me prend pas pour un lapin de trois semaines ft. Hiro ♥
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me prend pas pour un lapin de trois semaines ft. Hiro ♥ | Mar 20 Juin - 19:11 Citer EditerSupprimer
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by Wiise
Me prend pas pour un lapin de trois semaines
Hiro & Tadashi
••••Hiro & Tadashi
Tu es fatigué, crevé, exténué. Tu n'en peux plus, il est grand temps que tu rentres chez toi. La journée a été longue pour toi. Pourtant, tu as finis les cours plus tôt. Tu aurais pu avoir ton après-midi si Cecilia t'avait pas appeler pour que tu viennes chez elle. Cecilia, c'est la quinquagénaire pour qui tu te prostitue. Tu fais ça uniquement pour réussir à payer tes études et celles de tes frères. Ça te plaît pas de le faire, au contraire, tu préférais gagner ta vie différemment. Mais la plupart des jobs que t'as pu faire rapportaient pas autant. Alors t'as troqué le peu de dignité qui te reste contre des gros billets, tout ça pour ta famille. Arrivé enfin chez toi, tu files dans la cuisine pour te prendre un grand verre d'eau. Il est tard. La télé dans le salon est encore allumée. Ta mère s'est sûrement endormi dans le canapé. Tu avales le contenu de ton verre puis tu avances doucement dans le salon passant la tête par dessus le canapé. Ta mère ouvre les yeux, tu lui souris. Elle s'étire alors que tu viens t'asseoir auprès d'elle. « Tu devrais aller dormir m'man. » chuchote-tu venant attraper la télécommande pour éteindre le poste. Elle reste silencieuse, elle hoche tout simplement la tête. « Un client m'a donné un gros pourboire ce soir. » Tu lui mens, évidemment elle ne sait rien sur tes trafiques et encore moins sur le fait que tu vends ton corps. Elle se doute certainement que tu lui mens mais elle ne dit rien. Ta mère n'a pas l'énergie de s'énerver contre toi. Elle se crève la santé à l'usine, il y a des jours où elle ne tient plus debout tellement elle croule sous la fatigue. T'aimerais l'aidé, prendre sa place mais vous savez tous les deux que sans vos deux salaires, vous seriez à la rue. Alors vous faites des sacrifices même si ça vous bouffe de vous voir comme ça. « On pourra payer les factures avec ça. » La main de ta mère vient se poser sur ton genoux, le tapotant doucement. « Ou tu peux garder tout ça pour toi. » dit-elle de sa voix douce habituelle. Tu secoues la tête. « Hors de question, il faut qu'on paye ces factures. » Ta mère sourit face à ta réaction beaucoup trop sérieuse. Elle se redresse, tu fais de même profitant de ça pour reposer la télécommande sur la table basse. « Hiro n'est toujours pas rentré. » Elle te regarde, tu la sens d'un coup bien triste. Tu prends une longue inspiration. Hiro est en pleine crise d'adolescence, l'accident et la mort de votre père a sûrement dû tout déclencher. « Tu sais où il est ? » Ta mère te répond non d'un signe de la tête. Tu lèves les yeux au ciel accompagnant ta mère jusqu'à sa chambre. « Soit pas trop dur avec lui, d'accord ? » Sa voix douce. Elle aussi souffre de vous voir vous déchirez à chacune de vos interactions. Tout ce que tu veux toi, c'est améliorer votre relation mais Hiro semble d'un tout autre avis. Donc forcément, la plupart de vos discussions tournent à l'engueulade. Et ce soir ne sera pas une exception. « T'en fais pas m'man, repose toi bien. » Tu lui dépose un baiser sur le front avant qu'elle ferme la porte. Aussitôt, tu vas dans la chambre d'Hiro : Personne. Doucement, tu vas ouvrir celle de Kin pour voir que ton petit frère, lui, dort bien. Tu vas alors dans ta chambre, tu jette tes billets sur la table. T'es tout d'un coup prit par un sentiment d'inquiétude et de colère. Hiro ne se rend pas compte. Il est jeune, immature. Il ne voit pas le mal qu'il fait autour de lui. Ou peut-être que si, mais qu'il aime s'acharner contre toi, parce que c'est plus simple pour lui. Vous vous faites subir à tous les deux cette relation désastreuse. Mais au fond, tu sais bien que tout est de ta faute. Il te déteste, il vit avec cette rage contre toi. Elle le ronge autant qu'elle te dévore toi.
La porte de l'appartement s'ouvre, tu tourne rapidement la tête te levant tout aussi vite. Tu sors de ta chambre pour aller à la rencontre de ton petit frère. « Hey ! » chuchote-tu sur un ton presque trop agressif. « T'étais où putain ? » t'inquiète-tu au milieu de ce couloir étroit. Hiro ne te regarde même pas. « J'te parle l'asticot ! » Il te tourne le dos, alors tu viens l'attrapé par le bras pour le retourner de force. Et quand il te fait face, tu vois des bleus sur son visage. Des traces de coups ? « Tu t'es battu ?! » Ta voix résonne d'un coup dans tout l'appartement. Tu ne veux pas voir ton frère se battre. Tu ne veux pas savoir qu'il met sa santé en danger. T'es passé par là, toi aussi, et tu vois le résultat aujourd'hui. Il est hors de question que ton frère suive tes pas.
La porte de l'appartement s'ouvre, tu tourne rapidement la tête te levant tout aussi vite. Tu sors de ta chambre pour aller à la rencontre de ton petit frère. « Hey ! » chuchote-tu sur un ton presque trop agressif. « T'étais où putain ? » t'inquiète-tu au milieu de ce couloir étroit. Hiro ne te regarde même pas. « J'te parle l'asticot ! » Il te tourne le dos, alors tu viens l'attrapé par le bras pour le retourner de force. Et quand il te fait face, tu vois des bleus sur son visage. Des traces de coups ? « Tu t'es battu ?! » Ta voix résonne d'un coup dans tout l'appartement. Tu ne veux pas voir ton frère se battre. Tu ne veux pas savoir qu'il met sa santé en danger. T'es passé par là, toi aussi, et tu vois le résultat aujourd'hui. Il est hors de question que ton frère suive tes pas.
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Re: me prend pas pour un lapin de trois semaines ft. Hiro ♥ | Mar 20 Juin - 23:55 Citer EditerSupprimer
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"leave me alone" ?
Hiro & Tadashi
••••"leave me alone" ?
Hiro & Tadashi
L’heure avance et Hiro, n’est toujours pas rentré. Il n’a toujours pas retrouvé le confort de sa chambre, la chaleur de ses draps ou des bras de sa mère. Mais cette dernière doit déjà dormir, tout l’appart doit être endormi à présent et il est toujours sur son vélo, quelque part à quelques rues du bon quartier. Ses pommettes le brûlent tout comme sa lèvre du bas, coupée et légèrement gonflée après le coup qu’elle a subi. Il voulait juste décompresser lui, il est resté au skate-park jusqu’à la nuit tombée en défiant les jeunes présents. Le terrain appartient à tout le monde, puis Hiro est un habitué vu que ce n’est pas loin de chez lui, mais ce soir il y a eu un imprévu. Quand il a voulu partir, une bande d’abrutis l’ont fait tomber de son vélo et s’il aurait pu se contenter d’y remonter et de s’en aller, le gamin s’est plutôt jeté sur celui qui a osé le pousser. Heureusement, les autres ont été assez fair-play pour les laisser régler leurs comptes à un contre un, mais pas assez mature pour les séparer en pariant presque sur celui qui céderait le premier. Sans surprise, c’est Hiro qui se retrouve bien vite en position de faiblesse sous le poids de l’autre et qu’on laisse ballant sur le sol après lui avoir donné sa leçon. On ne s’est pas non plus acharné sur lui, mais on l’a bien amoché malgré tout et sa seule satisfaction, aura été de marquer le visage de l’autre con aussi. Mais maintenant, alors qu’il range son vélo dans le local de l’immeuble, il panique un peu. Il espère sincèrement que sa mère s’est déjà couchée, parce qu’il n’aura aucune bonne excuse à lui donner et qu’il ne voudrait pas l’inquiéter. Il regarde de nouveau l’heure et soupire. C’est jour de semaine, il se lève tôt demain et il va encore se faire taper sur les doigts. Tout ce qu’il espère, c’est que Tadashi ne soit toujours pas rentré ou qu’il ait même décidé de découcher tiens, ça lui éviterait de voir sa face au petit-déj. Il arrive devant la porte, l’ouvre le plus doucement possible et c’est presque un sans-faute jusqu’à ce qu’il la referme un peu trop fort. Pas tellement en soit, mais étant donné le silence, même ses pas résonnent et ça ne tarde pas. Il voit de la lumière dans le couloir et « fais chier, » qu’il siffle entre ses dents. Tadashi, évidemment. « T’étais où putain ? » Il remercie l’heure, au moins il ne crie pas, mais c’est tout comme et son ton hérisse les poils du plus jeune. « J'te parle l'asticot ! » L’asticot. C’est une façon de parler à son petit frère quand on est énervé et que ce dernier ne nous apprécie pas tellement ? La tige, cure-dent, brindille même, que d’appellations qui l’ont toujours suivi à cause de sa corpulence et qui l'ont toujours plus ou moins irrité. Ouais, c’est un asticot qui s’est battu contre un scarabée ce soir, histoire que vous visualisiez un peu. Hiro serre les dents et même les poings, dos à son frère et face à la porte qu’il vient de franchir avec la furieuse envie de la passer à nouveau. Putain, il n’avait vraiment pas envie d’avoir affaire à lui ce soir, vraiment pas. Comme s'il était bien placé pour lui donner des leçons, mais ça semble l'amuser depuis la mort de papa. Ça lui plait d'agir comme un grand-frère maintenant, mais c'est un peu tard, ne croit-il pas ? Hiro pousse un cri quand le plus vieux le force à se retourner, mais il refuse toujours d’affronter son regard qu’il pose plutôt sur le couloir. « Tu t’es battu ?! » Et il l’aurait bien frappé de parler si fort. « Mais tais-toi ! » Il ne faut pas que leur mère les trouve, ni Kin d’ailleurs. Qu’il les laisse en dehors de ça. Il force son frère à le lâcher ou gigote assez pour s’en détacher et rejoindre la cuisine. Il ouvre le frigo pour se servir un verre d’eau fraîche, mais il a besoin de glace… sur son visage qui le brûle… sauf qu’il n’ose rien faire de plus. « J’suis tombé de mon vélo, ça va n’en fais pas un drame. » Mais il n’a ni les coudes, ni les genoux écorchés. Il a déjà fait mieux comme excuse, mais il n’a pas la force de réfléchir ni de s’engueuler avec son frère maintenant. Il aimerait juste qu’il s’en foute et retourne dans sa chambre. « J’étais avec des potes. » Le minimum est dit, voilà, que chacun rejoigne sa tanière maintenant.
