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    :: Défouloir :: 2017

Blood, sweat, tears. ☆ Yeson

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Blood, sweat, tears. ☆ Yeson | Ven 4 Aoû - 20:20
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Blood, sweat, tears.
Yeson
Clothes + Mortel. Il n’y avait pas mot plus juste pour décrire cette journée. Non mais sérieusement, mes parents voulaient-ils me tuer ? Je ne comprenais même pas comment j’en étais arrivée là. Comment j’avais pu tomber si bas. Et cette folle qui m’avait accueillie… Elle m’avait fait croire qu’elle connaissait le chemin pour me perdre, oui ! La Yonsei devait être un ramassis de rapaces. Enfin bon… Au moins aurait-elle porté mes bagages, je lui reconnaissais ce mérite. Même si j’avais dû en porter l’autre moitié. Et marcher. Beaucoup trop marcher. Je ne savais même pas par quel miracle nous étions arrivées à destination. Peut être que dieu en avait eu marre de se jouer de nous, tant est qu’il existe réellement. Surtout après nous avoir lâché dans un quartier glauque et abandonné. Heureusement, l’allure du dortoir Neugdae contrastait avec toutes ces horreurs et donnait un sentiment apaisant comme si on se trouvait en montagne. Enfin, il n’était pas forcément mieux que chez moi, m’enfin, au moins un point de positif. Ils étaient si peu nombreux que j’en venais même à devoir les énumérer… Dramatique. Soupirant d’une lassitude sans borne, je ne sais comment je réussis à traîner à l’intérieur mes deux énormes valises, trois gros sac et mon sac à main mais… Par miracle, pour la première fois de ma vie, je réussis à me bouger le cul. Cas d’extrême nécessité dirons-nous, et vu la “bagagiste” incompétente de tout à l’heure… Je préférais ne pas retenter. « J’en peux plus !!! » Plus qu’une plainte, un râle. Ils auraient dû mettre “bienvenue en enfer” comme pancarte au dessus de l’établissement, ça aurait fait plus réaliste. Une cinquantaine de soupirs plus tard et mes valises miraculeusement montées à l’étage (comment ça j’avais engagé deux membres de ma fraternité pour monter mes paquets, je ne vois pas de quoi vous parlez !), la sueur perlant sur mon front était enfin récompensée. Maintenant venait un choix cornélien : aller me désaltérer ou m’étaler. Ranger ? Quel était ce mot là ? J’engagerai aussi quelqu’un voyons ! De confiance, de préférence. Mon majordome me manquait… Poussant du pied une valise pour passer, laissant le reste en plein milieu du chemin dans ma chambre, je la regardais d’un peu plus prêt. « Non, sérieusement ? On est quatre ?! Mais pourquoi on nous entasse comme ça ? » Désolant. Mes pupilles naviguèrent dans la pièce et je choisissais immédiatement le lit qui me paraissait le mieux placé et le plus confortable. Les affaires dessus ? Je les virais par terre. Ce que je voulais, je l’obtenais après tout. Un rire presque heureux s’échappa alors de mes lippes pleines tandis que je m’affalais sur ce fameux lit au confort plutôt pas mal, étirant sur les draps mes longues jambes toujours chaussées de mes boots par pure flemme de les enlever. Ça c’était une vie, une vraie. J’allais fermer les yeux lorsque quelque chose de dur sous l’oreiller attira mon attention, passant une main derrière la tête pour m’en saisir. « Un flingue ? Quel gamin met ça sous son oreiller pour jouer avec ? » En plus c’était lourd. Mais ça ne me mit pas la puce à l’oreille pour comprendre qu’il s’agissait d’un vrai, il fallait pas abuser. J’avais deux neurones je vous rappelle, pas plus ! Croisant les jambes et passant un bras derrière ma tête, prenant mes aises, je le contemplais avant d’entendre la porte s’ouvrir. Et ma réaction ne se fit pas attendre, ne réfléchissant pas une seconde et pointant l’arme dans sa direction pour m’amuser. « Haut les mains ou je tire ! » Si j’avais su ce que ça aurait engendré...


