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Fitzgerald Connor ► Just Like Fire
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Fitzgerald Connor ► Just Like Fire | Mer 2 Aoû - 17:28 Citer EditerSupprimer
nom : fitzgerald prénom : connor sydney mais juste connor svp âge : 22 ans. date et lieu de naissance : Cheyenne (Wyoming, USA) le 19 octobre 1994 origines : américaine/irlandaises nationalité : américaine bien qu'il serait pas contre se faire naturaliser coréen. Il pense pouvoir faire l'armée cursus universitaire : littérature métier : principalement écrivain et photographe orientation sexuelle : j'ai un chevalclasse sociale : je me démerde code du règlement : code ok by keru. tu veux t'investir ? je serai beau en rose avouez...
Connor. Mon nom est Connor. Connor Sydney Fitzgerald. Né à Cheyenne dans le Wyoming le 19 octobre 1994, je viens d'une famille appartenant à la communauté de l'Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours mais si vous voulez faire dans la simplicité : je suis Mormon. Parents et grands-parents très pratiquants. Enfant un peu plus turbulents. Prière tous les soirs, aide familiale, et relation restreinte avec le sexe-opposé. Jusqu'à mes seize ans. Enseignement effectué dans une école mormone on ne sait comment reconnue par l'Etat. Pas de pratique de sport jusque là. Seulement de l'aide. De l'aide à la ferme, de l'aide dans le ranch, et parfois petites balades sur les lacs, avec ce fichu bateau. Mon frère et moi on aimait ça. Se baigner, sauter des rochers pour plonger, et goûter parfois les eaux du Yellowstone. Et quand le temps s'y prêtait, on prenait Pilgrim's et Father avec nous pour traverser les sentiers un peu plus pentus. On avait ces bonnets qu'on ne quittait jamais. Puis quand on ne voulait pas rentrer pour le souper. On allait loin, à coup d'auto-stop jusqu'aux réserves indiennes, ou parfois dans les parcs, avec nos jumelles pour mieux regarder les animaux sauvages. Lorsqu'en automne et hiver le temps ne nous offrait plus vraiment l'occasion de sortir à cause des températures bien trop basses, je me posais au bureau et j'écrivais. J'écrivais encore et encore. Quand je n'avais plus de stylo ni de feuilles, j'en rachetais, et j'écrivais toujours. Je m'inspirais de ce que je lisais dans la bible, et de ce que mes amis me racontaient pour créer mes propres histoires. Les livres. J'en avais plein. Beaucoup trop. Tellement que je m'étais résolu à en cacher certains sous mon lit, particulièrement mes préférés, ceux évoquant des mondes parallèles, des mondes où la religion n'existe pas. Des mondes un peu médiévaux. Alors je m'en suis inspiré. A côté de mes Georges Orwell, Hemingway et Fitzgerald figuraient les beaux Rowling Tolkien et Martins. Puis en grandissant, j'ai compris que je pourrais peut-être faire de cette activité un travail. Etre écrivain, être photographe pourquoi pas même scénariste ? Juste inventer. Inventer, réinventer ce qui existe. Montrer ce que je vois. Ce que je vois dans ma tête. Montrer ce que je vois avec les yeux, et par dessus-tout avec le cœur.
Au final, peut-être que cette religion nous enfermait trop. Nous l'avons compris lorsqu'on a fini par avoir une télé à la maison. Bien évidemment je savais ce que c'était. J'étais déjà allé au cinéma plusieurs fois prétextant bien entendu aller à la bibliothèque. La religion et la famille. Cette bulle dans laquelle j'avais vécu si longtemps s'était percée au moment où elle est a débarqué dans ma vie. Cette fille. Juste de passage par chez moi. Car nos parents et nos grands-parents pratiquaient le woofing. Vous savez ? Ces gens étudiants qui viennent échanger leurs services contre un peu de monnaie. C'est ce qu'elle avait fait. Et la voir travailler, la voir s'occuper de nos chevaux, elle était belle. Gentille certes. Mais vraiment belle. La beauté inexpliquée. La beauté qui vous fait écrire des pages et des pages. La beauté qui vous donne envie de l'embrasser. Alors c'est ce que vous faites, dans un coin de votre Etat. Vous l'embrasser à pleine bouche. Vous humer son parfum. Vous vous impregnier d'elle puis vous écrivez sur elle. Sur vous. Vous écrivez tout ce que vous pouvez imaginer. Une fois qu'elle s'en est allée. Vous écrivez toujours. Vous vous imaginez capitaine de je ne sais quel navire pirate, vous vous imaginez chef d'une armée sur une contrée lointaine. Vous vous imaginez juste superhero pour vouloir la retrouver. Vous imaginez ce que vous auriez pu faire si la religion ne vous l'avez pas interdit. Vous en rêvez même. Puis un jour vous faites le pas. Et vous partez.
