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liu sae hee ☽ devil wears prada
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liu sae hee ☽ devil wears prada | Mar 25 Juil - 0:05 Citer EditerSupprimer
nom : Liu 劉, nom chinois par excellence, il lui a été légué par son père, un riche industriel chinois, un self-made man à l’américaine, né dans la campagne de Sichuan avant d’être repéré par un riche homme d’affaire qui lui permit de faire des études en amérique. Si le récit est beau, le nom en revanche, Sae Hee a tendance à le porter tel un fardeau qui lui colle aux basques. prénom : Sae Hee 세희, prénom pour lequel sa mère a dû insister. Il lui vient en fait de sa grand-mère maternelle, décédée quelques mois avant la naissance de Sae Hee. Apparemment, ce prénom signifierait “fille prudente” … quelque part, on a raté le coche. âge : comptez sur vos doigts (25 ans). date et lieu de naissance : Sae Hee est née dans la capitale chinoise, j’ai cité Pékin, le 28 février 1992. On peut dire qu’elle a échappé belle au 29 février, et à tous les désagréments que cela aurait impliqué. origines : Sino-coréennes, comme l’indique merveilleusement bien son nom. Des origines qui, selon certaines personnes, seraient marquées au fer rouge sur son visage. nationalité : puisque la jeune-femme ne fait jamais les choses à moitié, elle dispose de la double nationalité. Chinoise en Chine, Coréenne en Corée, voilà qui lui évite bien des tracas. cursus universitaire : Sae Hee a obtenu, plus ou moins facilement, un bachelier en sciences économiques à la SKY, et rentre de Los Angeles avec un master en marketing. Bref, un joli petit bagage qui a de quoi rendre fier papa Liu, et ce malgré les quelques années de battement qu’il y a eu entre les deux. métier : Contrairement à la volonté paternelle, elle a décidé de se lancer dans sa propre entreprise, à savoir l’hôtellerie de luxe. Son projet, approuvé par la ville de Séoul consiste d’ailleurs en la construction d’un immense complexe hotellier aux abords de la ville. orientation sexuelle : Elle a bien testé la gente féminine une ou deux fois, notamment sur base de paris avec des amis, ce sont les hommes qu’elle préfère. Et un brin plus jeune qu’elle si cela est possible. classe sociale : ◊ Aisée, très aisée, cela va sans dire. Entre son père qui a fait fortune dans l’industrie pétrochimique, et sa mère qui vient d’une famille coréenne très fortunée, on peut dire que les wons coulent dans ses veines au même titre que le sang. code du règlement : J'suis pas venue ici pour souffrir ok ?! tu veux t'investir ? i'm a citizen babe.
Pékin, 1992. La petite Sae Hee pousse un cri dans une clinique privée. Tout autour d'elle donne le ton de la vie qu'elle mènera : l'opulence à l'état brut, la richesse au bord de l'indécence. Liu Ping, riche homme d'affaire chinois, célèbre avec sa femme, Kim Sun Hee, la naissance de leur première enfant : Liu Sae Hee. Il voit en la fillette le réceptacle de son héritage. Bien sûr, il aurait préféré un garçon, mais qu'importe, puisqu'elle portait ses gêne, puisqu'elle était son sang, son héritière. Sa vie devrait être à l'image des Liu : parfaite.
Très tôt, M. Liu met le potentiel de sa fille à profit : précepteur, gouvernante au cv plus impressionnant que le Steve Jobs, professeur particulier d'anglais, mais également de violon, la môme n'a pas le droit à l'enfance. Ce concept dépassé est à laisser aux pauvres, ceux qui ont besoin de souvenirs pour se consoler de leur triste condition. À l'école, Sae Hee ne fréquente que ceux de son rang, non sans jeter des regards plein d'envie aux enfants qui jouent au ballon, vulgaire passe-temps de prolétaires. Très tôt, on lui apprend l'importance de l'argent, et de ce qu'il peut faire comme miracles : plus tard, d'un claquement de doigt, elle pourra disposer d'une vie comme bon lui chantera. Car l'argent achète tout, même le bonheur. En tout cas, c'était la Bonne Nouvelle prêchée par M. Liu. Il devait savoir de quoi il parlait, lui le paysan chinois parti de rien pour atterrir dans les hautes sphères de la société. La misère, il connaissait, alors il voulait l'épargner à sa fille. N'était-ce pas, au fond, la plus louable des raisons ?
