My Teddy Bear Friend ♥ #HeYeon
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My Teddy Bear Friend ♥ #HeYeon | Mar 4 Juil - 13:52 Citer EditerSupprimer
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Douce atmosphère des premiers jours du mois de juillet, l’air sur ma peau se faisait un peu plus frais que ces derniers temps. Mes iris se levaient en direction du ciel, si bleu où se dessinait de rares et fins nuages blancs qui surplombait le parc de Namsan. Jour de semaine, paisible après-midi, tandis que les citadins se pliaient aux obligations de leurs emplois, nous avions la chance d’arpenter tranquillement les allées du parc, bordées de verdure. Rares étaient déjà les occasions pour moi de venir dans un tel lieu depuis que j’avais été faite égérie. Encore plus exceptionnels étaient les moments, où Hye Yeon et moi pouvions avoir un temps de liberté, ensemble. Même n’était-ce pas la première fois que nous nous promenions ainsi ? Que nous nous fréquentions au grand jour ? Malgré la faible affluence à cette heure – qui assurément augmenterait avec l’approche de la soirée –, je me doutais que nous risquions d’être reconnus, peut-être même objets de rumeurs. Si ma coiffe parvenait à me protéger des rayons du soleil, elle ne saurait suffire à m’épargner les regards des curieux. Je me le permettais néanmoins, cette sortie avec le membre du groupe de musiciens sur le point de commencer et déjà sous les feux des projecteurs grâce à une habile gestion médiatique télévisée de leur création. Qu’importait que je puisse être vu en compagnie de mon meilleur ami. J’avais ma conscience pour moi. Je ne pouvais déjà pas vivre ma relation avec Hyeon au grand jour, devais-je aussi dissimuler la plus douce de mes amitiés ? Que rumeurs il y ait s’il doit y avoir, nous les démentirons ! De plus, si c’est Hye Yeon, je ne m’en faisais pas quant au risque à la réaction de Hyeon, il ne s’y méprendrait pas. J’avais envie de m’oxygéner, de vivre normalement, de pouvoir me promener librement comme je le faisais à Singapour. J’avais besoin d’un peu de nature aussi, elle qui était si abondante dans ma ville natale, aussi moderne que sauvage. Ici nous n’avions pas à nous méfier de l’agressivité des singes, des différents reptiles qui se dissimuleraient dans la végétation basse.
« Les promenades seraient presque ennuyantes ici, exprimai-je ma pensée dans un souffle doux, un soupçon malicieux, le menton redressé et les yeux fixant l’immense tour au loin. Enfin, je crois que ça fait du bien de s’ennuyer un peu parfois. »
Entre l’exigence des études, nos responsabilités et planning professionnels respectifs,ainsi que l’atmosphère toujours pleine d’énergie – trop même – du dortoir gumiho, oui, l’ennui s’avérait presque être un présent du ciel nous étant des plus rarement accordés. Alors, je savourais, je profitais de la compagnie de mon ami et aussi du paysage, de l’atmosphère nous enveloppant.
« La nature est si différente ici…, » soupirai-je, une once de nostalgie perlant au son de ma voix, sur le bord de mes lèvres.
Jamais mon pays ne cesserait de me manquer. Sans laisser de pensées maussades envahir mon esprit, tout au contraire, j’arborai de plus bel ce sourire que je savais si plaisant et sortit mon smartphone de mon sac à main.
« Regarde, » tendis-je l’appareil à mon ami afin de lui montrer les plus récentes photographies prises, celles de mon séjour avec mon aimé pour la Saint-Valentin.
Je le laissais entre ses doigts afin qu’il les fasse défiler à sa guise. À lui, je n’avais pas à cacher, bien que certaines puissent me faire légèrement rougir, même les clichés où je posais avec Hyeon, ou nous nous tenions la main, par la taille, voire où je m’accordai l’audace de lui dérober un baiser, sur la joue, juste au coin des lèvres.
« Quand nous pourrons, je t’inviterai un jour chez moi pour que tu découvres Singapour de tes propres yeux. »
J’aimais cette perspective. Tout comme j’avais pris un divin plaisir à faire découvrir mon monde à ce qui j’aime, je désirais le faire avec tous ceux qui m’était proche. J’avais beau m’être fait une place, et pas des moindre, au sein des gumiho, sur le campus, à Séoul même, je n’en restais pas moins une étrangère. Une part de mon être continuer de considérer que mon monde était ailleurs, dans ma cité natale qui me tenait tant à coeur.
Nos pas nous guidant, je vis alors passer une petite créature ailée qui représentait tant pour moi. Un symbole si fort qu’au gré du battement de ses ailes, légères et gracieuses, il peignit un sourire délicat sur mes lèvres. Sa silhouette happa mon regard. Ma tête commença à se tourner pour accompagner son vol lorsque je me ressaisis dans un infime soubresaut. Comme pour m’aider à résister, discrètement, je vais serrer mes doigts sur le tissu de la manche de Hye Yeon.
