Adossé sur la chaisse, mes coéquipiers installés à la même table que nous, le coach nationale aussi. Je souris aux journalistes. Six mois que je suis devenu champion de la catégorie poid plume au Takwendo. Sport qui m'a permit de décrocher une bourse à l'une des université les plus en côte du pays. Dans le public derrière, les journalistes, je les vois. Mes parents, ma soeur et son époux, ma petite nièce. Mais aussi mon oncle, Eun Mi qui me fait un signe de la victoire et Da Hye que j'ai rapporté y a quelques années maintenant dans la famille Kang. Même si elle n'en est pas une de sang, elle est devenue une de coeur. Une grande soeur pour mon poussin et ma meilleure amie simplement. Lors de ma dernière compétition, je me demande laquelle a crié le plus. Car je peux l'avouer sans honte (dans ma tête), j'ai un harem des plus jolies femmes de ma famille (les filles sont toutes jolies, je sais).  Mon nom est cité, comme les autres, je me lève et salue les journalistes. Dans une demi heure, je devrais donner une interview. Après, je sortirai les filles, elles ont parlés d'un parc d'attraction hier soir. Et leur regard implorant nul ne peut leur resister.

Ma vie n'a pas toujours été parfaite. Encore heureux, ce serait d'un ennui. Déjà la famille aimante est étrange. Mon père, juste lui a décidé de prendre le nom de famille de ma mère quand ils se sont mariés. De Potter comme le sorcier le plus connu du monde entier, il est devenu un Kang. Ils ont eu ma soeur en premier, ma douce et tendre Noona, assez souvent dans la lune. Une charmante fille qui veut toujours avoir le dernier mot. Il paraît qu'elle le voulait, enfin elle aurait préféré une petite sœur. Sauf qu'à ses huit ans, elle a comprit qu'elle aurait pas toujours ce qu'elle veut. Vu que je suis né, moi un garçon, qui lui a servit de poupée durant quelques années. En gros, durant quatre ans, jusqu'à la naissance de Eun Mi.

Eun Mi, ma cousine, mon papillon. La fille la plus mignonne que je connaisse. Je la vois encore dans son berceau entrain de pleurer, ma tante sa mère était occupé. Et moi, du haut de mes quatre ans, j'ai essayé qu'elle arrête de pleurer. Nos yeux se sont croisés, alors que j'étais penché sur son berceau. Et hop, elle a arrêté de pleurer. Mieux, elle a rigolé, m'arrachant un sourire. C'est depuis ce jour que Eun Mi est devenu la personne la plus importante pour moi et que je me suis juré de la protéger. Bon, fallait que personne ne le sache à l'école hein. J'avais ma réputation. Le petit cogneur du bac à sable. Le bagarreur, la terreur même. Alors que je passais les heures de cours au coins, rentrais avec des notes de mes instits. À la maison, ou plutôt chez ma tante, j'étais un ange. Jouant au poupée, au foot, à la guerre. Même à la princesse.

Les années passèrent sans problème pour moi. J'étais juste un petit dur (sauf avec Eun Mi). Un petit caïd, celui qui avait ses points aux cours mais qui les séchait, quand il en avait envie. Qui se battait avec les autres. Quand elle est arrivée dans ma classe, Da Hye. Cette fille, je sais pas pourquoi, elle était pas comme les autres. Quand j'y pense, je me dis que j'ai certainement eu le béguin pour elle. Mais plus j'apprenais à la connaître, plus j'avais besoin de la protéger. Et franchement, elle a dû me retenir souvent pour que j'aille pas dire ma façon de penser à sa tante. Da Hye est devenue ma meilleure amie, la seule au lycée qui savait que j'étais pas un vrai voyoux que derrière mon comportement se cachait une vrai peluche. Puis un soir, elle m'a appelé. J'ai ppas eu besoin d'explication, j'ai comprit de suite. À peine raccroché, que j'ai couru jusqu'à devant chez elle. J'ai attrapé son sac, lui est tenu la main. Chez moi, je l'aurai bien amené mais j'y vivais pratiquement seul vu que mes parents n'étaient jamais là et ma soeur faisait sa vie loin de moi. Alors je l'ai conduis chez ma tante. Je lui ai montré sa chambre. Je lui ai dit d'aller dormir en lui embrassant le front. Ensuite j'ai expliqué sa situation à mon oncle et ma tante. J'ai promis que je payerai pour qu'ils la gardent chez eux. Et que si ils ne voulaient pas, je partirai avec. Devenant doucement celui que je suis maintenant.

On pourrait croire qu'il y a jamais eu de malheur dans la vie. J'aimerai dire la même chose. Sauf que la maladie à frapper un jour sans rien dire. Je l'ai vu ma tante perdre sa joie de vivre. Et au plus elle l'a perdait au plus je faisais le pitre pour faire rire les miens. Il fallait que je sois fort pour Eun Mi qui ressemblait à un zombi dans les couloirs de l'hôpital. Pour Da Hye qui perdait une femme qui avait réussit à jouer une figure maternelle pour elle. Alors je me suis mit à courir, pour évacuer la rage en moi. Tard dans la nuit, j'ai voulu me battre alors qu'il y avait plus d'alcool dans mon corps que de sang. C'est l'homme que j'ai rencontré celui qui me donna une passion. Le takwendo. Chaque soir, j'allais m'entrainer. Je me dépensais pour oublier que ma deuxième maman était morte, qu'elle nous avait laissé seul. Au lycée, je faisais connerie sur connerie, arrêtant de me battre, jouant encore au caïd. J'étais là pour les filles. Passant mon temps avec elles, m'entrainant pour des compétitions. Doucement je me suis fait un nom dans cet univers. Jusqu'à être premier de la catégorie. Et ce soir, les filles sont là, je vois qu'ils sont fieres de leur oppa. Je leur fais des grimaces pendant le discours.

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Je ne serai jamais champion olympique. Trois semaines avant, je me suis cassé le bras lors d'un entraînement. Eun Mi est triste mais je prends ça avec le sourire. Ok j'aurai pas de médaille mais ça m'a donné une idée. Je vais devenir entraîneur de haut niveau dans les arts martiaux.