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affraid of the past (yibb)
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affraid of the past (yibb) | Sam 22 Juil - 12:03 Citer EditerSupprimer
t’es seul dans ta chambre. tu sais pas vraiment où sont les autres. enfin bagheera a du partir en escapade près de la rivière. ho chull et moon kyu dieu sait où. mais tu t’en fous à vrai dire. t’aimes ce petit moment de répit dans le dortoir. tu t’allonges sur ton lit, un sourire aux lèvres et tu fermes les yeux quelques secondes, de la musique dans les oreilles. t’as pas vraiment sommeil et en même temps tout ton corps est fatigué. paradoxal, tu le sais. pourtant, t’es en plein forme mentalement, plus que tu ne l’as jamais été. t’arrives enfin à te détendre après trois années, presque quatre, passées hors du territoire chinois. tu sais que plus jamais tu ne pourras y retourner et tu n’as jamais été aussi heureux. enfin, heureux n’est pas vraiment le bon mot. tu pourrais l’être si la personne dont tu étais amoureux ne t’avait pas oublié. t’aurais même préféré que la famille nagao ne soit pas impliquée dans un accident de voiture. tout serait bien plus simple maintenant. tu serais dehors en train de passer du temps avec kin et hiro et peut-être même tadashi. tu n’aurais jamais réalisé que tu aimais kin et ça aurait été mieux, tu penses. tu n’aurais pas eu à te torturer les méninges pour comprendre ce sentiment que tu expérimentes pour la première fois. rien n’aurait changé. sauf que ce n’est pas ce qui se passe actuellement. la famille nagao a éclaté à cause de cet accident et tu te sens désolé pour eux. désolé parce que tu n’arrives pas à ne pas en vouloir à tadashi, que tu évites kin comme la peste et que tu te rapproches de hiro de plus en plus. ça te blesse tout ça mais tu ne peux pas faire autrement. tu pousses un soupir alors que tu te roules en boule dans le lit et que tu essaies de mettre ton cerveau en off. t’as pas envie qu’il ressasse tout ça, tu veux juste dormir. il est presque deux heures du matin quand t’es réveillé par des coups portés à ta porte. ils sont rapides et forts pour que tu te réveilles. tu discernes même ton prénom entre les coups et tu reconnais la voix de yibo. tu ne cherches pas à savoir s’il y a quelqu’un dans la pièce, que t’allumes la lumière et tu te précipites vers ta porte. tu l’ouvres pour découvrir un yibo complètement désemparé et paniqué. qu’est-ce qui lui arrive ? « yibo qu’est-ce qui se passe ? » que tu demandes en chinois comme à chaque fois que tu lui parles. tu t’inquiètes et tu sens ton cœur s’accélérer un peu sous l’effet du stress.
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Re: affraid of the past (yibb) | Jeu 27 Juil - 16:52 Citer EditerSupprimer
sungjoo & yibo
afraid of the past
Il court le gamin, utilise toutes ses forces pour aller aussi vite que possible, sent les muscles de ses jambes trop maigres brûler mais il ne s'arrête pas. Il ne peut pas s'arrêter. C'est l'enfer derrière lui, c'est des monstres qui sont à sa poursuite, et il doit s'échapper. Il entend les pas qui martèlent le sol, qui se rapprochent, entend les voix de ses contremaîtres qui leur crient de revenir, qu'ils vont les attraper. Alors il accélère encore, et ses poumons épuisés lui hurlent de ralentir mais il n'écoute pas, ne voit que les ombres dans son dos qui se rapprochent, et Sung Joo à ses côtés qui court lui aussi. Ils ont décidé de s'enfuir de l'usine, de partir pour ne plus jamais vivre dans ces conditions, pour ne plus jamais être exploités comme ils l'ont toujours été. Ils courent pour être libres, pour quitter cette vie, ce pays. Et Yibo sent la peur qui broie ses tripes, sent l'épuisement qui ralentit sa course malgré tous ses efforts pour maintenir le rythme. Ils ne vont pas y arriver. Ils sont trop faibles, trop fatigués. Ils vont se faire attraper. Et il entend les cris des autres enfants, tous les autres, tous ceux qui sont restés derrière. S'enfuir c'est un peu les abandonner, pas vrai ? Il s'en veut. Mais il continue de courir, s'arrête net lorsque son ami à ses côtés trébuche et tombe contre la poussière qui lui crie de s'en aller, de sauver sa peau. Il ne veut pas le gosse déjà en pleurs, refuse de partir sans lui. Mais c'est trop tard, ils l'ont déjà attrapé, et Yibo fait demi-tour, veut l'aider mais ils s'éloignent déjà, emportent Sung Joo avec eux et même en courant plus vite encore qu'avant le gosse les voit disparaître.