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Re: Blood, sweat, tears. ☆ Yeson | Dim 6 Aoû - 10:22
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Yeson
Clothes + Je suis en train de marcher depuis quelques heures. Il fait nuit et aucune lumière n'était allumée dans le centre-ville. Au loin un accident venait de se produire. Je décide de m'avancer pour aller voir s'il n'y a rien de grave, mais lorsque je pousse les forces de l'ordre et quelques citoyens pour voir s'il y avait des victimes, j'aperçois Su Yeong dans une marre de sang. Mes yeux deviennent grands, des larmes coulent le long de mes joues. Je ne comprends pas ce qui se passe. En quelques secondes, je me retrouve sur les genoux en tenant ma femme dans mes bras. « Non, non, non… » dis-je pendant que les policiers me posaient des questions tout en essayant de me faire sortir de ce cauchemar. « Réveille toi Su Yeong, je t'en supplie…. Réveille toi… Notre histoire ne peut pas être terminée de cette façon… » Le cadavre tombe de mes bras. Je n'avais plus de force pour faire quoique ce soit. Je terrorisais la foule lorsqu'il m'entendait pleurer toutes les larmes de mon corps. « NON ! » hurlai-je en me réveillant brusquement. Je regarde autour de moi pour voir si ce n'était qu'un cauchemar. Je secoue mes cheveux en comprenant que j'étais à la planque de l'organisation criminelle. J'ai dû m'endormir en travaillant les petites affaires à régler. J'ai dû farfouiller dans des dossiers confidentiels. Il est rare que je m'endorme comme ça, en règle générale j'arrive à jauger mon sommeil. Peut-être que je n'avais pas assez dormi l'autre nuit et que j'avais des heures à rattraper. Heureusement qu'aucun de mes larbins étaient présents, ils auraient tout de suite compris que j'ai une faiblesse. Je ne voulais pas qu'ils s'amusent avec ça pour me faire du chantage ou autre connerie de ce genre. Je me lève pour pouvoir rentrer au dortoir de ma fraternité. Je ne vais pas rester ici vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Je n'ai pas que cela à faire de m'occuper des affaires complètement débiles que mes larbins n'arrivent pas à finir eux-mêmes. Je pense au cauchemar que j'ai fait il y a quelques minutes. Est-ce normal que cela arrive aujourd'hui ? Ou est-ce pour me dire que je ne pourrai pas protéger les personnes que j'aime ? J'envoie un message à ma meilleure amie et à mon demi-frère pour m'assurer qu'ils vont bien. Je ne veux pas me retrouver une nouvelle fois tout seul, c'est l'une de mes plus grandes craintes. Lorsque ma femme est décédée, j'ai toujours eu l'impression d'avoir été abandonné. Je me vengeais de n'importe quelle manière afin de ne plus y penser jusqu'au point d'avoir tenté le suicide. En repensant à tout ça, j'étais ridicule. J'arrive chez les neugdae, j'avais hâte de prendre ma douche, mais pour cela, je devais retourner dans ma chambre pour récupérer des vêtements propres. J'espère qu'il n'y a personne à l'intérieur… Sauf que j'ai eu une petite surprise lorsque j'ai ouvert la porte. « Petite conne… Il ne faut pas parler, il faut tout de suite tirer quand on pointe une arme sur une personne. Tu serais déjà morte si j'avais mon arme entre les mains. » Lançai-je froidement en m'avançant vers elle pour récupérer le pistolet qu'elle avait pris sans mon autorisation. Je lui mets une gifle et j'attrape celle-ci par le poignet et je la dégage pour qu'elle aille sur son lit. « Si tu es nouvelle, ton lit est celui-là. Ne prends pas celui des autres. » Je ramasse les vêtements qui étaient sur le sol afin de les remettre convenablement sur mon oreiller. Je m'approche à nouveau de la demoiselle en collant le pistolet sur sa tempe. « Bam. Tu ne pouvais pas tirer puisqu'il y a la sécurité. » Je griffe légèrement son visage avec mon autre main tandis que ma langue s'amuse à lécher sa joue jusqu'à son oreille. Quel est le but de faire ça ? De lui faire comprendre que je ne suis pas quelqu'un de tendre.


