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I miss the old days (ft. Lee Yon)
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I miss the old days (ft. Lee Yon) | Sam 17 Juin - 23:29 Citer EditerSupprimer I miss the old daysLee Jae Sang & Lee Yon Aujourd'hui était une journée normale. Il y avait des journées qui sortaient de l'ordinaire et d'autres qui rentraient parfaitement dans la routine. Justement, aujourd'hui était une journée qui était complètement une journée que j'allais oublier. Sur les trois cent cinquante-cinq jours que nous passions, on se rappelait peut-être que de cent jours précisément. Les autres, ce n'était qu'une répétition d'une routine, qui se déroulait sans cesse. Il n'y avait aucun changement. C'était juste du... vide. Je soupirai en y pensant, me dirigeant vers l'extérieur du bâtiment pour rentrer au dortoir. J'avais fini ma journée et c'était bon, j'allais pouvoir faire tout ce que je voulais. Peut-être que j'allais pouvoir jouer à quelques jeux-vidéos. Juhyeon jouera peut-être avec moi, s'il était d'humeur à le faire. Jouer à des jeux-vidéos à deux était toujours plus amusant que seul. Enfin bon, j'allais juste me trouver une activité à faire d'ici la fin de la journée. Je me perdrais probablement sur youtube aussi, pourquoi pas. Et puis, je m'endormirais, et cette journée sera oubliée de ma mémoire. C'était un peu triste en y pensant. Je ne pensais pas vraiment des choses aussi pessimistes, d'habitude. Aujourd'hui devait être une exception. Je me demandais bien pourquoi... Peut-être parce que cette routine m'ennuyait. Mais bon, allez, c'était bientôt les vacances, je me devais bien de tenir jusqu’au bout. Je pouvais le faire !
D'un pas lent, je mis le pied à l'extérieur, regardant un peu les alentours. Il faisait chaud, de plus en plus chaud, ces derniers temps. Pour mon plus grand bonheur. Non pas parce que j'étais content du retour des moustiques mais que j'étais content des vacances d'été qui approchaient et des séances plages. La plage c'était la vie, et je comptais bien ne pas y aller qu'une seule fois cet été. J'avais intérêt à partir en vacances sur une île ou ce genre de trucs aussi, ça donnait trop envie. Ah, rien qu'en imaginant ces vacances parfaites, ça me donnait envie de finir rapidement le mois de juin... Vivement qu'il se termine !
Je continuai à marcher jusqu'à ce que je m'arrêtai subitement, reconnaissant un visage parmi la foule. Mon cœur se remit en marche comme la dernière fois que je l'avais vue, et une vague de souvenirs noya mes pensées. Elle ? C'était Yon. Soit l'une de mes ex. Oui, d'accord. Je savais très bien que toutes mes ex en général, je les oubliais et je ne savais plus leur nom. Souvent, c'était parce que je les avais charmé pour leur beauté, et puis au final, ça se terminait toujours mal. Ce n'était pas comme si j'étais attaché à ces filles, je changeais régulièrement de crushs. En ce moment, j'en avais pas mal, quand même. Mais ce n'était pas ce qui était important, là. Pourquoi est-ce que je me souvenais de Yon en particulier, me demandez-vous ? La réponse était simple : parce qu'elle m'avait vraiment marqué. Oui, tout avait débuté et tout s'était fini comme toutes mes relations, c'était vrai. Mais ce qu'il y avait eu entre le début et la fin n'était définitivement pas pareil. Nous n'avions pas eu ce genre d'amour superficiel que j'avais eu avec d'autres filles, non. Elle, c'était différent. Et c'était ce qui me faisait mal encore, aujourd'hui. Parce que j'avais appris à l'aimer, mais que ce n'était pas ce que je voulais. Je ne m'étais pas attendu à l'aimer, je m'étais juste attendu à casser avec elle après quelques semaines. Alors bien sûr, ça m'avait perturbé. Je n'étais pas prêt pour une relation sérieuse, même si c'était ce que je cherchais. Et puis, un autre élément m'avait convaincu de casser avec elle. Le fait qu'elle soit impliquée dans la mafia. C'était quelque chose que je n'aimais pas du tout. Plus jeune, j'avais côtoyé un peu ce côté-là de la vie, et je ne voulais plus jamais y retourner. Hors de question de revivre le même cauchemar. Alors j'avais fini par rompre avec elle, et à me retrouver seul, sans rien. Maintenant, je m'en étais relevé bien sûr, et je tentais de l'oublier. Ce n'était néanmoins pas facile, la preuve : j'étais debout, planté là, en plein milieu d'une allée, parce que je venais de la voir. Je ne savais pas ce que je devais faire, à vrai dire. Oui, je devais continuer mon chemin. Mais mes jambes ne le voulaient pas. Mes yeux ne se détachaient pas d'elle. Mon cœur se comprimait. Mon cerveau me hurlait de rentrer chez moi et d'oublier tout ça, mais tout le reste de mon corps ne lui obéissait pas. Les souvenirs avaient déjà corrompu mon cœur, c'était trop tard pour moi de faire un pas comme si rien ne s'était passé.