Un sursaut. Puis une petite éternité avant que le chinois ne réalise qu'il est dans son lit, le visage humide de sueur et le coeur qui cogne trop fort contre sa cage thoracique. C'était un cauchemar, rien de plus qu'un mauvais rêve mais c'était trop réel, tellement que ses doigts crispés sur le drap tremblent encore. Alors il ne réfléchit pas le môme, il a besoin de s'assurer que rien de tout ça n'était réel. Il quitte sa chambre, traverse le couloir pour rejoindre celle de son presque frère, sans penser à ses colocataires, à l'heure tardive. Il a besoin de le voir. Maintenant. Et quand la porte s'ouvre sur ce visage inquiet qu'il connaît par coeur, Yibo ne résiste pas longtemps avant de le serrer contre lui en laissant la liberté à ses larmes retenues trop longtemps de couler contre son t-shirt. « Ne m'abandonne jamais d'accord ? » Il sait qu'il devrait lui expliquer son état, mais pour le moment il a juste besoin de le sentir contre lui. « Je veux pas qu'on nous sépare »
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Un sursaut. Puis une petite éternité avant que le chinois ne réalise qu'il est dans son lit, le visage humide de sueur et le coeur qui cogne trop fort contre sa cage thoracique. C'était un cauchemar, rien de plus qu'un mauvais rêve mais c'était trop réel, tellement que ses doigts crispés sur le drap tremblent encore. Alors il ne réfléchit pas le môme, il a besoin de s'assurer que rien de tout ça n'était réel. Il quitte sa chambre, traverse le couloir pour rejoindre celle de son presque frère, sans penser à ses colocataires, à l'heure tardive. Il a besoin de le voir. Maintenant. Et quand la porte s'ouvre sur ce visage inquiet qu'il connaît par coeur, Yibo ne résiste pas longtemps avant de le serrer contre lui en laissant la liberté à ses larmes retenues trop longtemps de couler contre son t-shirt. « Ne m'abandonne jamais d'accord ? » Il sait qu'il devrait lui expliquer son état, mais pour le moment il a juste besoin de le sentir contre lui. « Je veux pas qu'on nous sépare »
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Re: affraid of the past (yibb) | Sam 5 Aoû - 19:59 Citer EditerSupprimer
tu détestes qu’on te réveille, encore plus en plein milieu de la nuit. tu souffles en te redressant dans ton lit attendant de voir si les coups vont se calmer. sauf que ce n’est pas le cas et que tu entends ton prénom et que tu reconnais la voix de yibo. aussitôt, tu te lèves, sans chercher à comprendre ce qui se passe et tu ouvres très inquiet. ce n’est pas la première fois qu’il vient comme ça dans ta chambre. du coup t’es encore plus inquiet. tu lui demandes ce qui se passe mais t’as pas le temps de finir ta phrase qu’il t’a déjà pris dans ses bras. tu grimaces légèrement, parce que t’es pas à l’aise avec le contact humain et que t’aimes pas trop quand on te prends dans les bras comme ça. mais dès que tu sens ton t-shirt se mouiller, tu décides de ne rien dire et d’endurer cette étreinte. il en a besoin, tu le sens, tu le sais. alors, tu entoures lentement tes bras autour de son corps pendant qu’une main se déplace d’elle-même sur ses cheveux pour le consoler. t’es pas habitué à ça mais tu fais de ton mieux. la voix de yibo te parvient étouffer par ses pleurs et par ton t-shirt et tu baisses les yeux vers le sommet de son crâne. d’où lui vient cette idée ? tu ne pourrais jamais l’abandonner. c’est d’ailleurs pour cette raison que tu l’as pris avec toi quand tu as décidé de t’enfuir de chine. tu ne pouvais pas le laisser derrière et encore maintenant, c’est le cas. yibo, même si t’es pas lié à lui par le sang, c’est ton frère, ta moitié. tu ne le laisseras jamais derrière toi. la suite te brise le cœur parce que c’est exactement ce que tu ressens. « qui a dit que j’allais t’abandonné ? » tu dis pour le rassurer alors que tu le fais entrer dans ta chambre et que tu fermes la porte derrière vous. tu le tiens encore contre toi alors que tu reprends. « personne ne nous séparera yibo. on est en sécurité ici. et même si ce n’est plus le cas, je te protègerai… » comme je l’ai toujours fait. mais tu ne le dis pas, parce qu’il le sait. jamais tu ne laisserais personne lui faire du mal. tu n’es peut-être pas l’homme le plus fort du monde, mais tu sais très bien qu’en cas de besoin, tu frapperas les zones les plus sensibles pour foutre tes adversaires k.o. « et si tu me racontais ce mauvais rêve ? » finis-tu par dire, parfaitement conscient que c’est quelque chose dans le genre qui l’a réveillé et effrayé de la sorte.
