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SHE'S A MESS
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SHE'S A MESS | Dim 11 Juin - 22:48
God shook his head the day he built her, oh but I bet he smiled.
Jeudi soir, lumières éblouissantes du gymnase rivées sur eux. Eux? Les deux équipes de volley qui s'affrontaient ce soir-là. Et le public clamait leur nom. Le coeur de la brune accéléra dans sa poitrine alors qu'elle tenait le ballon entre ses mains, prête à servir. Elle leva la tête, observant le reste de son équipe pour vérifier qu'ils étaient bien tous en place. Et la balle partit sur le terrain adverse, le jeu reprit. L'équipe de la Yonsei menait la rencontre et Sara était intimement persuadée qu'ils allaient remporter le match. Alors le match battait son plein, parfois son équipe perdait le point, mais elle ne tardait à le marquer par la suite. A nouveau, Sara récupéra le ballon pour servir, mais elle s'était arrachée un ongle dans la précédente manche, ce qui lui faisait atrocement mal. Mais elle ne disait rien, elle gardait ses plaintes pour elle, de ce fait, elle devait être plus appliquée et douce dans ses gestes pour éviter d'appuyer sur l'ongle arraché. Et puis, elle entendit une critique: "Putain mais qu'elle se bouge". Sara leva la tête vivement, regardant de l'autre côté du filet. Une dinde qui n'arrêtait pas de se plaindre depuis le début du match. L'albanaise remplit ses poumons d'air, essayant de prendre sur elle, puis servit, affichant clairement une grimace suite à la douleur piquante de son ongle arraché.
Quelques minutes après, Sara parvint à déjouer un point qu'allait mettre l'équipe adverse en se jetant au sol, faisant une manchette qui permit à son équipe de marquer un point. Et là, ne sachant pas pourquoi, la même joueuse se mit à réclamer une faute. Intriguée, Sara se remit debout et regarda directement le capitaine de son équipe, prise d'une incompréhension totale. D'où ya faute là? questionna la photographe. Voyant alors l'adversaire se plaindre auprès de l'arbitre, Sara fit signe à un joueur qui avait le ballon entre ses mains de le lui envoyer avec un signe de la main. Une fois le ballon entre les mains, l'albanaise avança jusqu'au filet, interpelant la fille qui lui tapait sur le système depuis le début du match. Hé, pst. Viens. lança la métisse. Quand la principale concernée avança alors vers le filet, Sara ne se fit pas prier, et, bloquant le ballon entre ses mains, elle finit par le lancer de plein fouet à la figure de la fille dans un gros "boum" qui étonna tout le monde, même s'il y avait le filet entre elles, Sara y avait mis tellement de force que le filet n'avait pas vraiment amorti la puissance du tir. Là, y a faute. déclara la gumiho, haussant les épaules pour remettre le dossard correctement sur son dos. Et avait déjà pris le chemin de la sortie du terrain avant même que l'arbitre se mette à siffler comme un excité de la vie, lui faisait signe de dégager. Elle ne se fit pas prier, Sara quitta le terrain en quelques pas chassés, comme si elle était ravie de ce qu'elle venait de faire.
Mais elle évitait soigneusement le regard de son capitaine. Elle savait qu'il allait la tuer.
✻✻✻
SHE'S A MESS
ft. Captain Jae Sang
God shook his head the day he built her, oh but I bet he smiled. Jeudi soir, lumières éblouissantes du gymnase rivées sur eux. Eux? Les deux équipes de volley qui s'affrontaient ce soir-là. Et le public clamait leur nom. Le coeur de la brune accéléra dans sa poitrine alors qu'elle tenait le ballon entre ses mains, prête à servir. Elle leva la tête, observant le reste de son équipe pour vérifier qu'ils étaient bien tous en place. Et la balle partit sur le terrain adverse, le jeu reprit. L'équipe de la Yonsei menait la rencontre et Sara était intimement persuadée qu'ils allaient remporter le match. Alors le match battait son plein, parfois son équipe perdait le point, mais elle ne tardait à le marquer par la suite. A nouveau, Sara récupéra le ballon pour servir, mais elle s'était arrachée un ongle dans la précédente manche, ce qui lui faisait atrocement mal. Mais elle ne disait rien, elle gardait ses plaintes pour elle, de ce fait, elle devait être plus appliquée et douce dans ses gestes pour éviter d'appuyer sur l'ongle arraché. Et puis, elle entendit une critique: "Putain mais qu'elle se bouge". Sara leva la tête vivement, regardant de l'autre côté du filet. Une dinde qui n'arrêtait pas de se plaindre depuis le début du match. L'albanaise remplit ses poumons d'air, essayant de prendre sur elle, puis servit, affichant clairement une grimace suite à la douleur piquante de son ongle arraché.
Quelques minutes après, Sara parvint à déjouer un point qu'allait mettre l'équipe adverse en se jetant au sol, faisant une manchette qui permit à son équipe de marquer un point. Et là, ne sachant pas pourquoi, la même joueuse se mit à réclamer une faute. Intriguée, Sara se remit debout et regarda directement le capitaine de son équipe, prise d'une incompréhension totale. D'où ya faute là? questionna la photographe. Voyant alors l'adversaire se plaindre auprès de l'arbitre, Sara fit signe à un joueur qui avait le ballon entre ses mains de le lui envoyer avec un signe de la main. Une fois le ballon entre les mains, l'albanaise avança jusqu'au filet, interpelant la fille qui lui tapait sur le système depuis le début du match. Hé, pst. Viens. lança la métisse. Quand la principale concernée avança alors vers le filet, Sara ne se fit pas prier, et, bloquant le ballon entre ses mains, elle finit par le lancer de plein fouet à la figure de la fille dans un gros "boum" qui étonna tout le monde, même s'il y avait le filet entre elles, Sara y avait mis tellement de force que le filet n'avait pas vraiment amorti la puissance du tir. Là, y a faute. déclara la gumiho, haussant les épaules pour remettre le dossard correctement sur son dos. Et avait déjà pris le chemin de la sortie du terrain avant même que l'arbitre se mette à siffler comme un excité de la vie, lui faisait signe de dégager. Elle ne se fit pas prier, Sara quitta le terrain en quelques pas chassés, comme si elle était ravie de ce qu'elle venait de faire.
Mais elle évitait soigneusement le regard de son capitaine. Elle savait qu'il allait la tuer.
CODES © LITTLE WOLF.
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Re: SHE'S A MESS | Lun 12 Juin - 21:51
oh my god, i should just keep my mouth shut and sigh...
C'était un beau soir, mais un soir pas comme les autres. Non parce qu'il était beau, mais parce que ce jour-là, le club non-officiel de volley avait eu un petit match contre des adversaires coriaces. Ce n'était pas souvent que nous pouvions avoir des matchs, tout simplement parce que nous étions un club qui n'était pas encore officiel. Certains d'entre nous étaient déjà dans d'autres clubs et passaient du temps avec nous de temps en temps car ils aimaient bien le volley-ball, d'autres ne voulaient pas rejoindre notre club car ils préféraient ne pas s'impliquer dans un club. Au total, nous n'étions donc que quatre membres permanents : moi, Nana, Nancy et Sara. Il ne nous restait qu'un seul membre en plus, et boum, nous serions un vrai club ! Dans l'équipe permanente que nous étions, il y avait donc moi, capitaine de l'équipe. Oui bon, je vous voyais déjà venir, moi, leader ? Ouais, moi, sans aucune autorité et prestance, leader. Mais bon, ce n'était pas parce que je n'étais pas comme le leader qu'on imaginait au sein d'une équipe que je ne pouvais pas gérer une équipe ! J'étais certain que je le faisais très bien, hmpf. Et donc moi, j'étais un attaquant, et j'adorais smasher. Avec ma taille de girafe, ce n'était pas compliqué de marquer des points. Je ne dirais probablement pas la même chose lorsque l'on se battra contre de vraies équipes d'universités avec des girafes plus grandes que moi, toutefois... Il y avait ensuite Nana, la serveuse professionnelle que j'admirais pour ses frappes toujours pertinentes qui permettaient de déterminer l'issue du match dès le premier lancer. Elle se donnait toujours à fond malgré le fait qu'elle soit petite en taille et timide. Cependant elle restait très sympa, et jusqu'à récemment, je n'avais même pas remarqué qu'elle me saluait quand elle me croisait... Je n'avais même pas eu conscience que je l'avais croisée dans les couloirs, en fait. Quel idiot je faisais. Bref, il y avait après Nancy, c'était la passeuse de l'équipe avec des yeux de lynx et une énorme motivation pour contrer les adversaires. Comme on le disait, sans bon passeur, pas de points – oui je venais d'inventer cette phrase mais soit – et Nancy était une excellente passeuse. Je croyais bien que nous n'avions que des as dans notre équipe, décidément ! Cela sonnait peut-être un peu narcissique... Et puis, il y avait en dernier Sara. La deuxième girafe de l'équipe, professionnelle de la manchette et qui pouvait rattraper les balles dont tout le monde était sûr qu'elle était déjà perdue. Alors elle, elle était vraiment douée en volley-ball ! Peut-être la plus douée d'entre nous tous. Mais bon, entre nous, parfois elle me tapait sur les nerfs parce qu'elle n'était jamais sérieuse aux entraînements... Je voulais dire, d'accord, on pouvait arriver en retard ou être fatigué de temps en temps, mais de là à l'être aussi régulièrement... Mon dieu. Mais bon, je la pardonnais à chaque fois à cause des excuses qu'elle faisait. Je me faisais vraiment trop rouler dessus, mais qu'est-ce vous voulez que je vous dise, face à une femme, aucun homme ne pouvait tenir tête.
Donc voilà qu'aujourd'hui nous nous battions contre une autre équipe. Actuellement, nous menions sans trop de pression, car même si parfois nous donnions des points à l'autre équipe, nous arrivions toujours à en marquer plus. J'étais certain moi aussi que nous allions gagner. Là, c'était au tour de Sara de faire le service. Nous attendions tous le premier service qui allait mener la suite du match, et puis, une adversaire qui n'arrêtait pas de se plaindre ouvrit sa bouche pour encore se plaindre. J'aurais bien eu envie de lui fermer sa bouche, mais sa défaite le fera pour moi, alors je ne faisais rien. Surtout que nous étions en plein match, il fallait bien se comporter. Sara lança, et c'était reparti. Quelques minutes plus tard, alors que je pensais que la balle était perdue, la même joueuse rattrapa la balle avec brio. Un sourire se dessina sur mon visage et j'allais la féliciter quand la chieuse – excusez-moi du terme – se mit à réclamer une faute. Pardon ? Comment ça, il y avait une faute ? Il y avait une faute dans ton existence, oui ! Bon, pardon. Sara parut aussi perdue que je l'étais, et j'allais débattre avec l'arbitre et la chieuse en question pour dire que non, il n'y avait définitivement pas eu faute et que Sara ne s'était pas ennuyée à rattraper une balle aussi perdue pour rien. Sans que je ne me rende compte de rien, cette dernière attrapa une balle et appela la chieuse. Je la regardai faire, intrigué de ce que j'allais faire. Moi qui étais en plein débat avec l'arbitre ! Et puis, boum, d'un coup, la balle partit droit dans le filet, ou plutôt, dans le visage de la victime. Ha, bien fait ! Ce fut ma première pensée mais en y réfléchissant, c'était un acte plus idiot qu'autre chose. Alors que j'étais déjà en colère à cause de cette injustice, l'acte insensé de Sara avait ajouté de l'huile sur le feu bouillant. L'arbitre siffla, et Sara quitta le terrain comme si elle était fière de son coup. Là, je ne pouvais pas laisser filer ça, il fallait que je m'explique avec elle ! Je fis signe à l'arbitre d'attendre avant de reprendre le match, puis me positionnai en face de Sara, l'air contrarié.
« Sara ! T'es sérieuse ? Je sais qu'elle était chiante mais c'est pas une raison pour lui envoyer le ballon dans sa tronche en plein match ! On est en plein match ! Est-ce que tu te rends compte de ton acte insensé, là ? T'aurais pu lui faire ce que tu veux après le match, mais là, on est en plein match ! Tu viens de te sanctionner et de nous sanctionner, on se retrouve avec une joueuse en moins ! Non mais, est-ce que tu te rends compte de la bêtise que tu viens de faire ? Franchement, je te pensais plus intelligente ! » m'exclamai-je, outragé.
Je passai ensuite la main dans mes cheveux en soupirant lourdement, énervé. Elle n'allait pas s'en sortir avec de simples supplices cette fois-ci, je le promettais !
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SHE'S A MESS
ft. Giraffe Goo Sara
oh my god, i should just keep my mouth shut and sigh... C'était un beau soir, mais un soir pas comme les autres. Non parce qu'il était beau, mais parce que ce jour-là, le club non-officiel de volley avait eu un petit match contre des adversaires coriaces. Ce n'était pas souvent que nous pouvions avoir des matchs, tout simplement parce que nous étions un club qui n'était pas encore officiel. Certains d'entre nous étaient déjà dans d'autres clubs et passaient du temps avec nous de temps en temps car ils aimaient bien le volley-ball, d'autres ne voulaient pas rejoindre notre club car ils préféraient ne pas s'impliquer dans un club. Au total, nous n'étions donc que quatre membres permanents : moi, Nana, Nancy et Sara. Il ne nous restait qu'un seul membre en plus, et boum, nous serions un vrai club ! Dans l'équipe permanente que nous étions, il y avait donc moi, capitaine de l'équipe. Oui bon, je vous voyais déjà venir, moi, leader ? Ouais, moi, sans aucune autorité et prestance, leader. Mais bon, ce n'était pas parce que je n'étais pas comme le leader qu'on imaginait au sein d'une équipe que je ne pouvais pas gérer une équipe ! J'étais certain que je le faisais très bien, hmpf. Et donc moi, j'étais un attaquant, et j'adorais smasher. Avec ma taille de girafe, ce n'était pas compliqué de marquer des points. Je ne dirais probablement pas la même chose lorsque l'on se battra contre de vraies équipes d'universités avec des girafes plus grandes que moi, toutefois... Il y avait ensuite Nana, la serveuse professionnelle que j'admirais pour ses frappes toujours pertinentes qui permettaient de déterminer l'issue du match dès le premier lancer. Elle se donnait toujours à fond malgré le fait qu'elle soit petite en taille et timide. Cependant elle restait très sympa, et jusqu'à récemment, je n'avais même pas remarqué qu'elle me saluait quand elle me croisait... Je n'avais même pas eu conscience que je l'avais croisée dans les couloirs, en fait. Quel idiot je faisais. Bref, il y avait après Nancy, c'était la passeuse de l'équipe avec des yeux de lynx et une énorme motivation pour contrer les adversaires. Comme on le disait, sans bon passeur, pas de points – oui je venais d'inventer cette phrase mais soit – et Nancy était une excellente passeuse. Je croyais bien que nous n'avions que des as dans notre équipe, décidément ! Cela sonnait peut-être un peu narcissique... Et puis, il y avait en dernier Sara. La deuxième girafe de l'équipe, professionnelle de la manchette et qui pouvait rattraper les balles dont tout le monde était sûr qu'elle était déjà perdue. Alors elle, elle était vraiment douée en volley-ball ! Peut-être la plus douée d'entre nous tous. Mais bon, entre nous, parfois elle me tapait sur les nerfs parce qu'elle n'était jamais sérieuse aux entraînements... Je voulais dire, d'accord, on pouvait arriver en retard ou être fatigué de temps en temps, mais de là à l'être aussi régulièrement... Mon dieu. Mais bon, je la pardonnais à chaque fois à cause des excuses qu'elle faisait. Je me faisais vraiment trop rouler dessus, mais qu'est-ce vous voulez que je vous dise, face à une femme, aucun homme ne pouvait tenir tête.