« Retiens-moi si tu vois que je me mets à suivre un papillon, » lui dis-je, mon regard droit se défilant ensuite timidement. Raclant légèrement ma gorge, j’ôtai mes doigts et continuai de chercher point d’ancrage où poser mes yeux.
« C’est un… truc bizarre que je fais depuis l’enfance… »
Message et rêverie de mon inconscient qui voulait croire au grand amour comme nous nous l’étions promis avec un certain petit garçon de séjour chez nous.
« Enfin, je ne crois pas que cela me soit arrivé depuis que j’ai renoué avec Hyeon. »
Je me sentis emplie d’une sensation si chaleureuse et apaisante, une once d’exaltation en plus. Mes yeux cessèrent de se défiler pour rencontrer à nouveau franchement, pétillants, ceux de mon ami :
« Et toi, tu n’avais pas de comportements étranges quand tu étais petit ? J’ai avoué me laisser hypnotiser par les ailes des papillons en vol, alors à ton tour ! »
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Re: My Teddy Bear Friend ♥ #HeYeon | Mer 12 Juil - 15:08 Citer EditerSupprimer
Il marchait, et tout ce qu’il entendait c’était les frottements du tissu de son jean noir à chacun de ses pas. C’était rythmé, relaxant, un son qu’il entendait tous les jours mais auquel il ne prêtant pas attention. Il se demanda si avec ce simple son quelqu’un serait capable de composer toute une mélodie, et il était sûr que c’était le cas. Il ferma les yeux et laissa le soleil éclairer son visage, réalisant qu’il était si fatigué qu’il aurait sûrement pu simplement s’endormir là, s’il avait été assis, bercé par les rayons de lumière et le chant des oiseaux. Il retint un bâillement, pressant le dos de sa main contre sa bouche, et se tourna vers Hera qui parlait avec ses yeux à demi clos à cause du sourire qui étirait ses lèvres. « je vais sûrement pas me plaindre de m’ennuyer » il ajouta, fermant une nouvelle fois les yeux en levant sa tête comme si, comme une fleur, il lui fallait aspirer le plus de lumière possible pour survivre. Il avait l’impression de s’être tant entraîné ces derniers temps qu’il n’avait même pas pris le temps de vivre, et la promenade, cette promenade si calme, dénotant avec le rythme affolant de ces journées ces derniers temps, lui fit bien plus de bien qu’il ne s’était imaginé. Il les rouvrit seulement lorsque la jeune femme se remit à parler, regardant tout autour d’eux pour observer la nature qui lui semblait si familière, en se demandant comment elle était disposée là d’où venait Hera. Il n’eut pas à se questionner bien longtemps car rapidement un téléphone glissa entre ses mains, et il ne perdit pas de temps pour explorer les photos, ne pouvant s’empêcher de lâcher un « vous êtes mignons » lorsque ses yeux se posèrent sur une photo de la belle avec son petit ami. Il souffla, sentant une pointe de jalousie de les voir ainsi, et heureux, alors qu’on semblait lui refuser ce plaisir-là, et secoua la tête pour s’empêcher de penser comme ça. Il lui fit un joli sourire tout en lui tendant son téléphone. « j’adorerais, mais je ne sais vraiment pas quand on aura le temps » Il s’en voulait, parfois, de se plaindre d’être toujours si occupé, d’avoir à courir à gauche et à droite, alors qu’il savait que des gens tueraient pour être à sa place, qu’il vole le rêve de dizaine d’enfant alors qu’il n’en est en réalité pas si satisfait. Il n’a pas l’ambition de ses autres camarades, il ne souhaite pas atteindre les sommets et se battre, et tout ce qu’il faut pour survivre. Il a juste eu une belle opportunité qu’il a accepté, et il se demanda si on lui en voudrait s’il l’avouait. Il lâcha un petit rire en observant l’attitude enfantine de son amie, la trouvant extrêmement mignonne en cet instant. Il sortit son propre téléphone pour capturer le moment, souriant après avoir enregistré la photo et rangé à nouveau l’appareil au fond de sa poche. « c’est pas bizarre » il glissa, en gloussant. Il avait vu des choses bien plus bizarre dans sa vie, et sûrement fait des choses plus étranges aussi que d’être simplement captivé par le vol d’un papillon comme un chat. C’était même plutôt mignon, de la voir ainsi hypnotisée par un insecte dont lui préférait s’éloigner. « des comportements étranges ? » Il demanda, mais ce n’était pas une question qui attendait une réponse. Il posa un doigt sur sa bouche, levant les yeux au ciel pour réfléchir à quelques comportements étranges. Il en voyait bien un. Il se mordit la lèvre. Mais il