Accueil
wake me up when september ends ▲hoha ღ
Invité
Invité
wake me up when september ends ▲hoha ღ | Lun 10 Juil - 20:54
La nuit était tombée sur la ville. Les lumières des foyers s'éteignaient les unes après les autres dans le centre-ville. Un voile sombre avait gagné mon dortoir et s'était refermé sur moi. Je suis enfermé dans ma chambre, j'avais trouvé refuge auprès d'une bougie posée sur mon bureau ; mon visage était rouge et mon corps affalé dans un coin de la pièce, à même le sol. J'étais en train de penser à mon futur combat, je me suis renseigné sur le type contre qui j'allais combattre. Il faisait des combats pour pouvoir nourrir son gosse, c'est ce qui me tracasse le plus. Dois-je perdre pour pouvoir nourrir un petit ? Ou dois-je me battre sans le moindre relâchement ? J'attrape une bouteille de vin que j'entame sans difficulté. Je ne sais plus où me donner la tête. Pourquoi ai-je continué la boxe ?
Je suis assis depuis de longues heures, à fixer un point invisible sur le mur blanc qui me faisait face. Des cadavres de bouteilles jonchaient sur la moquette, dont l'une crachait encore ses restes inachevés en un épais cercle rougeâtre. Je buvais mais la soif ne partait pas, stagnait, tant et si bien que j'avais cessé de compter les verres que je m'étais servi. Au fil du temps, l'alcool était devenu une consolation. Un passe-temps pour chasser l'ennui. Le liquide fruité des vins réchauffait mon cœur froid et enivrait mon corps et mes pensées : j'oublie alors tout ce qui avait pu me faire du mal il y a un temps, et tout ce qui allait en causer plus tard. J'avais l'impression d'être la bête noire, que j'allais ruiner la vie d'un père de famille. Il avait besoin de cet argent contrairement à moi.. enfin, j'en ai besoin pour vivre, mais il veut utiliser cet argent pour nourrir son enfant.
C'est à ce moment précis que les paroles de mon géniteur reviennent dans mes pensées. « Tu es une malédiction. Tu engendres le malheur partout. » J'ai envie de hurler jusqu'à la mort, mais mon corps ne pouvait plus réagir. Je n'arrivais plus à bouger. J'étais comme paralysé. Est-ce à cause de la peur ? La peur de détruire la vie de quelqu'un ? J'aimerais ne pas y penser et être dans mon élément comme d'habitude. Il ne faut pas que j'ai pitié de cet homme, il faut que je le combat jusqu'au bout. Je soupire fortement et je ferme les yeux quelques instants afin de pouvoir reposer mon cerveau.
Quelques minutes plus tard, j'ouvre les yeux en entendant des bruits qui venaient de ma porte d'entrée. Qui est-ce qui venait me déranger à cette heure ? Je ne sais même pas si Eun Ha était déjà dans la chambre lorsque je suis rentré. « Qui est-ce ? » Demandai-je d'une voix instable. Je ne fais pas bon ménage avec l'alcool.
Wake me up when september ends.
baek seung ho & moon eun ha
La nuit était tombée sur la ville. Les lumières des foyers s'éteignaient les unes après les autres dans le centre-ville. Un voile sombre avait gagné mon dortoir et s'était refermé sur moi. Je suis enfermé dans ma chambre, j'avais trouvé refuge auprès d'une bougie posée sur mon bureau ; mon visage était rouge et mon corps affalé dans un coin de la pièce, à même le sol. J'étais en train de penser à mon futur combat, je me suis renseigné sur le type contre qui j'allais combattre. Il faisait des combats pour pouvoir nourrir son gosse, c'est ce qui me tracasse le plus. Dois-je perdre pour pouvoir nourrir un petit ? Ou dois-je me battre sans le moindre relâchement ? J'attrape une bouteille de vin que j'entame sans difficulté. Je ne sais plus où me donner la tête. Pourquoi ai-je continué la boxe ?Je suis assis depuis de longues heures, à fixer un point invisible sur le mur blanc qui me faisait face. Des cadavres de bouteilles jonchaient sur la moquette, dont l'une crachait encore ses restes inachevés en un épais cercle rougeâtre. Je buvais mais la soif ne partait pas, stagnait, tant et si bien que j'avais cessé de compter les verres que je m'étais servi. Au fil du temps, l'alcool était devenu une consolation. Un passe-temps pour chasser l'ennui. Le liquide fruité des vins réchauffait mon cœur froid et enivrait mon corps et mes pensées : j'oublie alors tout ce qui avait pu me faire du mal il y a un temps, et tout ce qui allait en causer plus tard. J'avais l'impression d'être la bête noire, que j'allais ruiner la vie d'un père de famille. Il avait besoin de cet argent contrairement à moi.. enfin, j'en ai besoin pour vivre, mais il veut utiliser cet argent pour nourrir son enfant.
C'est à ce moment précis que les paroles de mon géniteur reviennent dans mes pensées. « Tu es une malédiction. Tu engendres le malheur partout. » J'ai envie de hurler jusqu'à la mort, mais mon corps ne pouvait plus réagir. Je n'arrivais plus à bouger. J'étais comme paralysé. Est-ce à cause de la peur ? La peur de détruire la vie de quelqu'un ? J'aimerais ne pas y penser et être dans mon élément comme d'habitude. Il ne faut pas que j'ai pitié de cet homme, il faut que je le combat jusqu'au bout. Je soupire fortement et je ferme les yeux quelques instants afin de pouvoir reposer mon cerveau.
Quelques minutes plus tard, j'ouvre les yeux en entendant des bruits qui venaient de ma porte d'entrée. Qui est-ce qui venait me déranger à cette heure ? Je ne sais même pas si Eun Ha était déjà dans la chambre lorsque je suis rentré. « Qui est-ce ? » Demandai-je d'une voix instable. Je ne fais pas bon ménage avec l'alcool.