Pourtant, dès qu'elle a une seconde, Sae Hee fuit cette prison dorée dans laquelle elle est condamnée à grandir. Ce qu'elle aime, c'est de courir dans la boue, sauter dans les flaques, colorier les murs de sa chambre. Elle n'était pas une poupée de porcelaine, parfaite et irréprochable. Juste une enfant que les adultes tentent de modeler à leur image. Elle n'a pas dix ans que déjà elle prie pour trouver un échappatoire. À l'époque, elle ignore qu'elle en trouvera un, au péril de sa propre vie.
Sae Hee adolescente, envolée la sotte enfant qui rêvait d'autres horizons. La jeune-fille qu'elle est devenue fait trembler les couloirs de son collège d'un simple sourire. L'expression "le diable s'habille en Prada" jamais ne fut plus adaptée que concernant Sae Hee. Sa supériorité, tous les moyens étaient bons pour l'affirmer. Populaire, adulée, elle était cette peste que l'on adore tant détester dans les comédies américaines. S'en préoccupait-elle ? Après tout, le rôle de la méchante lui allait si bien. Pourtant, il persistait au fond de sa poitrine un vide que rien ne parvenait à combler. Un trou béant au plus profond de son être que toutes les paires de chaussure ne suffisaient pas à contenter.
Soudain, le grand changement. Pour un projet immobilier, le père emmène femme et enfant à Incheon. La Corée, terre d'origine de sa mère. Elle en parle déjà la langue, bien sûr, Sun Hee s'en sera assurée. Mais pour la première fois, Sae Hee n'est plus la favorite, la reine, celle devant laquelle on s'incline. Elle est l'étrangère, arrivée en cours d'année, parlant avec un accent étrange. Pour la première fois, elle réalise que ce piédestal qu'elle croyait acquis n'est qu'une illusion pour laquelle il faut lutter. Un hologramme à tout moment susceptible de s'évaporer. Mais Sae Hee est une battante. Si elle ignore comment se faire aimer, elle sait néanmoins comment se faire respecter. Petit à petit, elle reprend ce prétendu pouvoir auquel elle a tant pris goût. Terreur des cours de récré, du haut de ses quinze ans, elle est invincible, ou est en tout cas persuadée de l'être.
L'adolescence, la puberté, les garçons. Sae Hee devient jolie fille, elle le sait, elle en joue. Rapidement, elle enchaîne les petits copains, les quittant toujours au moindre prétexte. Si, contrairement à ses naïves petites camarades, elle ne voit pas en son corps une entité sacrée qu'il convient de préserver, elle refuse de s'adonner au premier venu. Son ego se charge de la protéger, persuadée qu'elle vaut mieux que tous ces idiots se jetant à ses pieds. Aucun n'est digne d'elle, alors elle goûte, puis elle jette, jusqu'à ce que son dévolu se jette sur les étudiants. Ceux qui, entre deux cours à l'université, traînent en ville. Fantasmes des lycéennes, Sae Hee réalise l'exploit de sortir avec l'un d'eux. Rapidement, les choses s'accélèrent, elle ne réfléchit plus, lui offre sans concession ce qu'il désire. Première erreur. Et comme son coeur ressent les premiers effets de l'amour, il la quitte sans le moindre état d'âme. La situation est illogique. On ne quitte pas Liu Sae Hee, c'est toujours le contraire. Premier échec, et sur les lèvres un goût amer de regret. On ne l'y prendra plus : elle ne donne pas sans rien recevoir un retour, simple question de principe.