Donc voilà qu'aujourd'hui nous nous battions contre une autre équipe. Actuellement, nous menions sans trop de pression, car même si parfois nous donnions des points à l'autre équipe, nous arrivions toujours à en marquer plus. J'étais certain moi aussi que nous allions gagner. Là, c'était au tour de Sara de faire le service. Nous attendions tous le premier service qui allait mener la suite du match, et puis, une adversaire qui n'arrêtait pas de se plaindre ouvrit sa bouche pour encore se plaindre. J'aurais bien eu envie de lui fermer sa bouche, mais sa défaite le fera pour moi, alors je ne faisais rien. Surtout que nous étions en plein match, il fallait bien se comporter. Sara lança, et c'était reparti. Quelques minutes plus tard, alors que je pensais que la balle était perdue, la même joueuse rattrapa la balle avec brio. Un sourire se dessina sur mon visage et j'allais la féliciter quand la chieuse – excusez-moi du terme – se mit à réclamer une faute. Pardon ? Comment ça, il y avait une faute ? Il y avait une faute dans ton existence, oui ! Bon, pardon. Sara parut aussi perdue que je l'étais, et j'allais débattre avec l'arbitre et la chieuse en question pour dire que non, il n'y avait définitivement pas eu faute et que Sara ne s'était pas ennuyée à rattraper une balle aussi perdue pour rien. Sans que je ne me rende compte de rien, cette dernière attrapa une balle et appela la chieuse. Je la regardai faire, intrigué de ce que j'allais faire. Moi qui étais en plein débat avec l'arbitre ! Et puis, boum, d'un coup, la balle partit droit dans le filet, ou plutôt, dans le visage de la victime. Ha, bien fait ! Ce fut ma première pensée mais en y réfléchissant, c'était un acte plus idiot qu'autre chose. Alors que j'étais déjà en colère à cause de cette injustice, l'acte insensé de Sara avait ajouté de l'huile sur le feu bouillant. L'arbitre siffla, et Sara quitta le terrain comme si elle était fière de son coup. Là, je ne pouvais pas laisser filer ça, il fallait que je m'explique avec elle ! Je fis signe à l'arbitre d'attendre avant de reprendre le match, puis me positionnai en face de Sara, l'air contrarié.
« Sara ! T'es sérieuse ? Je sais qu'elle était chiante mais c'est pas une raison pour lui envoyer le ballon dans sa tronche en plein match ! On est en plein match ! Est-ce que tu te rends compte de ton acte insensé, là ? T'aurais pu lui faire ce que tu veux après le match, mais là, on est en plein match ! Tu viens de te sanctionner et de nous sanctionner, on se retrouve avec une joueuse en moins ! Non mais, est-ce que tu te rends compte de la bêtise que tu viens de faire ? Franchement, je te pensais plus intelligente ! » m'exclamai-je, outragé.
Je passai ensuite la main dans mes cheveux en soupirant lourdement, énervé. Elle n'allait pas s'en sortir avec de simples supplices cette fois-ci, je le promettais !
CODES © LITTLE WOLF.
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Re: SHE'S A MESS | Jeu 15 Juin - 19:39
God shook his head the day he built her, oh but I bet he smiled.
Rares étaient les fois où Sara sortait de ses gonds de cette façon. En fait, elle ne le faisait presque jamais, parce qu'elle était plutôt maîtresse dans l'art d'ignorer les gens et de les énerver encore plus. Mais quand il s'agissait de ce genre de nanas, il n'y avait pas de patience qui tienne. Quand on voulait remettre en doute sa façon de jouer, c'était mauvais, en fait, il ne fallait surtout pas essayer de la mettre en porte à faux. Ainsi, elle se défendit comme elle put, avec comme arme un simple ballon, qu'elle envoya en pleine figure de la joueuse adverse. Vu le bruit, Sara comprit qu'elle lui avait fait bien mal. Si bien que la demoiselle ne perdit pas de temps avant de poser ses deux mains sur son visage, et d'éclater en sanglots parce que ça devait vraiment faire mal. Un sourire narquois aux lèvres, l'albanaise tourna les talons et se retrouva nez à nez avec l'arbitre qui sifflait comme un malade et lui faisait de grands signes des bras, lui signifiant de quitter le terrain. La belle brune ne se fit pas prier et quitta alors l'espace de jeu pour se mettre sur le côté alors que le match, lui, était interrompu le temps que sa victime se remette de ses émotions.
Bras croisés, Sara vit alors Jae Sang approcher. Jae Sang, c'était son capitaine. Pour elle, capitaine n'était qu'un mot parmi tant d'autres, il ne signifiait rien de plus, pourtant, là, elle allait l'écouter parce qu'elle savait très bien que ce qu'il s'apprêtait à lui dire ne serait pas idiot, ni insensé. Ses yeux meurtriers se posèrent sur elle, et il enchaîna. Il parla pendant un petit moment mais petit moment durant lequel elle ne l'avait pas quitté des yeux. Ses sourcils fraîchement épilés étaient légèrement froncés, signe qu'elle n'était franchement pas contente de la tournure que prenaient les événements. Ok, elle n'aurait jamais dû réagir de la sorte mais cette fille là avait sincèrement mérité ce coup de ballon dans la figure. Il la pensait plus intelligente. A cette phrase, Sara écarquilla les yeux. « Hé, ça faisait depuis le début du match qu'elle me cherchait ok? » Oui, elle aurait voulu l'envoyer se faire voir en s'expliquant plus que ça mais à ce moment là, elle entendit l'entraîneur de l'équipe adverse s'adresser à l'arbitre: la victime de Sara ne continuerait pas le match. Alors, Sara croisa les bras et reporta son attention sur Jae Sang. « Tu vois, vous serez quitte comme ça. » Chaque équipe avait un joueur en moins. « Honnêtement, j'en ai rien à cirer. J'avais envie de lui faire fermer sa gueule et c'est chose faite, pourquoi je devrais regretter? Allez capitaine, ton équipe t'attend. » et elle haussa les épaules avant de lui tourner le dos. Le match reprit, le sifflet retentit.
Assise sur le banc de touche, Sara avait regardé son équipe jouer, elle s'était retenue de faire quelques commentaires à l'encontre de ses coéquipiers. Doucement, elle commençait à regretter son geste pour la simple et bonne raison que regarder un match sans y participer pour elle, c'était une torture. Elle se tordit nerveusement les doigts alors que ses yeux suivaient le ballon. Et à chaque fois que son équipe marquait un poing, un sourire fier étirait ses lèvres. Jae Sang avait beau être chiant, il était un très bon joueur et il fallait bien lui reconnaître. Or, dès le moment où ça touchait le volley-ball, Sara et lui se trouvaient étrangement sur un terrain glissant. Il ne la trouvait pas assez sérieuse lors des échauffements, et maintenant, il allait lui reprocher son caractère tout feu tout flamme sur le terrain.
Fin de match, l'équipe de Sara sortit gagnante de la rencontre même si ça n'avait pas été simple. Sara se leva aussitôt et partit aux vestiaires pour aller se changer et discuter un peu avec son équipe. Ils ne parlèrent même pas de son geste déplacé qui lui avait coûté son expulsion du terrain, mais ils avaient plutôt profité du moment pour fêter cette victoire. Et quand les filles partirent, Sara et Jae Sang se retrouvèrent seuls. Malaise. L'albanaise attrapa son rechange et partit en direction des douches mais c'était trop beau pour être vrai. Jae Sang l'interpella. Elle leva les yeux au ciel, poussa un soupir, puis se tourna pour le regarder. Bon sang, elle avait hâte de passer sous la douche, mais avant ça, fallait affronter pour la seconde partie des règlements de compte, le jeune homme.
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SHE'S A MESS
ft. Captain Jae Sang
God shook his head the day he built her, oh but I bet he smiled. Rares étaient les fois où Sara sortait de ses gonds de cette façon. En fait, elle ne le faisait presque jamais, parce qu'elle était plutôt maîtresse dans l'art d'ignorer les gens et de les énerver encore plus. Mais quand il s'agissait de ce genre de nanas, il n'y avait pas de patience qui tienne. Quand on voulait remettre en doute sa façon de jouer, c'était mauvais, en fait, il ne fallait surtout pas essayer de la mettre en porte à faux. Ainsi, elle se défendit comme elle put, avec comme arme un simple ballon, qu'elle envoya en pleine figure de la joueuse adverse. Vu le bruit, Sara comprit qu'elle lui avait fait bien mal. Si bien que la demoiselle ne perdit pas de temps avant de poser ses deux mains sur son visage, et d'éclater en sanglots parce que ça devait vraiment faire mal. Un sourire narquois aux lèvres, l'albanaise tourna les talons et se retrouva nez à nez avec l'arbitre qui sifflait comme un malade et lui faisait de grands signes des bras, lui signifiant de quitter le terrain. La belle brune ne se fit pas prier et quitta alors l'espace de jeu pour se mettre sur le côté alors que le match, lui, était interrompu le temps que sa victime se remette de ses émotions.
Bras croisés, Sara vit alors Jae Sang approcher. Jae Sang, c'était son capitaine. Pour elle, capitaine n'était qu'un mot parmi tant d'autres, il ne signifiait rien de plus, pourtant, là, elle allait l'écouter parce qu'elle savait très bien que ce qu'il s'apprêtait à lui dire ne serait pas idiot, ni insensé. Ses yeux meurtriers se posèrent sur elle, et il enchaîna. Il parla pendant un petit moment mais petit moment durant lequel elle ne l'avait pas quitté des yeux. Ses sourcils fraîchement épilés étaient légèrement froncés, signe qu'elle n'était franchement pas contente de la tournure que prenaient les événements. Ok, elle n'aurait jamais dû réagir de la sorte mais cette fille là avait sincèrement mérité ce coup de ballon dans la figure. Il la pensait plus intelligente. A cette phrase, Sara écarquilla les yeux. « Hé, ça faisait depuis le début du match qu'elle me cherchait ok? » Oui, elle aurait voulu l'envoyer se faire voir en s'expliquant plus que ça mais à ce moment là, elle entendit l'entraîneur de l'équipe adverse s'adresser à l'arbitre: la victime de Sara ne continuerait pas le match. Alors, Sara croisa les bras et reporta son attention sur Jae Sang. « Tu vois, vous serez quitte comme ça. » Chaque équipe avait un joueur en moins. « Honnêtement, j'en ai rien à cirer. J'avais envie de lui faire fermer sa gueule et c'est chose faite, pourquoi je devrais regretter? Allez capitaine, ton équipe t'attend. » et elle haussa les épaules avant de lui tourner le dos. Le match reprit, le sifflet retentit.
Assise sur le banc de touche, Sara avait regardé son équipe jouer, elle s'était retenue de faire quelques commentaires à l'encontre de ses coéquipiers. Doucement, elle commençait à regretter son geste pour la simple et bonne raison que regarder un match sans y participer pour elle, c'était une torture. Elle se tordit nerveusement les doigts alors que ses yeux suivaient le ballon. Et à chaque fois que son équipe marquait un poing, un sourire fier étirait ses lèvres. Jae Sang avait beau être chiant, il était un très bon joueur et il fallait bien lui reconnaître. Or, dès le moment où ça touchait le volley-ball, Sara et lui se trouvaient étrangement sur un terrain glissant. Il ne la trouvait pas assez sérieuse lors des échauffements, et maintenant, il allait lui reprocher son caractère tout feu tout flamme sur le terrain.
[...]
Fin de match, l'équipe de Sara sortit gagnante de la rencontre même si ça n'avait pas été simple. Sara se leva aussitôt et partit aux vestiaires pour aller se changer et discuter un peu avec son équipe. Ils ne parlèrent même pas de son geste déplacé qui lui avait coûté son expulsion du terrain, mais ils avaient plutôt profité du moment pour fêter cette victoire. Et quand les filles partirent, Sara et Jae Sang se retrouvèrent seuls. Malaise. L'albanaise attrapa son rechange et partit en direction des douches mais c'était trop beau pour être vrai. Jae Sang l'interpella. Elle leva les yeux au ciel, poussa un soupir, puis se tourna pour le regarder. Bon sang, elle avait hâte de passer sous la douche, mais avant ça, fallait affronter pour la seconde partie des règlements de compte, le jeune homme.
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Re: SHE'S A MESS | Jeu 15 Juin - 20:36
oh my god, i should just keep my mouth shut and sigh...
Je devais avouer que même si elle l'avait amplement mérité, Sara avait quand même fait un acte irréfléchi. Bon, d'accord. Il était vrai que je n'avais pas vraiment de leçon à donner sur ça, parce que j'étais certainement la personne qui réfléchissait le moins avant d'agir. J'aurais probablement fait la même chose à la place de Sara, voire pire. Mais, d'un point de vue extérieur, et en tant que le capitaine de l'équipe, je me devais bien de trouver cet acte insensé. Elle venait de nous punir tous en faisant ça. Il aurait été plus intelligent de régler ses comptes à la fin du match, ou du moins, d'une façon moins violente... Même si je n'avais pas de leçon à donner sur ce côté-là non plus, car mon côté bagarreur l'aurait aussi emporté sur ma patience... En réalité, je n'avais pas vraiment le droit de disputer Sara, tout simplement parce que je comprenais tellement bien son geste. Mais ce serait très irresponsable de ma part de ne pas aller l'engueuler pour son geste irréfléchi, malgré le fait que je comprenais pourquoi elle avait fait ça. En tant que capitaine, je me devais de voir les choses objectivement, et, objectivement, ce qu'elle avait fait était un mauvais acte. Vu ce que j'étais, je n'avais peut-être aucun droit de la juger, mais je devais lui faire comprendre qu'elle ne devrait plus répéter la même erreur. Pendant les matchs d'entraînement, je me contenais de toutes mes forces pour être patient lorsque j'étais l'homme le plus impatient de toute la planète Terre, alors bon... Elle devrait en faire de même !
