Accueil
Where am I ? {nagao brothers}
Invité
Invité
Where am I ? {nagao brothers} | Lun 5 Juin - 18:27
And who am I...
Tu ouvres un œil, avec difficulté mais tu le fais tout de même, puis vient le tour du second. Ta vision est trouble, flou dans un premier temps, comme si tu venais de te réveiller d'un long sommeil. Et tes sourcils se froncent, tu fixes ce plafond durant quelques secondes. Mais quel plafond ? Où est-ce que tu trouves ? Tu as ce réflexe de regarder autour de toi, une chambre d'hopital, voilà où tu te trouves, des machines, des bip sonores, tu entends même des voix provenant de l'extérieur de ta chambre. Assailli par toutes sortes d'émotions, tu te laisses ronger par la pire: celle de l'insécurité. Qu'est-ce que tu fiches ici ? Tu tentes de fouiller dans ta mémoire mais rien, c'est le trou noir, rien ne te vient et c'est de pire en pire lorsque tu te rends compte que tu ne parviens même pas à te souvenir de ton propre prénom. Et tu regardes partout, absolument partout comme si la moindre petite chose pouvait te mettre sur la voie, te rassurer. Tu n'as aucune idée de ce que tu fiches ici. Tu n'as aucune idée de qui tu es.
Dix minutes sont passées mais toi, tu n'as pas bougé. La situation a quelque chose d'irréel et terrifiant à la fois. Ton cœur se tord dans ta poitrine, ta respiration s'accélère au fil des secondes, une infirmière avait fait son apparition dans ta chambre mais tu étais beaucoup trop perdu dans tes pensées, dans tes pensées inexistantes. Tu ne comprends rien et ça te terrifie, ta peau devient si blanche, tu viens même apporter ta main devant ton visage. Et tu observes, tu t'observes comme si tu te découvrais pour la première fois. Ta main, comme si tu ne l'avais jamais vu. Cette bague que tu as au doigt, tu n'as aucune idée d'où est-ce qu'elle peut provenir, aucun foutu souvenir ne refait surface. Qu'est-ce qu'il t'arrive ? C'est un cauchemar, ni plus ni moins qu'un cauchemar, tu as bien du mal à atterrir, non là, tu n'as pas les pieds sur terre. Comment peut-on oublier son propre prénom ? Comment peut-on tout oublier comme ça ? Ta mémoire ne te revient pas du tout et tu n'as aucune explication à ça. Ton cœur s'emballe à nouveau lorsque tu poses ton regard en direction de la porte entrouverte, laissant apparaître certains employés à de nombreux moments. « S'il vous plait... » dis-tu, d'une voix fébrile, tremblante et beaucoup trop inaudible pour qu'on puisse te venir en aide. Et t'en restes paralysé, ta voix, tu as l'impression de la découvrir elle aussi.
Et la porte s'ouvre brusquement, se claquant contre le mur tandis que tu as ce mouvement de recul. Tes yeux grossissant, ta bouche s'entrouvre et d'un regard apeuré, tu t'enfonces quelque peu dans ton lit. Il y a ces hommes en blouses blanches et cet inconnu, tu les regardes tour à tour sans comprendre. Tu n'as pas le temps de comprendre, en réalité, tu veux juste sortir de ce cauchemar. Tes sourcils se froncent, le regard apeuré que tu as adopté depuis de nombreuses secondes ne te quittent pas, oh non... Plus le temps passe et plus tu as peur, tu es terrifié de ne pas comprendre, de ne rien savoir et tu agrippes les draps, tu les serres même tout contre ton corps, près de ton cœur. Tes larmes te montent rapidement aux yeux, t'as envie de pleurer de te sentir si incapable. Incapable de te souvenir de quoi que ce soit et d'être si effrayé. Et il y a ce sentiment d'insécurité qui va finir par te ronger de l'intérieur.