Invité
Invité
Re: wake me up when september ends ▲hoha ღ | Mer 19 Juil - 17:54
Au milieu de la noirceur de la nuit dont pas une étoile ne daignait consteller cette toile noire, une silhouette se baladait entre la pâle lueur des réverbères, prêt à rendre l’âme. Et cette âme en peine, ce félin dont on avait coupé les griffes et sur le point de se faire souffler par la moindre bourrasque… C’était moi. L’adrénaline des courses m’avait quittée. Seule l’envie de gagner restait, parce qu’il n’y avait pas vraiment le choix. Ce n’était pas une question de fierté, rien qu’un simple assurance. Car lorsque la lumière était sur moi… Mon ombre pouvait le cacher lui. Le dissimuler dans la pénombre et le masquer aux regards traîtres. Alors qu’importe combien ça me coûtait Je serais ce prix à payer pour sa liberté. Sans qu’il ne le sache jamais, car tel était ce que je lui devais. Mes membres tremblant encore légèrement d’avoir trop forcé, le vent frais de fin de soirée était comme une bénédiction qui soufflait sur mes mauvaises pensées et ravivait un corps épuisé. Pourtant, alors que la journée devrait être terminée, alors même que je devrais pouvoir me reposer… Une épreuve m’attendait encore à l’appartement. Sournoise. Vicieuse… Et traître. Il n’était qu’un lâche qui s’était joué de moi avant de trouver mieux ailleurs. Mes fossettes s’étirèrent en un sourire tuméfié par la douleur qu’il avait causé en mon sein, et je serrais les poings. Faux. C’était tout ce qu’il était. Et pourtant, je n’avais aucunement le droit de blâmer pareille façon d’être alors que moi même je me cachais derrière des masques se mélangeant et se rejoignant au point de noyer celle que j’étais sensée être. Seulement… Je ne pouvais pardonner pareil affront. N’étais-je donc rien pour lui ? Était-ce si simple de me remplacer ? Notre amitié ne valait pas plus que cela à ses yeux ? C’était une souffrance bien plus grande de se dire qu’on s’était attaché à quelqu’un qui nous avait rejeté. Même si au final, c’était moi, qui l’avait rejeté. Parce que je ne voulais pas être reléguée au second plan. Parce que je ne voulais pas savoir que j’avais perdu de l’importance. Parce que je ne voulais pas lire dans ses yeux que je n’avais jamais compté. D’un geste las, j’attrapais mes clés et les faisais tourner dans la serrure avant de pénétrer à l’intérieur et appuyer sur l'interrupteur, me fichant qu’il dorme ou non. Sauf que c’est un tout autre spectacle qui m’accueilla dans une lumière qui sembla lui arracher les rétines tandis que mes pupilles se baladaient désabusées sur les bouteilles jonchant ça et là le sol en un tableau pittoresque. Un fin sourire s’esquissa sur mes lippes suivit d’un rire jaune, et mon regard à son encontre se fit meurtrier tandis que je m’avançais vers le cadavre ambulant qu’était son corps scotché au sol. « Non mais t’es sérieux ? » Qu’est ce qui t’a prit de boire autant ? « L’appart est une poubelle pour toi ? » Ça va pas ? « Tu te trouves pas pathétique comme ça ? » T’es qu’un putain d’abruti, tu le sais ça ? « Et la tâche sur la moquette, tu comptes la faire partir comment ? » Pourquoi tu ne m’en parles pas ? Mes lèvres proféraient des mots que je ne pensais pas, résidus d’une jalousie et d’une colère jamais asséchée réellement. Pourtant, l’inquiétude était bien là, masquée derrière chaque intonation de ma voix. « Non mais je vous jure, forcée en pleine nuit de passer derrière un ivrogne pour pouvoir dormir en paix… » Je le détestais. Mais le pire dans tout ça, c’est que je me détestais plus encore.
Wake me up when september ends.
baek seung ho & moon eun ha
Au milieu de la noirceur de la nuit dont pas une étoile ne daignait consteller cette toile noire, une silhouette se baladait entre la pâle lueur des réverbères, prêt à rendre l’âme. Et cette âme en peine, ce félin dont on avait coupé les griffes et sur le point de se faire souffler par la moindre bourrasque… C’était moi. L’adrénaline des courses m’avait quittée. Seule l’envie de gagner restait, parce qu’il n’y avait pas vraiment le choix. Ce n’était pas une question de fierté, rien qu’un simple assurance. Car lorsque la lumière était sur moi… Mon ombre pouvait le cacher lui. Le dissimuler dans la pénombre et le masquer aux regards traîtres. Alors qu’importe combien ça me coûtait Je serais ce prix à payer pour sa liberté. Sans qu’il ne le sache jamais, car tel était ce que je lui devais. Mes membres tremblant encore légèrement d’avoir trop forcé, le vent frais de fin de soirée était comme une bénédiction qui soufflait sur mes mauvaises pensées et ravivait un corps épuisé. Pourtant, alors que la journée devrait être terminée, alors même que je devrais pouvoir me reposer… Une épreuve m’attendait encore à l’appartement. Sournoise. Vicieuse… Et traître. Il n’était qu’un lâche qui s’était joué de moi avant de trouver mieux ailleurs. Mes fossettes s’étirèrent en un sourire tuméfié par la douleur qu’il avait causé en mon sein, et je serrais les poings. Faux. C’était tout ce qu’il était. Et pourtant, je n’avais aucunement le droit de blâmer pareille façon d’être alors que moi même je me cachais derrière des masques se mélangeant et se rejoignant au point de noyer celle que j’étais sensée être. Seulement… Je ne pouvais pardonner pareil affront. N’étais-je donc rien pour lui ? Était-ce si simple de me remplacer ? Notre amitié ne valait pas plus que cela à ses yeux ? C’était une souffrance bien plus grande de se dire qu’on s’était attaché à quelqu’un qui nous avait rejeté. Même si au final, c’était moi, qui l’avait rejeté. Parce que je ne voulais pas être reléguée au second plan. Parce que je ne voulais pas savoir que j’avais perdu de l’importance. Parce que je ne voulais pas lire dans ses yeux que je n’avais