune idée de ce après quoi tu cours. » En avait-il une idée lui aussi ? Courrait-il après quelque chose, ou fuyait-il quelque chose, mais quoi ? Au final... Ça ne la concernait plus non plus. « T'as l'air d'aller bien en tout cas. De t'éclater... Personne ne te retient après tout. Tes amis vont t'attendre. » Elle aurait voulu faire un effort, se montrer mature, intelligente, lui parler et être philosophe mais elle était tout simplement une femme blessée. Alors elle qui n'était pas si rancunière que ça n'arrivait pas à « être plus douce » comme il l'avait si bien dit. Malgré tout, elle n'arrivait pas non plus à ne pas voir à quel point il était toujours aussi beau, à quel point elle aimait toujours son regard même rougit par l'herbe, à quel point il savait encore si bien la troubler.
Combien y avait-il de shin ramyeon ? Elle avait perdu le fil, d'autant plus qu'elle avait la sensation que sa vue se troublait. Elle ne voulait pas pleurer devant lui, elle avait trop pleuré déjà. Mais tout foutait le camp dans sa vie. L'amour, les études... Elle était fatiguée Woori de se forcer de sourire, de dire que tout allait bien malgré tout ça. « Moi aussi je suis désolée. Désolée d'y avoir cru. » D'avoir cru en eux. Elle avait définitivement arrêté de compter, et elle le regardait avec ses yeux tristes, et puis merde, qu'il voit un peu aussi qu'elle n'allait pas bien. A demi mot elle lui avait déjà dit en plus, elle lui avait parlé de ses peurs, notamment celle qu'aucun homme ne veuille l'aimer parce qu'elle avait un petit garçon... Et comme il le disait si bien, il n'avait pas mis les formes, et tout ce qu'elle retenait c'était qu'il l'avait quitté parce qu'elle était mère. Difficile avec ça de se mettre à sa place et d'essayer de comprendre le californien. Et puis à quoi bon... Il allait repartir. Ça l'atteignit un peu plus que ce qu'elle aurait voulu, alors que ça ne la concernait plus finalement. « Te donne pas la peine d'expliquer cette fois non plus. J'espère que tu trouveras c'que tu cherches, même si j'ai aucune idée de ce après quoi tu cours. » En avait-il une idée lui aussi ? Courrait-il après quelque chose, ou fuyait-il quelque chose, mais quoi ? Au final... Ça ne la concernait plus non plus. « T'as l'air d'aller bien en tout cas. De t'éclater... Personne ne te retient après tout. Tes amis vont t'attendre. » Elle aurait voulu faire un effort, se montrer mature, intelligente, lui parler et être philosophe mais elle était tout simplement une femme blessée. Alors elle qui n'était pas si rancunière que ça n'arrivait pas à « être plus douce » comme il l'avait si bien dit. Malgré tout, elle n'arrivait pas non plus à ne pas voir à quel point il était toujours aussi beau, à quel point elle aimait toujours son regard même rougit par l'herbe, à quel point il savait encore si bien la troubler.
