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99 problems plus you ☾ ft. lee hyeon
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99 problems plus you ☾ ft. lee hyeon | Dim 16 Juil - 12:51
Je plaide non-coupable. Pour une fois que je suis pas là à cause d’un reproche que l’administration de l’université me fait… mais vu le temps que ça prend avec chaque étudiant, je parie fort que d’ici à ce qu’on me prenne mon dossier en charge, je leur aurais trouvé deux bonnes raisons en une de me convoquer au bureau. Encore cette histoire de mauvais transfert d’information, la même rengaine pour la deuxième année d’affilée et je vous jure que la communication depuis mon lycée de Manhattan à mon université de Séoul c’est pas une partie de plaisir. Surtout quand j’ai personne de ma famille que je peux contacter sur place, j’ai bien essayé avec mon petit frère, de près comme de loin le seul avec qui j’ai gardé un pseudo-contact. Mais il est tellement naze dans la mise en place de sa propre indépendance que tous ces trucs administratifs ça lui passe au-dessus de la tête. Et de mon côté, j’aimerais bien ne pas m’éterniser à passer du temps à échanger avec lui (je sais que de toute façon mon père n’est pas loin et que c’est lui qui bloque tout le processus.)
Alors je suis là, le dos collé à l’un des murs attenant du grand couloir. Je crois bien que je suis la prochaine à passer et je vous jure que si cette fois, on me renvoie encore à un autre rendez-vous sous prétexte qu’il manquerait (encore) un nouveau document dont on ne m’a jamais parlé, je fais voler des feuilles et tourner des têtes. D’ici là je me change les idées, un écouteur au creux de l’oreille et les yeux rivés sur mon téléphone. Que personne ne m’approche, je suis en passe de battre mon nouveau record.
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hyeon ♡ miu
Je plaide non-coupable. Pour une fois que je suis pas là à cause d’un reproche que l’administration de l’université me fait… mais vu le temps que ça prend avec chaque étudiant, je parie fort que d’ici à ce qu’on me prenne mon dossier en charge, je leur aurais trouvé deux bonnes raisons en une de me convoquer au bureau. Encore cette histoire de mauvais transfert d’information, la même rengaine pour la deuxième année d’affilée et je vous jure que la communication depuis mon lycée de Manhattan à mon université de Séoul c’est pas une partie de plaisir. Surtout quand j’ai personne de ma famille que je peux contacter sur place, j’ai bien essayé avec mon petit frère, de près comme de loin le seul avec qui j’ai gardé un pseudo-contact. Mais il est tellement naze dans la mise en place de sa propre indépendance que tous ces trucs administratifs ça lui passe au-dessus de la tête. Et de mon côté, j’aimerais bien ne pas m’éterniser à passer du temps à échanger avec lui (je sais que de toute façon mon père n’est pas loin et que c’est lui qui bloque tout le processus.)Alors je suis là, le dos collé à l’un des murs attenant du grand couloir. Je crois bien que je suis la prochaine à passer et je vous jure que si cette fois, on me renvoie encore à un autre rendez-vous sous prétexte qu’il manquerait (encore) un nouveau document dont on ne m’a jamais parlé, je fais voler des feuilles et tourner des têtes. D’ici là je me change les idées, un écouteur au creux de l’oreille et les yeux rivés sur mon téléphone. Que personne ne m’approche, je suis en passe de battre mon nouveau record.
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Re: 99 problems plus you ☾ ft. lee hyeon | Lun 11 Sep - 18:05
Le visage tourné vers le paysage défilant sous ses yeux, les pensées du jeune homme ne cessent de voyager dans le temps, celles-ci essayant de faire un tri et d’apporter des réponses aux nombreuses questions. Il ne sait pas vraiment quoi en penser, ni même quoi en dire. Cette fille est décidément devenue un véritable mystère pour lui, un mystère qu’il ne souhaite pas résoudre mais qui en même temps le perturbe. Il a beau se dire que cela ne le concerne pas, qu’il n’a rien à voir dans l’histoire, il ne peut s’empêcher d’y penser. Il ne sait pas si c’est parce qu’il s’accroche au passé ou si c’est par pitié ou si c’est pour une raison qui lui échappe encore. Dans tous les cas, il y pense, encore et encore, malgré lui et malgré son rejet vis-à-vis de ces pensées. Ce n’est que lorsque son chauffeur l’interpelle, lui précisant qu’ils sont arrivés, qu’il parvient à sortir de ses pensées perturbantes. « Merci » dit-il d’un ton très conventionnel. Il salue son chauffeur et finit par lui tourner le dos, prêt à entamer cette journée qui s’annonce assombrie. D’un pas décidé il avance jusqu’à sa salle de cours, le regard habituellement strict mais chaleureux. Et alors qu’il s’apprête à tourner au bout du couloir, il la voit. Encore. Alors qu’il aurait préféré l’éviter, mais à croire que ce n’est guère possible. Il hésite quelques secondes à rebrousser chemin, choisir une autre voie, mais il se dit que de toute manière il va la recroiser tôt ou tard alors autant que cela soit maintenant. Et puis quelque part, il veut éclaircir certains petits détails. Il désire savoir, au fond, pourquoi elle est venue ce soir-là, pourquoi elle a autant bu et surtout pourquoi avoir tenu de telles paroles, si amicales, alors que ce n’est pas coutume de sa part. Il s’approche alors d’elle, faisant mine de continuer sa route, et il le fait, alors qu’il la dépasse . . . juste d’un pas. Et s’arrête, la respiration lente, le regard fixé devant lui. « Remise de hier soir » dit-il spontanément, sans l’once d’une émotion.
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Feat Miu
Le visage tourné vers le paysage défilant sous ses yeux, les pensées du jeune homme ne cessent de voyager dans le temps, celles-ci essayant de faire un tri et d’apporter des réponses aux nombreuses questions. Il ne sait pas vraiment quoi en penser, ni même quoi en dire. Cette fille est décidément devenue un véritable mystère pour lui, un mystère qu’il ne souhaite pas résoudre mais qui en même temps le perturbe. Il a beau se dire que cela ne le concerne pas, qu’il n’a rien à voir dans l’histoire, il ne peut s’empêcher d’y penser. Il ne sait pas si c’est parce qu’il s’accroche au passé ou si c’est par pitié ou si c’est pour une raison qui lui échappe encore. Dans tous les cas, il y pense, encore et encore, malgré lui et malgré son rejet vis-à-vis de ces pensées. Ce n’est que lorsque son chauffeur l’interpelle, lui précisant qu’ils sont arrivés, qu’il parvient à sortir de ses pensées perturbantes. « Merci » dit-il d’un ton très conventionnel. Il salue son chauffeur et finit par lui tourner le dos, prêt à entamer cette journée qui s’annonce assombrie. D’un pas décidé il avance jusqu’à sa salle de cours, le regard habituellement strict mais chaleureux. Et alors qu’il s’apprête à tourner au bout du couloir, il la voit. Encore. Alors qu’il aurait préféré l’éviter, mais à croire que ce n’est guère possible. Il hésite quelques secondes à rebrousser chemin, choisir une autre voie, mais il se dit que de toute manière il va la recroiser tôt ou tard alors autant que cela soit maintenant. Et puis quelque part, il veut éclaircir certains petits détails. Il désire savoir, au fond, pourquoi elle est venue ce soir-là, pourquoi elle a autant bu et surtout pourquoi avoir tenu de telles paroles, si amicales, alors que ce n’est pas coutume de sa part. Il s’approche alors d’elle, faisant mine de continuer sa route, et il le fait, alors qu’il la dépasse . . . juste d’un pas. Et s’arrête, la respiration lente, le regard fixé devant lui. « Remise de hier soir » dit-il spontanément, sans l’once d’une émotion. Invité
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Re: 99 problems plus you ☾ ft. lee hyeon | Lun 11 Sep - 23:26
Je serais incapable de remettre en place les souvenirs de la veille. Je n’ai pas brillé par mon héroïsme et le constat m’a encore plus frappé lorsqu’en en me réveillant ce matin je tombais sur la facture exorbitante de ma note de taxi pour la nuit. A moins d’avoir parcouru Séoul deux fois, d’un bout à l’autre et dans toute sa périphérie, rien n’expliquerait la somme à cinq zéros que mon téléphone m’a informé avoir débité de ma carte de crédit.
