And so it is... ▬ ft. Ji Hwan
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And so it is... ▬ ft. Ji Hwan | Sam 17 Juin - 11:33 Citer EditerSupprimer
L’annonce résonnait encore dans ma tête, et la voix de mon géniteur m’abrutissait à mesure qu’elle s’imposait à moi, me rappelant cet accord qu’il avait jugé bon de prendre sans même s’intéressé au fils qu’il délaissait et qu’il manipulait au gré de ses envies. Je n’étais qu’un pantin à sa merci, incapable de lutter pour ma propre survie et je me détestais davantage de devoir imposer malgré moi cette situation irréelle à ma meilleure amie. Je rageais contre la détermination qui s’étiolait face aux poings de mon père, de ma faiblesse qui écrouait ma volonté à fuir pour seulement subir. Allongé sur mon lit, je ressassais cette rencontre pour le moins inattendue et qui avait laissée des marques indélébiles à un esprit errant déjà dans les limbes, naviguant entre l’inconscience et la lucidité, dans un demi sommeil teintés de cauchemars. Je soupirais, la douleur et la lassitude que je continuais d’afficher alors que j’aurais dû riposter. Je me battais pourtant contre mes émotions, contre la pression et les regards qui se faisaient durs et inquisiteurs depuis mon départ des Gumiho, depuis que ma présence sur le campus ressemblait à celle d’un fantôme à la recherche de son bourreau, la personne à hanter pour l’éternité. Et malheureusement, je n’avais pas besoin de partir bien loin pour la trouver, elle aussi avait changé, et elle aussi s’était débarrassé de tout ce qui l’encombrait, quittant à son tour cette seconde famille pour retrouver la liberté et l’anarchie d’un groupe composé d’âmes indépendantes. Le destin jouait contre moi alors qu’elle avait emménagé dans la même chambre, m’imposant un peu plus cette présence qui me manquait et que je repoussais, tant l’incandescence brûlait mon cœur. Elle ravageait mes pensées, annihilait ma volonté pour ne plus laisser qu’une boule de rage et de désespoir. Poser mes yeux sur elle affligeait un peu plus ce cœur meurtri, et me donnait l’impression d’une trahison alors que j’étais incapable de stopper un mariage pour lequel je cherchais activement une porte de sortie. La fureur fit s’abattre mon poing sur le matelas alors que je me relevais. Il était hors de question que je la croise à nouveau. J’attrapais alors une veste avant de quitter le dortoir pour prendre la direction d’un lieu que je connaissais bien. J’arpentais les rues comme une ombre alors que l’obscurité de la nuit engloutissait les insomniaques qui cherchaient une occupation. Glissant sans bruit jusqu’à la salle d’arcade, je poussais une première fois le battant qui restait immobile, néanmoins, je ne m’arrêtais pas à cette interdiction relative que la porte close m’imposait. Saisissant les quelques aiguilles que j’avais emportées, je déverrouillais la serrure aussi facilement que lorsque je passais mes soirées avec les Night Riders, et je pénétrais enfin dans le temple du jeu d’arcade. Le silence de la salle était apaisant, et le ronronnement des machines endormies, une délivrance. Ce bourdonnement familier qui résonnait en écho à ma détresse et au muscle battant qui s’acharnait à battre à un rythme effréné. Je glissais les doigts sur les quelques appareils que je croisais, souriant au souvenir d’une nuit déjà loin et pendant laquelle l’un d’eux avait été témoin et acteur passif d’un instant charnel et sauvage. J’allumais quelques lumières avant de jeter mon dévolu sur l’un des jeux, assommant mon esprit devant un combat virtuel qui ne satisferait en aucun cas la dose de violence que mes poings réclamaient. J’ignorais combien de temps j’étais resté concentré, mais un bruit, léger et furtif me tira de ma réflexion. « Qu’est-ce que tu fous là ? » Mon futur beau frère se tenait devant moi, et j’ignorais encore comment réagir devant lui. Je reportais alors mon regard sur l’écran, l’oreille attentive. « Tu t’es perdu ? »
And so it is…