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Re: affraid of the past (yibb) | Sam 2 Sep - 1:58 Citer EditerSupprimer
sungjoo & yibo
afraid of the past
Il est habitué aux cauchemars Yibo, en fait assez régulièrement depuis trois ans pour savoir que ce ne sont que des mauvais souvenirs qui viennent perturber son sommeil, et que rien de ce qu'il ne voit dans ces rêves est réel. Pourtant ça le terrorise toujours autant le gosse, comme si une part de son passé était toujours là, refusait de le laisser tranquille. C'est une peur dont il ne peut se détacher même s'il sait qu'il est en sécurité maintenant, qu'ils sont réellement libres et que plus personne ne viendra les chercher pour les ramener en enfer. Mais on ne peut pas effacer un traumatisme qui a duré plus de quinze ans, et malgré tous ses efforts et ceux de son entourage, son éducation stricte et basée sur la menace constante garde une grande influence sur son caractère, et son sommeil n'est évidemment pas épargné. Et il n'est pas courageux Yibo, a besoin d'être rassuré, de vérifier que Sungjoo va bien, qu'il est toujours là. Alors il le serre fort contre lui, inspire son parfum pour tenter de se calmer. Sa simple présence a toujours suffit à l'apaiser, même lorsqu'ils étaient en Chine il suffisait qu'il soit là près de lui pour que Yibo se sente moins stressé, c'est d'ailleurs pour ça qu'il l'a suivi jusqu'à Séoul.
Et il le suit à l'intérieur, hoche la tête parce qu'au fond il sait qu'il ne peut rien leur arriver. Il aimerait bien être aussi fort que son presque frère Yibo, pouvoir aller de l'avant et progresser. Et il se détache doucement de lui, attrape malgré tout sa main pour avoir au moins un contact entre eux et essuie ses larmes de l'autre. « Ils t'attrapaient quand on essayait de s'enfuir et je pouvais rien faire... et après tu disparaissais mais moi je veux pas que ça arrive. » Même s'ils sont loin de tout ce qu'ils ont vécu, même si maintenant ils peuvent vivre une vie normale, Yibo est beaucoup trop attaché à lui pour pouvoir continuer sans qu'il ne soit là. « On nous séparera jamais c'est promis ? Tu me laisseras pas hein ? Et même que... si tu dois retourner là bas je viens avec toi. »
Et il le suit à l'intérieur, hoche la tête parce qu'au fond il sait qu'il ne peut rien leur arriver. Il aimerait bien être aussi fort que son presque frère Yibo, pouvoir aller de l'avant et progresser. Et il se détache doucement de lui, attrape malgré tout sa main pour avoir au moins un contact entre eux et essuie ses larmes de l'autre. « Ils t'attrapaient quand on essayait de s'enfuir et je pouvais rien faire... et après tu disparaissais mais moi je veux pas que ça arrive. » Même s'ils sont loin de tout ce qu'ils ont vécu, même si maintenant ils peuvent vivre une vie normale, Yibo est beaucoup trop attaché à lui pour pouvoir continuer sans qu'il ne soit là. « On nous séparera jamais c'est promis ? Tu me laisseras pas hein ? Et même que... si tu dois retourner là bas je viens avec toi. »
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Re: affraid of the past (yibb) | Jeu 7 Sep - 11:51 Citer EditerSupprimer
a cause de ta vie en corée, tu aurais presque oublié que votre vie n’a pas toujours été facile pour yibo et toi. tu pensais, à tort sûrement, que si vous obteniez l’asile politique et la nationalité sud-coréenne, vous seriez tranquille. mais ce n’était qu’une illusion. vous ne pouvez pas effacer les traumatisme de votre enfance, cette peur angoissante qui vous prend aux tripes dès que vous faites un mauvais rêve. quand ça t’arrive, t’es dans le même état que yibo mais, contrairement à lui, tu cherches du réconfort dans la boisson. mauvaise idée, tu le sais, mais tu ne peux pas faire autrement. t’es devenu alcoolique, tu le sais. à vingt ans, ça l’a fout mal, très mal. mais t’as pas le temps de penser à tes problèmes pour le moment. t’as