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unforgettable (pv)
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unforgettable (pv) | Jeu 6 Juil - 21:32
Mon smartphone en main, je manque d'oublier de marquer un arrêt avant de traverser la route. Etre un homme connecté a ses avantages quand on veut s'informer des dernières informations législatives et jurisprudentielles mais c'est souvent à ses risques et périls. Mes proches me jugent comme étant trop obnubilé par mon travail, celui-ci rythmant ma semaine entière et ce n'est donc pas le moment pour subir un reproche supplémentaire. En attendant, je suis quand même soulagé de voir que je ne me ferais pas klaxonner par un conducteur surpris de mes agissements. Je continue alors ma route pour arriver à hauteur du cabinet d'avocats dans lequel je travaille depuis quelques mois à peine. Pourtant, j'ai l'impression que je suis parmi eux depuis une éternité, à l'aise comme un poisson dans l'eau. Le droit ? Le monde juridique ? C'est mon destin. Même quand j'avais trois ans, je préférais parler en latin au lieu d'apprendre ma propre langue maternelle, c'est pour vous dire. Esquissant un sourire amusé à cette pensée, je range finalement mon cellulaire dans la poche de mon pantalon. Une tenue bien soignée est aussi la clé d'un avocat mais je ne suis pas certain de me démarquer des autres aujourd'hui. Mes vêtements sont relativement classiques et mon objectif n'est pas non plus d'attirer le regard des gens qui marchent autour de moi. Pourtant, j'entends quelques gloussements d'adolescentes quand je passe juste en face d'elles et cela ne s'arrange pas au moment où mon corps s'arrête à hauteur d'un parc pour enfants. Je ne suis pas spécialement attaché à ces êtres de petites tailles. Quoi que. J'ai beau être fils unique, il faut savoir que j'ai eu l'occasion de les côtoyer à plusieurs reprises. Soit dans le cadre de mes voyages humanitaires, soit dans le cadre de mon service militaire. D'ailleurs, en parlant de service militaire, je laisse mon esprit divaguer sur ce sujet pendant plusieurs secondes, devenant complètement immobile. Je suis revenu depuis un moment mais j'en garde de bons souvenirs. Je crois que cela m'a poussé à prendre la décision de me jeter dans le monde du travail sans avoir fini les études classiques de droit qui m'attendaient. C'est que je pourrais échapper un soupir nostalgique en me remémorant le nom de cette personne qui a beaucoup influencé mes choix et donc par conséquent, ma vie. Avoir un modèle dans la vie est marquant, surtout pour un homme comme moi qui croit en l'humain plus que quiconque. Peut-être pas autant que lui ...
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kaede & yoon joon
Mon smartphone en main, je manque d'oublier de marquer un arrêt avant de traverser la route. Etre un homme connecté a ses avantages quand on veut s'informer des dernières informations législatives et jurisprudentielles mais c'est souvent à ses risques et périls. Mes proches me jugent comme étant trop obnubilé par mon travail, celui-ci rythmant ma semaine entière et ce n'est donc pas le moment pour subir un reproche supplémentaire. En attendant, je suis quand même soulagé de voir que je ne me ferais pas klaxonner par un conducteur surpris de mes agissements. Je continue alors ma route pour arriver à hauteur du cabinet d'avocats dans lequel je travaille depuis quelques mois à peine. Pourtant, j'ai l'impression que je suis parmi eux depuis une éternité, à l'aise comme un poisson dans l'eau. Le droit ? Le monde juridique ? C'est mon destin. Même quand j'avais trois ans, je préférais parler en latin au lieu d'apprendre ma propre langue maternelle, c'est pour vous dire. Esquissant un sourire amusé à cette pensée, je range finalement mon cellulaire dans la poche de mon pantalon. Une tenue bien soignée est aussi la clé d'un avocat mais je ne suis pas certain de me démarquer des autres aujourd'hui. Mes vêtements sont relativement classiques et mon objectif n'est pas non plus d'attirer le regard des gens qui marchent autour de moi. Pourtant, j'entends quelques gloussements d'adolescentes quand je passe juste en face d'elles et cela ne s'arrange pas au moment où mon corps s'arrête à hauteur d'un