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Re: me prend pas pour un lapin de trois semaines ft. Hiro ♥ | Mer 21 Juin - 1:41 Citer EditerSupprimer
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Hiro et toi, ça toujours été la merde. D'aussi loin que tu te souviennes, vous n'avez jamais vraiment eu de complicité. Il y a toujours eu une certaine distance. Avant l'accident, tu n'étais jamais chez toi -pas plus que tu l'es aujourd'hui d'ailleurs-, tu préférais sortir avec tes potes, aller en soirée, fumer du shit et t'envoyer en l'air avec la première personne que tu trouvais à ton goût. Alors forcément ce genre d'activités ne laissaient pas une grande place pour ta famille. Le plus souvent quand tu rentrais chez toi, c'était pour te changer, voir si ta famille allait bien et puis, tu repartais. En fait, tu as longtemps fuis l'autorité de ton père. Tu savais qu'il était contre tout ce que tu faisais pour tenter de ramener un peu d'argent dans les caisses familiales. La plupart de vos engueulades tournaient autour de ça. Tes trafiques ne lui plaisait pas, tes fréquentations non plus. Tu ne compte pas le nombre de fois où tu t'es fais remonté les bretelles parce que tu sentais le shit ou même parce que tu faisais le mur. Il n'acceptait pas ton aide, tu lui faisais payé ce refus à ta manière. Tu revenais de soirée avec des marques au visage. Tu découchais aussi. Non, tu n'as pas rendu la vie facile à tes parents. Et encore moins à tes frères. Avec eux, tu n'as que très peu de souvenirs. Disons que tu n'étais pas le grand frère qu'ils auraient pu rêver d'avoir. T'avais rien d'un frère idéal. Pourtant, tu les aimes tes frères comme t'aimais ton père et comme t'aime encore ta mère. Ta famille c'est sûrement la chose la plus importante à tes yeux. Mais ça, tu t'en n'es rendu compte que trop tard. Y'a fallu que ton père meurt, que ton frère Kin finisse dans le coma et que détruise la vie de Hiro pour que tu te rendes compte de tout ce que t'as perdu. T'as vu ta famille voler en éclat. Tu les a tous détruit. Ils sont tous brisés par ta faute. Et tu cherches à recollé les morceaux comme tu peux. Toutefois, le plus gros du travail c'est avec Hiro. Votre relation, fébrile avant l'accident, s'est vu détruite par l’événement tragique que tu as provoqué. Tout ceci te bouffe, te ronge au point que tu n'en dors plus la nuit. Mais au fond de toi, tu mérites bien l'acharnement et la haine de ton frère Hiro. Il a tous les droits de te repousser. Il pourrait te frapper que tu le laisserais faire si ça le soulageait. Il porte cette haine comme un fardeau, un poids qui le fragilise. Tu voudrais l'en soulager en le prenant mais il refuse. Il a besoin de cette rage pour ne pas penser à ce qui le dévore à petit feu. Mais qui es-tu pour le blâmer d'agir de la sorte ? Tu es le premier à réagir de la sorte. C'est certainement la raison pour laquelle tu veux tant l'aider, c'est parce que tu sais ce que s'est d'en vouloir à la terre entière quand tout va mal.
A peine la porte claque que tu sors immédiatement de ta chambre pour venir attraper ton frère. Ce dernier ne prend même pas la peine de se retourner. Tu le sais, il aurait préféré ne pas te voir mais c'est plus fort que toi. Il faut que tu viennes le voir, d'autant plus quand il rentre aussi tard et inquiète votre mère. Voyant qu'il ne réagit pas, tu le force à se retourner. « Mais tais-toi ! » Te lâche-t-il, tu ne perds pas une seconde pour lui faire comprendre que le ton qu'il utilise ne te plaît pas. « Eh ! » Tu as les réactions d'un père qui engueule son fils. Il faut dire que tu as pris la place de ton père sans le vouloir après l'accident. Il se libère de ton emprise et file dans la cuisine vers le frigo pour y prendre de la glace. Tu le suis, hors de question que tu le lâche. Il se sert un verre d'eau fraîche, tandis que tu rouvre le frigo pour venir y prendre le baque à glaçons. « J’suis tombé de mon vélo, ça va n’en fais pas un drame. » Tu pose ton regard sur lui avant de l'inspecter de haut en bas. « Et tu m'prends pour un con en plus ? » Des coups t'en a reçu, des blessures t'en a eu un paquet aussi et tu sais les reconnaître quand tu en vois. « J’étais avec des potes. » Tu attrapes le premier torchon qui te passe sous la main, puis tu verses les glaçons dessus. « Des potes qui te cassent la gueule ? » Demande-tu sans lui adressé un coup d’œil. Tu te retiens bien de lui dire que tu sortais le même genre d'excuse à votre père. C'est pas le moment de lui rappeler des souvenirs douloureux. « Je suppose que tu vas pas me dire qui s'est ? Tes fameux potes. » Tu relèves la tête vers lui tenant fermement le torchon rempli de glaçon, tu t'approche de lui avant de lui tendre le tissu. « Mets ça sur ton visage, ça devrait calmer les douleurs. » Tu viens ensuite t'adosser contre l'évier à côté de lui, croisant les bras. « Maman était inquiète. » Tu le fixe avec un air un peu trop sérieux. « Elle a assez de problèmes en ce moment, tu crois pas ? » Tu ne le quitte pas du regard. Votre mère en bave, elle supporte tellement de chose. Elle est sorti d'une dépression après la mort de votre père et tu voudrais pas la voir replonger. Tu le supporterais difficilement. Tu fais ton possible pour être là pour elle, mais tu ne peux pas toujours être présent. Alors, tu compte sur tes frères mais avec Hiro, tout semble compliqué. Il n'en fait qu'à sa tête et ta mère a peur de le voir plonger dans des trafiques pas nets.
A peine la porte claque que tu sors immédiatement de ta chambre pour venir attraper ton frère. Ce dernier ne prend même pas la peine de se retourner. Tu le sais, il aurait préféré ne pas te voir mais c'est plus fort que toi. Il faut que tu viennes le voir, d'autant plus quand il rentre aussi tard et inquiète votre mère. Voyant qu'il ne réagit pas, tu le force à se retourner. « Mais tais-toi ! » Te lâche-t-il, tu ne perds pas une seconde pour lui faire comprendre que le ton qu'il utilise ne te plaît pas. « Eh ! » Tu as les réactions d'un père qui engueule son fils. Il faut dire que tu as pris la place de ton père sans le vouloir après l'accident. Il se libère de ton emprise et file dans la cuisine vers le frigo pour y prendre de la glace. Tu le suis, hors de question que tu le lâche. Il se sert un verre d'eau fraîche, tandis que tu rouvre le frigo pour venir y prendre le baque à glaçons. « J’suis tombé de mon vélo, ça va n’en fais pas un drame. » Tu pose ton regard sur lui avant de l'inspecter de haut en bas. « Et tu m'prends pour un con en plus ? » Des coups t'en a reçu, des blessures t'en a eu un paquet aussi et tu sais les reconnaître quand tu en vois. « J’étais avec des potes. » Tu attrapes le premier torchon qui te passe sous la main, puis tu verses les glaçons dessus. « Des potes qui te cassent la gueule ? » Demande-tu sans lui adressé un coup d’œil. Tu te retiens bien de lui dire que tu sortais le même genre d'excuse à votre père. C'est pas le moment de lui rappeler des souvenirs douloureux. « Je suppose que tu vas pas me dire qui s'est ? Tes fameux potes. » Tu relèves la tête vers lui tenant fermement le torchon rempli de glaçon, tu t'approche de lui avant de lui tendre le tissu. « Mets ça sur ton visage, ça devrait calmer les douleurs. » Tu viens ensuite t'adosser contre l'évier à côté de lui, croisant les bras. « Maman était inquiète. » Tu le fixe avec un air un peu trop sérieux. « Elle a assez de problèmes en ce moment, tu crois pas ? » Tu ne le quitte pas du regard. Votre mère en bave, elle supporte tellement de chose. Elle est sorti d'une dépression après la mort de votre père et tu voudrais pas la voir replonger. Tu le supporterais difficilement. Tu fais ton possible pour être là pour elle, mais tu ne peux pas toujours être présent. Alors, tu compte sur tes frères mais avec Hiro, tout semble compliqué. Il n'en fait qu'à sa tête et ta mère a peur de le voir plonger dans des trafiques pas nets.
