le jour des poupées vaudous - ShinMari
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le jour des poupées vaudous - ShinMari | Mar 30 Mai - 17:37 Citer EditerSupprimer
La saint Valentin. Quelle fête cruelle ! Surtout quand l’élue de votre cœur le passait sans aucun doute avec un autre. Cette journée qui devait être propice aux amoureux et donc une journée de bonheur, tournait facilement à l’orage pour ma part. Un orage sombre de colère entouré de brume de tristesse. Je brouillais du noir sans aucun doute. Et c’était sans compter le fait que je vivais assez mal ma rupture soit disant temporaire avec Bobae. J’essayais de survivre plus que je ne vivais. Je m’étais levé en trainant les pieds pour me jeter dans le fauteuil fasse à la télévision. Même dans la boite magique, il ne se dégageait que des images de couples heureux. De rage, je lançais la télécommande contre le mur. La pauvre n’aura pas fait long feu. Je décidais néanmoins de m’habiller. Peut-être que dehors, si je m’éloignais assez loin, j’arriverais à m’isoler de toute cette gaieté à deux. C’était les mains dans les poches que je sortis de l’appartement. Je caressais mon portable du bout des doigts avec une idée soudaine en tête. Je venais de me rappeler qu’il y en avait une autre que moi, qui, en ce moment, ne devais pas apprécier les fêtes locales. Tout en descendant les escaliers, je passais un coup de fil à celle qui se trouvait être ma demi-sœur par adoption. La seule chose de bien que cette famille avait pu m’apporter un jour. « Mari, ca te dit d’aller bruler une ou deux poupée vaudou avec moi ? » lançais-je au téléphone en guise de bonjour. Les projets de la journée étaient donc décidés.
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ft. Shin &
Mari
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la saint valentin
le jour des poupées vaudous
le 14 février La saint Valentin. Quelle fête cruelle ! Surtout quand l’élue de votre cœur le passait sans aucun doute avec un autre. Cette journée qui devait être propice aux amoureux et donc une journée de bonheur, tournait facilement à l’orage pour ma part. Un orage sombre de colère entouré de brume de tristesse. Je brouillais du noir sans aucun doute. Et c’était sans compter le fait que je vivais assez mal ma rupture soit disant temporaire avec Bobae. J’essayais de survivre plus que je ne vivais. Je m’étais levé en trainant les pieds pour me jeter dans le fauteuil fasse à la télévision. Même dans la boite magique, il ne se dégageait que des images de couples heureux. De rage, je lançais la télécommande contre le mur. La pauvre n’aura pas fait long feu. Je décidais néanmoins de m’habiller. Peut-être que dehors, si je m’éloignais assez loin, j’arriverais à m’isoler de toute cette gaieté à deux. C’était les mains dans les poches que je sortis de l’appartement. Je caressais mon portable du bout des doigts avec une idée soudaine en tête. Je venais de me rappeler qu’il y en avait une autre que moi, qui, en ce moment, ne devais pas apprécier les fêtes locales. Tout en descendant les escaliers, je passais un coup de fil à celle qui se trouvait être ma demi-sœur par adoption. La seule chose de bien que cette famille avait pu m’apporter un jour. « Mari, ca te dit d’aller bruler une ou deux poupée vaudou avec moi ? » lançais-je au téléphone en guise de bonjour. Les projets de la journée étaient donc décidés.
