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Il en faut peu pour être heureux mais bon... J'suis pas Baloo. ☆ Yemi

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Il en faut peu pour être heureux mais bon... J'suis pas Baloo. ☆ Yemi | Ven 4 Aoû - 15:41
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Il en faut peu pour être heureux mais bon... J'suis pas Baloo.
Yemi
Clothes + Changement de décor, changement de vie, changement de logement… Il y avait un peu trop de ces foutus changements dans ma vie à présent. Qu’avait-il prit à mes parents, sérieusement ? Invivable ? Insupportable ? Comment pouvaient-ils dire ça alors que je ne les voyais jamais ? C’était le pompon ! Non mais franchement, et puis d’abord, qu’est ce que mon caractère ou mon comportement avait de si terrible ? Certes, je ne faisais rien de ma vie. Mais vu l’argent qu’on avait, à quoi bon ? Je n’avais pas besoin de me faire chier en cours. Pas besoin de me mélanger dans une masse d’étudiants non plus. Et encore moins besoin de partager ma chambre avec des inconnus. Et si on me violait pendant la nuit ? Répugnant. J’allais devoir surveiller toutes mes affaires. Un défi vu la belle bordélique que j’étais… Qui avait dû se réveiller de bonne heure pour faire ses valises, à défaut de les avoir fait la veille ou l’avant veille ? Miss dernière minute, vous connaissez ? C’était moi. Enfin c’était… C’est moi. Après tout, pourquoi se faire chier à tout faire en avance, hein ? C’est tellement mieux de se lever aux aurores et gaspiller sa nuit… Pour ensuite appliquer une belle couche de fond de teint sur ses cernes persistantes scotchées sur une face zombifiée. Magnifique. Un chef d’oeuvre. C’était la gueule de mon premier jour. Une gueule pas fraîche ornée d’un maquillage prononcé et d’habits pour le moins… Voyants. Top, jupe et chaussures pas lacées alors que j’avais mes bagages à porter ? Honnêtement, si j’avais su que j’avais mes valises à tirer, vous croyez vraiment que je me serais déplacée ? Jamais ! Je serais restée gluée à mon lit, la porte de ma chambre fermée avec du scotch double face ! Pourquoi double face ? Aucune idée, pour une double efficacité ? Alors imaginez moi, larguée devant la porte de l’établissement avec mes deux grosses valises, mes trois gros sacs et mon sac à main, sans savoir où j’étais ni ce que je devais faire. En tout cas, j’étais pas encline à bouger. J’attendais le bagagiste. Qui, entre autre, mettait du temps à arriver ! Ils étaient vraiment mal organisé dans cet établissement. Même pas ils prévenaient que les dortoirs étaient en dehors de l’université. Ou alors c’était moi qui n’avait pas lu le règlement ? Peut être bien que oui… Commençant à m’impatienter, je faisais le pied de grue tout en raclant le sol de mes pompes avant d’enfin apercevoir une silhouette se dessiner. Ah bah quand même ! Elle était pas un peu fluette pour porter tout ça ? Et elle était où la petite voiture pour me transporter avec ? Nul de chez nul. Dans quel boui-boui on m’avait envoyer… Mon visage se décomposait de plus en plus, mais comme au moins je n’allais plus être seule, je tentais d’être aimable. « Hey, par ici ! » Oui, oui, je dis bien aimable. Faisant un signe de la main pour lui dire d’approcher très subtilement -ou pas-, je poussais alors l’un de mes bagages face à la jeune fille et désignais tous les autres du regard. « Ça fait une heure que j’attends et c’est seulement maintenant qu’on m’envoie de l’aide ? Vraiment, ils abusent… » Je soupirais alors à outrance puis croisais les bras, attendant qu’elle porte la marchandise. « Au dortoir Neugdae. » Le s’il vous plait était pour les chiens ? Quand ses propres parents ne vous disent pas bonjour le matin… La politesse et les bonnes manières, effectivement, c’est pour les chiens.