✻✻✻
WHERE AM I ?
ft. nagao brothers
And who am I... Tu ouvres un œil, avec difficulté mais tu le fais tout de même, puis vient le tour du second. Ta vision est trouble, flou dans un premier temps, comme si tu venais de te réveiller d'un long sommeil. Et tes sourcils se froncent, tu fixes ce plafond durant quelques secondes. Mais quel plafond ? Où est-ce que tu trouves ? Tu as ce réflexe de regarder autour de toi, une chambre d'hopital, voilà où tu te trouves, des machines, des bip sonores, tu entends même des voix provenant de l'extérieur de ta chambre. Assailli par toutes sortes d'émotions, tu te laisses ronger par la pire: celle de l'insécurité. Qu'est-ce que tu fiches ici ? Tu tentes de fouiller dans ta mémoire mais rien, c'est le trou noir, rien ne te vient et c'est de pire en pire lorsque tu te rends compte que tu ne parviens même pas à te souvenir de ton propre prénom. Et tu regardes partout, absolument partout comme si la moindre petite chose pouvait te mettre sur la voie, te rassurer. Tu n'as aucune idée de ce que tu fiches ici. Tu n'as aucune idée de qui tu es.
Dix minutes sont passées mais toi, tu n'as pas bougé. La situation a quelque chose d'irréel et terrifiant à la fois. Ton cœur se tord dans ta poitrine, ta respiration s'accélère au fil des secondes, une infirmière avait fait son apparition dans ta chambre mais tu étais beaucoup trop perdu dans tes pensées, dans tes pensées inexistantes. Tu ne comprends rien et ça te terrifie, ta peau devient si blanche, tu viens même apporter ta main devant ton visage. Et tu observes, tu t'observes comme si tu te découvrais pour la première fois. Ta main, comme si tu ne l'avais jamais vu. Cette bague que tu as au doigt, tu n'as aucune idée d'où est-ce qu'elle peut provenir, aucun foutu souvenir ne refait surface. Qu'est-ce qu'il t'arrive ? C'est un cauchemar, ni plus ni moins qu'un cauchemar, tu as bien du mal à atterrir, non là, tu n'as pas les pieds sur terre. Comment peut-on oublier son propre prénom ? Comment peut-on tout oublier comme ça ? Ta mémoire ne te revient pas du tout et tu n'as aucune explication à ça. Ton cœur s'emballe à nouveau lorsque tu poses ton regard en direction de la porte entrouverte, laissant apparaître certains employés à de nombreux moments. « S'il vous plait... » dis-tu, d'une voix fébrile, tremblante et beaucoup trop inaudible pour qu'on puisse te venir en aide. Et t'en restes paralysé, ta voix, tu as l'impression de la découvrir elle aussi.
Et la porte s'ouvre brusquement, se claquant contre le mur tandis que tu as ce mouvement de recul. Tes yeux grossissant, ta bouche s'entrouvre et d'un regard apeuré, tu t'enfonces quelque peu dans ton lit. Il y a ces hommes en blouses blanches et cet inconnu, tu les regardes tour à tour sans comprendre. Tu n'as pas le temps de comprendre, en réalité, tu veux juste sortir de ce cauchemar. Tes sourcils se froncent, le regard apeuré que tu as adopté depuis de nombreuses secondes ne te quittent pas, oh non... Plus le temps passe et plus tu as peur, tu es terrifié de ne pas comprendre, de ne rien savoir et tu agrippes les draps, tu les serres même tout contre ton corps, près de ton cœur. Tes larmes te montent rapidement aux yeux, t'as envie de pleurer de te sentir si incapable. Incapable de te souvenir de quoi que ce soit et d'être si effrayé. Et il y a ce sentiment d'insécurité qui va finir par te ronger de l'intérieur.
CODES © LITTLE WOLF.
Invité
Invité
Re: Where am I ? {nagao brothers} | Jeu 15 Juin - 2:00
And who am I...