jamais compté. D’un geste las, j’attrapais mes clés et les faisais tourner dans la serrure avant de pénétrer à l’intérieur et appuyer sur l'interrupteur, me fichant qu’il dorme ou non. Sauf que c’est un tout autre spectacle qui m’accueilla dans une lumière qui sembla lui arracher les rétines tandis que mes pupilles se baladaient désabusées sur les bouteilles jonchant ça et là le sol en un tableau pittoresque. Un fin sourire s’esquissa sur mes lippes suivit d’un rire jaune, et mon regard à son encontre se fit meurtrier tandis que je m’avançais vers le cadavre ambulant qu’était son corps scotché au sol. « Non mais t’es sérieux ? » Qu’est ce qui t’a prit de boire autant ? « L’appart est une poubelle pour toi ? » Ça va pas ? « Tu te trouves pas pathétique comme ça ? » T’es qu’un putain d’abruti, tu le sais ça ? « Et la tâche sur la moquette, tu comptes la faire partir comment ? » Pourquoi tu ne m’en parles pas ? Mes lèvres proféraient des mots que je ne pensais pas, résidus d’une jalousie et d’une colère jamais asséchée réellement. Pourtant, l’inquiétude était bien là, masquée derrière chaque intonation de ma voix. « Non mais je vous jure, forcée en pleine nuit de passer derrière un ivrogne pour pouvoir dormir en paix… » Je le détestais. Mais le pire dans tout ça, c’est que je me détestais plus encore. Invité
Invité
Re: wake me up when september ends ▲hoha ღ | Dim 23 Juil - 11:14
J'ai l'impression d'être un cadavre. Je ne sens plus mon corps. Est-ce normal ? Pourtant, ma soif n'est pas partie, je dois encore boire pour pouvoir vaincre celle-ci. Je suis bien dans les ténèbres, je veux y rester. Être prisonnier de toute cette merde avant de mourir comme une pauvre tâche. Je deviens aveugle lorsque la lumière s'allume. Je ne sais pas qui venait de rentrer, j'ai complètement perdu mon cerveau. Il est brouillé. La femme qui venait de rentrer dans la chambre commençait à m'engueuler. Aish, elle ne pouvait pas se taire et m'aider au lieu de se plaindre ? Elle se prend pour qui ? « Chut ! Tu me fais mal à la tête. » Ma voix n'était pas stable lorsque j'ai pris la parole. Mon état second est horrible. J'essaye de me lever pour faire face à l'étudiante qui est rentrée dans le dortoir. « Pathétique ? Tu es quoi toi alors ? » Demandai-je en essayant de me tenir à un meuble. Il est vrai que j'ai l'air pitoyable en étant bourré. Mais, j'avais besoin d'oublier tous mes petits soucis. D'oublier ce futur combat... d'oublier mes sentiments pour Eun Ha. Oui, car je l'aime. Je ne sais pas y faire avec les filles puisque je n'ai jamais eu de petites-amies. Je peux bien avoir des plans d'un soir, mais ça s'arrête là. Je n'ai jamais eu plus avec quelqu'un puisque cela ne m'intéressait pas. Cependant, c'est différent avec ma colocataire. Je ne veux pas coucher avec elle. Je ne veux pas qu'elle soit un plan cul. Non, je veux qu'elle soit la femme de ma vie... ma moitié . Je crois que c'est trop demandé. « On s'en fiche de la tâche ! Arrête de crier ! » Hurlai-je. Elle me donne mal à la tête. Pour qui elle se prend celle là ? Pour ma mère ? Elle a beau être mon crush, mon coup de cœur mais elle ne doit pas agir comme ça. Je suis assez mal pour avoir des reproches. Sait-elle que toutes les paroles que l'ont peut dire à une personne ivre reste dans la tête ? Oui, certaines personnes qui sont dans un second état peuvent se souvenir de tout. Je fais parti de ces gens là. A notre prochaine dispute, je vais être capable de lui dire tout ce qu'elle m'a dit ce soir. J'en ai marre de me prendre la tête avec elle. Je ne sais pas si elle est dans ce même cas, mais je pense que c'était suffisant. Il faut qu'on arrête de se prendre le choux pour rien. « Tu peux dormir en paix. C'est mon problème si je suis bourré. » Lançai-je froidement avant de tomber violemment au sol. Je ne peux pas rester debout, j'ai trop mal aux jambes pour faire quoique ce soit.
Wake me up when september ends.
baek seung ho & moon eun ha
J'ai l'impression d'être un cadavre. Je ne sens plus mon corps. Est-ce normal ? Pourtant, ma soif n'est pas partie, je dois encore boire pour pouvoir vaincre celle-ci. Je suis bien dans les ténèbres, je veux y rester. Être prisonnier de toute cette merde avant de mourir comme une pauvre tâche. Je deviens aveugle lorsque la lumière s'allume. Je ne sais pas qui venait de rentrer, j'ai complètement perdu mon cerveau. Il est brouillé. La femme qui venait de rentrer dans la chambre commençait à m'engueuler. Aish, elle ne pouvait pas se taire et m'aider au lieu de se plaindre ? Elle se prend pour qui ? « Chut ! Tu me fais mal à la tête. » Ma voix n'était pas stable lorsque j'ai pris la parole. Mon état second est horrible. J'essaye de me lever pour faire face à l'étudiante qui est rentrée dans le dortoir. « Pathétique ? Tu es quoi toi alors ? » Demandai-je en essayant de me tenir à un meuble. Il est vrai que j'ai l'air pitoyable en étant bourré. Mais, j'avais besoin d'oublier tous mes petits soucis. D'oublier ce futur combat... d'oublier mes sentiments pour Eun Ha. Oui, car je l'aime. Je ne sais pas y faire avec les filles puisque je n'ai jamais eu de petites-amies. Je peux bien avoir des plans d'un soir, mais ça s'arrête là. Je n'ai jamais eu plus avec quelqu'un puisque cela ne m'intéressait pas. Cependant, c'est différent avec ma colocataire. Je ne veux pas coucher avec elle. Je ne veux pas qu'elle soit un plan cul. Non, je veux qu'elle soit la femme de ma vie... ma moitié . Je crois que c'est trop demandé. « On s'en fiche de la tâche ! Arrête de crier ! » Hurlai-je. Elle me donne mal à la tête. Pour qui elle se prend celle là ? Pour ma mère ? Elle a beau être mon crush, mon coup de cœur mais elle ne doit pas agir comme ça. Je suis assez mal pour avoir des reproches. Sait-elle que toutes les paroles que l'ont peut dire à une personne ivre reste dans la tête ? Oui, certaines personnes qui sont dans un second état peuvent se souvenir de tout. Je fais parti de ces gens là. A notre prochaine dispute, je vais être capable de lui dire tout ce qu'elle m'a dit ce soir. J'en ai marre de me prendre la tête avec elle. Je ne sais pas si elle est dans ce même cas, mais je pense que c'était suffisant. Il faut qu'on arrête de se prendre le choux pour rien. « Tu peux dormir en paix. C'est mon problème si je suis bourré. » Lançai-je froidement avant de tomber violemment au sol. Je ne peux pas rester debout, j'ai trop mal aux jambes pour faire quoique ce soit.Invité