Merde. Je n’ose même plus regarder l’état de mon compte en banque. Je connais déjà la couleur et je sais bien qu’elle n’annonce rien de bon. Des ennuis, rien que des ennuis… et je soupire bruyamment en faisant se lever une myriade de regards curieux sur moi.
Je cherche dans mon sac et ouvre la bouteille de « morning recover » que j’ai acheté en chemin. Ce n’est pas le moment de faire des dépenses inutiles mais au point où j’en suis. A 5.000 wons près je ne suis plus certaine que mon banquier fera la différence. J’ai pris une sacrée cuite hier soir. Jusqu’à un certain point je me rappelle de ma soirée et puis ça s’estompe. Si j’en crois le groupe, je me suis barrée parce que j’avais un truc de très important à faire.
Dire quoi, en revanche, j’en serais incapable.
Je viens de crever. J’enrage que ce niveau me donne autant de mal alors que je suis généralement imbattable à ce jeu. Mais je pense à beaucoup trop de choses pour être en mesure de me concentrer. Ce n’est pas seulement l’administration qui me prend la tête et ce serait bien le dernier de mes soucis même. Ce qui m’inquiète, c’est qu’hier soir c’était le récital de Hyeon. Un genre de truc assez formel, franchement pompeux et d’un classicisme snobinard sans nom. Les affiches étaient placardées un peu partout dans le hall de l’université et j’en voyais des publicités jusque sur les réseaux sociaux de l’université.
Hyeon. Je ne sais pas pourquoi je pense à lui. Le voir un peu partout, c’est désorientant. Et c’est aussi agaçant.
Alors j’en viens à me poser la question… celle de savoir si cette chose importante que j’avais à faire… elle n’était pas en rapport avec lui ? « Fais chier ! » Je viens de crever encore une fois. Et c’est vraiment absurde tout ce que je raconte.
Je ne prêtais aucune attention à la silhouette qui me faisait de l’ombre au coin de l’oeil. Et puis, je reconnais la voix grave de la seule personne que je désire le moins croiser dans cette ville – et la liste est loin d’être courte.
Pour seule réponse, je lève ma boisson spéciale hangover que je tiens encore dans la main sans décoller mon regard de l’écran. C’est le temps que ça me prend pour réfléchir – et comment est-il au courant d’hier soir ? Je lève le menton, rapidement et observe attentivement son seul profil que je suis capable d’apercevoir. « De quoi tu parles ? » Je le savais. Dès que je me suis levée ce matin je l’avais compris… aujourd’hui va être une longue journée.
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hyeon ♡ miu
Je serais incapable de remettre en place les souvenirs de la veille. Je n’ai pas brillé par mon héroïsme et le constat m’a encore plus frappé lorsqu’en en me réveillant ce matin je tombais sur la facture exorbitante de ma note de taxi pour la nuit. A moins d’avoir parcouru Séoul deux fois, d’un bout à l’autre et dans toute sa périphérie, rien n’expliquerait la somme à cinq zéros que mon téléphone m’a informé avoir débité de ma carte de crédit.Merde. Je n’ose même plus regarder l’état de mon compte en banque. Je connais déjà la couleur et je sais bien qu’elle n’annonce rien de bon. Des ennuis, rien que des ennuis… et je soupire bruyamment en faisant se lever une myriade de regards curieux sur moi.
Je cherche dans mon sac et ouvre la bouteille de « morning recover » que j’ai acheté en chemin. Ce n’est pas le moment de faire des dépenses inutiles mais au point où j’en suis. A 5.000 wons près je ne suis plus certaine que mon banquier fera la différence. J’ai pris une sacrée cuite hier soir. Jusqu’à un certain point je me rappelle de ma soirée et puis ça s’estompe. Si j’en crois le groupe, je me suis barrée parce que j’avais un truc de très important à faire.
Dire quoi, en revanche, j’en serais incapable.
Je viens de crever. J’enrage que ce niveau me donne autant de mal alors que je suis généralement imbattable à ce jeu. Mais je pense à beaucoup trop de choses pour être en mesure de me concentrer. Ce n’est pas seulement l’administration qui me prend la tête et ce serait bien le dernier de mes soucis même. Ce qui m’inquiète, c’est qu’hier soir c’était le récital de Hyeon. Un genre de truc assez formel, franchement pompeux et d’un classicisme snobinard sans nom. Les affiches étaient placardées un peu partout dans le hall de l’université et j’en voyais des publicités jusque sur les réseaux sociaux de l’université.
Hyeon. Je ne sais pas pourquoi je pense à lui. Le voir un peu partout, c’est désorientant. Et c’est aussi agaçant.
Alors j’en viens à me poser la question… celle de savoir si cette chose importante que j’avais à faire… elle n’était pas en rapport avec lui ? « Fais chier ! » Je viens de crever encore une fois. Et c’est vraiment absurde tout ce que je raconte.
Je ne prêtais aucune attention à la silhouette qui me faisait de l’ombre au coin de l’oeil. Et puis, je reconnais la voix grave de la seule personne que je désire le moins croiser dans cette ville – et la liste est loin d’être courte.
Pour seule réponse, je lève ma boisson spéciale hangover que je tiens encore dans la main sans décoller mon regard de l’écran. C’est le temps que ça me prend pour réfléchir – et comment est-il au courant d’hier soir ? Je lève le menton, rapidement et observe attentivement son seul profil que je suis capable d’apercevoir. « De quoi tu parles ? » Je le savais. Dès que je me suis levée ce matin je l’avais compris… aujourd’hui va être une longue journée.