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Re: i wish there was room for forgiveness | Mar 13 Juin - 20:12 Citer EditerSupprimer
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Nah Woori & Armani Noam
#ootd | Ces phrases que je venais de lui dire me trottaient dans la tête depuis mon départ. J’aurai aimé lui dire tout ça avant de partir, mais je n’en avais pas eu le courage. Au lieu de cela, j’avais tout fait pour retarder l’échéance, pour ne pas avoir à m’expliquer, pour ne pas avoir à la voir souffrir. Me libérer maintenant ne me faisait pas réellement du bien. Pendant que j’étais en Afrique, j’ai longtemps cru que lui dire ce que j’avais sur le cœur m’apaiserait. Mais à voir son état, ses réactions, je comprenais que ça allait être compliqué que ça. Compliqué pourquoi ? Je ne le savais même pas. Après tout ce que je lui avais fait, je ne ne nous voyais plus être en couple. De toute façon, je n’étais pas dans cette optique là en ce moment. Amis ? Tout aussi absurde. Qu’est-ce qu’on faisait là alors ? Je ne savais pas pourquoi je restais là, à me prendre tout ça dans la figure. C’était certe mérité, mais difficile à avaler. Je voyais son regard triste, et ça me rendait fou d’en être la cause alors que je lui avais promis de la rendre heureuse. « Moi non plus j’en ai aucune idée. » murmurai-je inconsciemment. J’étais à bout, et les effets indésirables de ma soirée ne m’aidaient pas. « Si tu penses que je t’ai quitté parce que tu étais mère, tu as tord. Je t’ai toujours dit que je trouvais formidable ce que tu faisais avec Yoon Woo. » Je laissais un temps de pause avant de continuer. « Même sans lui, je serai surement partie. Peut-être plus tard, mais je serai partie quand même. Si tu n’étais pas mère, et que je t’avais demandé de partir, de faire le tour du monde avec moi, tu serais venue ? Non. Parce que tu as des attaches ici Woori C’est ça la différence entre nous, moi je n’en ai pas. » Il y avait Nina, mais nous avions tellement eu l’habitude d’être séparé que notre relation ne se résumait plus à se voir physiquement. Woori elle, même sans son fils, avait son frère, ses parents, ... sa vie ici. « Je suis pas le genre de mec qui fondera une famille, ou qui se posera 10-15 ans dans le même endroit. C’est peut-être pour ça que toutes mes relations sont vouées à l’échec, je l’ai compris. » S’il y avait une chose dont j’étais sûr, c’était que c’était une fille comme Woori dont j’avais besoin dans ma vie. Mais je ne la méritais pas, et nous étions des opposés. Même si les opposés s’attirent, ils finissent toujours pas se détourner à un moment ou un autre. J’aurai adoré qu’elle puisse me suivre dans mes délires et ma folie, mais c’était impossible et je commençais peu à peu à faire mon deuil. « Non je ne m’éclate pas tant que ça. Tout ça ce ne sont que des occupations pour oublier que c’est le bordel dans ma vie, et que j’ai réussi à foirer ma période où j’étais encore un minimum stable. » Je laissais échapper un rire forcé. « Je tiens encore à m’excuser pour tout ce que j’ai pu te faire subir, et même pour le dérangement ce soir. » Je posais mon regard sur elle, la regardant comme si je ne la reverrai plus jamais. Je détaillais chaque parcelle de son corps, de son visage... « Je comprendrais si tu ne veux plus jamais entendre parler de moi, à ta place c’est ce dont j’aurai envie aussi. » Je m’approchais d’elle un peu maladroitement, puis sans attendre son approbation, je la ramenai vers moi avec mon bras droit pour l’enlacer. Rien d’ambiguë, il s’agissait juste d’un câlin de pardon. C’était bon, j’aurai aimé que ça dur plus longtemps, mais je ne voulais pas en abuser. « J’espère que tu trouveras celui qui te rendras heureuse. »
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Re: i wish there was room for forgiveness | Mar 20 Juin - 21:02 Citer EditerSupprimer
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Nah Woori & Armani Noam
#ootd | C'était injuste. Alors qu'elle était à nouveau heureuse, Woori avait l'impression qu'en partant Noam lui avait arraché le bonheur auquel elle aspirait tant. Elle essayait de se dire que ce n'était pas elle le problème, ni Yoon Woo, que les hommes ne la quittaient pas parce qu'il y avait quelque chose qui les faisait fuir. Alors pour se protéger, elle préférait en vouloir à Noam, à se dire que c'était parce qu'il ne savait pas ce qu'il voulait, qu'il ne voulait pas s'engager... Cette insouciance qu'elle avait tant aimé et continuait d'adorer, elle lui tournait le dos et essayait de la tenir responsable du départ de l'américain. Elle détestait aussi le voir justifier son départ tant de temps après. Lorsqu'il était parti, il n'avait pas dit grand chose, et c'était des mois après qu'il venait faire ce qu'il aurait dû faire bien avant. Elle secoua doucement la tête. « Si je n'avais pas eu Yoon Woo je serais sans doute styliste quelque part dans le monde, en Europe si j'avais écouté mes rêves. Si je n'avais pas eu Yoon Woo je n'aurais pas intégré Yonsei et je ne t'aurais pas rencontrer. On peut faire beaucoup de choses avec des « si » mais toi tu as pris cette décision pour nous deux... » Elle croisa les bras comme pour protéger son cœur déjà bien amoché. « Ta décision était prise, tu ne m'a pas laissé la possibilité de te faire changer d'avis. » Elle haussa les épaules, c'était aussi simple que ça. Même si elle aurait voulu en discuter avec lui, essayer de sauver ce qu'ils étaient, il ne lui en avait pas laissé la possibilité. A croire que Noam n'en avait pas eu envie... Elle ne voulait pas lui donner le mauvais rôle, ça ne lui ressemblait pas, mais à croire que c'était de cette façon qu'elle avait réussi à avancer.
