Souffrir ou pas souffrir {Shin
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Souffrir ou pas souffrir {Shin | Mar 25 Juil - 10:15 Citer EditerSupprimer
Allongé sur le sol, mes bras plier derrière la tête, je fais ma série d'abdos quotidiens, ou l'une de mes séries de cent. Tout en jetant un œil sur le ring de boxe. Ça fait un an que je viens trois fois par semaine ici, au début pour passer du temps avec Da Hye qui a un beau crochet du droit, même si ce sport noble, n'était pas ma tasse de thé. Sauf que je souhaite être un entraîneur international reconnu dans tous les sports de combats, il a donc fallut que je me mette à cette discipline. Nonante neuf. Cent Je me laisse tomber sur le sol mollement, les bras en croi, tout en reprenant mon souffle. Y a pas à dire faire trois fois les mêmes échauffement sur la journée, sa tue un homme. Je ferme les yeux savourant mon petit repos avant de me lever, d'enlever mon t-shirt et mettre les bandes autours de mes mains . Direction le sac de frappe de libre. Par rapport aux autres, je suis encore un débutant, donc pas de ring de boxe pour moi. Avant je dois m'entraîner à prendre la posture de base et taper dans le sac pour bah m'entraîner. Les deux heures passent, ainsi. Mon regard se perd assez souvent sur le reste de la salle avant de s'attarder sur l'horloge. Merde. Faut que je me dépêche à me changer, hyung finit son entrainement dans une demi heure. Et je me vois mal m'occuper de lui alors que je sue comme un porc. Direction la douche, cinq minutes après, je me retrouve une nouvelle fois dans la salle d'entraînement, préparant le tapis pour la séance de kiné improvisé. Car moi, l'étudiant de deuxième année en kiné, futur entraîneur mondialement connu, à un patient qui ne devrait pas faire de sport. Oui oui, il est un peu comme moi, hyung. Et tout comme moi, il écoute pas son médecin. Je m'étire en attendant qu'il descende du ring, le surveillant du regard comme je fais depuis deux bonnes heures. HYUNG houhou, je suis ici je crie comme si il ne m'avait pas vu. Alors que je sauté sur place en faisant de grand signe. Oui oui, j'aime qu'on me remarque. Surtout lui, y a trois jours Shin est parti sans que je m'occupe d lui. Non mais vous y croyez vous? Il a fait comme si j'existais pas en passant sous mon nez comme ça.
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Re: Souffrir ou pas souffrir {Shin | Sam 9 Déc - 0:01 Citer EditerSupprimer
J’étais là, debout sur ce ring. Mon adversaire se tenait devant moi, évitant les coups que je lui donnais sans lui laisser un seul moment de répit. Je laissais sortir la rage qui m’habitait se verser sur lui. Malgré la violence de mes gestes, je gardais une certaine retenue. Je n’étais pas lors d’un de mes combats clandestins où je pouvais frapper mon opposant à sang sans en subir les conséquences. Il s’agissait d’un simple entrainement de boxe où une série de règles étaient à respecter. D’une certaine manière, ça m’aidait à contrôler le surplus de colère sans m’y abandonner complètement. Malgré cela, je n’aurais pas dû me trouver ici. Le médecin m’avait clairement fait comprendre que si je me prenais un mauvais coup, je risquais la chaise roulante pour le reste de ma vie. Suite à mon accident de voiture qui m’avait blessé gravement à la colonne vertébrale, je risquais la paralysie. Je m’étais tenu à carreaux pour Bo Bae. Pour ne pas lui faire de la peine. Pour ne pas l’inquiété. Pour elle. Juste pour elle. Et pour quel résultat ? Pour qu’elle préféré partir habiter avec un autre. Rien que cette pensée m’énervait d’avantage. J’assainis un coup plus fort à mon adversaire qui perça sa défense le faisant reculer de plusieurs pas pour récupérer son équilibre. Je lui fis signe que s’en était assez à son plus grand bonheur. J’enlevais les gants de boxe, les lançant sur le banc, descendant du ring. Mon torse perlait de sueur alors que je buvais de longue gorgée d’eau. J’appercus Théo entrain de sautiller sur place, faisant de grands gestes. Je soupirais avant de m’avancer vers lui. « Theo, pas besoin de gesticuler autant, je t’ai vu. » Il était devenu mon kiné. Je ne saurais plus vous dire comment ce gamin en était venu à m’aider à prendre soin de mon corps, mais il était là. Et c’était tout ce dont j’avais besoin.