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Re: Blood, sweat, tears. ☆ Yeson | Ven 22 Sep - 21:44
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Clothes + Certains croient au karma, d’autres au mauvais oeil… Il y a les superstitieux, ceux qui voient des signes un peu partout… Moi, je croyais à la valeur de l’argent, et à une vie douillette sans avoir à bouger le petit doigt. Sauf qu’on m’avait prouvé hier soir en renversant mon monde que… Bah les croyances, c’était du carton pâte. Alors j’avais envoyé au diable toutes ces conneries, fait une croix sur une quelconque religion, et j’avais lancé de jolis doigts à ceux qui voulaient bien les voir de mon balcon. A savoir personne. Le fait est que le tout… Semblait avoir empiré la situation, si on regardait le désastre qu’avait été la journée d’aujourd’hui. Et encore… J’étais loin d’être au bout de mes surprises. A croire qu’à force d’attirer le karma, j’allais finir superstitieuse. Si j’avais seulement su à qui appartenait ce lit, je ne serais jamais monté dessus. Pire encore, si j’avais su qui il y avait dans cette chambre, j’aurais fuit à toutes jambes et me serait réfugiée chez moi. Sauf qu’en belle ignorante et parfaite sotte, j’avais ignoré les signes et m’étais imposée dans l’espace d’un autre avec insolence. Parce que je ne savais faire que ça. Parce que prendre ce qu’avait les autres, il n’y avait que ça de vrai. Le pistolet approuvé comme nouveau jouet, au premier bruit, je l’avais donc utilisé comme un gamin de huit ans l’aurait fait, pointant le viseur vers le nouvel arrivant qui semblait… Bien moins amusé que moi. « Petite conne ? » Non mais il se prenait pour qui ce guignol ?! Sidérée, je m’apprêtais à répliquer lorsque je compris la suite. Je serais déjà morte ? Wow… Mais c’est qu’en plus il prenait le jeu vraiment au sérieux cet abruti fini ! C’était à lui ce truc en plastique ? Un vrai attardé… Soupirant, je passais une main dans mes cheveux fauve, ne sachant même pas quoi répliquer face à cet énergumène lorsque je me fis arracher le jouet et ballottée hors du lit, avec en prime, une gifle ! Se foutait-il de ma gueule ? Question qui me passa par l’esprit tandis que je le regardais ahurie par sa violence. Il avait levé sa main sur moi. Moi, la fille qu’on avait insulté un nombre incalculable de fois par derrière mais que personne n’avait jamais osé toucher. Moi, la fille de gens aussi riches que connus que tout le monde respectait voir vénérait. Moi, la fille à la fortune colossale qui n’hésitait pas à couler ceux qui me manquaient de respect quand l’envie m’en prenait. C’était tellement impossible et improbable à la fois que sur le coup, je restais là où il m’avait lâchée comme un vulgaire objet, sans bouger, le regardant remettre tranquillement ses affaires sans se soucier de moi qu’il avait maltraité. Mes dents grincèrent alors que je reprenais peu à peu mes esprits et mon visage vira rouge de colère, mais alors que je m’apprêtais enfin à répliquer… Il osa poser son arme sur ma tempe, comme si le jeu avait encore une quelconque valeur. Serrant les poings, mes lèvres s’entrouvrirent pour l’incendier, les mots restant pourtant coincés au fond de ma gorge. Mon corps d’un seul coup rigide, mon cerveau disjoncta à sa proximité, ma peau reconnaissant la brûlure d’une griffure tandis que je sentais le sillon qu’il traçait avec sa langue jusqu’à mon oreille. Et ce fut la goutte de trop. Un rire nerveux s’échappa de mes lèvres avant que je ne crie, lui rendant sa gifle puis lui offrant un bon coup de genoux dans ses parties intimes, le repoussant et me reculant pour échapper à son emprise. « YAH ! Mais t’es malade ma parole ! T’es qui et tu me veux quoi ?! Non mais c’est quoi ce bordel sérieux ? » Le rouge de la colère se mélangea à la honte sur mes joues, et l’envie de l’étrangler me prit. A la place, je le pointais du doigt, menaçante, alors que mes jambes tremblaient encore, mon corps se rappelant autant de son toucher que de la brûlure de son souffle sur ma peau. « Ose ne serait-ce que m’approcher encore une fois, et tu passes avec ton arme en plastoc par la fenêtre, c’est clair ? » Mon ultimatum faisait aussi peur que la menace d’une jeune fille de trois ans, mais je m’en fichais royalement. C’était qui ce type ? Et pour qui il se prenait ?!