Comme quoi, lorsque l'on pensait qu'on allait vivre une journée banale, c'était tout le contraire. © Crimson Day
D'un pas lent, je mis le pied à l'extérieur, regardant un peu les alentours. Il faisait chaud, de plus en plus chaud, ces derniers temps. Pour mon plus grand bonheur. Non pas parce que j'étais content du retour des moustiques mais que j'étais content des vacances d'été qui approchaient et des séances plages. La plage c'était la vie, et je comptais bien ne pas y aller qu'une seule fois cet été. J'avais intérêt à partir en vacances sur une île ou ce genre de trucs aussi, ça donnait trop envie. Ah, rien qu'en imaginant ces vacances parfaites, ça me donnait envie de finir rapidement le mois de juin... Vivement qu'il se termine !
Je continuai à marcher jusqu'à ce que je m'arrêtai subitement, reconnaissant un visage parmi la foule. Mon cœur se remit en marche comme la dernière fois que je l'avais vue, et une vague de souvenirs noya mes pensées. Elle ? C'était Yon. Soit l'une de mes ex. Oui, d'accord. Je savais très bien que toutes mes ex en général, je les oubliais et je ne savais plus leur nom. Souvent, c'était parce que je les avais charmé pour leur beauté, et puis au final, ça se terminait toujours mal. Ce n'était pas comme si j'étais attaché à ces filles, je changeais régulièrement de crushs. En ce moment, j'en avais pas mal, quand même. Mais ce n'était pas ce qui était important, là. Pourquoi est-ce que je me souvenais de Yon en particulier, me demandez-vous ? La réponse était simple : parce qu'elle m'avait vraiment marqué. Oui, tout avait débuté et tout s'était fini comme toutes mes relations, c'était vrai. Mais ce qu'il y avait eu entre le début et la fin n'était définitivement pas pareil. Nous n'avions pas eu ce genre d'amour superficiel que j'avais eu avec d'autres filles, non. Elle, c'était différent. Et c'était ce qui me faisait mal encore, aujourd'hui. Parce que j'avais appris à l'aimer, mais que ce n'était pas ce que je voulais. Je ne m'étais pas attendu à l'aimer, je m'étais juste attendu à casser avec elle après quelques semaines. Alors bien sûr, ça m'avait perturbé. Je n'étais pas prêt pour une relation sérieuse, même si c'était ce que je cherchais. Et puis, un autre élément m'avait convaincu de casser avec elle. Le fait qu'elle soit impliquée dans la mafia. C'était quelque chose que je n'aimais pas du tout. Plus jeune, j'avais côtoyé un peu ce côté-là de la vie, et je ne voulais plus jamais y retourner. Hors de question de revivre le même cauchemar. Alors j'avais fini par rompre avec elle, et à me retrouver seul, sans rien. Maintenant, je m'en étais relevé bien sûr, et je tentais de l'oublier. Ce n'était néanmoins pas facile, la preuve : j'étais debout, planté là, en plein milieu d'une allée, parce que je venais de la voir. Je ne savais pas ce que je devais faire, à vrai dire. Oui, je devais continuer mon chemin. Mais mes jambes ne le voulaient pas. Mes yeux ne se détachaient pas d'elle. Mon cœur se comprimait. Mon cerveau me hurlait de rentrer chez moi et d'oublier tout ça, mais tout le reste de mon corps ne lui obéissait pas. Les souvenirs avaient déjà corrompu mon cœur, c'était trop tard pour moi de faire un pas comme si rien ne s'était passé.