L'université, un autre monde. Fini les rixes de pouvoir ridicule entre adolescentes. Sae Hee en était bien consciente. Au milieu d'une multitude d'étudiant.e.s, elle n'était personne. Son nom n'importait plus, elle n'était qu'un numéro sur un registre. Pourtant, rapidement, elle se lie aux gens de son rang. Ces gosses de riche, qui ne connaissent ni la valeur de l'argent, ni celle de la vie. Ses premières soirées sont synonymes de débauche. Les limites lui sont étrangères. L'alcool coule à flot, sur ses lèvres, sur son corps. Le contrôle lui échappe, et elle ne compte plus ses frasques. Fille de petite vertu à la langue bien pendue. Vipère aux crocs d'acier, elle se fait bien plus d'ennemis que d'amis. Qu'importe au fond ? Elle perd la notion du temps, le sens de la vie. Ses cours sont vains, à quoi bon ? Elle héritera de la fortune de ses parents, pourquoi se prendre la tête ? Ses darons qui lui ont tout pris, qui ne lui ont jamais rien donné. Enfance bien plus pourrie que gâtée. Adolescence empoisonnée. Ses premiers pas dans la vie adulte suivent le rythme de ses déboires. L'alcool, aussi abondant soit-il, ne suffit bientôt plus, et c'est les yeux fermés qu'elle finit par sombrer dans les méandres de la drogue.
Spectatrice de sa propre vie, Sae Hee se noit. Elle tente bien, par moments, de s'accrocher, mais son destin semble glisser entre ses doigts. Ses ami.e.s la traînent vers le fond. Son meilleur ami, en particulier, malgré tout l'amour qu'ils se portent. Elle le sait, il est nocif. Quand elle tente de s'en sortir, il est toujours là pour la faire replonger. Pourtant, tristement, il est son ancre, son phare, le seul repère qui subsiste dans un monde sans substance.
Soudain, alors que la mer paraissait plus déchaînée que jamais, Il est apparu. Elle avait vingt-et-un, un futur incertain. Elle était au bord du gouffre, il l'a littéralement ramassée sur le bord de la route. Sans lui, peut-être serait-elle morte cette nuit-là, mais Hyo Jin en décida autrement. Il s'occupa de Sae Hee, l'héberge, lui tendit une main qu'elle mit néanmoins du temps à saisir. Enfin, elle avait une opportunité de s'en sortir, et une fois qu'elle comprit cela, elle s'y accrocha plus que de raison. Hyo Jin était devenu la seule personne capable de lui faire entendre raison, le seul à lui maintenir la tête hors de l'eau. Très rapidement, l'attachement se transforma en amour. Un idylle qui dura plusieurs mois, et qui aurait pu guérir Sae Hee si seulement elle n'avait pas été trop fragiles que pour supporter de tels sentiments.
Alors qu'on la pensait sortie de ses tourments, elle chuta. À l'origine de cette maladresse, son meilleur ami. Il avait besoin d'elle, plus que jamais, et elle ne pouvait tout simplement pas lui tourner le dos. Mais plutôt que l'aider à se relever, Sae Hee se fit entraîner dans sa descente aux enfers. Alors qu'elle était heureuse, qu'elle entrevoyait enfin la lumière au bout d'un long tunnel, sa vie vola en éclat une nouvelle fois. Elle trompa Hyo Jin, et ne se remit jamais complètement de cette maudite erreur. Une première fois, après laquelle elle vint se répandre en excuses auprès de son petit ami. Une deuxième fois, qui fut fatale à leur couple. Brisée, elle se console dans les bras de son amant. Le pire est alors à venir.
Lorsque Sae Hee se réveille quelques mois plus tard dans une chambre d'hôpital, elle ignore pourquoi elle est là. Sa vie pourtant ne tient qu'aux tuyaux et aux machines auxquelles elle est reliée. Ayant échappé de justesse à une sévère overdose, le constat est sans appel : si elle ne se reprend pas en main, elle risque de très bientôt y passer. Ses parents à son chevet, pour la première fois elle peut lire toute la tristesse et l'inquiétude de son père, mais aussi une forme de déception. Était-il responsable de tout cela ? Avait-il été si exigeant envers sa fille qu'il avait causé sa perte ? Aurait-il dû être plus vigilant ? Avait-il été un mauvais père ? À toutes ces questions, Sae Hee souhaitait répondre par la négative. Elle était la seule et unique responsable de son malheur, et elle ne pouvait plus se permettre de s'appuyer sur les autres. Sa décision étant irrévocable, elle décida de couper les ponts avec ses anciens démons, et rejoignit un centre de cure de désintoxication réputé en Amérique.
