desire and pain ft. yon
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desire and pain ft. yon | Ven 14 Juil - 15:12 Citer EditerSupprimer
Comment a-t-elle pu ? remuer le passé d’une dague enfoncée dans le cœur ? il était son ami. Un des plus fidèles disciples qu’il ait connu. Et, bien qu’il ne cautionnait pas l’entièreté de ses activités sombres, il savait au fond, qu’il était quelqu’un de présent. Présent dans l’ascension de lei comme un frère. Présent lorsque son mariage était à son apogée, et encore là quand il a commencé à dégringoler. Présent quand il a perdu sangjae bien qu’il ne connut pas l’intégralité de la relation qui avait fini par naitre. C’était son sang. Quelqu’un qu’une personne lambda ne pouvait que craindre et pourtant les deux amis s’aimaient avec une certaine pureté et sincérité malgré leur côté destructeur respectif. Cependant, lei n’avait pas vraiment approuvé son attachement pour cette jeune nymphe. Il ne savait pas vraiment quel lien volontaire ou forcé s’était tissé entre yon et lui et il n’avait pas envie de le connaitre. Car son frère était bien capable du meilleur comme du pire, et cette poupée avait dû subir des colères ou des désirs que le chinois ne visualisait que trop bien. Mais quand il a été informé de sa mort, il avait eu l’impression de perdre une partie de son être. Corps et âme. Comme lorsque son ancien amant avait quitté le pas de la porte. La même sensation déchirante. Et tout ceci, il n’eut pas à réfléchir longtemps avant de savoir que yon en était la cause. Cette belle fleur glacée, cette muse qui avait été abusée. D’un côté il pouvait la comprendre, mais son chagrin l’aveuglait, si bien qu’il se présente ce soir chez elle les nerfs à vif, lui qui est d’habitude si austère. Sa main se cogne contre la porte comme pour indiquer une vague de colère, comme pour la prévenir que même s’il a appris à l’apprécier avec le temps, à chaque fois qu’ils se voyaient, il ne pourrait pas lui pardonner ça. « - yon ouvre maintenant ! » en temps normal, il se serait montré réfléchi et diplomate, mais lei, sous ses airs calme, est un homme passionné. Peut-être même un peu trop pour que c’en soit sain. La porte s’ouvre enfin sous la fureur. Il entre, sans pour autant se montrer violent, et il se tourne vers la belle, il l’a tant désiré, et maintenant il ressent en même temps de la haine, comme si c’était lui qu’elle avait tenté de tuer. « - comment as-tu osé ! pourquoi ? » demande-t-il bêtement.
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Re: desire and pain ft. yon | Ven 14 Juil - 16:53 Citer EditerSupprimer
Il avait du retard, il en avait toujours. Plutôt que de lutter inutilement contre ce genre de travers, Yon préférait laisser couler. C'était cette forme de nonchalance insupportable qu'elle avait : rien ne l'atteint, tout est futilité. Pourtant il y avait de quoi se révolter, d'ailleurs il n'est pas rare qu'elle monte le ton. Mais certaines choses sont sans espoir. Changer les gens c'est impossible, ça elle en avait pris conscience assez tôt. Et puis qui est assez pervers pour ressentir un tel besoin ? La jeune femme avait toujours trouvé ça malsain ce genre de combat acharné. On ne peut pas changer les énergies, et si cela nous semble imposé c'est que les énergies ne sont pas compatibles. Une telle facilité d'esprit a tendance à exaspérer : il n'y a qu'à voir comment la métisse éjecte les gens de sa propre vie, sans l'ombre d'un regret.
Puisque les aiguilles continuaient de tourner et que monsieur Feng ne daignait pas montrer le bout de son museau, Yon partit se doucher dans l'optique de dormir ensuite. Le jet d'eau froide la réveilla dans un sursaut, retrouvant ses esprits après les quelques verres de vin qu'elle avait bu pour patienter. Ce n'est qu'en se rhabillant, les cheveux encore trempés, qu'elle entendit tambouriner à la porte d'entrée. Il était en retard et trouvait le moyen de pester, sans même avoir mis un pied dans l'appartement. Voilà qui est agaçant.
