Vous n’auriez pas vu passer un cochon, à tout hasard ? ~Niran&Hortense
Invité
Invité
Vous n’auriez pas vu passer un cochon, à tout hasard ? ~Niran&Hortense | Mer 7 Juin - 14:49 Citer EditerSupprimer
Vous n’auriez pas vu passer un cochon, à tout hasard ? Niran & Hortense |
Ronronnement des roues sur le bitume, le décors de la ville était posé, tandis que ce sont les regards des voyageurs qui se posaient sur deux jeunes hommes qui assurément ne passaient pas inaperçus. Pour comprendre comment deux étudiants en arrivaient à se retrouver en train de tenir la truie en laisse dans le bus arpentant les boulevards de la Digital City, il fallait remonter un moment plus tôt au dortoir des gumiho…
C’était un après-midi comme les autres au dortoir des gumiho. En l’absence de ses amis, Yu Yong Sun profitait du calme ambiant assurément éphémère pour établir un plan stratégique afin de lever le mystère du fantôme du dortoir dont il avait eu vent par sa petite soeur Soonae. Qu’il y croyait ou pas n’était pas la question, il voulait juste voir ça de ses propres yeux. Comme prévu, la tranquillité ne dura pas quand Chaenah débarqua comme une tornade pour beugler rapidement qu’il y avait une vente flash de chaussures en ville – ou un truc comme ça, le renard n’était guère parvenu à comprendre tant elle parlait vite et fort –, qu’Hortense était dans sa chambre et qu’elle n’avait pas le temps de la ramener alors, elle la lui confiait. Hortense, doux prénom pour la truie que Chaenah avait adopté à la ferme. Mais, d’ailleurs, pourquoi lui ? Il n’était pas son mec aux dernières nouvelles ! Alors, la bourrasque partit, le jeune tarda avant de se résigner à aller voir ce qu’il en était de l’animal abandonné dans la chambre numéro deux. Horrifié, une fois le seuil franchi, ses yeux s’écarquillèrent à la vue de l’abominable massacre qui avait été commis en ce lieu. Boite à chaussure dépecée, il ne restait plus qu’un morceau de talon dépassant de la gueule de l’assassin qui se figea également à son entrée
« Hortense… MAIS POURQUOI T’AS FAIT ÇA ??? Tu sais que Chae serait capable de t’ouvrir le ventre pour récupérer ses chaussures ! » s’écria-t-il avec de grands gestes de désespoir.
Bon, peut-être pas quand même, enfin, Yong n’en était pas certain. Hortense sembla elle aussi en déglutir d’effroi et finit alors d’avaler la dernière trace de son délit. Il s’agenouilla à hauteur du groin de Hortense dont il essaya d’écarter les mâchoires :
« Allez, recrache ! S’il te plait, recrache, dis moi que c’est pas trop tard ! »
Il hésitait, ne sachant s’il devait enfoncer son bras dans le gosier du mammifère, lorsqu’une silhouette apparue dans son champ de vision par-delà la porte restée grande ouverte sur le couloir.
« Eh, mec, mec ! Viens m’aider stp ! Tu peux… »
Un râle sourd émanant de la truie le fit bondir de surprise, s’éloignant de la bête poussant d’étrange grognement et grattant légèrement de la patte.
« Euh… Elle a pas l’air bien là, non ? »
Il m’adressa à cet inconnu parce qu’honnêtement, il connaissait rien aux bestiaux. À part le vieux chien familial crasseux, Yong n’a jamais eu.
« Ça peut vomir un cochon ? Tu crois qu’il vaut qu’on l’emmène chez le véto ? »
Évidemment, Tamaki le docteur des animaux attitrés n’était pas là aujourd’hui. C’est toujours comme ça de toute façon ! La truie s’agita encore davantage. Le renard s’empressa d’essayer de la calmer, s’approchant dans une attitude mal assurée car, il fallait reconnaitre que ces animaux là étaient tout de même assez impressionant.
« Ok, ok, ok ! Panique pas Hortense ! Je panique ! Euh non, restons calme ! Allez mec, reste calme ! On va trouver une laisse et la conduire chez le véto ! »
Yong se tourna vers l’inconnu qui se retrouvait embarqué dans une urgence vétérinaire un peu malgré lui peut-être. Il lui avait dit de rester calme alors que manifestement, Yong se révélait le plus en proie à la perte de contrôle momentanément. Il fit signe à son compagnon d’infortune de trouver une laisse ou quelque chose qui ferait office à défaut de, tandis qu’il tapotait la tête de la truie en essayant de l’apaiser.