Lettre à mon père et ma mère.
Voilà maintenant 16 ans que toi et maman vous prenez soin de nous. Vous prenez soin de nous avec vos valeurs, de la même manière que vos parents ont pris soin de vous. L'éducation. Nous sommes tous éduqués, à notre manière. Pour votre part vous nous avez éduqués dans la religion mormone, là où d'autres auraient été éduqués sans religion, ou je ne sais quelle autre confession. L'école aussi m'a éduqué. Encore les mormons. Pour être certains que ce qui est enseigné à la maison soit la même chose qu'à l'école. Non pas que je sois contre, mais petit j'aurai peut-être aimé vous parlez des dinosaures. J'aurai aimé vous dire que Harry était un grand magicien. J'aurai aimé voulu voler avec les dragons. J'aurai voulu naviguer et me prendre pour un pirate. Certaines choses existent. D'autres n'existent pas. On ne sait pas. Qui est-on pour décider qu'une chose existe ou pas ? Elle existe si on y croit. J'ai donc passé seize ans, à croire en Dieu, à croire en Jésus et tous ces apôtres. J'y ai cru car on m'a demandé d'y croire. Mais la seule chose en laquelle je crois aujourd'hui c'est l'esprit humain. Je veux être éduqué comme j'ai envie d'être éduqué. J'ai envie de parler de ce dont je veux parler. Je ne veux plus me faire menacer par ta carabine parce que j'ai osé parler de sexe ou de magie, papa. Je crois au pouvoir de l'imagination. Je crois à la création de l'esprit. Je crois en l'humain. Je crois en ce que tu as peur. Et par dessus tout je crois en la mort. Cette chose qui vous empêche de vivre correctement. Avoir peur de la mort, et prier. Prier pour tous les péchés commis, puis croire que par une prière, tous les délits seront effacés. Alors nous avons décidés de partir. Merci pour ce que vous avez fait. Ne vous en prenez pas à nous, ne vous en prenez pas non plus à Pilgrim's et Father, de toute manière quand vous lirez cette lettre ils seront déjà partis eux aussi. Je reviendrais, quand j'aurai accompli ce que j'ai à accomplir. Quand j'aurais appris ce que j'ai à apprendre. Prenez-soin de vous à présent.
Connor Fitzgerald, votre fils.