Feat Ji Hwan
L’annonce résonnait encore dans ma tête, et la voix de mon géniteur m’abrutissait à mesure qu’elle s’imposait à moi, me rappelant cet accord qu’il avait jugé bon de prendre sans même s’intéressé au fils qu’il délaissait et qu’il manipulait au gré de ses envies. Je n’étais qu’un pantin à sa merci, incapable de lutter pour ma propre survie et je me détestais davantage de devoir imposer malgré moi cette situation irréelle à ma meilleure amie. Je rageais contre la détermination qui s’étiolait face aux poings de mon père, de ma faiblesse qui écrouait ma volonté à fuir pour seulement subir. Allongé sur mon lit, je ressassais cette rencontre pour le moins inattendue et qui avait laissée des marques indélébiles à un esprit errant déjà dans les limbes, naviguant entre l’inconscience et la lucidité, dans un demi sommeil teintés de cauchemars. Je soupirais, la douleur et la lassitude que je continuais d’afficher alors que j’aurais dû riposter. Je me battais pourtant contre mes émotions, contre la pression et les regards qui se faisaient durs et inquisiteurs depuis mon départ des Gumiho, depuis que ma présence sur le campus ressemblait à celle d’un fantôme à la recherche de son bourreau, la personne à hanter pour l’éternité. Et malheureusement, je n’avais pas besoin de partir bien loin pour la trouver, elle aussi avait changé, et elle aussi s’était débarrassé de tout ce qui l’encombrait, quittant à son tour cette seconde famille pour retrouver la liberté et l’anarchie d’un groupe composé d’âmes indépendantes. Le destin jouait contre moi alors qu’elle avait emménagé dans la même chambre, m’imposant un peu plus cette présence qui me manquait et que je repoussais, tant l’incandescence brûlait mon cœur. Elle ravageait mes pensées, annihilait ma volonté pour ne plus laisser qu’une boule de rage et de désespoir. Poser mes yeux sur elle affligeait un peu plus ce cœur meurtri, et me donnait l’impression d’une trahison alors que j’étais incapable de stopper un mariage pour lequel je cherchais activement une porte de sortie. La fureur fit s’abattre mon poing sur le matelas alors que je me relevais. Il était hors de question que je la croise à nouveau. J’attrapais alors une veste avant de quitter le dortoir pour prendre la direction d’un lieu que je connaissais bien. J’arpentais les rues comme une ombre alors que l’obscurité de la nuit engloutissait les insomniaques qui cherchaient une occupation. Glissant sans bruit jusqu’à la salle d’arcade, je poussais une première fois le battant qui restait immobile, néanmoins, je ne m’arrêtais pas à cette interdiction relative que la porte close m’imposait. Saisissant les quelques aiguilles que j’avais emportées, je déverrouillais la serrure aussi facilement que lorsque je passais mes soirées avec les Night Riders, et je pénétrais enfin dans le temple du jeu d’arcade. Le silence de la salle était apaisant, et le ronronnement des machines endormies, une délivrance. Ce bourdonnement familier qui résonnait en écho à ma détresse et au muscle battant qui s’acharnait à battre à un rythme effréné. Je glissais les doigts sur les quelques appareils que je croisais, souriant au souvenir d’une nuit déjà loin et pendant laquelle l’un d’eux avait été témoin et acteur passif d’un instant charnel et sauvage. J’allumais quelques lumières avant de jeter mon dévolu sur l’un des jeux, assommant mon esprit devant un combat virtuel qui ne satisferait en aucun cas la dose de violence que mes poings réclamaient. J’ignorais combien de temps j’étais resté concentré, mais un bruit, léger et furtif me tira de ma réflexion. « Qu’est-ce que tu fous là ? » Mon futur beau frère se tenait devant moi, et j’ignorais encore comment réagir devant lui. Je reportais alors mon regard sur l’écran, l’oreille attentive. « Tu t’es perdu ? »
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Re: And so it is... ▬ ft. Ji Hwan | Sam 17 Juin - 13:29 Citer EditerSupprimer
And so it is...