yibo dans les bras. toi qui ne supporte pas qu’on te fasse des câlin et qu’on te touche, tu le laisses faire parce qu’il en a besoin. tu veux être là pour lui et tu ne le laisseras jamais seul, jamais. tu t’es échappé de chine avec le jeune homme, ce n’est pas pour le laisser derrière toi à la première occasion. tu sens le corps de yibo s’éloigner du tien et tu lèves légèrement les yeux vers son visage. tu peux y lire toute la détresse qu’il ressent et tu pousses un soupir en refermant ta main sur la sienne. tu n’aimes pas les contacts physiques, mais avec yibo, chujung et kin, tu fais des efforts parce qu’ils sont les exceptions, ceux qui comptent le plus à tes yeux. tu observes celui que tu considères comme ton frère effacer de son visage les traces de larmes et il te raconte son rêve. tu te crispes en entendant ses mots. pendant des mois après ton arrivée à séoul, tu as fait le même genre de cauchemar. tu avais peur qu’on vienne vous chercher et ce même malgré votre asile et votre nationalité nouvellement acquis. tu as eu peur pendant des semaines, et maintenant, même si tu sais que ça plane au-dessus de toi, tu vas mieux. tu arrives à ne plus y penser. sauf que de temps en temps, t’as des piqures de rappels notamment avec yibi ou alors tes terreurs nocturnes. tu serres la main de ton frère dans la tienne et tu lui souris. sourire qui s’efface vite quand tu l’entends dire qu’il retournera en chine si toi tu le fais. tu secoues vigoureusement la tête. t’as aucune raison de retourner en chine. aucune, du moins pour le moment. « pourquoi tu voudrais que je retourne là-bas ? j’suis pas masochiste. » que tu dis sur le ton de la plaisanterie. tu sais qu’un jour t’y retournera pour sauver tous les autres, parce que c’est la promesse que tu t’es faite en partant. « et ne t’en fais pas. personne ne nous séparera. on sera toujours ensemble. » tu viens de toi-même le prendre dans tes bras et tu le serres fort contre toi, en déposant ton menton sur son épaule vu qu’il est légèrement plus grand que toi. « et personne ne viendra nous chercher ici. on est en sécurité ! » tu le penses plus ou moins. y aura toujours une partie de vous qui en doutera malheureusement.
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Re: affraid of the past (yibb) | Sam 18 Nov - 18:25 Citer EditerSupprimer
sungjoo & yibo
afraid of the past
Yibo il est souvent décrit comme un gamin un peu trop naïf, le genre qui sourit toujours innocemment, comme si le monde entier était merveilleux, qu'il n'avait jamais été confronté aux difficultés de la vie. La vérité c'est qu'il est doté d'une candeur qui lui permet et vivre plus ou moins normalement malgré les horreurs qu'il a été obligé de traverser lorsqu'il était plus jeune. Et si au quotidien, avec ses amis ou même lors d'interviews il semble tout à fait normal et stable, c'est souvent la nuit que ses démons s'éveillent. Chaque journée est éprouvante pour le gosse qui doit constamment se concentrer sur cette langue qui n'est pas la sienne, qui doit tout faire pour être comme tout le monde alors qu'il y a seulement quelques années de cela il n'avait jamais tenu de téléphone entre ses mains, n'était jamais allé à l'école, dans des magasins ou des restaurants. Et même si aujourd'hui il est libre et assez aisé pour s'offrir à peu près tout ce qu'il pourrait vouloir, son esprit lui est incapable de se détacher de son passé, transformant ses habituels sourires en larmes dès qu'il est face à des scènes violentes, de l'obscurité ou simplement ses mauvais rêves. Cette nuit c'est ce dernier point qui aura eu raison de son sommeil, le poussant à trouver refuge dans les bras de son frère qui semble être le seul à réellement le comprendre. Ils sont tous les deux si différents des coréens qui les entourent, ça a toujours été eux deux contre le reste du monde, et ça le sera probablement pour toujours.
