Les handicapés de l'amour - TaeDam
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Les handicapés de l'amour - TaeDam | Jeu 1 Juin - 2:17 Citer EditerSupprimer
Les handicapés de l'amour
TaeDam or TaeBi
Les cours de la matinée avaient été annulés, et ce n’était pas pour me déplaire. J’avais la journée entière pour bosser sur un projet informatique pour un client de Samsung. Ayant entendu parler de mes dons en la matière, ils m’avaient demandé de monter un codage pour le décor d’un jeu vidéo. La première version avait déjà été élaborée, mais il me restait de nombreux détails à améliorer. J’avais réquisitionné la chambre entière pour installer mon matériel, dont mes 3 écrans. On n’en avait jamais assez pour pouvoir faire plusieurs choses en même temps. J’occupais 3 des bureaux présents dans la pièce et une partie de la moquette où j’avais déposé tout le reste. Je finis de brancher le tout rapidement. Je fixais ensuite le casque sur mes oreilles, entamant la séance de codage sur les chapeaux de roue.
J’étais dans mon monde comme déconnecter de la réalité. Deux heures durant, je n’eus aucune conscience des allers et venues dans la chambre pendant ce lapse de temps. Ce n’est que quand je m’étirais de tout mon long sur ma chaise de bureau et que mon casque glissais de mes oreilles, que je repris quelque peu conscience de mon environnement. De petits bruits à la porte se firent entendre. Plusieurs fois. Discrets. Je fronçais les sourcils face à cette porte qui restait désespérément fermée. Je n’avais pas fermé à clef. D’habitude, les neugdaes ne se gênaient pas pour entrer. Ils ne demandaient d’ailleurs pas mon avis pour pénétrer dans la chambre, ou dans mon lit pour certains. Fixant la porte qui ne bougeait toujours pas, je déclarais, incertaines. « Entrez ? C’est ouvert. »
J’étais dans mon monde comme déconnecter de la réalité. Deux heures durant, je n’eus aucune conscience des allers et venues dans la chambre pendant ce lapse de temps. Ce n’est que quand je m’étirais de tout mon long sur ma chaise de bureau et que mon casque glissais de mes oreilles, que je repris quelque peu conscience de mon environnement. De petits bruits à la porte se firent entendre. Plusieurs fois. Discrets. Je fronçais les sourcils face à cette porte qui restait désespérément fermée. Je n’avais pas fermé à clef. D’habitude, les neugdaes ne se gênaient pas pour entrer. Ils ne demandaient d’ailleurs pas mon avis pour pénétrer dans la chambre, ou dans mon lit pour certains. Fixant la porte qui ne bougeait toujours pas, je déclarais, incertaines. « Entrez ? C’est ouvert. »
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Re: Les handicapés de l'amour - TaeDam | Dim 4 Juin - 18:49 Citer EditerSupprimer
Les handicapés de l'amour
TaeDam or TaeBi
Tu aimes la solitude, tu es même plutôt ami avec elle, t'as toujours été quelqu'un de solitaire ou plutôt, tu n'as pas eu d'autre choix que de le devenir. Il est rare que tu parles de tes problèmes, tu n'es pas du genre à te confier et ce n'est pas faute d'essayer. Mais là, il y a cette solitude qui t'étouffe, qui t'étreint tellement fort qu'elle te fait souffrir, elle te fait beaucoup trop de mal, là, dans la poitrine. Tu crois que c'est le cœur, ton putain de cœur. Il est déchiré, arraché, tu aimerais juste ne plus sentir tout le mal que ça te provoque. T'as peut-être été aveugle, un peu trop con, mais ce n'est pas ça le problème, tu le sais, tu le connais, tu es tombé éperdument amoureux d'elle. Ce n'était pas un problème, mais ça l'est devenu. Oui, tu aimes la solitude, mais pas celle-ci. Pas celle qui est démoniaque et terriblement douloureuse.