Elle lui ouvrit en sous vêtements, le regard inquisiteur. Leur regards ne se croisèrent qu'une petite seconde mais cela suffit à Yon pour comprendre qu'il bouillonnait de rage. Refermant la porte – plutôt en la claquant – elle fit volte face en le fusillant du regard. Le ton qu'il prenait ne lui plaisait pas du tout, était-il ivre ? De quoi pouvait-il parler, merde. « Il est 3h00 du matin Lei, tu ne crois pas qu'il vaudrait mieux te faire discret ? » balança d'abord l'étudiante avant de s'avancer de quelques pas. « Je peux savoir de quoi tu m'accuses exactement ? Ca m'aiderait à te répondre. » Elle croise les bras, arque un sourcil pour attendre impatiemment une réponse de sa part.
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Re: desire and pain ft. yon | Lun 17 Juil - 12:27 Citer EditerSupprimer
Il avait déjà croisé iseul. Il avait parfois même déjà croisé les deux jeunes femmes réunies. Et il savait que son ami en possédait une et ne désirait pas moins l’autre. alors oui. Que lui fallait-il de plus pour accuser yon d’avoir voulu venger cet être qui lui était si cher ? pourquoi devrait-il encore douter de sa culpabilité alors qu’elle avait encore du sang sur les mains ? le chinois, bien qu’il eut été témoin de quelques lourdes passes dans le monde des affaires, était horrifié de cet acte. Comment pouvait-on avoir le choix de vie ou de mort sur quelqu’un ? tout ceci devait concerné le divin et personne d’autre. alors, quand elle ouvrit, le mâle bomba le torse et manqua presque de lui flanquer une volée pour libérer sa peine. Mais il n’était pas comme ça. Alors il entra et se tourna vers elle, sans vraiment entendre les reproches de la jeune femme. C’était trop gros. Lui implorer de se taire ? et en plus lui demander des explications ? lei était incapable de comprendre. Au moins elle aurait pu avoir la témérité d’assumer ses actes jusqu’au bout. « - je sais ce que tu as fait. Je sais que s’il est à la morgue c’est à cause de toi et de tes foutus démons. » sa voix rauque résonnait dans la pièce. Il savait, avec le travail, se montrer sévère mais contrôlé, juste assez pour être obéi. Mais aujourd’hui, la rage avait vivement pris le dessus, si bien que le sol et le plafond se mettaient à trembler à chaque fois qu’il ouvrait la bouche. « - tu n’es personne yon ! tu n’as pas le droit d’assouvir tes vengeances personnelles sur quelqu’un que tu ne connais pas ! » pas comme lei en tout cas. Car si le magister, le tuteur, le bourreau semblait provoquer le dégoût et l’effroi aux premiers abords, l’homme d’affaire savait qu’il n’était juste qu’un ripou amoureux de la jeunesse et abuseur de l’innocence. « - on ne décide pas si quelqu’un doit continuer d’exister ou s’éteindre. » c’est contrenature.
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Re: desire and pain ft. yon | Lun 17 Juil - 16:56 Citer EditerSupprimer
Yon fut prise de court par les accusation de Lei. Un peu prise au dépourvu, elle décroisa lentement les bras en le fixant l'air hébété. La jeune femme n'aurait jamais pensé que les deux hommes se connaissaient. Ni que le chinois savait que Yon, avait un lien quelconque avec ce chien de la casse. Ce n'est pas tant le regret qui la submergea, mais un ennui anticipé. Cela l'ennuyait de devoir déconstruire pièce par pièce le joli puzzle qu'il s'était fait du mafieux. Elle ne savait pas dans quel monde il vivait, mais Lei ne semblait pas très au courant de ce qu'avait pu faire subir le cher Mr. Oh à sa douce amie. Quoi qu'il puisse s'imaginer, la métisse semblait avoir le rôle de la méchante aux yeux de son amant. Il ne l'effrayait pas une seule seconde. Elle se demandait cependant s'il allait comprendre que ce meurtre était en réalité un acte de détresse.