« Tu vas être une brave fille, hein, Hortense ! Tu vas être aussi docile que ta maman quand papa lui est passé dessus. »
Le véhicule de transport en commun s’arrêta. Yong jeta un regard par la vitre afin d’observer où ils se situaient.
« Ce n’est pas encore notre arrêt, » déclara-t-il à son comparse du jour.
Cependant, la truie, elle ne sembla pas l’entendre de cette oreille car elle se mit à tirer sur sa laisse en direction des portes du bus.
«Non ! Hortense, non ! J’ai dit que ce n’était pas notre arrêt ! »
Yong avait beau résister, l’animal avait l’air bien déterminé dans son entreprise et l’entrainait par petits pas vers la sortie.
« Mec, aide-moi ! Elle a une force de boeuf cette truie ! »
Il tendit le bras vers Niran, attrapant le sien dans l’espoir qu’il lui serve d’ancrage pour résister. En vain, quelques secondes plus tard, les voilà sur le trottoir, le bus repartant poursuivre son itinéraire et une Hortense qui au jeu de la force les avait royalement laminés.
« Bon, bah, on va dire que c’était notre arrêt, hein… »
[…]
C’était un après-midi comme les autres au dortoir des gumiho. En l’absence de ses amis, Yu Yong Sun profitait du calme ambiant assurément éphémère pour établir un plan stratégique afin de lever le mystère du fantôme du dortoir dont il avait eu vent par sa petite soeur Soonae. Qu’il y croyait ou pas n’était pas la question, il voulait juste voir ça de ses propres yeux. Comme prévu, la tranquillité ne dura pas quand Chaenah débarqua comme une tornade pour beugler rapidement qu’il y avait une vente flash de chaussures en ville – ou un truc comme ça, le renard n’était guère parvenu à comprendre tant elle parlait vite et fort –, qu’Hortense était dans sa chambre et qu’elle n’avait pas le temps de la ramener alors, elle la lui confiait. Hortense, doux prénom pour la truie que Chaenah avait adopté à la ferme. Mais, d’ailleurs, pourquoi lui ? Il n’était pas son mec aux dernières nouvelles ! Alors, la bourrasque partit, le jeune tarda avant de se résigner à aller voir ce qu’il en était de l’animal abandonné dans la chambre numéro deux. Horrifié, une fois le seuil franchi, ses yeux s’écarquillèrent à la vue de l’abominable massacre qui avait été commis en ce lieu. Boite à chaussure dépecée, il ne restait plus qu’un morceau de talon dépassant de la gueule de l’assassin qui se figea également à son entrée
« Hortense… MAIS POURQUOI T’AS FAIT ÇA ??? Tu sais que Chae serait capable de t’ouvrir le ventre pour récupérer ses chaussures ! » s’écria-t-il avec de grands gestes de désespoir.
Bon, peut-être pas quand même, enfin, Yong n’en était pas certain. Hortense sembla elle aussi en déglutir d’effroi et finit alors d’avaler la dernière trace de son délit. Il s’agenouilla à hauteur du groin de Hortense dont il essaya d’écarter les mâchoires :
« Allez, recrache ! S’il te plait, recrache, dis moi que c’est pas trop tard ! »
Il hésitait, ne sachant s’il devait enfoncer son bras dans le gosier du mammifère, lorsqu’une silhouette apparue dans son champ de vision par-delà la porte restée grande ouverte sur le couloir.
« Eh, mec, mec ! Viens m’aider stp ! Tu peux… »
Un râle sourd émanant de la truie le fit bondir de surprise, s’éloignant de la bête poussant d’étrange grognement et grattant légèrement de la patte.
« Euh… Elle a pas l’air bien là, non ? »
Il m’adressa à cet inconnu parce qu’honnêtement, il connaissait rien aux bestiaux. À part le vieux chien familial crasseux, Yong n’a jamais eu.
« Ça peut vomir un cochon ? Tu crois qu’il vaut qu’on l’emmène chez le véto ? »
Évidemment, Tamaki le docteur des animaux attitrés n’était pas là aujourd’hui. C’est toujours comme ça de toute façon ! La truie s’agita encore davantage. Le renard s’empressa d’essayer de la calmer, s’approchant dans une attitude mal assurée car, il fallait reconnaitre que ces animaux là étaient tout de même assez impressionant.