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Re: 99 problems plus you ☾ ft. lee hyeon | Mar 12 Sep - 14:53
Il esquisse un sourire, peu surpris de la réaction de la jeune femme. Cela ne l’étonne plus de l’entendre nier l’évidence, de la voir démentir sur des faits pourtant réels. Il n’a pas tout inventé, du moins pas pour hier soir. Elle avait bien été présente dans son dortoir, à lui rappeler à quel point elle avait une vie trépignante et à quel point ils avaient été proches par le passé, étant de bons amis d’enfance. Bien sûr, maintenant qu’elle est saine, sans un gramme d’alcool dans le sang, elle ne peut que désavouer tous ses dires, faisant mine de ne pas s’en rappeler. Miu restera toujours Miu, honteuse est-elle sûrement. Il le sait pertinemment, elle a bien trop d’égo pour se l’avouer elle-même, pour se dire que tout ça n’était pas qu’un cauchemar, mais bien la réalité. Parce que pour une fois elle a été plus douce avec lui, parce que pour une fois elle lui a ouvert la porte de la trêve, de l’amitié pourrait-il dire sans aller trop vite en besogne. Il la regarde de haut en bas, sifflant entre ses lèvres, l’air dépassé par ses comportements enfantins. « Bien sûr . . . j’aurai dû parier que tu n’allais guère t’en souvenir et donner l’excuse du je ne me souviens plus, ou encore faire celle qui n’a jamais rien dit en évitant le sujet, parce que tu as certainement trop peur que je prenne cela trop au sérieux ou même de t’avouer la vérité ». Il exagère peut-être. C’est vrai qu’en soi, elle n’a pas dit tant de choses qu’il semble le sous-entendre, mais il veut juste la pousser à bout pour qu’elle puisse avouer que ses mots étaient bien le fruit de ses pensées, et qu’ils étaient bien réels. « Oh peut-être vas-tu me dire que j’ai halluciné, que ce n’était pas vrai . . . », il passe une main sur son menton, semblant réfléchir. « Mais malheureusement pour toi je sais pertinemment que je n’ai pas cauchemardé et surtout pas rêvé ». Il éclaircit légèrement sa voix, « ne fuis pas tes responsabilités ». Il va peut-être trop loin il le sait, mais c’est pour le bien de l’humanité, enfin pour elle et lui aussi. « Tu vas encore me dire des sottises en disant que tu as changé de dortoir c’est ça ? Comme hier soir ? ».
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Feat Miu
Il esquisse un sourire, peu surpris de la réaction de la jeune femme. Cela ne l’étonne plus de l’entendre nier l’évidence, de la voir démentir sur des faits pourtant réels. Il n’a pas tout inventé, du moins pas pour hier soir. Elle avait bien été présente dans son dortoir, à lui rappeler à quel point elle avait une vie trépignante et à quel point ils avaient été proches par le passé, étant de bons amis d’enfance. Bien sûr, maintenant qu’elle est saine, sans un gramme d’alcool dans le sang, elle ne peut que désavouer tous ses dires, faisant mine de ne pas s’en rappeler. Miu restera toujours Miu, honteuse est-elle sûrement. Il le sait pertinemment, elle a bien trop d’égo pour se l’avouer elle-même, pour se dire que tout ça n’était pas qu’un cauchemar, mais bien la réalité. Parce que pour une fois elle a été plus douce avec lui, parce que pour une fois elle lui a ouvert la porte de la trêve, de l’amitié pourrait-il dire sans aller trop vite en besogne. Il la regarde de haut en bas, sifflant entre ses lèvres, l’air dépassé par ses comportements enfantins. « Bien sûr . . . j’aurai dû parier que tu n’allais guère t’en souvenir et donner l’excuse du je ne me souviens plus, ou encore faire celle qui n’a jamais rien dit en évitant le sujet, parce que tu as certainement trop peur que je prenne cela trop au sérieux ou même de t’avouer la vérité ». Il exagère peut-être. C’est vrai qu’en soi, elle n’a pas dit tant de choses qu’il semble le sous-entendre, mais il veut juste la pousser à bout pour qu’elle puisse avouer que ses mots étaient bien le fruit de ses pensées, et qu’ils étaient bien réels. « Oh peut-être vas-tu me dire que j’ai halluciné, que ce n’était pas vrai . . . », il passe une main sur son menton, semblant réfléchir. « Mais malheureusement pour toi je sais pertinemment que je n’ai pas cauchemardé et surtout pas rêvé ». Il éclaircit légèrement sa voix, « ne fuis pas tes responsabilités ». Il va peut-être trop loin il le sait, mais c’est pour le bien de l’humanité, enfin pour elle et lui aussi. « Tu vas encore me dire des sottises en disant que tu as changé de dortoir c’est ça ? Comme hier soir ? ». Invité
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Re: 99 problems plus you ☾ ft. lee hyeon | Mer 13 Sep - 22:09
Il parle tout seul depuis cinq minutes et j’ai pas réussi à en placer une seule entre ses insinuations, ses insultes déguisées et ses leçons de morale. Ce qui est certain, c’est que je l’ai rencontré hier. Et que j’étais tellement déchirée que je m’en souviens même plus. Ou alors, c’est ma mémoire qui opère une sélection naturelle. Entre les choses importantes et les choses moins importantes, dont Hyeon fait sans aucun doute partie.
Putain. J’ai vraiment saboté ma soirée pour me rendre à son fichu concerto ennuyeux comme pas deux ? Mais il parle et il parle encore. Et ça m’empêche de me concentrer pour produire une pensée correcte. J’hésite à l’interrompre. Par-là je veux dire lui demander sèchement de se taire et le dégager d’un rapide coup de main en direction de l’autre bout du couloir – là où je ne suis pas.
Sauf que la fin de son discours m’interpelle et me fait plisser les yeux et froncer les sourcils. C’est presque comme si je le jugeais de sortir des conneries pareilles en étant pourtant aussi sobre. « Mais de quoi tu parles ? » Au cas où ma première question n’était pas assez explicite, je la repose, plus distinctement et dans les mêmes termes. Il va falloir qu’il m’éclaire de ses lumières parce que là, entre me parler d’hier soir, d’excuses, de cauchemars et de changement de dortoirs, je vois pas où tout ça nous mène.
« Me regarde pas comme ça. T’as peut-être rêvé. T’as déliré ? On a qu’à faire comme t'as dit et dire que c’était une hallucination j’en sais rien, tu veux une excuse ? Invente-toi une excuse de ma part, j’en ai rien à foutre et puis… » je le regarde encore plus perdue parce que je comprends pas pourquoi aujourd’hui plus qu’un autre jour, il s’arrête pour me faire la conversation, « qu’est-ce que tu fous là au juste ? » Non parce que, je sais pas dans quel monde lui et moi on est potes. Mais c’est certainement pas celui-là. « Lâche-moi avec tes responsabilités. Si t’as quelque chose à dire, dis-le. Éclaire-moi parce qu’à part passer pour un fou, tu sers à rien là. »
Ouais éclaire-moi parce que je commence à sérieusement me demander ce que j’ai foutu hier. Avec un peu de chance je pourrais lui coller ma note de taxi sous les yeux et la lui faire payer.