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Re: Blood, sweat, tears. ☆ Yeson | Lun 2 Oct - 20:17
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Clothes + Des idiotes, j'en croise tous les jours, mais elle… c'est le gros lot. Il est évident qu'elle ne peut pas savoir que c'est un véritable pistolet. Cependant, elle n'avait pas à toucher mes affaires. Elle est nouvelle et il est normal pour elle de s'aventurer par-ci, par là… mais pas quand il s'agit de mon espace de vie. Le ton monte, elle n'a pas apprécié que je la surnomme ‘'petite conne'', alors que s'en est une. Je laisse mon soupir sortir de ma bouche grâce au souffle que je gardais en moi. Elle commençait déjà à me taper sur le système. « Bon, écoute Marie-Madeleine. Je n'ai pas que cela à foutre de t'écouter te geindre. » ma langue s'amuse à lécher sa joue jusqu'à son oreille. Elle n'a pas pu s'empêcher de crier puis de me foutre un coup dans mes parties intimes. Elle a bien visé. Je me suis incliné suite à la douleur, mais une chose est certaine, la douleur n'est qu'éphémère. Elle a du cran et je pense que je vais l'admirer pour ça. Elle ne sait pas qui je suis, elle ne sait pas quel est mon métier mais une fois qu'elle y sera confrontée, elle s'excusera telle une petite fille qui a fait une énorme bêtise. Je ne vais pas la menacer avec un couteau sous la gorge ou encore l'utiliser pour qu'elle fasse le trottoir afin qu'on récupère un peu d'argent. Non, je vais faire pire que ça. Je vais me faire discret avant de l'utiliser, elle va pouvoir m'être utile. Je me redresse et je souris légèrement en l'écoutant dire que j'allais passer par la fenêtre si j'osais l'approcher. J'ai tout de suite fait l'interdit. Une petite provocation. Elle est nerveuse, elle ne peut rien faire contre moi. Elle va y passer si jamais elle continue de cette façon. Je me colle contre elle, et je l'attrape par les cheveux. « Balance moi. T'attends quoi ? » J'observe attentivement son visage. Elle est belle, sa peau est lisse. Bref, elle a tout pour plaire sauf le cerveau. « Je me présente, Pyo Jaxson, étudiant et mafieux à temps plein. Tu as beaucoup de courage. » Lançai-je sincèrement. Mes lèvres s'approchent lentement des siennes. Quant-à mon regard, lui ne l'a quittait pas des yeux. « Tu sais ce qu'on faisait aux personnes qui touchaient aux affaires des autres ? On leur coupait une main comme les voleurs. Je pense qu'il est temps pour toi de confesser tes crimes. » Je dépose mes lippes sur les siennes… puis je viens lui mordre sa lèvre inférieure. Je voulais lui faire comprendre qu'elle est une personne comme les autres, qu'elle devait le respect à ses colocataires. Je ne connais pas la jeune femme, et elle ne me donne pas envie de la connaître. Je fais seulement ce que mon instinct me dit de faire pour la faire redescendre sur terre. Je ne sais pas si elle a été éduquée de cette façon et je ne veux pas le savoir. Son comportement est exécrable. Je vais donc essayer de vivre avec pour le bien de tous, mais je l'utiliserai pour des besoins personnels. « Quel est ton nom et ton prénom petite esclave ? Tu sais que tu m'appartiens à l'heure actuelle ? Il ne faut jamais réveiller la bête qui sommeil en moi. » Dis-je froidement. Je suis ironique en lui disant cela. J'espérais simplement lui faire peur et avoir des excuses pour son mauvais comportement.