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Re: Il en faut peu pour être heureux mais bon... J'suis pas Baloo. ☆ Yemi | Mer 6 Sep - 17:56
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Je marchais d’une lenteur accablante, étouffée par la pile de livres qui glissaient entre mes bras pour retrouver le sol à intervalles réguliers. Mais je ne baissais pas les bras, livrant une bataille que j’avais acceptée : celle de ramener des exemplaires neufs de manuels et autres œuvres neuves jusqu’à la bibliothèque. Je bravais la pile des documents qui s’alourdissaient à mesure que j’avançais, mais je ne rendais pas les armes. Dans une bataille épique dont j’étais seul témoin, je parvins néanmoins jusqu’à l’édifice, passant les lourdes portes avec toujours autant de souffrance, je finis par lâcher la pile sur le bureau de la bibliothécaire qui ouvrit des yeux ronds en me voyant essoufflée. « Mais enfin mon enfant ! » Je lui offrais un sourire contrit et désolé pour me présenter dans un tel état. « J'ai mis un peu de temps, je m'en excuse mais voilà les nouveaux ouvrages ! » Fière d'avoir mené cette mission à bien, je m'attendais à recevoir ne serait-ce qu'un sourire, mais une moue interloquée trônait déformait toujours ses traits. « Pourquoi n'as-tu pas pris le chariot ? » « Le chariot ? » « Mais évidemment ! Celui avec lequel l'administration nous apporte les dernières livraisons de livres ! » Je n'avais aucune réponse à lui apporter, je m'étais faite avoir comme une débutante. J'avais voulu apporter mon aide à l'établissement dans lequel je passais mes journées, et j'avais été d'autant plus enthousiaste qu'il s'agissait d'un travail pour le temple de la lecture. J'y avais plongé la tête la première, et je n'avais même pas réagit face à la masse imposante des manuscrits qu'il fallait transporter... sans aide. « Ils t’ont fait la même mauvaise blague qu'à tous les petits jeunes... ne t'en fais pas, tu n'es pas la seule, mais la prochaine fois, n'hésites pas à leur demander le chariot ! » Je m'inclinais, la remerciant d'un conseil avisé avant de retrouver l'extérieur et la brise soufflant sur mes joues échauffées par la honte de m'être fait dupée si facilement. Le campus était désert, et j'appréciais la tranquillité des lieux en empruntant le chemin qui me mènerait jusqu'à mon dortoir, mais mon regard fut détourné par la vision d'une étudiante apparemment perdue. Elle tranchait avec le décor studieux de l'université, mais je ne pus me résoudre à la laisser sans au moins m'être assurée qu'elle n'ait besoin d'aide. Sa voix brisa le silence alors qu'elle semblait m'appeler. Je cherchais pourtant si elle avait aperçu celui ou celle qu'elle cherchait mais lorsque je pointais l'index sur ma poitrine, elle ne s'embarrassa pas d'une confirmation et préféra prendre à nouveau la parole. Soufflant, croisant les bras, elle s'impatientait, mais j'ignorais pourquoi. « Est-ce que je peux t'aider ? » Neugdae ? Était-elle nouvelle étudiante ? Rendait-elle visite ? Les lourdes valises qui décoraient le trottoir étaient pourtant le signe évident d'une installation imminente dans le dortoir des loups. « Euh... oui, c'est par là-bas. » Je lui indiquais la direction en pensant ainsi remplir ma mission, mais cela ne semblait pas suffisant. On me fait une nouvelle blague.... La réplique insolente ne fut pas jouée, en revanche, je lui proposais mon aide. « Tu veux que je t'y conduise c'est ça ? » En bonne et gentille étudiante, je me pliais encore à la demande. Mais ne la voyant pas lever le petit doigt, je compris. « Tu ne penses tout de même pas que je tout porter seule ?! » Je rechignais, mais finis par céder et tenter de traîner derrière moi les valises certainement aussi lourde que moi. « Yah ! Tu ne veux pas m'aider ? »



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Re: Il en faut peu pour être heureux mais bon... J'suis pas Baloo. ☆ Yemi | Ven 22 Sep - 21:56