Comme quoi, lorsque l'on pensait qu'on allait vivre une journée banale, c'était tout le contraire.
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Re: I miss the old days (ft. Lee Yon) | Ven 30 Juin - 16:22 Citer EditerSupprimer I miss the old daysLee Jae Sang & Lee Yon La journée au laboratoire fut longue et éprouvante. Tout autant que la chaleur estivale que Yon essayait de supporter tant bien que mal dans ses draps blancs. Une file pellicule de sueur recouvrait son cou, son menton et les ailes de son nez. D'un coup de main elle s'en défit puis se leva pour accéder à la grande pièce principale. Elle s'était noyé dans une grande solitude ces derniers jours. Telle une fugitive elle esquivait les rencontres avec ses proches, presque ingrate des fois. Les piètres excuses dont elle se servait dissimulaient une tristesse inexpliquée et Yon, n'était pas prête à infliger ça à son entourage. Son médecin dit que c'est la dépression. Ah, tiens... drôle de personnage ça. La métisse a souvent moqué ce commentaire, jusqu'à qu'elle réalise la terrible vérité. Alors elle reste prostrée chez elle sortant la nuit dans une parfaite invisibilité.
Voulant attraper une cigarette dans son paquet, Yon s'aperçut qu'il lui allait falloir descendre en acheter. Elle souffla de dépit, prit une gorgée d'eau et enfila rapidement des vêtements posées sur une chaise.
Les rues scintillaient grâce aux éclairs chauds du soleil, s'ajoutant au brouhaha infernal de la foule. Yon avançait lunettes de soleil sur le front, un billet dans la poche de sa chemise. Très franchement sapée comme sortie du lit, elle n'avait pas non plus bonne mine. Une peu pâle, cernée. Un appel la sortit de cette pensée, hésitant longuement à décrocher. Il fallait se forcer un peu pour garder contact, pour ne pas éveiller les soupçons. Et Yon ne pouvait se cacher de son interlocutrice. « Allô Yindee ? Comment tu vas ? Oh, je suis plutôt fatiguée ces temps ci... Attends ne quitte pas, bonjour deux paquets de Malboro Gold s'il vous plait. »
La discussion dura plusieurs minutes, et fit tout de même sourire l'étudiante. Installée dans un coin fumeur de la rue, elle raccrocha sans aucun regrets avant de partir pour rentrer chez elle.
Dans son champ de vision apparut une connaissance. Non, pas une connaissance. Plus exactement, un amour perdu. Il restait planté là après avoir croisé son regard, raide comme un piquet. Enfin la demoiselle n'est pas mieux à se cacher derrière sa paire de lunette. Les souvenirs lui reviennent, tendres, des questions aussi. Tant qu'elle passa à côté de lui sans le calculer. Finalement, elle fit volte face quelques pas plus tard, et lui tapota sur l'épaule,
sans même savoir quoi dire par la suite... © Crimson Day
Voulant attraper une cigarette dans son paquet, Yon s'aperçut qu'il lui allait falloir descendre en acheter. Elle souffla de dépit, prit une gorgée d'eau et enfila rapidement des vêtements posées sur une chaise.
Les rues scintillaient grâce aux éclairs chauds du soleil, s'ajoutant au brouhaha infernal de la foule. Yon avançait lunettes de soleil sur le front, un billet dans la poche de sa chemise. Très franchement sapée comme sortie du lit, elle n'avait pas non plus bonne mine. Une peu pâle, cernée. Un appel la sortit de cette pensée, hésitant longuement à décrocher. Il fallait se forcer un peu pour garder contact, pour ne pas éveiller les soupçons. Et Yon ne pouvait se cacher de son interlocutrice. « Allô Yindee ? Comment tu vas ? Oh, je suis plutôt fatiguée ces temps ci... Attends ne quitte pas, bonjour deux paquets de Malboro Gold s'il vous plait. »
La discussion dura plusieurs minutes, et fit tout de même sourire l'étudiante. Installée dans un coin fumeur de la rue, elle raccrocha sans aucun regrets avant de partir pour rentrer chez elle.