Si elle avait connu l'Enfer, ce n'était rien comparé au Purgatoire. C'était, à ses yeux, ce que représentait le centre : une salle d'attente, où elle souffrait et patientait, avant de pouvoir reprendre le cour d'une vie normale. Elle eut souvent envie de baisser les bras, d'abandonner, de s'adonner à nouveau à ses anciens vices pour peu que cela la soulage. Mais elle ne pouvait pas. Sa vie était en jeu. Sa famille comptait sur elle. Elle avait décidé qu'à partir de maintenant, elle sera seule maitre de son destin : aucune drogue, quelle qu'elle soit, n'aurait plus jamais le dessus sur elle. Et elle finit par gagner sa bataille ... au bout de six mois de désintoxication. Une cure plus longue que la moyenne, mais Sae Hee revenait de loin, et elle remerciait le ciel de lui avoir donné une seconde chance.
Sevrée, elle reprit ses études, et profiter d'être aux Etats-Unis pour suivre un master en makerting à la UCLA, l'université de Los Angeles. Ainsi, trois ans après avoir quitté la Corée, elle revenait en femme forte, indépendante, et sûre d'elle. Une business woman pleine d'ambition et de projets. Sa nouvelle drogue c'était le travail. Elle s'y réfugiait dès qu'elle se sentait un peu plus faible qu'à l'ordinaire. Il fallait dire que durant son séjour au centre, elle avait imaginé un projet qui dépassait les rêves les plus fous de son géniteur : une chaîne de complexes hôteliers, à la fois havres de paix luxueux, et attraction touristique pour badauds en quête de rêve. Elle voulait égaler les plus grands palaces parisiens, concurrencer les hôtels de Dubaï, fonder le nouvel empire hôtelier qui ferait parler de lui dans les décennies à venir, mélangeant le raffinement à la modernité, comme savaient ci-bien le faire les peuples d'Asie. Et pour se faire, elle revint sur les lieux qui avaient failli causer sa perte, afin de mieux savourer sa victoire : Séoul.
Liu Sae Hee
sweet as sugar, hard as ice,
hurt me once, i'll kill you twice.
hurt me once, i'll kill you twice.
HONNÊTE (★★★★★) | HAUTAINE (★★★✰✰) | TENDRE (★★★★✰) | RANCUNIÈRE (★★★★✰) | COURAGEUSE (★★★✰✰) |
FROIDE (★★★★✰) | TOLÉRANTE (★★★★★) | CYNIQUE (★★★★✰) | GÉNÉREUSE (★★★★✰) | ARROGANTE (★★★✰✰) |
Rumour has it... Elle aurait été reniée par son père (f, même s’il a dû souvent en avoir envie) Survole l'avatar, petit coquin. | My character Sae Hee, tout le monde la connaît, ou en tout cas, pense la connaître. Il faut dire qu’elle a une sacrée réputation, qu’elle n’essaie même plus de maitriser. Après tout, la plupart des choses que l’on peut dire sur elle sont en quelque sorte fondées. Et s’il fut un temps où elle essayait en effet de cacher la misère, elle sait à présent que rien ne pourra rattraper ce qu’elle fut un jour. La jeune femme n’a pas énormément d’amis. En même temps, elle n’a jamais vraiment su comment se faire aimer. Tout au plus, elle s’est se faire craindre et respecter. Connue pour sa langue bien pendue, et son arrogance à toute épreuve, elle est le genre de personne que l'on évite de se mettre à dos, de peur des représailles. Il est vrai que par la passé, elle a prouvé qu'elle pouvait être sans pitié, allant jusqu'à réduire en cendres des rêves, des espoirs, des réputations. Elle s'est bien calmée depuis, il est vrai, mais s'en faire une ennemie reste fondamentalement déconseillé. On ne sait jamais ce dont elle pourrait se rendre coupable après tout, et les scrupules n'ont jamais fait partie de son vocabulaire. Une garce, en bonne et due forme, mais avec le temps, promis, on s'y fait. Rendue considérablement méfiante par des expériences amicales passées, au fond elle se dit qu’elle n’est peut-être pas plus mal toute seule, sans jamais admettre que la solitude parfois lui pèse. Alors elle compense en se dépensant entièrement dans son travail. Sa nouvelle drogue en quelque sorte, pas forcément plus saine. Parce que Sae Hee, elle n’a jamais eu le goût de la demi-mesure. Jeune, elle a sûrement mérité tous les qualicatifs qu’on lui collé. Sexe, drogue, alcool, on peut dire qu’elle a consumé la chandelle