Sara avait ses sourcils froncés alors qu'elle n'avait pas détaché son regard de mes yeux. Cela se voyait qu'elle était contrariée, mais moi aussi, j'étais contrarié par ce geste stupide. J'avais mes deux mains sur les hanches alors que je la disputai, outragé. Et puis, elle répliqua que ça faisait depuis le début du match qu'elle la cherchait. Je devais l'admettre, elle disait vrai... Mais il y avait d'autres moyens de le faire comprendre !
« Et alors, tu aurais pu attendre la fin du match pour lui régler son compte ! On était en plein match, il ne fallait pas- »
J'entendis en même temps qu'elle que la chieuse ne continuera pas le match. Cela m'interrompit en pleine phrase. Je ne savais même pas si je devais m'en réjouir ou non, vu son état... Elle semblait sévèrement affectée, et ce n'était pas avec des excuses que l'on allait pouvoir s'en sortir. On sera quitte, comme ça ? Un joueur en moins, ça ne me plaisait tout de même pas, que ce soit juste ou pas. Un match de volley-ball se jouait à six, point barre. Pas à cinq. Après sa réplique cassante, elle ne me laissa même pas le temps de lui dire quoi que ce soit et me tourna le dos. J'aurais pu la poursuivre pour continuer notre discussion, mais le match reprit. Je soupirai une seconde fois avant de retourner sur le terrain, sur les nerfs. Alors là, j'avais intérêt à gagner ce match ! J'étais énervé, et jouer allait pouvoir me détendre. Surtout avec les smashs... Les adversaires ne les verraient jamais arriver ! Le sifflet retentit, sonnant la reprise du match. L'équipe adverse commença à servir, et je me tins prêt.
Tout le match se déroula sans encombre. J'avais mis des attaques puissantes, l'équipe s'en sortait très bien avec nos défenses et nos balles sauvées, et finalement, nous avions pu gagner. Ça n'avait pas été simple, mais nous l'avions amplement mérité ! Heureux de cette belle victoire, j'allais même oublier l'affaire Sara. Je n'avais qu'un sourire niais sur le visage, appréciant un peu beaucoup trop la victoire. Je rejoignis les vestiaires pour me changer à mon tour. Personne ne reprocha à Sara ce qu'elle avait fait, ils fêtaient tous sa victoire. J'étais exactement pareil, j'étais bien trop content d'avoir gagné. Jusqu'à ce que moi et Sara nous retrouvions seuls. Je me rappelai alors de son énorme faute. Elle allait partir aussi, mais je l'interpellai avant qu'elle ne puisse faire un seul pas. Bon, d'accord, ma seule envie était de prendre une douche, je suais comme un porc, mais je devais avoir une sérieuse discussion avec elle. Elle n'allait pas s'en sortir comme ça !
« Écoute, je ne vais pas passer par quatre chemins : je comprends la raison de ton acte stupide, mais va falloir que tu ailles t'excuser à cette fille. On ne pourra plus avoir de matchs d'entraînements sinon, et ce serait dommage d'être en mauvais termes avec cette bonne équipe qui nous donne plus de fil à retordre que d'autres. Ok, je comprends qu'elle soit chiante, mais lui balancer le ballon dans la tronche était franchement déplacé. Je suis même pas sûr que des excuses puissent nous remettre sur de bons termes, car vu ce que tu as fait, l'équipe doit déjà nous détester, si ce n'est pas déjà le cas... J'espère bien que tu vas prendre tes responsabilités pour ce que tu as fait, et, bien sûr, je ne veux plus jamais revoir ça sur le terrain. C'est bien clair ? »
Je finis ma phrase avec un sourire ne montrant pas mes dents, lui faisant comprendre qu'elle devrait dire oui. Si seulement c'était aussi simple...
✻✻✻
SHE'S A MESS
ft. Giraffe Goo Sara
oh my god, i should just keep my mouth shut and sigh... Je devais avouer que même si elle l'avait amplement mérité, Sara avait quand même fait un acte irréfléchi. Bon, d'accord. Il était vrai que je n'avais pas vraiment de leçon à donner sur ça, parce que j'étais certainement la personne qui réfléchissait le moins avant d'agir. J'aurais probablement fait la même chose à la place de Sara, voire pire. Mais, d'un point de vue extérieur, et en tant que le capitaine de l'équipe, je me devais bien de trouver cet acte insensé. Elle venait de nous punir tous en faisant ça. Il aurait été plus intelligent de régler ses comptes à la fin du match, ou du moins, d'une façon moins violente... Même si je n'avais pas de leçon à donner sur ce côté-là non plus, car mon côté bagarreur l'aurait aussi emporté sur ma patience... En réalité, je n'avais pas vraiment le droit de disputer Sara, tout simplement parce que je comprenais tellement bien son geste. Mais ce serait très irresponsable de ma part de ne pas aller l'engueuler pour son geste irréfléchi, malgré le fait que je comprenais pourquoi elle avait fait ça. En tant que capitaine, je me devais de voir les choses objectivement, et, objectivement, ce qu'elle avait fait était un mauvais acte. Vu ce que j'étais, je n'avais peut-être aucun droit de la juger, mais je devais lui faire comprendre qu'elle ne devrait plus répéter la même erreur. Pendant les matchs d'entraînement, je me contenais de toutes mes forces pour être patient lorsque j'étais l'homme le plus impatient de toute la planète Terre, alors bon... Elle devrait en faire de même !
Sara avait ses sourcils froncés alors qu'elle n'avait pas détaché son regard de mes yeux. Cela se voyait qu'elle était contrariée, mais moi aussi, j'étais contrarié par ce geste stupide. J'avais mes deux mains sur les hanches alors que je la disputai, outragé. Et puis, elle répliqua que ça faisait depuis le début du match qu'elle la cherchait. Je devais l'admettre, elle disait vrai... Mais il y avait d'autres moyens de le faire comprendre !
« Et alors, tu aurais pu attendre la fin du match pour lui régler son compte ! On était en plein match, il ne fallait pas- »
J'entendis en même temps qu'elle que la chieuse ne continuera pas le match. Cela m'interrompit en pleine phrase. Je ne savais même pas si je devais m'en réjouir ou non, vu son état... Elle semblait sévèrement affectée, et ce n'était pas avec des excuses que l'on allait pouvoir s'en sortir. On sera quitte, comme ça ? Un joueur en moins, ça ne me plaisait tout de même pas, que ce soit juste ou pas. Un match de volley-ball se jouait à six, point barre. Pas à cinq. Après sa réplique cassante, elle ne me laissa même pas le temps de lui dire quoi que ce soit et me tourna le dos. J'aurais pu la poursuivre pour continuer notre discussion, mais le match reprit. Je soupirai une seconde fois avant de retourner sur le terrain, sur les nerfs. Alors là, j'avais intérêt à gagner ce match ! J'étais énervé, et jouer allait pouvoir me détendre. Surtout avec les smashs... Les adversaires ne les verraient jamais arriver ! Le sifflet retentit, sonnant la reprise du match. L'équipe adverse commença à servir, et je me tins prêt.
Tout le match se déroula sans encombre. J'avais mis des attaques puissantes, l'équipe s'en sortait très bien avec nos défenses et nos balles sauvées, et finalement, nous avions pu gagner. Ça n'avait pas été simple, mais nous l'avions amplement mérité ! Heureux de cette belle victoire, j'allais même oublier l'affaire Sara. Je n'avais qu'un sourire niais sur le visage, appréciant un peu beaucoup trop la victoire. Je rejoignis les vestiaires pour me changer à mon tour. Personne ne reprocha à Sara ce qu'elle avait fait, ils fêtaient tous sa victoire. J'étais exactement pareil, j'étais bien trop content d'avoir gagné. Jusqu'à ce que moi et Sara nous retrouvions seuls. Je me rappelai alors de son énorme faute. Elle allait partir aussi, mais je l'interpellai avant qu'elle ne puisse faire un seul pas. Bon, d'accord, ma seule envie était de prendre une douche, je suais comme un porc, mais je devais avoir une sérieuse discussion avec elle. Elle n'allait pas s'en sortir comme ça !
« Écoute, je ne vais pas passer par quatre chemins : je comprends la raison de ton acte stupide, mais va falloir que tu ailles t'excuser à cette fille. On ne pourra plus avoir de matchs d'entraînements sinon, et ce serait dommage d'être en mauvais termes avec cette bonne équipe qui nous donne plus de fil à retordre que d'autres. Ok, je comprends qu'elle soit chiante, mais lui balancer le ballon dans la tronche était franchement déplacé. Je suis même pas sûr que des excuses puissent nous remettre sur de bons termes, car vu ce que tu as fait, l'équipe doit déjà nous détester, si ce n'est pas déjà le cas... J'espère bien que tu vas prendre tes responsabilités pour ce que tu as fait, et, bien sûr, je ne veux plus jamais revoir ça sur le terrain. C'est bien clair ? »
Je finis ma phrase avec un sourire ne montrant pas mes dents, lui faisant comprendre qu'elle devrait dire oui. Si seulement c'était aussi simple...
CODES © LITTLE WOLF.
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Re: SHE'S A MESS | Sam 1 Juil - 11:26
God shook his head the day he built her, oh but I bet he smiled.
Ses mains glissèrent dans sa chevelure brune afin de les attacher en un chignon, tandis que Jae Sang arriva dans les vestiaires. Sara savait qu'elle allait y passer, il fallait être idiot pour ne pas s'en douter. Néanmoins, elle fit l'effort de l'écouter, malgré son air agacé sur le visage. En fait, plus les minutes passaient et plus elle se disait qu'effectivement, elle était allée peut-être trop loin mais elle même ne comprenait pas vraiment pourquoi elle avait eu ce geste si violent. Peut-être qu'inconsciemment, elle avait trop stressé de cette rencontre et que le trop plein de stress avait lâché et s'était manifesté de la sorte? Hm. Bizarre. Alors bon, il n'avait pas tort quand il disait qu'elle devait aller s'excuser. Elle baissa même la tête, parce qu'elle n'était pas fière de ce qu'elle avait fait. J'espère bien que tu vas prendre tes responsabilités pour ce que tu as fait, et, bien sûr, je ne veux plus jamais revoir ça sur le terrain. C'est bien clair ? Là, par contre, elle se sentit obligée de lever la tête et d'arquer un sourcil. Il lui parlait comme s'il était son père et ça elle ne l'acceptait pas. Elle n'avait jamais eu de père dans sa vie. L'autorité, elle s'en tapait le coquillard parce qu'elle estimait que personne n'avait le droit d'employer ce ton avec elle. Elle fronça donc les sourcils, montrant son mécontentement, avant de reprendre la parole. « J'aime pas trop le ton que tu emploies, là. » elle marqua une pause. « J'suis pas une gamine, je sais ce que je dois faire. » Elle regarda longuement Jae Sang, avant de s'indigner: nom de Dieu mais il aurait fait la même chose qu'elle, non? Il semblait lui ressembler malgré leurs différends! Sara était prête à parier que Jae Sang aurait eu un geste tout à fait incontrôlé à son tour.
« Me dis pas que c'était pas mérité quand même, entre nous? » Elle pencha légèrement la tête, à la recherche d'une réponse dans les yeux de son capitaine. « Puis toi le premier tu lui aurais balancé le ballon à la figure j'suis sûre. » Elle poussa un soupir, discret. « J’me trompe? » Oui sûrement, en fait, elle se faisait une certaine opinion du Sango mais peut-être se trompait-elle sur toute la ligne. On en a rien à foutre de cette équipe, on les reverra même plus si ça se trouve. La seule raison pour laquelle j’irai m’excuser c’est si elle reconnaît ses torts. Et si on me menace de me virer du club. Ouais ça, c’était vraiment le truc qui lui faisait peur. Elle aimait tellement le volleyball et le club que ça lui mettrait bien la haine de se retrouver virée du club à cause de ce geste. Sans perdre de temps, Sara regarda l’heure à sa montre et vit qu’il était déjà bien trop tard pour poursuivre la discussion, et elle avait tout aussi hâte de filer sous la douche. « On peut remettre cette discussion à une autre fois? Il est assez t… » à ce moment là, le bruit de la porte des vestiaires se fit entendre, et par derrière, le bruit des clés qui activent le verrou. Sara écarquilla les yeux avant de tourner vivement la tête vers la porte, pour finalement reporter son attention sur Jae Sang. « Si on est enfermé ici j’te fais passer la pire nuit de ta vie. Je te préviens. » Et elle ne rigolait pas vraiment. Elle avança jusqu’à la porte et appuya sur la poignet pour tenter d’ouvrir. Résultat: c’était fermé de l’autre côté. Elle inspira profondément, essayant de garder son calme même si là, c’était pas gagné. Elle appuya son front contre la porte avant de se répéter, à voix basse: « no stress, Sara. No stress. » Mais si, STRESS il y avait! GROS STRESS MÊME! Elle était censée retrouver Yury après ça, elle était censée passer encore une bonne nuit avec lui mais voilà qu’au lieu de ça, elle se retrouvait bloquée dans les vestiaires du gymnase avec pour seule compagnie son capitaine qui en avait après elle ce soir-là.
Elle s’humecta les lèvres avait d’appuyer son dos contre la porte. « Choisis la façon dont tu veux mourir. J’suis sympa quand même j’te laisse le choix, mais l'issue sera la même par contre. » Elle serra les dents. Fallait quand même qu’elle fasse preuve de patience parce que bon, lui aussi si ça se trouve, il avait un truc de prévu. Sara croisa les bras sur sa poitrine, tapotant nerveusement ses doigts, avant de se décoller finalement de la porte pour faire quelques pas qui la rapprochèrent de Jae Sang. A sa hauteur, elle planta son regard dans le sien, pour lui transmettre toute la colère qu’elle avait. « Ça pouvait pas attendre, hm? Fallait que tu me fasses la morale maintenant?! Tsss… » et elle lui passa à côté, dépitée, en direction de son sac.