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Clothes + On aurait pu me traiter de malpolie, de fille de riche, d’extravagante ou de je ne sais quoi, je n’en aurais pour autant pas changé mes coutumes. Mon caractère de merde était parfait, mon apparence voyante un régal, et mes ordres tyranniques un honneur pour ceux qui les recevaient. J’avais pour habitude de me faire servir, et ce à une vitesse défiant toute concurrence, alors pourquoi ne serait-ce pas le cas en cet instant ? Il n’y avait aucune raison. Aucune solution bis à cette équation, même si dieu savait à quel point moi et les maths… Donnait une “multitude” de solutions se rapportant à un bel ensemble vide. De toute façon, savoir compter, c’était pour les pauvres qui avaient peur de se retrouver dans le rouge, donc pas besoin de s’inquiéter de mon côté et s’encombrer d’un tel fardeau qu’était le calcul. Il fallait raisonner de façon simple. A savoir : j’avais besoin de quelqu’un pour faire ça, alors j’alpaguais un pigeon pour le faire à ma place. Sauf que là, le pigeon en question… Je croyais dur comme fer que c’était son job, aussi fluette et paumée paraissait-elle face à mes demandes et bagages éparpillés sur le bitume. Était-ce si compliqué à comprendre ? Ou était-elle juste intimidée par ma beauté ? Choisissant la deuxième option par flatterie, et ne m’imaginant guère une autre possibilité, je poussais de nouveau du pied le bagage un peu plus vers elle, comme pour insister sur le fait qu’elle allait devoir le porter. Et miracle, une ampoule s’alluma dans sa tête, clignotant jusqu’à ce qu’elle s’en saisisse ! C’était fou comme l’esprit humain était facile à décoder. Un sourire satisfait s’afficha sur mes lèvres, sachant enfin la direction et pensant qu’elle allait se débrouiller avec mes affaires, mais bien évidemment, une tâche vint noircir le tableau. « Si tu ne pensais pas pouvoir tout porter, pourquoi ne pas avoir demandé de l’aide à un collègue ou pensé à prendre un chariot ? » C’était du pur bon sens ! On aurait dit que je lui apprenais son job ! Genre… Moi ! La fille qui passait sa journée à lire des bandes dessinées, regardait des feuilletons à l’eau de rose et sortait en pleine nuit pour danser et se saouler. Pour dire que le niveau frôlait la bassesse… Enfin, être à mon niveau devait avoir quelque chose d’enviable, j’en conviens aisément. Soupirant désabusée face à l’organisation médiocre de cet établissement, je pensais de plus en plus à appeler mon majordome pour rentrer à la maison. Seulement voilà, qui me disait que mes parents ne me renverraient pas la bas chaque jour de la semaine jusqu’à ce que je cède. Bien trop fatiguant. Peu probable aussi, mais… Les circonstances avaient légèrement changées dernièrement. Alors j’affichais un sourire contrit avant de lui prendre une valise des mains. Celle supportant un sac de moins évidemment. « Ton nom ? » Histoire que je puisse me plaindre à la réception du service médiocre de ses employés. Comment ça on était pas à l'hôtel ? « Saches que je t’aide uniquement pour que mes affaires ne soient pas abîmées ou dégradées. » Je tenais à préciser que ce n’était nullement par pitié et que la prochaine fois que j’aurais à faire à elle… Je serais sans pitié. Quand on est payé pour ça, on fait les choses bien, un minimum ! « C’est par où déjà ? » L’inconvénient d’un esprit sélectif et d’une manie de se faire constamment entretenir et guider, c’est qu’on ne savait pas se débrouiller seule. Néanmoins, je ne prenais pas ça comme un défaut, vu que dans ma tête, jamais je n’aurais à me sortir de ce confort douillet dans lequel j’étais bercée depuis l’enfance. « Tu es nouvelle ? » Dans le métier. A voir comment elle se débrouillait… Déjà qu’elle était pas douée, en plus elle s’autorisait à me tutoyer. Tout pour me déplaire. J’aurais pu me plaindre de ses services mais… Je n’avais pas envie de faire fuir ma bouée de secours dans ce monde nouveau qu’était l’université. Je l’avais trouvée, aussi inconnue soit-elle, je comptais m’y agripper jusqu’à l’étouffer.