parc pour enfants. Je ne suis pas spécialement attaché à ces êtres de petites tailles. Quoi que. J'ai beau être fils unique, il faut savoir que j'ai eu l'occasion de les côtoyer à plusieurs reprises. Soit dans le cadre de mes voyages humanitaires, soit dans le cadre de mon service militaire. D'ailleurs, en parlant de service militaire, je laisse mon esprit divaguer sur ce sujet pendant plusieurs secondes, devenant complètement immobile. Je suis revenu depuis un moment mais j'en garde de bons souvenirs. Je crois que cela m'a poussé à prendre la décision de me jeter dans le monde du travail sans avoir fini les études classiques de droit qui m'attendaient. C'est que je pourrais échapper un soupir nostalgique en me remémorant le nom de cette personne qui a beaucoup influencé mes choix et donc par conséquent, ma vie. Avoir un modèle dans la vie est marquant, surtout pour un homme comme moi qui croit en l'humain plus que quiconque. Peut-être pas autant que lui ... #kerushirei
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Re: unforgettable (pv) | Dim 16 Juil - 20:50
Etre une maman célibataire n’était pas évident tous les jours. Depuis mon arrivée à Séoul, j’étais submergée par une pile de travail, et cela n’avait fait qu’empirer ces dernières semaines. A croire qu’aucune autre entreprise de construction ne s’occupait du patrimoine de cette ville. J’usais d’une place de choix déjà en Amérique. Je pensais devoir recommencer à zéro en venant dans un pays où ma réputation était tout à faire encore. Mais dans ce domaine, on pouvait être étonné comment il n’y avait aucune frontière. La notoriété de ma société avait outrepassé l’atlantique pour rejoindre ces terres. Quand bien même que les techniques n’étaient pas les mêmes, et les sceptiques qui refusaient de croire en nos compétences, j’étais parvenue à faire ma petit place, leur fermant leur grande gueule d’hypocrite. Au point tel que le petite entreprise que nous étions devait refusait certains projets pour faute de manque de temps. Ma vie était donc bien chargé entre devoir m’occuper de mon enfant pour qui je n’avais que d’yeux et mon travail se relevait de ses cendres tel un Phoenix. Néanmoins, malgré ce boulot prenant, je n’en délaissais pas mon jeune fils d’à peine âgé d’un an. Il était ma fierté, et surtout mon plus beau miracle. Quand le médecin m’avait annoncé que je ne pourrais jamais enfanté, je m’étais effondré. Ne perdant pas espoir, il était arrivé un jour où on ne l’attendant, comme un dernier cadeau que mon mari me laissait avant de monter au ciel. Un sourire nostalgique et baigné de tristesse anima mes lèvres. Shinji… tu me manques tant… Pour ne pas sombrer dans la folie de la peine d’avoir perdu l’être le plus cher à mon corps, j’avais coupé les ponts avec mon passé en Amérique. J’avais foncé tête baissée dans le travail, et devenue une maman exemplaire, ou j’essayais de faire de mon mieux du moins. Ce qui m’avait fait tenir. Ce petit être qui marchait, tentait de courir, mais souvent tombait dans ce parc conçu spécialement pour les jeunes enfants était devenu ma raison de vivre, ce qui me faisait avancer. Il n’avait à peine un an et n’avais jamais connu de visage paternel, mais il recevait l’amour d’au moins d’une dizaine de personne à moi seul. Il m’arrive souvent d’avoir peur et de me demande si je vais pouvoir continuer seul, mais chaque jour, je fais un pas après l’autre. A mon rythme, et ça marche. Alors je continue. J’observais mon fils d’un œil bienveillant et protecteur. Alors quand un autre enfant bien plus âgé qui n’avait rien à faire dans cette pleine de jeu réservé aux petits, je me levais d’un bond, me précipiter vers Hiro qui était tombé à genoux sur le sol, pleurant à chaudes larmes. Je m’accroupis à sa hauteur, le prenant dans mes bras dans un câlin réconfortant alors que mon regard fusillait l’autre enfant espiègle. « Chuuut, c’est tout Hiro, je suis là… » Dis-je posément avant de reprend à l’attention de l’autre sur un ton plus dur. « Et toi ? Où sont tes parents ? Tu n’as rien à faire ici. » Si j’étais une mère poule envers mon enfant, j’étais que plus sévère envers ceux des autres. Mon trésor, ma merveille, mon précieux. Personne n’avait le droit de le faire pleurer.