Et le mannequin sait que Sungjoo comprend ses peurs, ses angoisses nocturnes. Ils se sont toujours compris, soutenus, aimés comme de vrais frères. Yibo a toujours su masquer ses craintes aux autres, même aux journalistes, mais jamais à Sungjoo à qui il a toujours tout dit, tout expliqué. Évidemment il sait que son rêve n'a rien de réel, que les chinois ne viendront pas les séparer, pourtant il est là, tremblant, la main fermement accrochée à celle de son cadet, hochant doucement la tête à ses paroles rassurantes. « Non enfin je veux dire... si ils te ramenaient là bas, je viendrais aussi. » Même si la Chine le terrorise, il préfère encore devoir y retourner plutôt qu'être séparé de lui. Et il se serre un peu plus contre son frère, fermant doucement les yeux. « Tu crois que les autres vont bien ? » Ceux qui sont restés à l'usine, ceux qu'ils ont laissé derrière. Mais Yibo se reprend rapidement, conscient que parler de ça ne fera qu'augmenter leurs angoisses. « Pardon.. Je peux dormir avec toi ? Demain on ira manger des dim sum si tu veux en échange. »
Et le mannequin sait que Sungjoo comprend ses peurs, ses angoisses nocturnes. Ils se sont toujours compris, soutenus, aimés comme de vrais frères. Yibo a toujours su masquer ses craintes aux autres, même aux journalistes, mais jamais à Sungjoo à qui il a toujours tout dit, tout expliqué. Évidemment il sait que son rêve n'a rien de réel, que les chinois ne viendront pas les séparer, pourtant il est là, tremblant, la main fermement accrochée à celle de son cadet, hochant doucement la tête à ses paroles rassurantes. « Non enfin je veux dire... si ils te ramenaient là bas, je viendrais aussi. » Même si la Chine le terrorise, il préfère encore devoir y retourner plutôt qu'être séparé de lui. Et il se serre un peu plus contre son frère, fermant doucement les yeux. « Tu crois que les autres vont bien ? » Ceux qui sont restés à l'usine, ceux qu'ils ont laissé derrière. Mais Yibo se reprend rapidement, conscient que parler de ça ne fera qu'augmenter leurs angoisses. « Pardon.. Je peux dormir avec toi ? Demain on ira manger des dim sum si tu veux en échange. »
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Re: affraid of the past (yibb) | Sam 9 Déc - 23:35 Citer EditerSupprimer
voir yibo dans cet état te fait mal. t’aurais pensé qu’avec le temps il finirait par ne plus avoir de cauchemars et que son insouciance et innocence seraient suffisantes pour qu’il oublie tout ce que vous aviez vécu en chine. mais ce n’est pas le cas, et tu pousses un soupir. vous êtes dans la même situation lui et toi. votre passé vous hante. mais si lui ce n’est que le soir avec ses cauchemars. toi, c’est tout le temps, la journée avec l’alcool et le soir avec tes terreurs nocturnes. tu sais qu’il faudra encore du temps avant que vous ne soyez complètement à l’aise ici en corée, et que vous laissiez votre passé loin derrière vous. mais pour le moment ce n’est pas le cas. et vous en êtes tous les deux affectés. cependant toi contrairement à ton frère, tu n’es pas autant enfantin, tu n’as pas autant de facilité que ton frère à vivre comme si de rien était. tu as grandi, certes trop vite et pas de la bonne manière mais tu es un adulte. yibo, c’est encore un enfant dans sa tête. il agit comme tel sûrement pour se protéger mais surtout parce qu’il n’a pas eu d’enfance normale. c’est pour ça que tu dois le protéger et que tu ne le laisseras jamais. tu lui as fait la promesse quand vous vous êtes rencontrés à l’usine, tu lui as refaites quand tu as planifié votre départ, tu lui as encore une fois dit quand vous êtes partis de chine et que vous êtes arrivés en corée et tu pourras lui répéter encore et encore autant de fois qu’il le souhaite jusqu’à ce qu’il se sente à l’aise et en sécurité. « ils ne me ramèneront pas là-bas. et même si c’était le cas, hors de question que tu viennes. » si ça venait à arriver, tu ne le supporterais pas s’il devait retourner travailler là-bas. toi tu sais que tu serais te débrouiller tout seul et faire en sorte de t’échapper encore une fois. mais ton frère, tu sais que tu ne pourras pas compter là-dessus. pour un peu qu’en plus ils vous séparent, il ne passerait même pas la première semaine sans toi. tu te crispes légèrement quand il parle des autres. tu ne sais pas, mais tu te doutes que certains, ceux qui étaient proches de vous, on du subir les conséquences de vos actes et ça te fait mal au cœur. « je sais pas… sûrement. » tu lui réponds vaguement mais sans réellement lui mentir. t’espère de tout ton cœur qu’ils vont bien. ça enlèverait un peu le poids de la culpabilité qui t’accable parce que t’es partis sans eux. yibo reprend la parole et tu souris en levant légèrement les yeux vers lui. ça ne t’étonnes même plus le comportement de yibo tellement tu es habitué. mais tu sais que d’autres sont choqués la première fois, parce qu’il est grand et qu’il devrait être capable de se protéger et de protéger les autres, mais c’est tout l’inverse. c’est un enfant. « bien sûr que tu peux dormir avec moi. tu amènes krusty avec toi dans le lit aussi ? » tu sais déjà que vous allez manquer de place mais tu t’en fous. pour yibo, tu veux bien être serrer contre lui toute la nuit si ça peut lui faire plaisir et apaiser ses peurs. « et non on ira manger ce que tu voudras toi… » parce que c’est toujours ton frère avant toi et ça le sera toujours.
