Cette impression d’être toujours seul. D’être enfermé entre quatre murs. De souffrir telle une torture continuelle. Je posais de nouveau mon regard sur l’horloge qui laissait défiler la grande aiguille doucement. Je ne pouvais plus en plus, la voix de l’enseignante me rendait de mauvaise humeur. Ce n’est pas de sa faute, loin de là. Cette femme avait beau être la nouvelle enseignante en histoire de la musique, sa voix aussi fine qu’un frottement d’un ongle sur un tableau avait réussi à m’offrir une migraine. Je laissais mon  clavier de mon ordinateur pour les déposer mes mains contre mes tempes en les massant. Je soupirais en espérant que le cours allait se terminer bientôt. Mais, le fait de rêver n’est pas si merveilleux. Il voulait souvent dire le contraire. Que le temps allait se dissiper avec nonchalance. Quel enfer !  Un long soupir sortit de mon corps en apportant un regard de frustration de mon voisin de gauche.  Comme toutes réponses, mon visage prit une drôle de forme. Grimaçant de plus beau !  Ce qui m’apportait un petit bonheur dans mon fond intérieur.

Puis vient l’heure! Cette petite cloche qui sonnait dans ma tête m’annonçant que je peux me lever. J’allais pouvoir relaxer et respirer un peu. Adieu! Au revoir à cette charmante voix stridente et bonjour bruitages normaux. Sans prévenir, je me levais et quittais les lieux. Il avait plusieurs désirs que je souhaitais accomplir. Malgré les travaux qui m’entouraient, il est possible de pouvoir respirer. Je terminais donc avec  hâte mon seul et unique cours de la journée. C’était rare même très rare, mais deux mes cours avaient eurent la bonne idée d’être annuler. Comment ne puis-je être plus heureuse ? Peut-être que ma tradition de Yu/Jin allait me faire sourire de plus belle.  Il n’y a pas à dire! Un repas avec l’aine de la famille ne pourrait tomber mieux. J’avais l’habitude de m’assoir avec lui lors de la pause pour manger un peu. Si, si je perdais cette habitude…mon cœur serait détruit. J’apprécie les petits moments avec lui surtout depuis qu’il est revenu vers moi.

Sortant de la classe, je regardais rapidement mes réseaux sociaux en ne portant pas réellement une attention particulière à ce qui m’entoure. J’en profitais pour espionner l’actualité sur les GNS de certaines personnes. Non que je sois dépendante affective, mais rien. Pourquoi devrais-je me justifier à moi-même !  J’appuyais sur les petits cœurs lorsqu’une image m’intéressait. Avant d’être détourné de mon dépendance.

Un faible sursaut me dit sortir de ma bulle.  Je fis un petit saut de surpris en laissant sortir un cri d’une souris sortir de moi. Je détournais mon regard pour lancer un regard, nullement cruel, noir  à mon frère. Que venait-il faire ici ? Ha! Oui, le repas!  

- Tu m’as surpris, dis-je sous une moue boudeuse qui se changea en grand sourire, Bonjour Yury!

Cette journée qui avait commencé sur une notation différente allait être remédié par l’apparition d’un homme important. Bien que mon frère ne soit pas mon grand amour avec le grand A, il est celui avec qui je peux me souvenir du vieux temps. Le fait qu’il se rattrape sur les années perdues m’aide aussi malgré qu’aide un gros mot.  Il n’avait rien fait de mal! Il avait eu un deuil long. Alors, le voir ainsi un sourire aux lèvres m’apportait une joie. Après tout, il était tout de même un de mes modèles.

- Assez bien! La nouvelle enseignante est sympa et j’ai ma journée de libre vus que mes cours annuler et toi ?

Je savais au plus profond de moi qu’il avait passé une belle matinée.  Au moins, j’espérais. Il faut dire que je ne connais Yury comme personne bien qu’il me surprend souvent. Je l’écoutais parler en le suivant de force comme un enfant tenant la main de sa mère. Puis, le bruit gênant apparu. Un faible grognement qui ne se gênait aucunement de cogne a ma porte. Mon ventre criant de faim. Le fait de ne pas avoir pris quelques choses ce matin était un peu idiot.

Je le suivais juste qu’au dortoir afin de s’installer dans la cuisine. Je regardais le frigo en pensant prendre quelques choses de bon et nourrissant, mais sa question me porta la salive à la bouche. Je suis nulle en cuisine lorsque les plats sont faciles à faire.  Il était tout de même comique! Il me poste la question, mais sort du frigo tous les ingrédients nécessaires. Je riais faiblement en lui faisant signe d’une réponse négative avec ma tête.

- Non sa me vas parfaitement! J’ai une faim de renard, d’accord le jeu de mots est nul, mais je te prendrais bien un ou deux cornichons pour attendre les sandwichs. Sinon tu as des nouvelles de maman ?