Ton sommeil est agité, tu ne dors plus depuis des jours, depuis que tu lui as fait autant de mal mais la donne a changé depuis qu'elle t'en a fait elle aussi, beaucoup. Beaucoup de mal. Tellement de mal. Et c'est là que tu te retrouves sans défense, comme le roi des cons, tu ne sais pas quoi faire, tu ne sais pas comment tu peux apaiser cette douleur dans ta putain de cage thoracique. T'as jamais vécu ça, jamais personne n'a eu autant de pouvoirs sur ton cœur. Tu te sens si faible et tu détestes ça, tu n'aimes pas ne pas avoir le contrôle sur tes émotions et là, Mia vient de tout chamboulé. Elle est entrée dans ta vie, elle a déposé ses marques gravées au fer rouge et là, t'es totalement perdu, t'as plus de repère. Plus aucun repère et tu ne sais même pas quoi faire.
Tu toques deux fois, une troisième, timidement bien que ça ne te ressemble pas. Tu pourrais sans doute faire peur à un zombie, le manque de sommeil se voit cruellement sur ton visage, tes cernes peuvent en témoigner et tes mains se font frêles, t'as plus de force... Dans tous les sens du terme. Tu n'es même pas certain que Dambi soit là mais tu tentes, rassuré lorsque tu entends le son de sa voix, tu finis par rentrer. Lui affichant un doux sourire. Un sourire tout aussi attristé, tout aussi brisé mais tu t'efforces à lui sourire, t'es pas venu ici pour l'inquiéter... Tu n'en pouvais juste plus de cette solitude qui t’étouffe, qui te détruit à petit feu. « Hey. » commences-tu d'une petite voix, trahissant ton état fébrile et ton manque de sommeil. Ça, tu ne peux malheureusement pas le cacher. Tu finis tout de même par refermer la porte derrière toi, t'approchant de son lit non loin de la chaise du bureau où elle se trouve. « Oui je sais... J'ai une tête à faire peur. » Et tu laisses tes fesses tombées au bout de son lit, fronçant les sourcils lorsque tes yeux se posent sur l'écran de son ordinateur, un poil curieux, tu ne peux t'empêcher de lui demander. « Ça va ? Tu bosses sur quoi ? » Tu ne changes pas de sujet, tu sais que tu finiras par lui en parler. Tu as besoin de le dire à quelqu'un, et il s'agit de Dambi. Ta meilleure amie.
Ton sommeil est agité, tu ne dors plus depuis des jours, depuis que tu lui as fait autant de mal mais la donne a changé depuis qu'elle t'en a fait elle aussi, beaucoup. Beaucoup de mal. Tellement de mal. Et c'est là que tu te retrouves sans défense, comme le roi des cons, tu ne sais pas quoi faire, tu ne sais pas comment tu peux apaiser cette douleur dans ta putain de cage thoracique. T'as jamais vécu ça, jamais personne n'a eu autant de pouvoirs sur ton cœur. Tu te sens si faible et tu détestes ça, tu n'aimes pas ne pas avoir le contrôle sur tes émotions et là, Mia vient de tout chamboulé. Elle est entrée dans ta vie, elle a déposé ses marques gravées au fer rouge et là, t'es totalement perdu, t'as plus de repère. Plus aucun repère et tu ne sais même pas quoi faire.