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Re: affraid of the past (yibb) | Dim 7 Jan - 20:47 Citer EditerSupprimer
sungjoo & yibo
afraid of the past
Yibo ne saurait même pas décrire le lien qui l'unit à Sungjoo. Il sait que beaucoup d'amitiés fortes existent sur Terre, mais reste cependant convaincu que la leur est la plus puissante de toutes. Parce qu'ensemble ils se sont battus pour survivre pendant quinze ans, ils ont connu la faim, le froid, la terreur. Ils ont vécu l'enfer, ont traversé les pires épreuves de la vie. Mais ensemble. Rien n'a jamais pu les séparer, pas même leurs contremaîtres. Ils ont toujours su puiser leur force dans l'autre, même si le plus souvent c'était Yibo qui était dépendant du plus jeune, comme si Sungjoo lui avait sauvé la vie chaque jour depuis son plus jeune âge jusqu'à aujourd'hui. Ils sont bien plus que des amis ou même des frères, et rien ne pourra jamais briser leur lien. Pourtant le plus grand est toujours inquiet, redoute toujours que ce jour arrive, que leurs chemins se séparent, que ce soit à cause de leurs vies différentes, où si ils étaient ramenés là bas. Et la peur d'être séparé du plus jeune est bien plus grande que celle d'être enlevé et rapporté en Chine où il mourrait probablement dans les jours suivants. Même s'ils ont progressé depuis leur arrivée en Corée, Yibo sait qu'ils ne seront jamais entièrement comme ces gens autour d'eux, que leur passé a forgé leurs caractères, leurs peurs, leurs difficultés d'adaptation. Il sait aussi que même en grandissant, même avec l'aide de sa tutrice ou de ses amis, il sera toujours dépendant de Sungjoo. Alors quand ce dernier lui interdit de le suivre s'il est renvoyé en Chine, Yibo refuse d'accepter.
« Si ça arrivait je viendrai. T'es mon petit frère on doit jamais se séparer... Je préfère être là bas avec toi plutôt que ici tout seul. » Et le gosse ne va habituellement jamais à l'encontre d'un ordre, ne dit normalement jamais non à cause de son conditionnement qui l'en empêche, pourtant pour ça il n'hésite pas, et il sait que Sungjoo comprendra qu'il ne pourra pas l'en empêcher. Et il ne peut pas s'empêcher de penser à ceux restés là bas, laisse échapper une question pleine d'angoisse, peu surpris par l'aspect vague de la réponse. Après tout, il n'y a rien d'autre à dire, à faire. Heureusement, le plus jeune le rassure de son sourire et son autorisation à terminer la nuit dans son lit, et Yibo essuie ses dernières larmes pour lui rendre son sourire, serrer un peu plus sa main dans la sienne et l'entrainer jusqu'à sa chambre pour faire sortir sa chienne et finalement retourner sur le lit de Sungjoo. Et il appuie sa tête sur l'épaule de son frère, les yeux à moitié clos par la fatigue. « On mange toujours ce que je veux moi, s'il te plait cette fois c'est toi d'accord ? » Il caresse distraitement la tête de Krusty d'une main et joue avec les doigts du plus jeune de l'autre « Mon manager veut que j'aille faire un shooting en Chine le mois prochain, il dit que c'est pour une grosse marque et que ce serait bien pour ma carrière. »Il marque une pause, souffle. « Je veux pas y aller Joo, j'ai trop peur... »
« Si ça arrivait je viendrai. T'es mon petit frère on doit jamais se séparer... Je préfère être là bas avec toi plutôt que ici tout seul. » Et le gosse ne va habituellement jamais à l'encontre d'un ordre, ne dit normalement jamais non à cause de son conditionnement qui l'en empêche, pourtant pour ça il n'hésite pas, et il sait que Sungjoo comprendra qu'il ne pourra pas l'en empêcher. Et il ne peut pas s'empêcher de penser à ceux restés là bas, laisse échapper une question pleine d'angoisse, peu surpris par l'aspect vague de la réponse. Après tout, il n'y a rien d'autre à dire, à faire. Heureusement, le plus jeune le rassure de son sourire et son autorisation à terminer la nuit dans son lit, et Yibo essuie ses dernières larmes pour lui rendre son sourire, serrer un peu plus sa main dans la sienne et l'entrainer jusqu'à sa chambre pour faire sortir sa chienne et finalement retourner sur le lit de Sungjoo. Et il appuie sa tête sur l'épaule de son frère, les yeux à moitié clos par la fatigue. « On mange toujours ce que je veux moi, s'il te plait cette fois c'est toi d'accord ? » Il caresse distraitement la tête de Krusty d'une main et joue avec les doigts du plus jeune de l'autre « Mon manager veut que j'aille faire un shooting en Chine le mois prochain, il dit que c'est pour une grosse marque et que ce serait bien pour ma carrière. »Il marque une pause, souffle. « Je veux pas y aller Joo, j'ai trop peur... »