par les deux bouts. L’enfer, elle l’a vécu, elle en revient. Et cela la rend d’autant plus dure avec elle-même et les autres. De ses anciens vices, elle ne garde qu’un peu d’alcool, de temps en temps, et des jeunes Apollons qui finissent parfois leur route dans son lit. Effrayée par l’amour et la puissance de ce sentiment, elle préfère se concentrer sur les plaisirs de la chaire, sans s’attacher. Pourtant, quand on parvient à gratter un peu et passer outre l’épaisse carapace de la jeune femme, Sae Hee est un amour. D’une tendresse infinie, elle peut même s’avérer très enfantine dans ses réactions, extrêmement tactile, en besoin constant d’attention. Une enfant, ou du moins ce qu’il en reste. Une gamine qui passe ses nuits en onesie tout en se gavant de bonbons devant des animes. Infiniment généreuse, si elle n'y prend pas garde, elle donnerait sans réfléchir, tant elle n'a elle-même jamais manqué de rien, sinon d'amour. Mais cet aspect de sa personnalité, rares sont ceux qui ont le droit de le connaître. |
This is my story
What's a queen without a king ?
Well, historically speaking, more powerful.
Well, historically speaking, more powerful.
PART I. enfance dorée
Pékin, 1992. La petite Sae Hee pousse un cri dans une clinique privée. Tout autour d'elle donne le ton de la vie qu'elle mènera : l'opulence à l'état brut, la richesse au bord de l'indécence. Liu Ping, riche homme d'affaire chinois, célèbre avec sa femme, Kim Sun Hee, la naissance de leur première enfant : Liu Sae Hee. Il voit en la fillette le réceptacle de son héritage. Bien sûr, il aurait préféré un garçon, mais qu'importe, puisqu'elle portait ses gêne, puisqu'elle était son sang, son héritière. Sa vie devrait être à l'image des Liu : parfaite.
Très tôt, M. Liu met le potentiel de sa fille à profit : précepteur, gouvernante au cv plus impressionnant que le Steve Jobs, professeur particulier d'anglais, mais également de violon, la môme n'a pas le droit à l'enfance. Ce concept dépassé est à laisser aux pauvres, ceux qui ont besoin de souvenirs pour se consoler de leur triste condition. À l'école, Sae Hee ne fréquente que ceux de son rang, non sans jeter des regards plein d'envie aux enfants qui jouent au ballon, vulgaire passe-temps de prolétaires. Très tôt, on lui apprend l'importance de l'argent, et de ce qu'il peut faire comme miracles : plus tard, d'un claquement de doigt, elle pourra disposer d'une vie comme bon lui chantera. Car l'argent achète tout, même le bonheur. En tout cas, c'était la Bonne Nouvelle prêchée par M. Liu. Il devait savoir de quoi il parlait, lui le paysan chinois parti de rien pour atterrir dans les hautes sphères de la société. La misère, il connaissait, alors il voulait l'épargner à sa fille. N'était-ce pas, au fond, la plus louable des raisons ?
Pourtant, dès qu'elle a une seconde, Sae Hee fuit cette prison dorée dans laquelle elle est condamnée à grandir. Ce qu'elle aime, c'est de courir dans la boue, sauter dans les flaques, colorier les murs de sa chambre. Elle n'était pas une poupée de porcelaine, parfaite et irréprochable. Juste une enfant que les adultes tentent de modeler à leur image. Elle n'a pas dix ans que déjà elle prie pour trouver un échappatoire. À l'époque, elle ignore qu'elle en trouvera un, au péril de sa propre vie.
PART II. premiers amours, premiers déboires
Sae Hee adolescente, envolée la sotte enfant qui rêvait d'autres horizons. La jeune-fille qu'elle est devenue fait trembler les couloirs de son collège d'un simple sourire. L'expression "le diable s'habille en Prada" jamais ne fut plus adaptée que concernant Sae Hee. Sa supériorité, tous les moyens étaient bons pour l'affirmer. Populaire, adulée, elle était cette peste que l'on adore tant détester dans les comédies américaines. S'en préoccupait-elle ? Après tout, le rôle de la méchante lui allait si bien. Pourtant, il persistait au fond de sa poitrine un vide que rien ne parvenait à combler. Un trou béant au plus profond de son être que toutes les paires de chaussure ne suffisaient pas à contenter.
