lucky - il hoon
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lucky - il hoon | Mar 1 Aoû - 17:25 Citer EditerSupprimer
Ces dernières semaines avaient été assez éprouvantes. La disparition de Yoon sans un mot m’avait bouleversé plus que je n’aurais dû. Notre lien s’était renforcé au cours de ces derniers mois au point qu’on en était arrivé à habiter ensemble telle notre attirance était viscérale. J’avais longtemps cru à une passion inassouvie, mais trop tard, je m’étais rendu compte que c’était bien plus que cela. L’amour avait frappé à ma porte sans que je m’en aperçoive, le saisissant à contre sens. Plus d’une fois, il m’avait parlé de fuir son passé en Australie. Et plus d’une fois je l’avais supplié de rester. Peut-être avait-il fini par se lasser de moi après tout ce temps à courir après l’insaisissable ? Ou peut-être avait-il simplement pris la poudre d’escampette sentant le danger proche ? Dans les deux cas, je ne pouvais me résoudre à accepter sa décision. Je l’aimais. Et mon cœur était lacéré de le savoir loin de moi sans aucune explication. Il était sorti de ma vie comme il en était entré, tel un éclair. Intense et rapide. Tout ce qu’on avait vécu ensemble ces derniers mois. L’ouverture de studio. Notre collocation dans notre nouvel appart. Ces disputes, ces colères, mais aussi ces moments tendres et passionnés partagés autant au niveau personnel que professionnel. Il ne me laissait que des souvenirs pour me consoler. La rupture avait été franche et nette. Si je ne m’étais pas encore effondrer, c’était que j’avais pris des décisions rapides pour échapper à cette tristesse qui me guettait. La première avait été de quitter cet appartement dans lequel il devenait trop douloureux pour moi d’y vivre. Le déménagement dans une grande maison ou quatre autres personnes vivaient me prenait la plus grande partie de mon temps, m’occupant l’esprit. Puis, j’étais certaine de ne jamais me retrouver seule de cette façon, restait plus qu’à voir si j’étais apte à m’entendre avec eux. Mon installation terminé, je m’étais jeté corps et âme au boulot comme s’accrocherait un noyé à une bouée de sauvetage. C’était ainsi qu’aujourd’hui, j’avais accepté un nouveau contrat. Une fois n’était pas coutume, le shooting se passait hors mon studio pour un cadre plus naturel. Arrivée face à ce grand immeuble, je garais ma petite camionnette où se trouvait mon matériel. Un insistant que j’avais récemment engagé m’accompagnait pour porter le tout. On était sorti d’abord avec un simple appareil photo autour du coup, pénétrant dans le bâtiment. Ne connaissant pas les lieux, je me dirigeais vers l’accueil pour demander mon chemin. « Bonjour, je cherche le bureau de Cha Il Hoon. » la réceptionniste me demandait si j’avais rendez-vous. Une fois les commodités respectées, elle me redirigeait vers l’étage de son bureau. Avant de grimper dans l’ascenseur qui devait me mener jusqu’à lui, je conseillais Evan de rester près du van pour l’instant, que je lui ferais signe si il fallait monter le matériel. Les portes se refermaient et les étages commencèrent à défiler.
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Re: lucky - il hoon | Mar 1 Aoû - 19:37 Citer EditerSupprimer
Nerveux ? Sans doute… Ma main n’arrête pas de caresser ma montre neuve alors que je fais des allers-retours inutiles et incessants dans les différentes pièces de la société. Pourtant, ce n’est pas comme si aujourd’hui, il y avait une véritable effervescence. Ce n’est pas comme si un groupe connu venait là ou qu’un homme important passait pour discuter d’un contrat. Même pour ce genre de choses, je serai sans doute moins nerveux.
Ce n’est pas la demoiselle en elle-même qui m’inquiète non plus, mais son appareil photo. Inha a raison lorsqu’il dit qu’il faut plus d’actions de communication autour de la boite, j’ai trop longtemps laissé traîner ça en me disant que mon nom suffirait, et même si c’est une bonne aide, il faut reconnaître que ça ne fait pas tout.
Avec la maladie, le manque de travail en ayant découlé à forcément engendré un manque d’argent. Myung et Inha pouvaient dire ce qu’ils voulaient mais sans travail, je n’ai rien, pas un centime qui rentre. Enfin si, il y a les royalties des chansons déjà faites et exposées, mais c’est trop peu pour tout entretenir et vivre.
Il va déjà me tuer lorsqu’il saura que j’ai vendu mon appartement afin de renflouer les caisses plus aisément. De toute manière, j’avais besoin d’un renouveau, il y en avait un de libre deux étages, ici, au-dessus, c’était l’idéal. J’aime l’idée de vivre à côté de mon travail. Elle avait sans doute raison, je finirai marié à ma passion.