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kaede & yoon joon
Etre une maman célibataire n’était pas évident tous les jours. Depuis mon arrivée à Séoul, j’étais submergée par une pile de travail, et cela n’avait fait qu’empirer ces dernières semaines. A croire qu’aucune autre entreprise de construction ne s’occupait du patrimoine de cette ville. J’usais d’une place de choix déjà en Amérique. Je pensais devoir recommencer à zéro en venant dans un pays où ma réputation était tout à faire encore. Mais dans ce domaine, on pouvait être étonné comment il n’y avait aucune frontière. La notoriété de ma société avait outrepassé l’atlantique pour rejoindre ces terres. Quand bien même que les techniques n’étaient pas les mêmes, et les sceptiques qui refusaient de croire en nos compétences, j’étais parvenue à faire ma petit place, leur fermant leur grande gueule d’hypocrite. Au point tel que le petite entreprise que nous étions devait refusait certains projets pour faute de manque de temps. Ma vie était donc bien chargé entre devoir m’occuper de mon enfant pour qui je n’avais que d’yeux et mon travail se relevait de ses cendres tel un Phoenix. Néanmoins, malgré ce boulot prenant, je n’en délaissais pas mon jeune fils d’à peine âgé d’un an. Il était ma fierté, et surtout mon plus beau miracle. Quand le médecin m’avait annoncé que je ne pourrais jamais enfanté, je m’étais effondré. Ne perdant pas espoir, il était arrivé un jour où on ne l’attendant, comme un dernier cadeau que mon mari me laissait avant de monter au ciel. Un sourire nostalgique et baigné de tristesse anima mes lèvres. Shinji… tu me manques tant… Pour ne pas sombrer dans la folie de la peine d’avoir perdu l’être le plus cher à mon corps, j’avais coupé les ponts avec mon passé en Amérique. J’avais foncé tête baissée dans le travail, et devenue une maman exemplaire, ou j’essayais de faire de mon mieux du moins. Ce qui m’avait fait tenir. Ce petit être qui marchait, tentait de courir, mais souvent tombait dans ce parc conçu spécialement pour les jeunes enfants était devenu ma raison de vivre, ce qui me faisait avancer. Il n’avait à peine un an et n’avais jamais connu de visage paternel, mais il recevait l’amour d’au moins d’une dizaine de personne à moi seul. Il m’arrive souvent d’avoir peur et de me demande si je vais pouvoir continuer seul, mais chaque jour, je fais un pas après l’autre. A mon rythme, et ça marche. Alors je continue. J’observais mon fils d’un œil bienveillant et protecteur. Alors quand un autre enfant bien plus âgé qui n’avait rien à faire dans cette pleine de jeu réservé aux petits, je me levais d’un bond, me précipiter vers Hiro qui était tombé à genoux sur le sol, pleurant à chaudes larmes. Je m’accroupis à sa hauteur, le prenant dans mes bras dans un câlin réconfortant alors que mon regard fusillait l’autre enfant espiègle. « Chuuut, c’est tout Hiro, je suis là… » Dis-je posément avant de reprend à l’attention de l’autre sur un ton plus dur. « Et toi ? Où sont tes parents ? Tu n’as rien à faire ici. » Si j’étais une mère poule envers mon enfant, j’étais que plus sévère envers ceux des autres. Mon trésor, ma merveille, mon précieux. Personne n’avait le droit de le faire pleurer. #kerushirei
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Re: unforgettable (pv) | Mer 9 Aoû - 21:08
Un léger souffle s'échappe de mes lèvres. Je ne me sens pas responsable de son départ vers les cieux mais parfois, je me demande où se trouve la véritable justice. Je suis heureux de faire ma passion, mon métier sauf que comme tout le monde, je suis en proie aux doutes. Ma place est ici, certes. Est-ce que cette sensation va perdurer dans le temps ? Serais-je toujours cet homme qui se bat pour les injustices, oubliant l'aspect financier des choses ? Un jour, je vais devoir subir de nouvelles responsabilités. J'aurais une famille, une femme à chérir, un enfant à nourrir voire plusieurs selon nos envies. Je ne pourrais plus réfléchir de manière aussi généreuse car il n'y aura plus mon seul intérêt à protéger. Alors, je m'arrête