Ji Sung Wook & Lim Ji Hwan
La tête penchée vers mes pieds, comme s’ils étaient la chose la plus divertissante que j’avais vu depuis des années, je marchais sans trop savoir où. Ça ne m’arrivait pas souvent d’être comme ça, en général je préférais rester à l’intérieur et lire ou relire des livres économiques ou me renseigner sur des chefs d’affaires respectés. Cependant, par moment, je finissais dehors, en pleine nuit, dans des quartiers que je ne connaissais souvent pas, sans but précis ni désir de finir quelque part. C’est dans ces moments-là, le plus souvent, que je croise un vieil homme bourré qui cherche les embrouilles et que je finis par me battre contre lui. Oui, mes soirées errantes finissaient rarement biens, c’était certain. En même temps, si je voulais que tout se passe bien, je ne sortirais pas et je resterais à l’intérieur. Justement, si je m’entêtais à marcher sans motivation, c’est que je recherchais cet imprévu qui me ferait relâcher toute la pression de la semaine. Dans ces moments-là, un rien devenait une excuse pour frapper.Code by Joy
Quelques petites rafales de vent viennent me caresser la peau. Le soleil était couché depuis plusieurs heures maintenant, il fait plus frais que prévu ; ce qui n’empêche pas les jeunes filles alcoolisées de se promener en jupe courte. Je pouvais déjà deviner que parmi celles que j’avais croisées, certaines finiraient dans un mauvais état et elles ne s’en rappelleront même pas le lendemain. Puis, au fur-et-à-mesure du temps, elles boiront de plus en plus – d’abord pour s’amuser, puis pour oublier, enfin par habitude. C’est comme ça que l’addiction arrive, mais je suis persuadé qu’elles n’ont aucune idée du risque qu’elles prennent. Quand je pense que Ji Hye est parfois l’une d’entre elles, qui boivent inconsciemment. Rien que de songer au fait que je ne puisse même pas l’en empêcher m’irrite au plus au point. Je relève finalement la tête pour observer s’il y a quelque chose d’ouvert à cette heure-ci. Il y a bien quelques cafés mais rien que d’y apercevoir des étudiants mal habillés qui révisent ne me donne pas du tout envie d’y mettre les pieds. Non, vu mon état actuel, il valait mieux que j’aille dans un endroit isolé, là où je ne verrai personne sur qui m’acharner. Seulement, Séoul étant animée autant de nuit que de jour, je n’ai pas de tels endroits dans mon champs de vision et j’ignore combien de temps je vais devoir encore marcher avant d’en trouver un.
Enfin, près de dix minutes de marche après avoir relevé la tête, j’aperçois un endroit silencieux aux éclairages allumés. La façade annonce une salle d’arcade, mais le plus curieux dans l’histoire est que les horaires affichent bien que ça devrait être fermé à cette heure-ci. Pourtant, les lumières sont indéniablement allumées. Ayant peut-être trouvé l’endroit isolé que je cherchais et n’ayant surtout rien d’autre à faire, je rentrai doucement dans ce lieu à l’allure étrangement ancienne – à moins que ce ne soit l’ancien éclairage qui le fasse apparaître ainsi. En tant normal, je n’aurais sûrement jamais mis les pieds dans une salle d’arcade mais je ne venais pas vraiment ici pour jouer. Du moment que je ne croisais personne qui serait susceptible d’attiser ma frustration, tout irait bien. En rentrant un peu plus profondément dans ce lieu, je vis quelqu’un qui jouait et il me fallut quelques secondes pour être bien certain de son identité. Non pas que j’étais très étonné de le voir traîner dans ce genre d’endroits plutôt mal famés, mais le fait de le croiser là restait assez imprévu. Sûrement parce qu’en premier lieu, c’est moi qui ne viens jamais ici. En me voyant, il parût encore plus pris au dépourvu que moi.
« Qu’est-ce que tu fous là ? Tu t’es perdu ? »
Il reporta de nouveau son regard vers la machine qu’il avait devant. Je n’étais pas vraiment surpris par son ton ni par sa façon de me parler, même si ce n’était pas ce que j’appréciais non plus – loin de là. Quand je pensais que ma sœur allait devoir se marier avec lui, ce n’était pas quelque chose qui m’enchantait. Il n’était pas méchant, je le savais, je le connaissais depuis longtemps après tout, mais je ne voulais pas qu’elle finisse avec un homme violent à ses heures perdues et avec un mauvais passé comme lui. Elle en avait déjà assez à supporter ma violence à moi, elle n’avait pas besoin de vivre avec ça au quotidien. Cela dit, je croyais savoir qu’il n’était pas enchanté de se marier avec elle non plus.
« On peut dire ça comme ça, j’imagine. Je pourrais te retourner la question, cela dit. Comment ça se fait que tu sois là, avec les lumières et les machines allumées alors que le lieu est supposé être fermé ? »
Je ne savais pas vraiment quelle réponse il pourrait me donner par rapport à ça. Quelque part, je me doutais qu’il n’y était pas pour rien.
