How 'bout a shot of truth in that denial cocktail (ft. Hyo)
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How 'bout a shot of truth in that denial cocktail (ft. Hyo) | Sam 15 Juil - 15:59 Citer EditerSupprimer
by tris
How 'bout a shot of truth in that denial cocktail
Ft. Hyung
Tenue + Première base. Deuxième Base. Home Run. Out. Il écoute et observe sans rien y comprendre, même s’il a fait quelques recherches sur internet, youtube étant devenu son grand ami et malgré tout, il n’arrive pas à saisir toutes les règles de ce sport, toutes les possibilités de gagner des points ou non et même avec le tableau des scores, il s’y perd. Il a quitté les gradins pour avoir un regard plus précis sur le stade et les joueurs, pour cela il est venu s’accouder à la barrière où d’autres supporters crient à chaque point gagné par leur équipe favorite, ou perdu par celle adverse. Lui, il a juste compris que les lanceurs ont un rôle important pour la défense. Il a attendu d’en voir un en particulier et il sourit en l’apercevant qui entre sur le terrain, le pas sûr et les yeux cachés sous sa casquette. Il lui paraît encore plus grand vu d’ici, un peu moins timide aussi lorsqu’il lance sa première balle et c’est un tir réussi qui tient la foule en haleine. Le batteur a deux autres chances, mais Il Kyung espère qu’il les ratera. Oui, il a choisi ses favoris sur un critère peu sérieux. Second lancer et il n’a presque pas le temps de suivre la balle des yeux tant elle a percé l’air à une vitesse folle. Il entend des voix s’exclamer à ses côtés, lui-même impressionné, mais c’est la première fois qu’il suit un match de ce genre du début à la fin. Ce n’est pas comme le football ou le basket où la dynamique est constante, la foule bien plus en délire et le temps de jeu moins long, mais il apprécie cette ambiance contre toute attente. C’est à la fois tendu, paisible et féroce lorsque les équipes marquent ou se failent, il a même réussi à tenir une conversation dans les gradins un peu plus tôt, en posant bien trop de questions pour un spectateur, mais ce n’est pas bien grave. « Strike three! » Il Kyung sourit, le garçon se « débrouille » mieux que ce qu’il a prétendu – bien qu’il n’ait aucun point de comparaison – et il se contente d’applaudir pour suivre les acclamations de la foule. Il y a autant d’adultes que d’étudiants parmi les spectateurs et même si tous les sièges ne sont pas remplis, il est tout de même étonné d’y voir autant de monde. C’est le weekend et c’est une animation comme une autre. Pour certains, la fin de semaine est synonyme de repos alors que pour lui, c’est synonyme d’enfer. Il subit encore le contre-coup de la veille, de son retour au milieu de la nuit et du réveil avant midi, définitivement trop tôt. Na Young passe quelques jours chez ses grands-parents et ça le soulage parfois, même s’il adore sa fille et qu’il s’inquiète de trop lorsqu’il ne l’a pas sous les yeux.