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Il parle tout seul depuis cinq minutes et j’ai pas réussi à en placer une seule entre ses insinuations, ses insultes déguisées et ses leçons de morale. Ce qui est certain, c’est que je l’ai rencontré hier. Et que j’étais tellement déchirée que je m’en souviens même plus. Ou alors, c’est ma mémoire qui opère une sélection naturelle. Entre les choses importantes et les choses moins importantes, dont Hyeon fait sans aucun doute partie.Putain. J’ai vraiment saboté ma soirée pour me rendre à son fichu concerto ennuyeux comme pas deux ? Mais il parle et il parle encore. Et ça m’empêche de me concentrer pour produire une pensée correcte. J’hésite à l’interrompre. Par-là je veux dire lui demander sèchement de se taire et le dégager d’un rapide coup de main en direction de l’autre bout du couloir – là où je ne suis pas.
Sauf que la fin de son discours m’interpelle et me fait plisser les yeux et froncer les sourcils. C’est presque comme si je le jugeais de sortir des conneries pareilles en étant pourtant aussi sobre. « Mais de quoi tu parles ? » Au cas où ma première question n’était pas assez explicite, je la repose, plus distinctement et dans les mêmes termes. Il va falloir qu’il m’éclaire de ses lumières parce que là, entre me parler d’hier soir, d’excuses, de cauchemars et de changement de dortoirs, je vois pas où tout ça nous mène.
« Me regarde pas comme ça. T’as peut-être rêvé. T’as déliré ? On a qu’à faire comme t'as dit et dire que c’était une hallucination j’en sais rien, tu veux une excuse ? Invente-toi une excuse de ma part, j’en ai rien à foutre et puis… » je le regarde encore plus perdue parce que je comprends pas pourquoi aujourd’hui plus qu’un autre jour, il s’arrête pour me faire la conversation, « qu’est-ce que tu fous là au juste ? » Non parce que, je sais pas dans quel monde lui et moi on est potes. Mais c’est certainement pas celui-là. « Lâche-moi avec tes responsabilités. Si t’as quelque chose à dire, dis-le. Éclaire-moi parce qu’à part passer pour un fou, tu sers à rien là. »
Ouais éclaire-moi parce que je commence à sérieusement me demander ce que j’ai foutu hier. Avec un peu de chance je pourrais lui coller ma note de taxi sous les yeux et la lui faire payer.
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Re: 99 problems plus you ☾ ft. lee hyeon | Jeu 5 Oct - 18:17
Hyeon se souvient parfaitement des mots de la jeune femme, ils résonnent encore dans son esprit, ressentant une certaine pitié pour cette femme semblant si seule et jouant la forte devant autrui. Il l’a vu hier dans ses faiblesses, il l’a vu différente, mais identique à la fois. Identique au passé. Miu a toujours été de celle qui se désire forte mais qui n’a finalement qu’un cœur brisé. Elle est passée par tellement d’étapes, difficiles, qu’il peut comprendre quelque part qu’elle ne fait que s’enfermer pour ne pas souffrir davantage, qu’elle tente d’être froide pour se battre contre ce malheureux destin. Il peut donc comprendre qu’elle tente de noyer le poisson et qu’elle ne désire pas revenir sur ses paroles. Mais, quelque part, il aimerait comprendre. Comprendre pourquoi ? Et maintenant ? Il sent qu’il n’aura pas de réponses aujourd’hui car elle semble ériger de fortes barrières et ne souhaite pas tergiverser plus longtemps. « C’est si facile pour toi de tout oublier en quelques heures à peine, de balayer des paroles » dit-il en la regardant fixement, un fin sourire ironique sur les lèvres. Elle l’a fait par le passé alors dans le présent, elle en est capable. Dire que hier soir il avait été touché par ses mots, qu’il avait, presque, voulu la protéger, renouer cette amitié du passé, désormais il doute. Il n’en a plus trop envie. « Je me demande moi-même ce que je fous ici », il passe une main maladroite dans ses cheveux, levant les yeux au ciel, se demandant pourquoi est-ce qu’il essaye toujours, inconsciemment, de renouer avec cette ancienne amie qui n’existe plus, qui ne devrait plus exister. Il se met à applaudir légèrement, « ouah ! Tu es très bonne comédienne tu sais. Je pensais hier soir que tu avais presque changé, mais j’ai été mis en erreur. J’en suis presque désolé ». Il se pince doucement le nez pour éclaircir ses idées. « Ce n’est pas moi qui ais atterris au dortoir des étudiants, totalement ivre, parlant de sa triste vie, de son passé. Tu m’as même dit, je cite, ‘’je commençais à bien t’aimer’’. Tu étais beaucoup plus douce hier soir qu’aujourd’hui. J’ai presque cru qu’on allait pouvoir redevenir amis . . . mais ce fut très bref ». Il pousse un long soupir, « tu en as de la chance. De pouvoir oublier aussi rapidement certains détails, certaines conversations. A croire que tu ne portes pas assez d’attention à tes mots ».