Quoi qu’il en soit, redevenir mannequin après avoir perdu près de 12 kilos, en avoir repris quasiment 8, avoir perdu des cheveux et compagnie, c’est une sorte de défi pour moi. J’ai une telle relation cassée à mon image.
Un soupire plus loin et je me lève rapidement en entendant mon assistant s’adresser à quelqu’un afin d’aller l’accueillir. Je la connais, je connais son travail. Acheter cette photo qui avait fait scandale à une époque fut un véritable amusement, je dois le reconnaître. « Bonjour, entrez. » Je referme la porte derrière nous et lui montre mon bureau assez sobre, pas immense, mais pas vraiment petit non plus et la baie vitrée lui donne une belle luminosité. « Vous voulez quelque chose à boire ? »
☆☆☆ Beerus
the way I call your name - minhoon
Nerveux ? Sans doute… Ma main n’arrête pas de caresser ma montre neuve alors que je fais des allers-retours inutiles et incessants dans les différentes pièces de la société. Pourtant, ce n’est pas comme si aujourd’hui, il y avait une véritable effervescence. Ce n’est pas comme si un groupe connu venait là ou qu’un homme important passait pour discuter d’un contrat. Même pour ce genre de choses, je serai sans doute moins nerveux.
Ce n’est pas la demoiselle en elle-même qui m’inquiète non plus, mais son appareil photo. Inha a raison lorsqu’il dit qu’il faut plus d’actions de communication autour de la boite, j’ai trop longtemps laissé traîner ça en me disant que mon nom suffirait, et même si c’est une bonne aide, il faut reconnaître que ça ne fait pas tout.
Avec la maladie, le manque de travail en ayant découlé à forcément engendré un manque d’argent. Myung et Inha pouvaient dire ce qu’ils voulaient mais sans travail, je n’ai rien, pas un centime qui rentre. Enfin si, il y a les royalties des chansons déjà faites et exposées, mais c’est trop peu pour tout entretenir et vivre.
Il va déjà me tuer lorsqu’il saura que j’ai vendu mon appartement afin de renflouer les caisses plus aisément. De toute manière, j’avais besoin d’un renouveau, il y en avait un de libre deux étages, ici, au-dessus, c’était l’idéal. J’aime l’idée de vivre à côté de mon travail. Elle avait sans doute raison, je finirai marié à ma passion.
Quoi qu’il en soit, redevenir mannequin après avoir perdu près de 12 kilos, en avoir repris quasiment 8, avoir perdu des cheveux et compagnie, c’est une sorte de défi pour moi. J’ai une telle relation cassée à mon image.
Un soupire plus loin et je me lève rapidement en entendant mon assistant s’adresser à quelqu’un afin d’aller l’accueillir. Je la connais, je connais son travail. Acheter cette photo qui avait fait scandale à une époque fut un véritable amusement, je dois le reconnaître. « Bonjour, entrez. » Je referme la porte derrière nous et lui montre mon bureau assez sobre, pas immense, mais pas vraiment petit non plus et la baie vitrée lui donne une belle luminosité. « Vous voulez quelque chose à boire ? »
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Re: lucky - il hoon | Mer 15 Nov - 22:23 Citer EditerSupprimer
La secrétaire me conduisit jusqu’à son bureau, plus haut dans les étages. L’homme avec lequel j’avais rendez-vous pour mon travail m’accueillit à peine avais-je eu traversé le couloir séparant l’ascenseur de son bureau. J’entrais dans la pièce, un sourire léger gravé sur les lèvres. Je ne m’attendais pas à un homme si jeune. Pourtant, il avait un charisme qui ne manquait pas de vous frapper, le rendant quelque peu hypnotisant pour ne pas dire captivant. J’avais déjà travaillé avec des mannequins qui avaient cette même prestance, mais ils avaient l’arrogance qui allait avec qui n’avait pas. En quelque sorte, c’était rafraichissant. Nous n’avions pas encore commencé qu’il me plaisait déjà. J’avais ce joyeux présentement que j’allais aimer l’immortaliser en photo. A peine étais-je entrée que j’inspectais déjà l’endroit dans les moindres recoins. Mon œil se faisait expert, et ce qui m’attira en premier fut la baie vitrée. « Volontiers. Que me proposez-vous ? » Demandais-je naturellement. Je regardais les immeubles qui transcendaient la ville. « La vue est belle. » murmurais-je plus pour moi-même que pour lui. Ce n’était juste qu’un constat qu’il devait déjà avoir conscience depuis longtemps. Je continuais mon inspection jusqu’à tomber une photo qui ne m’étais pas inconnue. « Oh ? » m’exclamais-je sans cacher ma surprise, une main sur ma bouche qui formait à présent un o bien distinct. « Comment est-ce possible ?... » Murmurais-je à nouveau. Je me tournais vers lui pointant la photo en noir et blanc. « Ou avez-vous eu cette photo ? » il s’agissait de la photo qui avait permis de faire décoller ma carrière en tant que photographe indépendant en quelque sorte. Une photo qui avait fait scandale lors de mon premier vernissage alors qu’elle s’était retrouvée là par pur accident. A moins qu’un petit malin, l’avait fait exprès à bien y repenser… Dans tous les cas, à la surprise générale, elle s’était vendue aux enchères à prix d’or.