Soudain, le grand changement. Pour un projet immobilier, le père emmène femme et enfant à Incheon. La Corée, terre d'origine de sa mère. Elle en parle déjà la langue, bien sûr, Sun Hee s'en sera assurée. Mais pour la première fois, Sae Hee n'est plus la favorite, la reine, celle devant laquelle on s'incline. Elle est l'étrangère, arrivée en cours d'année, parlant avec un accent étrange. Pour la première fois, elle réalise que ce piédestal qu'elle croyait acquis n'est qu'une illusion pour laquelle il faut lutter. Un hologramme à tout moment susceptible de s'évaporer. Mais Sae Hee est une battante. Si elle ignore comment se faire aimer, elle sait néanmoins comment se faire respecter. Petit à petit, elle reprend ce prétendu pouvoir auquel elle a tant pris goût. Terreur des cours de récré, du haut de ses quinze ans, elle est invincible, ou est en tout cas persuadée de l'être.
L'adolescence, la puberté, les garçons. Sae Hee devient jolie fille, elle le sait, elle en joue. Rapidement, elle enchaîne les petits copains, les quittant toujours au moindre prétexte. Si, contrairement à ses naïves petites camarades, elle ne voit pas en son corps une entité sacrée qu'il convient de préserver, elle refuse de s'adonner au premier venu. Son ego se charge de la protéger, persuadée qu'elle vaut mieux que tous ces idiots se jetant à ses pieds. Aucun n'est digne d'elle, alors elle goûte, puis elle jette, jusqu'à ce que son dévolu se jette sur les étudiants. Ceux qui, entre deux cours à l'université, traînent en ville. Fantasmes des lycéennes, Sae Hee réalise l'exploit de sortir avec l'un d'eux. Rapidement, les choses s'accélèrent, elle ne réfléchit plus, lui offre sans concession ce qu'il désire. Première erreur. Et comme son coeur ressent les premiers effets de l'amour, il la quitte sans le moindre état d'âme. La situation est illogique. On ne quitte pas Liu Sae Hee, c'est toujours le contraire. Premier échec, et sur les lèvres un goût amer de regret. On ne l'y prendra plus : elle ne donne pas sans rien recevoir un retour, simple question de principe.
PART III. ange déchu
L'université, un autre monde. Fini les rixes de pouvoir ridicule entre adolescentes. Sae Hee en était bien consciente. Au milieu d'une multitude d'étudiant.e.s, elle n'était personne. Son nom n'importait plus, elle n'était qu'un numéro sur un registre. Pourtant, rapidement, elle se lie aux gens de son rang. Ces gosses de riche, qui ne connaissent ni la valeur de l'argent, ni celle de la vie. Ses premières soirées sont synonymes de débauche. Les limites lui sont étrangères. L'alcool coule à flot, sur ses lèvres, sur son corps. Le contrôle lui échappe, et elle ne compte plus ses frasques. Fille de petite vertu à la langue bien pendue. Vipère aux crocs d'acier, elle se fait bien plus d'ennemis que d'amis. Qu'importe au fond ? Elle perd la notion du temps, le sens de la vie. Ses cours sont vains, à quoi bon ? Elle héritera de la fortune de ses parents, pourquoi se prendre la tête ? Ses darons qui lui ont tout pris, qui ne lui ont jamais rien donné. Enfance bien plus pourrie que gâtée. Adolescence empoisonnée. Ses premiers pas dans la vie adulte suivent le rythme de ses déboires. L'alcool, aussi abondant soit-il, ne suffit bientôt plus, et c'est les yeux fermés qu'elle finit par sombrer dans les méandres de la drogue.
Spectatrice de sa propre vie, Sae Hee se noit. Elle tente bien, par moments, de s'accrocher, mais son destin semble glisser entre ses doigts. Ses ami.e.s la traînent vers le fond. Son meilleur ami, en particulier, malgré tout l'amour qu'ils se portent. Elle le sait, il est nocif. Quand elle tente de s'en sortir, il est toujours là pour la faire replonger. Pourtant, tristement, il est son ancre, son phare, le seul repère qui subsiste dans un monde sans substance.