Invité
Re: wake me up when september ends ▲hoha ღ | Mar 25 Juil - 14:50
Je croyais ne pas pouvoir tomber plus bas devant pareil spectacle. J’avais cru qu’avoir à ramasser cet être torché au sol serait suffisant. Mais une fois de plus avec lui, je me trompais, devant en plus supporter ses plaintes, sautes d’humeurs et pertes d’équilibre d’ivrogne. Il me gueulait dessus, sérieusement ? Il me demandait de la fermer la ? Mais quel… « Pour qui tu te prends ? » C’était à moi de dire ça. Il s’invitait dans ma vie, squattait mon espace perso, me trahissait, et maintenant il me traitait comme une moins que rien ? Sale con. J’avais juste envie de le gifler pour lui remettre les idées en place. Mais il était trop saoul, trop pitoyable pour que je n’ose lever la main sur lui. Mon visage se referma, commençant sérieusement à m’énerver alors que je regardais ce guignol tenter de se redresser et tenir droit. En vain. Il répétait un numéro de cirque ou quoi ? Qu’il appelle sa meilleure amie pour l’aider, pas moi. « Moi ? Je suis sobre déjà. Et je ne crois pas avoir de tort dans cet histoire, ce n’est pas comme si tu buvais à cause de moi. » Ce serait plutôt moi qui devrait boire à sa santé. Mais ça, il ne le comprenait pas. Il ne l’avait jamais compris. Savait-il seulement à quel point il m’avait blessé ? Vu sa façon de réagir, il ne devait même pas comprendre ce qu’il avait fait de mal. Enculé. On s’en fichait de la tâche, ouais. C’était qu’une excuse. Qu’une putain d’excuse pour lui en vouloir. Pour pouvoir crier. Pour le blâmer sans avoir à me mettre à nue. J’en avais clairement rien à foutre, mais chaque détail qu’il faisait de travers je les relevais et lui renvoyais en pleine gueule, comme si en les accumulant, j’allais pouvoir lui rendre ce qu’il m’avait donné. Stupide. Au fond, n’étais-je pas celle des deux qui était la plus pathétique ? Sûrement. Sauf que je ne l’avouerai pas, plutôt crever. « Bien sur que t’en as rien à battre puisque c’est moi qui vais devoir nettoyer. » Un ton sec et sans appel avait remplacé ma voix criarde, comme répondant à sa réflexion. J’avais mal au crâne, marre de me prendre la tête et envie de me tirer d’ici. Mais pour aller où… De toute façon, ce soir était le dernier. Le supplice s’arrêterait demain. Un rire sans joie franchie la barrière de mes lèvres à sa dernière remarque et j’allais l’encenser de nouveau lorsque je le vois tomber au sol, laissant échapper un cri de terreur et me précipitant vers lui. « YAH ! Seung Ho ? Seung Ho ! Tu vas bien ? Et ta tête ? » Pourquoi ? Sérieusement, pourquoi devais-je m’inquiétais pour un mec qui m’avait lâchement laissé tomber ? J’aurais voulu l’abandonner comme il me l’avait si gentiment suggéré. Mais moi je n’étais pas comme lui. Je n’abandonnais pas les gens. Alors je serrais les dents et l’agrippais par le torse, tentant de le traîner jusqu’à son lit. « T’es vraiment… Je te déteste, tu le sais ça ? » Pourtant ma voix n’eut pas l’effet escompté, se cassant vers la fin dans un semi sanglot. Qu’importe au fond, je pouvais me permettre d’être faible, il ne se souviendrait de rien demain vu tout ce qu’il avait bu.
Wake me up when september ends.
baek seung ho & moon eun ha
Je croyais ne pas pouvoir tomber plus bas devant pareil spectacle. J’avais cru qu’avoir à ramasser cet être torché au sol serait suffisant. Mais une fois de plus avec lui, je me trompais, devant en plus supporter ses plaintes, sautes d’humeurs et pertes d’équilibre d’ivrogne. Il me gueulait dessus, sérieusement ? Il me demandait de la fermer la ? Mais quel… « Pour qui tu te prends ? » C’était à moi de dire ça. Il s’invitait dans ma vie, squattait mon espace perso, me trahissait, et maintenant il me traitait comme une moins que rien ? Sale con. J’avais juste envie de le gifler pour lui remettre les idées en place. Mais il était trop saoul, trop pitoyable pour que je n’ose lever la main sur lui. Mon visage se referma, commençant sérieusement à m’énerver alors que je regardais ce guignol tenter de se redresser et tenir droit. En vain. Il répétait un numéro de cirque ou quoi ? Qu’il appelle sa meilleure amie pour l’aider, pas moi. « Moi ? Je suis sobre déjà. Et je ne crois pas avoir de tort dans cet histoire, ce n’est pas comme si tu buvais à cause de moi. » Ce serait plutôt moi qui devrait boire à sa santé. Mais ça, il ne le comprenait pas. Il ne l’avait jamais compris. Savait-il seulement à quel point il m’avait blessé ? Vu sa façon de réagir, il ne devait même pas comprendre ce qu’il avait fait de mal. Enculé. On s’en fichait de la tâche, ouais. C’était qu’une excuse. Qu’une putain d’excuse pour lui en vouloir. Pour pouvoir crier. Pour le blâmer sans avoir à me mettre à nue. J’en avais clairement rien à foutre, mais chaque détail qu’il faisait de travers je les relevais et lui renvoyais en pleine gueule, comme si en les accumulant, j’allais pouvoir lui rendre ce qu’il m’avait donné. Stupide. Au fond, n’étais-je pas celle des deux qui était la plus pathétique ? Sûrement. Sauf que je ne l’avouerai