Ça la tuait de l'entendre s'excuser, comment nourrir sa rancœur à le voir désolé là devant elle, son regard toujours si intense, et face à lui tout simplement ? Elle brûlait sous son regard, un nœud dans la gorge se formant alors qu'elle réalisait une nouvelle fois à quel point il lui manquait, que le bonheur qu'ils avaient tous les deux lui manquait, et que bien qu'elle se force à sourire et dire que tout allait bien, elle ne l'avait pas oublié, loin de là. Son cœur s'emballa lorsqu'il l'attira contre lui, sa colère douchée presque instantanément, et au lieu de se débattre, elle ne parvint qu'à rester bêtement contre lui, appuyant un instant sa tête contre son épaule. Elle sentit une nouvelle fois les larmes brûler derrière ses paupières, maudit soit-il de la mettre dans de tels états. Elle se recula doucement, ayant peur de parler, de briser ce moment parce que si elle parlait, il partirait, et tout ça avait un goût de « pour toujours » qui lui donnait envie de pleurer et de vomir. Elle croisa son regard, ses prunelles chargées de larmes qu'elle s'interdisait de verser. Celui qui la rendra heureuse... Elle força un sourire sur ses lèvres, et celui-ci ressembla plus à un rictus triste qu'autre chose. Elle leva doucement la main, toujours cette crainte de voir ce moment finir collée au ventre, et la posa sur sa joue. « Je voulais que ce soit toi... » Cette boule dans sa gorge rendait sa voix presque inaudible, et Woori sentait les larmes brûler ses yeux dangereusement. La sonnette de la boutique retentit, mais ce n'est que lorsqu'elle entendit un des amis de Noam l'appeler qu'elle réagit. « Hey Noam on t'attend ! Demande lui à quelle heure elle finit elle viendra nous rejoindre ! » Woori sursauta et se recula, fronçant les sourcils à tout ce que le ton de ce type sous entendait. Elle renifla légèrement et passa une main dans ses longs cheveux bruns. « Tu ferais mieux d'y aller, ils t'attendent depuis un moment. » Elle, elle ne l'attendait que depuis « quelques » mois après tout...