La joie. L'excitation. Le soulagement. Toutes ces émotions se bousculent dans ta tête. Tu bouillonne d'énergie. Tu te sens comme renaître. Enfin ton petit frère, Kin s'est réveillé. L’hôpital vous a prévenu il y a quelques minutes de ça et maintenant vous êtes en route pour le rejoindre. Ta mère et toi n'avez pas perdu de temps. Cela fait deux mois que vous attendez ça. Deux mois que vous veillez tous les jours (ou presque) sur lui. Deux mois que vous vous relayez à son chevet dans l'attente qu'il sorte du coma. Et aujourd'hui, on vous annonce qu'il en est sorti. Tu vas retrouver Kin, ton petit frère, le petit ange de la maison. Le petit ange de la famille. Pendant des semaines tu as cru qu'il n'ouvrirait plus jamais les yeux. Tu as pensé l'avoir à jamais condamné à vivre dans ce lit d'hôpital. Tu t'en voulais -et tu t'en veux toujours- de l'avoir cloué dans ce lit pendant deux mois de sa vie. Chaque jours, tu es venu lui rendre visite dans sa chambre. Pas un jour n'est passé sans que tu viennes lui demander pardon. Tu ne sais pas s'il a entendu tes paroles. Tu ne sais même pas s'il t'a entendu tout court. Tu l'espère au fond de toi. Tu ne sais pas si tu auras le courage de lui faire part de tous tes regrets. Parce qu'il va t'en falloir de la bravoure pour faire face à son regard sans lui dire que tout est de ta faute. A cet instant, tu es bien trop excité et soulagé de le savoir réveiller pour penser à tout ça. Tu penses plutôt à le retrouver, le serrer dans tes bras pour être sûr que tout ceci n'est pas un de ces nombreux rêves que tu as pu faire. Est-ce que tout ce que tu vis est bel et bien réel ? Est-ce que tu vas vraiment retrouver ton frère ? Tu vas bientôt le découvrir. Ta mère est au volant de la voiture et roule à pleine balle en direction de l'hôpital. Vous êtes tous les deux silencieux. Vous voulez tous les deux la même chose : retrouver Kin. Hiro n'est pas là, avec vous, il est en cours. Et ça t'attriste, tu aimerais qu'il revoit son frère en même temps que vous. Que vous partagiez ces retrouvailles en famille même si, depuis l'accident, rien n'est plus comme avant entre Hiro et toi. Votre relation n'a jamais été parfaite mais l'accident n'a rien arranger. Tout s'est empiré et tu ne sais plus comment faire pour que les choses s'améliorent. Tu vois ta vie exploser depuis ce que t'as fais. Tout s'éparpille. Tu vois ça comme la punition que tu dois subir pour avoir fais autant de conneries dans ta vie. Ce n'est rien d'autres que le prix à payer pour te repentir. Ni plus ni moins.
Vous arrivez enfin sur le parking de l'hôpital, ta mère arrête la voiture. Et sans perdre une seconde, tu sors pour te mettre à courir à toute vitesse jusqu'à la chambre de ton frère. Tu entends ta mère t'appeler mais tu n'y fais pas attention. Tu veux voir ton frère. Tu veux retrouver Kin, le serrer contre toi, le savoir en vie. Il n'y a que ça qui compte. Tout autour de toi n'a plus d'importance. Tu enjambes les marches trois par trois, tu esquives les quelques personne sur ton chemin et puis, enfin, tu arrives devant la porte de sa chambre. Tu bousculent les médecins qui se trouvent là. La porte se claque avec violence contre le mur. Et tu le vois. Kin. Il est là. Les yeux ouverts. Il est de retour. Deux mois d'enfer se terminent. Tu affiches un sourire sincère, le premier depuis quelques mois. Silencieusement, tu remercies le destin de l'avoir fait revenir à vos côtés. Pourtant, Kin ne semble pas éprouvé la même joie que toi. Il se cache sous les draps. Tu le vois apeuré. Ton sourire s'efface pour laissé place à l'inquiétude. « Kin ? » Tu avances dans la pièce, doucement comme pour ne pas l'effrayé. Il ne réagit pas. Les médecins s'approchent, tu les foudroient du regard. « Qu'est-ce qui se passe ? » Quelque chose ne va pas. Tu le ressens. Quelques pas de plus. Tu es devant lui. Par réflexe, tu lui attrapes la main. « C'est moi, Tadashi. » tu lui offre un fin sourire pour tenter de cacher ton inquiétude. Peut-être