✻✻✻
SHE'S A MESS
ft. Captain Jae Sang
God shook his head the day he built her, oh but I bet he smiled. Ses mains glissèrent dans sa chevelure brune afin de les attacher en un chignon, tandis que Jae Sang arriva dans les vestiaires. Sara savait qu'elle allait y passer, il fallait être idiot pour ne pas s'en douter. Néanmoins, elle fit l'effort de l'écouter, malgré son air agacé sur le visage. En fait, plus les minutes passaient et plus elle se disait qu'effectivement, elle était allée peut-être trop loin mais elle même ne comprenait pas vraiment pourquoi elle avait eu ce geste si violent. Peut-être qu'inconsciemment, elle avait trop stressé de cette rencontre et que le trop plein de stress avait lâché et s'était manifesté de la sorte? Hm. Bizarre. Alors bon, il n'avait pas tort quand il disait qu'elle devait aller s'excuser. Elle baissa même la tête, parce qu'elle n'était pas fière de ce qu'elle avait fait. J'espère bien que tu vas prendre tes responsabilités pour ce que tu as fait, et, bien sûr, je ne veux plus jamais revoir ça sur le terrain. C'est bien clair ? Là, par contre, elle se sentit obligée de lever la tête et d'arquer un sourcil. Il lui parlait comme s'il était son père et ça elle ne l'acceptait pas. Elle n'avait jamais eu de père dans sa vie. L'autorité, elle s'en tapait le coquillard parce qu'elle estimait que personne n'avait le droit d'employer ce ton avec elle. Elle fronça donc les sourcils, montrant son mécontentement, avant de reprendre la parole. « J'aime pas trop le ton que tu emploies, là. » elle marqua une pause. « J'suis pas une gamine, je sais ce que je dois faire. » Elle regarda longuement Jae Sang, avant de s'indigner: nom de Dieu mais il aurait fait la même chose qu'elle, non? Il semblait lui ressembler malgré leurs différends! Sara était prête à parier que Jae Sang aurait eu un geste tout à fait incontrôlé à son tour.
« Me dis pas que c'était pas mérité quand même, entre nous? » Elle pencha légèrement la tête, à la recherche d'une réponse dans les yeux de son capitaine. « Puis toi le premier tu lui aurais balancé le ballon à la figure j'suis sûre. » Elle poussa un soupir, discret. « J’me trompe? » Oui sûrement, en fait, elle se faisait une certaine opinion du Sango mais peut-être se trompait-elle sur toute la ligne. On en a rien à foutre de cette équipe, on les reverra même plus si ça se trouve. La seule raison pour laquelle j’irai m’excuser c’est si elle reconnaît ses torts. Et si on me menace de me virer du club. Ouais ça, c’était vraiment le truc qui lui faisait peur. Elle aimait tellement le volleyball et le club que ça lui mettrait bien la haine de se retrouver virée du club à cause de ce geste. Sans perdre de temps, Sara regarda l’heure à sa montre et vit qu’il était déjà bien trop tard pour poursuivre la discussion, et elle avait tout aussi hâte de filer sous la douche. « On peut remettre cette discussion à une autre fois? Il est assez t… » à ce moment là, le bruit de la porte des vestiaires se fit entendre, et par derrière, le bruit des clés qui activent le verrou. Sara écarquilla les yeux avant de tourner vivement la tête vers la porte, pour finalement reporter son attention sur Jae Sang. « Si on est enfermé ici j’te fais passer la pire nuit de ta vie. Je te préviens. » Et elle ne rigolait pas vraiment. Elle avança jusqu’à la porte et appuya sur la poignet pour tenter d’ouvrir. Résultat: c’était fermé de l’autre côté. Elle inspira profondément, essayant de garder son calme même si là, c’était pas gagné. Elle appuya son front contre la porte avant de se répéter, à voix basse: « no stress, Sara. No stress. » Mais si, STRESS il y avait! GROS STRESS MÊME! Elle était censée retrouver Yury après ça, elle était censée passer encore une bonne nuit avec lui mais voilà qu’au lieu de ça, elle se retrouvait bloquée dans les vestiaires du gymnase avec pour seule compagnie son capitaine qui en avait après elle ce soir-là.
Elle s’humecta les lèvres avait d’appuyer son dos contre la porte. « Choisis la façon dont tu veux mourir. J’suis sympa quand même j’te laisse le choix, mais l'issue sera la même par contre. » Elle serra les dents. Fallait quand même qu’elle fasse preuve de patience parce que bon, lui aussi si ça se trouve, il avait un truc de prévu. Sara croisa les bras sur sa poitrine, tapotant nerveusement ses doigts, avant de se décoller finalement de la porte pour faire quelques pas qui la rapprochèrent de Jae Sang. A sa hauteur, elle planta son regard dans le sien, pour lui transmettre toute la colère qu’elle avait. « Ça pouvait pas attendre, hm? Fallait que tu me fasses la morale maintenant?! Tsss… » et elle lui passa à côté, dépitée, en direction de son sac.
CODES © LITTLE WOLF.
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Re: SHE'S A MESS | Sam 1 Juil - 20:49
oh my god, i should just keep my mouth shut and sigh...
Après tout ce que j'avais dit, la seule remarque qu'elle avait à faire, c'était ça ? N'avait-elle pas compris que là, c'était le moment parfait pour elle de se taire et d'accepter ce qu'elle avait à faire ? Ce n'était pas comme si elle pouvait se la ramener, vu ce qu'elle avait fait. J'étais déjà assez énervé, mais là, ça en rajoutait clairement une couche. Elle ne pouvait pas me respecter un minimum, quand même ? J'étais en train de la fâcher et tout ce qu'elle trouvait à dire c'était ça... Elle ajouta qu'elle n'était pas une gamine. J'espérais bien pour elle, parce que je n'aurais pas supporté un caractère gamin dans l'équipe de volley-ball. Je passai une nouvelle fois ma main dans mes cheveux, frustré. Pour être honnête, je n'avais même plus idée de quoi lui dire, si ce n'était répéter les phrases que je venais de dire... Mais bon, je laissai ma bouche prendre le contrôle de ma parole pour m'exprimer. Si je réfléchissais trop, mon cerveau risquait d'exploser.
« Encore heureux que tu ne sois pas une gamine. J'espère que tu sais bien ce que tu as à faire et que je n'ai pas à me répéter plusieurs fois. C'est l'honneur du club de volley que tu mets en jeu, alors fais plus attention. Je dis ça en tant que capitaine, ok ? Ce que je n'aime pas c'est que tu mettes le club en danger. Tu fais avec tes amis ou toute seule je m'en fous mais touche pas au club. Je suis certain que le club t'est précieux aussi alors réfléchis la prochaine fois. Même moi qui n'ai pas une grande faculté de réflexion, je me retiens toujours sur le terrain parce que je tiens à notre club ! »
Elle demanda si ce n'était pas mérité. Si, si, totalement mérité. Et elle avait totalement raison sur le fait que je lui aurais balancé le ballon à la figure en premier. Hors terrain je me serais beaucoup amusé ! Mais sur le terrain, avec des témoins et leur capitaine de présent... Non.
« Oh que si. J'avais envie de lui faire sa fête pendant tout le match ! Mais si le capitaine faisait ça, le club prendrait cher. Alors j'ai rien fait. J'aurais préféré que tu me le dises pour qu'une fois qu'elle soit seule qu'on lui fasse comprendre c'est qui le patron ici ! Puis, je lui aurais bien balancé le ballon à la figure mais je ne frappe pas vraiment les filles... J'aurais hésité un peu, quand même. Mais sur le coup je l'aurais sûrement fait. Peut-être ? Et puis j'en savais rien... »
Je fis mine d'y réfléchir avant que Sara ne reprenne la parole. Je poussai un profond soupir, répliquant à ce qu'elle venait de dire.
« Qu'est-ce que t'en sais, une équipe adverse c'est quand même précieux pour un club comme le nôtre qui n'est même pas encore pleinement officiel... On ira en parler avec elle, alors. De toute façon si elle reconnaît pas ses torts, on l'explose. Hey, je vais pas te virer du club pour ça. Ce serait mauvais pour toi et pour nous, parce que tu es un très bon élément de notre équipe. C'est pour ça que je suis vraiment en colère parce que tu t'es fait virer du terrain. Tu devrais réaliser à quel point ta place est importante, chez nous. »
Quand elle mentionna l'heure, c'était vrai qu'il se faisait assez tard. Je n'avais pas vraiment remarqué. J'allais acquiescer, quand soudain, j'entendis le bruit des clés, et du verrou. Ce n'était pas ce que j'imaginais, quand même. Je fis une mine surprise, n'osant même pas tourner la tête vers la porte, ou plutôt, sachant déjà ce qu'il se passait. Je restais planté comme un arbre sur place, stupéfait de la situation. Non, ce n'était pas possible, je devais rêver. Sara ne me rassura pas vraiment en proliférant ces menaces, et elle s'avança vers la porte. Je priai de tout mon cœur pour que la porte soit ouverte, mais non, Sara ne parvint pas à l'ouvrir. Mais non. Ce n'était pas vrai. J'étais en train de rêver. Pas de panique Jaesang, tu allais reculer quelques heures en arrière pour te rendre compte que tu rêvais. Ou même, j'allais me réveiller dans mon lit pour réaliser que j'avais juste fait un mauvais rêve ! Ok, pas de panique. … SI, BEAUCOUP DE PANIQUE ! Mais qu'est-ce qu'on allait faire ? On allait pas passer notre vie ici quand même ? Qu'est-ce qu'on allait bien pouvoir faire pour se sortir d'ici ? Mon rêve était tout sauf de passer une nuit dans ces vestiaires puants en compagnie de Sara que je venais à peine de disputer ! C'était une blague. Du moins, je l'espérais. Je compris que Sara était dans le même état que moi parce qu'elle me demanda de quelle manière je voulais mourir. Non mais j'étais partant pour ça, je voulais mourir. Ce que j'avais de prévu ? Une soirée tranquille avec Juhyeon. On avait prévu de regarder un film ensemble, discuter un peu, parce que même si nous étions colocataires ça n'empêchait pas qu'on voulait passer une bonne soirée ensemble. Mais là, ça me gâchait pas soirée. Putain, j'aurais dû la fâcher hors des vestiaires. Ça pouvait pas attendre ? Je me posais exactement la même question qu'elle, là ! D'un coup, je fus rempli de regrets, et je me mis accroupi, les mains sur les tempes.
« C'est une blague... »
Non, ce n'en était pas une. Je poussai un profond soupir avant de passer ma main dans mes cheveux. Je puais la transpiration en plus, super. Non mais il n'y avait pas une issue de secours ici ? Je pouvais briser la serrure ou passer par la fenêtre, tout moyen de sortie m'irait ! Ce n'était pas que je détestais Sara et que je voulais à tout prix l'éviter mais là, je voulais vraiment rentrer chez moi !
« Argh, j'aurais dû te faire la morale dehors ! Timing de merde... J'ai un truc à faire, c'est chiant... J'ai pas envie de passer ma nuit ici... Sara, tu peux me tuer de la manière dont tu veux, je crois que je suis prêt à mourir. Quoique, laisse-moi rédiger mon testament, avant, histoire de laisser le peu de choses qu'il me reste à mes proches... »
Je me laissai glisser par terre, soupirant une énième fois. J'avais bien envie de m'enterrer, là. En m'enterrant, je pourrais même trouver une issue de sortie par le sol. Mais bon, je n'avais pas une pelle pour le faire... En attendant, il vaudrait peut-être mieux trouver un moyen pour se sortir de là le plus rapidement possible. Je devais rentrer chez moi, et j'étais certain que Sara voulait aussi rentrer chez elle ! D'un coup, ma colère d'il y avait quelques minutes s'était évaporée, et je partis à la recherche d'un quelconque objet qui pourrait détruire soit la serrure, soit la porte, soit l'une des petites fenêtres proches du plafond. J'espérais pour un marteau, mais ce serait trop beau. Je m'approchai de la serrure. Ah. C'était fermé de l'extérieur. Bah génial... Crocheter la serrure serait difficile... De plus, la dernière fois que je l'avais fait devait remonter au collège ou au lycée, et ça faisait quand même bien longtemps... Ah, qu'est-ce qu'on allait bien pouvoir faire...
« Si seulement on avait un truc qui pouvait détruire les fenêtres ou la porte, on pourrait se sortir de là... »
Seulement, on n'en avait pas. Et c'était pourquoi j'étais en train de faire une dépression, là.
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SHE'S A MESS
ft. Giraffe Goo Sara
oh my god, i should just keep my mouth shut and sigh... Après tout ce que j'avais dit, la seule remarque qu'elle avait à faire, c'était ça ? N'avait-elle pas compris que là, c'était le moment parfait pour elle de se taire et d'accepter ce qu'elle avait à faire ? Ce n'était pas comme si elle pouvait se la ramener, vu ce qu'elle avait fait. J'étais déjà assez énervé, mais là, ça en rajoutait clairement une couche. Elle ne pouvait pas me respecter un minimum, quand même ? J'étais en train de la fâcher et tout ce qu'elle trouvait à dire c'était ça... Elle ajouta qu'elle n'était pas une gamine. J'espérais bien pour elle, parce que je n'aurais pas supporté un caractère gamin dans l'équipe de volley-ball. Je passai une nouvelle fois ma main dans mes cheveux, frustré. Pour être honnête, je n'avais même plus idée de quoi lui dire, si ce n'était répéter les phrases que je venais de dire... Mais bon, je laissai ma bouche prendre le contrôle de ma parole pour m'exprimer. Si je réfléchissais trop, mon cerveau risquait d'exploser.
« Encore heureux que tu ne sois pas une gamine. J'espère que tu sais bien ce que tu as à faire et que je n'ai pas à me répéter plusieurs fois. C'est l'honneur du club de volley que tu mets en jeu, alors fais plus attention. Je dis ça en tant que capitaine, ok ? Ce que je n'aime pas c'est que tu mettes le club en danger. Tu fais avec tes amis ou toute seule je m'en fous mais touche pas au club. Je suis certain que le club t'est précieux aussi alors réfléchis la prochaine fois. Même moi qui n'ai pas une grande faculté de réflexion, je me retiens toujours sur le terrain parce que je tiens à notre club ! »
Elle demanda si ce n'était pas mérité. Si, si, totalement mérité. Et elle avait totalement raison sur le fait que je lui aurais balancé le ballon à la figure en premier. Hors terrain je me serais beaucoup amusé ! Mais sur le terrain, avec des témoins et leur capitaine de présent... Non.