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Re: me prend pas pour un lapin de trois semaines ft. Hiro ♥ | Sam 24 Juin - 0:51 Citer EditerSupprimer
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Toute cette tension entre eux vient sûrement de sa faute, c’est lui qui laisse la rancune ronger son cœur et pas seulement à cause de l’accident. Si seulement, mais c’est un tout qui le poursuit depuis des années. Lui et Tadashi, ça ne date pas de l’automne dernier. Hiro ne compte plus les fois où il a essayé, quand il était encore ce gosse qui tentait d’attirer l’attention d’un frère qu’il ne connaissait pas beaucoup. Lui aussi, il aurait voulu que son grand-frère le pousse sur son petit vélo pour qu’il apprenne, mais pour chaque événement important, c’est le visage de son père qui lui apparaît. L’homme a toujours été là pour lui et c’est celui qui est parti. Le gamin n’a pas envie de se reposer sur son aîné, pas alors qu’il a besoin d’un bouc-émissaire, même si ce dernier fait tout pour combler le trou dans le cœur qu’il lui a fait cette nuit-là. Il n’est pas encore prêt à écouter, mais quand le serait-il s’il continue ainsi à s’obstiner ? Arrêté dans la cuisine, le voilà qui invente une excuse que même leur Kin ne goberait pas et devant la réponse sarcastique du plus vieux, il hésite à le défier d’un « oui » dédaigneux, mais il lui reste un minimum de respect. Il reste dos à lui, mais il l’entend qui s’affaire derrière lui pour l’aider, sûrement, lorsqu’il devine qu’il s’est déjà chargé de sortir les glaçons. « Des potes qui te cassent la gueule ? » Il hausse les épaules. Les garçons peuvent être brutes entre eux, une dispute peut vite dégénérer et il ne voit pas en quoi ce serait si peu cohérent. Le sang a séché au coin de ses lèvres et les coups portés à son visage ne forment que des marques rougeâtres pour l’instant, mais demain matin… demain matin, il risque d’effrayer leur mère et il s’en veut juste pour ça, le gosse. « Je suppose que tu vas pas me dire qui s'est ? Tes fameux potes. » Cette fois il se retourne et s’adosse au plan de travail, les yeux dans le vague à fixer les mains de Tadashi. C’est pour lui ce torchon ? Mais qu’il le laisse se débrouiller bon sang, qu’il le laisse en paix. « Pourquoi tu voudrais savoir ça ? T’en ferais quoi de leurs noms ? » Il a bien le droit de traîner avec qui il veut, non ? Il aurait voulu rejeter son aide et lui taper dans la main au lieu de saisir le tissu glacé, mais il en a besoin. Il fait le dur, mais il a plutôt mal maintenant… Il pose la glace sur le profil le plus touché et toujours sans le regarder dans les yeux, il avoue enfin : « j’les connais pas. Ils ont commencé, j’allais pas juste m’enfuir. » C’est pourtant ce qu’il a toujours fait, pour éviter les problèmes et ce genre de situations.
Mais alors qu’il pense que tout est plus calme qu’il ne le pensait, pas trop prise de tête, Tadashi en vient à parler de leur mère. Comment ose-t-il s’en servir pour le faire culpabiliser ? « Un peu tard pour t’en soucier, tu ne crois pas ? » Lui répond-il sur le même ton, avec sans doute bien plus d’ironie. Il ne compte pas se laisser prendre par les sentiments. Il le sait mieux que quiconque et il déteste voir sa mère se crever au boulot comme elle le fait, il se sent encore plus inutile et voilà où ça le mène. « La faute à qui, dis-moi ? N’commence pas à m’emmerder avec ça. » De la défiance dans son regard lorsqu’il le plante enfin dans celui de son frère qu’il accuse encore et toujours. De la colère refoulée et de l’irritation sont à noter aussi. La faute à qui, hm ? Hiro n’est pas totalement blanc dans cette affaire. Il porte le torchon glacé à sa joue et quitte la cuisine pour aller s’installer dans le canapé. Il a mal aux jambes, ses cuisses auront quelques bleus sûrement vu le poids qu’elles ont dû supporter. Il a peut-être été un peu loin ce soir et c’est maintenant que l’adrénaline a complètement disparu de ses veines qu’il regrette de s’être emporté. Ces glaçons ne le soulageront pas longtemps et ses doigts tremblent un peu, il remarque alors les écorchures sur ses mains. Ça picote et il se mord la lèvre pour se concentrer sur cette douleur avant de toucher sa coupure. « Ah, putain » que ça fait mal. Il laisse sa tête tomber en arrière sur le dossier du canapé et ferme les yeux. « Laisse-moi. Je t’ai sûrement empêché de dormir, alors retournes-y, j’te retiens pas. »
Mais alors qu’il pense que tout est plus calme qu’il ne le pensait, pas trop prise de tête, Tadashi en vient à parler de leur mère. Comment ose-t-il s’en servir pour le faire culpabiliser ? « Un peu tard pour t’en soucier, tu ne crois pas ? » Lui répond-il sur le même ton, avec sans doute bien plus d’ironie. Il ne compte pas se laisser prendre par les sentiments. Il le sait mieux que quiconque et il déteste voir sa mère se crever au boulot comme elle le fait, il se sent encore plus inutile et voilà où ça le mène. « La faute à qui, dis-moi ? N’commence pas à m’emmerder avec ça. » De la défiance dans son regard lorsqu’il le plante enfin dans celui de son frère qu’il accuse encore et toujours. De la colère refoulée et de l’irritation sont à noter aussi. La faute à qui, hm ? Hiro n’est pas totalement blanc dans cette affaire. Il porte le torchon glacé à sa joue et quitte la cuisine pour aller s’installer dans le canapé. Il a mal aux jambes, ses cuisses auront quelques bleus sûrement vu le poids qu’elles ont dû supporter. Il a peut-être été un peu loin ce soir et c’est maintenant que l’adrénaline a complètement disparu de ses veines qu’il regrette de s’être emporté. Ces glaçons ne le soulageront pas longtemps et ses doigts tremblent un peu, il remarque alors les écorchures sur ses mains. Ça picote et il se mord la lèvre pour se concentrer sur cette douleur avant de toucher sa coupure. « Ah, putain » que ça fait mal. Il laisse sa tête tomber en arrière sur le dossier du canapé et ferme les yeux. « Laisse-moi. Je t’ai sûrement empêché de dormir, alors retournes-y, j’te retiens pas. »
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Re: me prend pas pour un lapin de trois semaines ft. Hiro ♥ | Lun 3 Juil - 18:28 Citer EditerSupprimer
Tout doucement, tu rentres dans ta chambre. Il fait noir. Toutes les lumières de l'appartement sont éteintes. Il doit être trois heures du matin. Tu ne sais pas vraiment mais au vu du silence ambiant dans les lieux, tu sais que tout le monde est couché. Et puis, tu reviens d'une fête qui s'est terminée plus tôt que prévue. Alors quand tu rentres dans ta chambre, tu tentes de ne pas faire de bruit. Tu voudrais réveillé personne. En plus, tu n'étais pas censé sortir comme la plupart des fois où tu sors en fait. Ton père t'avait pourtant privé de sortie ce soir, mais t'en as fais qu'à ta tête comme d'habitude. C'est pas la première fois que tu fais le mur et ça sera sûrement pas la dernière. Tu fermes la porte derrière toi, allume la lumière et quand tu te retournes tu vois ton père assit à ton bureau. Tu sursautes. « Bordel, tu m'as fais peur ! » dis-tu la main sur la poitrine, un sourire aux lèvres. Est-ce que tu penses que c'est vraiment le moment de sourire ? Parce que là, t'es vraiment dans la merde. Ton père ne bronche pas. Pas un sourire, rien. Il reste là à te fixé, le visage qui laisse paraître aucune expression. Tu ne sais pas quoi faire. Tout ce que tu sais c'est que tu vas te faire allumer. Mais pour toi, c'est une engueulade parmi tant d'autre. Demain tout sera oublier et tu recommenceras à faire tout l'inverse de ce qu'il te demande. « Je peux savoir ce que tu fiche avec ça dans tes affaires ? » Il agite alors devant toi un kilo de shit. Alors non, tu ne vas pas te faire allumer, tu vas te faire massacrer. « Je le vend. » Inutile de lui mentir, ça ne ferait que l'énerver encore plus. Il se lève et s'approche de toi tenant toujours ta marchandise à hauteur de tes yeux. « Tu vends cette merde ? » Sa mâchoire est contractée, il a les dents serrées. Nuls doutes là-dessus, ton père est en colère. Tu baisses le regard. « Regarde moi ! » Tu lèves les yeux vers lui pourtant incapable de le regarder sans détourner le regard. « Pourquoi tu vends ça ? Hein ? » Il te lâche pas, et toi tu peine à lui faire face néanmoins, cette fois, tu le fixe à ton tour. « Je veux juste vous aider. » C'est vrai ça, tu vends pas ça pour toi, ni pour te faire du fric et le garder pour ta poche. Non, tu le fais pour ramener des sous dans les caisses. Tes parents galèrent tellement que tu veux pas les laisser dans la merde. « Ton argent sale on en veut pas. Quand est-ce que tu vas le comprendre ? » Tu peux pas t'empêcher de serrer le poing. « L'argent sale vous a bien aidé le mois dernier. » C'est presque une affirmation sarcastique et ça plaît pas à ton père, il vient claquer sa main contre ton visage. Le bruit du coup résonne dans la petite chambre. Tu l'as cherché. C'est pour ça que tu dis rien. Tu te contente simplement de le regarder, la mâchoire crispée. « Je veux plus que tu vendes ce genre de truc ? Je préfère qu'on soit dans la merde plutôt que de voir mon fils vendre de la drogue, tu comprends ça ? » Tu peux pas les laisser dans la merde, c'est plus fort que toi de vouloir les aider. « Je veux vous aider putain ! » Tu hausses le ton, frustré. Ton père vient posé une main ferme sur ta nuque. « Fils, on a pas besoin de ton aide. On s'en est toujours sorti et on s'en sortira toujours. » Il retire sa main et part en direction de la porte. « C'est la dernière fois que je te vois avec cette merde, compris ? » Il agite ta marchandise, tu lui répond simplement d'un hochement de tête. Tu continueras de vendre cette merde, comme il dit. Tu vendras même pire dans le futur, mais ça tu ne le sais pas encore.