« Ok, ok, ok ! Panique pas Hortense ! Je panique ! Euh non, restons calme ! Allez mec, reste calme ! On va trouver une laisse et la conduire chez le véto ! »
Yong se tourna vers l’inconnu qui se retrouvait embarqué dans une urgence vétérinaire un peu malgré lui peut-être. Il lui avait dit de rester calme alors que manifestement, Yong se révélait le plus en proie à la perte de contrôle momentanément. Il fit signe à son compagnon d’infortune de trouver une laisse ou quelque chose qui ferait office à défaut de, tandis qu’il tapotait la tête de la truie en essayant de l’apaiser.
« Tu vas être une brave fille, hein, Hortense ! Tu vas être aussi docile que ta maman quand papa lui est passé dessus. »
[…]
Le véhicule de transport en commun s’arrêta. Yong jeta un regard par la vitre afin d’observer où ils se situaient.
« Ce n’est pas encore notre arrêt, » déclara-t-il à son comparse du jour.
Cependant, la truie, elle ne sembla pas l’entendre de cette oreille car elle se mit à tirer sur sa laisse en direction des portes du bus.
«Non ! Hortense, non ! J’ai dit que ce n’était pas notre arrêt ! »
Yong avait beau résister, l’animal avait l’air bien déterminé dans son entreprise et l’entrainait par petits pas vers la sortie.
« Mec, aide-moi ! Elle a une force de boeuf cette truie ! »
Il tendit le bras vers Niran, attrapant le sien dans l’espoir qu’il lui serve d’ancrage pour résister. En vain, quelques secondes plus tard, les voilà sur le trottoir, le bus repartant poursuivre son itinéraire et une Hortense qui au jeu de la force les avait royalement laminés.
« Bon, bah, on va dire que c’était notre arrêt, hein… »
Invité
Invité
Re: Vous n’auriez pas vu passer un cochon, à tout hasard ? ~Niran&Hortense | Lun 3 Juil - 23:36 Citer EditerSupprimer
yong & hortense & niran
vous n’auriez pas vu passer un cochon, à tout hasard ?
Déjà qu’il n’est pas très présent dans le dortoir, ou même dans l’université tout court alors se faire harponner pour un cochon, c’est pas vraiment ce qu’il avait prévu de faire de sa journée. Il ne sait pas encore ce qu’il avait prévu, en réalité, peut-être jardiner un peu pour voir comment se portent ses plantes de menthe, ou même cuisiner tiens, il a trouvé de bonnes recettes françaises à essayer un jour – surtout pour ses meilleurs amis, il faut bien leur donner de la nourriture saine de temps en temps, la pizza c’est disgusting. Anyway, il n’était pas très fixé sur son activité de la journée mais at least il a eu du temps pour… flâner… çà et là, s’emmerder dans la bibliothèque de l’école, changer de place, s’emmerder encore et puis faire un tour dans le dortoir. Affublé d’un chapeau de paille et une feuille de menthe séchée pendant à ses lèvres, son accoutrement presque excentrique n’est même pas out of place dans l’univers gumi (c’est que les renards sont connus pour leur excentricité). Mais un appel au secours sort de nulle part et il s’arrête pour regarder qui l’a interpelé. « Eh, mec, mec ! Viens m’aider stp ! Tu peux… » et tel le cowboy qu’il est, il pince le bout de son chapeau et plisse les yeux, feuille de menthe toujours entre ses lèvres. « Euh… Elle a pas l’air bien là, non ? » Son regard tombe sur la truie en pls (et même pas ça le choque de voir un cochon dans le dortoir, c’est qu’on est chez les gumi, y’a rien d’étonnant) et il regarde le jeune homme l’air de demander ‘j’ai l’air d’être un vétérinaire selon toi ?’