que ça vient des médicaments. De sa sortie de coma. C'est certainement normal de réagir comme ça après autant de temps dans le sommeil. Pourtant, tu sens que quelque chose ne va pas. Comme quelque chose qui ne tourne pas rond. Kin a peur. Il a les larmes aux yeux. Les infirmières s'approchent de son lit. Ton attention est figé sur Kin, tu observes ses réactions. Il est complètement perdu. Un peu comme un chaton dans sa nouvelle maison. Tu le sens tremblé. Et puis, tu entends ta mère arrivé dans la chambre à son tour. Elle se précipite vers toi. Tu la regarde rapidement. Elle sourit. « Kin, mon chéri. » lâche-t-elle comme un soulagement. Elle pose à son tour sa main sur la sienne. « Mon petit ange. » ajoute-t-elle alors que son sourire s'élargit. Mais toi, tu vois bien que ton frère ne sait pas quoi faire. T'en viens à t'imaginer qu'il ne vous reconnaît pas. Ta mère ne met pas longtemps à comprendre qu'il se passe quelque chose. « Kin ? » s'inquiète-t-elle tandis que tu te retourne vers les infirmières. « C'est normal ça ? » tour à tour, tu les dévisagent tous. Leurs regards sont trop sérieux. Tu ne sais même pas déchiffré leur état d'esprit. « Oh ! Je vous parle ! » tu hausse le ton. L’inquiétude prend le contrôle de tes émotions. Tu deviens impatient. Tu as besoin de réponses et vite. Il s'agit de Kin. T'aimerais simplement savoir s'il faut que tu t'inquiètes ou non.
✻✻✻
WHERE AM I ?
ft. nagao brothers
And who am I... La joie. L'excitation. Le soulagement. Toutes ces émotions se bousculent dans ta tête. Tu bouillonne d'énergie. Tu te sens comme renaître. Enfin ton petit frère, Kin s'est réveillé. L’hôpital vous a prévenu il y a quelques minutes de ça et maintenant vous êtes en route pour le rejoindre. Ta mère et toi n'avez pas perdu de temps. Cela fait deux mois que vous attendez ça. Deux mois que vous veillez tous les jours (ou presque) sur lui. Deux mois que vous vous relayez à son chevet dans l'attente qu'il sorte du coma. Et aujourd'hui, on vous annonce qu'il en est sorti. Tu vas retrouver Kin, ton petit frère, le petit ange de la maison. Le petit ange de la famille. Pendant des semaines tu as cru qu'il n'ouvrirait plus jamais les yeux. Tu as pensé l'avoir à jamais condamné à vivre dans ce lit d'hôpital. Tu t'en voulais -et tu t'en veux toujours- de l'avoir cloué dans ce lit pendant deux mois de sa vie. Chaque jours, tu es venu lui rendre visite dans sa chambre. Pas un jour n'est passé sans que tu viennes lui demander pardon. Tu ne sais pas s'il a entendu tes paroles. Tu ne sais même pas s'il t'a entendu tout court. Tu l'espère au fond de toi. Tu ne sais pas si tu auras le courage de lui faire part de tous tes regrets. Parce qu'il va t'en falloir de la bravoure pour faire face à son regard sans lui dire que tout est de ta faute. A cet instant, tu es bien trop excité et soulagé de le savoir réveiller pour penser à tout ça. Tu penses plutôt à le retrouver, le serrer dans tes bras pour être sûr que tout ceci n'est pas un de ces nombreux rêves que tu as pu faire. Est-ce que tout ce que tu vis est bel et bien réel ? Est-ce que tu vas vraiment retrouver ton frère ? Tu vas bientôt le découvrir. Ta mère est au volant de la voiture et roule à pleine balle en direction de l'hôpital. Vous êtes tous les deux silencieux. Vous voulez tous les deux la même chose : retrouver Kin. Hiro n'est pas là, avec vous, il est en cours. Et ça t'attriste, tu aimerais qu'il revoit son frère en même temps que vous. Que vous partagiez ces retrouvailles en famille même si, depuis l'accident, rien n'est plus comme avant entre Hiro et toi. Votre relation n'a jamais été parfaite mais l'accident n'a rien arranger. Tout s'est empiré et tu ne sais plus comment faire pour que les choses s'améliorent. Tu vois ta vie exploser depuis ce que t'as fais. Tout s'éparpille. Tu vois ça comme la punition que tu dois subir pour avoir fais autant de conneries dans ta vie. Ce n'est rien d'autres que le prix à payer pour te repentir. Ni plus ni moins.