Partir n'avait pas suffit. Partir à deux non plus. Il fallait à présent trouver un boulot. Alors tout l'été on s'était amusés : stations essences, assistant garagiste, et même plongeur. Tout pour pouvoir récolter un minimum d'argent. On s'était proposés pour des cours de dessins et d'écriture. Tout ce qu'on trouvait. Du matin au soir. Puis j'avais terminé nettoyeur de piscine en plein centre de Boston. On en avait fait des km depuis notre lointain Wyoming. Mais maintenant, on pouvait vivre, comme on le voulait, mon frère et moi. Peu de temps avant la rentrée,nous étions encore en train de supplier les quelques lycées gratuits de la ville pour êtes acceptés. Et finalement dix jours après que la rentrée officielle ait commencée, on avait été accepté, dans ce petit lycée pas très loin de Boston, dans une ville à côté. C'était petit pour eux, mais pour nous c'était énorme. Et qu'est-ce qu'on a aimé ces quatre années passées au lycée. Troquer chevaux et religion pour le piano et le baseball. Sans oublier l'écriture. Sans oublier tout mon passé. Simplement vivre avec et ne pas regretter. Juste rester positif. C'est donc à Boston, que mon frère et moi avons découvert tout ce à quoi nous n'avions pas eu le droit avant. A dix-sept ans je me suis offert mon propre ordinateur, j'ai sur les conseils de mes potes ouvert un compte sur youporn et tout s'est fait comme ça. La culture du sexe. La culture de l'autre. Je pouvais enfin parler de ce que je voulais à qui je voulais. Tout l'argent gagné au black en travaillant dans un bar irlandais comme plongeur passait dans notre pauvre 15 mètres carrés qu'on se partageait à deux. Autant vous dire que je passais ma vie à la bibliothèque lors des périodes de révisions parce qu'à l'appart c'était juste impossible. Surtout lorsque mon frère prenait du plaisir avec je ne sais qui, dans notre lit. Ces quatre années furent déterminantes pour nous. D'autant plus que j'ai réussi à publier deux livres. Le premier se nommant « Pilgrim's Father » et le second «What they forgot to tell me » Ils ne sont pas très connus pour le moment mais j'ai promis à mon frère, qu'on deviendrait riche un jour, grâce à ses dessins, et grâce à mes histoires.
Après avoir dûment terminé mes études au lycée, j'ai fait ce que tout bon américain fait après avoir été diplômé : prendre un prêt pour de nouvelles études dans l'enseignement supérieur. 50 000$ l'année...ça en fait des années à rembourser n'est-ce pas ? C'est pas grave. C'est que de l'argent. Plutôt mourir que ne pas étudier. Je deviendrais riche avec mes histoires. Et s'il faut que je nettoie des pneus pour ça, je le ferai. Je n'ai pas peur de cette société. C'est donc comme ça que je suis entré au Boston College, université catholique, dans le top 30 des universités américaines, pour y étudier la littérature, ajoutez-y aussi deux langues étudiées en parallèles : français et coréen. Français parce que j'aime leur littérature. Coréen, parce que c'est une langue mathématique assez particulière et qu'une fille de ma classe, plutôt mignonne et coréenne, m'a conseillé de l'étudier. Me voilà donc en route pour Séoul afin d'y passer un semestre afin d'étudier la littérature coréenne. Mon premier semestre a été effectué à Paris, maintenant je passe par Séoul. Est-ce que mon frère me manque ? Oh que oui. Un peu trop. Mais c'est la vie. On se reverra. On s'est échangé nos bonnets, pour être sûrs de les rendre. Août 2017, nouvelle ville, nouvelle vie.
Lettre à mon frère,
J'ai bien atterri à Séoul. La vie y est bien différente de Paris, et encore plus différente que Boston. Je ne te parle même pas de la différence de population entre Cheyenne et ici...Enormement de monde. Et tu n'y es pas. Tu me rejoindras pas vrai ? Continues tes études, ton travail sera récompensé en tant voulu. Je n'ai toujours pas réussi à réécrire mais...je compte sur Séoul pour me redonner de la motivation. Ici ils se ressemblent tous...Et ils ont l'air de me prendre pour un ovni. Ils aiment bien me parler en anglais même lorsque j'essaye de discuter un peu Coréen mais c'est mignon. Je ne connais pas beaucoup de monde là-bas, mais un ami et correspondant m'a proposé de l'héberger, pour le moment je suis chez lui, en attendant de pouvoir rejoindre le dortoir. Ils proposent aussi de rejoindre des fraternités. Ça peut être pas mal pour s'intégrer...L'une offre un téléphone et un laptop, mais je crois que je vais pencher pour celle qui offre un an de bourse...on sait jamais pour l'année prochaine si je m'y plaît ou simplement si tu veux venir. Bonne continuation sur Boston. Tu sais, je pense souvent à Pilgrim's et Father...ils me manquent. Je t'aime.
Connor Fitzgerald, ton frère.