bêtement devant un parc rempli d'enfants bien différents. Certains sont jeunes et timides, d'autres se prennent déjà pour des caïds. Aish, ce doux mot qui nous cause des soucis à tous. Si l'homme était réellement bon, on ne serait pas obligé à fixer des lois, à avoir un système juridique basé sur la culpabilité et la prison. Nous sommes tous assoifés de pouvoir. Si seulement on pouvait trouver un remède pour qu'on soit tous sur un pied d'égalité. Je fourre mes mains dans les poches de mon pantalon, laissant encore mon esprit divaguer avant que mes jambes me dirigent sans savoir plus près de ce parc. Je ne sais pas si c'est un mirage mais j'ai l'impression de reconnaître cette silhouette, ces sourcils froncés ainsi que la mine éreintée de la demoiselle. Elle serre un enfant dans ses bras. Cela aurait dû me faire ralentir mais les larmes du petit garçon me rappellent qu'elle a peut-être besoin d'aide. L'autre gamin ? Il s'est barré en courant, présentant certainement des excuses inaudibles. Quant à elle, elle n'osera pas bouger pour pouvoir réconforter confortablement son petit. M'approchant d'eux, son visage est de plus en plus net et à contrario ma vue devient plus floue. " Vous avez besoin d'aide ? Rien de cassé, j'espère ? " En espérant ne pas être vue comme un voyeur, j'aurais l'air fin moi...
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Un léger souffle s'échappe de mes lèvres. Je ne me sens pas responsable de son départ vers les cieux mais parfois, je me demande où se trouve la véritable justice. Je suis heureux de faire ma passion, mon métier sauf que comme tout le monde, je suis en proie aux doutes. Ma place est ici, certes. Est-ce que cette sensation va perdurer dans le temps ? Serais-je toujours cet homme qui se bat pour les injustices, oubliant l'aspect financier des choses ? Un jour, je vais devoir subir de nouvelles responsabilités. J'aurais une famille, une femme à chérir, un enfant à nourrir voire plusieurs selon nos envies. Je ne pourrais plus réfléchir de manière aussi généreuse car il n'y aura plus mon seul intérêt à protéger. Alors, je m'arrête bêtement devant un parc rempli d'enfants bien différents. Certains sont jeunes et timides, d'autres se prennent déjà pour des caïds. Aish, ce doux mot qui nous cause des soucis à tous. Si l'homme était réellement bon, on ne serait pas obligé à fixer des lois, à avoir un système juridique basé sur la culpabilité et la prison. Nous sommes tous assoifés de pouvoir. Si seulement on pouvait trouver un remède pour qu'on soit tous sur un pied d'égalité. Je fourre mes mains dans les poches de mon pantalon, laissant encore mon esprit divaguer avant que mes jambes me dirigent sans savoir plus près de ce parc. Je ne sais pas si c'est un mirage mais j'ai l'impression de reconnaître cette silhouette, ces sourcils froncés ainsi que la mine éreintée de la demoiselle. Elle serre un enfant dans ses bras. Cela aurait dû me faire ralentir mais les larmes du petit garçon me rappellent qu'elle a peut-être besoin d'aide. L'autre gamin ? Il s'est barré en courant, présentant certainement des excuses inaudibles. Quant à elle, elle n'osera pas bouger pour pouvoir réconforter confortablement son petit. M'approchant d'eux, son visage est de plus en plus net et à contrario ma vue devient plus floue. " Vous avez besoin d'aide ? Rien de cassé, j'espère ? " En espérant ne pas être vue comme un voyeur, j'aurais l'air fin moi... #kerushirei
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Re: unforgettable (pv) | Jeu 16 Nov - 0:05