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Re: And so it is... ▬ ft. Ji Hwan | Lun 10 Juil - 10:46 Citer EditerSupprimer
Dans les traits de Ji Hwan, je retrouvais ceux de Ji Hye, et lui accorder mon attention plus de quelques minutes était une torture. Sa présence me rappelait que je n’étais qu’un incapable, et que peu importait ma décision, je ne pourrais rien y faire. Cet accord résonnait comme une menace à laquelle il m’était impossible d’échapper. J’y entrainais ma meilleure amie, lui infligeant des fiançailles sans amour, et un potentiel mariage voué à l’enchainer à un homme sans âme et un beau-père violent. Je tentais de me concentrer en plongeant mon regard dans le jeu sur lequel je déversais ma frustration, mais rien n’y faisait. Son visage à elle continuait de me hanter. Son départ avait creusé un trou dans ma poitrine, affligeant un peu plus ce cœur déjà abîmé, aliénant davantage le coréen qui tentait vainement de se redresser. Mais pourquoi ? Je n’avais pas suffisamment de pouvoir pour me battre contre mon père, je n’étais pas suffisant pour retenir une simple femme… que me restait-il ? Sa réplique m’arracha un sourire. « Fermé ? Rien n’est jamais vraiment fermé si tu n’en a pas envie ! » J’appuyais frénétiquement sur les boutons, m’acharnant contre un ennemi virtuel à qui je faisais payé tout ce que je n’arrivais plus à contrôler. « Si tu cherches le propriétaire des lieux, il n’est pas là ! » Je confirmais silencieusement ses suspicions quand à mon petit larcin, mais il n’ignorait pas non plus ma capacité à braver les interdits et dépasser les limites si je les estimais dérisoires. Sa présence en revanche était étrange, d'autant plus que je ne l'avais jamais croisé dans une salle d'arcade auparavant. Là où je profitais du calme, laissant mon esprit s'évader sur des machines qui ne retenaient mon attention que quelques minutes, lui était plutôt discret. Après une lutte acharnée sur la machine qui refusait obstinément ma victoire, je décidais de la délaisser pour m’occuper de l’intrus qui m’avait suivi. « Que me vaut l’honneur de ta visite ? » Peu importait qu’il m’ait trouvé par hasard, je connaissais suffisamment mon géniteur pour savoir qu’il serait au courant de cette rencontre entre nos familles. Méfiant, mes yeux balayèrent la pièce, visiblement déserte, avant de retrouver ceux de Ji Hwan. Je priais pour que personne n’ait eu l’idée de le suivre. Et malgré le calme implacable que j’affichais, mes nerfs étaient à rude épreuve, la crainte tissait sa toile depuis le creux de mon ventre. « Tu vas, toi aussi, me gratifier de tes conseils pour ce mariage ridicule ? » Je ne visais pas Ji Hye, mais l’idée absurde d’imposer une relation entre deux personnes sans même les consulter, et j’avais beau ne pas connaitre le patriarche des Lim, s’il avait accepté de vendre sa fille à un imbécile tel que mon père, je m’attendais à tout, et surtout au pire. La colère, la frustration et l’ennui menaçaient d’exploser, mais j’optais pour la prudence en évitant de l’acculer des maux dont il n’était pas responsable. Au lieu de ça, je changeais de stratégie, si je voulais pouvoir me défaire de cet arrangement, il me fallait être plus malin. « Tu en penses quoi ? Toute cette histoire de mariage... » Si je pouvais convaincre son frère, peut-être aurions-nous une chance, un moyen de pression.
And so it is…
Feat Ji Hwan
Dans les traits de Ji Hwan, je retrouvais ceux de Ji Hye, et lui accorder mon attention plus de quelques minutes était une torture. Sa présence me rappelait que je n’étais qu’un incapable, et que peu importait ma décision, je ne pourrais rien y faire. Cet accord résonnait comme une menace à laquelle il m’était impossible d’échapper. J’y entrainais ma meilleure amie, lui infligeant des fiançailles sans amour, et un potentiel mariage voué à l’enchainer à un homme sans âme et un beau-père violent. Je tentais de me concentrer en plongeant mon regard dans le jeu sur lequel je déversais ma frustration, mais rien n’y faisait. Son visage à elle continuait de me hanter. Son départ avait creusé un trou dans ma poitrine, affligeant un peu plus ce cœur déjà abîmé, aliénant davantage le coréen qui tentait vainement de se redresser. Mais pourquoi ? Je n’avais pas suffisamment de pouvoir pour me battre contre mon père, je n’étais pas suffisant pour retenir une simple femme… que me restait-il ? Sa réplique m’arracha un sourire. « Fermé ? Rien n’est jamais vraiment fermé si tu n’en a pas envie ! » J’appuyais frénétiquement