Soudain, alors que la mer paraissait plus déchaînée que jamais, Il est apparu. Elle avait vingt-et-un, un futur incertain. Elle était au bord du gouffre, il l'a littéralement ramassée sur le bord de la route. Sans lui, peut-être serait-elle morte cette nuit-là, mais Hyo Jin en décida autrement. Il s'occupa de Sae Hee, l'héberge, lui tendit une main qu'elle mit néanmoins du temps à saisir. Enfin, elle avait une opportunité de s'en sortir, et une fois qu'elle comprit cela, elle s'y accrocha plus que de raison. Hyo Jin était devenu la seule personne capable de lui faire entendre raison, le seul à lui maintenir la tête hors de l'eau. Très rapidement, l'attachement se transforma en amour. Un idylle qui dura plusieurs mois, et qui aurait pu guérir Sae Hee si seulement elle n'avait pas été trop fragiles que pour supporter de tels sentiments.
Alors qu'on la pensait sortie de ses tourments, elle chuta. À l'origine de cette maladresse, son meilleur ami. Il avait besoin d'elle, plus que jamais, et elle ne pouvait tout simplement pas lui tourner le dos. Mais plutôt que l'aider à se relever, Sae Hee se fit entraîner dans sa descente aux enfers. Alors qu'elle était heureuse, qu'elle entrevoyait enfin la lumière au bout d'un long tunnel, sa vie vola en éclat une nouvelle fois. Elle trompa Hyo Jin, et ne se remit jamais complètement de cette maudite erreur. Une première fois, après laquelle elle vint se répandre en excuses auprès de son petit ami. Une deuxième fois, qui fut fatale à leur couple. Brisée, elle se console dans les bras de son amant. Le pire est alors à venir.
PART IV. rédemption
Lorsque Sae Hee se réveille quelques mois plus tard dans une chambre d'hôpital, elle ignore pourquoi elle est là. Sa vie pourtant ne tient qu'aux tuyaux et aux machines auxquelles elle est reliée. Ayant échappé de justesse à une sévère overdose, le constat est sans appel : si elle ne se reprend pas en main, elle risque de très bientôt y passer. Ses parents à son chevet, pour la première fois elle peut lire toute la tristesse et l'inquiétude de son père, mais aussi une forme de déception. Était-il responsable de tout cela ? Avait-il été si exigeant envers sa fille qu'il avait causé sa perte ? Aurait-il dû être plus vigilant ? Avait-il été un mauvais père ? À toutes ces questions, Sae Hee souhaitait répondre par la négative. Elle était la seule et unique responsable de son malheur, et elle ne pouvait plus se permettre de s'appuyer sur les autres. Sa décision étant irrévocable, elle décida de couper les ponts avec ses anciens démons, et rejoignit un centre de cure de désintoxication réputé en Amérique.
Si elle avait connu l'Enfer, ce n'était rien comparé au Purgatoire. C'était, à ses yeux, ce que représentait le centre : une salle d'attente, où elle souffrait et patientait, avant de pouvoir reprendre le cour d'une vie normale. Elle eut souvent envie de baisser les bras, d'abandonner, de s'adonner à nouveau à ses anciens vices pour peu que cela la soulage. Mais elle ne pouvait pas. Sa vie était en jeu. Sa famille comptait sur elle. Elle avait décidé qu'à partir de maintenant, elle sera seule maitre de son destin : aucune drogue, quelle qu'elle soit, n'aurait plus jamais le dessus sur elle. Et elle finit par gagner sa bataille ... au bout de six mois de désintoxication. Une cure plus longue que la moyenne, mais Sae Hee revenait de loin, et elle remerciait le ciel de lui avoir donné une seconde chance.