Fitzgerald Connor
whiskey in the jar
DEMAGOGUE (★★★✰✰) | CULOTTE (★★★✰✰) | INSOMNIAQUE (★★★✰✰) | ROCHON (★★★✰✰) | DEVOUE (★★★✰✰) |
DISTRAIT (★★★★✰) | ESPIEGLE (★★★✰✰) | MOQUEUR (★★★✰✰) | CLASSE (★★★✰✰) | JOUEUR (★★★✰✰) |
Rumour has it... il aurait voté pour Trump pas avant le mariage :/ Il fume des chesterfield Il aurait de la famille connue mais personne ne sait s'il descendrait de John Fitzgerald Kennedy ou Francis Scott Fitzgerald. Il dit l'un ou l'autre selon la personne à qui il s'adresse Survole l'avatar, petit coquin. | My character Si tu étais une couleur : jaune ocre Si tu étais une matière : le bois Si tu étais un auteur : Moi-même. Je suis un très bon auteur Ton film préféré : Lords of the rings et pirates des caraïbes. J'ai beaucoup aimé Dunkerque récemment. Ta musique préférée : la musique irlandaise, hans zimmer, et j'aime bien Sia, la country aussi. Un porte bonheur : le bonnet de mon frère Ton objet préféré : mon appareil photo Un vice : le sexe et la cigarette. Les deux ensemble. Depuis que j'y ai gouté c'est dur de m'arrêter. Un regret : Avoir relâché Pilgrim's, mon cheval. Quelques défauts : Je me plains souvent le matin, mais je suis plutôt quelqu'un de facile à vivre. Je ne supporte pas qu'on me dérange lorsque j'écris ou que je regarde un film. Mon téléphone est rarement allumé pour ne pas qu'on me déconcentre. Quelques qualités : Je suis insomniaque dont ma qualité c'est de pouvoir rester très longtemps debout. Je joue bien au baseball et je pense être plutôt agréable. J'aime juste être libre. Si tu étais quelqu'un d'autre ? Mon frère pour être toujours aussi beau et être capable de dessiner aussi bien que lui. Si tu avais un superpouvoir : Pouvoir écrire sur un papier tout ce que je pense. Ça économiserait de l'encre, du papier, et ça m'éviterait d'avoir des tendinites à la main droite. On te dit souvent que : Je ressemble à mon frère...logique. Et que je ressemble à Leonardo dicaprio. Et que j'ai de beaux yeux. On te dis jamais que : je ne suis pas chiant |
This is my story
citation de ton choix
CHAPTER I
Misty Mountains | ♪♪♪
Misty Mountains | ♪♪♪
Connor. Mon nom est Connor. Connor Sydney Fitzgerald. Né à Cheyenne dans le Wyoming le 19 octobre 1994, je viens d'une famille appartenant à la communauté de l'Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours mais si vous voulez faire dans la simplicité : je suis Mormon. Parents et grands-parents très pratiquants. Enfant un peu plus turbulents. Prière tous les soirs, aide familiale, et relation restreinte avec le sexe-opposé. Jusqu'à mes seize ans. Enseignement effectué dans une école mormone on ne sait comment reconnue par l'Etat. Pas de pratique de sport jusque là. Seulement de l'aide. De l'aide à la ferme, de l'aide dans le ranch, et parfois petites balades sur les lacs, avec ce fichu bateau. Mon frère et moi on aimait ça. Se baigner, sauter des rochers pour plonger, et goûter parfois les eaux du Yellowstone. Et quand le temps s'y prêtait, on prenait Pilgrim's et Father avec nous pour traverser les sentiers un peu plus pentus. On avait ces bonnets qu'on ne quittait jamais. Puis quand on ne voulait pas rentrer pour le souper. On allait loin, à coup d'auto-stop jusqu'aux réserves indiennes, ou parfois dans les parcs, avec nos jumelles pour mieux regarder les animaux sauvages. Lorsqu'en automne et hiver le temps ne nous offrait plus vraiment l'occasion de sortir à cause des températures bien trop basses, je me posais au bureau et j'écrivais. J'écrivais encore et encore. Quand je n'avais plus de stylo ni de feuilles, j'en rachetais, et j'écrivais toujours. Je m'inspirais de ce que je lisais dans la bible, et de ce que mes amis me racontaient pour créer mes propres histoires. Les livres. J'en avais plein. Beaucoup trop. Tellement que je m'étais résolu à en cacher certains sous mon lit, particulièrement mes préférés, ceux évoquant des mondes parallèles, des mondes où la religion n'existe pas. Des mondes un peu médiévaux. Alors je m'en suis inspiré. A côté de mes Georges Orwell, Hemingway et Fitzgerald figuraient les beaux Rowling Tolkien et Martins. Puis en grandissant, j'ai compris que je pourrais peut-être faire de cette activité un travail. Etre écrivain, être photographe pourquoi pas même scénariste ? Juste inventer. Inventer, réinventer ce qui existe. Montrer ce que je vois. Ce que je vois dans ma tête. Montrer ce que je vois avec les yeux, et par dessus-tout avec le cœur.