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Re: Blood, sweat, tears. ☆ Yeson | Lun 13 Nov - 14:28
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Clothes + Ce gars était une vraie pourriture. Un fou qui ne connaissait pas sa place. Un jeune con qui osait me tenir tête, à moi, Bae Yerim. Il était fier, à outrance. Sadique aux allures de bad boy, c’était certain. Mais en cet instant, je m’en foutait de tout ça, je ne le voyais même pas. Tout ce que je retenais, c’était qu’il était dérangé. Il m’insultait, me malmenait, me touchait… Je le ferais pendre pour pareil péché ! Et en plus il me prenait pour une autre ?! Marie Madeleine, c’était qui encore cette timbrée ? Une membre de sa secte ? Comment osait-il me confondre avec une autre ?! J’étais unique ! Ce mec avait le don de me mettre hors de moi. Ainsi tripotée et figée, je me sentais tellement honteuse et impuissante… Cherchait-il à me souiller ? Impossible. Il n’en avait le droit. Et ma main comme mon genoux partirent tout seul, éloignant l’opportun et tentant de me protéger de son emprise avec des mots vains. Mais quoi, il revenait à l’attaque ? Il voulait que je le balance ?! Quand je disais qu’il ne tournait pas rond… « Tu as un délire masochiste ? Ou tu es schizophrène peut être ? » Sérieusement atteint en tout cas, c’était chose sûre. Tentant de me dégager, je finis par pouffer à la présentation de ce soit disant Jaxson. « Mafieux, rien que ça… Et ce flingue est réel tant que tu y es. Non mais t’es vraiment pas bien !... » Me couper la main ? Confesser mes crimes ? C’était de pire en pire… Ce gars avait un grain, et pourtant… Il avait un charisme qui vous clouait sur place, me faisant presque croire à toutes ses inepties, mon corps comme anesthésié par sa présence et à sa merci. J’aurais voulu lui rire en pleine gueule, pour lui dire que je ne le croyais pas. Pour lui dire qu’il ne me faisait pas peur… Mais une fois de plus, il me coupa le sifflet. Mes lèvres prisent d’assaut, mon cerveau disjoncta tandis que mes yeux s’écarquillèrent, mon cerveau incapable de comprendre ce qu’il me racontait. Ni même ce qu’il faisait. Je me surpris même à fermer les yeux… Avant de les rouvrir vivement et de le balancer à deux centimètres de l’embrasure de la fenêtre. « Mais t’es complètement malade !! » Il venait de… « Cherches toi une femme qui se pliera à tes putains de délires pervers si tu es à ce point en manque, mais viens pas me faire chier moi, sale taré ! » Pour qui se prenait-il à… « T’as cru que c’était self service ici ? Comment tu comptes me rembourser ?! » MON PUTAIN DE PREMIER BAISER. Mais quel… !!!! Il avait osé. M’avançant pour me placer bien face à lui, ne lui laissant pas la place de se décoller du mur, je continuais à m’énerver contre lui. « Mais qui t’a élevé ? Même si tu en as envie, tu ne peux pas disposer de mon corps, tu t’es cru où ? J’en ai rien à foutre que tu t’appelles Jaxson ou Jason ou peu importe, que t’aies un délire de mafia et des jouets en plastocs dans ton tiroir, mais d’où tu as le culot… D’où tu oses poser tes mains de bas étages sur MON corps ? » Reprenant finalement mon souffle, mon regard le fusillant, je me détournais et shootais dans l’une de ses fringues au sol avant de lui jeter un regard noir. « Ici c’est ma chambre, et j’y fais ce qu’il me plait, alors si ça ne te convient pas, tu dégages. Tu veux savoir qui je suis ? Mon nom est Bae Yerim, et si tu tiens tant que ça à ce que l’un de nous soit un esclave, alors je t’en prie, devient mon laquais. Il y a mes valises à défaire et ranger. » finis-je en jetant un coup de tête dans leur direction. Je lui lançais alors un regard hautain du coin de l’oeil, la colère et la peur se mélangeant pour donner un composant nommé adrénaline et je me dirigeais vers la porte pour prendre congé. Qu'on me rende... Mon premier baiser...