Je serrais mon trésor entre mes bras, caressant doucement ses cheveux dans un geste rassurant. Hiro, c’était un pleurnichard. Il avait les larmes de crocodiles chaque fois qu’il se faisait une égratignure, qu’il tombait ou qu’on l’embêtait, mais il était courageux. Plus tard, j’étais convaincu qu’il aurait le même tempérament que son père. Cet homme de justice. Mon superhéros. En attendant, c’était moi sa super héroïne. Si Hiro versait facilement une larme, il n’en restait pas moins fort. Il était intelligent pour son âge comprenant parfois des choses que d’autres ne comprennent pas encore. Souvent, je suis étonné de comment il se comporte avec moi, comme si il savait déjà. Alors temps que je le peux, je le gâte mon petit bonhomme. Je le chéris pour deux. Je me redressais, son corps d’enfant contre moi. Je le berçais doucement alors qu’il se calmait. Le petit caïd quant à lui, il était parti en courant après avoir bafouillé des excuses inaudibles. Je le fixais alors qu’il disparaissait au détour d’un arbre. Un instant, je me demandais s’il avait des parents pour veiller sur lui quand une voix lointainement familière me fit sursauter. Je me retournais vers le jeune homme qui venait de m’aborder. Un sourire se peint sur mes lèvres face à tant de gentillesse. D’une certaine façon, il me rappelait mon mari qui partait aider la veuve et l’orphelin sans arrière-pensée. C’était juste plus fort que lui. Ce sentiment de justice. « Merci, plus de peur que de mal. Il a juste été un peu secoué, rien de grave. » Je jetais un coup d’œil mon petit bonhomme qui regardait curieusement le nouveau venu derrière ses larmes séchées. « Regardez, c’est déjà fini. » m’écriais-je joyeusement. « Merci de votre bienveillance. A qui ai-je l’honneur ? » Demandais-je poliment alors que je regagnais le banc ou j’avais laissé mon sac.
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Je serrais mon trésor entre mes bras, caressant doucement ses cheveux dans un geste rassurant. Hiro, c’était un pleurnichard. Il avait les larmes de crocodiles chaque fois qu’il se faisait une égratignure, qu’il tombait ou qu’on l’embêtait, mais il était courageux. Plus tard, j’étais convaincu qu’il aurait le même tempérament que son père. Cet homme de justice. Mon superhéros. En attendant, c’était moi sa super héroïne. Si Hiro versait facilement une larme, il n’en restait pas moins fort. Il était intelligent pour son âge comprenant parfois des choses que d’autres ne comprennent pas encore. Souvent, je suis étonné de comment il se comporte avec moi, comme si il savait déjà. Alors temps que je le peux, je le gâte mon petit bonhomme. Je le chéris pour deux. Je me redressais, son corps d’enfant contre moi. Je le berçais doucement alors qu’il se calmait. Le petit caïd quant à lui, il était parti en courant après avoir bafouillé des excuses inaudibles. Je le fixais alors qu’il disparaissait au détour d’un arbre. Un instant, je me demandais s’il avait des parents pour veiller sur lui quand une voix lointainement familière me fit sursauter. Je me retournais vers le jeune homme qui venait de m’aborder. Un sourire se peint sur mes lèvres face à tant de gentillesse. D’une certaine façon, il me rappelait mon mari qui partait aider la veuve et l’orphelin sans arrière-pensée. C’était juste plus fort que lui. Ce sentiment de justice. « Merci, plus de peur que de mal. Il a juste été un peu secoué, rien de grave. » Je jetais un coup d’œil mon petit bonhomme qui regardait curieusement le nouveau venu derrière ses larmes séchées. « Regardez, c’est déjà fini. » m’écriais-je joyeusement. « Merci de votre bienveillance. A qui ai-je l’honneur ? » Demandais-je poliment alors que je regagnais le banc ou j’avais laissé mon sac. #kerushirei
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Re: unforgettable (pv) | Mer 6 Déc - 10:39
Si je devais arrêter à chaque fois qu’un enfant pleurait ou qu’une autre personne était en danger, je risquais de ne jamais arriver à l’heure. Ainsi, j’ai appris à me familiariser avec mon besoin de savoir si tout va bien et peut-être une curiosité un peu trop vive. Avec le temps, nos efforts sont parfois récompensés mais j’ignore pourquoi j’ai décidé d’aller vers cette mère et son enfant. J’ignore si c’est parce que j’ai déjà une sensation de déjà-vu. En fait, je ne peux même pas l’envisager. Après tout, je n’ai jamais eu un petit frère, une nièce ou tout simplement un contact avec un enfant à bas âge. Pourtant, c’est naturellement que je jette un regard sur le petit aux larmes de crocodile. Les bras de sa mère ne semblent pas le calmer mais je suppose qu’il