n’avait pas envie de parler de celui-ci. Il lâcha sa lèvre. Il avait si peur d’être différent, si peur de dévié qu’il n’osait pas trouver une seule chose qu’il aurait pu faire et qui était contraire à la norme. Il essuya les paumes de ses mains contre le tissu de son pantalon. Il lâcha un petit rire, qui sonnait un peu faux. « je sais pas, j’en trouve pas » il glissa ses mains au fond de ses poches arrière. « je devais être un enfant assez banal ! » Il s’efforça tout de même à trouver quelque chose, une toute petite chose qu’il aurait fait et qui n’aurait pas été quelque chose considéré comme normal… « ah si ! » dit-il soudainement alors, levant sa tête, son visage s’éclairant presque automatiquement alors qu’un énorme sourire perça sur son visage. « j’ai toujours eu tendance à cacher des petits mots un peu partout, pour que les gens soient heureux en les lisant et… pendant un moment, quand j’avais… peut-être neuf ans ? je cachais des mots dans le sac de ma mère et… » Il rit légèrement en repensant à toute cette histoire. Il n’était pas réellement sûr que ce soit une habitude bien étrange mais dans ses souvenirs l’histoire restait toujours hilarante. « et plus les jours passaient, et moins ma mère paraissait heureuse, et elle avait l’air plus soucieuse » Il grimaça un peu malgré tout. « et en fait, elle était persuadée que c’était un de ses collègues du boulot qui la suivait et essayait de la draguer » Il n’aimait pas rire du malheur des autres, mais l’image de sa mère lorsqu’il lui avoua que c’était lui qui faisait ça restait ancrée dans sa mémoire. « elle était même allée voir son patron… » Il se mit à jouer avec ses mains. « malgré ça, j’ai continué, j’en donnais même aux professeurs et aux filles et aux garçons de ma classe, même encore aujourd’hui je suis sûr que tu as déjà trouvé un petit mot dans tes affaires » il lui fit un sourire rayonnant, plissant tant ses yeux qu’il voyait à peine à travers ses paupières. Il espéra que l'anecdote la fasse rire au moins un peu.
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Re: My Teddy Bear Friend ♥ #HeYeon | Sam 15 Juil - 20:40 Citer EditerSupprimer
J’haussai légèrement un sourcil, quelque peu étonnée de l’entendre me répondre que non, mon syndrome d’hypnotisme vis-à-vis des papillons n’était pas bizarre à ses yeux. Peut-être l’aurais-je été davantage si j’avais poussé le récit à ses origines avec ma phobie enfantine de ces mêmes insectes, tandis que d’aussi loin que remontait ma mémoire, jamais les serpents n’avaient suscité la moindre crainte à mon esprit. Quoique, devrais-je vraiment m’en étonner de la part de Hye Yeon ? Je ne savais s’il existait coeur plus pur que le sien. J’avais l’impression que jamais il ne jugeait autrui. Peut-être que parfois, je pouvais trouver sa tolérance frôlant la naïveté excessive, mais au fond ne fut-ce pas grâce à ce trait de son caractère que je n’avais été moi-même catalogué comme princesse dédaigneuse et insensible ? Une image qui, je le concédais, détenait son fond de vérité. Cependant, j’avais appris que je pouvais être plus cela. Que ma vie n’avait pas de sens temps que je ne me résumerais qu’à cela. Dans mon coeur, je remerciai toutes ses rares personnes que j’avais rencontré et qui m’avait permis de me révéler un peu plus moi-même en-dehors du cadre fermé de ma famille. Auparavant, il n’y avait guère qu’eux pour me connaitre, pour me voir au naturel. Désormais, j’avais des amis véritables et sincères. J’avais notamment Hye Yeon. Étrangement, il était de très loin le seul représentant de la gente masculine envers lequel je me surprenais parfois l’envie contact, de m’accrocher à son bras, voire même de l’enlacer, dans un lieu public comme celui-ci. Le seul à l’exception de Hyeon bien évidemment ! Mais la nature de mes élans d’affections réprimés à l’égard de Hye Yeon était toute autre ! Il n’y avait que tendresse très douce et amicale. Je ne me reconnaissais pas forcément dans mes propres comportements, mais ce dont j’étais certaine, c’était que j’en éprouvais une agréable sensation. Peut-être aussi, m’osais-je sans trop de retenue dans une amitié avec un garçon car je savais qu’il n’y avait nulle place à la moindre ambiguïté avec Hye Yeon. Nous n’étions que peluche aux yeux l’un de l’autre. Oui, il était assurément le plus chaleureux des ours en peluche. Ceux du musée que nous nous apprêtions à visiter en pâlirons sans doute de jalousie.