Vous arrivez enfin sur le parking de l'hôpital, ta mère arrête la voiture. Et sans perdre une seconde, tu sors pour te mettre à courir à toute vitesse jusqu'à la chambre de ton frère. Tu entends ta mère t'appeler mais tu n'y fais pas attention. Tu veux voir ton frère. Tu veux retrouver Kin, le serrer contre toi, le savoir en vie. Il n'y a que ça qui compte. Tout autour de toi n'a plus d'importance. Tu enjambes les marches trois par trois, tu esquives les quelques personne sur ton chemin et puis, enfin, tu arrives devant la porte de sa chambre. Tu bousculent les médecins qui se trouvent là. La porte se claque avec violence contre le mur. Et tu le vois. Kin. Il est là. Les yeux ouverts. Il est de retour. Deux mois d'enfer se terminent. Tu affiches un sourire sincère, le premier depuis quelques mois. Silencieusement, tu remercies le destin de l'avoir fait revenir à vos côtés. Pourtant, Kin ne semble pas éprouvé la même joie que toi. Il se cache sous les draps. Tu le vois apeuré. Ton sourire s'efface pour laissé place à l'inquiétude. « Kin ? » Tu avances dans la pièce, doucement comme pour ne pas l'effrayé. Il ne réagit pas. Les médecins s'approchent, tu les foudroient du regard. « Qu'est-ce qui se passe ? » Quelque chose ne va pas. Tu le ressens. Quelques pas de plus. Tu es devant lui. Par réflexe, tu lui attrapes la main. « C'est moi, Tadashi. » tu lui offre un fin sourire pour tenter de cacher ton inquiétude. Peut-être que ça vient des médicaments. De sa sortie de coma. C'est certainement normal de réagir comme ça après autant de temps dans le sommeil. Pourtant, tu sens que quelque chose ne va pas. Comme quelque chose qui ne tourne pas rond. Kin a peur. Il a les larmes aux yeux. Les infirmières s'approchent de son lit. Ton attention est figé sur Kin, tu observes ses réactions. Il est complètement perdu. Un peu comme un chaton dans sa nouvelle maison. Tu le sens tremblé. Et puis, tu entends ta mère arrivé dans la chambre à son tour. Elle se précipite vers toi. Tu la regarde rapidement. Elle sourit. « Kin, mon chéri. » lâche-t-elle comme un soulagement. Elle pose à son tour sa main sur la sienne. « Mon petit ange. » ajoute-t-elle alors que son sourire s'élargit. Mais toi, tu vois bien que ton frère ne sait pas quoi faire. T'en viens à t'imaginer qu'il ne vous reconnaît pas. Ta mère ne met pas longtemps à comprendre qu'il se passe quelque chose. « Kin ? » s'inquiète-t-elle tandis que tu te retourne vers les infirmières. « C'est normal ça ? » tour à tour, tu les dévisagent tous. Leurs regards sont trop sérieux. Tu ne sais même pas déchiffré leur état d'esprit. « Oh ! Je vous parle ! » tu hausse le ton. L’inquiétude prend le contrôle de tes émotions. Tu deviens impatient. Tu as besoin de réponses et vite. Il s'agit de Kin. T'aimerais simplement savoir s'il faut que tu t'inquiètes ou non.
CODES © LITTLE WOLF.
Invité
Invité
Re: Where am I ? {nagao brothers} | Lun 19 Juin - 2:53
And who am I...