CHAPTER II
Now we are free | ♪♪♪
Now we are free | ♪♪♪
Au final, peut-être que cette religion nous enfermait trop. Nous l'avons compris lorsqu'on a fini par avoir une télé à la maison. Bien évidemment je savais ce que c'était. J'étais déjà allé au cinéma plusieurs fois prétextant bien entendu aller à la bibliothèque. La religion et la famille. Cette bulle dans laquelle j'avais vécu si longtemps s'était percée au moment où elle est a débarqué dans ma vie. Cette fille. Juste de passage par chez moi. Car nos parents et nos grands-parents pratiquaient le woofing. Vous savez ? Ces gens étudiants qui viennent échanger leurs services contre un peu de monnaie. C'est ce qu'elle avait fait. Et la voir travailler, la voir s'occuper de nos chevaux, elle était belle. Gentille certes. Mais vraiment belle. La beauté inexpliquée. La beauté qui vous fait écrire des pages et des pages. La beauté qui vous donne envie de l'embrasser. Alors c'est ce que vous faites, dans un coin de votre Etat. Vous l'embrasser à pleine bouche. Vous humer son parfum. Vous vous impregnier d'elle puis vous écrivez sur elle. Sur vous. Vous écrivez tout ce que vous pouvez imaginer. Une fois qu'elle s'en est allée. Vous écrivez toujours. Vous vous imaginez capitaine de je ne sais quel navire pirate, vous vous imaginez chef d'une armée sur une contrée lointaine. Vous vous imaginez juste superhero pour vouloir la retrouver. Vous imaginez ce que vous auriez pu faire si la religion ne vous l'avez pas interdit. Vous en rêvez même. Puis un jour vous faites le pas. Et vous partez.
Lettre à mon père et ma mère.
Voilà maintenant 16 ans que toi et maman vous prenez soin de nous. Vous prenez soin de nous avec vos valeurs, de la même manière que vos parents ont pris soin de vous. L'éducation. Nous sommes tous éduqués, à notre manière. Pour votre part vous nous avez éduqués dans la religion mormone, là où d'autres auraient été éduqués sans religion, ou je ne sais quelle autre confession. L'école aussi m'a éduqué. Encore les mormons. Pour être certains que ce qui est enseigné à la maison soit la même chose qu'à l'école. Non pas que je sois contre, mais petit j'aurai peut-être aimé vous parlez des dinosaures. J'aurai aimé vous dire que Harry était un grand magicien. J'aurai aimé voulu voler avec les dragons. J'aurai voulu naviguer et me prendre pour un pirate. Certaines choses existent. D'autres n'existent pas. On ne sait pas. Qui est-on pour décider qu'une chose existe ou pas ? Elle existe si on y croit. J'ai donc passé seize ans, à croire en Dieu, à croire en Jésus et tous ces apôtres. J'y ai cru car on m'a demandé d'y croire. Mais la seule chose en laquelle je crois aujourd'hui c'est l'esprit humain. Je veux être éduqué comme j'ai envie d'être éduqué. J'ai envie de parler de ce dont je veux parler. Je ne veux plus me faire menacer par ta carabine parce que j'ai osé parler de sexe ou de magie, papa. Je crois au pouvoir de l'imagination. Je crois à la création de l'esprit. Je crois en l'humain. Je crois en ce que tu as peur. Et par dessus tout je crois en la mort. Cette chose qui vous empêche de vivre correctement. Avoir peur de la mort, et prier. Prier pour tous les péchés commis, puis croire que par une prière, tous les délits seront effacés. Alors nous avons décidés de partir. Merci pour ce que vous avez fait. Ne vous en prenez pas à nous, ne vous en prenez pas non plus à Pilgrim's et Father, de toute manière quand vous lirez cette lettre ils seront déjà partis eux aussi. Je reviendrais, quand j'aurai accompli ce que j'ai à accomplir. Quand j'aurais appris ce que j'ai à apprendre. Prenez-soin de vous à présent.