La légèreté de mes pensées fut cependant rapidement plombée par un voile sombre que se répandit dans mon esprit lorsque mon meilleur ami narra son anecdote sur les petits papiers, l’anxiété de sa mère et surtout, l’évocation qu’il en dispersait encore et que mes propres affaires n’avaient pas été épargnée.
« C’était toi ? » lâchai-je, spontanément, les nerfs à fleur de peau.
J’avais instinctivement marqué un stop. Rongée par une inquiétude que je me forçai à nier un peu plus chaque jour mon esprit s’était emballé et emporté dans la confusion. Je m’en rendis compte dès l’instant où ma propre voix résonna à mes oreilles. Je tendais de me reprendre à me radoucissant :
« Enfin… Euh, je veux dire… Alors, ceux-ci venaient de toi… » m’interrompis-je, glissant dans ma réflexion intérieure.
Je comprenais un peu mieux, la différence de discours entre ces mots récemment découverts et les plus anciens qui continuaient encore, qui se faisaient de plus en plus douteux. Mauvais farceur qui n’avait vraisemblablement compris que les meilleures blagues étaient les plus courtes. Du moins, je rassemblais mes efforts pour me convaincre qu’il n’en était qu’ainsi. Un peu trop touchée par un parallèle sensible entre la méprise de sa mère et ma propre situation dont je n’avais guère encore fait part à personne – inutile d’alarmer mon entourage pour rien –, je ne pus m’empêcher de le sermonner, ma disposition naturelle à l’autorité toujours prête à se manifester :
« Ta mère avait raison ! C’est… Ce n’est pas forcément agréable de trouver des mots anonymes dans ses affaires ! »
Mon regard rencontra le sien. Je fus touchée et me sentis coupable de froncer les sourcils à son égard. Instantanément, je battis légèrement des cils avant de me radoucir derechef et ajouta dans un soupir désolé :
« Tout le monde n’a pas des intentions aussi pures que les tiennes… »
Je déposai une main sur son bras comme pour le rassurer, pour m’excuser de ma dureté. En même temps, bien que nous ne nous connaissions pas depuis longtemps, s’il en subissait pas le courroux, Hye Yeon n’était pas sans savoir quant à force de mon caractère et ses excès. J’aurais pu lui raconter, j’aurais pu lui avouer ce secret qui commençait peu à peu, de plus en plus à s’immiscer dans un voile de perplexité sur mon esprit, mais je ne voulais pas gâcher la quiétude initiale de notre sortie. Une telle promenade représentait déjà un luxe que nous ne pouvions nous permettre qu’exceptionnellement. Alors, je chassais bien vite ses sombres pensées pour laisser un nouveau sourire s’épanouir sur mes lèvres, illuminant mon visage. J’entourai affectueusement le bras de mon ami de mes deux petites mains gracieuses et relançai avec enthousiasme :
« Pour me faire pardonner d’avoir hausser la voix, je t’invite pour la visite du musée Teddy Bear quand nous aurons atteint la tour ! »
Peut-être était-ce sous influence, sa présence qui m’incitait à agir plus légèrement que d’ordinaire. J’aimais aussi pouvoir lâcher prise, me détendre, apprécier les instants présents sans me mettre de pression, sans avoir à prouver quoi que ce soit à qui que ce soit et surtout à moi-même. Néanmoins qui disait gaieté de l’âme signifiait également malice. Quitte à renouer avec un brin d’enfance, mon instinct capricieux de petite princesse gâtée ne tarda pas à venir toquer à la porte :
« Et pour te faire pardonner d’avoir glisser des mots dans mes affaires à mon insu, tu m’en offriras une ! »
Du bout de mon index, je vins appuyer avec espièglerie sur sa joue et très discrètement, lui tirait un infime bout de langue dépassant d’entre mes lèvres.