sur les boutons, m’acharnant contre un ennemi virtuel à qui je faisais payé tout ce que je n’arrivais plus à contrôler. « Si tu cherches le propriétaire des lieux, il n’est pas là ! » Je confirmais silencieusement ses suspicions quand à mon petit larcin, mais il n’ignorait pas non plus ma capacité à braver les interdits et dépasser les limites si je les estimais dérisoires. Sa présence en revanche était étrange, d'autant plus que je ne l'avais jamais croisé dans une salle d'arcade auparavant. Là où je profitais du calme, laissant mon esprit s'évader sur des machines qui ne retenaient mon attention que quelques minutes, lui était plutôt discret. Après une lutte acharnée sur la machine qui refusait obstinément ma victoire, je décidais de la délaisser pour m’occuper de l’intrus qui m’avait suivi. « Que me vaut l’honneur de ta visite ? » Peu importait qu’il m’ait trouvé par hasard, je connaissais suffisamment mon géniteur pour savoir qu’il serait au courant de cette rencontre entre nos familles. Méfiant, mes yeux balayèrent la pièce, visiblement déserte, avant de retrouver ceux de Ji Hwan. Je priais pour que personne n’ait eu l’idée de le suivre. Et malgré le calme implacable que j’affichais, mes nerfs étaient à rude épreuve, la crainte tissait sa toile depuis le creux de mon ventre. « Tu vas, toi aussi, me gratifier de tes conseils pour ce mariage ridicule ? » Je ne visais pas Ji Hye, mais l’idée absurde d’imposer une relation entre deux personnes sans même les consulter, et j’avais beau ne pas connaitre le patriarche des Lim, s’il avait accepté de vendre sa fille à un imbécile tel que mon père, je m’attendais à tout, et surtout au pire. La colère, la frustration et l’ennui menaçaient d’exploser, mais j’optais pour la prudence en évitant de l’acculer des maux dont il n’était pas responsable. Au lieu de ça, je changeais de stratégie, si je voulais pouvoir me défaire de cet arrangement, il me fallait être plus malin. « Tu en penses quoi ? Toute cette histoire de mariage... » Si je pouvais convaincre son frère, peut-être aurions-nous une chance, un moyen de pression.
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Re: And so it is... ▬ ft. Ji Hwan | Lun 10 Juil - 11:16 Citer EditerSupprimer
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Ji Sung Wook & Lim Ji Hwan
Je l’observais se défouler sur la machine. De toute évidence, elle n’avait rien demandé mais il devait avoir besoin de se défouler quelque part. C’était un sentiment que je comprenais totalement, ayant moi-même besoin de me défouler par moments – mais je préférais m’en prendre à des gens dans la rue qui cherchent les embrouilles plutôt qu’à des objets. Je ne pensais pas que je me retrouverais face au futur mari de ma sœur – en tout cas selon notre père. Encore une fois, il n’avait pas demandé l’avis de ses enfants et j’étais à peu près certain que Ji Hye n’avait pas envie de marier un ami. Me concernant, j’avais accepté les fiançailles en sachant que ma fiancée ne se laissait pas faire et je ne risquais donc pas de la blesser en défoulant mes pulsions sur elle – ce qui ne m’était jamais arrivé, mais j’avais peur que cela arrive. De plus, comme ce n’était que des fiançailles pour les affaires, je n’étais pas obligé d’éprouver des sentiments pour elle et je me fichais pas mal d’être catalogué comme « Fiancé ». De toute façon, j’avais déjà été rejeté par celle que j’aimais, alors ce n’était pas ça qui risquait de changer quelque chose. D’autant plus que je suis moi-même branché affaires, alors je comprenais ce geste.Code by Joy
En revanche, j’acceptais beaucoup moins bien les fiançailles de ma sœur. Déjà, parce que je savais que ça ne lui plaisait pas, aussi parce que je connaissais Sung Wook, il n’était pas violent mais son père l’était. Il n’était pas non plus la représentation du mari parfait et je ne voulais pas que quelqu’un comme ça soit le mari de ma sœur – c’était un très bon ami, sans aucun doute, mais rien de plus. Or, pour l’instant, je n’avais pas mon mot à dire et surtout, si je voulais intervenir, je préférais d’abord en parler à ma sœur. Je n’avais pas eu l’occasion de le faire encore et je craignais aussi devenir un peu brusque si on parlait ensemble.
Sung Wook me laissa clairement comprendre qu’il a ouvert lui-même la salle d’arcade, à l’aide de moyens pas très moraux. Je pourrais être étonné si je ne le connaissais pas aussi bien. C’était parfaitement son style de faire ce genre de choses. Il me demande pourquoi je suis venu le voir.