Aujourd’hui, il aurait dû se poser devant la télévision et faire une sieste, mais il avait comme qui dirait, un rendez-vous assez important au stade de Yonsei. Un rendez-vous particulièrement irritable, perturbant dans toute son entièreté, mais qu’il n’aurait pas manqué même en croulant sous la fatigue. Il a laissé ses cheveux sécher d’eux-mêmes, trop courts pour les coiffer et s’il a opté pour une chemise au départ, il s’est vite rabattu sur quelque chose de plus cosy. Qu’est-ce qui lui prend au juste ? Il s’est même mis un peu de Cologne, a vérifié son allure pour finalement mettre ses cheveux en vrac et choisir une veste en cuir noir avant de sortir. Il allait juste assister à un match de Baseball, mais il a torturé ses lèvres et s’est distrait durant tout le trajet, manquant même de griller un feu rouge en réfléchissant déjà à ce qu’il ferait après le match. Repartir ou l’attendre ? Il ne lui a pas dit qu’il venait, mais sans doute l’aura-t-il deviné tant il avait été tout sauf discret. Pour demander l’heure et le lieu, même s’il a ajouté qu’il avait des weekends chargés – presque vrai. Alors son rendez-vous n’en est pas vraiment un, mais le terme lui est venu un peu trop naturellement et l’impatience dont il a fait preuve jusqu’à l’apercevoir aurait dû tout aussi bien l’alarmer. Les cris, la fascination pour ce sport nouveau pour lui, les fautes commises qui tendent aussi bien les équipes que les supporters, tout ça a libéré de l’adrénaline dans ses veines et il ne fait que sourire, être surpris et suivre l’enthousiasme de ses voisins. Il en oublie que c’est perturbant, de venir pour un jeune homme qu’il ne connaît pas si bien, mais assez pour l’apprécier, lui et ses façons de penser. Assez pour vouloir l’encourager, surtout en le voyant dans son élément aujourd’hui et de constater qu’il n’est pas mauvais. Il l’observe assez pour discerner un sourire lorsqu’il se tourne un peu vers son côté, mais Il Kyung n’est qu’une silhouette parmi des dizaines d’autres. Ça lui plait, de pouvoir le regarder sans qu’on le surprenne et même si, il ne le remarquerait pas à cette distance. Il coince le bord de sa lèvre inférieure entre ses dents et la triture distraitement en suivant le garçon sortir du terrain, puis il reprend ses esprits parce que le match n’est pas fini.
Les gens se dispersent et d’autres se regroupent, Il Kyung n’hésite qu’une seconde et cherche la sortie la plus proche et surtout, un accès aux vestiaires – alors qu’il n’a sûrement pas le droit. Tout le monde est un peu trop occupé pour penser à l’arrêter lorsqu’il passe par-dessus une barrière et se retrouve à fouler le sol. Il baisse un peu la tête et suit finalement deux joueurs portant le même maillot que celui qu’il espère pouvoir au moins saluer. Il entre dans le bâtiment, mais s’arrête avant de passer la porte des vestiaires qui, par contre, ne lui sont pas destinées quels que soient ses intentions. Il s’est adossé contre un mur et regarde chaque personne passer, qui le regardent aussi sans trop lui prêter attention alors qu’il se sent de plus en plus con. Il en fait trop, non ? Il a plus de chances de le voir en l’attendant ici que dehors. Il ne veut que le féliciter, c’est tout. Il n’attend pas de le voir sourire ni de croiser ses yeux sombres, ni de sentir sa poitrine se serrer au son de sa voix ou à la moindre petite attention qu’il lui donnerait. Mince, c’est déjà le cas et il s’étire la nuque pour reprendre contenance. Que va-t-il penser en le voyant ? Qu’il s’impose ? Et s’il l’embarrassait, au sens mauvais du terme ? Et à chaque fois que la porte s’ouvre, son palpitant manque un battement et cette fois, il entame une course folle qu’il peut entendre résonner contre ses oreilles l’espace de quelques secondes. Hyo. « Hé, salut. Bravo pour ce match. » Il sourit et se décolle du mur. « Je n’y connais pas grand-chose, mais t’as été impressionnant. » Lui, pas le match ni les autres, et il ne s’en rend pas compte, mais ce n’est pas plus mal. Il a les deux mains dans les poches, plus décontracté et sûr de lui qu’il ne l’est vraiment à l’intérieur. Il est surtout intimidé … à ne toujours pas savoir quel mot employer pour définir ce que l’étudiant provoque en lui. Il s’en doute, il le sait même, mais ça n’a jamais été le cas pour un homme avant, jamais. Et si prendre ses distances n’a pas fonctionné, il s’est dit que le contraire l’aiderait peut-être. Se serait-il condamné ?