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Re: My Teddy Bear Friend ♥ #HeYeon | Sam 30 Sep - 1:50 Citer EditerSupprimer
Il continuait de sourire, doucement, comme si étirer plus ses lèvres allait finir par les déchirer, se repassant ces quelques moments encore et encore dans sa tête comme si jamais il ne pourrait s’en lasser, comme si jamais il ne pouvait s’imaginer un monde sans ces quelques souvenirs qui le remplissaient de bonheur, sans ces quelques attentions parfois anodines mais qui avaient des impacts bien plus importants qu’on ne pouvait l’imaginer, en bien ou en mal, et bien que ces mémoires étaient parfois teintées d’inquiétude ou de mal-être, il ne pouvait empêcher son coeur de se gonfler d’émotion, se persuadant qu’il avait sûrement causé plus de bien que de tort. Ce fut pour cela que le changement de ton qu’il perçut dans la voix de sa meilleure amie le déstabilisa, le faisant presque perdre l’équilibre, avant de se rattraper rapidement. Il serra les dents, son regard perdant les restes de douceur dans lequel son esprit s’était enfermé, fixant la jeune femme en essayant de comprendre ce qu’il avait pu dire qui l’avait tant perturbé. Il se refit toute la conversation dans sa tête, cherchant un ancrage, un point de repère, une raison quelconque pour le changement d’humeur sans réussir pourtant à trouver l’élément qui lui manquait. Il finit par simplement la fixer avec remord, craignant d’avoir, en seulement quelques phrases et une histoire qu’il avait jugé légère, gâché toute une après-midi qui semblait si bien partie. « Oui ? C’était moi ? » Il répondit avec une petite voix, la fin de ses mots sonnant bien plus comme une question qu’une affirmation, serrant ses mains, soudain très peu convaincu d’avoir donné la réponse adéquate à cette question. Qu’est ce qui n’allait pas ? Il n’arrêtait pas de se demander. Elle n’appréciait pas l’attention ? Peut-être allait-il trop loin ? Peut-être devrait-il arrêter, et que tout ce temps il n’avait fait qu’embêter un peu plus les gens, les plonger dans un stress qui n’était pas nécessaire simplement parce qu’il voulait être gentil. Toute sa vie il avait glissé des petits mots, des petites attentions qu’il avait jugé mignonnes et affectueuses, sympathiques pour faire sourire les gens lorsqu’ils les lisaient alors qu’il ne faisait que s’imposer là où il n’avait pas sa place. Il baissa la tête, fixant la pointe de ses chaussures. Sa mère avait… Et avant même qu’il ne puisse finir de formuler cette pensée, Hera l’avait prononcé. Il redressa rapidement la tête, la fixant avec regret, des excuses sur le bout de la langue, prête à exploser dans les airs dans un vomis de paroles inarrêtable. « je n’avais jamais pensé à ça » Il répondit alors. Toute sa vie alors il n’avait fait que stresser son entourage, alors qu’il n’avait que souhaité le contraire. Il pinça sa lèvre entre ses dents, essayant de faire un petit sourire lorsqu’il entendit le ton de sa voix s’adoucir légèrement, tout en ne trouvant pas réellement la force de se détendre complètement. Il lâcha un léger soupire, si discret qu’il se confondit avec la brise. Il laissa un sourire un peu plus sincère s’épanouir sur son visage lorsque Hera se remit à parler, secouant un peu ses épaules pour se relaxer, essayant de reprendre contact avec la belle journée. C’était difficile, pour le coup, de s’éloigner si vite des mille-et-une pensées qui se battaient dans son esprit, toutes lui disant quelque chose de différent, mais il ne pouvait pas continuer à broyer du noir indéfiniment… du moins, pas en cet instant. Il n’eut de toute façon pas à se forcer bien longtemps, puisque la simple évocation du musée le remplit de joie. Il s’imaginait déjà, grand enfant, observer tout avec de grands yeux comme si en l’instant il était témoin d’une des plus belles choses au monde. Il ne put s’empêcher de glousser légèrement à sa dernière remarque, hochant la tête avant d’ouvrir la bouche. « promis ! tu pourras choisir ce que tu voudras » dit-il, imitant un peu son expression, puis il attrapa la main de la jeune femme et tendit son auriculaire pour attraper le sien. « et promis je ne recommencerais plus avec les petits mots » il ajouta avec un sourire un peu timide, peu sûr de ce qu’allait être sa réaction face à ça, mais espérant que ça la soulagerait de savoir qu’elle n’allait plus recevoir ses mots doux, tout en se disant qu’il compenserait sûrement avec quelques messages supplémentaires au travers de son téléphone. Il ne lâcha pas le doigt de la jeune femme avant de se remettre en marche, balançant légèrement son bras comme un enfant heureux. Il était partagé entre le fait d’accélérer le pas pour arriver au plus vite à la tour, et simplement se concentrer et profiter de la belle balade qui leur était offerte. Il se dit, au bout d’un moment, qu’ils avaient tout le temps, qu’aujourd’hui était pour eux, et qu’il pouvait pour une fois prendre son temps, éloigné du stress qui reviendra sûrement demain, peut-être plus tard, mais qui reviendra sans aucun doute. Alors il ferma les yeux, leva la tête pour profiter d’un rayon de soleil, et les rouvrit pour regarder droit devant lui. Un papillon passa juste sous son nez, et il tourna la tête pour surveiller que son amie ne parte pas le suivre. « tu crois que… » il commença, fronçant les sourcils, cherchant les mots justes. « tu crois que les chenilles savent qu’elles vont devenir des papillons ? » Il contempla l’insecte battre des ailes pour s’éloigner d’un vol un peu hasardeux, le soleil réfléchissant les quelques couleurs qui les adornaient. « ou elles ne savent pas du tout, font un petit cocon pour se faire une petite sieste, et au final, quelques jours après elles ont des ailes, elles peuvent voler, et elles sont devenus enfin belles ? » Il fronça un peu les sourcils à cette perspective, l’idée le perturbant quelque peu. Il ignorait même si ces créatures étaient doté d’un cerveau suffisant pour se demander ce qu’elles allaient faire ne serait-ce que le lendemain. Les insectes agissaient sûrement uniquement par instinct, par habitude, par besoin de reproduire ce que les autres ont fait avant eux, chaque jour manger encore et encore, dévorer feuilles et plantes jusqu’à n’en plus pouvoir. « c’est sûrement une métaphore de l’adolescence » il souffla, se souvenant des personnes abominables qu’il avait rencontré dans son enfance, pour les revoir bien après totalement transformées (il se demandait parfois cependant s’il n’y avait pas un peu de chirurgie derrière tout cela). C’était ces personnes qui avaient fait leur cocon. Mais il croisait encore des gens qui n’étaient certainement pas destinés à devenir des papillons. « ou bien elles deviennent des insectes entièrement nouveaux ? sans aucun lien avec ce qu’ils étaient avant ? » Il posa sa main sous son menton quelques instants. « la nature est bizarre » il finit par dire.