Ça la tuait de l'entendre s'excuser, comment nourrir sa rancœur à le voir désolé là devant elle, son regard toujours si intense, et face à lui tout simplement ? Elle brûlait sous son regard, un nœud dans la gorge se formant alors qu'elle réalisait une nouvelle fois à quel point il lui manquait, que le bonheur qu'ils avaient tous les deux lui manquait, et que bien qu'elle se force à sourire et dire que tout allait bien, elle ne l'avait pas oublié, loin de là. Son cœur s'emballa lorsqu'il l'attira contre lui, sa colère douchée presque instantanément, et au lieu de se débattre, elle ne parvint qu'à rester bêtement contre lui, appuyant un instant sa tête contre son épaule. Elle sentit une nouvelle fois les larmes brûler derrière ses paupières, maudit soit-il de la mettre dans de tels états. Elle se recula doucement, ayant peur de parler, de briser ce moment parce que si elle parlait, il partirait, et tout ça avait un goût de « pour toujours » qui lui donnait envie de pleurer et de vomir. Elle croisa son regard, ses prunelles chargées de larmes qu'elle s'interdisait de verser. Celui qui la rendra heureuse... Elle força un sourire sur ses lèvres, et celui-ci ressembla plus à un rictus triste qu'autre chose. Elle leva doucement la main, toujours cette crainte de voir ce moment finir collée au ventre, et la posa sur sa joue. « Je voulais que ce soit toi... » Cette boule dans sa gorge rendait sa voix presque inaudible, et Woori sentait les larmes brûler ses yeux dangereusement. La sonnette de la boutique retentit, mais ce n'est que lorsqu'elle entendit un des amis de Noam l'appeler qu'elle réagit. « Hey Noam on t'attend ! Demande lui à quelle heure elle finit elle viendra nous rejoindre ! » Woori sursauta et se recula, fronçant les sourcils à tout ce que le ton de ce type sous entendait. Elle renifla légèrement et passa une main dans ses longs cheveux bruns. « Tu ferais mieux d'y aller, ils t'attendent depuis un moment. » Elle, elle ne l'attendait que depuis « quelques » mois après tout...
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Re: i wish there was room for forgiveness | Lun 3 Juil - 20:45 Citer EditerSupprimer
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Nah Woori & Armani Noam
#ootd | Au point où nous en étions, je n’attendais pas grand chose de Woori. J’avais déjà du mal à faire le point sur mes sentiments, alors sur les siens... J’avais compris, j’avais tout fait à l’envers et encore une fois je m’y prenais mal. Je me contentais de tout prendre un pleine gueule, sans rien répondre. Elle avait bien raison, j’ai pris la décision pour nous deux, et je ne lui ai pas donné une chance de me faire changer d’avis. Mais justement c’était le but. Je ne voulais pas me faire retenir, je ne voulais pas avoir de remord. De ce fait, la cassure se devait d’être brutale. J’étais désolée, sincèrement désolé, mais s’il fallait le refaire, ce serait sans hésitation. Cependant, la voir dans cet état ne me laissait guère indifférent, au contraire. J’aurai aimé pouvoir la serrer dans mes bras plus longtemps, mais je savais que me rapprocher d’elle lui ferait encore plus de mal. Pour une fois, j’allais essayer de ne pas être égoïste. Mais ce contact, cette chaleur... je ne pouvais pas m’en détacher comme ça. J’aurai voulu que ce moment dure des heures. Si seulement elle savait que tout ce dont je rêvais c’était la rendre heureuse, mais j’en était tout bonnement incapable. Je n’arrivais même pas à œuvrer pour mon propre bonheur. Je n’osais rien dire, voulant juste profiter de ce moment qui me paraissait surréaliste. Seule une voix roque venant du magasin vint rompre ce que je pensais être une faille temporelle. « Ils n’ont qu’à attendre. ». Ils étaient tellement saouls que je pariais qu’ils ne se rendaient pas réellement compte du temps qui passait. Je dois avouer que moi non plus. Enfin, je comprenais tout de même que je ne pouvais passer des heures ici avec Woori. J’avais beau m’être excusée, je savais qu’elle n’était pas prête à me pardonner. Je n’en demandais même pas tant. Mais j’avais du mal à croire que cette histoire, notre histoire, allait se terminer de la sorte. « Je pense vraiment qu’on devrait se voir à nouveau. Une dernière fois si tu le souhaites. Dans de meilleures conditions. » Je n’avais plus grand chose à perdre, même si elle refusait, j’aurai au moins essayé. De manière maladroite, je sortie ma carte professionnelle que je lui tendis. Depuis mon retour, j’avais changé de numéro, me reposant uniquement sur mon nouveau portable pro. « Si tu te sens prête un jour... appelle moi. » J’attendai qu’elle me prenne la carte des mains, avant de lui lancer un léger sourire amer et de me diriger vers la sortie.
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