Dans la cuisine avec ton frère, tu tentes de gratter des informations sur ce qui a bien pu lui arriver pour qu'il rentre dans cet état. Tu peux pas t'empêcher de t'inquiéter pour lui. T'as fais le con toi aussi. Tu sais reconnaître des blessures dû à des bagarres. Mais ça, Hiro il veut pas te le dire. Il pense que s'il invente une excuse, tu lui fouteras la paix. C'est pas le cas parce que tu le lâcheras pas. Tu veux être là pour lui comme t'aurais dû l'être il y a quelques années de ça. Tes erreurs, tu veux les rattraper même si tu te laisse blessé par sa haine. Ses mots t'écorchent. Sa rage te dévore. Mais tu le mérite. C'est le prix à payer pour toutes les conneries que t'as pu faire. « Pourquoi tu voudrais savoir ça ? T’en ferais quoi de leurs noms ? » te répond-t-il quand tu lui demande qui sont les types qui lui ont fait du mal. Je sais pas, peut-être leur faire regretter d’abîmer mon p'tit frère, pense-tu alors. Tu restes pourtant silencieux, tu te contente simplement de lui tendre le torchon plein de glace. « j’les connais pas. Ils ont commencé, j’allais pas juste m’enfuir. » avoue-t-il plaquant le tissu contre son visage. « Tu vois où ça t'a mené... » Tu montre d'un signe de tête son visage et ses blessures. C'est toi qui donne des leçons, alors que t'as toujours été le premier à frapper quand on te cherchait trop. Tu ramènes ensuite la conversation à votre mère lui rappelant qu'elle s'inquiète pour lui. Tu sais bien que ce sujet va lui offrir la chance de t'envoyer un pique dans la gueule. « Un peu tard pour t’en soucier, tu ne crois pas ? » Dégaine-t-il. Tu croises les bras, baissant le regard pour ne pas avoir à lui répondre. Toi, tu ferme ta gueule. T'encaisse le coup, comme toujours. A quoi bon répondre. Il n'a pas totalement tord. « La faute à qui, dis-moi ? N’commence pas à m’emmerder avec ça. » Enchaîne-t-il, deuxième coup de poing dans la face. Tu voudrais lui répondre qu'il n'est pas obligé de faire les mêmes conneries que toi. Tu voudrais le secouer pour qu'il comprenne que votre mère souffre mais tu ne le fais pas. Tu ne veux pas crée une énième dispute. Alors tu t'écrase. Tu te fais tout petit en gardant le silence. Il quitte la pièce tandis que tu restes là, quelques secondes. Si seulement il se rendait compte du mal qu'il peut faire. Bien sur que tu as fais le plus de dégâts à cette famille, t'en ai conscient. Tu vis avec la culpabilité d'avoir brisé ta famille. Il n'y a pas un jour qui passe sans que tu penses à tout ce que tu as perdu à cause de ton arrogance et ton égoïsme. Tu penche la tête en arrière, prenant une longue inspiration. Aujourd'hui tu te retrouve à la place de ton père. Tu comprends tout ce que tu as pu lui faire endurer. Après quelques secondes, tu vas dans le salon, rejoindre ton frère. Tu l'entend geindre à cause des douleurs. Et quand il te voit dans l'encadrement de la porte : « Laisse-moi. Je t’ai sûrement empêché de dormir, alors retournes-y, j’te retiens pas. » Il refuse de te parler plus longtemps. Il veut plus voir ta gueule mais, toi t'es borné et t'es pas du genre à lâcher l'affaire. Alors tu tournes les talons pour aller directement dans la salle de bain, tu prends le désinfectant, et quelques pansements et tu retournes dans le salon. « Je m'occupe de ça et j'te laisse tranquille. » Dis-tu parlant de sa blessure avant de t'asseoir à côté de lui. T'as l'espoir qu'il comprenne que tu fais pas tout ça pour le faire chier. Sans pour autant le toucher, tu regardes les coups qu'il a au visage et sa blessure à la main. « Ils t'ont pas loupés, hein. » Tu réfléchis avant de parler, tu redoutes que la conversation s'enflamme. « Ils étaient combien ? » ose-tu demander alors que tu tends ta main vers lui pour lui faire comprendre que tu veux panser sa coupure. Tu ne sais pas vraiment à quoi t'attendre avec lui, peut-être qu'il va tout simplement te répéter d'aller te faire foutre. Ça ne serait pas la première fois.
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by Wiise
Me prend pas pour un lapin de trois semaines
Hiro & Tadashi
••••Hiro & Tadashi
flashback
Tout doucement, tu rentres dans ta chambre. Il fait noir. Toutes les lumières de l'appartement sont éteintes. Il doit être trois heures du matin. Tu ne sais pas vraiment mais au vu du silence ambiant dans les lieux, tu sais que tout le monde est couché. Et puis, tu reviens d'une fête qui s'est terminée plus tôt que prévue. Alors quand tu rentres dans ta chambre, tu tentes de ne pas faire de bruit. Tu voudrais réveillé personne. En plus, tu n'étais pas censé sortir comme la plupart des fois où tu sors en fait. Ton père t'avait pourtant privé de sortie ce soir, mais t'en as fais qu'à ta tête comme d'habitude. C'est pas la première fois que tu fais le mur et ça sera sûrement pas la dernière. Tu fermes la porte derrière toi, allume la lumière et quand tu te retournes tu vois ton père assit à ton bureau. Tu sursautes. « Bordel, tu m'as fais peur ! » dis-tu la main sur la poitrine, un sourire aux lèvres. Est-ce que tu penses que c'est vraiment le moment de sourire ? Parce que là, t'es vraiment dans la merde. Ton père ne bronche pas. Pas un sourire, rien. Il reste là à te fixé, le visage qui laisse paraître aucune expression. Tu ne sais pas quoi faire. Tout ce que tu sais c'est que tu vas te faire allumer. Mais pour toi, c'est une engueulade parmi tant d'autre. Demain tout sera oublier et tu recommenceras à faire tout l'inverse de ce qu'il te demande. « Je peux savoir ce que tu fiche avec ça dans tes affaires ? » Il agite alors devant toi un kilo de shit. Alors non, tu ne vas pas te faire allumer, tu vas te faire massacrer. « Je le vend. » Inutile de lui mentir, ça ne ferait que l'énerver encore plus. Il se lève et s'approche de toi tenant toujours ta marchandise à hauteur de tes yeux. « Tu vends cette merde ? » Sa mâchoire est contractée, il a les dents serrées. Nuls doutes là-dessus, ton père est en colère. Tu baisses le regard. « Regarde moi ! » Tu lèves les yeux vers lui pourtant incapable de le regarder sans détourner le regard. « Pourquoi tu vends ça ? Hein ? » Il te lâche pas, et toi tu peine à lui faire face néanmoins, cette fois, tu le fixe à ton tour. « Je veux juste vous aider. » C'est vrai ça, tu vends pas ça pour toi, ni pour te faire du fric et le garder pour ta poche. Non, tu le fais pour ramener des sous dans les caisses. Tes parents galèrent tellement que tu veux pas les laisser dans la merde. « Ton argent sale on en veut pas. Quand est-ce que tu vas le comprendre ? » Tu peux pas t'empêcher de serrer le poing. « L'argent sale vous a bien aidé le mois dernier. » C'est presque une affirmation sarcastique et ça plaît pas à ton père, il vient claquer sa main contre ton visage. Le bruit du coup résonne dans la petite chambre. Tu l'as cherché. C'est pour ça que tu dis rien. Tu te contente simplement de le regarder, la mâchoire crispée. « Je veux plus que tu vendes ce genre de truc ? Je préfère qu'on soit dans la merde plutôt que de voir mon fils vendre de la drogue, tu comprends ça ? » Tu peux pas les laisser dans la merde, c'est plus fort que toi de vouloir les aider. « Je veux vous aider putain ! » Tu hausses le ton, frustré. Ton père vient posé une main ferme sur ta nuque. « Fils, on a pas besoin de ton aide. On s'en est toujours sorti et on s'en sortira toujours. » Il retire sa main et part en direction de la porte. « C'est la dernière fois que je te vois avec cette merde, compris ? » Il agite ta marchandise, tu lui répond simplement d'un hochement de tête. Tu continueras de vendre cette merde, comme il dit. Tu vendras même pire dans le futur, mais ça tu ne le sais pas encore.
Dans la cuisine avec ton frère, tu tentes de gratter des informations sur ce qui a bien pu lui arriver pour qu'il rentre dans cet état. Tu peux pas t'empêcher de t'inquiéter pour lui. T'as fais le con toi aussi. Tu sais reconnaître des blessures dû à des bagarres. Mais ça, Hiro il veut pas te le dire. Il pense que s'il invente une excuse, tu lui fouteras la paix. C'est pas le cas parce que tu le lâcheras pas. Tu veux être là pour lui comme t'aurais dû l'être il y a quelques années de ça. Tes erreurs, tu veux les rattraper même si tu te laisse blessé par sa haine. Ses mots t'écorchent. Sa rage te dévore. Mais tu le mérite. C'est le prix à payer pour toutes les conneries que t'as pu faire. « Pourquoi tu voudrais savoir ça ? T’en ferais quoi de leurs noms ? » te répond-t-il quand tu lui demande qui sont les types qui lui ont fait du mal. Je sais pas, peut-être leur faire regretter d’abîmer mon p'tit frère, pense-tu alors. Tu restes pourtant silencieux, tu te contente simplement de lui tendre le torchon plein de glace. « j’les connais pas. Ils ont commencé, j’allais pas juste m’enfuir. » avoue-t-il plaquant le tissu contre son visage. « Tu vois où ça t'a mené... » Tu montre d'un signe de tête son visage et ses blessures. C'est toi qui donne des leçons, alors que t'as toujours été le premier à frapper quand on te cherchait trop. Tu ramènes ensuite la conversation à votre mère lui rappelant qu'elle s'inquiète pour lui. Tu sais bien que ce sujet va lui offrir la chance de t'envoyer un pique dans la gueule. « Un peu tard pour t’en soucier, tu ne crois pas ? » Dégaine-t-il. Tu croises les bras, baissant le regard pour ne pas avoir à lui répondre. Toi, tu ferme ta gueule. T'encaisse le coup, comme toujours. A quoi bon répondre. Il n'a pas totalement tord. « La faute à qui, dis-moi ? N’commence pas à m’emmerder avec ça. » Enchaîne-t-il, deuxième coup de poing dans la face. Tu voudrais lui répondre qu'il n'est pas obligé de faire les mêmes conneries que toi. Tu voudrais le secouer pour qu'il comprenne que votre mère souffre mais tu ne le fais pas. Tu ne veux pas crée une énième dispute. Alors tu t'écrase. Tu te fais tout petit en gardant le silence. Il quitte la pièce tandis que tu restes là, quelques secondes. Si seulement il se rendait compte du mal qu'il peut faire. Bien sur que tu as fais le plus de dégâts à cette famille, t'en ai conscient. Tu vis avec la culpabilité d'avoir brisé ta famille. Il n'y a pas un jour qui passe sans que tu penses à tout ce que tu as perdu à cause de ton arrogance et ton égoïsme. Tu penche la tête en arrière, prenant une longue inspiration. Aujourd'hui tu te retrouve à la place de ton père. Tu comprends tout ce que tu as pu lui faire endurer. Après quelques secondes, tu vas dans le salon, rejoindre ton frère. Tu l'entend geindre à cause des douleurs. Et quand il te voit dans l'encadrement de la porte : « Laisse-moi. Je t’ai sûrement empêché de dormir, alors retournes-y, j’te retiens pas. » Il refuse de te parler plus longtemps. Il veut plus voir ta gueule mais, toi t'es borné et t'es pas du genre à lâcher l'affaire. Alors tu tournes les talons pour aller directement dans la salle de bain, tu prends le désinfectant, et quelques pansements et tu retournes dans le salon. « Je m'occupe de ça et j'te laisse tranquille. » Dis-tu parlant de sa blessure avant de t'asseoir à côté de lui. T'as l'espoir qu'il comprenne que tu fais pas tout ça pour le faire chier. Sans pour autant le toucher, tu regardes les coups qu'il a au visage et sa blessure à la main. « Ils t'ont pas loupés, hein. » Tu réfléchis avant de parler, tu redoutes que la conversation s'enflamme. « Ils étaient combien ? » ose-tu demander alors que tu tends ta main vers lui pour lui faire comprendre que tu veux panser sa coupure. Tu ne sais pas vraiment à quoi t'attendre avec lui, peut-être qu'il va tout simplement te répéter d'aller te faire foutre. Ça ne serait pas la première fois.