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Re: My Teddy Bear Friend ♥ #HeYeon | Lun 2 Oct - 0:41 Citer EditerSupprimer
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Plus encore que la quiétude de la nature et serein décor du parc dont nous foulions l’une des allées, cet ami comme je n’en avais jamais eu auparavant avait un don. Plus que la chanson, celui d’aviver en moi toute la douceur et la malice de miel qui sommeillait dans mon être. Je crois qu’en sa présence, je pourrais véritablement qualifiée de mignonne, au-delà de mon apparence ô combien trompeuse. Mon fort tempérament ne s’effaçait pas pour autant, néanmoins, je me sentais le cœur plus léger. Rares étaient les hommes à m’insuffler tel sentiment. Même les doigts d’une seule main seraient de trop pour les compter. Hyeyeon était l’un d’entre eux, tandis que le second, un nouveau papillon vint batifoler sous nos yeux comme pour le rappeler à ma pensée. Sauf qu’il ne la quittait jamais. A la réflexion, était-ce normalement qu’une personne puisse être aussi omniprésent presque au moindre instant de mes journées ? Me manquait-il tant à défaut du peu de temps dont nous disposions pour nous voir ? N’étais-je pas trop attachée ? Car malgré les apparences et les préjugés, plus encore que la pauvreté, s’il y avait un spectre qui m’effrayait, c’était bel et bien la solitude. Je me préservais des gens mais ne supportait d’être seule. Je ne l’avais que trop été par le passé. Alors, la vie de folle effervescence au sein de la fraternité des gumiho me convenait plutôt bien en réalité. Si je me perdis brièvement dans mes pensées vagabondes à la croisée de ce papillon, il en fut de même pour mon précieux ami dont les interrogations s’échappèrent de ses lèvres. Je l’écoutais, un soupçon perplexe, incertaine de partager son interprétation de la vie de ces créatures éphémères. « Je ne me suis jamais posée la question… » finis-je par prononcer en guise d’accroche à ma réponse. En effet, si le sujet ne m’intéressait guère de prime abord, je me laissais entrainer dans la réflexion. « Je préfère laisser aux papillons leur part de magie sans réfléchir à leurs caractéristiques réelles… » Culture locale ou de mon pays natale, toutes deux accordaient une certaine symbolique à ce petit être. L’amour, l’enchantement et le bonheur y étaient souvent associés, alors plus que la chenille au sortir de sa chrysalide, fallait-il y voir un sens caché porté sur la vocation éphémère et périssable de tout ceci ? Le rationnel brisait bien souvent les douces illusions qui nous permettaient de garder espoir et joie de vivre. « Sinon, j’atteste que j’avais raison d’être effrayée par ces créatures plutôt dégoutante si on regarde attentivement leur tête et leur corps ! » Je feignis de frémir à ce rappel dans ma mémoire. L’origine de ma peur enfantine serait due à un papillon venu se déposer sur le bout de mon nez à l’âge du berceau. Les yeux dans les yeux, j’avais vu d’un peu trop près la disgrâce de son faciès, princesse poupée à laquelle on ne dévoilait que la beauté du monde doré dans lequel elle était née. « La seule comparaison à laquelle, je pourrais les soumettre est celle que comme nombre d’humains, l’apparence au loin est bien plus belle que la véritable nature révélée une fois qu’on s’en approche. » La beauté s’associait souvent à la richesse, comme un luxe que seuls certains pouvaient s’offrir. Il y avait une part de vérité. Pourtant, l’argent ternissaient plus qu’il ne polissait les âmes. J’avais désormais bien plus de sympathie pour les inférieurs que pour les prétendus supérieurs. « Rares sont les personnes qui s’embellissent avec le temps. » Je parlais non pas tant de la beauté physique mais celle de l’âme. Celle d’une pureté bien souvent entachée, d’une bonté balayée par l’adolescence pour mener une vie d’adulte loin des bons sentiments de l’enfance. « J’aimerai pouvoir en être… » Je ne pensais pas à une quelconque naïveté aveugle. J’avais seulement parfaitement conscience comme mon état d’esprit avait pu changer au fil de l’année qui venait de passer. J’avais appris de la vie et des gens. Je demeurais la même, mais en différent. J’aspirai sincèrement à devenir quelqu’un de meilleur, et ce avec pour seule origine l’inestimable souhait de faire toujours un peu plus la fierté de mon père. Je ne deviendrais pas une utopiste illusionnée, je ne ferais pas non plus sainte, mais je voulais être quelqu’un de grand ! Je savais des enseignements de mon père et désormais de ma propre expérience que la fortune, la domination ne suffisait pas à s’ériger en tant qu’individu. Nos valeurs et notre personnalité faisaient la différence.