« Je ne suis pas ici pour venir te rendre visite mais je cherchais un endroit isolé où il n’y aurait pas beaucoup de monde. »
Je l’observa désormais droit dans les yeux – il semblerait qu’il avait perdu et laissé tomber. C’était peut-être pour le mieux s’il ne voulait pas casser cette machine, vu combien il était brutal dessus.
« Et ; donc ; je ne comptais pas non plus te féliciter pour le mariage avec ma sœur. »
Il balayait nerveusement du regard la salle, comme s’il s’attendait à voir un fantôme surgir. Je ne comprenais pas vraiment cette attitude ; peut-être avait-il fait une connerie avant de se réfugier ici ? En tout cas, il ne me paraissait pas totalement serein. Je me faisais peut-être des idées.
« Je pense que ce mariage est une totale connerie, surtout. Je n’ai pas envie de voir ma sœur déprimée parce qu’elle se marie de force avec un mec, même si c’est son meilleur pote. Et je n’ai pas non plus envie qu’elle est une belle famille violente. Ce n’est pas parce que j’ai accepté mes fiançailles que j’accepte celles de mes sœurs, crois-moi. »
De toute évidence, il ne semblait pas approuver ça non plus.
« Cela dit, je pense aussi que ce n’est pas en te défoulant sur des machines ou en ouvrant inégalement des salles d’arcade que tu feras avancer les choses. Tu devrais peut-être juste arrêter de fuir et rencontrer ma sœur pour en parler, non ? »
Je pouvais presque me moquer de moi-même. Je disais ça alors que j’étais le premier à vouloir lui en parler mais à avoir peur de le faire. Au final, je n’étais pas du tout mieux que lui mais je ne paraissais pas aussi anxieux ; lui l’était. Je savais très bien que Sung Wook n’était pas violent sur des machines sans raison et il n’y avait qu’un truc qui pouvait l’énerver en ce moment : le mariage. Peut-être qu’il en avait déjà parlé à Ji Hye et que j’avais tout faux, mais il ne me semblait pas que ce soit le cas.
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Re: And so it is... ▬ ft. Ji Hwan | Mar 5 Sep - 18:05 Citer EditerSupprimer
« Isolé ? Et bien je pense que tu as trouvé de quoi te satisfaire ! » affirmai-je en écartant les bras, paradant comme le maître des lieux. Rien ne m’échappait, de cette conscience accrue due au manque de sommeil, je voyais son regard inquisiteur et méfiant. S’attendait-il à ce que je lui saute au cou ? Il me connaissait peu, mais suffisamment pour savoir que je ne m’attaquais qu’à ceux qui déclenchaient le monstre tapit dans les méandres d’un subconscient bien trop complexe pour en comprendre les rouages. Les félicitations… depuis la décision prise par mon géniteur, personne n’avait trouvé le courage de prononcer ces quelques mots. « Bien, nous avons à nouveau quelque chose en commun ! » J’aimais Ji Hye, comme mon sang, comme ma famille. Elle m’avait tendu les bras dans un moment où j’avais ressenti le besoin de trouver un point de repère, et j’étais anéanti de ne pas savoir lui rendre cette aide si précieuse qu’elle m’avait apporté. La tension parcourait mes veines, faussant un jugement d’ordinaire peu fiable, si bien que je craignais de voir surgir celui qui me possédait d’un amour prouvé par ses coups. Sa franchise était la bienvenue, elle me permettait d’y voir plus clair et de trouver des alliés dans la noirceur d’une emprise qui m’engloutissait, mais la vérité qu’il échappait fut un nouveau coup de poignard. « QUI ? » crachai-je. La fureur glissait de nouveau vicieusement dans mes veines, soufflant le peu de retenue qu’il me restait. J’attrapais le col de son pull sous l’impulsion d’une angoisse que je masquais par cette colère caractéristique qui me donnait l’image d’un homme instable. « Qui t’as dit ? Qu’as-tu vu ? » Personne. Personne ne savait que l’homme d’affaire, le ponte de la presse était un homme violent. Il n’avait que son fils comme exutoire, et jamais je n’avais desserré les lèvres au point de dévoiler cette face si bien cachée. J’avais oublié les machines, le lieu et même l’heure, plus rien n’avait d’importance que les quelques mots qu’il avait échappé sans même se rendre compte qu’ils étaient d’une importance bien plus grave que le ton désinvolte qui les avait joué. « Qui d’autre est au courant ? » Je relâchais mon emprise et lui rendais sa liberté ne cherchant pas non plus à m’excuser. Même s’il était innocent, il tentait le diable en ayant connaissance de mon secret. Peut-être que ce n’était pas ce qu’il voulait dire ? Peut-être qu’il sous entendait autre chose ? Je mordis dans mon inférieure, savourant la douleur que je m’infligeais. Comment réagir ? Devais-je faire demi-tour ? Ou jouer de sincérité ? J’optais pour la première option, le mensonge avait toujours été une porte de secours facile et presque naturelle. « Le manque de sommeil… ça rend un homme fou ! » Passant la main sur ma nuque, j’y pinçais la peau fine à la naissance de mes cheveux pour me forcer à reprendre pied et oublier l’angoisse qui m’avait étouffé quelques secondes plus tôt. Je reprenais alors la conversation le plus tranquillement du monde, passant d’une machine à une autre. « Parler à Ji Hye ? Et pour lui dire quoi ? Elle sait déjà tout ce qu’il y a à savoir ! » Que pouvais-je à nouveau lui infliger en allant la trouver ? Elle ne méritait pas cette situation.