Connor Fitzgerald, votre fils.
CHAPTER III
Shipping up to Boston |♪♪♪
Shipping up to Boston |♪♪♪
Partir n'avait pas suffit. Partir à deux non plus. Il fallait à présent trouver un boulot. Alors tout l'été on s'était amusés : stations essences, assistant garagiste, et même plongeur. Tout pour pouvoir récolter un minimum d'argent. On s'était proposés pour des cours de dessins et d'écriture. Tout ce qu'on trouvait. Du matin au soir. Puis j'avais terminé nettoyeur de piscine en plein centre de Boston. On en avait fait des km depuis notre lointain Wyoming. Mais maintenant, on pouvait vivre, comme on le voulait, mon frère et moi. Peu de temps avant la rentrée,nous étions encore en train de supplier les quelques lycées gratuits de la ville pour êtes acceptés. Et finalement dix jours après que la rentrée officielle ait commencée, on avait été accepté, dans ce petit lycée pas très loin de Boston, dans une ville à côté. C'était petit pour eux, mais pour nous c'était énorme. Et qu'est-ce qu'on a aimé ces quatre années passées au lycée. Troquer chevaux et religion pour le piano et le baseball. Sans oublier l'écriture. Sans oublier tout mon passé. Simplement vivre avec et ne pas regretter. Juste rester positif. C'est donc à Boston, que mon frère et moi avons découvert tout ce à quoi nous n'avions pas eu le droit avant. A dix-sept ans je me suis offert mon propre ordinateur, j'ai sur les conseils de mes potes ouvert un compte sur youporn et tout s'est fait comme ça. La culture du sexe. La culture de l'autre. Je pouvais enfin parler de ce que je voulais à qui je voulais. Tout l'argent gagné au black en travaillant dans un bar irlandais comme plongeur passait dans notre pauvre 15 mètres carrés qu'on se partageait à deux. Autant vous dire que je passais ma vie à la bibliothèque lors des périodes de révisions parce qu'à l'appart c'était juste impossible. Surtout lorsque mon frère prenait du plaisir avec je ne sais qui, dans notre lit. Ces quatre années furent déterminantes pour nous. D'autant plus que j'ai réussi à publier deux livres. Le premier se nommant « Pilgrim's Father » et le second «What they forgot to tell me » Ils ne sont pas très connus pour le moment mais j'ai promis à mon frère, qu'on deviendrait riche un jour, grâce à ses dessins, et grâce à mes histoires.
CHAPTER IV
Take Me | ♪♪♪
Take Me | ♪♪♪
Après avoir dûment terminé mes études au lycée, j'ai fait ce que tout bon américain fait après avoir été diplômé : prendre un prêt pour de nouvelles études dans l'enseignement supérieur. 50 000$ l'année...ça en fait des années à rembourser n'est-ce pas ? C'est pas grave. C'est que de l'argent. Plutôt mourir que ne pas étudier. Je deviendrais riche avec mes histoires. Et s'il faut que je nettoie des pneus pour ça, je le ferai. Je n'ai pas peur de cette société. C'est donc comme ça que je suis entré au Boston College, université catholique, dans le top 30 des universités américaines, pour y étudier la littérature, ajoutez-y aussi deux langues étudiées en parallèles : français et coréen. Français parce que j'aime leur littérature. Coréen, parce que c'est une langue mathématique assez particulière et qu'une fille de ma classe, plutôt mignonne et coréenne, m'a conseillé de l'étudier. Me voilà donc en route pour Séoul afin d'y passer un semestre afin d'étudier la littérature coréenne. Mon premier semestre a été effectué à Paris, maintenant je passe par Séoul. Est-ce que mon frère me manque ? Oh que oui. Un peu trop. Mais c'est la vie. On se reverra. On s'est échangé nos bonnets, pour être sûrs de les rendre. Août 2017, nouvelle ville, nouvelle vie.