Et nos pas finirent par aboutirent au pied de la célèbre grande tour au sein de laquelle se situait le musée objet de notre curiosité. Assurément, nous croiserions de plus en plus de monde. Assurément, quelques regards, sur nous, se détourneront. Peut-être seront même reconnus au-delà de la suspicion, alors, il ne me semblait plus permis de m’accrocher tendrement à ton bras. Je me contrefichais des racontars, je voulais seulement en préserver quelqu’un. Néanmoins du bout de mes doigts, je vins discrètement chercher le bout de manche afin de te tirer doucement à moi, et le regard pétillant, sourire aux lèvres, je t’accordais un murmure complice : « Ne t’éloigne pas trop de moi, sinon, les gens vont te prendre pour un modèle exclusif en exposition. »
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Re: My Teddy Bear Friend ♥ #HeYeon | Jeu 2 Nov - 19:36 Citer EditerSupprimer
se poser des questions sur les problèmes existentiels de la vie était quelque chose qui faisait parti de son quotidien. il n'y avait pas un jour sans qu'il se pose au moins une question qui restera sans réponse, personne n'était capable d'en trouver une tant personne n'y avait pensé auparavant. c'était quelque chose qui le perturbait. il ne comprenait pas pourquoi les gens restaient si peu curieux, tant habitué a leur réalité qu'ils ne se demandaient pas pourquoi c'était ainsi, comment c'était ainsi, et ce qu'il se passerait si cela avait été autrement. il ne doutait pas du fait que hera ne s'était jamais posée la question, ce n'était pas une chose qu'on se demandait chaque jour à chaque heure comme si c'était quelque chose qui allait révolutionner un peu le monde. il hocha un peu la tête à la réponse de sa meilleure amie, se disant peut-être que c'était ça, la solution, que au lieu de réfléchir à tout il fallait simplement se laisser porter, en acceptant tout simplement la magie de l'évolution qui avait fait que le monde se trouvait ainsi en cette année. il ne put s'empêcher de rire à la remarque de la jeune femme. « ce sont les pires » il gloussa. « tout les insectes sont affreux, mais le papillon est traître. avec ses ailes on s'attend à voir une créature superbe, alors qu'il est juste aussi abominable que les autres. » il se demanda si lui aussi était comme ça, à se créer une image, une apparence qui ne reflétait pas ce qu'il était réellement, s'il n'était pas, comme les créatures, juste un traître, et que si on s'approchait un peu trop de lui on réaliserait l'ampleur de sa laideur. « tu as raison, mais j'espère que je ne fais pas parti de ces humains que tu décris » il rit légèrement à la fin de sa phrase, comme si cela était une blague, une taquinerie, alors qu'en réalité tout ce qu'il cherchait c'était de la réassurance, une envie soudaine de confirmation qu'il n'était pas un être abjecte qui ne méritait pas rédemption. « je pense que tu as tort » il dit en levant les yeux, réfléchissant un peu à comment il pouvait exprimer ses pensées. « il y a beaucoup de gens qui s'embellissent avec le temps ! » il s'exclama, se convainquant peu à peu de ses propres paroles. « on devient plus sage, on apprend plus de chose, on ne peut que s'améliorer ! quand on est jeune, on est ignorant, on ne se rend pas compte de ce que l'on fait, mais en grandissant, on apprend, et on ne peut que devenir meilleur, techniquement. » il croyait encore en la bonté du monde, en la bonté des gens. quand ils voyaient la gentillesse des jeunes enfants, il ne pouvait que croire que tout le monde avait gardé cette part en eux. « pourquoi tu n'en serais pas ? » il demanda, se tourna vers la jeune femme en serrant sa main dans la sienne. « rien que le fait de le vouloir t'embellis déjà » il lui fit un grand sourire. « et puis tu es déjà très belle à mes yeux » il le pensait si fort. enfin ils étaient face au musée, et il gloussa a la remarque de la jeune femme tout en la serrant un peu plus contre lui. il paya l'entrée, par galanterie, et simplement parce qu'il en avait envie, et enfin ils furent libre d'aller visiter le beau musée. il regarda un peu les différentes mises en scènes des peluches, gloussant parfois tant certains étaient mignons. « je me dis, tout de même, que visiter cet endroit la nuit ne doit pas être rassurant, avec toutes ces formes, et ces ours, on dirait presque qu'ils vont finir par s'animer, comme dans nuit au musée » il avait envie de s'approcher de chacun d'entre eux pour leur faire une petite tape sur le haut du crâne, entre leurs jolies oreilles, mais il avait peur de tout détruire avec ses mains parfois maladroites. « tu crois qu'ils seraient gentils, ou mauvais ? » il s'accroupit pour se poser face à eux, leur faisant un petit coucou de la main, se demandant s'ils allaient répondre, mais de toute évidence ils restèrent immobiles.