Le trou noir. Le néant. Plus aucun souvenir, tu n'arrives même plus à réfléchir correctement... Tu ne sais même plus comment tu t'appelles. Ton cœur s'emballe aussitôt dans ta poitrine, tu paniques oui, pourquoi ne te souviens-tu pas de ton propre prénom ? Et au plus tu réfléchis en espérant trouver réponses à tes questions, au pire c'est. Ta famille ? L'endroit où tu es ? Qui tu es ? Rien, rien du tout. Tes yeux ronds scrutes la chambre et l'environnement en tentant de comprendre, comme si les murs et les machinent pouvaient t'apporter des réponses mais c'est peine perdu, de toute façon, tu n'as pas le temps de continuer que tu es coupé par la porte qui claque contre le mur. Tu sursautes, te cachant derrière tes draps et c'est d'un regard apeuré que tu observes... ces personnes. Tour à tour. Qui sont-ils ? Et qu'est-ce qu'ils te veulent ? Tu vis un cauchemar, il faut vraiment que tu te réveilles... Tu peux entendre et sentir ton cœur battre dans ta poitrine à toute vitesse, il a peur lui aussi, il est effrayé. Les larmes te montent aux yeux. La peur, la panique, l'inquiétude, l'incompréhension... Tous ces sentiments se bousculent dans ton pauvre petit corps.
Pourtant ce jeune homme sourit, il semble... soulagé ? Comme s'il venait d'avoir une bonne nouvelle, mais... C'est qui ? « Kin ? » Ton cœur rate plusieurs battement lorsque tu te rends compte qu'il s'adresse à toi, il t'observe et toi, tu veux partir. Courir... Le plus loin possible. Alors instinctivement, tu te mets à nouveau à regarder les autres personnes présentes jusqu'à ce qu'il reprenne la parole, leur demandant ce qu'il se passe. Tu te posais la même question, qu'est-ce qu'il se passe? « Kin.. » souffles-tu d'une voix presque inaudible. Kin, c'est ton prénom? C'est comme ça que tu t'appelles? Mais t'as aucun souvenir de ça. Aucun. Mais si Kin n'est pas ton nom... Comment tu t'appelles ? Même ça tu ne le sais pas, et cette idée te donne une sueur froide. Ton cœur s'accélère à nouveau, tu agrippes les draps comme si tu t'accrochais à ton dernier espoir de retrouver la mémoire. Enfin ça... Avant que cet homme vienne t'attraper la main. « C'est moi, Tadashi. » Tu la retires aussitôt, le scrutant longuement car oui : c'est la première fois que tu vois ce type. Tadashi... Tu es censé connaître un Tadashi ? Ton regard toujours apeuré devient rapidement interrogatif. Qu'est-ce que tu me veux Tadashi...
Et quand les infirmières s'approchent du lit, tu as un nouveau mouvement de recul. « J... » Tu ne sais même pas quoi dire, tu as simplement envie de leur hurler de t'expliquer ce qu'il se passe et en même temps, leur hurler de te laisser tranquille. Qu'est-ce qu'ils te veulent ? Mais ce n'est rien comparé au moment où cette femme se dirige vers toi. « Kin, mon chéri. » Tu n'as jamais eu aussi peur, tes yeux s’écarquillent à nouveau et ton corps se met à trembler, tu as l'impression de frôler le malaise à chaque seconde qui passe qui est, à chaque fois plus difficile que la précédente. « Mon petit ange. » continue t-elle, des larmes s'échappent et coulent le long de tes joues, ta mine se décompose : tu craques. Tout se passe très vite, tu entends même les tic tac de l'horloge au dessus de la porte, un brouhaha énorme que seul toi peux entendre. « C'est normal ça ? » Tu retires ta main, observant à nouveau cette femme, cet homme et... Et ces infirmières, tu te colles au bord du lit. « Oh ! Je vous parle ! » Ton corps tremble mais tu te décides à sortir tes petites jambes de sous les draps, tes bras se tenant de chaque côté de ton corps. Fébriles et tremblants eux aussi. Tu lèves à nouveau le regard vers eux, une boule au fond de ta gorge qui est prête à exploser t'empêche de prononcer le moindre mot mais tu te décides enfin à prendre la parole, difficilement, usant d'un ton tremblant et apeuré. « V.. Vous-êtes qui... Qu'est-ce que vous me voulez... »
Et à ces mots, tu paniques davantage. Comme si tu venais de faire face à cette dure réalité, tu viens user de tes forces inexistantes pour te lever, manquant de basculer. Tu l'ignores, mais ça fait deux mois que tu es cloué ici, deux mois que tes jambes n'ont pas touchées le sol. Et quand cette infirmière se dirige vers toi, tu as à nouveau ce mouvement de recul, t'appuyant contre le mur près de toi. « M'approchez pas! » hurles-tu à cette femme qui se dirige vers toi. Tes lèvres se plissent, tes sourcils se froncent tandis que des larmes continuent de se déverser le long de tes joues. Tu attends des réponses, une femme présente consulte la fiche au bout de ton lit, ne comprenant strictement rien. « Ç.. Ça... » Quoi ? Elle non plus ne peut pas t'apporter de réponse? Tu tiens difficilement sur tes jambes mais ton coeur lui, ne va pas tarder à te lâcher. « Ça arrive fréquemment après un coma... » Une seconde infirmière reprend. « Après le réveil en particulier, certains patients souffrent d'une amnésie totale mais ça devrait lui revenir. » Un coma? Tu sors d'un coma? Et comment ça, ça devrait te revenir ? Ton coeur s'emballe à nouveau et là, tu uses de toute l'énergie que tu possèdes pour t'échapper de la pièce.