Lettre à mon frère,
J'ai bien atterri à Séoul. La vie y est bien différente de Paris, et encore plus différente que Boston. Je ne te parle même pas de la différence de population entre Cheyenne et ici...Enormement de monde. Et tu n'y es pas. Tu me rejoindras pas vrai ? Continues tes études, ton travail sera récompensé en tant voulu. Je n'ai toujours pas réussi à réécrire mais...je compte sur Séoul pour me redonner de la motivation. Ici ils se ressemblent tous...Et ils ont l'air de me prendre pour un ovni. Ils aiment bien me parler en anglais même lorsque j'essaye de discuter un peu Coréen mais c'est mignon. Je ne connais pas beaucoup de monde là-bas, mais un ami et correspondant m'a proposé de l'héberger, pour le moment je suis chez lui, en attendant de pouvoir rejoindre le dortoir. Ils proposent aussi de rejoindre des fraternités. Ça peut être pas mal pour s'intégrer...L'une offre un téléphone et un laptop, mais je crois que je vais pencher pour celle qui offre un an de bourse...on sait jamais pour l'année prochaine si je m'y plaît ou simplement si tu veux venir. Bonne continuation sur Boston. Tu sais, je pense souvent à Pilgrim's et Father...ils me manquent. Je t'aime.
Connor Fitzgerald, ton frère.
About me
Je suis...
handsowl
j'ai connu stw grace à lorene yakoi
Célébrité prise
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Supprimez le code inutile
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Re: Fitzgerald Connor ► Just Like Fire | Mer 2 Aoû - 18:05 Citer EditerSupprimer
JAMES POTTEEEEEEEEEEEEEEER
je dois crier pour deux alors euh ... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
je dois crier pour deux alors euh ... AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH
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Re: Fitzgerald Connor ► Just Like Fire | Mer 2 Aoû - 18:30 Citer EditerSupprimer
L'ESPRIT DU DI CAPRIO VIT EN TOI
:nabilla: :nabilla: :nicky:
:nabilla: :nabilla: :nicky:
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Re: Fitzgerald Connor ► Just Like Fire | Mer 2 Aoû - 18:49 Citer EditerSupprimer
merci d'avoir prévenu sale bitch
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Re: Fitzgerald Connor ► Just Like Fire | Mer 2 Aoû - 19:23 Citer EditerSupprimer
aka le truc impossible tellement j'en ai... j'ai DEUX DOSSIERS PLEINS A CRAQUER OK :bago:
Il aurait un dossier de meme encore plus fourni que celui de tragie
aka le truc impossible tellement j'en ai... j'ai DEUX DOSSIERS PLEINS A CRAQUER OK :bago:
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Ahn Dae Won
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Re: Fitzgerald Connor ► Just Like Fire | Mer 2 Aoû - 20:25 Citer EditerSupprimer
Azy j'retombe en enfance quand j'regardais la vie de palace de zack et cody, j'suis morte ptdrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
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IT'S YOU He looks at her like he just realized |
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Re: Fitzgerald Connor ► Just Like Fire | Jeu 3 Aoû - 10:04 Citer EditerSupprimer
hahahaha merci bande de chamallow
vazy amish ! on sera amish ensemble j'ai ramené les petites bretelles toussa toussa
Bon pendant la maj je vais en profiter pour avancer ma fiche ! ça se trouve qu'elle sera prete d'un coup huhu
vazy amish ! on sera amish ensemble j'ai ramené les petites bretelles toussa toussa
Bon pendant la maj je vais en profiter pour avancer ma fiche ! ça se trouve qu'elle sera prete d'un coup huhu
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