pas, plutôt crever. « Bien sur que t’en as rien à battre puisque c’est moi qui vais devoir nettoyer. » Un ton sec et sans appel avait remplacé ma voix criarde, comme répondant à sa réflexion. J’avais mal au crâne, marre de me prendre la tête et envie de me tirer d’ici. Mais pour aller où… De toute façon, ce soir était le dernier. Le supplice s’arrêterait demain. Un rire sans joie franchie la barrière de mes lèvres à sa dernière remarque et j’allais l’encenser de nouveau lorsque je le vois tomber au sol, laissant échapper un cri de terreur et me précipitant vers lui. « YAH ! Seung Ho ? Seung Ho ! Tu vas bien ? Et ta tête ? » Pourquoi ? Sérieusement, pourquoi devais-je m’inquiétais pour un mec qui m’avait lâchement laissé tomber ? J’aurais voulu l’abandonner comme il me l’avait si gentiment suggéré. Mais moi je n’étais pas comme lui. Je n’abandonnais pas les gens. Alors je serrais les dents et l’agrippais par le torse, tentant de le traîner jusqu’à son lit. « T’es vraiment… Je te déteste, tu le sais ça ? » Pourtant ma voix n’eut pas l’effet escompté, se cassant vers la fin dans un semi sanglot. Qu’importe au fond, je pouvais me permettre d’être faible, il ne se souviendrait de rien demain vu tout ce qu’il avait bu.Invité
Invité
Re: wake me up when september ends ▲hoha ღ | Dim 10 Sep - 12:21
Notre relation est devenue horrible et insupportable. Elle rime en deux choses : engueulade et... engueulade. Je ne sais plus à quand remonte nos bons moments. Je sais que je suis fautif pour quelques bricoles, mais elle a également ses torts. Je ne suis pas le genre de personne à mettre tout sur le dos d'une personne. Je ne suis pas cet enfoiré que beaucoup d'entre nous peut connaître à l'heure actuelle. Je n'ai pas envie de me battre avec elle, je dois essayer de combattre l'alcool qui coule dans mes veines. Je suis allongé tel un cadavre sur le sol, incapable de bouger le moindre petits orteils. « YAH ! Seung Ho ? Seung Ho ! Tu vas bien ? Et ta tête ? » Elle me casse la tête à crier comme ça, mais je reste paralysé pendant quelques secondes avant de pouvoir commencer à bouger un de mes doigts. Je soupire fortement pour faire comprendre mon agacement. Est-ce dans ces moments-là que je dois sauter dans ses bras et lui dire que je suis amoureux d'elle depuis tout ce temps ? Elle peut me faire souffrir, m'insulter, me mettre au plus profond du néant… mais mes sentiments ne changeront pas. Je sens ses mains sur mon torse. Elle essaye de m'emmener quelque part dans la pièce, mais lorsque je me retrouve allonger sur mon lit. J'en profite pour prendre sa main et lui tirer afin qu'elle trébuche sur moi. Malgré le fait que je sois ivre, je ne supporte pas de la voir dans cet état. Je ne sais pas si elle me déteste, mais elle a toutes les raisons de m'en vouloir. Je viens caresser ses longs cheveux. Je ne sais pas à quoi elle pense, mais je suis certain que c'est quelque chose de mauvais. « C'est moi qui dois te détester… Tu m'as rejeté… » Je lui ai montré qu'elle était plus qu'une meilleure amie, mais visiblement, elle n'en avait rien à fiche de ce que je pouvais ressentir. « Si tu dois me détester fait le correctement. Si tu veux être en mesure de me tuer un jour, remplis ton cœur de ressentiment ! Hais-Moi ! Et même si tu éprouves de la rancune à mon égard, je ne t'en tiendrai jamais rigueur... C'est ce que consiste mon rôle. » L'état second pouvait faire de moi un très grand philosophe. Il va falloir que j'écris mes livres en étant complètement saoul. Depuis le temps qu'on se connaît, Eun Ha est devenue toute ma vie. Ça m'embête de savoir qu'on se dispute vingt-quatre heures sur vingt-quatre. J'ai peur de la rencontrer par hasard pour qu'on continue une engueulade qui n'a pas de sens.
Wake me up when september ends.
baek seung ho & moon eun ha
Notre relation est devenue horrible et insupportable. Elle rime en deux choses : engueulade et... engueulade. Je ne sais plus à quand remonte nos bons moments. Je sais que je suis fautif pour quelques bricoles, mais elle a également ses torts. Je ne suis pas le genre de personne à mettre tout sur le dos d'une personne. Je ne suis pas cet enfoiré que beaucoup d'entre nous peut connaître à l'heure actuelle. Je n'ai pas envie de me battre avec elle, je dois essayer de combattre l'alcool qui coule dans mes veines. Je suis allongé tel un cadavre sur le sol, incapable de bouger le moindre petits orteils. « YAH ! Seung Ho ? Seung Ho ! Tu vas bien ? Et ta tête ? » Elle me casse la tête à crier comme ça, mais je reste paralysé pendant quelques secondes avant de pouvoir commencer à bouger un de mes doigts. Je soupire fortement pour faire comprendre mon agacement. Est-ce dans ces moments-là que je dois sauter dans ses bras et lui dire que je suis amoureux d'elle depuis tout ce temps ? Elle peut me faire souffrir, m'insulter, me mettre au plus profond du néant… mais mes sentiments ne changeront pas. Je sens ses mains sur mon torse. Elle essaye de m'emmener quelque part dans la pièce, mais lorsque je me retrouve allonger sur mon lit. J'en profite pour prendre sa main et lui tirer afin qu'elle trébuche sur moi. Malgré le fait que je sois ivre, je ne supporte pas de la voir dans cet état. Je ne sais pas si elle me déteste, mais elle a toutes les raisons de m'en vouloir. Je viens caresser ses longs cheveux. Je ne sais pas à quoi elle pense, mais je suis certain que c'est quelque chose de mauvais. « C'est moi qui dois te détester… Tu m'as rejeté… » Je lui ai montré qu'elle était plus qu'une meilleure amie, mais visiblement, elle n'en avait rien à fiche de ce que je pouvais ressentir. « Si tu dois me détester fait le correctement. Si tu veux être en mesure de me tuer un jour, remplis ton cœur de ressentiment ! Hais-Moi ! Et même si tu éprouves de la rancune à mon égard, je ne t'en tiendrai jamais rigueur... C'est ce que consiste mon rôle. » L'état second pouvait faire de moi un très grand philosophe. Il va falloir que j'écris mes livres en étant complètement saoul. Depuis le temps qu'on se connaît, Eun Ha est devenue toute ma vie. Ça m'embête de savoir qu'on se dispute vingt-quatre heures sur vingt-quatre. J'ai peur de la rencontrer par hasard pour qu'on continue une engueulade qui n'a pas de sens.Invité