. « Si ça s’trouve elle va peut-être pondre des bébés ??? » À cette hypothèse, la truie pousse des cris encore plus aigus et insupportables comme si sa remarque l’avait offensé (bitch please, les cochons ne parlent pas la langue des humains… à moins qu’on lui ait menti tout ce temps ????). « Ça peut vomir un cochon ? Tu crois qu’il vaut qu’on l’emmène chez le véto ? » Elle s’agite de plus en plus et Niran ne peut s’empêcher de se grattouiller la barbe inexistante pour réfléchir à une solution. « Vaut mieux ouais, ça serait dommage qu’elle finisse en saucisses. » Il sursaute légèrement quand l’autre garçon se met à paniquer. « Ok, ok, ok ! Panique pas Hortense ! Je panique ! Euh non, restons calme ! Allez mec, reste calme ! On va trouver une laisse et la conduire chez le véto ! » Ah bon ??? Et on ne lui demande pas son avis ??? Peut-être qu’il est très occupé comme garçon, Niran, occupé à s’emmerder quelque part oui, c’est très épuisant comme activité mais non l’inconnu (qui n’a pas l’air si inconnu que ça, il l’a déjà… vu… somewhere mais où… Niran n’a pas une très bonne mémoire) l’embarque dans son aventure. Et le pire c’est que Niran est trop gentil et avenant pour lui dire non. « Tu vas être une brave fille, hein, Hortense ! Tu vas être aussi docile que ta maman quand papa lui est passé dessus. » Il ricane de la remarque mais ne peut s’empêcher de poser ses mains sur les oreilles de la truie. « Ne dis pas ce genre de choses devant une enfant ! Ça va la traumatiser, elle mérite mieux que ça. » Et le voilà qu’il se prend pour le dad d’une truie.
Un peu plus tard, ils prennent le bus tant bien que mal, une truie agonisante qu’ils promènent comme un chien. C’est sûr qu’ils se prennent plein de regards curieux sur leur passage, faut dire qu’ils forment un trio atypique : Yong et sa truie en laisse et Niran avec son chapeau de paille (on dirait Broekback Mountain sauf que cette fois, les gars ont eu un gosse). À croire qu’ils quittent tout juste le plateau de tournage. Mais nope, tout est réel, même la truie qui tire sur sa laisse pour sortir le plus vite possible du bus. « Non ! Hortense, non ! J’ai dit que ce n’était pas notre arrêt ! Mec, aide-moi ! Elle a une force de boeuf cette truie ! – J’veux pas perdre mon chapeau, tire pas trop !!! » En s’y mettant à deux pour tenter de vaincre la force brute de la truie (spoiler alert : en vain), ils sont finalement éjectés du bus sans trop savoir comment, tellement Hortense avait forcé pour sortir du bus. « Bon, bah, on va dire que c’était notre arrêt, hein… » Leekpai s’époussète les vêtements et remet en place son chapeau, se retenant tant bien que mal de sortir une nouvelle feuille de menthe à mâcher (c’est dur) (il en est trop accro) (mais il résiste !!). Il regarde ensuite aux alentours et avec des yeux écarquillés reporte son attention sur Yong. « Euh, poto, elle est où Hortense ? » Non parce que deux secondes plus tôt elle était là et puis plouf, d’un coup elle a disparu. « OH NON, MON BÉBÉ, REVIENS !! PAPA T’AIME ! » (spoiler alert : il a eu un bonding moment avec la truie dans le bus et que du coup maintenant il l’a adoptée). « Faut la retrouver !! Tu connais ses coins favoris ?? »
Made by Neon Demon
Invité
Invité
Re: Vous n’auriez pas vu passer un cochon, à tout hasard ? ~Niran&Hortense | Lun 10 Juil - 16:21 Citer EditerSupprimer
Vous n’auriez pas vu passer un cochon, à tout hasard ? Niran & Hortense |
Dans le bus quelques instants après la débandade, une fois que les deux renards avaient – on se ne saura probablement jamais comment – réussi à évacuer la truie du dortoir et à la charger dans le véhicule de transport en commun – dont on leur avait facturé un ticket double pour l’animal, un scandale ! Mais dans l’urgence, avaient-ils eu d’autres choix que d’obtempérer ? Non, et c’était bien là tout l’abus de la situation. Plus aucune moralité en ce monde ! –, ils savouraient à leur insu le calme avant la tempête. L’oeil du cyclone ! Yong jetait un regard en coin, sourcil arqué, en direction de son partenaire se liant d’une franche camaraderie avec leur grande malade. Qui semblait ne plus se porter si mal ? Le docteur Tamaki leur avait dit un jour, alors que l’incontournable poney de la ferme avait bobo au bidou – oui, bon, il y avait des gumis fragiles dans l’assemblée de son auditoire – que les remous d’un trajet en voiture pour dada pouvaient apaiser un transit