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Re: le jour des poupées vaudous - ShinMari | Mar 4 Juil - 0:52 Citer EditerSupprimer
Comment dire qu'elle détestait la Saint-Valentin ? Entre autre parce que l'amour, c'est de la merde. Elle avait manqué de se fiancer, avant d'être lâchée par le principal concerné juste parce qu'elle avait perdu toute sa fortune et qu'il avait jugé bon d'écouter ses parents qui lui conseillaient de laisser cette pauvre fille – pauvre au sens propre et non figuré, pour le coup – plutôt que de suivre son cœur. Encore faudrait-il qu'il en ait un, de cœur. Quelle conne, de l'avoir aimé. Oh oui, qu'elle se sentait conne. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle elle ne voulait plus jamais aimer personne. Hors de question de prendre le risque de tomber sur un autre connard, elle en avait assez eu comme ça. Vivre seule avec son chat et tous ses autres chiens et chats adoptifs était beaucoup mieux. Beaucoup mieux, même si la télé n'arrêtait pas d'afficher des gens en couple, que dans la rue tout le monde s'embrassait, qu'on la contactait sur sa boutique en ligne en lui demandant de faire des paquets cadeaux avec écrit Je t'aime sur certaines commandes et que son père la regardait d'un air triste et compatissant, comme si elle était une sous-douée sur le plan sentimental. « Ca me dit d'aller brûler carrément des gens, si tu veux. » De préférence des couples, bien entendu. Elle mit sa veste et ses chaussures, avant de sortir de l'appartement. Pour retrouver de nouveau des couples qui roucoulaient dans la rue, bon sang. « On fait quoi ? On va se bourrer la gueule quelque part en mangeant du poulet ? Peut-être qu'on aura aussi l'air d'un couple comme ça, qui sait. Et que les gens ne nous prendront pas pour des ratés seuls comme des merdes. »
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Re: le jour des poupées vaudous - ShinMari | Mar 18 Juil - 1:28 Citer EditerSupprimer
Je ne pus m’empêcher d’avoir un sourire quelque peu malsain alors qu’elle était carrément motivée à bruler des gens si l’envie m’en prenant. « Me tente pas. » plaisantais-je à moitié, le visage de Kan apparaissant dans mon esprit. Et la seule raison qui me retenait de réellement le faire cramer, c’était la haine que Bobae me vouerait si je passais à l’acte. Et Dieu seul sait que mon double pourrait le faire sans aucun remord. « Ca me semble une bonne idée… A l’endroit habituel ? Et ceux qui ne croiront pas à notre couple improvisé, on leur cassera la gueule. » Quoi de mieux que de se défouler sur une bande de benêts qui transpiraient leur amourette ? Raccrochant, je me dirigeais vers ce petit restaurant où les pates de poulet était un vrai délice, devenu notre endroit favori pour se retrouver. J’arrivais le premier sur place. Je m’installais sur un tabouret haut près du bar, commandant une bière en attendant ma belle du jour. Je souris la vieille dame qui tenait l’établissement qui me répondit de la même manière venant m’amener de quoi grignoter sans que je n’ais à le demander. Avec les années, le lien d’habitué s’était installé, et elle avait tendance à me dorloter tel le fils qu’elle n’avait jamais eu. J’avais presque fini ma boisson quand Mari fit son entrée dans la pièce. « Hé, salut princesse. »
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le jour des poupées vaudous
le 14 février Je ne pus m’empêcher d’avoir un sourire quelque peu malsain alors qu’elle était carrément motivée à bruler des gens si l’envie m’en prenant. « Me tente pas. » plaisantais-je à moitié, le visage de Kan apparaissant dans mon esprit. Et la seule raison qui me retenait de réellement le faire cramer, c’était la haine que Bobae me vouerait si je passais à l’acte. Et Dieu seul sait que mon double pourrait le faire sans aucun remord. « Ca me semble une bonne idée… A l’endroit habituel ? Et ceux qui ne croiront pas à notre couple improvisé, on leur cassera la gueule. » Quoi de mieux que de se défouler sur une bande de benêts qui transpiraient leur amourette ? Raccrochant, je me dirigeais vers ce petit restaurant où les pates de poulet était un vrai délice, devenu notre endroit favori pour se retrouver. J’arrivais le premier sur place. Je m’installais sur un tabouret haut près du bar, commandant une bière en attendant ma belle du jour. Je souris la vieille dame qui tenait l’établissement qui me répondit de la même manière venant m’amener de quoi grignoter sans que je n’ais à le demander. Avec les années, le lien d’habitué s’était installé, et elle avait tendance à me dorloter tel le fils qu’elle n’avait jamais eu. J’avais presque fini ma boisson quand Mari fit son entrée dans la pièce. « Hé, salut princesse. »
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