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Hyeon se souvient parfaitement des mots de la jeune femme, ils résonnent encore dans son esprit, ressentant une certaine pitié pour cette femme semblant si seule et jouant la forte devant autrui. Il l’a vu hier dans ses faiblesses, il l’a vu différente, mais identique à la fois. Identique au passé. Miu a toujours été de celle qui se désire forte mais qui n’a finalement qu’un cœur brisé. Elle est passée par tellement d’étapes, difficiles, qu’il peut comprendre quelque part qu’elle ne fait que s’enfermer pour ne pas souffrir davantage, qu’elle tente d’être froide pour se battre contre ce malheureux destin. Il peut donc comprendre qu’elle tente de noyer le poisson et qu’elle ne désire pas revenir sur ses paroles. Mais, quelque part, il aimerait comprendre. Comprendre pourquoi ? Et maintenant ? Il sent qu’il n’aura pas de réponses aujourd’hui car elle semble ériger de fortes barrières et ne souhaite pas tergiverser plus longtemps. « C’est si facile pour toi de tout oublier en quelques heures à peine, de balayer des paroles » dit-il en la regardant fixement, un fin sourire ironique sur les lèvres. Elle l’a fait par le passé alors dans le présent, elle en est capable. Dire que hier soir il avait été touché par ses mots, qu’il avait, presque, voulu la protéger, renouer cette amitié du passé, désormais il doute. Il n’en a plus trop envie. « Je me demande moi-même ce que je fous ici », il passe une main maladroite dans ses cheveux, levant les yeux au ciel, se demandant pourquoi est-ce qu’il essaye toujours, inconsciemment, de renouer avec cette ancienne amie qui n’existe plus, qui ne devrait plus exister. Il se met à applaudir légèrement, « ouah ! Tu es très bonne comédienne tu sais. Je pensais hier soir que tu avais presque changé, mais j’ai été mis en erreur. J’en suis presque désolé ». Il se pince doucement le nez pour éclaircir ses idées. « Ce n’est pas moi qui ais atterris au dortoir des étudiants, totalement ivre, parlant de sa triste vie, de son passé. Tu m’as même dit, je cite, ‘’je commençais à bien t’aimer’’. Tu étais beaucoup plus douce hier soir qu’aujourd’hui. J’ai presque cru qu’on allait pouvoir redevenir amis . . . mais ce fut très bref ». Il pousse un long soupir, « tu en as de la chance. De pouvoir oublier aussi rapidement certains détails, certaines conversations. A croire que tu ne portes pas assez d’attention à tes mots ». Invité
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Re: 99 problems plus you ☾ ft. lee hyeon | Ven 6 Oct - 21:19
Mec, si tu savais seulement comme j’ai bu la nuit dernière, ça ne t’étonnerait même pas de voir que j’ai tout oublié de notre supposée rencontre au dortoir du centre-ville. Sans parler de ce que j’ai pu dire, de ce qu’il a pu entendre, de ce que j’ai pu faire ou de la pitié que j’ai pu lui faire cette nuit-là. Je remercie les gin-tonic de Junshin, le tenant du bar dans lequel j’étais de ne pas m’en souvenir. Tout comme petite escapade nocturne à vrai dire. A part les notes exorbitantes de taxi qui trouent le plancher fragile de mon compte en banque, mais je suis heureuse de savoir que je n’ai pas fait de folies que je pourrais amèrement regretter ensuite – c’est que Hyeon n’est pas un garçon très amusant. Passer une soirée avec lui a forcément dû être très embêtant et… je me félicite qu’après une nuit comme celle-ci, je n’ai pas eu la mauvaise surprise de me réveiller au commissariat ou alors, dans un endroit parfaitement inconnu. « Je te demande pardon ? » J’ouvre de grands yeux. Hyeon ? Lee Hyeon qui demande ce qu’il « fou » là ? Ca fait bien une éternité qu’on ne s’est pas parlé lui et moi, mis de côté nos quelques mésaventures depuis mon retour à Séoul et cette fameuse conversation d’une nuit qui ne veut pas me revenir. Mais je me souviens très bien que ce n’est pas le genre de vocabulaire qu’il utilise. En fait, à part les courbettes et les politesses, je ne l’ai jamais entendu se montrer plus démonstratif que ça. « Tu devrais pas traîner avec moi. J’voudrais pas qu’on vienne me taxer d’engraineuse pour te mettre de si mauvaises paroles en bouche. » Pourtant, ça m’amuse. Et à mon petit sourire, on voit bien que je n’en pense pas un mot.
Un sourire que je perds trop rapidement à l’évocation de mes talents de comédienne et le rapide feed-back assez négatif qu’il fait de mes prouesses. Bon sang… je serre la mâchoire très fort pour ne pas lui cracher quelque mots désagréables au visage. Et dans un effort qui me demande une force surhumaine, je me décolle du mur pour simplement faire une révérence sous son nez, ma maigre réaction à ses applaudissements largement exagérés. « De là où je viens, les talents d’acteur sont largement valorisés. Tu connais la chanson mieux que personne, pas vrai ? » Seul un vrai comédien peut en démasquer un autre. « Que je commençais à bien t’aimer ? Ça me touche que tu aies pu y croire une seule seconde. Rappelle-toi, t’étais le premier à faire une croix sur notre amitié, en fait, t’étais même le premier à dire qu’il n’y vait jamais eu aucune amitié, mais corrige-moi si je me trompe ? » Il ne pourrait pas parce que mes souvenirs sont bien trop justes pour subir une correction.
Et pourtant. Pourtant j’en mène pas large quand je me dis que j’ai pu lui dire ces quelques mots avec autant de liberté et d’insouciance. Putain ! je mords dans ma joue, si fort que le goût du sang y est presque présent. Je sais pas d’où ça sort, je vais quand même pas me justifier à lui ! « Je me souviens des choses importantes dont j’ai à me souvenir. Mémoire sélective, désolée de te décevoir à nouveau. » J’adopte un regard neutre et m’applique à ne laisser passer aucune émotion. « Que je m’en souvienne ou non, qu’est-ce que ça peut bien te faire ? Quel crédit tu vas aller apporter à ce que je raconte de toute manière. » Je balaye d’un regard vers le haut cette considération presque trop dingue pour être vrai avant de reposer un regard froid sur lui. « A moins que tu l’aies vraiment espéré ? » Tout s’explique… aurais-tu touché une corde sensible ?
Tout est bon pour retourner la situation. Je me demande encore ce que je foutais là-bas l’autre soir et ce qu’il m’a pris de lui raconter tout ça… d’entre toutes les personnes sur cette Terre, pourquoi lui.
99 problems plus you
hyeon ♡ miu
Mec, si tu savais seulement comme j’ai bu la nuit dernière, ça ne t’étonnerait même pas de voir que j’ai tout oublié de notre supposée rencontre au dortoir du centre-ville. Sans parler de ce que j’ai pu dire, de ce qu’il a pu entendre, de ce que j’ai pu faire ou de la pitié que j’ai pu lui faire cette nuit-là. Je remercie les gin-tonic de Junshin, le tenant du bar dans lequel j’étais de ne pas m’en souvenir. Tout comme petite escapade nocturne à vrai dire. A part les notes exorbitantes de taxi qui trouent le plancher fragile de mon compte en banque, mais je suis heureuse de savoir que je n’ai pas fait de folies que je pourrais amèrement regretter ensuite – c’est que Hyeon n’est pas un garçon très amusant. Passer une soirée avec lui a forcément dû être très embêtant et… je me félicite qu’après une nuit comme celle-ci, je n’ai pas eu la mauvaise surprise de me réveiller au commissariat ou alors, dans un endroit parfaitement inconnu. « Je te demande pardon ? » J’ouvre de grands yeux. Hyeon ? Lee Hyeon qui demande ce qu’il « fou » là ? Ca fait bien une éternité qu’on ne s’est pas parlé lui et moi, mis de côté nos quelques mésaventures depuis mon retour à Séoul et cette fameuse conversation d’une nuit qui ne veut pas me revenir. Mais je me souviens très bien que ce n’est pas le genre de vocabulaire qu’il utilise. En fait, à part les courbettes et les politesses, je ne l’ai jamais entendu se montrer plus démonstratif que ça. « Tu devrais pas traîner avec moi. J’voudrais pas qu’on vienne me taxer d’engraineuse pour te mettre de si mauvaises paroles en bouche. » Pourtant, ça m’amuse. Et à mon petit sourire, on voit bien que je n’en pense pas un mot.Un sourire que je perds trop rapidement à l’évocation de mes talents de comédienne et le rapide feed-back assez négatif qu’il fait de mes prouesses. Bon sang… je serre la mâchoire très fort pour ne pas lui cracher quelque mots désagréables au visage. Et dans un effort qui me demande une force surhumaine, je me décolle du mur pour simplement faire une révérence sous son nez, ma maigre réaction à ses applaudissements largement exagérés. « De là où je viens, les talents d’acteur sont largement valorisés. Tu connais la chanson mieux que personne, pas vrai ? » Seul un vrai comédien peut en démasquer un autre. « Que je commençais à bien t’aimer ? Ça me touche que tu aies pu y croire une seule seconde. Rappelle-toi, t’étais le premier à faire une croix sur notre amitié, en fait, t’étais même le premier à dire qu’il n’y vait jamais eu aucune amitié, mais corrige-moi si je me trompe ? » Il ne pourrait pas parce que mes souvenirs sont bien trop justes pour subir une correction.