Dans un silence total, elle avança dans le salon pour se prendre une blonde. Une fois que la fumée eut laissé cet effet grisant et universel, Yon se retourna vers Lei.
« Parce que lui le pouvait peut-être ? » demanda-t-elle simplement. Ce mec était devenu malade, il rongeait Iseul jusqu'à la moelle, la harcelait en permanence, lui faisait subir sa destructrice jalousie,la faisait suivre et luttait en vain pour qu'elle passe ses nuits avec... Le quotidien de son amie était devenu un enfer, piégée par une emprise digne des films les plus glauques.
« Lei. Ce mec était devenu trop dangereux. Je ne sais pas comment tu le connais et je m'en tape : tout ce que je sais c'est qu'il faisait souffrir un des êtres les plus chers à mes yeux et qu'il n'y avait aucun autre moyen de l'arrêter. » Ce n'était pas la première fois que Yon se retrouvait à la tête d'un crime – bien que la chose soit rare. Cette sensation qui lui collait à la peau, était déplaisante... pourtant il lui est impossible d'avoir ne serait-ce qu'un regret au lendemain d'un coup de pistolet. « Crois moi, j'ai cherché d'autre solutions mais tout ce que j'ai pu essayé de mettre en œuvre est tombé à l'eau. Contrairement à ce que tu crois, je ne suis pas un assassin. Mais cet homme... » Elle eut un rire nerveux, tant il lui inspirait de la haine. « Cet homme mérite son sort. Et la vie m'a appris que des fois, il faut se faire justice soi-même. »
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Re: desire and pain ft. yon | Dim 3 Sep - 12:49 Citer EditerSupprimer
On ne punissait pas un homme amoureux d’une balle dans le crâne, ou d’un coup dans la poitrine, si malsain soit-il. Lei pouvait comprendre que l’obsession rendait fou, il en était lui-même la parfaite victime. Alors il n’arrivait pas à accepter que l’on puisse entreprendre un tel projet. Il retint un soupir lorsque la jeune femme lui tourna le dos, il était tellement en colère qu’il n’arrivait pas à avaler les mots de yon. Ce n’était pas possible. Elle était forte mais pas stupide. « - tu as mal agi c’est tout. Pour sauver une seule personne tu en as blessé beaucoup d’autres, dont moi. » et puis il y avait toujours un moyen. Le chinois aurait pu en être informé, il aurait alors pris rendez-vous avec feu son ami et si nécessaire, aurait atrophié son cerveau de plusieurs menaces qu’il aurait réellement mis en exécution. Mais la mort. La mort faisait trop partie du divin pour qu’on puisse s’en approprier le droit. « - j’aurais pu faire quelque chose yon. Mais tu as préféré agir comme une gamine. Tu penses que parce que tu as tué quelqu’un tu es plus forte ? plus intelligente que les autres ? » elle se trompait. Lei s’avança à son tour dans le salon, glissant dans le dos de la brune venimeuse « - j’en fais chanter des milliers comme lui toutes les semaines, il n’aurait pas été compliqué à convaincre. » ; il s’alluma une cigarette lui aussi, regardant par-dessus l’épaule de yon, soudainement silencieux, comme si son cerveau lui avait précipitamment dicté que la jeongal était la personne qu’il devait désormais protéger et choyer. Les doigts anguleux de l’homme d’affaire pressèrent la nuque de la belle avant de se glisser sur le dessous de sa mâchoire. « - je suis vraiment en colère. » et si elle s’était faite attraper là-bas ? et si on l’avait arrêté ou pire réglé son compte ? « - tu as été égoïste. » son nez et ses lèvres s’aventurèrent dans ses cheveux noirauds, aspirant cette odeur mêlant l’amande et le souffre. Lei y planta un baiser discret avant de la lâcher subitement, prenant place sur le canapé comme si rien ne s’était passé. son amertume disparue après quelques lattes tirées. Tous ses sentiments autant l’amour que la haine avaient le don de se volatiliser, et ce pour chaque personne qu’il avait fréquenté dans sa vie. Toutes sauf une.
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