laborieux. Peut-être que la simple promenade permettrait à Hortense de se remettre de son excès de gourmandises. Feu la chaussure étant verte peut-être avait-elle cru que c’était cela ce que les humaines appelaient chausson aux pommes ? Bref ! Le jeune homme secoua la tête avant de la détourner. Non, il n’était pas jaloux d’un tel moment de complicité entre la truie de Chaenah et… Derechef, son attention se reporta sur son comparse. C’était qui lui au fait ? Bizarrement, il ne lui disait rien et quelque chose en même temps ? Yong se gratta la barbe inexistante à son menton. Etait-ce un rôdeur qu’il avait interrompu dans ses mauvaises intentions au sein du dortoir ? Hum… Non, il n’avait pas la tête de l’emploi. Bien que le faciès s’avérait parfois trompeur. Le renard se gratta ensuite la tête, ce qui le fit lever les yeux sur le chapeau de l’inconnu. Là, il était un peu jaloux. Il voudrait bien le même. C’était pas trop juste. L’autre il avait le chapeau et la truie, lui il tenait la laisse ou l’allégorie de la chandelle – il étudiait pas la littérature, hein, sans commentaire. Alors peut-être, oui peut-être était-ce cette atmosphère faite d’envie et de rivalité qui planait dans l’air entre les deux garçons, à l’insu de l’un, bien heureux, qui insuffla à l’instinct de la belle de prendre la clé des champs, ou plutôt la porte de sortie. C’était bien une femelle, celle-là ! Elle foutait la m*rde, puis elle se tirait ! Tracté par sa force colossale, Yong évinça néanmoins instantanément cette pensée de son esprit. Il s’était soudain senti un peu trop concerné par la remarque et refusait d’être associé à la moindre caractéristiques féminines ! Il était un homme, un vrai ! Un citadin treuillé par une truie, mais qui dans cette ville parviendrait à la retenir ? Personne, non personne ! En tout cas, pas eux deux réunis… Si promener un chiot, même avec difficulté avait pour effet d’éveiller les hormones des femmes, être humilier par une truie ne leur apporterait guère de trophée. Pour le coup, Yong n’était même pas certain de détenir là une bonne péripétie à raconter à ses amis de la Dream Team.
Et encore, il était loin de se douter de la suite ! Il appréciait, naïvement, le soulagement de la tension relâchée au bout de son bras. Une fois descendue du bus, Hortense avait cédé. Ou plutôt… La boucle de la laisse improvisée avait cédé ! Yong écarquilla à son tour les yeux, fixant tantot son interlocuteur, tantot balayant les alentours. Aucun cochon en vue ! Comment était-ce possible ? Elle avait disparu ? Envolé ? Instinctivement, le renard leva les yeux vers la cime des bâtiments ! Savait-on jamais si Hortense n’avait pas trop regardé les Simpson et se prenait pour Spider-cochon ! La panique les gagnait. Puis, les mots de son acolyte résonnèrent à ses oreilles. Yong se figea aussitôt, crispé. Il se retourna vers lui, sourcils froncés :
« Papa ? Comment ça papa ? T’es qui toi d’abord ? D’où tu connais Hortense et Chaenah ? »
Est-ce qu’en vérité, ce gars se rendait dans la chambre de Chaenah lorsqu’il l’avait interpellé ? Yong ne savait pas pourquoi – il ne voulait surtout pas le reconnaitre, oui – cela le contrariait autant qu’un autre puisse revendiquer la paternité de Hortense, mais il n’était pas d’accord. C’était rare, extrêmement rare qu’il soit chiffonné par quelque chose, qu’il manifeste de la mauvaise humeur, mais là c’était le cas :
« Si elle doit avoir un papa, c’est moi ! Et oui, je connais ses endroits favoris, en bon papa, je l’emmène au square tous les samedis et ensuite, on va manger une glace au coin de la rue ! »
Oui, bon, il abusait peut-être un peu, mais c’était sa place de mâle dominant qu’il sentait menacé là ! Il soupira, s’apaisant un peu se rendant compte qu’il s’emportait par… non, il n’admettrait pas éprouver une once de jalousie qu’un autre homme puisse être proche de Chaenah au point d’adopter à sa truie.