Tu toques deux fois, une troisième, timidement bien que ça ne te ressemble pas. Tu pourrais sans doute faire peur à un zombie, le manque de sommeil se voit cruellement sur ton visage, tes cernes peuvent en témoigner et tes mains se font frêles, t'as plus de force... Dans tous les sens du terme. Tu n'es même pas certain que Dambi soit là mais tu tentes, rassuré lorsque tu entends le son de sa voix, tu finis par rentrer. Lui affichant un doux sourire. Un sourire tout aussi attristé, tout aussi brisé mais tu t'efforces à lui sourire, t'es pas venu ici pour l'inquiéter... Tu n'en pouvais juste plus de cette solitude qui t’étouffe, qui te détruit à petit feu. « Hey. » commences-tu d'une petite voix, trahissant ton état fébrile et ton manque de sommeil. Ça, tu ne peux malheureusement pas le cacher. Tu finis tout de même par refermer la porte derrière toi, t'approchant de son lit non loin de la chaise du bureau où elle se trouve. « Oui je sais... J'ai une tête à faire peur. » Et tu laisses tes fesses tombées au bout de son lit, fronçant les sourcils lorsque tes yeux se posent sur l'écran de son ordinateur, un poil curieux, tu ne peux t'empêcher de lui demander. « Ça va ? Tu bosses sur quoi ? » Tu ne changes pas de sujet, tu sais que tu finiras par lui en parler. Tu as besoin de le dire à quelqu'un, et il s'agit de Dambi. Ta meilleure amie.
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Re: Les handicapés de l'amour - TaeDam | Lun 10 Juil - 20:01 Citer EditerSupprimer
Les handicapés de l'amour
TaeDam or TaeBi
La silhouette qui pénétrait dans la chambre m’était familière. Néanmoins, quand la faible lumière artificielle de la pièce reflétait sur sa peau, lui donnant une couleur blafarde, les traits fatigués de son visage étaient d’avantage tirés, lui donnant un air de zombie qui me fit sursauter. Des cernes à en tomber par terre. Un zombie qui était en activité depuis un certain temps selon moi. Un petit cri étranglé s’échappait d’entre mes lèvres, donnant ma position à l’être de mort. Par reflexe, je reculais en arrière, tombant de ma chaise. Mon postérieur en avait pris un sacré coup, mais je tiendrais le choc. J’attrapais la première chose qui me tombait sous la main qui n’était d’autre que la souris de mon pc. Je lui jetais un bref coup d’œil d’adieu, avant de le lancer sur ce qui s’approchait à pas saccadés de ma personne. Le désespoir nous poussait à faire des choses parfois stupides. Ma précieuse souris ne fit pas long feu, se brisant au pied de l’individu. Une larme pour sa perte inutile avant que je ne recule d’avantage jusqu’à ce que mon dos cogne contre la garde-robe. Attendez ! Depuis quand un zombie souriante ? Tristement de surcroit ? Je fronçais les sourcils, hésitante. Ce n’est que quand le son sortit de sa bouche que sa voix familière me mit en confiance. « Tae … mais qu’est ce qui t’es arrivé ? T’es pire qu’un zombie … » Je m’approchais du lit sur lequel il s’était assis à quatre pattes pour me glisser entre ses genoux. Geste réconfortant. Le toucher m’apaisait. Et d’une certaine manière, je sentais qu’il en avait aussi besoin. Je jetais un coup d’œil vers ma souris en miette qui jonchait le sol, et mon écran lumineux où un jeu tournait toujours. « Je viens de finir un codage pour un jeu vidéo. Je teste si les textures ne merdent pas, mais je crois que pour le coup, ça va être difficile de continuer sans souris. » Déclarais-je dans un rire nerveux. Qu’est-ce que j’étais bête. J’avais passé la nuit entière à bosser sur ce jeu virtuelle que j’en venais à confondre réalité et l’irréel. Et surtout, mon meilleur ami avec un zombie … Je me redressais soudainement sur mes genoux, arrivant à la taille du visage du jeune homme que je pris entre mes mains. Délicatement, mes pouces caressaient le contour de sa mâchoire, mon regard ancré dans le sien, je l’observais sans retenue. « Quelque chose ne va pas … » déclarais-je sans détour. Ce n'était pas une question, mais bel et bien une affirmation. Apres tout, Tae Hyun était la personne que je connaissais le mieux … comment pourrais-je passer à côté de ce mal-être qu’il avait l’air de ressentir ? …
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