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Re: affraid of the past (yibb) | Mer 10 Jan - 12:37 Citer EditerSupprimer
cette peur constante et diffuse ne te quitte jamais alors que vous êtes maintenant en sécurité. mais y aura toujours une part de toi qui se fera du soucis, sûrement plus pour ton grand frère que pour toi. toi, tu te fous de retourner dans cette usine pour travailler, ou pour que tes organes soient vendus parce que tu as désobéis. mais jamais tu ne laisserais ton frère repartir là-bas. plutôt crever que de le voir rapatrier dans votre pays d’origine. alors, tu serres les dents quand il te dis qu’il viendrait quand même si tu étais ramené là-bas sans lui. c’est pas dans les habitudes de yibo de te tenir tête et tu penses même que c’est l’une des rares fois où il l’a fait. et t’aimes pas ça, surtout pas sur ce sujet. il devrait apprendre à dire non pour d’autres choses que celle-là. tu pousses simplement un soupir et ne répond pas, mettant fin à la conversation parce que tu sais qu’elle tournerait en rond. aucun de vous ne voudra lâchez l’affaire et même si t’es plutôt flatté qu’il veuille être avec toi plutôt que de rester seul, la seule pensée de l’imaginer à nouveau dans cette usine, comprime ton cœur. tu ne l’as pas sorti de là-bas pour qu’il s’y retrouve à nouveau. tu ne supporterais pas cette idée. alors, tu changes de sujet, pour passer sur le fait qu’il peut dormir avec toi et amener son chien avec lui. tu l’aimes bien krusty et si ça te met mal à l’aise de faire des câlins aux gens autour de toi, en faire à la chienne de ton grand frère, ça te fait même plaisir. t’aimes fourrer ton nez dans sa fourrure et juste rester là sans rien faire. yibo t’entraine jusque dans sa chambre, ses doigts fortement liés aux tiens et tu esquisses un petit sourire alors qu’il récupère krusty. tu passes distraitement tes doigts dans ses poils alors que tu caresses inconsciemment le dos de la main de ton frère pour continuer de le rassurer. et une fois que vous êtes revenus dans ta chambre, tu reprends place dans ton lit, la tête de yibo contre ton épaule. tu sais que demain main tu auras mal à cet endroit, mais tu t’en fous. pour lui, tu serais prêt à marcher sur des chardons ardents. ce n’est donc qu’une formalité. tu ébouriffes les cheveux du plus vieux comme s’il était un gosse avant de prendre la parole. « d’accord on mangera ce que je veux. mais tu dois me promettre de manger… ça me fait mal au cœur de te voir suivre ce régime drastique. » t’as l’impression d’être revenu en chine quand tu le vois manger si peu. maintenant que vous n’avez plus besoin de vous restreindre et vous rationner, il devrait manger à sa faim et tout ce qu’il veut. pas se priver pour un stupide métier. d’ailleurs, en parlant de ça, tu te crispes quand tu entends ce que yibo te dit, serrant sûrement un peu trop fort sa main dans la tienne. « NON. » tu ne cries pas, parce que tu sais que ça effraye le plus vieux, mais il est ferme et sans appel. hors de question qu’il parte faire un shooting dans votre pays natal. tu ne le permettras pas. « il est complètement inconscient ma parole. il connait ton histoire en plus. » tu serres les dents alors que la colère prend le dessus. « hors de question que j’accepte ça yibo. je veux bien te laisser aller partout où tu veux pour le travail, mais la chine c’est hors de question. » et il faudra que son manager s’enlève cette idée de la tête ou tu le feras toi-même. tu viens refermer tes bras autour du corps de ton grand frère et tu poses ta joue sur le haut de son crâne. « tu n’as pas besoin d’avoir peur yibo. jamais tu n’y retourneras… jamais. je te protègerai » et c’est la promesse que tu lui avais faite avant de partir de chine, et c’est une promesse que tu lui referas encore et encore et que tu tiendras.