Et pourtant. Pourtant j’en mène pas large quand je me dis que j’ai pu lui dire ces quelques mots avec autant de liberté et d’insouciance. Putain ! je mords dans ma joue, si fort que le goût du sang y est presque présent. Je sais pas d’où ça sort, je vais quand même pas me justifier à lui ! « Je me souviens des choses importantes dont j’ai à me souvenir. Mémoire sélective, désolée de te décevoir à nouveau. » J’adopte un regard neutre et m’applique à ne laisser passer aucune émotion. « Que je m’en souvienne ou non, qu’est-ce que ça peut bien te faire ? Quel crédit tu vas aller apporter à ce que je raconte de toute manière. » Je balaye d’un regard vers le haut cette considération presque trop dingue pour être vrai avant de reposer un regard froid sur lui. « A moins que tu l’aies vraiment espéré ? » Tout s’explique… aurais-tu touché une corde sensible ?
Tout est bon pour retourner la situation. Je me demande encore ce que je foutais là-bas l’autre soir et ce qu’il m’a pris de lui raconter tout ça… d’entre toutes les personnes sur cette Terre, pourquoi lui.
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Re: 99 problems plus you ☾ ft. lee hyeon | Mar 10 Oct - 19:21
Ça lui avait échappé, sans même qu’il n’en ait conscience. Ce n’est que lorsqu’elle a relevé cette expression si singulière qu’il comprend lui-même sa propre erreur, se maudissant intérieurement d’user d’un tel vocabulaire, si peu soutenu. Est-ce que le simple fait d’être en sa présence nuit à ses bonnes manières ? Ou est-ce parce qu’il est juste fatigué et lassé de cette querelle interminable alors qu’il pensait y trouver une trêve ? Il inspire profondément ne préférant pas réfléchir de manière trop excessive au risque d’avoir un mal de tête dans quelques secondes. Il n’a pas envie de se prendre la tête et surtout de prendre la peine de comprendre tout ça. Ça ne sert à rien et il le voit très bien au comportement de la jeune femme. Dire qu’il était prêt à faire quelques efforts, il s’est lourdement trompé. « Mes mots sont allés bien trop vite, à croire que tu as une mauvaise influence sur moi, mais ça ne date pas de hier » dit-il en se remémorant toutes les fois où elle l’avait entraîné au-delà des limites imposées par ses très chers parents. Mais il ne s’en était jamais plaint à l’époque, au contraire, elle lui avait apporté quelque chose de différent. Le sentiment de vivre et d’exister. Il ouvre légèrement la bouche lorsqu’elle évoque de nouveau le passé, lui renvoyant violemment la balle, le souvenir douloureux de leur séparation revenant rapidement à la surface. Il ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire sarcastique en l’entendant l’accuser de trahison, presque, osant dire que c’est lui le premier qui lui a tourné le dos alors que c’est elle la première qui l’a fait. Elle aurait fui sans même lui dire au revoir, sans même lui dire qu’elle partait, effaçant ainsi ces quelques années d’amitié, alors, pour se protéger, il avait pris les devants puisque de toute manière ça aurait fini ainsi. Encore une fois il s’est trompé sur elle, encore une fois elle lui tourne le dos, encore une fois elle l’abandonne. La cicatrice du passé ne s’est jamais refermée il le sait, mais il sait encore plus que parfois il s’accroche, malgré lui, à cette amitié du passé. Alors oui, il a bien voulu croire qu’elle avait changé, qu’elle voulait de nouveau se rapprocher de lui, nouer peut-être une véritable amitié, mais il s’est trompé. Elle est perfide et manipulatrice. Elle lui fait toujours croire ce qu’il souhaite croire pour finalement rire de sa stupidité. « T’as raison » dit-il simplement détournant son regard et observant les alentours, finissant par baisser les armes, lassé de toujours contredire ce qui n’est pas forcément faux. « Lorsque tu es finie hier soir j’ai cru retrouver une amie que j’ai longtemps perdu, mais je me suis encore trompée. Tu es très forte, je t’en félicite », il détourne son regard pour la fixer, tapant quelques secondes dans ses mains. « Merci de me faire réaliser à quel point, encore une fois, j’ai été pris au piège, et à quel point je me trompe encore sur ton compte, à quel point je suis stupide de vouloir toujours croire, même un peu, que nous pouvons être amis. Et ne retourne pas la situation comme tu le fais si bien. Ce n’est pas moi qui t’ai tourné le dos, mais bien toi ». C’est elle qui ne lui a pas dit qu’elle partait, c’est elle qui allait fuir sans le lui dire, pas lui. « Tu as peut être une autre vision des choses, et tant mieux pour toi, si ça te permet d’avoir bonne conscience mais à mes yeux c’est toi qui m’as trahi ».