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Re: My Teddy Bear Friend ♥ #HeYeon | Sam 4 Nov - 16:26 Citer EditerSupprimer
Douce et étrange personnalité, ta présence m’entrainait comme dans une autre dimension. Tu ouvrais à mon esprit carré et terre à terre, une porte vers un nouvel univers. Toi et moi, nous pourrions marche dans une vallée enchantée où les arbres seraient de roses et de bleus. Où les fleurs seraient de sucre, le pont, par-dessus une rivière enchantée scintillante faite de sirop aux couleurs de l’arc-en-ciel, lui serait en pain d’épices. Sur notre sentier parfumé, nous croiserions petits ours en gélatine et papillon en chocolat. Le tout peint sur une toile de guimauve. Oui, je crois que s’il existait un portail vers un monde parallèle. Si je l’empruntais avec toi, nous ne pourrions atterrit que dans un tel endroit. Un endroit qui ne me ressemblerait pas. Mais un endroit qui en ta compagnie me traversait l’esprit, mon bon ami, Hye Hyeon. Tes paroles pouvaient être parfois naïve. Tu pouvais être jugé d’une extreme tolérance, mais elles n’en étaient pas moins agréable à entendre. Voix de miel qui portait un compliment que je savais sincère. Peut-être d’émerveillais-tu de nombreuses personnes mais savoir qu’à tes yeux, qui probablement percevait encore plus l’âme que l’apparence, j’étais aussi belle me fit plaisir. Ta douceur décalée avivait en moi comme une nouvelle personnalité. Tu m’aidais encore un peu plus à me révéler. Tu étais, ce doux ami que j’aimais tendrement, Hye Yeon.
Paradis des amoureux de la peluche, temple à l’ourson de mousse et de tissu, je me laisserais presque fondre devant ces objets synonymes d’enfance. Nous pourrions nous tenir par la main que personne ne pourrait objectivement se méprendre sur la nature de notre complicité. Nous n’avions rien de tourtereaux mais bel et bien des proches amis qui renouaient avec la tendresse de l’enfance. Au gré de ton imagination, tu t’envolais et après une brève hésitation, je te suivais. Les ours en peluche, mon regard scrutait. Je me projetais à les imaginer s’animer. Seraient-ils bons ou mauvais ? Je me prenais au jeu. « Hum… Assurément lui, il serait gentil ! » Mon dévolu se jetait sur un ourson tout en simplicité avec un simple petit veston. Puis, je continuais avant de m’arrêter sur un aux poils plus drus obstruant en partie sa vue.« Lui par contre, les autres le considéreraient toujours comme le méchant alors qu’il n’aurait pas si mauvais au fond. » Reflet de l’injustice de l’apparence, la beauté conférait plus de sympathie spontanément alors que la laideur suscitait méfiance, préjugés. Un jugement de l’antiquité qui si officiellement réfuté influait toujours pourtant sur nos inconscients. L’exemple parfait suivit : « Celui feint d’être gentil, on lui donnerait le bon dieu sans confession alors qu’en vérité, c’est un vil manipulateur. » Prise dans ce jeu aussi léger que plaisant, je me laissais porter à imaginer des personnalités à ces peluches, en désignant une suivante, aux apparats féminins, toute élégante : « Elle est vaniteuse. » Une seule oursonne toute coquette au milieu d’un groupe masculin, il n’y avait pas à douter qu’elle en nourrissait quelqu’orgueil. Puis, j’en vins à me tourner vers toi, fin sourire de malice aux lèvres : « Et moi, si j’étais un ours en peluche, lequel serais-je ? » J’étais curieuse de connaitre ta réponse. Mon intention loin de te piéger, je savais néanmoins comme il était difficile ne pas froisser ma susceptibilité. Cependant, contre toi, je ne pourrais jamais rester fâchée bien longtemps.
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