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Re: me prend pas pour un lapin de trois semaines ft. Hiro ♥ | Sam 8 Juil - 19:36 Citer EditerSupprimer
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by Wiise
What part you didn't understand in
"leave me alone" ?
Hiro & Tadashi
••••"leave me alone" ?
Hiro & Tadashi
Il y a quelque chose qui l’irrite dans l’attitude de son aîné, quelque chose qui le rend toujours plus agressif lorsqu’il devrait plutôt se tempérer. N’est-ce pas ce qu’il a toujours cherché après tout ? N’a-t-il donc pas attendu que Tadashi fasse des pas vers lui, à défaut de réussir à les faire lui-même ? Avant l’accident, il l’aurait laissé approcher et son inquiétude, il l’aurait accepté. Désormais il grogne à la moindre approche, comme un animal apeuré qui a déjà été blessé une fois et qui tente tant bien que mal d’éloigner ce qui l’effraie, en montrant les crocs. Ce n’est pas de son frère qu’il a peur, ni de ses reproches. Il pense entendre de la déception dans sa voix et la voir dans ses yeux lorsqu’il les croise une demi-seconde avant de les détourner à nouveau. Il n’a pas peur d’avoir mal, les coups il les supporte et les conséquences aussi, même s’il n’est pas invincible et qu’il s’en plaint. Les engueulades, il les prend sur lui aussi et si on l’exempt de sortie, eh bien soit. Ce qui l’effraie, tout au fond de lui, c’est l’impression de devenir un fardeau pour eux et surtout pour sa mère comme le souligne à présent son frère. S’il a cherché à le calmer, il n’aura qu’à moitié réussi en plus de le toucher un peu. C’est vil de mêler leur mère à une simple accroche avec des cons qui l’auront déjà oublié demain, de toutes les façons. Sauf qu’il comprend où il veut en venir le plus vieux, parce que ce n’est pas la première fois qu’il rentre avec des marques et sûrement pas la dernière. Il le sait et c’est pourquoi il ne cherche ni à s’excuser, ni à prétendre qu’il ne recommencerait pas. Sur ça au moins, il resterait honnête. Alors oui, qu’il soit en tort ce soir ne l’aura pas empêché de contre-attaquer et de rappeler sa faute au premier coupable, quand bien même il la sent qui lui tord l’estomac, sa propre culpabilité. Il ne regrette ses mots qu’à moitié, parce qu’il y a bien trop de nœuds dans leur relation et qu’il n’a pas la patience de les démêler pour l’instant. Son silence en dit long dans tous les cas et Hiro pense être proche de la victoire, si naïf tandis qu’il va s’installer sur le canapé pour y trouver le confort dont il a besoin à défaut de pouvoir rejoindre sa chambre.
Il est surpris de voir Tadashi s’en aller après le lui avoir demandé, mais il fronce les sourcils en ne sachant pas très bien pourquoi ça l’embête un peu, de le voir tourner les talons sans même une plainte ou une remarque sur son attitude. Tant mieux ? Il devrait aller s’occuper de ses plaies maintenant, mais il n’a plus envie de bouger et serait même prêt à dormir ici tiens. Sauf qu’en effet, ça paraissait bien trop facile de se débarrasser de son frère qui a tôt fait de remettre les pieds dans le salon. Hiro lève les yeux au plafond et ses réflexes le font reculer lorsqu’il sent un poids sur le canapé. Il est revenu avec tout un tas de conneries entre les mains, qu’il est allé chercher pour s’occuper de lui. « Ils t'ont pas loupés, hein. » Et ça l’énerve encore, cette gentillesse qu’il ne comprend pas. Tadashi devrait perdre patience, mais il veut toujours autant prendre ses responsabilités avec lui malgré l’insolence dont il fait preuve. A chaque fois. Patient. Jusqu’à quand ? Jusqu’où Hiro tendrait à le pousser ? C’est peut-être ce qu’il essaie de faire inconsciemment : le pousser vers ses limites. Pourquoi s’obstine-t-il ? Est-ce qu’il essaie de se dédommager auprès de lui et de se donner bonne conscience en s’occupant du petit dernier ? C’est peut-être sa fierté ou l’impression de lui laisser le dernier mot, mais Hiro n’aime pas ça. Il n’aime pas ça, parce qu’il n’est pas complètement réticent à ses tentatives. « Non. » C’est presque inaudible, mais le silence de la nuit et leur proximité suffisent et il cache ses mains dans son dos. Il n’est pas obligé de le soigner. « J’suis plus un enfant, je peux le faire seul… » Il évite toujours son regard, comme ça si près et pris au piège sur le canapé, il n’ose pas affronter le regard de son grand-frère. Parfois il lui rappelle son père et c’est parce qu’il a repris son rôle lui direz-vous, en devenant le nouveau chef de famille, mais il n’y a pas que ça. Il se souvient des tons haussés certains soirs, parfois en pleine nuit et lui qui collait son oreille contre sa porte par curiosité, mais qui ne comprenait jamais rien. Juste que l’aîné des Nagao enchaînait les conneries et l’assurance que lui, plus tard, n’oserait jamais aller contre l’autorité de leur père. Pourtant dans ces moments, il voulait ouvrir la porte et les obliger à cesser leur dispute par embarras, d’autres fois il pensait même à trouver une excuse pour Tadashi, mais il n’a jamais osé. Il voulait être un bon petit frère et il a essayé, mais aujourd’hui il se sent à mille lieux de ce petit adolescent – et en même temps, il le sait toujours là. « Ils étaient combien ? » Il voit sa main approcher et il se recule encore contre le dossier du canapé, tournant la tête comme pour refuser son geste sans pour autant le formuler, ni repousser son bras. « Trois. Un seul m’a frappé, mais si l’autre n’avait pas- ! J’aurais eu le dessus, j’le sais. » La lâcheté des garçons lorsqu’ils sont en groupe est hallucinante. Il se fait encore mal en s’énervant inutilement, mais ses yeux se posent sur le désinfectant et Tadashi. « T’es vraiment pas obligé. » Il ne bouge plus et accepte en silence qu’il joue les infirmiers. Enfin, s’il a compris qu’il peut, parce que Hiro ne lui dira rien d’explicite. « C’est pour ça aussi que … » La question lui brûle les lèvres, mais parler de lui ce soir lui paraît assez dur, même pour son esprit de revanche. « Que papa t’engueulait ? » Ça n’a pas pour but de l’emmerder cette fois, c’est une réelle curiosité, mais il ne peut empêcher son ton d’être un peu froid malgré tout. La fatigue et la douleur l’ont relâché, mais pas complètement.
Il est surpris de voir Tadashi s’en aller après le lui avoir demandé, mais il fronce les sourcils en ne sachant pas très bien pourquoi ça l’embête un peu, de le voir tourner les talons sans même une plainte ou une remarque sur son attitude. Tant mieux ? Il devrait aller s’occuper de ses plaies maintenant, mais il n’a plus envie de bouger et serait même prêt à dormir ici tiens. Sauf qu’en effet, ça paraissait bien trop facile de se débarrasser de son frère qui a tôt fait de remettre les pieds dans le salon. Hiro lève les yeux au plafond et ses réflexes le font reculer lorsqu’il sent un poids sur le canapé. Il est revenu avec tout un tas de conneries entre les mains, qu’il est allé chercher pour s’occuper de lui. « Ils t'ont pas loupés, hein. » Et ça l’énerve encore, cette gentillesse qu’il ne comprend pas. Tadashi devrait perdre patience, mais il veut toujours autant prendre ses responsabilités avec lui malgré l’insolence dont il fait preuve. A chaque fois. Patient. Jusqu’à quand ? Jusqu’où Hiro tendrait à le pousser ? C’est peut-être ce qu’il essaie de faire inconsciemment : le pousser vers ses limites. Pourquoi s’obstine-t-il ? Est-ce qu’il essaie de se dédommager auprès de lui et de se donner bonne conscience en s’occupant du petit dernier ? C’est peut-être sa fierté ou l’impression de lui laisser le dernier mot, mais Hiro n’aime pas ça. Il n’aime pas ça, parce qu’il n’est pas complètement réticent à ses tentatives. « Non. » C’est presque inaudible, mais le silence de la nuit et leur proximité suffisent et il cache ses mains dans son dos. Il n’est pas obligé de le soigner. « J’suis plus un enfant, je peux le faire seul… » Il évite toujours son regard, comme ça si près et pris au piège sur le canapé, il n’ose pas affronter le regard de son grand-frère. Parfois il lui rappelle son père et c’est parce qu’il a repris son rôle lui direz-vous, en devenant le nouveau chef de famille, mais il n’y a pas que ça. Il se souvient des tons haussés certains soirs, parfois en pleine nuit et lui qui collait son oreille contre sa porte par curiosité, mais qui ne comprenait jamais rien. Juste que l’aîné des Nagao enchaînait les conneries et l’assurance que lui, plus tard, n’oserait jamais aller contre l’autorité de leur père. Pourtant dans ces moments, il voulait ouvrir la porte et les obliger à cesser leur dispute par embarras, d’autres fois il pensait même à trouver une excuse pour Tadashi, mais il n’a jamais osé. Il voulait être un bon petit frère et il a essayé, mais aujourd’hui il se sent à mille lieux de ce petit adolescent – et en même temps, il le sait toujours là. « Ils étaient combien ? » Il voit sa main approcher et il se recule encore contre le dossier du canapé, tournant la tête comme pour refuser son geste sans pour autant le formuler, ni repousser son bras. « Trois. Un seul m’a frappé, mais si l’autre n’avait pas- ! J’aurais eu le dessus, j’le sais. » La lâcheté des garçons lorsqu’ils sont en groupe est hallucinante. Il se fait encore mal en s’énervant inutilement, mais ses yeux se posent sur le désinfectant et Tadashi. « T’es vraiment pas obligé. » Il ne bouge plus et accepte en silence qu’il joue les infirmiers. Enfin, s’il a compris qu’il peut, parce que Hiro ne lui dira rien d’explicite. « C’est pour ça aussi que … » La question lui brûle les lèvres, mais parler de lui ce soir lui paraît assez dur, même pour son esprit de revanche. « Que papa t’engueulait ? » Ça n’a pas pour but de l’emmerder cette fois, c’est une réelle curiosité, mais il ne peut empêcher son ton d’être un peu froid malgré tout. La fatigue et la douleur l’ont relâché, mais pas complètement.