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Re: Il en faut peu pour être heureux mais bon... J'suis pas Baloo. ☆ Yemi | Jeu 28 Sep - 15:51
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Je ne comprenais pas, pourquoi restait-elle plantée là, plutôt que de chercher à se rendre jusqu’à son dortoir ? Mais au-delà de sa perdition évidente, la montagne de valise m’effrayait davantage. Comment pouvait-on emménager dans une résidence étudiante avec autant d’affaires ? Je me souvenais encore du jour où, chargé d’un simple sac de sport, je m’étais aventurée dans les couloirs du campus. Avait-elle, comme dans les romans policiers, un cadavre dans l’une d’elles ? Mais d’un regard rapide sur elle, j’estimais que le meurtre n’était surement pas son passetemps. En revanche, elle faisait preuve d’un sens de la mode qui me dépassait. Mais qu’avais-je à y redire après tout ? Je n’étais certainement pas celle qui pourrait la guider sur ce chemin pentu, mais le contraste entre nous était… flagrant ! Je ne pouvais décemment pas la laisser perdue, non ? Même ce mouvement dédaigneux du pied approchant l’une de ses valises vers moi n’aurait pas raison de ma bonne volonté ! J’empoignais l’ensemble dans des gestes maladroits et incertains, tentant vainement de faire avancer la masse avec moi. Mais la tâche était décidément ardue, digne des Douze travaux d’Astérix. Je manquais de lâcher les bagages alors que le mot résonnait à mes oreilles comme une insulte. « Un chariot ? » Le rire m’échappa, nerveux et teinté d’un agacement que je e savais plus contrôler à cause de… J’essayais en revanche de me montrer calme et avenante. Calme et politesse Eun Mi, elle attendait peut être quelqu’un d’autre. Calme et politesse. « Comment pouvais-je savoir qu’il fallait que je me promène avec un chariot ? » J’affichais un sourire désolé quelque peu piqué par la fatigue et l’impatience. Elle finit cependant par attraper la poignée de son bien, apparemment décidée à m’aider dans cette mission périlleuse, et ma grimace laissa place à un sourire franc. Et voilà ! J’étais presque fière de moi, heureuse de voir l’abnégation guider nos gestes pour venir en aide à l’étudiante perdue. « Pardon ? » Sa question, abrupte me surprit. J’en avais oublié les bonnes manières et une présentation en bonne et due forme. « Eun Mi ! Kang Eun Mi. Et toi ? » me rattrapai-je. Mais elle me devança avec une nouvelle affirmation dont elle avait le secret. Je ne la connaissais que depuis quelques minutes à peine, et elle m’avait déjà donné plus d’ordres que mon père en toute une vie. « Oh… D’accord ? Mais… je ne comptais pas abîmer tes affaires. » Les mots résonnèrent comme une interrogation, mais s’attendait-elle vraiment à ce que je piétine ses valises ? Quand bien même j’aurais été prise d’une crise de folie passagère, elles pesaient certainement bien plus lourd que moi. « Par ici. » Je lui désignais ce même chemin qui n’avait pourtant pas changé de place depuis…. Dix secondes ? Mais je n’étais pas au bout de mes surprises avec elle. « Nouvelle ? Non ? » Je ne comprenais pas où elle voulait en venir, si je lui indiquais le chemin, n’était-ce pas la preuve que je connaissais suffisamment bien les couloirs et les chemins du campus ? Peut-être souffrait-elle d’une quelconque maladie, lui faisant perdre sa mémoire immédiate, ou quelque chose dans le genre. L’ascension était lente et fastidieuse, et à chaque pas que je faisais, j’avais la sensation que l’on rajoutait du plomb sur ses valises, mais si elle était souffrante, je devais prendre mon mal en patience et l’aider. Patience et générosité ! Mais le destin en avait décidé autrement. Mettant sur mon chemin un caillou aussi insignifiant que problématique. Si vous n’aviez jamais trainé une valise aussi lourde qu’un troupeau d’éléphant freinant devant une minuscule pierre, alors vous ne pouvez pas comprendre. J’aurais pu arrêter de tirer sur mes bras pour débloquer cette roue récalcitrante, mais je voulais aussi retourner dans ma chambre, et la mauvaise foi me poussait à tirer davantage pour que finalement la valise ne se retourne et s’écrase sur le sol. « Et flûte ! Bon au moins elle ne semble pas s’être ouverte ! » L’armature semblait être fait sur le même schéma que ceux des coffres forts, résistant à tout si bien que j’étais persuadée que le contenu soit encore intact.