Sevrée, elle reprit ses études, et profiter d'être aux Etats-Unis pour suivre un master en makerting à la UCLA, l'université de Los Angeles. Ainsi, trois ans après avoir quitté la Corée, elle revenait en femme forte, indépendante, et sûre d'elle. Une business woman pleine d'ambition et de projets. Sa nouvelle drogue c'était le travail. Elle s'y réfugiait dès qu'elle se sentait un peu plus faible qu'à l'ordinaire. Il fallait dire que durant son séjour au centre, elle avait imaginé un projet qui dépassait les rêves les plus fous de son géniteur : une chaîne de complexes hôteliers, à la fois havres de paix luxueux, et attraction touristique pour badauds en quête de rêve. Elle voulait égaler les plus grands palaces parisiens, concurrencer les hôtels de Dubaï, fonder le nouvel empire hôtelier qui ferait parler de lui dans les décennies à venir, mélangeant le raffinement à la modernité, comme savaient ci-bien le faire les peuples d'Asie. Et pour se faire, elle revint sur les lieux qui avaient failli causer sa perte, afin de mieux savourer sa victoire : Séoul.
About me
Je suis...
Niichan
Vous commencez à me connaître, je ne me sens jamais complète without a bad bitch
Un tout grand merci à Mallau pour l'autorisation
Un tout grand merci à Mallau pour l'autorisation
Célébrité prise
- Code:
[url=http://URL DU PROFIL][b]▲[/b][/url]▼ <taken><upper>YANG YING (ANGELABABY)</upper></taken> ✎ <lower>Liu Sae Hee</lower>
Supprimez le code inutile
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Re: liu sae hee ☽ devil wears prada | Mar 25 Juil - 0:08 Citer EditerSupprimer
FIRSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSST
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Re: liu sae hee ☽ devil wears prada | Mar 25 Juil - 0:27 Citer EditerSupprimer
On se croirait sur Youtube ici esh
()
()
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Re: liu sae hee ☽ devil wears prada | Mar 25 Juil - 0:28 Citer EditerSupprimer
T AS VU CA ATTENDS 3 RP ENCORE ET J ARRIVE
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Re: liu sae hee ☽ devil wears prada | Mar 25 Juil - 7:20 Citer EditerSupprimer
Omg Angelababy elle est trop belle cette fille
Rebienvenue donc j'aime beaucoup le personnage en tout cas
Rebienvenue donc j'aime beaucoup le personnage en tout cas
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Re: liu sae hee ☽ devil wears prada | Mar 25 Juil - 10:20 Citer EditerSupprimer
Elle se met bien la petite niichan
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Re: liu sae hee ☽ devil wears prada | Mar 25 Juil - 10:41 Citer EditerSupprimer
Merci Mi Ah
Hoonie, ce gif me laisse perplexe *tend une paire de lunette*
T'as vu ça un peu Sammie
Hoonie, ce gif me laisse perplexe *tend une paire de lunette*
T'as vu ça un peu Sammie
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Re: liu sae hee ☽ devil wears prada | Mar 25 Juil - 11:01 Citer EditerSupprimer
REBIENVENUUUUUUE
omg je la connaissais pas mais elle est magnifique **
omg je la connaissais pas mais elle est magnifique **
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Re: liu sae hee ☽ devil wears prada | Mar 25 Juil - 11:27 Citer EditerSupprimer
Wonderland is straight right
Ta fiche est validée !
Tu l'as fait ! Tu as réussi ! Bravo
Coucou ! Si tu lis ce message de love c'est que ta fiche m'a fait tourner dans le vide :04:
Bienvenue surTa première mission, si tu l'acceptes, c'est de POSTER TON ACTIVITÉ RP pour qu'on puisse bien s'assurer que tu bootyshakes avec nous suffisamment régulièrement pour pas qu'on se sente trop paro sans toi... Ensuite t'auras le droit d'aller te chercher quelques potos ICI mais n'attends pas que les gens viennent te proposer de faire boum boum boum. Si tu viens à eux c'est encore mieux ! Vaut mieux que tu passes PAR LÀ aussi, c'est pour ton bien ! Et tu peux aussi nous montrer ta vie sur ton GNS avec les photos que t'as prises sur ton TÉLÉPHONE trop stylé. Et si t'es trop timide pour demander le numéro du canon qui était juste en face de toi en cours, tu peux le faire anonymement sur TWITTER ! Maintenant que t'es en règle, tu peux aller FLOODER comme le fifou que tu es.SHAKE THE WORLD et plus précisément chez lescitizens !
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