« Oh que si. J'avais envie de lui faire sa fête pendant tout le match ! Mais si le capitaine faisait ça, le club prendrait cher. Alors j'ai rien fait. J'aurais préféré que tu me le dises pour qu'une fois qu'elle soit seule qu'on lui fasse comprendre c'est qui le patron ici ! Puis, je lui aurais bien balancé le ballon à la figure mais je ne frappe pas vraiment les filles... J'aurais hésité un peu, quand même. Mais sur le coup je l'aurais sûrement fait. Peut-être ? Et puis j'en savais rien... »
Je fis mine d'y réfléchir avant que Sara ne reprenne la parole. Je poussai un profond soupir, répliquant à ce qu'elle venait de dire.
« Qu'est-ce que t'en sais, une équipe adverse c'est quand même précieux pour un club comme le nôtre qui n'est même pas encore pleinement officiel... On ira en parler avec elle, alors. De toute façon si elle reconnaît pas ses torts, on l'explose. Hey, je vais pas te virer du club pour ça. Ce serait mauvais pour toi et pour nous, parce que tu es un très bon élément de notre équipe. C'est pour ça que je suis vraiment en colère parce que tu t'es fait virer du terrain. Tu devrais réaliser à quel point ta place est importante, chez nous. »
Quand elle mentionna l'heure, c'était vrai qu'il se faisait assez tard. Je n'avais pas vraiment remarqué. J'allais acquiescer, quand soudain, j'entendis le bruit des clés, et du verrou. Ce n'était pas ce que j'imaginais, quand même. Je fis une mine surprise, n'osant même pas tourner la tête vers la porte, ou plutôt, sachant déjà ce qu'il se passait. Je restais planté comme un arbre sur place, stupéfait de la situation. Non, ce n'était pas possible, je devais rêver. Sara ne me rassura pas vraiment en proliférant ces menaces, et elle s'avança vers la porte. Je priai de tout mon cœur pour que la porte soit ouverte, mais non, Sara ne parvint pas à l'ouvrir. Mais non. Ce n'était pas vrai. J'étais en train de rêver. Pas de panique Jaesang, tu allais reculer quelques heures en arrière pour te rendre compte que tu rêvais. Ou même, j'allais me réveiller dans mon lit pour réaliser que j'avais juste fait un mauvais rêve ! Ok, pas de panique. … SI, BEAUCOUP DE PANIQUE ! Mais qu'est-ce qu'on allait faire ? On allait pas passer notre vie ici quand même ? Qu'est-ce qu'on allait bien pouvoir faire pour se sortir d'ici ? Mon rêve était tout sauf de passer une nuit dans ces vestiaires puants en compagnie de Sara que je venais à peine de disputer ! C'était une blague. Du moins, je l'espérais. Je compris que Sara était dans le même état que moi parce qu'elle me demanda de quelle manière je voulais mourir. Non mais j'étais partant pour ça, je voulais mourir. Ce que j'avais de prévu ? Une soirée tranquille avec Juhyeon. On avait prévu de regarder un film ensemble, discuter un peu, parce que même si nous étions colocataires ça n'empêchait pas qu'on voulait passer une bonne soirée ensemble. Mais là, ça me gâchait pas soirée. Putain, j'aurais dû la fâcher hors des vestiaires. Ça pouvait pas attendre ? Je me posais exactement la même question qu'elle, là ! D'un coup, je fus rempli de regrets, et je me mis accroupi, les mains sur les tempes.
« C'est une blague... »
Non, ce n'en était pas une. Je poussai un profond soupir avant de passer ma main dans mes cheveux. Je puais la transpiration en plus, super. Non mais il n'y avait pas une issue de secours ici ? Je pouvais briser la serrure ou passer par la fenêtre, tout moyen de sortie m'irait ! Ce n'était pas que je détestais Sara et que je voulais à tout prix l'éviter mais là, je voulais vraiment rentrer chez moi !
« Argh, j'aurais dû te faire la morale dehors ! Timing de merde... J'ai un truc à faire, c'est chiant... J'ai pas envie de passer ma nuit ici... Sara, tu peux me tuer de la manière dont tu veux, je crois que je suis prêt à mourir. Quoique, laisse-moi rédiger mon testament, avant, histoire de laisser le peu de choses qu'il me reste à mes proches... »
Je me laissai glisser par terre, soupirant une énième fois. J'avais bien envie de m'enterrer, là. En m'enterrant, je pourrais même trouver une issue de sortie par le sol. Mais bon, je n'avais pas une pelle pour le faire... En attendant, il vaudrait peut-être mieux trouver un moyen pour se sortir de là le plus rapidement possible. Je devais rentrer chez moi, et j'étais certain que Sara voulait aussi rentrer chez elle ! D'un coup, ma colère d'il y avait quelques minutes s'était évaporée, et je partis à la recherche d'un quelconque objet qui pourrait détruire soit la serrure, soit la porte, soit l'une des petites fenêtres proches du plafond. J'espérais pour un marteau, mais ce serait trop beau. Je m'approchai de la serrure. Ah. C'était fermé de l'extérieur. Bah génial... Crocheter la serrure serait difficile... De plus, la dernière fois que je l'avais fait devait remonter au collège ou au lycée, et ça faisait quand même bien longtemps... Ah, qu'est-ce qu'on allait bien pouvoir faire...
« Si seulement on avait un truc qui pouvait détruire les fenêtres ou la porte, on pourrait se sortir de là... »
Seulement, on n'en avait pas. Et c'était pourquoi j'étais en train de faire une dépression, là.
CODES © LITTLE WOLF.
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Re: SHE'S A MESS | Dim 2 Juil - 22:19
God shook his head the day he built her, oh but I bet he smiled.
Il remonte assez vite dans son estime tout d'un coup. Ben ouais, elle est pas bête Sara, il lui semblait bien avoir un peu cerné son capitaine après tout. Elle se doutait bien qu'il était pas du tout du genre à se laisser marcher sur les pieds et c'est bien pour ça qu'ils se retrouvent à se gueuler dessus quelques fois: parce qu'ils avaient des caractères forts et souvent en opposition. Il suffisait qu'ils se disent les choses honnêtement une bonne fois pour toutes pour que ça passe et qu'ils puissent reprendre une bonne entente. En plus de ça, il rajoute qu'il tient à sa présence sur le terrain parce qu'à ses yeux, elle est un bon élément de l'équipe, m'enfin Sara elle est persuadée que si elle se faisait virer, ça serait que mieux pour son club tellement elle était chiante (au moins elle le reconnaissait, voyez des fois elle peut être lucide cette petite).
Puis, la porte de ferme, le bruit du verrou se fait entendre. Première réflexion pleine d'amour de Sara? Elle met en garde Jae Sang, parce que s'ils se retrouvent coincés ici, ce sera uniquement sa faute. Pour vérifier, Sara va alors tout simplement forcer la porte mais rien à faire, elle est verrouillée de l'autre côté. Voilà. Elle qui se languissait de rejoindre Yury pour s'envoyer en l'air avec lui, voilà que finalement, elle allait passer sûrement la nuit là avec son capitaine qui venait juste de lui faire la morale. Putain en plus, elle y a été vraiment fort avec Yury, elle avait bien éveillé ses pulsions ça elle en était certaine, puisqu'elle s'était prise en photo en sous-vêtements juste avant le match, et lui avait promis de lui montrer ça de plus près juste après le match. Or, si au final, Yury se retrouvait à l'attendre comme un con sans qu'elle arrive à un moment donné, il allait être chafouin et elle allait en payer le prix. Alors sur le coup oui, toute sa haine se porte sur Jae Sang parce qu'après tout, c'est sa faute. « Argh, j'aurais dû te faire la morale dehors ! Timing de merde... J'ai un truc à faire, c'est chiant... J'ai pas envie de passer ma nuit ici... Sara, tu peux me tuer de la manière dont tu veux, je crois que je suis prêt à mourir. Quoique, laisse-moi rédiger mon testament, avant, histoire de laisser le peu de choses qu'il me reste à mes proches... » l'albanaise part alors vers son sac quand elle se stoppe net pour le regarder glisser contre le mur. Elle croise les bras, elle le regarde de la tête aux pieds. « Tu sais comment tu peux déjà te rattraper? » elle esquisse un sourire malin. « Tu m'inscris sur ton testament. » et elle secoue la tête longuement, avant de pousser un soupir. Inquiète? Non, franchement, cette est très je m'en foutiste, c'est pas de rester coincée ici qui lui fait peur, c'est simplement de pas pouvoir passer la nuit avec son meilleur ami comme elle avait prévu de le faire. Ca oui, ça l'embête, parce qu'elle en a vraiment vraiment envie en plus. Mais au lieu de ça, elle allait passer un petit moment ici.
Elle file finalement vers son sac pour récupérer son téléphone, de sorte à pouvoir prévenir quand même Yury qu'elle arriverait soit en retard, soit pas du tout en fait. Et une fois le premier message envoyé, elle retourne près de la porte où se trouve Jae Sang ,toujours assis par terre, pour venir s'asseoir face à lui, doucement. Elle étend ses jambes, formant alors presque un losange avec les jambes du capitaine, ce qui a le don de l'amuser un instant. Puis elle reporte son attention sur le jeune homme. « Malheureusement j'en ai pas. Et j'ai pas envie de me couper. » Quoique c'est pas ça qui lui faisait peur, elle avait passé son enfance à marcher pieds nus dans la montagne et à jouer dans la nature, elle en gardait d'ailleurs des cicatrices par ci par là, mais justement, elle avait assez joué comme ça, fallait qu'elle soit plus vigilante avec son corps maintenant. « Tu sais... » elle baisse la tête pour regarder le carrelage au sol. Son index vient d'ailleurs y tracer des formes invisibles. « J'suis désolée d'être chiante. J'dois clairement pas être la joueuse idéale. » un sourire moqueur étire ses lèvres. Ouais parce que, maintenant qu'elle se pose pour y réfléchir, elle se dit que ça doit pas être facile d'être capitaine d'une équipe et devoir gérer des caractères comme le sien. « Mais si ça peut te rassurer, j'trouve que tu remplis bien tes fonctions. Tu vois, par exemple... j'te reproche de me faire la morale, mais au fond, ça prouve que tu tiens à l'équipe. » elle marque un arrêt pour lever les yeux vers lui et le regarder un instant. Les nerfs étant partis, elle se met à lui sourire discrètement, parce que même si elle et lui sont souvent sur des longueurs d'onde différentes, il n'empêche qu'elle le trouve craquant ce garçon, Sara. « Même si tes leçons de moral nous coutent une nuit aux vestiaires. » elle termine sa phrase en affichant un air dépité, avec un peu d'exagération, avant qu'elle ne finisse par se redresser. « Bon, enfin... C'est pas grave. Faut qu'on trouve un moyen de sortir d'ici, j'ai un rancart important et je suppose que tu avais des choses de prévues toi aussi, non? » Elle s'étire en se mettant sur la pointe des pieds, avant de se tourner légèrement pour le regarder.
Elle avance dans la pièce principale où se trouvaient les casiers du vestiaire. Elle regarde alors en l'air, et aperçoit une trappe mais la hauteur du plafond est clairement inaccessible pour elle. Elle doute même qu'en se mettant sur les épaules de Jae Sang, elle parvienne à l'atteindre. « Viens voir. » lance-t-elle au brun, assez fort pour qu'il l'entende.
✻✻✻
SHE'S A MESS
ft. Captain Jae Sang
God shook his head the day he built her, oh but I bet he smiled. Il remonte assez vite dans son estime tout d'un coup. Ben ouais, elle est pas bête Sara, il lui semblait bien avoir un peu cerné son capitaine après tout. Elle se doutait bien qu'il était pas du tout du genre à se laisser marcher sur les pieds et c'est bien pour ça qu'ils se retrouvent à se gueuler dessus quelques fois: parce qu'ils avaient des caractères forts et souvent en opposition. Il suffisait qu'ils se disent les choses honnêtement une bonne fois pour toutes pour que ça passe et qu'ils puissent reprendre une bonne entente. En plus de ça, il rajoute qu'il tient à sa présence sur le terrain parce qu'à ses yeux, elle est un bon élément de l'équipe, m'enfin Sara elle est persuadée que si elle se faisait virer, ça serait que mieux pour son club tellement elle était chiante (au moins elle le reconnaissait, voyez des fois elle peut être lucide cette petite).
Puis, la porte de ferme, le bruit du verrou se fait entendre. Première réflexion pleine d'amour de Sara? Elle met en garde Jae Sang, parce que s'ils se retrouvent coincés ici, ce sera uniquement sa faute. Pour vérifier, Sara va alors tout simplement forcer la porte mais rien à faire, elle est verrouillée de l'autre côté. Voilà. Elle qui se languissait de rejoindre Yury pour s'envoyer en l'air avec lui, voilà que finalement, elle allait passer sûrement la nuit là avec son capitaine qui venait juste de lui faire la morale. Putain en plus, elle y a été vraiment fort avec Yury, elle avait bien éveillé ses pulsions ça elle en était certaine, puisqu'elle s'était prise en photo en sous-vêtements juste avant le match, et lui avait promis de lui montrer ça de plus près juste après le match. Or, si au final, Yury se retrouvait à l'attendre comme un con sans qu'elle arrive à un moment donné, il allait être chafouin et elle allait en payer le prix. Alors sur le coup oui, toute sa haine se porte sur Jae Sang parce qu'après tout, c'est sa faute. « Argh, j'aurais dû te faire la morale dehors ! Timing de merde... J'ai un truc à faire, c'est chiant... J'ai pas envie de passer ma nuit ici... Sara, tu peux me tuer de la manière dont tu veux, je crois que je suis prêt à mourir. Quoique, laisse-moi rédiger mon testament, avant, histoire de laisser le peu de choses qu'il me reste à mes proches... » l'albanaise part alors vers son sac quand elle se stoppe net pour le regarder glisser contre le mur. Elle croise les bras, elle le regarde de la tête aux pieds. « Tu sais comment tu peux déjà te rattraper? » elle esquisse un sourire malin. « Tu m'inscris sur ton testament. » et elle secoue la tête longuement, avant de pousser un soupir. Inquiète? Non, franchement, cette est très je m'en foutiste, c'est pas de rester coincée ici qui lui fait peur, c'est simplement de pas pouvoir passer la nuit avec son meilleur ami comme elle avait prévu de le faire. Ca oui, ça l'embête, parce qu'elle en a vraiment vraiment envie en plus. Mais au lieu de ça, elle allait passer un petit moment ici.
