Sourcils froncés, elle jette avec nonchalance sa valise sur son lit, quitte à ce que les lattes cèdent sous le poids mais ça, elle en a strictement rien à faire. De toute façon ce lit n'est plus à elle maintenant, une autre personne allait dormir dedans. En tout cas, ça ne serait plus elle, ça c'est sûr, et ça la fout assez en rogne comme ça. Qui est l'idiot(e) qui a eu l'idée de faire subir ce déménagement aux gumiho? Sûrement une des deux présidentes, pas étonnant qu'ils finissent comme ça vu les deux saintes ni touches qui les dirigent. Forcément que ça lui convenait à la miss cette colocation avec les garçons, elle pouvait se glisser dans le lit de Yury quand bon lui semblait après tout. Or, là, c'était un peu beaucoup foutu pour eux. Elle pose les mains sur ses hanches en regardant par la fenêtre, pensive, lorsque la voix de son meilleur ami retentit à ses oreilles, lui avouant que cette histoire le faisait grandement chier. Il n'est pas seul. M'en parle pas. rétorque-t-elle en posant les yeux sur lui, l'air franchement agacé. Puis finalement, elle reprend son rangement, pliant ses affaires pour les ranger dans sa valise, le tout en prenant bien son temps histoire de faire un peu chier ceux qui seraient pas contents. Tout ça parce qu'on a deux vierges effarouchées à la tête de la frat. déclare-t-elle en haussant le ton volontairement, histoire qu'on l'entende. Faut pas lui en vouloir, elle, elle a grandi pendant 18 ans dans un pays avec des traditions et des moeurs  différentes, alors séparer les filles des garçons, ça lui rappelle un peu le pensionnat. Un rire cristallin passe alors la barrière de ses lèvres quand elle décide de finalement venir s'assoir à côté de lui, sur le lit. L'observant un instant, sa main vient se poser sur la cuisse de son meilleur ami, un sourire rassurant aux lèvres. Bon écoute. Ma mère m'a toujours dit qu'il faut essayer de voir le côté positif des choses. L'albanaise tourne la tête vers l'entrée de la chambre, pensive, la tête légèrement levée. Ouais, elle cherche le bon côté de la chose, là. Alors hm... Disons que le bon côté des choses, c'est que tu n'auras pas à supporter mes crises de nerf parce que tes affaires trainent par terre. Et elle tourne enfin la tête pour le regarder. Pendant quelques secondes de silence alors, elle plonge son regard dans le sien, se rappelant les bons moments de colocataires qu'ils ont vécu tous les deux, et c'est d'un air triste qu'elle reprend, les yeux brillants: Mais en fait... Ça aussi ça va me manquer. Une moue triste vient étirer ses lèvres vers le bas, et finalement, elle passe les bras derrière le cou de son meilleur ami, venant l'étreindre tendremenet.