Invité
Re: wake me up when september ends ▲hoha ღ | Jeu 28 Sep - 18:11
Pourquoi me faisait-il me sentir aussi pitoyable ? Pourquoi n’avais-je pas le droit à un peu de répis ? Pensait-il seulement à moi ? Et pourquoi buvait-il autant ? Je ne savais même plus pourquoi on en était arrivé là. Même la raison pour laquelle je l’appréciais devenait obscure face à mes ressentiments. Au fond, je ne savais pas ce que je voulais. Parce que j’avais beau lui cracher à la gueule, je continuais d’attirer son attention. J’étais incapable de le laisser tomber totalement. Et ça faisait mal de l’avouer. Bien trop mal. Serrant les dents, je puisais dans mes dernières ressources pour hisser ce cadavre d’ivrogne sur son lit. Et c’est qu’il pesait son poids avec tous ses muscles ! Essoufflée, j’allais me relever pour m’en aller, mais je fus happée par sa poigne et projetée contre lui. Légèrement sonnée, mon corps affaibli presqu’allongé sur lui, j’écarquillais les yeux sans pour autant bouger. Ses longs doigts s’infiltrant dans ma chevelure me figent, et les battements de mon cœur s’accélèrent au fur et à mesure qu’il les laisse glisser. « ...Mais qu’est ce que tu fous ? » Rendue inoffensive par sa caresse, mon esprit ayant disjoncté, je reste pétrifiée tandis que mes joues se mettent à rougir. Pourtant, la trêve ne dure pas, cet abruti s’amusant à remettre de l’huile sur le feu. « Pardon ? » Pensait-il seulement ce qu’il disait ? Que c’était moi qui l’avait rejeté ? Il osait vraiment me dire ça, à moi ? Je pouffe, tellement outrée que les mots n’en sortent pas, les yeux me brûlant, l’envie de pleurer si proche que me retenir en était compliqué. Mes poings se serrent, emprisonnant les draps, et mon regard se fait meurtrier, m’apprêtant à le massacrer. « De quel droit tu… » Coupée et encore plus énervée, ses mots ne me montent pas tout de suite à l’esprit, ne comprenant qu’à la fin de sa tirade le message qu’il tenait à faire passer. Était-ce une provocation ? Ou il me soutenait pour que je l’haïsse ? Il n’en avait donc rien à foutre de mes états d’âme ? La gifle part, puissante et franche avant que mes mains ne viennent agripper son col avec ferveur, mes yeux humides mélangeant peine et colère. « Ça t’amuses de te foutre ainsi de ma gueule ? Ça te plait de me torturer de la sorte ? Tu veux que je te blesse ? Tu es là pour que je me défoule ? Mais c’est quoi ces conneries encore ? De quel droit tu décides ça ? Tu crois que j’ai besoin de ton approbation ? De toute façon c’est moi la fautive apparemment, enculé ! » Je le détestais. Mes mots franchissaient la barrière de mes lèvres sans le vouloir, tâchés par le ressenti et animés par la douleur qui convulsait mon cœur meurtri. « Qu’est ce que tu sais de moi de toute façon ? T’es qu’un putain de rat qui a joué avant de se tirer ! Pourquoi je perdrais mon temps à te détester, hein ? » Une perle de sel dévale la pente de ma joue et je l’essuie rageusement d’un revers de manche, le lâchant enfin. « De toute façon, demain soir, tu ne me reverras pas. » Un murmure qui sonne comme un adieu. Demain je changeai de dortoir, et il ne le savait pas. De toute façon, il n’en avait probablement rien à foutre.
Wake me up when september ends.
baek seung ho & moon eun ha
Pourquoi me faisait-il me sentir aussi pitoyable ? Pourquoi n’avais-je pas le droit à un peu de répis ? Pensait-il seulement à moi ? Et pourquoi buvait-il autant ? Je ne savais même plus pourquoi on en était arrivé là. Même la raison pour laquelle je l’appréciais devenait obscure face à mes ressentiments. Au fond, je ne savais pas ce que je voulais. Parce que j’avais beau lui cracher à la gueule, je continuais d’attirer son attention. J’étais incapable de le laisser tomber totalement. Et ça faisait mal de l’avouer. Bien trop mal. Serrant les dents, je puisais dans mes dernières ressources pour hisser ce cadavre d’ivrogne sur son lit. Et c’est qu’il pesait son poids avec tous ses muscles ! Essoufflée, j’allais me relever pour m’en aller, mais je fus happée par sa poigne et projetée contre lui. Légèrement sonnée, mon corps affaibli presqu’allongé sur lui, j’écarquillais les yeux sans pour autant bouger. Ses longs doigts s’infiltrant dans ma chevelure me figent, et les battements de mon cœur s’accélèrent au fur et à mesure qu’il les laisse glisser. « ...Mais qu’est ce que tu fous ? » Rendue inoffensive par sa caresse, mon esprit ayant disjoncté, je reste pétrifiée tandis que mes joues se mettent à rougir. Pourtant, la trêve ne dure pas, cet abruti s’amusant à remettre de l’huile sur le feu. « Pardon ? » Pensait-il seulement ce qu’il disait ? Que c’était moi qui l’avait rejeté ? Il osait vraiment me dire ça, à moi ? Je pouffe, tellement outrée que les mots n’en sortent pas, les yeux me brûlant, l’envie de pleurer si proche que me retenir en était compliqué. Mes poings se serrent, emprisonnant les draps, et mon regard se fait meurtrier, m’apprêtant à le massacrer. « De quel droit tu… » Coupée et encore plus énervée, ses mots ne me montent pas tout de suite à l’esprit, ne comprenant qu’à la fin de sa tirade le message qu’il tenait à faire passer. Était-ce une provocation ? Ou il me soutenait pour que je l’haïsse ? Il n’en avait donc rien à foutre de mes états d’âme ? La gifle part, puissante et franche avant que mes mains ne viennent agripper son col avec ferveur, mes yeux humides mélangeant peine et colère. « Ça t’amuses de te foutre ainsi de ma gueule ? Ça te plait de me torturer de la sorte ? Tu veux que je te blesse ? Tu es là pour que je me défoule ? Mais c’est quoi ces conneries encore ? De quel droit tu décides ça ? Tu crois que j’ai besoin de ton approbation ? De toute façon c’est moi la fautive apparemment, enculé ! » Je le détestais. Mes mots franchissaient la barrière de mes lèvres sans le vouloir, tâchés par le ressenti et animés par la douleur qui convulsait mon cœur meurtri. « Qu’est ce que tu sais de moi de toute façon ? T’es qu’un putain de rat qui a joué avant de se tirer ! Pourquoi je perdrais mon temps à te détester, hein ? » Une perle de sel dévale la pente de ma joue et je l’essuie rageusement d’un revers de manche, le lâchant enfin. « De toute façon, demain soir, tu ne me reverras pas. » Un murmure qui sonne comme un adieu. Demain je changeai de dortoir, et il ne le savait pas. De toute façon, il n’en avait probablement rien à foutre. Invité
Invité
Re: wake me up when september ends ▲hoha ღ | Mer 25 Oct - 18:06
Est-ce que tu te souviens des bons moment qu'on a passé ensemble Eun Ha ? Tu as toujours été là pour m'aimer comme une amie, toujours à mes côtés que ce soit pour me guider dans mon aventure qui s'appelle la vie. Tu es la seule sur qui je peux réellement compter sur ce monde. Je voulais lui dire toutes mes pensées, mais c'est peine perdue. En l'écoutant, je pouvais entendre toute la rage qu'elle a contre moi. J'avais l'impression d'être coupable de toute sa souffrance. Mon visage se prend la gifle qu'elle a décidé de me mettre pour me montrer toute sa colère, toute sa tristesse. Je reste figé à l'écouter. « Je me fout de ta gueule ? Est-ce moi qui te torture ? Je dois me soucier de savoir comment tu es, alors que tu ne te soucies pas de moi ? La fautive... Le seul fautif, c'est moi. Je t'accorde trop d'importance, tu hantes mes pensées. Je m'inquiète chaque jour pour ta gueule et tu continues tes conneries, tu continues de... Bref, l'enculé va se faire foutre visiblement. Tu ne penses qu'à ta gueule. » Éloigne-toi de moi, mais pas trop. Reste à côté de moi, mais pas trop... Je veux hurler comme un loup, pas pour communiquer mais pour le dire tout ce que je ressens à l'intérieur de moi. « Qu'est-ce que je sais de toi ? Que tu vis dans une illusion, que tu fais semblant d'être heureuse. De plus, c'est toi qui a joué avant de te tirer alors ouais, je tiens à toi mais j'ai cette rancune en moi qui t'en veux. » Elle n'est pas obligée d'être amoureuse de moi. Je veux simplement être celui qui pouvait l'approcher en toute innocence. Celui qui pouvait la prendre dans ses bras et lui dire à quel point il tient à elle, mais ce n'était pas possible pour le moment. Je me devais d'enlever ses sentiments dans mon coeur. Mon poing n'a pas pu s'empêcher de frapper le matelas lorsqu'elle m'annonça qu'elle allait partir. « Tu n'as plus l'intention de venir me voir ? Tu es sérieuse ? C'est comme ça que tu m'abandonnes ? » Lançai-je en hurlant. Je venais sans doute de réveiller le dortoir entier, mais quelle importance ? J'avais le droit d'être en colère, frustré et triste. De toute façon, elle s'en fiche de moi et c'est sûrement pour ça qu'elle se tire. Elle avait sans doute préparé ça dans son coin. J'ai mal à la main depuis que j'ai frappé dans cette porte. « Ose affirmer ce que je viens de dire... » Je me tais avant d'être horrible.
Wake me up when september ends.
baek seung ho & moon eun ha
Est-ce que tu te souviens des bons moment qu'on a passé ensemble Eun Ha ? Tu as toujours été là pour m'aimer comme une amie, toujours à mes côtés que ce soit pour me guider dans mon aventure qui s'appelle la vie. Tu es la seule sur qui je peux réellement compter sur ce monde. Je voulais lui dire toutes mes pensées, mais c'est peine perdue. En l'écoutant, je pouvais entendre toute la rage qu'elle a contre moi. J'avais l'impression d'être coupable de toute sa souffrance. Mon visage se prend la gifle qu'elle a décidé de me mettre pour me montrer toute sa colère, toute sa tristesse. Je reste figé à l'écouter. « Je me fout de ta gueule ? Est-ce moi qui te torture ? Je dois me soucier de savoir comment tu es, alors que tu ne te soucies pas de moi ? La fautive... Le seul fautif, c'est moi. Je t'accorde trop d'importance, tu hantes mes pensées. Je m'inquiète chaque jour pour ta gueule et tu continues tes conneries, tu continues de... Bref, l'enculé va se faire foutre visiblement. Tu ne penses qu'à ta gueule. » Éloigne-toi de moi, mais pas trop. Reste à côté de moi, mais pas trop... Je veux hurler comme un loup, pas pour communiquer mais pour le dire tout ce que je ressens à l'intérieur de moi. « Qu'est-ce que je sais de toi ? Que tu vis dans une illusion, que tu fais semblant d'être heureuse. De plus, c'est toi qui a joué avant de te tirer alors ouais, je tiens à toi mais j'ai cette rancune en moi qui t'en veux. » Elle n'est pas obligée d'être amoureuse de moi. Je veux simplement être celui qui pouvait l'approcher en toute innocence. Celui qui pouvait la prendre dans ses bras et lui dire à quel point il tient à elle, mais ce n'était pas possible pour le moment. Je me devais d'enlever ses sentiments dans mon coeur. Mon poing n'a pas pu s'empêcher de frapper le matelas lorsqu'elle m'annonça qu'elle allait partir. « Tu n'as plus l'intention de venir me voir ? Tu es sérieuse ? C'est comme ça que tu m'abandonnes ? » Lançai-je en hurlant. Je venais sans doute de réveiller le dortoir entier, mais quelle importance ? J'avais le droit d'être en colère, frustré et triste. De toute façon, elle s'en fiche de moi et c'est sûrement pour ça qu'elle se tire. Elle avait sans doute préparé ça dans son coin. J'ai mal à la main depuis que j'ai frappé dans cette porte. « Ose affirmer ce que je viens de dire... » Je me tais avant d'être horrible.Invité