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Re: Blood, sweat, tears. ☆ Yeson | Dim 26 Nov - 10:40
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Clothes + Qu'est-ce que j'attends ? Je me dois de la tuer. Elle ne mérite pas d'exister. Elle ose me défier et sa présence me casse les couilles. Je me tapote le visage avant de commettre l'irréparable. Pourquoi les meufs que je rencontre sont toutes casses couilles ? Je ne comprends pas. Est-ce les dieux qui voulaient me punir pour avoir tenté de me suicider ? Je voulais pouvoir vivre en paix sans qu'une petite garce vienne me gaver. « On me le dit souvent que je suis malade. Mais, je n'ai jamais osé mettre les pieds dans un hôpital psychiatrique. » L'ironie se faisait ressentir dans toute la pièce. La seule personne qui devait être internée n'est autre que cette demoiselle. Je l'imagine au milieu d'une bande de psychopathe prêt à lui manger le cerveau. Je vais la faire partir de cette chambre. Je vais lui montrer qui est le patron. « Oh ? Je dois te rembourser ? Tu es une pute ? » Ma répartie est puéril, mais je me dois d'agir de la même façon que la jeune femme. Comportement de merde contre comportement de merde, qui est-ce qui va gagner ? Je pense qu'on peut retourner la chambre si on nous laisse tous les deux dans cette pièce. Je l'écoute déblatérer ses conneries . Je l'écoute, se plaindre, digne d'une gamine en caprice. Cette fille est ridicule. Je ne l'ai pas violé ou je ne sais quoi d'autre. Elle doit se calmer. Yerim est une farce. Elle était là, à balancer des mots sans savoir qui j'étais. Pourtant, j'ai réussi à me faire une mauvaise réputation en ridiculisant toute une bande de sous-merde dans la rue. J'ai été convoqué au poste de police pour harcèlement moral, mais ils n'ont jamais pu prouver quoique ce soit. Ma parole contre celle de mes victimes. Je soupire fortement pour que mon sang-froid évite de s'échapper. La jaune a le don de me rendre complètement fou. Elle arrivait à me faire craquer en quelques instants pour je ne sais quelles raisons. « Tu crois que tu me plais ? Tu crois vraiment que ton corps m'intéresse ? Tu n'es pas le centre du monde ma vieille. » Wow. Un baisé l'a rendu maboule. Son regard est devenu noir, elle est prête à me sauter dessus pour m'arracher mes organes. Je n'ai pas peur, je reste l'a figé à l'observer. Elle parle pour rien, je n'allais pas l'écouter. « Déjà, c'est la chambre de plusieurs personnes, ce n'est pas que la tienne. Tu vas prendre le lit qui est libre et tu vas éviter de me gaver. Tu vas ranger tes valises et tes affaires dans le silence. Si je t'entends te plaindre pour je ne sais quelles raisons, je te tue. » lançai-je en m'installant de nouveau sur mon lit en la regardant s'en aller. Elle avait eu le cran de me tenir tête, mais qu'elle ne s'y trompe pas, je n'allais pas être tendre avec elle. Je vais lui faire vivre un enfer. Je ne sais pas qui elle est, elle a beau être la fille d'untel ou d'untel, je ne lui ferais pas de cadeau. Je suis le prince des ténèbres. Même le diable tremble lorsqu'il entend mon prénom. Cela fait longtemps que je n'avais pas été comme cela avec une personne. Il est temps pour moi de me réveiller.


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Re: Blood, sweat, tears. ☆ Yeson | 
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