Aujourd’hui, il aurait dû se poser devant la télévision et faire une sieste, mais il avait comme qui dirait, un rendez-vous assez important au stade de Yonsei. Un rendez-vous particulièrement irritable, perturbant dans toute son entièreté, mais qu’il n’aurait pas manqué même en croulant sous la fatigue. Il a laissé ses cheveux sécher d’eux-mêmes, trop courts pour les coiffer et s’il a opté pour une chemise au départ, il s’est vite rabattu sur quelque chose de plus cosy. Qu’est-ce qui lui prend au juste ? Il s’est même mis un peu de Cologne, a vérifié son allure pour finalement mettre ses cheveux en vrac et choisir une veste en cuir noir avant de sortir. Il allait juste assister à un match de Baseball, mais il a torturé ses lèvres et s’est distrait durant tout le trajet, manquant même de griller un feu rouge en réfléchissant déjà à ce qu’il ferait après le match. Repartir ou l’attendre ? Il ne lui a pas dit qu’il venait, mais sans doute l’aura-t-il deviné tant il avait été tout sauf discret. Pour demander l’heure et le lieu, même s’il a ajouté qu’il avait des weekends chargés – presque vrai. Alors son rendez-vous n’en est pas vraiment un, mais le terme lui est venu un peu trop naturellement et l’impatience dont il a fait preuve jusqu’à l’apercevoir aurait dû tout aussi bien l’alarmer. Les cris, la fascination pour ce sport nouveau pour lui, les fautes commises qui tendent aussi bien les équipes que les supporters, tout ça a libéré de l’adrénaline dans ses veines et il ne fait que sourire, être surpris et suivre l’enthousiasme de ses voisins. Il en oublie que c’est perturbant, de venir pour un jeune homme qu’il ne connaît pas si bien, mais assez pour l’apprécier, lui et ses façons de penser. Assez pour vouloir l’encourager, surtout en le voyant dans son élément aujourd’hui et de constater qu’il n’est pas mauvais. Il l’observe assez pour discerner un sourire lorsqu’il se tourne un peu vers son côté, mais Il Kyung n’est qu’une silhouette parmi des dizaines d’autres. Ça lui plait, de pouvoir le regarder sans qu’on le surprenne et même si, il ne le remarquerait pas à cette distance. Il coince le bord de sa lèvre inférieure entre ses dents et la triture distraitement en suivant le garçon sortir du terrain, puis il reprend ses esprits parce que le match n’est pas fini.
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Les gens se dispersent et d’autres se regroupent, Il Kyung n’hésite qu’une seconde et cherche la sortie la plus proche et surtout, un accès aux vestiaires – alors qu’il n’a sûrement pas le droit. Tout le monde est un peu trop occupé pour penser à l’arrêter lorsqu’il passe par-dessus une barrière et se retrouve à fouler le sol. Il baisse un peu la tête et suit finalement deux joueurs portant le même maillot que celui qu’il espère pouvoir au moins saluer. Il entre dans le bâtiment, mais s’arrête avant de passer la porte des vestiaires qui, par contre, ne lui sont pas destinées quels que soient ses intentions. Il s’est adossé contre un mur et regarde chaque personne passer, qui le regardent aussi sans trop lui prêter attention alors qu’il se sent de plus en plus con. Il en fait trop, non ? Il a plus de chances de le voir en l’attendant ici que dehors. Il ne veut que le féliciter, c’est tout. Il n’attend pas de le voir sourire ni de croiser ses yeux sombres, ni de sentir sa poitrine se serrer au son de sa voix ou à la moindre petite attention qu’il lui donnerait. Mince, c’est déjà le cas et il s’étire la nuque pour reprendre contenance. Que va-t-il penser en le voyant ? Qu’il s’impose ? Et s’il l’embarrassait, au sens mauvais du terme ? Et à chaque fois que la porte s’ouvre, son palpitant manque un battement et cette fois, il entame une course folle qu’il peut entendre résonner contre ses oreilles l’espace de quelques secondes. Hyo. « Hé, salut. Bravo pour ce match. » Il sourit et se décolle du mur. « Je n’y connais pas grand-chose, mais t’as été impressionnant. » Lui, pas le match ni les autres, et il ne s’en rend pas compte, mais ce n’est pas plus mal. Il a les deux mains dans les poches, plus décontracté et sûr de lui qu’il ne l’est vraiment à l’intérieur. Il est surtout intimidé … à ne toujours pas savoir quel mot employer pour définir ce que l’étudiant provoque en lui. Il s’en doute, il le sait même, mais ça n’a jamais été le cas pour un homme avant, jamais. Et si prendre ses distances n’a pas fonctionné, il s’est dit que le contraire l’aiderait peut-être. Se serait-il condamné ?
by tris