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Re: me prend pas pour un lapin de trois semaines ft. Hiro ♥ | Lun 24 Juil - 2:49 Citer EditerSupprimer
C'est difficile pour toi de faire face à ton frère. Hiro t'en veux, et il sait te rappeler. Chaque discussion -confrontation- avec lui finit toujours par une dispute durant lesquelles, il t'envoie tes erreurs en pleine gueule. C'est comme si tu faisais face à tous tes problèmes quand tu te retrouve face à lui. Hiro est un peu l'aspect physique de tout ce que t'as foiré. Tu es certain que, de tous les membres de ta famille, c'est lui qui souffre le plus. Et sa souffrance, c'est toi qui la ressent de la manière la plus violente qui soit. Il te rejette, te fait comprendre qu'il est trop tard pour faire machine arrière. Que si tu voulais prendre soin de lui, il fallait le faire avant tout ça. C'est avant que t'aurais dû changé. Pas aujourd'hui. Il te fait payé ton absence. Il te fait enduré toutes les années où il a attendu que tu sois là pour lui. Il te rappelle indirectement que tu as loupé ta chance. T'aurais pu être là pour lui. T'avais tout pour être le grand frère qu'il rêvait d'avoir mais toi, t'as été trop égoïste pour te rendre compte que tes frères -et ta famille- avait besoin de toi. Il a fallut un drame pour prendre conscience des choses. Et aujourd'hui, tu vis avec le poids de tes erreurs. Tu les portent comme un fardeau. Le poids de tes erreurs est lourd, la culpabilité, la colère envers toi-même te ronge, te consume. C'est un virus dont t'arrive pas à te séparer, qui te colle à la peau à tel point que t'es obligé de te défoncer pour oublier tout ça. Tu trouves dans la drogue un remède éphémère. Au moins ça te donne l'impression d'avoir une vie normale. Une vie sans soucis. Pourtant tes conneries ressurgissent tous les jours, à tout moment. Elles te lâcheront jamais, tu ne peux pas les fuir indéfiniment. Un jour tu devras y faire face, tu devras les combattre mais à l'heure actuelle, tu préfères les laisser gagner. Tu l'as mérité après tout.
Alors que tu es parti cherché de quoi soigné les blessures de ton frère, tu reviens dans la pièce pour voir Hiro levé les yeux au ciel. Oui, il veut que tu lui foute la paix mais tu ne veux pas le laisser comme ça. Votre mère s'inquiéterait et puis, à défaut de guérir ses blessures psychologique, tu peux au moins guérir ses écorchures. Tu t'approche du canapé alors qu'il a un mouvement de recule quand tu viens t'y asseoir. Tu ne fais aucuns gestes brusques, comme si tu te retrouvais en face d'un animal blessé. Simplement, tu lui parle, tu combles le silence comme tu peux. « J’suis plus un enfant, je peux le faire seul… » Tu te contiens pour ne pas lui dire qu'il a des fois des réactions d'enfant. Il est jeune, et tu le sais. Même si parfois, tu voudrais le traiter autrement que comme un adolescent en pleine crise d'ado. « Je te ferais pas de mal, si c'est de ça que t'as peur. » dis-tu alors que t’enchaîne en lui demandant combien se trouvait ses agresseurs. « Trois. Un seul m’a frappé, mais si l’autre n’avait pas- ! J’aurais eu le dessus, j’le sais. » répond-il, tu souris en détachant un bout de coton avant d'y versé quelques gouttes de désinfectant. Tu croirais t'entendre il y a quelques années de ça. « T’es vraiment pas obligé. » insiste-t-il, alors que tu tends à nouveau ta main vers la sienne. « Ah parce que tu penses que soigné son p'tit frère, c'est une obligation ? » Plaisante-tu alors que tu relève le regard vers lui dans l'attente qu'il daigne enfin à se laisser soigner. Chose qu'il ne tarde pas à faire. « C’est pour ça aussi que … Que papa t’engueulait ? » Sa question te prend de cours. Ton cœur se tord de douleur. Tu n'as toujours pas fais le deuil. La culpabilité te dévore alors. Tu perds le semblant de bonne humeur que tu éprouvais. Tu ne sais pas ce qui prend à Hiro de te demandé ça. Il est sûrement curieux. Il n'a jamais vraiment su tout ce que tu as pu faire. Ton père faisait le maximum pour que ça reste entre vous. Tu baisses la tête pour ne pas montrer que le simple fait de parler de lui te ronge de l'intérieur. « Ouais, entre autre. » tu te concentre sur la plaie, enfin tu prétend l'être. « Pourquoi t'as peur de devenir comme moi ? » Tu poses cette question presque de manière trop froide ne faisant même pas attention en venant posé le coton imbibé de désinfectant sur sa main. Tu le retire aussitôt que tu t'en rend compte. « Désolé... » Tu ne le regarde même pas, tu te contente d'attraper les pansements. « Tiens, mets ça sur ta main. » Dis-tu en lui tendant un pansement. Maintenant, c'est toi qui te ferme à la discussion, tu voudrais quitter la pièce et fuir. Tu te raccroche à ce moment que tu passe avec Hiro dans l'espoir qu'il arrive à te faire oublier tout ça.
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Hiro & Tadashi
••••Hiro & Tadashi
C'est difficile pour toi de faire face à ton frère. Hiro t'en veux, et il sait te rappeler. Chaque discussion -confrontation- avec lui finit toujours par une dispute durant lesquelles, il t'envoie tes erreurs en pleine gueule. C'est comme si tu faisais face à tous tes problèmes quand tu te retrouve face à lui. Hiro est un peu l'aspect physique de tout ce que t'as foiré. Tu es certain que, de tous les membres de ta famille, c'est lui qui souffre le plus. Et sa souffrance, c'est toi qui la ressent de la manière la plus violente qui soit. Il te rejette, te fait comprendre qu'il est trop tard pour faire machine arrière. Que si tu voulais prendre soin de lui, il fallait le faire avant tout ça. C'est avant que t'aurais dû changé. Pas aujourd'hui. Il te fait payé ton absence. Il te fait enduré toutes les années où il a attendu que tu sois là pour lui. Il te rappelle indirectement que tu as loupé ta chance. T'aurais pu être là pour lui. T'avais tout pour être le grand frère qu'il rêvait d'avoir mais toi, t'as été trop égoïste pour te rendre compte que tes frères -et ta famille- avait besoin de toi. Il a fallut un drame pour prendre conscience des choses. Et aujourd'hui, tu vis avec le poids de tes erreurs. Tu les portent comme un fardeau. Le poids de tes erreurs est lourd, la culpabilité, la colère envers toi-même te ronge, te consume. C'est un virus dont t'arrive pas à te séparer, qui te colle à la peau à tel point que t'es obligé de te défoncer pour oublier tout ça. Tu trouves dans la drogue un remède éphémère. Au moins ça te donne l'impression d'avoir une vie normale. Une vie sans soucis. Pourtant tes conneries ressurgissent tous les jours, à tout moment. Elles te lâcheront jamais, tu ne peux pas les fuir indéfiniment. Un jour tu devras y faire face, tu devras les combattre mais à l'heure actuelle, tu préfères les laisser gagner. Tu l'as mérité après tout.