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Feat Miu
Ça lui avait échappé, sans même qu’il n’en ait conscience. Ce n’est que lorsqu’elle a relevé cette expression si singulière qu’il comprend lui-même sa propre erreur, se maudissant intérieurement d’user d’un tel vocabulaire, si peu soutenu. Est-ce que le simple fait d’être en sa présence nuit à ses bonnes manières ? Ou est-ce parce qu’il est juste fatigué et lassé de cette querelle interminable alors qu’il pensait y trouver une trêve ? Il inspire profondément ne préférant pas réfléchir de manière trop excessive au risque d’avoir un mal de tête dans quelques secondes. Il n’a pas envie de se prendre la tête et surtout de prendre la peine de comprendre tout ça. Ça ne sert à rien et il le voit très bien au comportement de la jeune femme. Dire qu’il était prêt à faire quelques efforts, il s’est lourdement trompé. « Mes mots sont allés bien trop vite, à croire que tu as une mauvaise influence sur moi, mais ça ne date pas de hier » dit-il en se remémorant toutes les fois où elle l’avait entraîné au-delà des limites imposées par ses très chers parents. Mais il ne s’en était jamais plaint à l’époque, au contraire, elle lui avait apporté quelque chose de différent. Le sentiment de vivre et d’exister. Il ouvre légèrement la bouche lorsqu’elle évoque de nouveau le passé, lui renvoyant violemment la balle, le souvenir douloureux de leur séparation revenant rapidement à la surface. Il ne peut s’empêcher d’esquisser un sourire sarcastique en l’entendant l’accuser de trahison, presque, osant dire que c’est lui le premier qui lui a tourné le dos alors que c’est elle la première qui l’a fait. Elle aurait fui sans même lui dire au revoir, sans même lui dire qu’elle partait, effaçant ainsi ces quelques années d’amitié, alors, pour se protéger, il avait pris les devants puisque de toute manière ça aurait fini ainsi. Encore une fois il s’est trompé sur elle, encore une fois elle lui tourne le dos, encore une fois elle l’abandonne. La cicatrice du passé ne s’est jamais refermée il le sait, mais il sait encore plus que parfois il s’accroche, malgré lui, à cette amitié du passé. Alors oui, il a bien voulu croire qu’elle avait changé, qu’elle voulait de nouveau se rapprocher de lui, nouer peut-être une véritable amitié, mais il s’est trompé. Elle est perfide et manipulatrice. Elle lui fait toujours croire ce qu’il souhaite croire pour finalement rire de sa stupidité. « T’as raison » dit-il simplement détournant son regard et observant les alentours, finissant par baisser les armes, lassé de toujours contredire ce qui n’est pas forcément faux. « Lorsque tu es finie hier soir j’ai cru retrouver une amie que j’ai longtemps perdu, mais je me suis encore trompée. Tu es très forte, je t’en félicite », il détourne son regard pour la fixer, tapant quelques secondes dans ses mains. « Merci de me faire réaliser à quel point, encore une fois, j’ai été pris au piège, et à quel point je me trompe encore sur ton compte, à quel point je suis stupide de vouloir toujours croire, même un peu, que nous pouvons être amis. Et ne retourne pas la situation comme tu le fais si bien. Ce n’est pas moi qui t’ai tourné le dos, mais bien toi ». C’est elle qui ne lui a pas dit qu’elle partait, c’est elle qui allait fuir sans le lui dire, pas lui. « Tu as peut être une autre vision des choses, et tant mieux pour toi, si ça te permet d’avoir bonne conscience mais à mes yeux c’est toi qui m’as trahi ». Invité
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Re: 99 problems plus you ☾ ft. lee hyeon | Jeu 12 Oct - 17:25
D’un souvenir innocent, notre fierté à chacun nous pousse à salir les restes de notre enfance auxquels on s’accrochait encore pour croire que peut-être, tout ça n’était qu’une illusion. Je me suis tellement appliquée à détester les circonstances dans lesquelles j’avais quitté la Corée du Sud il y a dix ans que j’ai volontairement fait une croix sur tous les bons souvenirs que j’ai pu y avoir. Et puis, lorsqu’il a fallu que je m’éloigne de ma famille, quand j’ai compris que je ne pourrais jamais être libre si je restais dans le sillage que mon père traçait pour moi à New York, le retour à Séoul avait été terrible. Je ne me sentais à ma place nulle part. Etrangère des deux nations qui m’avaient vue grandir.
Je n’ai pas besoin que Hyeon vienne remuer le couteau dans la plaie chaque fois qu’il croise mon chemin. Je le déteste déjà assez comme ça. Je me déteste assez comme ça. « Remballe les félicitations, j’ai rien à fêter avec toi. » Je me demande encore ce qu’il fiche là. Pire encore, je me demande pourquoi je m’obstine à lui répondre alors que je me porterais mille fois mieux à l’ignorer.
Je le faisais très bien avant que lui et moi, on reprenne contact. Et puis, le hasard nous a replacé sur le même chemin. Bordel… je déteste ces histoires de fucking karma.
Et toujours cette vieille histoire qu’on remet sur le tapis comme si c’était quelque chose d’important. « Mais putain Hyeon ! Grandis un peu, on avait dix ans ! » Je ne m’étais pas rendue compte comme ma voix pouvait résonner dans le grand hall. Plusieurs regards se tournent vers nous et je ne sais pas quel miracle m’empêche d’exploser. « On va se la ressasser combien de temps cette histoire encore ? Tu crois pas que j’ai que ça à foutre que de passer mon temps à me justifier sur un truc qui s’est passé il y a des années et pour lequel franchement, ni toi ni moi on en a quelque chose à faire ?! » Je sers les poings contre mon corps. « Je suis partie. Je suis partie, je me suis cassée, je sais plus en quelle langue le dire, voilà. Et je t’ai laissé. Je t’ai trahi. J’en avais rien à faire de toi et tu sais quoi ? C’est bien la seule chose qui n’a pas changé chez moi. » J’en ai rien à faire de lui… rien à faire de lui. Rien. A. Faire... « C’est ça que tu veux entendre ? Fallait pas me faire confiance ! C’est de ta faute. T’as été stupide de faire confiance à une fille comme moi. Mais tu peux au moins te consoler sur une chose : ta petite vie est parfaite, c’est pas ce que tu voulais ? On peut même dire que je t’ai rendu service en me barrant loin de toi ! Vu que je suis de si mauvaise fréquentation, qui sait ce qu’il se serait passé si j’avais continué à te parasiter. » Bordel de merde, je suis incontrôlable quand je perds le contrôle de ce que je dis.
Je m’arrête pour le toiser d’un air mauvais et me penche à l’avant d’un air condescendant pour saluer le public d’indiscrets qui nous dévisage. « On pourra jamais être amis toi et moi. Alors à l’avenir, si tu me vois, passe ton chemin. T’as qu’à m’abandonner comme je l’ai fait la dernière fois, hm ? Comme ça, on sera quitte et on en parlera plus. » C’est une façon de voir les choses. « Satisfait ? »
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hyeon ♡ miu
D’un souvenir innocent, notre fierté à chacun nous pousse à salir les restes de notre enfance auxquels on s’accrochait encore pour croire que peut-être, tout ça n’était qu’une illusion. Je me suis tellement appliquée à détester les circonstances dans lesquelles j’avais quitté la Corée du Sud il y a dix ans que j’ai volontairement fait une croix sur tous les bons souvenirs que j’ai pu y avoir. Et puis, lorsqu’il a fallu que je m’éloigne de ma famille, quand j’ai compris que je ne pourrais jamais être libre si je restais dans le sillage que mon père traçait pour moi à New York, le retour à Séoul avait été terrible. Je ne me sentais à ma place nulle part. Etrangère des deux nations qui m’avaient vue grandir.Je n’ai pas besoin que Hyeon vienne remuer le couteau dans la plaie chaque fois qu’il croise mon chemin. Je le déteste déjà assez comme ça. Je me déteste assez comme ça. « Remballe les félicitations, j’ai rien à fêter avec toi. » Je me demande encore ce qu’il fiche là. Pire encore, je me demande pourquoi je m’obstine à lui répondre alors que je me porterais mille fois mieux à l’ignorer.
Je le faisais très bien avant que lui et moi, on reprenne contact. Et puis, le hasard nous a replacé sur le même chemin. Bordel… je déteste ces histoires de fucking karma.