Manquant de tomber à plusieurs reprises, te retenant aux murs et aux brancards sur ton chemin, tu te résignes à abandonner. Tu ne veux pas retourner là-bas, tu ne peux pas y retourner, alors tu t'engouffres dans la première réserve que tu trouves, tournant le verrou parce que oui, ils ont dû te suivre. D'ailleurs, tu entends toquer derrière la porte. « LAISSEZ MOI TRANQUILLE! » hurles-tu, te laissant tomber contre le mur, sur les fesses. Recroquevillé sur toi-même, tu éclates en sanglots. Tu ne te rappelles de rien... Un coma... Tadashi.. Kin.. Qu'est-ce qu'il se passe... On tambourine encore à la porte quand tu reprends « Allez vous-en... » Ou réveillez moi de ce cauchemar, par pitié...
✻✻✻
WHERE AM I ?
ft. nagao brothers
And who am I... Le trou noir. Le néant. Plus aucun souvenir, tu n'arrives même plus à réfléchir correctement... Tu ne sais même plus comment tu t'appelles. Ton cœur s'emballe aussitôt dans ta poitrine, tu paniques oui, pourquoi ne te souviens-tu pas de ton propre prénom ? Et au plus tu réfléchis en espérant trouver réponses à tes questions, au pire c'est. Ta famille ? L'endroit où tu es ? Qui tu es ? Rien, rien du tout. Tes yeux ronds scrutes la chambre et l'environnement en tentant de comprendre, comme si les murs et les machinent pouvaient t'apporter des réponses mais c'est peine perdu, de toute façon, tu n'as pas le temps de continuer que tu es coupé par la porte qui claque contre le mur. Tu sursautes, te cachant derrière tes draps et c'est d'un regard apeuré que tu observes... ces personnes. Tour à tour. Qui sont-ils ? Et qu'est-ce qu'ils te veulent ? Tu vis un cauchemar, il faut vraiment que tu te réveilles... Tu peux entendre et sentir ton cœur battre dans ta poitrine à toute vitesse, il a peur lui aussi, il est effrayé. Les larmes te montent aux yeux. La peur, la panique, l'inquiétude, l'incompréhension... Tous ces sentiments se bousculent dans ton pauvre petit corps.
Pourtant ce jeune homme sourit, il semble... soulagé ? Comme s'il venait d'avoir une bonne nouvelle, mais... C'est qui ? « Kin ? » Ton cœur rate plusieurs battement lorsque tu te rends compte qu'il s'adresse à toi, il t'observe et toi, tu veux partir. Courir... Le plus loin possible. Alors instinctivement, tu te mets à nouveau à regarder les autres personnes présentes jusqu'à ce qu'il reprenne la parole, leur demandant ce qu'il se passe. Tu te posais la même question, qu'est-ce qu'il se passe? « Kin.. » souffles-tu d'une voix presque inaudible. Kin, c'est ton prénom? C'est comme ça que tu t'appelles? Mais t'as aucun souvenir de ça. Aucun. Mais si Kin n'est pas ton nom... Comment tu t'appelles ? Même ça tu ne le sais pas, et cette idée te donne une sueur froide. Ton cœur s'accélère à nouveau, tu agrippes les draps comme si tu t'accrochais à ton dernier espoir de retrouver la mémoire. Enfin ça... Avant que cet homme vienne t'attraper la main. « C'est moi, Tadashi. » Tu la retires aussitôt, le scrutant longuement car oui : c'est la première fois que tu vois ce type. Tadashi... Tu es censé connaître un Tadashi ? Ton regard toujours apeuré devient rapidement interrogatif. Qu'est-ce que tu me veux Tadashi...