Alors que tu es parti cherché de quoi soigné les blessures de ton frère, tu reviens dans la pièce pour voir Hiro levé les yeux au ciel. Oui, il veut que tu lui foute la paix mais tu ne veux pas le laisser comme ça. Votre mère s'inquiéterait et puis, à défaut de guérir ses blessures psychologique, tu peux au moins guérir ses écorchures. Tu t'approche du canapé alors qu'il a un mouvement de recule quand tu viens t'y asseoir. Tu ne fais aucuns gestes brusques, comme si tu te retrouvais en face d'un animal blessé. Simplement, tu lui parle, tu combles le silence comme tu peux. « J’suis plus un enfant, je peux le faire seul… » Tu te contiens pour ne pas lui dire qu'il a des fois des réactions d'enfant. Il est jeune, et tu le sais. Même si parfois, tu voudrais le traiter autrement que comme un adolescent en pleine crise d'ado. « Je te ferais pas de mal, si c'est de ça que t'as peur. » dis-tu alors que t’enchaîne en lui demandant combien se trouvait ses agresseurs. « Trois. Un seul m’a frappé, mais si l’autre n’avait pas- ! J’aurais eu le dessus, j’le sais. » répond-il, tu souris en détachant un bout de coton avant d'y versé quelques gouttes de désinfectant. Tu croirais t'entendre il y a quelques années de ça. « T’es vraiment pas obligé. » insiste-t-il, alors que tu tends à nouveau ta main vers la sienne. « Ah parce que tu penses que soigné son p'tit frère, c'est une obligation ? » Plaisante-tu alors que tu relève le regard vers lui dans l'attente qu'il daigne enfin à se laisser soigner. Chose qu'il ne tarde pas à faire. « C’est pour ça aussi que … Que papa t’engueulait ? » Sa question te prend de cours. Ton cœur se tord de douleur. Tu n'as toujours pas fais le deuil. La culpabilité te dévore alors. Tu perds le semblant de bonne humeur que tu éprouvais. Tu ne sais pas ce qui prend à Hiro de te demandé ça. Il est sûrement curieux. Il n'a jamais vraiment su tout ce que tu as pu faire. Ton père faisait le maximum pour que ça reste entre vous. Tu baisses la tête pour ne pas montrer que le simple fait de parler de lui te ronge de l'intérieur. « Ouais, entre autre. » tu te concentre sur la plaie, enfin tu prétend l'être. « Pourquoi t'as peur de devenir comme moi ? » Tu poses cette question presque de manière trop froide ne faisant même pas attention en venant posé le coton imbibé de désinfectant sur sa main. Tu le retire aussitôt que tu t'en rend compte. « Désolé... » Tu ne le regarde même pas, tu te contente d'attraper les pansements. « Tiens, mets ça sur ta main. » Dis-tu en lui tendant un pansement. Maintenant, c'est toi qui te ferme à la discussion, tu voudrais quitter la pièce et fuir. Tu te raccroche à ce moment que tu passe avec Hiro dans l'espoir qu'il arrive à te faire oublier tout ça.
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Re: me prend pas pour un lapin de trois semaines ft. Hiro ♥ | Jeu 3 Aoû - 18:24 Citer EditerSupprimer
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"leave me alone" ?
Hiro & Tadashi
••••"leave me alone" ?
Hiro & Tadashi
S’il recule, ce n’est qu’un réflexe après avoir déjà subi les coups de parfaits inconnus. Les marques sont encore bien trop fraîches et elles ne sont pas seulement physiques. Son corps ne fait que réagir spontanément et d’ici demain ce sera passé, mais il ne peut pas s’empêcher de se braquer dès que son frère l’approche, même armé d’un simple coton imbibé. Il n’aime pas trop l’odeur du désinfectant, ça lui fait tourner la tête… et lui donne de mauvais souvenirs parce qu'il n’aime pas l’hôpital. Mais même avant d’y séjourner, il n’aimait pas forcément l’ambiance ni l’odeur qui s’en dégageait. « Ah parce que tu penses que soigné son p'tit frère, c'est une obligation ? » Il hausse les épaules, pourquoi ça ne pourrait pas l’être ? Il grimace un peu quand le coton vient frôler sa main et ça pique bien plus que son frère ne l’a prévenu, mais il reste silencieux en se mordant les joues pour ne pas passer pour une petite nature. L’avantage, c’est qu’il s’est calmé et se montre docile, un peu trop peut-être et les mots passent ses lèvres avant qu’il n’y ait plus réfléchi. « Pourquoi t'as peur de devenir comme moi ? » Il sait qu’il n’aurait pas dû parler de leur père et en effet, Tadashi le lui fait comprendre en devenant un peu plus rude. « Aie ! » Cette fois, c’est sorti tout seul et il fronce les sourcils vers son frère qui s’excuse aussitôt, mais Hiro tire sa main vers lui pour la récupérer et en profiter pour regarder les dégâts d’un peu plus près. Il sait que le sujet est tabou, mais ce n’est pas en restant muet sur ça qu’ils avanceront ces deux-là. Pas que Hiro en ait forcément envie ce soir, mais ça lui a échappé et maintenant il le regrette. « Je devrais ? » Tadashi esquive le sujet comme Hiro a esquivé les raisons de ses bleus et il aurait dû y voir un signe pour en finir là et s’en aller sagement sans faire plus d’histoires, mais il en décide autrement. « Pourquoi tu préférais passer ton temps ailleurs ? Qu’est-ce qu’il y avait de si bien dehors ? » Depuis que lui-même y traîne plus souvent, il devrait avoir la réponse à sa question, mais ce n’est pas le cas. C’est devenu pesant ici, leur situation, leur deuil qu’ils peinent à faire et Hiro aurait bien des raisons à étaler pour justifier ses retards fréquents. Or, il n’en voit pas pour Tadashi. Il y a quelques temps de ça, tout allait bien chez eux, non ? Ils étaient peut-être justes à chaque fin de mois, mais ça allait et l’aîné n’était quasiment pas présent ou s’il l’était, Hiro n’avait que peu de souvenirs avec lui. Trop peu pour quelqu’un qui aurait dû partager bien plus qu’un nom et un foyer avec lui. Et c’est parfois une véritable plaie d’être le petit dernier. Il n’osait rien avant et aujourd’hui il fonce tête baissée, hargneux et têtu, dans le fond simplement blessé. Il a été blessé de ne pas faire partie de sa vie, de s’en sentir plus spectateur qu’autre chose et il s’est détesté aussi, de l’avoir laissé faire sans trop insister. Maintenant il devrait en être heureux, de toute cette attention, mais ce n’est que plus néfaste. « Pourquoi t’as attendu d’faire une connerie pour te souvenir que t’avais des frères ? J’étais tellement naïf… et j'dois sûrement l'être encore. » Son ton est ironique, cinglant et il ne le regarde pas non plus quand il refuse le pansement d’un revers de main un peu trop brut. La douleur s’estompait doucement, sa main et ses joues endolories par les bienfaits de la glace, mais cette impulsivité soudaine n’a fait que la réveiller et il grimace lorsqu’il choisit de se lever pour toiser son aîné d’un peu plus haut. « Aller, réponds-moi ! Même pas foutu d'appliquer ses sermons et ça s'prend quand même pour p-... » Il se coupe lui-même et s'il hausse le ton, ce n'est pas tellement le cas de sa voix pour ne pas alarmer leur famille endormie, mais il n’est clairement plus très calme et il se permet de pousser un peu son frère d'un petit coup sur l’épaule. « J’en ai marre… » de toi, de moi, de nous, de ça.
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Re: me prend pas pour un lapin de trois semaines ft. Hiro ♥ | Lun 14 Aoû - 17:46 Citer EditerSupprimer
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Me prend pas pour un lapin de trois semaines
Hiro & Tadashi
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S'il y a bien un sujet sensible chez toi, c'est ton père. Six mois qu'il n'est plus là, six mois que tu l'as tué et tu n'es toujours pas remis de sa mort. Encore moins de l'accident et de tous les drames qui ont suivit. Difficile pour toi de vivre avec tout ça sur la conscience. On pourrait croire que tu ne souffre pas, que tu vis ta vie comme si tout allait bien mais ce n'est pas le cas. Les gens ne voient pas à quel point tu souffre, à quel point la culpabilité, le deuil te grignote. Même toi, tu n'es pas sûre de totalement t'en rendre compte. La drogue est ton alliée depuis quelques temps. Au moins, elle te permet de porter un masque devant les autres. Aux yeux des autres tu n'es qu'un étudiant ordinaire qui n'a pour seuls problèmes ses exams. Personne ne sait que tu te drogues, que tu deal. Encore moins ta famille. Ta mère le voit sûrement, mais elle ne dit rien, elle te connaît assez pour savoir que tu n'arrêteras pas. Elle ne veut pas non plus revivre les années où tu dealais pour les aider. Les engueulades avec ton père l'ont beaucoup trop fait souffrir. Elle n'a pas la patience de ton père. Ni la force d'ailleurs. Elle subit déjà les nombreuses engueulades entre Hiro et toi. Elle ne veut sûrement pas se mêler de tout ça, bien qu'elle tente comme elle peut d'apaiser les tensions. Tu tentes toi aussi de tout faire pour éviter les conflits avec Hiro, t'essaye même d'améliorer votre relation mais malheureusement pour toi, les efforts ne sont pas réciproques. Il arrive pourtant que Hiro tente de faire une approche, un peu comme ce soir, mais quand il s'agit de ton père tu n'es pas réceptif, tu te ferme. Et c'est toi qui veut le fuir. Tu veux quitter la pièce et retourner dans ta chambre pour oublier tout ça en t'injectant ta seule alliée dans ce genre de moment : l'héroïne. Y'a qu'elle pour te calmer, te faire oublier ta vie de merde. Alors quand Hiro amène le sujet de votre père, tu ressens d'un coup l'envie de quitter la pièce, et de laisser ton petit frère seul. Tu ne le fais pas, pourtant. Tu restes là, à tenter de le soigner. Simplement, tu ne le regarde pas. Affronter son regard c'est lui montrer que tu souffres. T'as bien du mal à cacher ta douleur. Quand tu fais mal -par erreur- à Hiro, tu le vois retirer sa main, tu t'excuse comme si ça servait à quelque chose de le faire. « Je devrais ? » dit-il quand tu lui demande s'il a peur de finir comme toi. C'est vrai après tout, il passe son temps à te haïr, peut-être que c'est ça qui lui fait peur, devenir un loser comme toi. T'aimerais lui répondre mais tu ne trouve pas la force. T'aimerais lui dire qu'il n'a pas à s'inquiéter pour ça, tu ne le laisseras pas faire toutes les conneries que tu as pu faire. Mais lui dire tout ça, c'est prendre le risque de t'ouvrir à lui et de lui donner une chance de te brisé. Il n'est