Elle file finalement vers son sac pour récupérer son téléphone, de sorte à pouvoir prévenir quand même Yury qu'elle arriverait soit en retard, soit pas du tout en fait. Et une fois le premier message envoyé, elle retourne près de la porte où se trouve Jae Sang ,toujours assis par terre, pour venir s'asseoir face à lui, doucement. Elle étend ses jambes, formant alors presque un losange avec les jambes du capitaine, ce qui a le don de l'amuser un instant. Puis elle reporte son attention sur le jeune homme. « Malheureusement j'en ai pas. Et j'ai pas envie de me couper. » Quoique c'est pas ça qui lui faisait peur, elle avait passé son enfance à marcher pieds nus dans la montagne et à jouer dans la nature, elle en gardait d'ailleurs des cicatrices par ci par là, mais justement, elle avait assez joué comme ça, fallait qu'elle soit plus vigilante avec son corps maintenant. « Tu sais... » elle baisse la tête pour regarder le carrelage au sol. Son index vient d'ailleurs y tracer des formes invisibles. « J'suis désolée d'être chiante. J'dois clairement pas être la joueuse idéale. » un sourire moqueur étire ses lèvres. Ouais parce que, maintenant qu'elle se pose pour y réfléchir, elle se dit que ça doit pas être facile d'être capitaine d'une équipe et devoir gérer des caractères comme le sien. « Mais si ça peut te rassurer, j'trouve que tu remplis bien tes fonctions. Tu vois, par exemple... j'te reproche de me faire la morale, mais au fond, ça prouve que tu tiens à l'équipe. » elle marque un arrêt pour lever les yeux vers lui et le regarder un instant. Les nerfs étant partis, elle se met à lui sourire discrètement, parce que même si elle et lui sont souvent sur des longueurs d'onde différentes, il n'empêche qu'elle le trouve craquant ce garçon, Sara. « Même si tes leçons de moral nous coutent une nuit aux vestiaires. » elle termine sa phrase en affichant un air dépité, avec un peu d'exagération, avant qu'elle ne finisse par se redresser. « Bon, enfin... C'est pas grave. Faut qu'on trouve un moyen de sortir d'ici, j'ai un rancart important et je suppose que tu avais des choses de prévues toi aussi, non? » Elle s'étire en se mettant sur la pointe des pieds, avant de se tourner légèrement pour le regarder.
Elle avance dans la pièce principale où se trouvaient les casiers du vestiaire. Elle regarde alors en l'air, et aperçoit une trappe mais la hauteur du plafond est clairement inaccessible pour elle. Elle doute même qu'en se mettant sur les épaules de Jae Sang, elle parvienne à l'atteindre. « Viens voir. » lance-t-elle au brun, assez fort pour qu'il l'entende.
CODES © LITTLE WOLF.
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Re: SHE'S A MESS | Mar 4 Juil - 12:08
oh my god, i should just keep my mouth shut and sigh...
Je relevai mon regard sur elle quand elle me demanda si je savais comment je pouvais déjà me rattraper. Hein, je pouvais me rattraper ? Comment ? D'un air curieux, je la dévisageai avant d'entendre sa phrase. J'éclatai alors de rire, ne m'étant pas attendu à une telle réplique.
« Tu veux combien d'argent ? Je vais devoir diviser mon héritage pour tous mes proches, alors dis-moi combien tu veux. »
Puisqu'il semblait bien qu'on ne pouvait pas sortir, autant ne pas tomber en dépression et rire un peu... Même si cette blague n'était peut-être pas la plus drôle, au moins elle permettait de détendre un peu l'atmosphère. Je venais à peine de lui hurler dessus, et elle venait à peine de me menacer de mort si on venait à être bloqués ici pour la nuit. Sara et moi, ce n'était pas comme si on s'entendait pas, en soi. Je savais qu'on se ressemblait beaucoup, et qu'on pourrait bien s'entendre, sauf qu'on ne s'entendait pas parce qu'on se ressemblait beaucoup. Je m'expliquais : j'étais têtu et impulsif. Si elle était du même bord que moi, j'allais lui tenir tête, et elle aussi. Ça allait donc finir tout simplement en une bagarre ou une dispute parce qu'on voulait tous les deux avoir raison, ce genre de choses. Mais elle avait des qualités que j'aimais bien, alors oui, si on arrêtait de se faire la guerre, on pourrait bien devenir de bons amis. Je n'étais pas sûr toutefois que ce soit pour bientôt, vu la situation dans laquelle on s'était fourré... Ça donnait juste envie d'abandonner la vie et de dormir ici pour la nuit... Sauf que ! J'avais un truc à faire après ! Il était hors de question pour moi d'abandonner ma soirée bien méritée ! En plus après ma séance de sport, je voulais me reposer et pas rester bloqué dans ces vestiaires puants... Ok, il fallait trouver un moyen de s'enfuir. Le problème ? Je n'en trouvais pas. J'avais déjà observé la salle, rien ne disait : « Vous pouvez vous enfuir par ici ! ». Rien. Rien du tout. Sara, après s'être assise devant moi, me fit savoir qu'elle n'avait pas d'objet qui permettait de détruire la porte ou les fenêtres, et elle rajouta qu'elle n'avait pas envie de se couper. Se couper et pouvoir sortir ou ne pas se couper et rester bloqué pour la nuit ici ? Moi, mon choix était vite fait. Mais c'était vrai qu'elle était une fille, et que j'avais un peu beaucoup de mal à les comprendre. Niveau survie, il valait mieux se couper et pouvoir sortir que ne pas pouvoir sortir du tout, non ? De toute manière, je n'avais pas vraiment à y penser, puisqu'elle n'avait pas d'objet permettant de détruire quoi que ce soit, et que moi non plus, je n'avais rien. Du moins, je pensais. Il ne devait rien y avoir dans mon sac... Je me redressai pour attraper mon sac, et fouillai à l'intérieur. C'était bien ce que je pensais, rien. Je sortis mon téléphone pour prévenir Juhyeon que je reviendrais probablement pas de la nuit – il allait sûrement croire que c'était parce que j'étais chez une fille mais bref – et me rassis à ma place originelle, soupirant doucement. On allait jamais se sortir d'ici, si ça continuait... Et puis là, elle commença à faire un aveu. Je l'observai d'un air perdu. On aurait cru voir un enfant de bas âge qui s'excusait, vu les mouvements de son index. Ça me ferait presque rire, mais ce n'était pas la situation. Et puis ce ne serait pas un rire moqueur non ! Elle s'excusa. Je rêvais, là ? Mais oui, je devais rêver. Elle ne s'excusait pas pour ça, d'habitude. Qu'est-ce qui lui passait par la tête ? Je ne dis rien, toujours sous le choc. Et là, miracle, elle me complimenta sur ma fonction de capitaine. On pouvait le dire : je tombais des nues. Elle s'excusait et en plus elle me complimentait ? Je continuai de la regarder d'un air perplexe alors qu'elle releva son regard sur moi et puis m'esquissa un petit sourire. Je n'avais clairement plus les mots, je ne savais vraiment pas quoi lui dire. Je tombais des nues, voilà, c'était l'expression idéale pour dire ce que je pensais ! Il me fallait du temps pour digérer, là. Et bien sûr, elle finit sur une note qui me ramena soudainement à la réalité, mais ce coup-ci, ce n'était pas méchant. Son visage l'indiquait, elle exagérait. Je me mis à sourire en la regardant. La seule chose que j'avais à dire après ça ?
« Je devais te faire la morale, sinon tu allais continuer. Pas sûr que tu ne continues pas, tout de même. Mais merci. C'est rare les fois où t'es sincère, comme ça. Je devrais conserver ce moment très précieusement. »
Je ris puis me redressai aussi après qu'elle avait mentionné qu'il fallait trouver un moyen de sortir. Elle, elle avait un rancard, moi, j'avais juste une soirée avec mon meilleur ami de prévu. Chacun avait sa propre façon de vivre... Je voulais aussi avoir un rancard, snif.
« J'en ai, oui. »
Je souris en la regardant, puis regardai à nouveau autour de moi. Je ne voyais vraiment pas comment on pouvait se sortir de là, par contre. Ça allait s'avérer compliqué... Je tournai ma tête vers elle quand elle m'appela. Je m'approchai alors du lieu où elle se trouvait, et vis une trappe. Ah, je n'avais pas pensé à regarder au plafond. En même temps, il m'avait semblé que ce soit impossible qu'on puisse atteindre le plafond. Mais peut-être que si je la portais et qu'elle montait sur mes épaules, elle pourrait l'atteindre ? Fallait-il une clé ? De ce que je voyais, non. Il faudra juste être assez agile, et même si Sara parvenait à l'ouvrir, il n'y aurait qu'elle qui pourrait sortir. Bah, je pouvais bien me sacrifier pour qu'elle sorte. Un rencard était plus important qu'une soirée avec son meilleur pote, non ? Elle n'allait pas trouver une échelle dehors non plus. Je la regardai, me fixant ce but-là : faire sortir Sara d'ici.
« On tente de l'atteindre ? Si tu montes sur mes épaules ça devrait aller. Tu pourras sortir, comme ça. »
J'esquissai un petit sourire. Pas moi, mais bon... Je pouvais avoir cette soirée tranquille demain, je supposai... Bon, ça m'arrangeait clairement pas, mais il fallait montrer mon côté altruiste !
✻✻✻
SHE'S A MESS
ft. Giraffe Goo Sara
oh my god, i should just keep my mouth shut and sigh... Je relevai mon regard sur elle quand elle me demanda si je savais comment je pouvais déjà me rattraper. Hein, je pouvais me rattraper ? Comment ? D'un air curieux, je la dévisageai avant d'entendre sa phrase. J'éclatai alors de rire, ne m'étant pas attendu à une telle réplique.
« Tu veux combien d'argent ? Je vais devoir diviser mon héritage pour tous mes proches, alors dis-moi combien tu veux. »
Puisqu'il semblait bien qu'on ne pouvait pas sortir, autant ne pas tomber en dépression et rire un peu... Même si cette blague n'était peut-être pas la plus drôle, au moins elle permettait de détendre un peu l'atmosphère. Je venais à peine de lui hurler dessus, et elle venait à peine de me menacer de mort si on venait à être bloqués ici pour la nuit. Sara et moi, ce n'était pas comme si on s'entendait pas, en soi. Je savais qu'on se ressemblait beaucoup, et qu'on pourrait bien s'entendre, sauf qu'on ne s'entendait pas parce qu'on se ressemblait beaucoup. Je m'expliquais : j'étais têtu et impulsif. Si elle était du même bord que moi, j'allais lui tenir tête, et elle aussi. Ça allait donc finir tout simplement en une bagarre ou une dispute parce qu'on voulait tous les deux avoir raison, ce genre de choses. Mais elle avait des qualités que j'aimais bien, alors oui, si on arrêtait de se faire la guerre, on pourrait bien devenir de bons amis. Je n'étais pas sûr toutefois que ce soit pour bientôt, vu la situation dans laquelle on s'était fourré... Ça donnait juste envie d'abandonner la vie et de dormir ici pour la nuit... Sauf que ! J'avais un truc à faire après ! Il était hors de question pour moi d'abandonner ma soirée bien méritée ! En plus après ma séance de sport, je voulais me reposer et pas rester bloqué dans ces vestiaires puants... Ok, il fallait trouver un moyen de s'enfuir. Le problème ? Je n'en trouvais pas. J'avais déjà observé la salle, rien ne disait : « Vous pouvez vous enfuir par ici ! ». Rien. Rien du tout. Sara, après s'être assise devant moi, me fit savoir qu'elle n'avait pas d'objet qui permettait de détruire la porte ou les fenêtres, et elle rajouta qu'elle n'avait pas envie de se couper. Se couper et pouvoir sortir ou ne pas se couper et rester bloqué pour la nuit ici ? Moi, mon choix était vite fait. Mais c'était vrai qu'elle était une fille, et que j'avais un peu beaucoup de mal à les comprendre. Niveau survie, il valait mieux se couper et pouvoir sortir que ne pas pouvoir sortir du tout, non ? De toute manière, je n'avais pas vraiment à y penser, puisqu'elle n'avait pas d'objet permettant de détruire quoi que ce soit, et que moi non plus, je n'avais rien. Du moins, je pensais. Il ne devait rien y avoir dans mon sac... Je me redressai pour attraper mon sac, et fouillai à l'intérieur. C'était bien ce que je pensais, rien. Je sortis mon téléphone pour prévenir Juhyeon que je reviendrais probablement pas de la nuit – il allait sûrement croire que c'était parce que j'étais chez une fille mais bref – et me rassis à ma place originelle, soupirant doucement. On allait jamais se sortir d'ici, si ça continuait... Et puis là, elle commença à faire un aveu. Je l'observai d'un air perdu. On aurait cru voir un enfant de bas âge qui s'excusait, vu les mouvements de son index. Ça me ferait presque rire, mais ce n'était pas la situation. Et puis ce ne serait pas un rire moqueur non ! Elle s'excusa. Je rêvais, là ? Mais oui, je devais rêver. Elle ne s'excusait pas pour ça, d'habitude. Qu'est-ce qui lui passait par la tête ? Je ne dis rien, toujours sous le choc. Et là, miracle, elle me complimenta sur ma fonction de capitaine. On pouvait le dire : je tombais des nues. Elle s'excusait et en plus elle me complimentait ? Je continuai de la regarder d'un air perplexe alors qu'elle releva son regard sur moi et puis m'esquissa un petit sourire. Je n'avais clairement plus les mots, je ne savais vraiment pas quoi lui dire. Je tombais des nues, voilà, c'était l'expression idéale pour dire ce que je pensais ! Il me fallait du temps pour digérer, là. Et bien sûr, elle finit sur une note qui me ramena soudainement à la réalité, mais ce coup-ci, ce n'était pas méchant. Son visage l'indiquait, elle exagérait. Je me mis à sourire en la regardant. La seule chose que j'avais à dire après ça ?
« Je devais te faire la morale, sinon tu allais continuer. Pas sûr que tu ne continues pas, tout de même. Mais merci. C'est rare les fois où t'es sincère, comme ça. Je devrais conserver ce moment très précieusement. »
Je ris puis me redressai aussi après qu'elle avait mentionné qu'il fallait trouver un moyen de sortir. Elle, elle avait un rancard, moi, j'avais juste une soirée avec mon meilleur ami de prévu. Chacun avait sa propre façon de vivre... Je voulais aussi avoir un rancard, snif.