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Re: Il en faut peu pour être heureux mais bon... J'suis pas Baloo. ☆ Yemi | Lun 2 Oct - 21:36
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Clothes + Incapable. Incompétente. Et insolente en plus ! Décidément, j’avais tiré le gros lot chez cette bagagiste ! Encore un peu et elle allait finir par traîner mes valises dans la boue ! Ou mieux encore, se tromper de chemin ! Soupirant lourdement avant de finir outrée par sa réponse, je me demandais vraiment ce qui ne tournait pas rond chez elle. Comment ça elle ne pouvait pas prévoir ? Mais depuis quand, DEPUIS QUAND, on venait chercher les bagages des gens sans voiturette ou chariot ?? Avait-elle fait sa formation chez les ploucs ou ça se passait comment ?! Aucun professionnalisme. Aucune classe non plus. A un moment, il allait falloir qu’elle se remette en question ou j’allais lui dire deux mots à cette hôtelière de mes deux ! Ok, on était pas à l’hôtel. Mais tout de même ! Était-ce trop demandé un minimum de savoir faire ? Je ne crois pas. Finissant par devoir tirer moi-même la moitié de mon fardeau, je grognais tas d’injures entre mes dents, pas franchement ravie de la tournure que prenaient les événements. Décidément… Ça commençait bien ! Mais ce n’était pas parce que j’intégrais une université où pauvres il y avait, que je devais me comporter comme telle. L’honneur avant tout. Me donnant finalement son nom, je ne tiltais qu’après avoir finis de me plaindre encore et encore. Kang Eun Mi ? Plutôt joli comme prénom. Mais ça ne faisait pas tout, malheureusement. « Bae Yerim. Et j’y compte bien, oui. » Parce que s’il y avait ne serait-ce qu’un pet sur l’une d’entre elles… Je ne savais pas encore ce que j’allais faire, mais ce ne serait pas beau à voir, ok ? Ne jamais me sous-estimer, non mais oh ! Voyant qu’elle me regardait comme si j’étais un extraterrestre, j’haussais un sourcil, attendant qu’elle bouge pour pouvoir la suivre. Et en commençant à marcher avec mes bagages… Je compris la douleur que c’était, de ne pas avoir de muscles, me faisant grimacer plus que de raison. « Ah bon… J’aurais cru. » Si elle n’était pas nouvelle, alors il ne restait qu’une solution : elle n’avait pas une once de débrouillardise. Un comble vu le métier qu’elle pratiquait. Nouveau soupir désespéré tandis que je pensais être tombée sur la moins compétente alors qu’en fait… J’avais eu la seule assez gentille pour se traîner à la fois mes valises… Et moi. Mais comment pouvais-je le savoir, hein ? Mon cerveau n’était pas assez fin pour ça. Alors je m’énervais de plus en plus, au fur et à mesure que mes bras me disaient d’aller me faire voir et que mes jambes se fatiguaient dans le vide, tellement faire un pas prenait un temps fou. « C’est encore loi…? » Phrase que je ne finis pas, voyant ma valise se renverser avec les deux sacs logés par dessus. « C’est une blague, pas vrai ? » C’était moi, ou en plus, elle avait osé dire que le principal c’était qu’elle ne soit pas ouverte ? Si ça avait été le cas… Je… Elle aurait fait la lessive ! A la main ! Me mordant les lèvres pour retenir un juron, je finis par lâcher mes biens pour aller voir l’état de mes affaires. « Non mais c’est pas vrai ! Qui disait il y a à peine deux minutes qu’elle n’allait rien abîmer ? Tu agis comme ça parce que tu ne m’aimes pas ou ça se passe comment ? » Avait-elle entendu parler de moi ? Ou lui avais-je fais quoi que ce soit ? Je ne me souvenais même pas d’elle ! C’était vraiment le pompon. Piétinant sur place comme une enfant prête à taper une crise, je finis par me ressaisir de peu, prenant une longue respiration et tentant de me calmer. « Bon, rien ne devrait être cassé et le sol n’est pas sale, il suffit de la relever. » Et sans plus de cérémonie, je retournais à ma valise. L’aider ? Et puis quoi encore ? Non seulement elle faisait mal son job, mais en plus je devais me salir les mains pour elle ? Jamais ! On ne se connaissait pas à ce que je sache ! « Pourquoi au lieu de bagagistes forts et intelligents ils engagent des jeunes filles toutes frêles aussi ? La bonne volonté ne suffit pas toujours ! » Oui, je finissais par me plaindre à voix haute. En même temps, je n’avais jamais eu honte de quoi que ce soit. Et pour ne pas changer de mes habitudes, j'empruntais la voie parallèle au chemin indiqué, nous emmenant en terrain inconnu. Mais bien évidemment, quand on s’en rendrait compte… Ce ne serait pas de ma faute !


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Re: Il en faut peu pour être heureux mais bon... J'suis pas Baloo. ☆ Yemi | 
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