Et quand les infirmières s'approchent du lit, tu as un nouveau mouvement de recul. « J... » Tu ne sais même pas quoi dire, tu as simplement envie de leur hurler de t'expliquer ce qu'il se passe et en même temps, leur hurler de te laisser tranquille. Qu'est-ce qu'ils te veulent ? Mais ce n'est rien comparé au moment où cette femme se dirige vers toi. « Kin, mon chéri. » Tu n'as jamais eu aussi peur, tes yeux s’écarquillent à nouveau et ton corps se met à trembler, tu as l'impression de frôler le malaise à chaque seconde qui passe qui est, à chaque fois plus difficile que la précédente. « Mon petit ange. » continue t-elle, des larmes s'échappent et coulent le long de tes joues, ta mine se décompose : tu craques. Tout se passe très vite, tu entends même les tic tac de l'horloge au dessus de la porte, un brouhaha énorme que seul toi peux entendre. « C'est normal ça ? » Tu retires ta main, observant à nouveau cette femme, cet homme et... Et ces infirmières, tu te colles au bord du lit. « Oh ! Je vous parle ! » Ton corps tremble mais tu te décides à sortir tes petites jambes de sous les draps, tes bras se tenant de chaque côté de ton corps. Fébriles et tremblants eux aussi. Tu lèves à nouveau le regard vers eux, une boule au fond de ta gorge qui est prête à exploser t'empêche de prononcer le moindre mot mais tu te décides enfin à prendre la parole, difficilement, usant d'un ton tremblant et apeuré. « V.. Vous-êtes qui... Qu'est-ce que vous me voulez... »
Et à ces mots, tu paniques davantage. Comme si tu venais de faire face à cette dure réalité, tu viens user de tes forces inexistantes pour te lever, manquant de basculer. Tu l'ignores, mais ça fait deux mois que tu es cloué ici, deux mois que tes jambes n'ont pas touchées le sol. Et quand cette infirmière se dirige vers toi, tu as à nouveau ce mouvement de recul, t'appuyant contre le mur près de toi. « M'approchez pas! » hurles-tu à cette femme qui se dirige vers toi. Tes lèvres se plissent, tes sourcils se froncent tandis que des larmes continuent de se déverser le long de tes joues. Tu attends des réponses, une femme présente consulte la fiche au bout de ton lit, ne comprenant strictement rien. « Ç.. Ça... » Quoi ? Elle non plus ne peut pas t'apporter de réponse? Tu tiens difficilement sur tes jambes mais ton coeur lui, ne va pas tarder à te lâcher. « Ça arrive fréquemment après un coma... » Une seconde infirmière reprend. « Après le réveil en particulier, certains patients souffrent d'une amnésie totale mais ça devrait lui revenir. » Un coma? Tu sors d'un coma? Et comment ça, ça devrait te revenir ? Ton coeur s'emballe à nouveau et là, tu uses de toute l'énergie que tu possèdes pour t'échapper de la pièce.
Manquant de tomber à plusieurs reprises, te retenant aux murs et aux brancards sur ton chemin, tu te résignes à abandonner. Tu ne veux pas retourner là-bas, tu ne peux pas y retourner, alors tu t'engouffres dans la première réserve que tu trouves, tournant le verrou parce que oui, ils ont dû te suivre. D'ailleurs, tu entends toquer derrière la porte. « LAISSEZ MOI TRANQUILLE! » hurles-tu, te laissant tomber contre le mur, sur les fesses. Recroquevillé sur toi-même, tu éclates en sanglots. Tu ne te rappelles de rien... Un coma... Tadashi.. Kin.. Qu'est-ce qu'il se passe... On tambourine encore à la porte quand tu reprends « Allez vous-en... » Ou réveillez moi de ce cauchemar, par pitié...
CODES © LITTLE WOLF.
Contenu sponsorisé