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Re: affraid of the past (yibb) | Dim 4 Mar - 22:30 Citer EditerSupprimer
sungjoo & yibo
afraid of the past
Ce qui caractérise avant tout Yibo, c'est sa peur. Des gens, du monde, de tout. On l'a éduqué pour en faire quelqu'un de faible, de terrorisé parce qu'après tout, quelqu'un qui a peur, c'est quelqu'un qui obéit. Les privations de sommeil, de nourriture, les coups, les menaces de morts étaient monnaie courante dans son enfance, et même s'il est libre depuis plusieurs années déjà, il n'arrive pas à se détacher de cette éducation. Il le sait bien pourtant, que personne en Corée ne le traitera ainsi, qu'il est protégé, qu'il peut enfin vivre au lieu de simplement espérer survivre, qu'ici on ne risque pas d'échanger ses organes contre des billets. Parce qu'ici il a des papiers, des droits, une liberté. Pourtant jamais personne ne l'a vu refuser de se plier à une requête. Mais aujourd'hui il dit non, il refuse, s'oppose. Aujourd'hui il ne laisse pas l'avis de son frère dicter sa conduite conditionnée. Parce qu'il y a une chose plus forte que sa peur : son attachement à Sungjoo. Et pour lui il serait prêt à retourner en Chine, à prendre tous les coups auxquels il a échappé plus jeune parce que son cadet s'interposait et subissait à sa place. Aujourd'hui il refuse d'être celui qu'on doit protéger, celui pour qui le plus jeune a été battu, privé de repas, enfermé. Et il sait parfaitement que Sungjoo s'y opposera, ne le laissera jamais risquer sa vie pour lui, pourtant le mannequin n'hésiterai jamais s'ils se retrouvaient à nouveau dans une situation similaire à celle de leur passé commun. Finalement le débat est clos, et Yibo en est reconnaissant, conscient que si son cadet lui avait fermement interdit de le faire, ses instincts l'auraient poussé à s'écraser. Alors il laisse le sujet se dissiper pour aller chercher sa chienne, sa source d'amour et de réconfort quand son frère n'est pas là. Et lorsqu'ils reprennent place sur le lit, Sungjoo évoque un autre sujet où leurs avis s'opposent souvent, et bien que Yibo comprenne son point de vue, il ne le partage pas vraiment, savoure malgré tout la caresse dans ses cheveux. « Mais je mange t'en fais pas ! Je dois juste faire attention aux calories, mais c'est pas grave tu sais, j'ai l'habitude et je suis malade si je mange trop. Parfois j'ai un peu faim c'est vrai, mais on a été habitués à pire pas vrai ? Je vais bien Sungjoo, j'ai jamais été aussi gros même ! » Et il dit la vérité (après tout, il n'a jamais su mentir). Parfois il sent son estomac se serrer lorsqu'il est en période de régime strict, mais son corps a connu des privations bien plus extrêmes. Et puis une de ses peurs refait soudainement surface, comme un rappel qu'il avait décidé d'ignorer jusque là mais dont il ne peut maintenant plus détacher son attention. Le shooting auquel son manager veut qu'il participe, en Chine. Il aurait aimé réussir à gérer cette situation seul, mais en est incapable et explique presque instinctivement le problème à son cadet qui réagit immédiatement. Même s'il s'attendait à cette réaction, Yibo ne peut pas s'empêcher de sursauter légèrement, et ses paupières se gorgent de larmes qu'il ne laisse pas couler. Ce n'est évidemment pas à cause de Sungjoo, mais bien de sa peur de devoir retourner sur le territoire chinois. Et même si le plus jeune refuse, si son agence l'y oblige, il n'aura pas vraiment le choix. Pourtant lorsqu'il lui rappelle la promesse presque aussi vieille qu'eux, Yibo le croit sur parole. Même si techniquement Sungjoo ne peut en aucun cas empêcher son agence et son manager de décider ce qu'ils veulent, le mannequin sait qu'il trouvera un moyen puisqu'il n'a jamais failli à sa promesse. Et il ne peut plus retenir ses larmes qui viennent une fois de plus mouiller le haut de son protecteur. « Je veux vraiment pas y aller Joo, sinon ils vont me récupérer et.. et ils me tueraient pas vrai ? Parce qu'on s'est enfuis, ils vont me tuer s'ils m'attrapent, et on serait séparés pour toujours »
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