« J'en ai, oui. »
Je souris en la regardant, puis regardai à nouveau autour de moi. Je ne voyais vraiment pas comment on pouvait se sortir de là, par contre. Ça allait s'avérer compliqué... Je tournai ma tête vers elle quand elle m'appela. Je m'approchai alors du lieu où elle se trouvait, et vis une trappe. Ah, je n'avais pas pensé à regarder au plafond. En même temps, il m'avait semblé que ce soit impossible qu'on puisse atteindre le plafond. Mais peut-être que si je la portais et qu'elle montait sur mes épaules, elle pourrait l'atteindre ? Fallait-il une clé ? De ce que je voyais, non. Il faudra juste être assez agile, et même si Sara parvenait à l'ouvrir, il n'y aurait qu'elle qui pourrait sortir. Bah, je pouvais bien me sacrifier pour qu'elle sorte. Un rencard était plus important qu'une soirée avec son meilleur pote, non ? Elle n'allait pas trouver une échelle dehors non plus. Je la regardai, me fixant ce but-là : faire sortir Sara d'ici.
« On tente de l'atteindre ? Si tu montes sur mes épaules ça devrait aller. Tu pourras sortir, comme ça. »
J'esquissai un petit sourire. Pas moi, mais bon... Je pouvais avoir cette soirée tranquille demain, je supposai... Bon, ça m'arrangeait clairement pas, mais il fallait montrer mon côté altruiste !
CODES © LITTLE WOLF.
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Re: SHE'S A MESS | Dim 16 Juil - 16:57
God shook his head the day he built her, oh but I bet he smiled.
« Je veux je veux... » elle pose sa main sur son menton, prenant un air pensif. « Ta voiture. Tu as une voiture au moins? » Sara hausse les sourcils; elle réalise la connerie qu'elle vient de dire, elle s'empresse donc de rajouter: « Non oublie, j'utilise toujours mes jambes pour me déplacer, la voiture me servira à rien. » et elle hausse les épaules avant de lui tourner le dos. « Puis j'ai même pas le permis. » Ben oui puisqu'à chaque fois qu'elle devait le passer, elle se débrouillait pour y aller bourrée. Du coup là, elle avait plus le droit de le passer pour les 6 prochains mois. Bref au final, elle a même pas répondu à la question de Jae Sang mais au moins, il comprendrait qu'elle plaisantait. Le pauvre, qu'il donne tout à sa famille. Et puis en plus, elle n'allait même pas le tuer. Ses morales c'était chiant sur le coup mais après, Sara oubliait systématiquement quand les deux arrivaient à avoir des délires communs. Quand ils ne se gueulaient pas dessus quoi! C'est pour ça qu'elle voulait le rassurer sur ça, qu'il commence pas à croire qu'il était bon qu'à être chiant et qu'à faire des morales. Bon n'empêche qu'avec tout ça, elle reste soucieuse de savoir s'il a un truc de prévu. Elle lui pose donc la question et quand elle a donc sa réponse positive, elle se dit qu'il est d'autant plus urgent de trouver une sortie. Pour les deux, pour qu'ils puissent rejoindre leurs rancards respectifs.
Ca va, ya pas mort d'homme se disait-elle, y avait bien un moyen de sortir d'ici, non? Il fallait juste regarder un peu partout pour voir s'il y avait une issue. Le premier réflexe qu'a Sara, c'est de regarder au plafond pour trouver une trape et bingo, ce qu'elle cherchait était juste là, au dessus de sa tête. Un sourire triomphant étire ses lèvres alors qu'elle baisse le regard vers Jae Sang, toujours assis au sol. Le pauvre semble totalement déprimé à l'idée de devoir rester ici pour la nuit, mais heureusement pour lui, il est tombé avec Sara, la renarde, la gumiho, la ruse à l'état pur. Elle se met sur la pointe des pieds, tendant le bras pour évaluer la distance qu'il manque pour atteindre le trappe. Ouais, elle va avoir besoin de Jae Sang le géant pour la porter. C'est pourquoi elle l'interpelle pour qu'il vienne voir. Une fois à ses côtés, elle lève les yeux vers lui, étudiant sa taille avec insistance tandis que lui prend la parole. Elle l'écoute à moitié, trop concentrée à le regarder, néanmoins, quelque chose retient son attention: la fin de sa phrase. Sara secoue vivement la tête, reprenant ses esprits. « Attends, comment ça JE pourrai sortir? Et toi? » elle arque un sourcil, le questionnant du regard, avant de le reposer sur cette trappe. « Si je monte sur tes épaules, ya moyen que je l'atteigne. On va essayer. » Elle tape des mains pour s'échauffer; une folle. Elle se poste derrière Jae Sang et, posant ses mains sur ses épaules, le force alors à s'accroupir devant elle. Elle penche la tête pour essayer de le regarder mais sa queue de cheval bascule, alors d'un geste rapide, Sara la remet derrière son épaule. « Normalement je suis pas très lourde. » et tapote légèrement la tête de Jae Sang car une idée de mec vient de lui traverser l'esprit. « Et commence pas à raconter à tes amis que t'as été entre mes cuisses s'il te plaît. » ah oui oui, il va être entre ses cuisses un instant mais quand elle dit ça, elle sait de quelle position elle parle, et il y a une grosse différence entre les deux. Une grimace aux lèvres, elle souffle et passe alors ses deux jambes par dessus les épaules de Jae Sang. Le visage vers les cieux, elle ne quitte pas des yeux son objectif à atteindre et elle a même ce réflexe idiot de lever les mains en l'air.
Quand Jae Sang se redresse, elle a l'impression de tanguer un peu. « Attends j'te guide. Un peu à gauche. » elle laisse Jae Sang pivoter légèrement. « Là bouge plus! » elle envoie les mains: pas assez. Elle soupire, fronçant les sourcils, et décide de tirer un peu plus sur son dos pour que ses mains touchent la trappe. « J'y suis presque. » Oh non, faut qu'elle y arrive sinon... La dernière solution c'était que Jae Sang la porte mais il allait en profiter pour lui palper les fesses, c'est sûr.
Heureusement, en forçant un peu sur son dos et se redressant au maximum, elle parvient à atteindre la trappe. D'un coup sec, elle ouvrit la trappe de ses de ses deux mains. « YES!!! On est libre Jae! » s'excite-t-elle en agitant ses mains comme une gamine, mais ohlala, ça tangue beaucoup trop là-haut...
✻✻✻
SHE'S A MESS
ft. Captain Jae Sang
God shook his head the day he built her, oh but I bet he smiled. « Je veux je veux... » elle pose sa main sur son menton, prenant un air pensif. « Ta voiture. Tu as une voiture au moins? » Sara hausse les sourcils; elle réalise la connerie qu'elle vient de dire, elle s'empresse donc de rajouter: « Non oublie, j'utilise toujours mes jambes pour me déplacer, la voiture me servira à rien. » et elle hausse les épaules avant de lui tourner le dos. « Puis j'ai même pas le permis. » Ben oui puisqu'à chaque fois qu'elle devait le passer, elle se débrouillait pour y aller bourrée. Du coup là, elle avait plus le droit de le passer pour les 6 prochains mois. Bref au final, elle a même pas répondu à la question de Jae Sang mais au moins, il comprendrait qu'elle plaisantait. Le pauvre, qu'il donne tout à sa famille. Et puis en plus, elle n'allait même pas le tuer. Ses morales c'était chiant sur le coup mais après, Sara oubliait systématiquement quand les deux arrivaient à avoir des délires communs. Quand ils ne se gueulaient pas dessus quoi! C'est pour ça qu'elle voulait le rassurer sur ça, qu'il commence pas à croire qu'il était bon qu'à être chiant et qu'à faire des morales. Bon n'empêche qu'avec tout ça, elle reste soucieuse de savoir s'il a un truc de prévu. Elle lui pose donc la question et quand elle a donc sa réponse positive, elle se dit qu'il est d'autant plus urgent de trouver une sortie. Pour les deux, pour qu'ils puissent rejoindre leurs rancards respectifs.
Ca va, ya pas mort d'homme se disait-elle, y avait bien un moyen de sortir d'ici, non? Il fallait juste regarder un peu partout pour voir s'il y avait une issue. Le premier réflexe qu'a Sara, c'est de regarder au plafond pour trouver une trape et bingo, ce qu'elle cherchait était juste là, au dessus de sa tête. Un sourire triomphant étire ses lèvres alors qu'elle baisse le regard vers Jae Sang, toujours assis au sol. Le pauvre semble totalement déprimé à l'idée de devoir rester ici pour la nuit, mais heureusement pour lui, il est tombé avec Sara, la renarde, la gumiho, la ruse à l'état pur. Elle se met sur la pointe des pieds, tendant le bras pour évaluer la distance qu'il manque pour atteindre le trappe. Ouais, elle va avoir besoin de Jae Sang le géant pour la porter. C'est pourquoi elle l'interpelle pour qu'il vienne voir. Une fois à ses côtés, elle lève les yeux vers lui, étudiant sa taille avec insistance tandis que lui prend la parole. Elle l'écoute à moitié, trop concentrée à le regarder, néanmoins, quelque chose retient son attention: la fin de sa phrase. Sara secoue vivement la tête, reprenant ses esprits. « Attends, comment ça JE pourrai sortir? Et toi? » elle arque un sourcil, le questionnant du regard, avant de le reposer sur cette trappe. « Si je monte sur tes épaules, ya moyen que je l'atteigne. On va essayer. » Elle tape des mains pour s'échauffer; une folle. Elle se poste derrière Jae Sang et, posant ses mains sur ses épaules, le force alors à s'accroupir devant elle. Elle penche la tête pour essayer de le regarder mais sa queue de cheval bascule, alors d'un geste rapide, Sara la remet derrière son épaule. « Normalement je suis pas très lourde. » et tapote légèrement la tête de Jae Sang car une idée de mec vient de lui traverser l'esprit. « Et commence pas à raconter à tes amis que t'as été entre mes cuisses s'il te plaît. » ah oui oui, il va être entre ses cuisses un instant mais quand elle dit ça, elle sait de quelle position elle parle, et il y a une grosse différence entre les deux. Une grimace aux lèvres, elle souffle et passe alors ses deux jambes par dessus les épaules de Jae Sang. Le visage vers les cieux, elle ne quitte pas des yeux son objectif à atteindre et elle a même ce réflexe idiot de lever les mains en l'air.
Quand Jae Sang se redresse, elle a l'impression de tanguer un peu. « Attends j'te guide. Un peu à gauche. » elle laisse Jae Sang pivoter légèrement. « Là bouge plus! » elle envoie les mains: pas assez. Elle soupire, fronçant les sourcils, et décide de tirer un peu plus sur son dos pour que ses mains touchent la trappe. « J'y suis presque. » Oh non, faut qu'elle y arrive sinon... La dernière solution c'était que Jae Sang la porte mais il allait en profiter pour lui palper les fesses, c'est sûr.
Heureusement, en forçant un peu sur son dos et se redressant au maximum, elle parvient à atteindre la trappe. D'un coup sec, elle ouvrit la trappe de ses de ses deux mains. « YES!!! On est libre Jae! » s'excite-t-elle en agitant ses mains comme une gamine, mais ohlala, ça tangue beaucoup trop là-haut...CODES 
LITTLE WOLF.
LITTLE WOLF.Invité
Invité
Re: SHE'S A MESS | Mar 8 Aoû - 21:57
oh my god, i should just keep my mouth shut and sigh...
Je la regardai attentivement lorsqu'elle demanda ce qu'elle voulait, puis elle sortit un objet auquel je tenais un minimum. Ma voiture. Ok, je ne l'utilisais presque jamais comme nous étions dans la digital city et que tout était proche de nous. Mais bon, elle m'était utile quand il fallait partir loin quand même. J'avais passé le permis, pas question de céder ma voiture ! Je pouvais certes m'en payer une autre facilement, mais elle, c'était mon bébé... Même si ça faisait un bon bout de temps que je ne l'avais conduite, je tenais à elle. Je ne voulais pas la lui céder quand même ! Heureusement, elle me rassura en disant que ça ne lui servirait à rien, puisqu'elle utilisait toujours ses jambes pour se déplacer. En y pensant, je devrais peut-être faire la même chose. Souvent, j'avais juste la flemme de conduire alors je prenais les transports en commun, mais faire du vélo ou marcher était plus bénéfique pour mon corps. Je fus surpris quand elle m'apprit qu'elle n'avait pas le permis.
« T'as pas le permis ?! Attends, si même moi j'ai réussi à l'avoir, comment t'as pu ne pas l'avoir toi ? »
J'étais toujours sous le choc. J'étais pas du tout fait pour apprendre le code de la route et les automatismes de la conduite, mais, en me disant que je conduirais une belle voiture qui ferait craquer les filles, j'avais persévéré, et me voilà avec le permis dans la poche et une voiture que je ne conduisais que rarement. Finalement, que j'aie une voiture ou non, les filles me tournaient toujours autant le dos. Je devais avoir une odeur de « non ce gars tu peux pas l'approcher et lui faire confiance » aux filles tellement que je les faisais fuir... A moins que ce soit mon comportement. Oui. Ça devait forcément être mon comportement... Je devrais songer à prendre des cours de drague, un jour.
Bon, il fallait trouver un moyen de sortie. Moi, j'avais la tête vide pleine de pensées tristes à l'idée de passer la nuit ici, mais Sara, avec le flair et le sixième sens d'une fille – sexiste et alors ?! - trouva une trappe qui permettrait de nous sortir de là. Enfin... De « nous » sortir de là. Oui, parce que moi, je voyais vraiment mal comment je pouvais aussi me sortir de là. Genre, elle allait étendre ses bras pour porter les soixante kilos que je faisais toute seule ? Ouh là, si elle réussissait ça, elle serait ma nouvelle déesse. En même temps même moi si j'étais à sa place j'aurais pas pu réussir à hisser un gars de un mètre quatre-vingt trois avec la seule force de mes bras... On allait jamais pouvoir s'en sortir ensemble, et donc, présumant qu'elle avait un rendez-vous plus important que moi, j'allais la laisser sortir. Bah oui, moi, à la limite, c'était une soirée avec Juhyeon, c'était avec mon meilleur pote, si je la ratais, on pouvait s'en refaire une tranquille, il ne m'en voudrait pas, enfin, il m'en voudrait pour être aussi bête, mais qu'est-ce que j'y pouvais moi, j'étais né avec ce cerveau, mais elle, non, elle, sa soirée devait être importante. Donc, j'allais lui laisser la chance de s'échapper d'ici en me sacrifiant ! Oui oui, vous pouviez applaudir. Je faisais preuve d'un tel héroïsme que personne n'allait savoir... Bah, les héros vivaient cachés, après tout. Sara n'avait pas du tout l'air de prêter attention aux mots qui sortaient de ma bouche mais plutôt à ma silhouette entière. Qu'est-ce qu'il y avait, je puais ou quoi ? Ça m'étonnerait pas, vu le match qu'on avait eu. Enfin, on l'avait gagné. Hehe. Ah, la fierté ! Fallait faire attention à ce que je ne devienne pas trop narcissique non plus. Mais à la fin de ma phrase, Sara secoua sa tête puis me posa une question. Oups, elle venait de le souligner. Bon, il n'y avait plus qu'à s'expliquer. Elle avait intérêt à accepter, un tel sacrifice ne servirait pas à grand chose sinon. Dans les films, par exemple, le gars qui voulait se sacrifier et qui finalement n'était pas sacrifié, c'était... nul. Bizarrement j'avais vraiment l'impression de m'identifier à ce genre de personnes. Peut-être que j'étais nul aussi. Ha. Ha. Ha. Ma vie était triste.