pas prêt pour ça et toi non plus. Tu restes donc silencieux alors que tu ranges les pansements. « Pourquoi tu préférais passer ton temps ailleurs ? Qu’est-ce qu’il y avait de si bien dehors ? » Ajoute-t-il. Il cherche quoi au juste, là ? Tu ne dis rien, juste le temps de ranger ce que t'as entre les mains. Doucement, tu te sens perdre le contrôle sur tes émotions. Le manque commence à montrer le bout de son nez. Faut que tu te pique. Sinon cette discussion finira pas. « J'pourrais te demander la même chose, Hiro. Y'a quoi qui te plaît à être dehors et te battre avec les autres, hein ! » C'est ironique venant de toi, à l'époque t'aurais même pas su dire pourquoi tu fuyais ta famille comme ça. Tu cherchais l'adrénaline, tu cherchais aussi à te faire de l'argent facile pour aider tes parents quitte à finir dans l'illégalité. Tu supportais plus de les voir se tuer au travail, tes parents. Ton père n'en pouvait plus. Ta mère finissait en pleures dans la cuisine à deux heures du mat. Des fois, tu les entendaient s'engueuler. T'avais peur de voir ta famille exploser. T'avais peur de perdre tes parents. Ouais, t'étais effrayé. Tu viens te gratter le bras à l'endroit où tu te piques. Réflexe qui montre que tu commences à te sentir partir. Tu vas bientôt perdre le contrôle sur tes émotions. Faut pas que tu restes là. « Pourquoi t’as attendu d’faire une connerie pour te souvenir que t’avais des frères ? J’étais tellement naïf… et j'dois sûrement l'être encore. » te lâche-t-il alors qu'il refuse d'un revers de la main le pansement que tu lui offrais. Il se lève sûrement pour se sentir plus grand face à toi. Tu lèves le regard vers lui, la première fois depuis quelques minutes. Tu le fixe d'un regard presque noir. Tu le savais, tu le sentais même. Ce sujet de conversation allait forcément vous amenez à une énième dispute. Mais ce soir, c'est pas le bon soir pour que tu t'écrases. T'aimerais éviter ça, mais tu bouillonne beaucoup trop. « Aller, réponds-moi ! Même pas foutu d'appliquer ses sermons et ça s'prend quand même pour p-... » continue-t-il, tu ne le lâche pas du regard en te levant pour te mettre face à lui. Il ne finit pas sa phrase mais tu sais qu'il parle de ton père, encore. Oui, t'as repris son rôle. T'es le pilier de cette famille et tu le sais. Ta mère compte sur toi, même si elle n'en parle pas. Kin a tout autant besoin de toi. Hiro tu n'en sais rien mais, une chose est sûre c'est que tu as besoin de lui. « J’en ai marre… » Finit-il par dire alors qu'il te pousse. Tu te sens bouillir, prêt à péter. Tu te tournes vers lui l'attrapant par la chemise. « Putain, mais tu crois être le seul à en avoir marre ? » commence-tu, tu tente de contenir ta colère pour ne pas réveiller ta mère ou Kin. « Tu me traite d’égoïste mais tu l'es tout autant. » Tu le repousse légèrement. Difficile de contrôler tes gestes sachant que ton corps tout entier crie au manque. « Tu t'en souviens peut-être pas, mais avant mes co- » Tu te coupe, ta gorge se sert. « Avant tout ça, maman et papa ils en chiaient, je supportais plus tout ça. Ils s'engueulaient tous les jours parce qu'ils étaient à cran. Papa enchaînaient les boulots merdiques, sa santé suivait pas. Maman se tuait au travail, elle aussi. Et moi, j'étais là comme un connard à les voir se détruire pour nous. » Tu t'arrête pour fuir le regard de Hiro, les mauvais souvenirs qui te reviennent dans la gueule. « T'aurais fais quoi à ma place ? Hein ? » tu tournes la tête vers lui, tu voudrais lui dire que t'as fais de la merde, que t'as pas su être là pour lui, mais que maintenant tu l'es pour lui, s'il arrêtait d'être si fermé. Tu te garde bien de lui dire, à croire que les mots restent coincés dans ta cage thoracique. « Tu crois vraiment être le seul à souf- » cette fois, il te reste un semblant de contrôle sur toi-même, tu te coupe avant de trop en dire. Tu souffre oui, mais tu ne veux pas qu'il s'en sente coupable, ce n'est pas de sa faute si tout va mal entre vous. « Laisse tomber... » Tu secoues la tête et te retourne vers le canapé pour prendre ce que tu as apporté plus tôt. Tu sens un déchirement. Une nouvelle fois, vous en êtes venu à ce stade et tu n'en peux plus, toi aussi. Tu ne sais plus quoi faire. T'as bien peur que votre relation ne s'arrange jamais.
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Re: me prend pas pour un lapin de trois semaines ft. Hiro ♥ | Jeu 24 Aoû - 23:29 Citer EditerSupprimer
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Hiro & Tadashi
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Hiro & Tadashi
Il est énervé ce soir, frustré de ne pas avoir eu le dessus avec ceux qui l’ont abîmé, là dehors et quelques temps plus tôt, alors il grogne sur son frère. Hiro a voulu faire des efforts, mais Tadashi s’est refermé comme une huitre et s’il avait réfléchi, le p’tit, il aurait sûrement esquivé le sujet. Pour une fois qu’il ne parle pas à mal, qu’il a juste voulu s’exprimer dans un moment de faiblesse, Tadashi lui a fermé la porte au nez. Il n’est pas souvent si susceptible Hiro, mais avec lui, il ne l’est que trop. Alors lui aussi s’est refermé. Il a renfoui son mal et s’est jeté sur l’opportunité de blesser encore et toujours celui qu’il aime à blâmer dès qu’un bordel se joue dans ses sentiments. C’est le bordel à chaque fois qu’il se retrouve face à lui, dès que ses yeux se posent dans les siens et qu’il y cherche quelque chose… un indice, une promesse, il n’en sait rien. Il ne sait pas ce qu’il cherche auprès de lui ; un grand-frère ? Il en a un, qui se dévoue plus souvent qu’il ne pourrait le compter et qu’il repousse indéfiniment. « J'pourrais te demander la même chose, Hiro. Y'a quoi qui te plaît à être dehors et te battre avec les autres, hein ! » C’est vrai, en quoi sont-ils différents ? Le gamin serre les dents. Est-ce qu’il a peur de lui ressembler ? Ou est-ce parce qu’il ne s’en rend que trop bien compte, que ça l’irrite de cette façon ? Il attaque pour se défendre, mais lui-même ne sait pas où il va, comme ça. Il continue, lui crache son venin au visage et il espère, en plus, qu’il se laisse gentiment marcher dessus. Mais Hiro n’est qu’un enfant, un enfant qui braille pour attirer l’attention et qui se sent fort, uniquement parce qu’il a levé le ton. Pourtant quand Tadashi se lève et l’attrape par la chemise, son regard s’agrandit et son souffle s’envole sous le choc, coupé par la surprise et un sentiment plus tenace, la peur. « Tu me traite d’égoïste mais tu l'es tout autant. » Non pas la peur de se prendre une claque, il l’aurait mérité, celle d’être allé trop loin et ça lui prend aux tripes. Il se tait parce qu’il n’a rien à dire et ça le frappe un peu trop fort, les mots sont durs et pourtant, il n’y trouve rien à dire. On dit toujours que la vérité est difficile à entendre et la voilà, sa vérité. Il est égoïste, égoïste de ne penser qu’à ses malheurs, du manque qu’ont creusé la mort de leur père et l’amnésie de leur frère. Il est égoïste de les laisser bosser pour lui, même s’il a l’intention de changer ça plus tard. Et quand son frère le relâche, Hiro recule de quelques pas et son regard en dit long quant à ses impressions. Il n’a pas apprécié le geste, mais il a conscience d’avoir commencé… et pour ça, il ne dira rien. Il l’écoute plutôt parler de leur situation passée et il baisse aussitôt les yeux au sol. « Et moi, j'étais là comme un connard à les voir se détruire pour nous. T'aurais fais quoi à ma place ? Hein ? » La réponse est devant ses yeux pourtant, pourquoi il le lui demande ? Hiro est bien plus lâche. Hiro ne fait rien en ce moment alors que sa famille ne s’est pas redressée ; ce n’est pas même si elle a encore plus chuté, depuis la disparition d’un de ses piliers. « Tu crois vraiment être le seul à souf- » Il se détourne de son frère pour lui montrer son dos, le regard fixé sur la porte d’entrée. Que ce soit de rage ou de culpabilité – les deux mêlées – ses yeux s’embuent de larmes qu’il contient en meurtrissant la peau ses paumes, poings serrés. Il a réveillé son besoin de cogner dans n’importe quoi pour se soulager. Il n’oserait pas le frapper lui, non jamais, du moins pas pour rien, mais il teste un peu trop sa chance avec lui ce soir. On dirait même qu’il tend le bâton… « Et ça t’a apporté quoi ? » Commence-t-il. « On est toujours dans la merde et il… il n’est plus là, maintenant. » Le répéter à voix haute rend la chose plus réelle et il grimace en espérant refouler les émotions qui menacent de déborder, mais il semble se calmer peu à peu. « Tu n’as pas de regrets ? » Il se retourne pour le regarder faire quelques secondes avant de baisser les yeux. « Tout ce temps perdu que tu aurais pu passer avec lui. » Hiro sait remuer le couteau dans la plaie, même inconsciemment ça semble être sa spécialité. Il ne cherchait pas à le blesser au départ, pourtant, juste à partager… mais c’est bien ce que Tadashi ne veut pas aujourd’hui : partager leurs peines. « Il me manque. » C’est presque dit trop bas, comme s’il ne veut pas qu’il l’entende et il ne sait pas d’où ça lui vient, ni pourquoi il change de comportement si abruptement. Il lève encore une fois les yeux sur le dos de Tadashi. Tu me manques aussi. Il se rend compte qu’il est en train de faire les mêmes erreurs, à se battre perpétuellement avec un frère qu’il a toujours admiré et dont il ne veut, en réalité, que se rapprocher. Sa colère le consume et elle a un effet bien trop addictif sur lui pour qu’il s’en sépare si vite, et sa fierté n’est que trop grande pour céder. Il est bien trop fier pour lui montrer ses véritables sentiments et bien trop peureux pour oser dévoiler ses faiblesses. Un jour, il aura peut-être de quoi regretter avec Tadashi, mais on ne sait jamais rien avant que ça nous tombe dessus et il ne voit pas Hiro, pas encore, le mal qu’il leur fait. « Mais t’as raison, laisse tomber. » Il décide alors de bouger et en passant derrière son frère, ne peut retenir ce léger coup de pied dans son tibia. « Ne me touche plus. » Et il le pense vraiment, la prochaine fois, il ne promet pas d’y rester stoïque.
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