Dans son champ de vision apparut une connaissance. Non, pas une connaissance. Plus exactement, un amour perdu. Il restait planté là après avoir croisé son regard, raide comme un piquet. Enfin la demoiselle n'est pas mieux à se cacher derrière sa paire de lunette. Les souvenirs lui reviennent, tendres, des questions aussi. Tant qu'elle passa à côté de lui sans le calculer. Finalement, elle fit volte face quelques pas plus tard, et lui tapota sur l'épaule,
sans même savoir quoi dire par la suite...
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Re: I miss the old days (ft. Lee Yon) | Ven 30 Juin - 19:55 Citer EditerSupprimer I miss the old daysLee Jae Sang & Lee Yon Mon regard se perdait sur cette silhouette. J'étais planté là, comme un arbre dans le sol, la bouche bée, l'expression triste. Aucun membre de mon corps ne voulait bouger. J'étais juste condamné à être ainsi, à me maintenir debout sans rien pouvoir faire. Mes mains étaient moites. C'était juste comme si j'avais perdu le contrôle de mon corps, en fait. Yon, à côté, ne semblait pas affectée. Peut-être qu'elle ne m'avait pas vue. Impossible pour moi de savoir si elle m'avait vu ou pas dû à ses lunettes de soleil. Je priais pour que ce soit parce qu'elle ne m'avait pas vue, à vrai dire. Comme ça, elle continuerait tranquillement sa vie, et moi aussi. Alors qu'elle passait à côté de moi, je soupirai. Elle ne m'avait pas vu. Je devais vraiment faire une croix sur cette relation... C'était du passé, et je ne devais pas me mêler avec une fille de la mafia. J'allais faire un pas pour continuer ma route quand une main se posa sur mon épaule. Je sursautai, ayant peur que ce soit elle, mais me calmant en me disant que peut-être, c'était un ami. Je me retournai brusquement vers la personne qui venait de m'accoster, et voilà que je reconnus à nouveau ce visage. Je ne savais pas quoi dire. Une nouvelle fois, les mots ne sortaient pas de ma gorge. Je perdais tous mes moyens. Alors je me contentais de la fixer, attendant juste ce qu'elle avait à dire. Aucun son ne parvint cependant à mes oreilles. Les lèvres de Yon n'avaient pas bougé non plus. Si elle m'avait tapoté l'épaule, ce n'était pas pour me dire quelque chose ? Peut-être pour vérifier que c'était bien moi ? Je ne savais pas vraiment comment réagir. J'avais peur de me confronter à elle. Je ferais mieux de finir ce moment prochainement. J'avais dit que je ferais une croix dessus ! Après quelques instants de silence sans que l'un de nous deux ne dise quelque chose, je pris finalement la décision de dire une syllabe. Une syllabe que j'avais tant dit lorsque nous nous voyions encore. Je déglutis ma salive et ouvris la gorge, utilisant mes cordes vocales.
« Yon... ? »
La voix qui venait sortir de ma gorge était faible. Je ne me reconnaissais presque plus. Je n'agissais jamais comme ça, habituellement. Elle m'avait beaucoup trop marqué pour que j'y sois indifférent, en même temps. Mais j'avais peur de ce qui allait suivre. Je ne voulais pas qu'il se passe quelque chose à nouveau entre nous deux... J'espérai que ce moment se terminerait bien vite. © Crimson Day
« Yon... ? »
La voix qui venait sortir de ma gorge était faible. Je ne me reconnaissais presque plus. Je n'agissais jamais comme ça, habituellement. Elle m'avait beaucoup trop marqué pour que j'y sois indifférent, en même temps. Mais j'avais peur de ce qui allait suivre. Je ne voulais pas qu'il se passe quelque chose à nouveau entre nous deux... J'espérai que ce moment se terminerait bien vite.
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