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Feat Ji Hwan
« Isolé ? Et bien je pense que tu as trouvé de quoi te satisfaire ! » affirmai-je en écartant les bras, paradant comme le maître des lieux. Rien ne m’échappait, de cette conscience accrue due au manque de sommeil, je voyais son regard inquisiteur et méfiant. S’attendait-il à ce que je lui saute au cou ? Il me connaissait peu, mais suffisamment pour savoir que je ne m’attaquais qu’à ceux qui déclenchaient le monstre tapit dans les méandres d’un subconscient bien trop complexe pour en comprendre les rouages. Les félicitations… depuis la décision prise par mon géniteur, personne n’avait trouvé le courage de prononcer ces quelques mots. « Bien, nous avons à nouveau quelque chose en commun ! » J’aimais Ji Hye, comme mon sang, comme ma famille. Elle m’avait tendu les bras dans un moment où j’avais ressenti le besoin de trouver un point de repère, et j’étais anéanti de ne pas savoir lui rendre cette aide si précieuse qu’elle m’avait apporté. La tension parcourait mes veines, faussant un jugement d’ordinaire peu fiable, si bien que je craignais de voir surgir celui qui me possédait d’un amour prouvé par ses coups. Sa franchise était la bienvenue, elle me permettait d’y voir plus clair et de trouver des alliés dans la noirceur d’une emprise qui m’engloutissait, mais la vérité qu’il échappait fut un nouveau coup de poignard. « QUI ? » crachai-je. La fureur glissait de nouveau vicieusement dans mes veines, soufflant le peu de retenue qu’il me restait. J’attrapais le col de son pull sous l’impulsion d’une angoisse que je masquais par cette colère caractéristique qui me donnait l’image d’un homme instable. « Qui t’as dit ? Qu’as-tu vu ? » Personne. Personne ne savait que l’homme d’affaire, le ponte de la presse était un homme violent. Il n’avait que son fils comme exutoire, et jamais je n’avais desserré les lèvres au point de dévoiler cette face si bien cachée. J’avais oublié les machines, le lieu et même l’heure, plus rien n’avait d’importance que les quelques mots qu’il avait échappé sans même se rendre compte qu’ils étaient d’une importance bien plus grave que le ton désinvolte qui les avait joué. « Qui d’autre est au courant ? » Je relâchais mon emprise et lui rendais sa liberté ne cherchant pas non plus à m’excuser. Même s’il était innocent, il tentait le diable en ayant connaissance de mon secret. Peut-être que ce n’était pas ce qu’il voulait dire ? Peut-être qu’il sous entendait autre chose ? Je mordis dans mon inférieure, savourant la douleur que je m’infligeais. Comment réagir ? Devais-je faire demi-tour ? Ou jouer de sincérité ? J’optais pour la première option, le mensonge avait toujours été une porte de secours facile et presque naturelle. « Le manque de sommeil… ça rend un homme fou ! » Passant la main sur ma nuque, j’y pinçais la peau fine à la naissance de mes cheveux pour me forcer à reprendre pied et oublier l’angoisse qui m’avait étouffé quelques secondes plus tôt. Je reprenais alors la conversation le plus tranquillement du monde, passant d’une machine à une autre. « Parler à Ji Hye ? Et pour lui dire quoi ? Elle sait déjà tout ce qu’il y a à savoir ! » Que pouvais-je à nouveau lui infliger en allant la trouver ? Elle ne méritait pas cette situation.
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Re: And so it is... ▬ ft. Ji Hwan | Mer 6 Sep - 12:14 Citer EditerSupprimer
And so it is...