« Bah... Je pense que ton truc à faire est plus important que le mien. Vu la hauteur à laquelle c'est, j'suis pas sûr que tu puisses me hisser jusqu'en haut quand tu seras en haut... J'dis pas que t'as pas de force mais je suis lourd moi... »
Voilà, c'était dit. Si elle quoi ? Montait sur mes épaules ? Ouh là. C'était vrai qu'elle allait l'atteindre si elle montait sur mes épaules, mais honnêtement, je le sentais pas, ce plan foireux. Vraiment pas. C'était pas comme si je faisais de la gymnastique, moi, je faisais du volley-ball et les sports collectifs ! L'équilibre c'était pas le truc dont j'avais le plus besoin ! Du coup j'espérais bien que ce soit le truc de Sara, sinon, on était très mal barrés. Mais alors là, très mal. Moi, il fallait juste que j'aie beaucoup de force. J'aimerais énormément me vanter en disant que j'en avais, mais, c'était pas tellement le cas. Ok, j'avais la force d'un gars normal, mais voilà quoi... J'espérais que ça allait tenir. Je hochai plusieurs fois la tête machinalement, pas certain de l'idée... Mais qui ne tentait rien n'avait rien après tout ! On essaiera, et puis, si ça marchait pas, on avisera. C'était pas la mort ! Je m'accroupis suite à sa demande silencieuse pour la laisser monter. Normalement elle était pas très lourde, assurait-elle. Bah j'espérais bien. Sinon j'aurais plus d'épaules. Et je tenais à mes épaules quand même ! Elle tapota ensuite ma tête, ce que je ne compris pas parce qu'à ce que je savais, elle avait pas besoin de toucher ma tête pour monter sur mes épaules. Elle me fit une remarque qui me fit exploser de rire.
« Mais j'y aurais même pas pensé ! Maintenant, ça me semble bien alléchant. »
Je me mis à rire une nouvelle fois. J'imaginais même pas leurs têtes si je leur disais ça. Déjà, ils me croiraient même pas. Mais eh ! Je mentirais pas si je disais ça ! C'était juste pas de la façon dont tout le monde se l'imaginait. Une fois qu'elle fut montée sur mes épaules, je me redressai lentement pour pas qu'elle tombe. Effectivement, elle n'était pas si lourde que ça. En même temps, les filles, c'était pas très lourd en général. Je regardai droit devant moi, ne cherchant pas à regarder en haut parce que je n'aurais pas une très belle vue, puis suivis ses guides. Je me déplaçai donc légèrement à gauche, puis ne bougeai plus du tout quand elle me dit de ne plus bouger. En espérant qu'elle puisse l'atteindre, elle, cette foutue trappe. Ça me rassurait qu'elle disait qu'elle y était presque, parce que, dans les films, quand les gens disaient qu'ils y étaient presque, ils y arrivaient. Je la laissai faire son maximum pour atteindre la trappe, et soudain, j'entendis le bruit d'une trappe qui s'ouvrait. Un air un peu plus froid rentra dans la pièce, dégageant cette odeur nauséabonde de la transpiration, et le cri de victoire de Sara suivit. Un grand sourire étira mes lèvres, et j'allais autant m'exciter qu'elle de cette bonne nouvelle, mais, bien sûr, si elle agitait ses bras, on allait pas s'en sortir... J'étais pas non plus Super Man, alors ce qui devait arriver arriva. Je la sentis tomber de mes épaules, mais moi, j'étais pas Super Man non plus, je pouvais pas la rattraper non plus ! Je faisais quoi si elle tombait en arrière moi ? Je pouvais pas la rattraper avec les bras moi ! Et si elle tombait en arrière sur la tête de cette hauteur là, elle ne s'en sortirait pas sans blessures ! N'y avait-il rien que je pouvais faire ? Oui oui, j'avais pensé à tout ça pendant les deux secondes qui suivirent la chute de Sara, mais c'était juste des questions instinctives, hum. Je n'eus pas vraiment le temps de réfléchir et lançai mes bras en arrière pour la rattraper. Pas sûr que ça ait marché. Heureusement pour moi, je ne touchai pas du vide, mais bel et bien de la matière. Je savais pas quel endroit de son corps j'avais touché par contre. Son dos non ? On dirait... J'espérais juste que ça soit ça. Pas autre chose. Enfin, fallait bien espérer, sinon, j'allais me prendre une grosse tarte dans la gueule.
« T'aurais pu te faire très très très mal en tombant de cette hauteur, sérieux, t'es pas douée. »
Je secouai de la tête en la redressant sur mes épaules, puis me remis dans ma position initiale.
« Euh... Par contre, rassure-moi... C'est bien ton dos que j'ai touché... Hein ? »
Svp.
✻✻✻
SHE'S A MESS
ft. Giraffe Goo Sara
oh my god, i should just keep my mouth shut and sigh... Je la regardai attentivement lorsqu'elle demanda ce qu'elle voulait, puis elle sortit un objet auquel je tenais un minimum. Ma voiture. Ok, je ne l'utilisais presque jamais comme nous étions dans la digital city et que tout était proche de nous. Mais bon, elle m'était utile quand il fallait partir loin quand même. J'avais passé le permis, pas question de céder ma voiture ! Je pouvais certes m'en payer une autre facilement, mais elle, c'était mon bébé... Même si ça faisait un bon bout de temps que je ne l'avais conduite, je tenais à elle. Je ne voulais pas la lui céder quand même ! Heureusement, elle me rassura en disant que ça ne lui servirait à rien, puisqu'elle utilisait toujours ses jambes pour se déplacer. En y pensant, je devrais peut-être faire la même chose. Souvent, j'avais juste la flemme de conduire alors je prenais les transports en commun, mais faire du vélo ou marcher était plus bénéfique pour mon corps. Je fus surpris quand elle m'apprit qu'elle n'avait pas le permis.
« T'as pas le permis ?! Attends, si même moi j'ai réussi à l'avoir, comment t'as pu ne pas l'avoir toi ? »
J'étais toujours sous le choc. J'étais pas du tout fait pour apprendre le code de la route et les automatismes de la conduite, mais, en me disant que je conduirais une belle voiture qui ferait craquer les filles, j'avais persévéré, et me voilà avec le permis dans la poche et une voiture que je ne conduisais que rarement. Finalement, que j'aie une voiture ou non, les filles me tournaient toujours autant le dos. Je devais avoir une odeur de « non ce gars tu peux pas l'approcher et lui faire confiance » aux filles tellement que je les faisais fuir... A moins que ce soit mon comportement. Oui. Ça devait forcément être mon comportement... Je devrais songer à prendre des cours de drague, un jour.
Bon, il fallait trouver un moyen de sortie. Moi, j'avais la tête vide pleine de pensées tristes à l'idée de passer la nuit ici, mais Sara, avec le flair et le sixième sens d'une fille – sexiste et alors ?! - trouva une trappe qui permettrait de nous sortir de là. Enfin... De « nous » sortir de là. Oui, parce que moi, je voyais vraiment mal comment je pouvais aussi me sortir de là. Genre, elle allait étendre ses bras pour porter les soixante kilos que je faisais toute seule ? Ouh là, si elle réussissait ça, elle serait ma nouvelle déesse. En même temps même moi si j'étais à sa place j'aurais pas pu réussir à hisser un gars de un mètre quatre-vingt trois avec la seule force de mes bras... On allait jamais pouvoir s'en sortir ensemble, et donc, présumant qu'elle avait un rendez-vous plus important que moi, j'allais la laisser sortir. Bah oui, moi, à la limite, c'était une soirée avec Juhyeon, c'était avec mon meilleur pote, si je la ratais, on pouvait s'en refaire une tranquille, il ne m'en voudrait pas, enfin, il m'en voudrait pour être aussi bête, mais qu'est-ce que j'y pouvais moi, j'étais né avec ce cerveau, mais elle, non, elle, sa soirée devait être importante. Donc, j'allais lui laisser la chance de s'échapper d'ici en me sacrifiant ! Oui oui, vous pouviez applaudir. Je faisais preuve d'un tel héroïsme que personne n'allait savoir... Bah, les héros vivaient cachés, après tout. Sara n'avait pas du tout l'air de prêter attention aux mots qui sortaient de ma bouche mais plutôt à ma silhouette entière. Qu'est-ce qu'il y avait, je puais ou quoi ? Ça m'étonnerait pas, vu le match qu'on avait eu. Enfin, on l'avait gagné. Hehe. Ah, la fierté ! Fallait faire attention à ce que je ne devienne pas trop narcissique non plus. Mais à la fin de ma phrase, Sara secoua sa tête puis me posa une question. Oups, elle venait de le souligner. Bon, il n'y avait plus qu'à s'expliquer. Elle avait intérêt à accepter, un tel sacrifice ne servirait pas à grand chose sinon. Dans les films, par exemple, le gars qui voulait se sacrifier et qui finalement n'était pas sacrifié, c'était... nul. Bizarrement j'avais vraiment l'impression de m'identifier à ce genre de personnes. Peut-être que j'étais nul aussi. Ha. Ha. Ha. Ma vie était triste.
« Bah... Je pense que ton truc à faire est plus important que le mien. Vu la hauteur à laquelle c'est, j'suis pas sûr que tu puisses me hisser jusqu'en haut quand tu seras en haut... J'dis pas que t'as pas de force mais je suis lourd moi... »
Voilà, c'était dit. Si elle quoi ? Montait sur mes épaules ? Ouh là. C'était vrai qu'elle allait l'atteindre si elle montait sur mes épaules, mais honnêtement, je le sentais pas, ce plan foireux. Vraiment pas. C'était pas comme si je faisais de la gymnastique, moi, je faisais du volley-ball et les sports collectifs ! L'équilibre c'était pas le truc dont j'avais le plus besoin ! Du coup j'espérais bien que ce soit le truc de Sara, sinon, on était très mal barrés. Mais alors là, très mal. Moi, il fallait juste que j'aie beaucoup de force. J'aimerais énormément me vanter en disant que j'en avais, mais, c'était pas tellement le cas. Ok, j'avais la force d'un gars normal, mais voilà quoi... J'espérais que ça allait tenir. Je hochai plusieurs fois la tête machinalement, pas certain de l'idée... Mais qui ne tentait rien n'avait rien après tout ! On essaiera, et puis, si ça marchait pas, on avisera. C'était pas la mort ! Je m'accroupis suite à sa demande silencieuse pour la laisser monter. Normalement elle était pas très lourde, assurait-elle. Bah j'espérais bien. Sinon j'aurais plus d'épaules. Et je tenais à mes épaules quand même ! Elle tapota ensuite ma tête, ce que je ne compris pas parce qu'à ce que je savais, elle avait pas besoin de toucher ma tête pour monter sur mes épaules. Elle me fit une remarque qui me fit exploser de rire.
« Mais j'y aurais même pas pensé ! Maintenant, ça me semble bien alléchant. »
Je me mis à rire une nouvelle fois. J'imaginais même pas leurs têtes si je leur disais ça. Déjà, ils me croiraient même pas. Mais eh ! Je mentirais pas si je disais ça ! C'était juste pas de la façon dont tout le monde se l'imaginait. Une fois qu'elle fut montée sur mes épaules, je me redressai lentement pour pas qu'elle tombe. Effectivement, elle n'était pas si lourde que ça. En même temps, les filles, c'était pas très lourd en général. Je regardai droit devant moi, ne cherchant pas à regarder en haut parce que je n'aurais pas une très belle vue, puis suivis ses guides. Je me déplaçai donc légèrement à gauche, puis ne bougeai plus du tout quand elle me dit de ne plus bouger. En espérant qu'elle puisse l'atteindre, elle, cette foutue trappe. Ça me rassurait qu'elle disait qu'elle y était presque, parce que, dans les films, quand les gens disaient qu'ils y étaient presque, ils y arrivaient. Je la laissai faire son maximum pour atteindre la trappe, et soudain, j'entendis le bruit d'une trappe qui s'ouvrait. Un air un peu plus froid rentra dans la pièce, dégageant cette odeur nauséabonde de la transpiration, et le cri de victoire de Sara suivit. Un grand sourire étira mes lèvres, et j'allais autant m'exciter qu'elle de cette bonne nouvelle, mais, bien sûr, si elle agitait ses bras, on allait pas s'en sortir... J'étais pas non plus Super Man, alors ce qui devait arriver arriva. Je la sentis tomber de mes épaules, mais moi, j'étais pas Super Man non plus, je pouvais pas la rattraper non plus ! Je faisais quoi si elle tombait en arrière moi ? Je pouvais pas la rattraper avec les bras moi ! Et si elle tombait en arrière sur la tête de cette hauteur là, elle ne s'en sortirait pas sans blessures ! N'y avait-il rien que je pouvais faire ? Oui oui, j'avais pensé à tout ça pendant les deux secondes qui suivirent la chute de Sara, mais c'était juste des questions instinctives, hum. Je n'eus pas vraiment le temps de réfléchir et lançai mes bras en arrière pour la rattraper. Pas sûr que ça ait marché. Heureusement pour moi, je ne touchai pas du vide, mais bel et bien de la matière. Je savais pas quel endroit de son corps j'avais touché par contre. Son dos non ? On dirait... J'espérais juste que ça soit ça. Pas autre chose. Enfin, fallait bien espérer, sinon, j'allais me prendre une grosse tarte dans la gueule.
« T'aurais pu te faire très très très mal en tombant de cette hauteur, sérieux, t'es pas douée. »
Je secouai de la tête en la redressant sur mes épaules, puis me remis dans ma position initiale.
« Euh... Par contre, rassure-moi... C'est bien ton dos que j'ai touché... Hein ? »
Svp.
CODES © LITTLE WOLF.
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