« Bien sûr que je ne sais pas, en principe, ce n’est pas ce genre de cochonne là que je sors en ville. »
Il était important de rappeler qu’il était un mec, un vrai, indépendant, détaché de toute entité féminine particulière.
« Quoique, elle a l’air d’avoir des goûts similaires vu son appétit pour les chaussures… »
Une main sous le menton, il se mit dans la pose d’un maitre penseur. Comme si une idée de génie allait finir par lui venir. D’ailleurs, il sursauta soudainement, agrippant ses doigts crispés aux épaules de son interlocuteur.
« Omo ! Imagine si, elle va dépouiller des boutiques ! Où si elle se met à manger les chaussures aux pieds des gens, et leurs pieds avec ! »
Il s’imaginait déjà un scénario catastrophe, mais il ne savait pas quelles conséquences il redoutait le plus. Les dégâts causés par Hortense ou la réaction de Chaenah lorsqu’elle apprendrait tout ceci.
« Faut qu’on la retrouve au plus vite ! Un cochon dans la ville, ça ne doit pas passer inaperçu, non ? Y a bien quelqu’un qui l’aura vu ! »
Stratégie d’appoint, si certains demandaient leur chemin aux passants, eux, ils demanderaient après la truie…
Et encore, il était loin de se douter de la suite ! Il appréciait, naïvement, le soulagement de la tension relâchée au bout de son bras. Une fois descendue du bus, Hortense avait cédé. Ou plutôt… La boucle de la laisse improvisée avait cédé ! Yong écarquilla à son tour les yeux, fixant tantot son interlocuteur, tantot balayant les alentours. Aucun cochon en vue ! Comment était-ce possible ? Elle avait disparu ? Envolé ? Instinctivement, le renard leva les yeux vers la cime des bâtiments ! Savait-on jamais si Hortense n’avait pas trop regardé les Simpson et se prenait pour Spider-cochon ! La panique les gagnait. Puis, les mots de son acolyte résonnèrent à ses oreilles. Yong se figea aussitôt, crispé. Il se retourna vers lui, sourcils froncés :
« Papa ? Comment ça papa ? T’es qui toi d’abord ? D’où tu connais Hortense et Chaenah ? »
Est-ce qu’en vérité, ce gars se rendait dans la chambre de Chaenah lorsqu’il l’avait interpellé ? Yong ne savait pas pourquoi – il ne voulait surtout pas le reconnaitre, oui – cela le contrariait autant qu’un autre puisse revendiquer la paternité de Hortense, mais il n’était pas d’accord. C’était rare, extrêmement rare qu’il soit chiffonné par quelque chose, qu’il manifeste de la mauvaise humeur, mais là c’était le cas :
« Si elle doit avoir un papa, c’est moi ! Et oui, je connais ses endroits favoris, en bon papa, je l’emmène au square tous les samedis et ensuite, on va manger une glace au coin de la rue ! »
Oui, bon, il abusait peut-être un peu, mais c’était sa place de mâle dominant qu’il sentait menacé là ! Il soupira, s’apaisant un peu se rendant compte qu’il s’emportait par… non, il n’admettrait pas éprouver une once de jalousie qu’un autre homme puisse être proche de Chaenah au point d’adopter à sa truie.
« Bien sûr que je ne sais pas, en principe, ce n’est pas ce genre de cochonne là que je sors en ville. »
Il était important de rappeler qu’il était un mec, un vrai, indépendant, détaché de toute entité féminine particulière.
« Quoique, elle a l’air d’avoir des goûts similaires vu son appétit pour les chaussures… »
Une main sous le menton, il se mit dans la pose d’un maitre penseur. Comme si une idée de génie allait finir par lui venir. D’ailleurs, il sursauta soudainement, agrippant ses doigts crispés aux épaules de son interlocuteur.
« Omo ! Imagine si, elle va dépouiller des boutiques ! Où si elle se met à manger les chaussures aux pieds des gens, et leurs pieds avec ! »
Il s’imaginait déjà un scénario catastrophe, mais il ne savait pas quelles conséquences il redoutait le plus. Les dégâts causés par Hortense ou la réaction de Chaenah lorsqu’elle apprendrait tout ceci.
« Faut qu’on la retrouve au plus vite ! Un cochon dans la ville, ça ne doit pas passer inaperçu, non ? Y a bien quelqu’un qui l’aura vu ! »
Stratégie d’appoint, si certains demandaient leur chemin aux passants, eux, ils demanderaient après la truie…