Ji Sung Wook & Lim Ji Hwan
Toujours un peu perplexe, je le fixais sans gêne et il n’en semblait pas particulièrement déplu. Il ne donnait que peu d’importance à mes regards, enfin c’est l’impression qu’il donnait et je ne savais pas si c’était une bonne chose ou non. Dans tous les cas, il semblait entièrement fier d’être entré de force dans un tel lieu, vu sa réaction en apprenant pourquoi j’étais ici. Il n’y avait, à mes yeux, rien pour être fier ici mais je savais que lui et moi, même si parfois, nous nous ressemblions un peu, nous étions aussi très différents. S’il était violent, comme moi, il était surtout beaucoup plus rebelle et à ses yeux, les règles étaient faites pour être transgressées. Au contraire, je n’avais que très peu de fois, pour ne pas dire jamais, dépassé les limites et ce n’était pas non plus dans mes projets futurs. Il fallait avoir un très bon argument pour me pousser à imposer mon avis face à des gens plus élevés que moi, en général. Je ne me privais cependant pas pour l’exprimer face à des gens de mon niveau, ou plus bas et c’était cette honnêteté qui me caractérisait, après tout. « Nous avons sans doute plus d’une chose en commun. » Je continuais de l’observais. Je n’avais pas peur de ce qu’il pouvait faire, je n’avais pas peur de lui tout court et ce n’était pas pour ça que je le regardai intensivement. J’avais pris cette habitude depuis des années maintenant, observer, guetter les réactions des autres et essayer de me plier par rapport à elle, c’était la base dans les affaires. En remarquant qu’une proposition ne plaisait pas à un chef d’affaire, il valait mieux se rattraper avant que ce soit formulé plutôt qu’attendre qu’il refuse directement – et cet réflexe d’analyser les réactions était désormais valable pour tous les gens à qui je m’adressais, lui compris.Code by Joy
Cependant, je n’eus que très peu de secondes pour apercevoir la lueur de ses yeux qui changea soudainement – à peine compris que j’avais dit quelque chose de trop que je me retrouvais déjà saisi par le col. Je ne détournais pas pour autant le regard, au contraire, je le confrontais encore plus et je cherchais ce qui avait pu exactement le faire réagir de cette manière dans mes mots. Quelques secondes auparavant, il me disait qu’il était d’accord avec moi ; il ne semblait plus l’être désormais. Mais peu importait la raison, s’il comptait me frapper, qu’il le fasse – je n’en avais pas du tout peur. Il valait mieux qu’il me mette un bon coup, d’ailleurs, parce que je n’allais certainement pas me laisser faire et, si fort soit-il en combat, mes prises de taekwondo le mettraient au sol bien plus vite qu’il ne le pensait. Il me fallut plusieurs secondes pour comprendre que c’était probablement la partie « belle famille violente » qui l’avait fait réagir et que c’était pour cette raison qu’il me demandait qui était au courant. Mais, bien vite, il se calma, me lâcha et parla avec un ton bien plus détaché qui ne correspondait certainement pas à l’émotion qui l’habitait. « Il n’y a pas besoin d’être très intelligent pour se douter que si tu es ainsi, c’est parce que dans ta famille, il y a de la violence. » Je n’en savais pas beaucoup plus, mais je me doutais juste que c’était comme ça. J’ignorais même s’il y avait plus de choses à connaître à propos de ça.
Je réfléchis quelques secondes en l’entendant dire qu’il n’avait rien à dire à Ji Hye. Visiblement, il se donnait toutes les excuses possibles pour l’esquiver. « Ah oui, elle sait tout ce qu’il y a savoir ? Tout ? Elle sait donc que tu es contre le mariage, que tu es désolé pour elle, que la situation ne te plaît pas et que tu aimerais l’éviter ? Tu lui as formulé tout ça ou tu l’évites lâchement parce que tu ne sais pas comment t’excuser ? Ce n’est pas que je traîne beaucoup avec elle en ce moment, mais je pense qu’elle est assez intelligente pour faire la part des choses. Elle risque même de te trouver stupide de culpabiliser pour une situation que tu ne maîtrises pas – parce que je suis bien placé pour savoir que les mariages arrangés, ça ne se contrôle pas par les concernés. Et étant donné que je ne suis pas directement concerné par ça, j’ai probablement mon mot à dire contre tout ça. » Je le défiais toujours du regard, sans être le moins du monde intimidé par sa précédente réaction impulsive. J’étais impulsif aussi, alors.
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