s’y fera avec le temps lui aussi. Du moins, c’est ce que je finis par me dire quand l’inconnue m’indique qu’il n’a rien de grave. « Les enfants, je suppose que c’est souvent comme ça. » Etre celui qui pousse, être celui qui est poussé. Même dans la vie d’adulte, nous sommes confrontés à ceux qui torturent et ceux qui en subissent les conséquences. Et au fond, on espère tous pouvoir créer une nouvelle catégorie de personnes, sans être obligé de mettre une étiquette dessus. Est-ce qu’il vaut mieux garder une certaine moralité en jouant les victimes ? Ou est-ce qu’il vaut mieux faire du premier clan par défaut ? Je réfléchis trop alors qu’il s’agit d’une simple bousculade. Mais ça veut tellement tout dire à la fois, non ? « Vous devez être douée. » Je ricane sans aucune once de méchanceté et aucune once de séduction dans ma voix. C’est que cette histoire pourrait porter à confusion. « Ou alors c’est un vrai bonhomme, votre petit gars. » Même les hommes sont en droit de pleurer. Faut dire que les femmes peuvent prendre un malin plaisir, elles aussi, à nous rendre complètement malade et déstabilisé. J’esquisse un léger sourire alors que je me sens comme un peu inutile. Si cette affaire est terminée, je n’ai plus qu’à me rebrousser mon chemin sauf que la demoiselle finit par me demander mon nom. Un peu surpris, je finis quand même par lui répondre. « Yoon Joon. Bae Yoon Joon. Et vous ? » Autant se laisser prendre au jeu maintenant que le premier pas est fait. « Mais vous êtes certaine de pouvoir retenir mon nom parmi tous ces gens ? » ironisai-je, un peu malgré tout.
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Si je devais arrêter à chaque fois qu’un enfant pleurait ou qu’une autre personne était en danger, je risquais de ne jamais arriver à l’heure. Ainsi, j’ai appris à me familiariser avec mon besoin de savoir si tout va bien et peut-être une curiosité un peu trop vive. Avec le temps, nos efforts sont parfois récompensés mais j’ignore pourquoi j’ai décidé d’aller vers cette mère et son enfant. J’ignore si c’est parce que j’ai déjà une sensation de déjà-vu. En fait, je ne peux même pas l’envisager. Après tout, je n’ai jamais eu un petit frère, une nièce ou tout simplement un contact avec un enfant à bas âge. Pourtant, c’est naturellement que je jette un regard sur le petit aux larmes de crocodile. Les bras de sa mère ne semblent pas le calmer mais je suppose qu’il s’y fera avec le temps lui aussi. Du moins, c’est ce que je finis par me dire quand l’inconnue m’indique qu’il n’a rien de grave. « Les enfants, je suppose que c’est souvent comme ça. » Etre celui qui pousse, être celui qui est poussé. Même dans la vie d’adulte, nous sommes confrontés à ceux qui torturent et ceux qui en subissent les conséquences. Et au fond, on espère tous pouvoir créer une nouvelle catégorie de personnes, sans être obligé de mettre une étiquette dessus. Est-ce qu’il vaut mieux garder une certaine moralité en jouant les victimes ? Ou est-ce qu’il vaut mieux faire du premier clan par défaut ? Je réfléchis trop alors qu’il s’agit d’une simple bousculade. Mais ça veut tellement tout dire à la fois, non ? « Vous devez être douée. » Je ricane sans aucune once de méchanceté et aucune once de séduction dans ma voix. C’est que cette histoire pourrait porter à confusion. « Ou alors c’est un vrai bonhomme, votre petit gars. » Même les hommes sont en droit de pleurer. Faut dire que les femmes peuvent prendre un malin plaisir, elles aussi, à nous rendre complètement malade et déstabilisé. J’esquisse un léger sourire alors que je me sens comme un peu inutile. Si cette affaire est terminée, je n’ai plus qu’à me rebrousser mon chemin sauf que la demoiselle finit par me demander mon nom. Un peu surpris, je finis quand même par lui répondre. « Yoon Joon. Bae Yoon Joon. Et vous ? » Autant se laisser prendre au jeu maintenant que le premier pas est fait. « Mais vous êtes certaine de pouvoir retenir mon nom parmi tous ces gens ? » ironisai-je, un peu malgré tout. #kerushirei
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