☆☆☆ Beerus
the way I call your name - minhoon
La secrétaire me conduisit jusqu’à son bureau, plus haut dans les étages. L’homme avec lequel j’avais rendez-vous pour mon travail m’accueillit à peine avais-je eu traversé le couloir séparant l’ascenseur de son bureau. J’entrais dans la pièce, un sourire léger gravé sur les lèvres. Je ne m’attendais pas à un homme si jeune. Pourtant, il avait un charisme qui ne manquait pas de vous frapper, le rendant quelque peu hypnotisant pour ne pas dire captivant. J’avais déjà travaillé avec des mannequins qui avaient cette même prestance, mais ils avaient l’arrogance qui allait avec qui n’avait pas. En quelque sorte, c’était rafraichissant. Nous n’avions pas encore commencé qu’il me plaisait déjà. J’avais ce joyeux présentement que j’allais aimer l’immortaliser en photo. A peine étais-je entrée que j’inspectais déjà l’endroit dans les moindres recoins. Mon œil se faisait expert, et ce qui m’attira en premier fut la baie vitrée. « Volontiers. Que me proposez-vous ? » Demandais-je naturellement. Je regardais les immeubles qui transcendaient la ville. « La vue est belle. » murmurais-je plus pour moi-même que pour lui. Ce n’était juste qu’un constat qu’il devait déjà avoir conscience depuis longtemps. Je continuais mon inspection jusqu’à tomber une photo qui ne m’étais pas inconnue. « Oh ? » m’exclamais-je sans cacher ma surprise, une main sur ma bouche qui formait à présent un o bien distinct. « Comment est-ce possible ?... » Murmurais-je à nouveau. Je me tournais vers lui pointant la photo en noir et blanc. « Ou avez-vous eu cette photo ? » il s’agissait de la photo qui avait permis de faire décoller ma carrière en tant que photographe indépendant en quelque sorte. Une photo qui avait fait scandale lors de mon premier vernissage alors qu’elle s’était retrouvée là par pur accident. A moins qu’un petit malin, l’avait fait exprès à bien y repenser… Dans tous les cas, à la surprise générale, elle s’était vendue aux enchères à prix d’or.
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Re: lucky - il hoon | Dim 19 Nov - 18:36 Citer EditerSupprimer
☆☆☆ Beerus
the way I call your name - minhoon
« Volontiers. Que me proposez-vous ? » « Thé, tisane, café, jus de fruits, eau… Un peu tout ce qu’on pourrait vouloir en réalité. » J’avance vers le coin cuisine pour me faire couler un café, puis accéder à sa requête assez rapidement tout en la laissant s’imprégner de la pièce. C’est important pour un photographe je crois, de saisir l’essence d’un endroit pour être fidèle à ce qu’il veut rendre sur l’image. « La vue est belle. » Je hoche la tête mécaniquement, comprenant que la phrase ne m’est pas destinée, mais donnant une réponse malgré tout, dans un certain réflexe. « Oh ? » Son intonation me fait redresser le visage et je l’observe tandis qu’elle se tient devant sa photo. Un maigre sourire se dessine alors sur mes lèvres, puis je bois une première gorgée de café. « Comment est-ce possible ?... » Mon regard se fait assez tendre je crois. C’est normal qu’elle soit surprise. Je me souviens encore du tollé que ça avait provoqué au moment-là. « Ou avez-vous eu cette photo ? » « Je l’ai acheté, » J’avance alors vers elle, lui donnant sa boisson. « J’étais là le soir où c’est arrivé. » Un sourire m’échappe. « J’ai dû me battre pour l’obtenir. » Et je retourne m’asseoir à mon bureau tout en la regardant. « Minri… J’ai été diagnostiqué avec un cancer en mars, je suis en rémission, mais les traitements, la perte de poids, des cheveux, et tout ce qui va avec… Me font détester les photos de moi à l’heure actuelle. Je risque d’être… Le pire des modèles que vous avec eu jusque là bien que je connaisse ce monde comme ma poche et que je sache comment poser. Alors... Je voudrai m’excuser en avance et vous dire que si vous voulez partir à un moment, je comprendrai. » Autant être franc, n’est-ce pas…
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