Et toujours cette vieille histoire qu’on remet sur le tapis comme si c’était quelque chose d’important. « Mais putain Hyeon ! Grandis un peu, on avait dix ans ! » Je ne m’étais pas rendue compte comme ma voix pouvait résonner dans le grand hall. Plusieurs regards se tournent vers nous et je ne sais pas quel miracle m’empêche d’exploser. « On va se la ressasser combien de temps cette histoire encore ? Tu crois pas que j’ai que ça à foutre que de passer mon temps à me justifier sur un truc qui s’est passé il y a des années et pour lequel franchement, ni toi ni moi on en a quelque chose à faire ?! » Je sers les poings contre mon corps. « Je suis partie. Je suis partie, je me suis cassée, je sais plus en quelle langue le dire, voilà. Et je t’ai laissé. Je t’ai trahi. J’en avais rien à faire de toi et tu sais quoi ? C’est bien la seule chose qui n’a pas changé chez moi. » J’en ai rien à faire de lui… rien à faire de lui. Rien. A. Faire... « C’est ça que tu veux entendre ? Fallait pas me faire confiance ! C’est de ta faute. T’as été stupide de faire confiance à une fille comme moi. Mais tu peux au moins te consoler sur une chose : ta petite vie est parfaite, c’est pas ce que tu voulais ? On peut même dire que je t’ai rendu service en me barrant loin de toi ! Vu que je suis de si mauvaise fréquentation, qui sait ce qu’il se serait passé si j’avais continué à te parasiter. » Bordel de merde, je suis incontrôlable quand je perds le contrôle de ce que je dis.
Je m’arrête pour le toiser d’un air mauvais et me penche à l’avant d’un air condescendant pour saluer le public d’indiscrets qui nous dévisage. « On pourra jamais être amis toi et moi. Alors à l’avenir, si tu me vois, passe ton chemin. T’as qu’à m’abandonner comme je l’ai fait la dernière fois, hm ? Comme ça, on sera quitte et on en parlera plus. » C’est une façon de voir les choses. « Satisfait ? »
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Re: 99 problems plus you ☾ ft. lee hyeon | Jeu 2 Nov - 19:19
Il ne sait plus quoi dire. Il ne sait plus quoi faire. Il sait pertinemment qu’il perd son temps à tergiverser avec elle, qu’il a d’autres choses à faire que de s’arrêter sur elle, mais malgré tout, il le fait. Stupide être qu’il est. Il a beau savoir, se répéter, il y a toujours quelque chose, quelque part, qui la relie à elle. Il arque un sourcil lorsqu’elle hausse soudainement le ton, attirant les regards vers eux. Maintenant elle va alerter toute l’université, il ne manquait plus que ça. Il n’ose pas l’interrompre lorsque de manière virulente elle déballe tous ces mots. Ces mots qui le grisent et qui le rendent mal à l’aise. Il n’a qu’une envie en cet instant précis c’est partir et la laisser ici, sans jamais se retourner. Il serre discrètement les poings, les souvenirs d’une enfance bouleversée refaisant surface. Alors il avait raison depuis le début. Il a toujours eu raison au final. Elle n’a fait que jouer avec lui. Elle n’a fait qu’en profiter, comme toutes les autres. Il a toujours gardé espoir qu’elle était différente. Malgré lui il avait conservé cette lueur d’espoir mais au final il se rend compte qu’il n’aurait jamais dû conserver cette flamme d’espoir. Elle l’a bien dit, elle a profité de lui et elle est partie. Elle n’a jamais eu aucun respect pour lui, aucune once d’amitié pour lui. Rien de tout ça n’était vrai. Rien de tout ça n’était sincère. Et même s’il s’en était toujours douté le fait qu’elle le lui dise à voix haute, de manière si abrupte, le blesse et lui transperce l’âme. Mais maintenant il sait. Il n’a plus besoin d’entendre autre chose, il n’a plus besoin de faire semblant. Il sait. C’est tout. Il inspire profondément et la regarde intensément, son regard reflétant quelque part la peine inconsciente qu’elle vient de lui faire. Pourtant c’est ce qu’il s’attendait à entendre n’est-ce pas ? Alors pourquoi est-il si peiné et si déçu ? Il tente tout de même de garder une certaine contenance et inspire profondément. « Pas de souci ». Il le dit sur un ton neutre et sans même ajouter quelque chose, il s’en va, se retournant. Cette fois-ci il ne se retournera plus. Cette fois-ci il va définitivement la laisser tranquille. Cette fois-ci il ne sera plus présent pour elle. Cette fois-ci il tracera son chemin et elle le sien. C’est fini. Aujourd’hui, il n’y a plus que lui. C’est tout. C’est la fin. Réellement la fin . . . du moins c’est ce qu’il croit.
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Il ne sait plus quoi dire. Il ne sait plus quoi faire. Il sait pertinemment qu’il perd son temps à tergiverser avec elle, qu’il a d’autres choses à faire que de s’arrêter sur elle, mais malgré tout, il le fait. Stupide être qu’il est. Il a beau savoir, se répéter, il y a toujours quelque chose, quelque part, qui la relie à elle. Il arque un sourcil lorsqu’elle hausse soudainement le ton, attirant les regards vers eux. Maintenant elle va alerter toute l’université, il ne manquait plus que ça. Il n’ose pas l’interrompre lorsque de manière virulente elle déballe tous ces mots. Ces mots qui le grisent et qui le rendent mal à l’aise. Il n’a qu’une envie en cet instant précis c’est partir et la laisser ici, sans jamais se retourner. Il serre discrètement les poings, les souvenirs d’une enfance bouleversée refaisant surface. Alors il avait raison depuis le début. Il a toujours eu raison au final. Elle n’a fait que jouer avec lui. Elle n’a fait qu’en profiter, comme toutes les autres. Il a toujours gardé espoir qu’elle était différente. Malgré lui il avait conservé cette lueur d’espoir mais au final il se rend compte qu’il n’aurait jamais dû conserver cette flamme d’espoir. Elle l’a bien dit, elle a profité de lui et elle est partie. Elle n’a jamais eu aucun respect pour lui, aucune once d’amitié pour lui. Rien de tout ça n’était vrai. Rien de tout ça n’était sincère. Et même s’il s’en était toujours douté le fait qu’elle le lui dise à voix haute, de manière si abrupte, le blesse et lui transperce l’âme. Mais maintenant il sait. Il n’a plus besoin d’entendre autre chose, il n’a plus besoin de faire semblant. Il sait. C’est tout. Il inspire profondément et la regarde intensément, son regard reflétant quelque part la peine inconsciente qu’elle vient de lui faire. Pourtant c’est ce qu’il s’attendait à entendre n’est-ce pas ? Alors pourquoi est-il si peiné et si déçu ? Il tente tout de même de garder une certaine contenance et inspire profondément. « Pas de souci ». Il le dit sur un ton neutre et sans même ajouter quelque chose, il s’en va, se retournant. Cette fois-ci il ne se retournera plus. Cette fois-ci il va définitivement la laisser tranquille. Cette fois-ci il ne sera plus présent pour elle. Cette fois-ci il tracera son chemin et elle le sien. C’est fini. Aujourd’hui, il n’y a plus que lui. C’est tout. C’est la fin. Réellement la fin . . . du moins c’est ce qu’il croit. Contenu sponsorisé