Invité
Re: wake me up when september ends ▲hoha ღ | Lun 13 Nov - 14:59
Avec Seungho, ça faisait un moment qu’on ne se comprenait plus. La relation trop brisée, le fil trop endommagé… Il ne restait plus rien à sauver, les ruines trop ravagées pour espérer quelconque reconstruction. Alors pourquoi m’accrochais-je à lui ? Pourquoi me faisais-je atteindre par ses mots ? J’en avais marre de souffrir, marre de pleurer. J’étais l’égoïste des deux ? Dans ce cas… Il suffisait que je parte pour arrêter les frais, non ? Ça tombait si bien… « Oh, je ne savais pas que tu avais l’obligation de te soucier de moi. Mais ne t’en fait pas, tu auras un poids en moins, je ne t’hanterais plus tel un fantôme. » Entre nous, il n’y avait plus qu’amertume. Espoirs brisés par l’incompréhension et l’excès de sentiments se confondant. Mes mains lâchent lentement son col, lasse de ces éternelles disputes ne menant plus à rien, et je l’écoute sans vraiment entendre, n’en pouvant plus de cet éternel spectacle dramatique dont nous étions les protagonistes. « Qu’est ce que ça peut te foutre que je vive une illusion ou non ? Ça devrait te faire plaisir, non ? Puisque tu m’en veux. » Comment osait-il seulement donner son point de vue sur la façon dont je menais mon existence. Se prenait-il encore pour ce qu’il n’était plus ? Il n’avait aucun droit, aucun pouvoir sur mon mental. La fatigue avait pris le dessus, laissant couler ses paroles comme le flot d’une rivière. Calme et imperturbable. Pourtant il réussi à la perturber un traître instant une fois de plus, cette rivière. Par un coup, un sursaut. Mais ça ne dura pas, ne laissant que pour trace l’ébauche d’un sourire triste où perçaient la tombe des derniers regrets. Lentement, je me levais et le laissais là, faisant quelques pas en direction de la porte. « Si tu remarques, il n’y a plus aucune de mes affaires ici. Je change de dortoir demain. » Mon regard balaya la pièce, comme disant au revoir à un pan de mon passé avant de rencontrer le sien, pour ce que je pensais être la dernière fois. « Nous n’avons plus de relation, donc plus de besoin de nous revoir. Alors faisons-nous nos adieux ici. » Je ne l’abandonnais pas. Pour cela, il aurait fallu que ça l’affecte. Il était juste saoul. Et si au pire, demain matin, il éprouvait quelconque tristesse… Sa nouvelle meilleure amie lui ouvrirait grand les bras. Ici, il n’y avait plus de place pour moi. « J’ai été heureuse de te connaitre. » C’était faux. J’aurais voulu ne jamais le rencontrer. Pouvoir tout oublier. Mais… Un mensonge de plus ou de moins, au point où j’en étais… Ça ne changerait rien. Je voulais en finir, pour de bon cette fois. Tourner enfin cette page qui n'avait que trop affecté mon existence. Et mes sentiments.
Wake me up when september ends.
baek seung ho & moon eun ha
Avec Seungho, ça faisait un moment qu’on ne se comprenait plus. La relation trop brisée, le fil trop endommagé… Il ne restait plus rien à sauver, les ruines trop ravagées pour espérer quelconque reconstruction. Alors pourquoi m’accrochais-je à lui ? Pourquoi me faisais-je atteindre par ses mots ? J’en avais marre de souffrir, marre de pleurer. J’étais l’égoïste des deux ? Dans ce cas… Il suffisait que je parte pour arrêter les frais, non ? Ça tombait si bien… « Oh, je ne savais pas que tu avais l’obligation de te soucier de moi. Mais ne t’en fait pas, tu auras un poids en moins, je ne t’hanterais plus tel un fantôme. » Entre nous, il n’y avait plus qu’amertume. Espoirs brisés par l’incompréhension et l’excès de sentiments se confondant. Mes mains lâchent lentement son col, lasse de ces éternelles disputes ne menant plus à rien, et je l’écoute sans vraiment entendre, n’en pouvant plus de cet éternel spectacle dramatique dont nous étions les protagonistes. « Qu’est ce que ça peut te foutre que je vive une illusion ou non ? Ça devrait te faire plaisir, non ? Puisque tu m’en veux. » Comment osait-il seulement donner son point de vue sur la façon dont je menais mon existence. Se prenait-il encore pour ce qu’il n’était plus ? Il n’avait aucun droit, aucun pouvoir sur mon mental. La fatigue avait pris le dessus, laissant couler ses paroles comme le flot d’une rivière. Calme et imperturbable. Pourtant il réussi à la perturber un traître instant une fois de plus, cette rivière. Par un coup, un sursaut. Mais ça ne dura pas, ne laissant que pour trace l’ébauche d’un sourire triste où perçaient la tombe des derniers regrets. Lentement, je me levais et le laissais là, faisant quelques pas en direction de la porte. « Si tu remarques, il n’y a plus aucune de mes affaires ici. Je change de dortoir demain. » Mon regard balaya la pièce, comme disant au revoir à un pan de mon passé avant de rencontrer le sien, pour ce que je pensais être la dernière fois. « Nous n’avons plus de relation, donc plus de besoin de nous revoir. Alors faisons-nous nos adieux ici. » Je ne l’abandonnais pas. Pour cela, il aurait fallu que ça l’affecte. Il était juste saoul. Et si au pire, demain matin, il éprouvait quelconque tristesse… Sa nouvelle meilleure amie lui ouvrirait grand les bras. Ici, il n’y avait plus de place pour moi. « J’ai été heureuse de te connaitre. » C’était faux. J’aurais voulu ne jamais le rencontrer. Pouvoir tout oublier. Mais… Un mensonge de plus ou de moins, au point où j’en étais… Ça ne changerait rien. Je voulais en finir, pour de bon cette fois. Tourner enfin cette page qui n'avait que trop affecté mon existence. Et mes sentiments.Contenu sponsorisé